AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Merci de privilégier les nombreux scénarios, pré-liens et membres des familles lors de votre inscription Shalala lala (Freya) 3189630431
N'hésitez pas à interpréter un membre de la Rose (préliens) Shalala lala (Freya) 3843455399
N'oubliez pas de voter sur les top-sites pour faire connaitre le forum Shalala lala (Freya) 3118605328
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez

Shalala lala (Freya)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Griffin Wilson
-- won’t get fooled again --
Griffin Wilson

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 1564
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Finn Jones
CREDITS : mrs chaplin (avatar) + ethereal (icons) + billy joel lyrics
ALTER-EGO : Archie, David, Tom, Rafael, Cha, Will, Reid & Marty
ÂGE : 36
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
MÉTIER : Directeur général chez Wruv-FM et propriétaire du bar-concert the Headquarters à Burlington
COEUR : How deep is your love? 'Cause we're living in a world of fools
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptyDim 14 Mai - 3:00

Shalala lala
- Freya & Griffin -

Difficile de dire exactement ce qui s’était passé dans ma tête lorsque Freya Da Costa m’avait donné son numéro de téléphone plusieurs mois auparavant. Je n’avais surtout pas su interpréter avec justesse ce que cela avait bien pu signifier, ou s’il y avait tout simplement quelque chose à en comprendre. L’ancien Griffin, pour peu que quelque chose de ce genre existait vraiment, aurait sans doute compris, lui. Mieux que ça, il aurait pris des risques pour le découvrir bien assez rapidement. Sans être un intrépide de tout instant, l’ancien Griffin avait été un irrécupérable romantique. Le Griffin d’aujourd’hui, en revanche, était comme… anesthésié. En dehors de quelques aventures, je ne me souvenais même plus d’avoir éprouvé une réelle envie de quoi que ce soit. Le vertige d’une nouvelle attirance. Le plaisir d’une connexion intellectuelle. L’excitation de ne pas savoir comment les choses évolueraient, mais la certitude de vouloir le découvrir. Toutes ces choses étaient devenues sans saveur depuis ma rupture d’avec mon ex, une vilaine blessure ayant eu du mal à guérir. Mais ce qu’il y avait de vraiment surprenant, c’était la violence d’une autre blessure. Rien au monde ne se comparait finalement au sentiment de perdre un meilleur ami et cette blessure-là s’était étirée sur de longs mois, bien avant même que je ne réalise que nous nous dirigions droit dans ce mûr. Fidèle à moi-même, je m’étais réfugié dans le travail, ce que je faisais le mieux. De l’extérieur, la plupart des gens n’avaient probablement pas même remarqué que quelque chose avait changé. Le Griffin d’aujourd’hui était particulièrement doué pour aller de l’avant et faire ce qui devait l’être. Quelques jours auparavant, lorsqu’on m’avait offert ces places pour une journée tous frais payés dans un spa de Burlington, la pensée du numéro de Freya m’était revenue en tête. Et si la solution ne se trouvait pas du côté d’un retrait jusqu’à ce qu’une épiphanie me sorte de cette torpeur invisible ? Et si, plutôt, le Griffin d’aujourd’hui avait besoin de donner une chance à de nouvelles amitiés, qu’importait ce que cela signifiait en fin de compte ?

Rendez-vous avait été donné à 15h chez elle, j’y étais arrivé avec quelques minutes d’avance. La conversation était toujours facile avec Freya, si bien qu’il avait presque semblé tout au long du trajet en voiture vers Burlington que, de un, il ne m’avait pas fallu des mois pour la relancer et que, de deux, ce n’était pas seulement la troisième fois que nous nous voyions. Cette pensée me traversait d’ailleurs de nouveau l’esprit au moment de la retrouver après un passage chacun dans le vestiaire. « L’avantage, c’est qu’on n’a pas eu à se demander trop longtemps quoi porter pour l’occasion. » Plaisantais-je alors, en faisant référence à nos formidables tenues. Peignoirs blancs et serviettes de bain entre nos bras. L’idée n’était pas vraiment d’insinuer que c’était un rendez-vous galant, puisque je ne savais pas très bien moi-même la façon dont je percevais ce moment avec la jeune femme. « On a le spa et les bains extérieurs à volonté… Et on peut choisir deux soins chacun. T’es plutôt d’humeur… gommage et peeling ou cryothérapie ? » J’avais la liste sous les yeux en lui posant la question, amusé. Il me faudrait sans aucun doute poser la question pour savoir en quoi consistait plusieurs des soins offerts sur la carte avant de pouvoir me décider moi-même, à moins que Freya ait déjà de bons arguments en faveur d’un ou de l’autre, ce qui me porterait peut-être bien à suivre son exemple. Sortir avait été une bonne idée, je me sentais un peu plus léger que je n’en avais l’habitude au quotidien ces derniers temps et c’était une bouffée d’air tellement agréable. Heureusement que le ridicule ne tuait pas, car il se pouvait fort bien que je me retrouve tôt ou tard avec des concombres sur les yeux.

_________________
unchained

melody
Revenir en haut Aller en bas

Freya Da Costa
-- And there's nothing like a mad woman --
Freya Da Costa

PERSONNAGE
Shalala lala (Freya) D87e7cf1174bd7e17fcf3f570e7ef87b2dd3df02

PRÉSALIENSTOPICS
Shalala lala (Freya) LsApcGa
LITTLE TALKS : 951
PSEUDO : pascale, mrs.chaplin
AVATAR : jodie comer
CREDITS : avatar by bambi eyes / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptyDim 2 Juil - 22:01



shalala lala

feat griffin & freya
Un sourire presque gêné s’était glissé sur son visage à la réception de l’invitation de Griffin. Bon, c’est vrai que niveau temps, il y a se poser des questions… Sauf qu’elle mentirait si elle disait avoir attendu bien longtemps. Les premières semaines, oui, elle y a songé à quelques reprises, c’est vrai. Mais avec la remise en liberté de son frère, Nico qui retourne vivre chez lui, le déménagement. Attendre n’était pas une priorité. Au final, c’était peut-être mieux ainsi. L’effet de surprise était là, et ça lui fait tout de même plaisir qu’après tout ce temps, elle ait possiblement assez marqué son esprit pour se mériter un signe de vie. C’est ainsi qu’elle se retrouve en peignoir devant le jeune homme. « Je t’avoue que, normalement, j’essaie de me garder un peu plus vêtue pour un premier rendez-vous. » Bien qu’ils pouvaient compter ça comme troisième rencontre, ça passe un peu mieux. Pas certain que la réponse aurait été la même si la proposition venait d’un gars random sur une application. Loin d’être pudique, c’est surtout les intentions de ce dernier qu’elle questionnerait. Cela n’a pas été le cas avec Griffin. En fait, elle ne sait pas trop quoi penser de ses intentions. Autant qu’elle statue, en blague, cette journée à deux comme premier rendez-vous, elle se demande tout de même si ce l’est réellement. Mais bon, elle s’est promis de ne pas se casser la tête avec ça, à défaut de sauter aux conclusions et de tout gâcher - comme elle en a l’habitude. Heureusement pour elle, ils sont au parfait endroit pour lâcher prise et simplement se détendre. Ou peut-être pas trop vu les choix proposés par le musicophile.

Elle étouffe un rire silencieux. « Évitons le -85 °C pour commencer. » Ou l’éviter tout court. La Portugaise et le froid ne font pas bon ménage. « Est-ce que ça fait de moi une personne ennuyante si je dis que j’aime les soins simples ? » Parce qu’elle a bien envie d’être originale en prenant un soin bien niché, mais en même temps… « Rien qu’un massage suédois, une crème revitalisante pour la peau et un concombre sur chacun des deux yeux me suffisent. » Qui aurait cru qu’elle pouvait être aussi simple quand elle le veut. Ça ne paraît pas, mais sa zone de confort, elle l’aime beaucoup et pourrait y rester à jamais si les autres. C’est la faute des autres si ça ne peut être le cas. Reste que ce n’était peut-être pas le bon moment pour se caler tout bonnement sur un lit de massage. « Ou est-ce qu’on essaie d’être un peu funké et on laisse l’employée décider de notre sort ? » Question de rendre ça plus cocasse. La vraie définition d’être wild, c’est ça… « Mais pas de cryo. » Au cas où il n’aurait pas compris, cette petite contrainte n’est pas négociable. « À moins que ça t’intéresse. Ça me ferait plaisir d'assister à cette expérience thermale. » Elle n'a peut-être pas envie de se geler les orteils, rien ne l'empêche d'en être témoin. Elle est même prête à l'encourager s'il le faut. « C'est un bon traitement contre la cellulite. » Elle hausse les épaule tout en lui glissant un sourire narquois. Un argument inutile, qui devrait plutôt la convaincre elle. Mais non, toujours pas convaincue.

_________________
— — — ✕ — — —
i'm still at the restaurant. still sitting in a corner i haunt, cross-legged in the dim light. they say, "what a sad sight," i swear you could hear a hair pin drop. right when I felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift

Résolution 2024:
Revenir en haut Aller en bas

Griffin Wilson
-- won’t get fooled again --
Griffin Wilson

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 1564
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Finn Jones
CREDITS : mrs chaplin (avatar) + ethereal (icons) + billy joel lyrics
ALTER-EGO : Archie, David, Tom, Rafael, Cha, Will, Reid & Marty
ÂGE : 36
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
MÉTIER : Directeur général chez Wruv-FM et propriétaire du bar-concert the Headquarters à Burlington
COEUR : How deep is your love? 'Cause we're living in a world of fools
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptyLun 14 Aoû - 5:09

Le sentiment de gêne était mutuel, peut-être pas pour les raisons auxquelles on s’attendait d’ordinaire, mais ça ne faisait rien. L’intuition que cette journée serait une bonne journée était presque déjà confirmée. Je ne connaissais pas très bien la journaliste qui, à l’inverse, ne savait aussi que le strict minimum à mon sujet. Toujours était-il que chacune de nos rencontres avaient été faites de cette légèreté devenue rare. Fait suffisamment remarquable pour ne pas quitter l’esprit, malgré la multitude de préoccupations quotidiennes. Aujourd’hui, celles-ci étaient censées rester de côté, le temps de cette détente bien méritée. « Désolé… C’était juste… » Pendant une fraction de seconde, je fronçais les sourcils pour croiser son regard amusé. De quoi me faire rapidement retrouver le sourire, amusé pour ma part également. « On ne choisit pas les billets de faveur qu’on se fait offrir. Sinon, je serais probablement au concert de Metallica à Montréal. » Ou à tout autre endroit de ce genre. Ce n’était plus un secret que la musique était généralement mon premier amour. « J’aurais quand même essayé de te convaincre de m’accompagner. » Plaisantais-je alors de bon cœur. Non, vraiment, il y avait certainement eu l’occasion, mais ça m’était resté dans la tête depuis la dernière fois au bar et ce verre offert, qui n’en avait pas vraiment été un. L’impression d’une occasion manquée, qu’il fallait à présent provoquer. Il y avait quelque chose de séduisant à l’idée que toute bonne chose venait à soi, mais l’on apprenait en cours de route qu’il fallait aussi y mettre du sien. Prendre des risques. Quelque chose qui s’avérait parfois plus difficile qu’il n’y paraissait, spécialement lorsque l’on en avait perdu l’habitude. « Je suis content que t’aies accepté. Ta coloc n’a pas essayé de t’en dissuader ? » Nous avions échangé quelques mots au sujet de sa situation de logement sur la route pour venir jusqu’ici. Après tout, le type rencontré deux fois dans des évènements qu’elle n’avait pas trouvé très glorieux… Ça aurait pu sonner comme un mauvais plan. Surtout pour aller au spa !

La conversation était légère et facile. Nul besoin de trop y penser, sauf lorsqu’il était question de choisir les soins que nous allions réserver pour les prochaines heures. Je riais aussitôt de l’idéal qu’elle me partageait : la simplicité. « Ennuyeuse n’est pas le qualificatif auquel je pense en premier. » Non, disons que la jeune femme s’était montrée sous un jour très… divertissant lors de nos premières rencontres. J’avais alors eu tout, sauf l’impression que l’on s’ennuyait à ses côtés. « Ça sonne très bien. » Freya se montrait tout de même ouverte à l’idée d’expérimenter du nouveau. J’hésitais un instant, après tout, personne ne voulait se ridiculiser dès les premiers instants, mais j’étais bon joueur. « Je préférerais garder toutes mes orteils… Et tout le reste. » Impossible de rester sérieux bien longtemps, malgré le frisson qui venait de me parcourir. Des risques, oui, mais pas trop. De toute façon, ça n’avait aucun intérêt si elle ne voulait pas y participer. Une employée s’approchait d’ailleurs de nous, demandant si elle pouvait nous aider. Après un coup d’oeil vers la blonde, je lui demandais ce qu’elle recommandait pour deux. Un forfait contenait le fameux massage suédois, un accès aux bains chauds extérieur et des bulles - de champagne, ainsi qu’une piscipédicurie. Pardon ? Il s’agissait, nous expliquait-elle, de petits poissons qui mangeaient les peaux mortes sur les pieds dans un petit bassin – indolore, efficace, très prisé. « T’es prête à confier tes pieds aux poissons ? Je veux dire… S’ils promettent qu’on en sortira avec tous nos orteils. » J’étais prêt à tenter le coup. « Mais tu sais, ennuyeux, c’est très bien aussi. Je ne crois pas mentir en disant que de base, je suis quelqu’un d’assez ennuyeux moi-même. » À tout le moins, c’était en quelque sorte le souhait inhérent à ma personnalité. Le besoin d’équilibre. Quelque chose que je n’avais pas trouvé depuis longtemps. « Ça va, avec ton neveu, au fait ? » Le choix fait de notre forfait, j’étais curieux d’en apprendre un peu plus sur la journaliste. C’était l’option facile, ce que j’avais pu observer à deux reprises déjà. La famille semblait occuper une place particulière dans sa vie.

_________________
unchained

melody
Revenir en haut Aller en bas

Freya Da Costa
-- And there's nothing like a mad woman --
Freya Da Costa

PERSONNAGE
Shalala lala (Freya) D87e7cf1174bd7e17fcf3f570e7ef87b2dd3df02

PRÉSALIENSTOPICS
Shalala lala (Freya) LsApcGa
LITTLE TALKS : 951
PSEUDO : pascale, mrs.chaplin
AVATAR : jodie comer
CREDITS : avatar by bambi eyes / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptyJeu 28 Sep - 3:44



shalala lala

feat griffin & freya
Un sourire authentique orne les lèvres de la jeune femme, malgré le choix de lieu conventionnel pour de simples connaissances, témoigne de son enthousiasme d’avoir reçu l’invitation. Qui dit non à une séance détente au spa ? Pas elle. Personne n’en a plus besoin qu’elle. Se détendre. Elle le fait rarement. Quoi que, ces derniers temps, on ne peut pas dire qu’elle a changé le monde en se gardant productive. Depuis que son neveu est retourné vivre chez son père, c’est un peu trop calme dans sa vie. Ce qui fut déstabilisant. Assez pour la faire sauter le pas et s’acheter sa première maison à Redwood Hills. Ce dernier détail est choquant - qui aurait cru au retour de la belle dans sa ville natale -, mais bon… Le prix du marché est plus bas par ici - et peut-être que ça lui manquait… Bref. Se détendre. Entre le spa et un concert de Metallica, c’est presque difficile à choisir… Elle s’abstient de sarcasme, se contente d’esquisser un sourire coquet au Wilson avant d’ajouter : « Qui sait, peut-être aurais-je accepté de t’y accompagner. » L’aurait-elle vraiment fait ? On ne le saura jamais. Freya est connue pour sa méfiance, mais elle a ses moments où elle peut en laisser passer. Ce qu’elle finit par regretter, mais bon… Détail. Puis, Griffin semble être un bon gars. Loin de ceux qui croisent habituellement son chemin. Elle pouvait lire son sourire tendre, réconfortant. C’est pour ça qu’elle était là. Elle ne le connaissait pas, mais leur dernière rencontre avait été simple. Sauf pour certaines parties - on peut remercier son neveu de l’avoir mis dans de honteuses situations dont il a été témoin. Cela ne l’a pas empêché de l'inviter. Réaction que les gens ont rarement en la voyant dans un tel état. « Pas vraiment. Je vais juste faire un appel dans… » Elle fait mine de regarder sa montre. « … quinze minutes et lui confirmer que tu n’as pas jeté mon corps dans le fossé. » Un rire échappe ses lèvres. « Elle m’a surtout encouragé à venir. » Parce qu’elles se soutiennent et que Freya ne lui a pas peint un portrait trop horrible du jeune homme. Aucune raison de l’empêcher de venir. « Mais si c’était pour le concert de Metallica, peut-être aurait-elle essayé de m’arrêter. » le taquine-t-elle gentiment avant de se lancer dans les choix de soins.

« Olive, c’est ça, non ? » Le qualificatif auquel il pense ? « J’ai une bonne mémoire. » souffle-t-elle, en haussant les épaules, le ton légèrement espiègle. Sa mémoire bien sélective. On lui a souvent reproché. Qu’elle se rappelle toujours de La fois où et s’en suit jamais un geste vraiment positif. La rancœur trop près du coeur. Mais bon, Griffin n’a pas à s'inquiéter, elle ne lui en veut pas de l’avoir trouvé piquante. On lui a dit pire. C’est certain. Il semble d’accord avec l’idée d’être ennuyeux avec les soins classiques, mais Freya lance celle d’expérimenter. Tant qu’à être là, gratuitement… Une chose est certaine, ils n’iront pas se geler le popotin dans la machine. Heureusement. Ils approchent le personnel d’accueil et se faire conseiller. Piscipédicurie. Freya connaît. Elle a toujours voulu essayer, sauf que : « Tu sais que c’est banni dans certains États ? » Non pas qu’elle ait envie de casser le party avec ses anecdotes tirés d’actualités du journal, mais bon. « À cause de l’importation et l’entretien des poissons. Soit les pauvres stressent ou meurent pendant le voyage. Et apparemment, ils les font crever de faim, c’est pour ça qu’ils nous mangent la petite peau de pied. » Un fait qu’elle énumère, sans gêne devant l’employé, qui ne dit rien à propos de tout ça et se contente de proposer une alternative au forfait : un peeling. On retombe dans un truc plus banal, mais au moins, aucun poisson ne sera exploité.

« Ça sonne très bien. » répète-t-elle, en lui lançant un regard complice, tout en suivant les indications de l’employée concernant leur premier arrêt. N'est-ce pas ce dont elle a besoin en ce moment, un peu de douceur et de calme. « Nico ? » Question bête, puisqu'elle n'en a pas mille et que Nico est le seul que Griffin connaisse. Un simple réflexe comme pour lui donner quelques secondes de plus à réfléchir à sa réponse - qui devrait être simple. Elle hausse les épaules de façon nonchalante, comme pour prouver que ça ne la dérangeait pas. « Je sais pas. Je l’ai pas vu depuis un moment. » Et ça la décevait un peu de ne pas avoir reçu un appel ou un texto de sa part. La cohabitation n’a peut-être pas été l’expérience de sa vie, mais ils ont eu de bons moments, non ? Elle préfère éviter le sujet et se voit sauvé par un jeune homme et une jeune femme qui les accueils. Chacun se font étendre un masque exfoliant sur le visage avant d'être laisser seul dans la petite pièce, assis sur une chaise longue, le temps de laisser agir l'exfoliant. « Je te pensais pas fan de Metallica. » Elle ne le croit pas être un snob musical, Griffin, mais ils s’étaient tout de même rencontré à des concerts où les groupes ne disaient rien du tout à la jeune femme. Elle a beau ne pas avoir la meilleure éducation musicale, elle sait à peu près ce qui se fait, grâce au journal. Mais ça reste un classique. Tout comme elle ne peut nier ses classiques pop, aussi dénigrant et misogyne qu’ils soient, lorsque ceux-ci se mettent à jouer dans un bar.

_________________
— — — ✕ — — —
i'm still at the restaurant. still sitting in a corner i haunt, cross-legged in the dim light. they say, "what a sad sight," i swear you could hear a hair pin drop. right when I felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift

Résolution 2024:
Revenir en haut Aller en bas

Griffin Wilson
-- won’t get fooled again --
Griffin Wilson

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 1564
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Finn Jones
CREDITS : mrs chaplin (avatar) + ethereal (icons) + billy joel lyrics
ALTER-EGO : Archie, David, Tom, Rafael, Cha, Will, Reid & Marty
ÂGE : 36
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
MÉTIER : Directeur général chez Wruv-FM et propriétaire du bar-concert the Headquarters à Burlington
COEUR : How deep is your love? 'Cause we're living in a world of fools
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptyMer 1 Nov - 21:20

Malgré la fluidité de chacune de nos conversations, le sous-entendus et autres suggestions énigmatiques demeuraient maîtres de nos échanges. Peut-être parce que personne n’aimait se dévoiler trop aisément ou rapidement, même si cela aurait sans aucun doute évité bien des malentendus dans l’histoire des relations humaines. Ou parce qu’un brin de mystère suscitait l’intérêt chez une majorité. Avouons donc que j’avais complètement perdu mon mojo en la matière depuis une période qui n’étant même plus quantifiable, m’appuyant de plus en plus et presque exclusivement sur l’aspect professionnelle - fiable, déterminé, organisé - de ma personnalité dans mon approche des autres. Qui était vraiment Griffin Wilson, une fois sorti de son bar ou de son grand bureau à la radio ? Ou une fois redescendu de l’effervescence des concerts où l’on me retrouvait toujours sans surprise. Assurément quelqu’un qui se sentait plus vieux que le nombre de bougies sur le gâteau d’anniversaire, essoufflé. Quelqu’un qui voyait alors une sortie au spa comme une véritable bénédiction tombée du ciel, et qui avait de ce fait la sensation d’avoir fait une folie qui n’avait pas été commise depuis fort longtemps en invitant la belle blonde à se joindre à moi. « Ah vraiment ? J’ai décidément des preuves à faire. » Commentais-je avec un sourire amusé. Chacun ses mauvaises expériences, songeais-je. « … Et je vais finir par me dire que toi aussi, mais évitons les sujets qui fâchent pour le moment ! » Non, Taylor Swift ne définissait pas à elle seule les sommets de la musique contemporaine, merci. Avec d’autres, le sujet aurait pu être sensible. Avec la journaliste, j’en étais franchement amusé, même s’il fallait pour cela que l’honneur du célèbre groupe californien s’en trouve égratigné. « J’ai changé d’idée. » Exit l’olive et les martinis, surtout que ça n’avait pas fait mouche la dernière fois. « J’irais avec drôle, aujourd’hui. » Comme en témoignait le rire facile que j’avais, ce qui n’était franchement pas toujours le cas. Drôle et aventureuse, à en croire la volonté d’essayer quelque chose de nouveau. La proposition du commis entrainait son lot de critiques et je n’avais le temps que de lever les yeux vers le jeune homme, amusé, l’air de dire je n’y suis pour rien, vieux. « Je note aussi amie des poissons. » Je n’étais pas le plus militant en ces matières; ce n’était pas que cela ne me préoccupait pas, au contraire, mais j’étais sans aucun doute trop concentré sur mon propre environnement pour voir au-delà. « Tu sais qu’on n’achète que local et bio pour le bar ? Je dis ça, je dis rien, au cas où ça me permet de me rattraper pour avoir ignoré le supplice des poissons. » Mi-amusé, mi-sérieux, j’en revenais enfin aux soins qu’il fallait choisir, histoire de ne pas laisser languir le pauvre employé plus longtemps.

Peeling, donc. Je n’étais pas exactement certain de ce en quoi cela consistait, mais comme l’idée semblait plaire à la blonde, c’était parfait. Nous nous dirigions vers la salle dédiée et le confort promis. L’occasion y était de lui demander des nouvelles de son neveu, soit le responsable de l’incongruité de notre dernier tête-à-tête. « Oh, je vois. » Lorsqu’elle avait envie de parler de quelque chose, Freya ne se gênait pas pour le faire, ou du moins, c’était ce qu’il m’avait semblé remarquer jusqu’ici. Ainsi donc, je n’insistais pas sur le sujet. Les dynamiques familiales pouvaient être compliquées à bien des égards. De toute façon, le soin commençait bien assez rapidement et je me laissais enduire le visage d’un produit parfumé. « Pas de photos, hein. » Lançais-je en guise d’avertissement. Surtout si nous nous retrouvions avec les concombres sur les yeux tôt ou tard dans le processus. La jeune femme qui s’occupait du soin de Freya nous informait que les téléphones étaient, de toute façon, interdits dans cette salle pour favoriser la détente. « Et pourquoi pas ? Je trouve d’ailleurs que c’est précisément ce qu’il manque, de la vraie bonne musique. » Et non celle qui nous accompagnait en fond sonore, nous donnant tout à la fois l’impression d’être au milieu de la forêt, au bord du fleuve et coincé dans l’ascenseur du building de Wruv-FM. « C’est nostalgique, mon père écoutait toujours ça. Et plus, il faut rendre aux classiques ce qui revient aux classiques. » Je ne faisais pas partie de ceux qui ne juraient que par la nouveauté. Beaucoup de choses avaient déjà été faites et servaient à présent d’inspiration aux nouvelles générations de créateurs de musique. « Je veux dire… Master of Puppets quand même le premier album de métal à être entré à la Bibliothèque du Congrés de Washington… ! Avoue, que ça t’épate. » Des limites repoussées par un groupe dont le genre était loin de faire l’unanimité populaire quelques décennies plus tôt. Aujourd’hui, c’était banal. Bien des choses étaient comme ça. Il fallait quelqu’un, ou quelques personnes, pour en changer et permettre aux générations futures de le prendre pour acquis.
« C’est quoi, l’image que je te renvoie, alors ? » M’amusais-je à lui demander, sincèrement curieux de l’entendre. Il y avait certaines choses dont je me doutais. Passionné. Certainement très geek sur mes domaines de prédilection. Un peu vieux jeu, peut-être bien. « Et je ne voulais pas être indiscret en demandant à propos de ta famille. » Qu’elle le sache, au moins. Je pouvais comprendre. « C’est chaud, tu crois ? J’ai l’impression que c’est chaud. » Cela faisait au moins cinq bonnes minutes que le masque était sur nos visages, et j’avais cette sensation de chaleur – rien de dramatique, je n’étais probablement pas en train de faire une réaction allergique ou quoi que ce soit de ce genre. Par réflexe, je me mettais tout de même une main au visage – ugh. Une chose était certaine, je ne renvoyais probablement pas l’image d’un type habitué à avoir le visage exfolié.

_________________
unchained

melody
Revenir en haut Aller en bas

Freya Da Costa
-- And there's nothing like a mad woman --
Freya Da Costa

PERSONNAGE
Shalala lala (Freya) D87e7cf1174bd7e17fcf3f570e7ef87b2dd3df02

PRÉSALIENSTOPICS
Shalala lala (Freya) LsApcGa
LITTLE TALKS : 951
PSEUDO : pascale, mrs.chaplin
AVATAR : jodie comer
CREDITS : avatar by bambi eyes / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptySam 18 Nov - 20:47



shalala lala

feat griffin & freya
« Faut en profiter, le temps que ça dure. » De sa bonne humeur du jour, une facette de sa personnalité qui ne semblait pas destinée à perdurer longtemps. Griffin en fut témoin de ces escalades émotives soudaines. Peut-être est-ce pour ça qu’elle avait accepté de lui donner son numéro et de le revoir une troisième fois. Une façon de lui montrer qu’elle n’est pas que cette fille qui est constamment sur le dos de son neveu - ou de sa famille. En fin de compte, Griffin n'avait pas complètement tort : elle avait des preuves à fournir. Cette réalisation l'habitait souvent, cette idée de devoir se prouver quelque chose. Une préoccupation persistante dans son esprit, la question de l'auto-justification. Elle s'efforce de le faire au quotidien, principalement vis-à-vis d'elle-même. Il s'agit de se convaincre qu'elle est intrinsèquement une bonne personne. C'est ainsi qu'apparaissent ses sautes d'humeur, lorsqu'elle se retrouve confrontée à ce dilemme intérieur entre le bien et le mal, naviguant au fil de ses propres défis moraux. Et pour en faire preuve, elle se la joue défenderesse des poissons, se rappelant d’un article apparu dans le BFP il y a quelques mois. « Va falloir que je fasse un tour pour en avoir le cœur net. » Elle n’a jamais répondu à l’invitation du Wilson, d’aller faire un tour à son fameux QG. Faut blâmer les circonstances. Après leur première rencontre, elle était assez embarrassée par la scène avec son neveu pour éviter de devoir s’expliquer. Puis, suite à la deuxième rencontre, elle attendait qu’il fasse les premiers pas - tout en étant occupée de son côté avec la sortie de prison de son frère, le transfert de garde de Nico, le déménagement. Ainsi, bien que l'envie de percer le mystère du Headquarters du Wilson l’intéresse, elle est engloutie par les contingences de la vie. La visite promise demeure en suspens, une intention flottante dans le tourbillon des responsabilités qui l'avaient accaparée.

D’ailleurs, la tentative de ce dernier à faire du small talk se voit rapidement balayée par la jeune femme qui lui sert une réponse brève, sans envie de poursuivre sur ce sujet. C’est compliqué, tout simplement. Toutefois, il rattrape le coup avec un commentaire léger, qui décroche un rire à la jeune femme. « Même pas une pour les réseaux sociaux de Wruv-FM ? Envoyez-nous vos anecdotes de spa les plus cocasses par texto au 71415. » se moque-t-elle gentiment, avec sa voix d’animatrice. Mais bon, ce plan n’est pas envisageable après les avertissements de l’esthéticienne concernant la règle sur les téléphones. Freya lance un regard amusé à Griffin. Attention, la police du calme est sur place. La jeune femme s’immobilise un moment, laissant la dame appliquer le masque en douceur, accompagné d’une musique méditative. Ce qui amène la Da Costa à faire un retour sur Metallica. « C’est vrai. » acquiesce-t-elle. Elle avait le même argument sur les romans classiques. M’enfin, le but n’est pas de critiquer le groupe ou les goûts musicaux de Griffin. Après tout, c’était son domaine à lui, pas le sien. Son jugement vient du fait qu’elle associe rapidement cette musique à son père aussi et qu’il est drôle d’imaginer que les deux ont un point commun. Ils semblent tellement différents. C'est là la magie de l'art, cette capacité à rassembler malgré les différences apparentes. Freya se rappelle combien de fois les gens ont été surpris d'apprendre que sa préférence va à Lovecraft plutôt qu'à Sparks. Elle mime un regard impressionné devant le fait divers qu’il lui amène - ça l’intéresse, faut pas croire le contraire. « Une chronique musicale, dans le Burlington Free Press, ne t’intéresse pas ? » Un journaliste musical passionné, il en manque. En même temps, le Vermont n’est pas connu pour sa scène musicale. Quoi que Griffin dirait peut-être le contraire. Reste que Freya plaisante. Elle n’a pas envie qu’il croie qu’elle est là seulement pour le recruter au journal.

C’est quoi, l’image que je te renvoie, alors ? Une question plutôt cocasse compte tenu de son visage couvert de crème verte. « Journey. » finit-elle par dire, après quelques secondes pour y penser. « Just a small town boy... » Il n’est pas difficile de croire que ce n’est pas une chanson qui passe en boucle dans sa playlist entre Taylor et Rihanna. Elle fredonne la mélodie d’une légèreté amusée. Les esthéticiennes les ont enfin laissé seuls, le temps que le masque prenne effet. « C’est nostalgique, romantique et universel. » Freya perçoit en lui une harmonie silencieuse. Sa présence lui procure un certain réconfort, comme lorsque cette chanson classique du rock se met à jouer. Même si on ne connaît peut-être pas toutes les paroles, la mélodie enveloppe et fait oublier, ne serait-ce qu'un instant. Elle tient tout de même à rectifier sa remarque. « C’était un compliment, tu sais. Les personnes qui écoutent du métal m’ont souvent fait chier. » Son père et ses frères. Eric… Les souvenirs rattachés à ce genre ne sont pas ses plus mémorables. Heureusement, Metallica peut toujours compter sur des gars comme Griffin pour redorer leur réputation à nos yeux. « T’es peut-être l’exception à ma règle. » Celle de perdre son temps avec des gens qui n’en valent pas la peine. Voilà donc qu’il revient aussi sur sa question au sujet de Nico. Elle tourne la tête vers lui et le secoue légèrement. « C’était pas indiscret. » Ça reste la principale chose qu’il connaît d’elle - au niveau personnelle : la présence de son neveu. « Ça fait juste bizarre de ne plus le voir. » Des paroles surprenantes venant de celle qui a passé les deux années avec lui à râler sur le fait qu’elle devait s’en occuper et qu’elle ne le supportait pas. Des paroles bien réciproques. De l’amour de Da Costa, pur et dur. Maintenant qu’il n’est plus là, c’est comme si soudainement, elle comprend que ce n’était pas si mal d’avoir quelqu’un avec elle. Puis, ils ont eu de bons moments. Un rire échappe ses lèvres alors que le masque semble faire son effet sur la peau du musicophile. « Ça veut dire que ça fonctionne. » Bien que Freya ne soit peut-être pas une habituée assidue des spas, elle maîtrise parfaitement les soins du visage, les intégrant régulièrement dans sa routine avant de se coucher. « Faut pas toucher ! » l’avertit-elle, toujours avec son ton amusé. Heureusement pour lui, les esthéticiennes reviennent pour terminer le peeling et les envoyer vers leur prochaine destination : les bains extérieurs. « Tu fais souvent ça, donner ta carte d'affaires à des femmes pour ensuite les inviter au spa ? » Il ne lui semble pas du genre à enchaîner les rencards, mais qui sait. Si elle a bien appris une chose au fil de ses fréquentations : ne pas se fier aux apparences.

_________________
— — — ✕ — — —
i'm still at the restaurant. still sitting in a corner i haunt, cross-legged in the dim light. they say, "what a sad sight," i swear you could hear a hair pin drop. right when I felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift

Résolution 2024:
Revenir en haut Aller en bas

Griffin Wilson
-- won’t get fooled again --
Griffin Wilson

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 1564
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Finn Jones
CREDITS : mrs chaplin (avatar) + ethereal (icons) + billy joel lyrics
ALTER-EGO : Archie, David, Tom, Rafael, Cha, Will, Reid & Marty
ÂGE : 36
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
MÉTIER : Directeur général chez Wruv-FM et propriétaire du bar-concert the Headquarters à Burlington
COEUR : How deep is your love? 'Cause we're living in a world of fools
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptySam 24 Fév - 23:30

Impossible de ne pas arquer un sourcil face à cette imitation très réussie de certaines émissions de radio. Il y en avait des tonnes de ce genre, autrement dit, bien loin de la vocation qu’avait Wruv-FM… Encore plus sous ma gouverne. Certains de mes collègues me narguaient gentiment en affirmant que je faisais de la résistance à tout ce qu’était désormais une radio moderne, y préférant une programmation axée sur la musique et quelques rares émissions animées ayant ce seul et même thème. Cette formule avait toujours été gagnante pour nous, je ne voyais pas de raisons d’en changer. Conservateur ? Sans doute un peu. Je ne voyais surtout pas l’intérêt d’être comme tous les autres. « Je suis plutôt certain que personne n’a envie de me voir au spa sur les réseaux sociaux. » M’amusais-je à commenter. Je n’étais certainement pas Amber Rose ou Blake Iwan – pour ne citer que ces deux têtes d’affiche de la chaîne. « Mais tu sais quoi ? Je suis certain que le concept plairait… À mon grand désarroi… » Le tout, appuyé d’un rire. Freya et moi avions apparemment en commun de ne pas être entièrement satisfaits de ce que la vie avait à nous offrir. D’éternels insatisfaits ? Ou d’insatiables rêveurs de quelque chose de meilleur ? Face à mon plaidoyer en faveur des grands classiques du rocker, Freya m’offrait une chronique musicale dans son journal. « Ça ne leur ferait pas de mal… » Amusé, je m’empressais néanmoins d’ajouter : « Désolé… Je plaisante, vous faites un excellent boulot. C’est juste que j’ai cette aspiration de donner une place sur scène ou au micro à ces groupes que personne ne connait encore, à qui on ne veut pas donner leur chance… Ils ont tous commencé comme ça, jusqu’à ce que quelqu’un les écoute et réalise que c’est excellent. » En somme, cette vocation n’était pas des plus compatibles avec ce qui était souvent rapporté dans les médias grand public. Ce qui ne m’empêchait pas de lire occasionnellement les critiques du Burlington Free Press. « J’ai lu les tiennes, tes critiques. » Que j’admettais alors, parce que – pourquoi pas ? C’était son travail, sa passion. Une façon comme une autre d’apprendre à la connaître un peu davantage sans avoir pris, plus tôt, le risque de faire le premier pas pour lui proposer quelque chose de plus formel.

Il y avait toujours quelque chose d’un peu étrange à ces premières conversations, celles où l’on tentait de dresser un portrait le plus complet possible de l’autre personne. Le sourire retrouvait sa place sur mon visage, alors qu’elle citait Journey. Just a city boy, avais-je envie de la corriger, mais je n’en faisais rien. « Puissant, expressif et émotionnellement chargé ? Moi, c’est ce que m’évoque la voix de Steve Perry. » Lead singer du groupe de San Francisco. « Pas tout à fait la même coupe de cheveux… » Je la laissais néanmoins expliquer son choix. Nostalgique, romantique et universel. Une description bien plus flatteuse que celle que j’avais tout juste tenté de deviner, il fallait bien l’admettre. J’avais tourné la tête pour la regarder, tandis qu’elle parlait, oubliant presque la posture bien particulière dans laquelle nous nous trouvions, avec ces masques sur le visage. Jusqu’à ce qu’elle me fasse éclater de rire à nouveau. « Oh, donc tu qualifies les gens par la musique qu’ils aiment écouter ? » À mon tour, je ne lui adressais évidemment aucun reproche. Mon meilleur ami avait fait partie d’un groupe qui faisait du métal, ce qui ne l’avait pas empêché d’être un fervent admirateur de Peter Gabriel. In your eyes. Don’t give up. Solbury Hill. La nostalgie nous portait à revenir sur un sujet précédemment laissé de côté, son neveu, qu’elle ne voyait plus. « Je comprends. » Sans doute plus qu’elle ne se l’imaginait, mais l’heure n’était pas à m'étendre sur les vides laissés dans ma propre vie. If it’s healing, it hurts – une façon appropriée de parler de ces soins, bien assez tôt terminés pour nous permettre de passer aux bains extérieurs. Des circonstances plus intimes pour poursuivre notre conversation. « J’ai l’air de faire ça souvent ? » Demandais-je en entrant dans l’eau dont la température était une véritable extase. « Non, pas du tout. Je ne suis pas… Je ne suis pas certain que ce soit pour moi, les rencontres, tout ça. Toi ? » En parlant, mon regard ne s’était pas détaché d’elle. J’ignorais pourquoi je l’avais dit ainsi, sans doute parce qu’il était plus simple de s’assurer de ne pas avoir d’attentes trop hautes de part et de l’autre, peut-être parce que cette rencontre était déjà une très belle surprise en elle-même.

_________________
unchained

melody
Revenir en haut Aller en bas

Freya Da Costa
-- And there's nothing like a mad woman --
Freya Da Costa

PERSONNAGE
Shalala lala (Freya) D87e7cf1174bd7e17fcf3f570e7ef87b2dd3df02

PRÉSALIENSTOPICS
Shalala lala (Freya) LsApcGa
LITTLE TALKS : 951
PSEUDO : pascale, mrs.chaplin
AVATAR : jodie comer
CREDITS : avatar by bambi eyes / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) EmptyMar 9 Avr - 23:01



shalala lala

feat griffin & freya
On aime ou on n’aime pas. Voilà ce qui semble dicter nos vies à l'ère actuelle. Tout se résume à des choix rapides, à quelques clics, à quelques emojis destinés à symboliser nos opinions. Pourtant, ces simples images, censées exprimer nos pensées, échouent souvent à capturer la subtilité de nos sentiments. Il est fascinant, parfois même frustrant, de contempler ce que les gens choisissent d'aimer sur les réseaux sociaux. Les aspects les plus banals du quotidien sont célébrés avec une ferveur démesurée, tandis que les sujets qui demandent un véritable investissement de la part de la communauté semblent passer inaperçus. Il ne serait donc pas surprenant que la thématique Griffin au spa fasse fureur. Les questions des préférences sont pour elle, un question récurente, en tant que journaliste, particulièrement dans les domaines de l'art et de la culture. Il est évident que les intérêts de la population du Vermont ne sont pas toujours alignés dans ce domaine, ce qui se reflète dans l'attention moindre que le Burlington Free Press leur accorde. Ce pourquoi la Portugaise ne peut s'empêcher d'être admirative, face aux aspirations du Wilson. Ce n'est pas seulement sa passion pour la musique ou l'éloquence de ses paroles qui la captivent, mais aussi le fait qu'il semble s’y tenir. Et pour elle, il y a une beauté à voir quelqu'un être fidèle à ses convictions. Chez Griffin, cette dévotion est palpable, entre ses engagements au bar-concert et à la radio. Une authenticité qui le rend si intéressant. « Ça se ressent, ton engagement. C'est inspirant, vraiment... » souffle-t-elle, doucement, ses mots empreints de vérité. J’ai lu les tiennes, tes critiques. À ces mots, c'est un sourire quelque peu gêné qui vient peindre ses lèvres. Pourtant, cette situation n'est pas nouvelle pour elle. Chaque semaine, elle reçoit une multitude de commentaires, certains pertinents et constructifs, d'autres tout aussi inappropriés que déplacés, concernant ses critiques. Normalement, elle s’en fiche un peu de l’opinion des autres. Mais quelque part, celui de Griffin lui importe. « J'espère que j'ai fait bon impression. » Parce que donner son avis et critiquer le travail des autres ne parait pas toujours bien - ce pourquoi Freya s'efforce d'être nuancé dans sa critique, bien que parfois, elle va direct au point.  

« Tu vas me faire croire que, toi, tu le fais pas ? » Bien entendu, il ne faut jamais supposer de manière absolue, mais il est indéniable que les préférences musicales d'une personne en disent long sur elle. Non ? Bien que dans ce cas, ce n’était pas une question de préférences, mais de sensations. « La musique, ça nous replonge dans des souvenirs. » Elle cherche ses mots avec une certaine délicatesse. La musique a cette capacité étonnante de nous transporter à travers le temps, nous ramenant à des moments précis, qu'ils soient joyeux, mélancoliques ou simplement ancrés dans la nostalgie. « Il m’est impossible d’écouter du Bobby Darin, sans penser à ma grand-mère, » confie-t-elle, un doux sourire éclairant son visage alors qu'elle se replonge brièvement dans le souvenir de sa grand-mère, la berçant tendrement au son de I'll be there. Mélodie qui représente une grande source de réconfort pour la Portugaise. Elle vient conclure, la voix se teinte d'une touche de plaisanterie : « Et donc, les fans de Darin ont toute ma confiance. »

Une fois leur masque exfoliant retiré, on les amène aux bains chauds : la meilleure partie. Alors qu'elle plonge une bonne partie de son corps dans l'eau chaude et réconfortante, une sensation de détente profonde l'envahit. C'est dans cet environnement apaisant, loin des regards indiscrets, que Freya se sent suffisamment en confiance pour aborder des sujets plus personnels, mettant de côté les conversations sur la famille. Griffin lui répond avec une honnêteté à laquelle elle n’a pas l’habitude. Elle hoche la tête, comprenant où il veut en venir, ses yeux restent fixés sur lui. « Je suppose que j’essaie de me convaincre que ce n’est pas pour moi. » C'est une confession fragile. Les séquelles de son ancienne relation persistent, malgré tous les efforts, malgré le fait qu’elle soit passée à autre chose. Comme si les fantômes de cette histoire continuent de hanter chaque aspect de sa vie, dictant ses choix et influençant ses émotions. « On protège notre cœur comme on peut », souffle-t-elle, comme une sorte de mantra justifiant ses propres mécanismes de défense. Après tout, chacun a sa propre manière de préserver son intégrité émotionnelle. « On écoute Bobby Darin. » ajoute-t-elle, partageant un petit sourire complice avec Griffin. Puis, son regard se détourne vers ses jambes, qui se meuvent doucement sous l'eau. « Avec mon ex, c'était compliqué. » Le simple évoquer de son ancienne relation semble raviver en elle une multitude d'émotions complexes, rappelant les hauts et les bas d'une histoire tumultueuse. Erik était aussi complexe qu'elle, leurs personnalités se heurtant souvent entre passion et conflit. « Et depuis qu'il n'est plus là, je me sens... seule. » Elle se surprend elle-même, devant cette vulnérabilité soudaine. Elle qui a l'habitude de balayer les conversations au sujet de sa relation avec Erik sous le tapis. Gêné par ce que cette relation lui a faite, par jusqu'où elle est allée pour cette relation. Elle avait cru en lui, en eux, tout simplement. Face à la présence calme et bienveillante de Griffin, elle se sent presque poussée à se confier avec sincérité. « Mais on n'est jamais vraiment seul. » conclut-elle, en relevant la tête vers Griffin. Dans son regard, elle trouve un écho réconfortant, une compréhension silencieuse qui transcende les mots.

_________________
— — — ✕ — — —
i'm still at the restaurant. still sitting in a corner i haunt, cross-legged in the dim light. they say, "what a sad sight," i swear you could hear a hair pin drop. right when I felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift

Résolution 2024:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
-- --

PERSONNAGE
INFOS RP

Shalala lala (Freya) Empty
MessageSujet: Re: Shalala lala (Freya) Shalala lala (Freya) Empty

Revenir en haut Aller en bas

Shalala lala (Freya)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» reap what you sow (freya)
» freya > griffin
» en cas de tempête, ce jardin sera fermé \ freya
» manny + wyatt + sebastian + freya + philip + henrik + roy
» on reste éveillé pour déjouer l’ennui \ freya

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
REDWOOD HILLS :: 
you're entering redwood hills
 :: travelling :: Burlington
-
Sauter vers: