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Don't shoot, I don't want to end up in a tomato

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Nicki Oxburry
-- membre qu'on adore --
Nicki Oxburry

PERSONNAGE
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LITTLE TALKS : 1479
PSEUDO : Timon
AVATAR : Florence Pugh
CREDITS : mrs.chaplin (avatar) et Zeppelin (Signature)
ALTER-EGO : Sarah la diva & Phoebe l'hyperactive & Van des bois & Morgane la maman
ÂGE : 29
QUARTIER : Lilac Road, dans un Duplex avec son petit frère. L'appartement du peuple, la porte y est ouverte pour son entourage H24. Un appartement plein de vie !
MÉTIER : Surveillante au lycée de RH a mi-temps. Ecrivaine qui commence a avoir son petit succès
COEUR : (Who needs a heart When a heart can be broken ?) Et pourtant, il parait que l'amour reviens toujours. Qu'on y crois ou non.
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyLun 12 Juin - 12:18

Don't shoot, I don't want to end up in a tomato


Ce n’était pas dans ses habitudes, et pourtant, aujourd’hui Nicki avait troquer sa belle mustang rouge décapotable pour la marche a pied. Enfin, ne nous mentons pas, elle avait garer sa voiture quelque part, et elle compter marcher un peu. Prendre l’air, nourrir ses rétines des paysages de son Vermont natal, se remplir les poumons d’air pur.  Elle comptait aussi s’inspirer de tout ce qu’elle verrait pour son livre. Son tome de saga était en cours et elle bloquait un peu. Cela avait le don de l’agacer, elle était plutôt réputer pour être productive normalement, mais en ce moment elle régresser. Et elle enrager.   Quand elle n’arrivait pas a écrire, elle enrageait, parce que pour elle c’était comme si elle perdait son talent. Son seul réel talent qui plus est, selon elle du moins.  Et si d’habitude, elle se nourrissait de lecture a foison quand elle n’arrivait plus a écrire, aujourd’hui elle avait envie de changer un peu. Parce qu’elle avait beau avoir lut beaucoup de romans, surtout ses auteurs préférer, ceux qu’elle admirer et dont elle rêver de suivre le chemin, elle n’arrivait toujours pas a se débloquer. Alors, elle changeait de façon de faire. Et elle avait choisi quelque chose qui la sortait de sa zone de confort : la marche dans la nature. Seule en plus.   Ce qui n’était pas vraiment dans les habitudes de Nicki. Nicki c’était la fille sociable, qui semblait jamais seule. Il y avait très souvent quelqu’un chez elle, ou elle sortait voir du monde. Les rares fois où elle s’isoler c’était pour écrire, et encore elle disait ne pas vraiment être seule a ces moment là, car elle était avec ses personnages, elle leurs donner vie, c’était donc comme s’ils étaient là, présent avec elle.  C’était sans doute sa peur de l’abandon qui la poussait a ne jamais être seule. Elle avait tellement était abandonner, en commençant par ses parents, qu’elle avait toujours peur. Peur de finir seule, peur d’être oublier de tous. Parce qu’elle avait beau dire qu’elle finirait seule, elle espérait bien que non.  Et parfois elle était presque prête a se jeter a corps perdu dans n’importe quel relation, juste pour ne pas se sentir seule. Juste pour qu’on la regarde, qu’on la voit et qu’on lui prête ne serait-ce qu’un tout petit peu d’attention. Mais pas cette fois. Là, elle devait être seule. Elle devait se confronter a elle-même, sinon elle n’y arriverait jamais. Parce que retrouver sa productivité, il n’y avait qu’elle qui pouvait le faire.  

Elle marchait, elle observait et se perdait aussi un peu dans ses pensées. Parfois, elle s’arrêter, fixait le paysage et sortait son petit carnet du petit sac a dos qu’elle avait prit, et écrivait. Elle écrivait la description du paysage qu’elle voyait, ou juste une scène lambda qu’elle imaginait dans l’endroit où elle était.  Elle avait l’impression qu’elle avait eu une bonne idée, ca allait surement l’aider. En tout cas, elle avait déjà noircie quelques page de son carnet a idée et cela lui faisait plutôt plaisir. Elle s’arrêta un instant pour regarder autour d’elle, après avoir remis son carnet et son stylo dans le sac a dos qui contenait aussi une gourde pleine d’eau , son téléphone portable dont elle ne se séparer jamais, un tube de crème solaire -même si on ne va pas se mentir elle n’en avait pas spécialement besoin en ce moment- une paire de lunettes de soleil, dont elle n’avait pas non plus besoin et une paire de jumelles. Elle avait acheter ces jumelles presque exprès pour cette escapade.  Enfin, elle était presque sur qu’elle n’allait pas les sortir de là. Elle se remit a marcher et s’arrêta quand quelque chose attira son regard. Elle était proches des fermes qui border la petite ville de Redwood Hills. Son regard avait souvent était attirer par des animaux, certes, mais là ce n’était pas ca qui l’attira. Elle posa ses prunelles vertes sur un van garer dans un coin de terrain d’une ferme. Elle était loin, donc elle n’était pas sur de bien voir. Mais elle avait envie d’aller voir, elle se sentait attirer par cela. C’était un peu inattendu et depuis quelques temps, la blondinette regardait les voitures, les van ect vintage, car cela semblait passionner son petit frère. Et elle voulait partager au maximum avec lui, alors elle s’y était mise aussi.

Ses pas l’amenèrent rapidement vers le vanne en question. Et elle sourit en le voyant de plus prés. Tout a fait ce qu’elle avait imaginer, enfin c’était proche de ce qu’elle avait penser. Elle le trouvait beau, vintage. Elle se permit de s’approcher vraiment et voulait regarder a l’intérieur, voir s’il était aménager ou non. Elle n’aurait surement pas dû, c’était presque de l’intrusion car il ne semblait pas abandonner.  Sa curiosité la poussait parfois a faire des conneries, mais normalement elle était plutôt raisonnable. Elle recula en voyant qu’effectivement, c’était aménager mais pas abandonner. Alors elle voulut s’en aller, pour pas risquer de tomber sur le propriétaire des lieux. Sauf que très vite elle se trouva face a un homme.  Elle se senti dans un premier temps un peu mal a l’aise, un peu con. Et puis, elle se repris. Elle était Nicki Oxburry, connue pour son culot et parfois son insolence. Alors elle n’allait pas se démonter face a ce type au look très… Intéressant. « Salut. J’voulais pas faire intrusion chez toi. Si c’est toi qui habite ici bien sur. Mais ce van est intriguant, j’ai pas put résister a la curiosité. »  Autant être honnête. Puis elle avait dit cela avec un grand sourire un peu chaleureux et un brin charmeur histoire de faire mieux passer le truc. Dans le fond elle priait quand même un petit peu pour ne pas être tomber sur un gros psychopathe qui aller  la tuer.  Elle se fit un peu des films. Si s’en était un, il aller surement la tuer et l’enterrer dans le champs pas loin, et bientôt les gens mangerait des tomates qui aurait pousser sur son cadavre. Jamais personne ne la retrouverait et elle finirait par passer pour une lâche a l’image de son père. Quand on dit que Nicki a parfois trop d’imagination…


Dezbaa pour Redwood Hills

_________________


[ ] // It doesn't hurt me Do you want to feel how it feels ? Do you want to know, know that it doesn't hurt me ? Do you want to hear about the deal that I'm making ?
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Zeppelin Hemmings
-- membre qu'on adore --
Zeppelin Hemmings

PERSONNAGE
— se fait passer pour osborn hastings

rock'n'roll, baby
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[ m o o d b o a r d // p l a y l i s t ]

[ en cours. ]
www. dana ; www. nicki ; www. van #1 ; www. jamie&van ; www. van #2
LITTLE TALKS : 913
PSEUDO : manon (atlantis)
AVATAR : joe quinn
CREDITS : av. nairobi, [ profil ] gif. feodor-dostoevsky [ sign ] sign. self, gif. reysorigins, lyrics. foo fighters (all my life)
ALTER-EGO : jackie (boynton)
ÂGE : 31
QUARTIER : farming area;; dans son van aménagé, squatte une parcelle de terrain appartenant aux black.
MÉTIER : assistant de rédaction;; au redwood echo, poste obtenu par un vague piston, ça lui permet de se rapprocher de la rose — c'est ce qu'il se répète, en tout cas.
COEUR : célibataire;; trop occupé par ses recherches et la vérité sur sa mère pour faire semblant de s'intéresser aux gens et relations.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyVen 16 Juin - 18:49


Changement de programme au journal — nouvel article rédigé à la dernière minute et voilà que Zep est demandé d’urgence au local de l’Echo. Il ne s’est pas fait attendre, Zeppelin, et il s’y est rendu avec la nonchalance qui le caractérise et l’appréhension, au moins vague — c’est qu’il a mal digéré de découvrir l’article autour de la Rose Lunaire sans qu’il ait été mis au courant. C’est qu’il aurait bien demandé à accompagner la personne chargée de discuter avec la tête pensante de la secte. C’est qu’il aurait pu en profiter pour avancer de son côté mais il n’a pas encore la trempe pour ça, il n’est pas encore à ce niveau-là. Lui, il est là pour relever les coquilles dans les articles, améliorer quelques tournures de phrase, vérifier la syntaxe et de temps en temps, il peut se permettre une ou deux suggestions. Du reste, son job reste dans le bureau et pas à l’extérieur, sur le terrain.
Y a des jours, il se demande s’il aurait pas eu mieux faire de devenir l’assistant d’Oliver, du coup.
Il n’est pas pressé, pourtant. Il sait qu’il a la vie devant lui, que la secte revient au plus fort et que plus il sera patient, mieux il pourra enquêter comme il se doit. Zep, il sait qu’il peut pas tout avoir tout de suite, quand bien même le voudrait-il parfois, et qu’il a déjà su avancer au mieux grâce à la petite Katey, grâce à Oli, grâce à ses recherches, aussi. Parfois, il faut se contenter de l’os à ronger avant d’en chercher un second alors il prend son mal en patience, Zeppelin, et il corrige les bourdes des rédacteurs. Rien de bien méchant — quelques étourderies principalement mais il faut que ce soit fait aujourd’hui parce que l’article doit paraître bientôt et ils peuvent pas se permettre de repousser la parution. Heureusement qu’il travaille bien sous pression, Zeppelin. Et, finalement, ça lui prend plus de temps qu’il ne le croit parce qu’après cet article urgent il y en a un second puis un troisième puis c’est tout une pile qui s’entasse dans son coin de bureau. Tous les articles pour les prochains numéros — il croit bien qu’il y en a pour six mois mais il sait pas encore exactement à combien ça tourne alors il se tait et il bosse et il se demande lequel de ses collègues serait le plus à même d’accepter de le prendre avec pour un reportage, à l’occasion. Et bien sûr, il pense à Dorian, celui qui a eu l’interview avec Sélène et forcément qu’il aurait bien voulu que Dorian pense à lui. Bien évidemment qu’il est tenté de lui envoyer la masse de messages pour lui demander plus d’informations — au risque de se faire griller, seule raison pour laquelle il s’empêche de le recontacter. Mais si Dorian a un contact direct avec celle qui est à la tête de l’organisation, ça l’arrangerait quand même grandement.
Pouvoir interroger directement celle qui doit détenir les réponses.
Enfin lever le voile sur le mystère qui entoure le décès de sa mère.
En était-elle, Bonnie Hemmings ? A-t-elle pris part au suicide collectif de 85 avant d’y renoncer ? Des membres survivants de la rose l’ont-ils poussé à finalement commettre cet acte, à abandonner époux et enfants ? Menaçait-elle de les quitter ? Voulait-elle fuir pour prendre soin d’eux, de lui ?

Le stylo termine de raturer sa page et il rédige quelques commentaires directement sur le fichier pdf de l’ordinateur. Enregistrer, fermer le document et voilà, il a fini sa journée. Ou plutôt, il décide qu’il a terminé sa journée — il n’est encore bien au fait avec les horaires, Zep, s’octroie plus de pauses qu’il ne doit pouvoir en prendre légalement. Et quand le boulot est terminé, il assume toujours qu’il peut filer, rentrer chez lui.
Ce qu’il fait donc.

Le trajet est fait à pied, pour préserver la nature qu’il aime prétendre quand, en réalité, c’est surtout pour lui permettre de flâner et ne pas avoir à tourner en rond pour se garer. Et puis, il a un bon terrain pour son van, le bouger tous les matins pour y revenir tous les soirs l’agacerait plus que de raison. Il presse un peu le pas, Zep, pour retrouver l’animal et se poser un peu plus confortablement — avant de le ralentir à la silhouette qui se trouve juste à côté de sa maison. Petite, blonde. L’espace d’une seconde, il imagine que c’est Katey qui est là, revenue pour il-ne-saurait-trop-quelle raison — ses parents ont pensé à autre chose, se souviennent de Bonnie, elle a eu des nouvelles de sa grand-mère, elle a besoin d’aide avec un soucis informatique (ou juste veut des mouchoirs même s’il ne serait pas foutu de lui en trouver), mais en s’approchant encore de quelques pas, il se rend compte que non, il ne connait pas cette silhouette-là. Les sourcils se froncent sous sa frange qu’il a cessé de tailler, lui fait finalement face. « Ouais le van est à moi. » Il la contourne légèrement pour coller son épaule contre la porte de celui-ci. « Le terrain l’est pas en revanche alors je pense que c’est aux Black que tu devrais t’excuser de venir. Enfin ça les dérangera sûrement pas. » Parce qu’ils sont gentils, les Black. Il est bien placé pour le savoir, Zep. « T’aimes les vans ? Ou juste ceux qui sont aménagés ? » Il sait qu’il attire le regard, en général, mais c’est la première fois que quelqu’un le fait pour le véhicule — et non pas pour lui ou le chien.

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(( all my life i've been searching for something, something never comes, never leads to nothing. nothing satisfies but i'm getting close closer to the prize at the end of the rope. all night long i dream of the day when it comes around and it's taken away leaves me with the feeling that i feel the most. feel it come to life when
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Nicki Oxburry
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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyLun 3 Juil - 11:46

Don't shoot, I don't want to end up in a tomato


Face a cet homme, plus grand qu’elle et plus imposant aussi même s’il était loin d’être énorme ou une montagne de muscle, elle aurait put ne pas faire la maline. Mais Nicki c’était le culot qui la rendait courageuse. Et puis maintenant qu’elle le regardait de plus prés, qu’elle l’écoutait parler elle était prête a pariée qu’il n’allait pas lui faire du mal. Pas la tuer du moins. Pourtant, il avait un look plutôt décaler, très années 90, très rockeu, métaleux. Un look de tueur en série, mec j’adore ! Qu’elle se dit en l’observant de la tête aux pieds.   Il était sans doute décalé lui, et ca plaisait a Nicki. Elle avait beau fréquenter que des gens qui semblait « normaux » les gens décalé l’inspirait toujours, elle aimait la façon dont il voyait le monde. Et assez vite, ce nouveau personnage qu’elle était en train de créer pour son livre et qui serait un membre clé plutôt important a l’intrigue prenait les traits de cet homme qu’elle ne connaissait pourtant pas.  Elle sourit un peu quand il se mit a parler. Le van était a lui, tant mieux comme ca elle pourrait poser ses questions. Pas le terrain par contre. En entendant cela, elle regardait autour d’elle rapidement, comme a la recherche de quelqu’un d’autre auprès de qui s’excuser mais ne vit personne. Elle nota mentalement de trouver un membre de la famille Black et aller s’excuser bien qu’ils ne sachent surement jamais qu’elle avait mit les pieds sur leurs terres. « J’irais m’excuser auprès d’eux alors. »  Elle regarda a nouveau autour d’elle. Il semblait bien installer ici. « Ils te laisse vivre ici depuis longtemps ? Vous avez genre signer un bail ou un truc ou c’est verbal ? » Elle était curieuse de ce mode de vie. Elle, c’était pas vraiment une campagnarde, mais pas vraiment une citadine non plus. Mais elle doutait de pouvoir s’habituer a une vie de roots. Elle s’imaginait des vacances dans un van oui, ca plutôt facilement même, mais pas toute une vie.  Elle se dit que ce n’était surement pas donner a tout le monde ce genre de vie.

Elle s’approcha un peu du van et de l’homme surtout, la conversation semblait engager alors autant revenir un peu plus proche du van. « Un peu les deux. En fait c’pas vraiment moi qui m’y intéresse. Je m’occupe de mon petit frère et depuis quelques temps il s’est pris de passion pour les voitures et van vintage. J’ai une mustang de 1965 c’est un peu lui qui l’a choisi. Je pense pas qu’il sache que c’est possible de les aménager, mais moi j’trouve ca cool. » Elle avait regarder a nouveau le véhicule maison et sourit en regardant a nouveau le brun aux long cheveux boucler. « Tu l’a acheter comme ca ou c’est toi qui l’a aménager ? »  La curiosité l’avait prise, elle avait beaucoup de questions maintenant, il était mal barré.  Enfin, il pourrait très bien la congédier s’il n’avait pas envie de répondre. Elle comprendrait et ne se montrerait pas insistante, elle ne s’incruster que dans les fêtes, pas dans l’intimité des gens. « Je te dérange pas j’espère ? J’veux surtout pas m’imposer. »  Elle aurait put se présenter, elle aurait dû même le faire.  Mais pour l’heure ca ne lui était pas encore venue a l’esprit. Parce que s’il l’envoyer sur les roses, autant ne pas se fatiguée a cela. Et puis ca n’avait pas de réel importance pour le coup, elle se fichait bien du nom de cet homme. « Et, ton look là, il déchire ! » Elle avait dit ca avec le sourire.  Ce genre de style, elle aimait bien  qu’elle sache pertinemment que ce ne serait pas quelque chose qu’elle pourrait porter. Ca ne le ferait pas sur elle sans doute. A moins qu’elle ne se trompe et que c’était juste un apriori. Sauf qu’elle préféré garder son style actuelle. Plus jeune elle aurait put tenter mais plus maintenant.  Elle se retenait de sortir son carnet pour noter une description du van, de l’homme face a elle aussi. Elle n’avait pas envie qu’il pense que….Que quoi au juste ? Elle ne savait pas trop, mais elle sentait qu’elle ferait mieux de ne pas sortir tout de suite son carnet. Elle devait vraiment pas paraitre intrusive qu’il se sente a l’aise de parler  avec elle et qu’elle puisse assouvir sa curiosité et le soir raconter tout cela a Ewen, lui décrire le van et pourquoi pas lui proposer d’en trouver un pour passer des vacances. Ca changerait des vacances habituel a Hawaï.

Dezbaa pour Redwood Hills



HJ:

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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptySam 29 Juil - 14:35


Il le sent, Zep, qu’il est passé au peigne fin du regard de la jeune femme — l’habitude, vraiment, d’être scruté avec attention, comme s’il fallait toujours plusieurs secondes avant de déterminer s’il était une menace ou non, s’il était possible de lui adresser la parole sans craindre pour sa vie ou s’il était préférable de faire demi-tour. Alors il ne s’en offusque plus tellement, Zep. Il attend avec une impatience dissimulée, les bras le long du corps et le visage neutre ; c’est à peine s’il arque un sourcil, à présent, et il scrute à son tour. Le visage uniquement, pour essayer de deviner le verdict avant qu’il ne soit établi à voix haute. Essayer de lire dans les lignes du visage si oui ou non il passe le test, s’il va devoir s’attendre à la visite des flics pour des rumeurs qui auraient circules à son propos sur la base de son look — mais il ne sait pas trop lire les gens, Zep, et ce n’est que lorsqu’elle reprend la parole qu’il comprend que c’est cool. Pas de visites surprises. A moins qu’elle ne soit flic elle-même (il commence à en douter vu qu’elle pose une question un peu trop ciblée, des questions qui ne sont jamais posées en temps normal) et il fronce un peu du nez, Zep. « Ils sont cool, t’as pas besoin de t’excuser, » qu’il précise au sujet des Black — même si ça pourrait être perçu comme une violation quelconque, il a aussi conscience qu’il a toujours pu recevoir des invités autour de son van sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Ce qui l’arrange. Pas qu’il reçoive beaucoup de visite, en réalité, mais il aime la liberté de pouvoir le faire. « Ca fait trois ou quatre ans maintenant, ouais. Ils sont vraiment chouettes. » Et il hésite, le metalhead, à en dire davantage, répondre aux autres questions — c’est qu’il voudrait pas créer des ennuis à la famille qui l’aide et le dépanne à plus d’une reprise. A celle qui été une amie proche de sa mère, qui plus est ; il aurait l’impression de trahir cette dernière. L’envie de lui demander si elle est notaire ou quelque chose de ce goût-là, quelqu’un qui pourrait sortir une loi de sa poche et lui donner une amende avec trop de zéro pour qu’il soit en mesure de la payer.
Et en même temps.
Y avait un accord avec les Black. Ils se plaignaient pas de lui, le terrain leur appartenait, ils étaient libres d’en faire ce qu’ils voulaient, right ? Y compris le louer à qui ils voulaient. Et tant qu’ils étaient ok, il avait le droit de rester — et puis c’est pas comme si y avait un véritable échange monétaire à leur accord. Plutôt de coups de main filés ici et là, un paiement en services rendus plus qu’autre chose.
« C’est verbal. Je cherchais un coin où pouvoir me poser sans trop attirer l’attention ou déranger, ils ont proposé et voilà. » Haussement d’épaules avant qu’il n’avance un peu pour rejoindre la portière du van et l’ouvrir, permettant à Goldie de se précipiter à l’extérieur, lui qui avait entendu la conversation étouffée et qui mourrait d’envie de saluer la nouvelle venue. « Goldie, calme-toi. T’as peur des chiens ? » Qu’il s’inquiète seulement maintenant que le golden est aux pieds de la jeune femme, à lui tourner autour en reniflant ce qu’il peut, à essayer de lui lécher les doigts ou réclamer des caresses. « Il mord pas, si jamais. Il est plus du genre… A demander trop de câlin donc sache juste que si tu commences, tu en as pour des heures, il ne se lassera pas. » Et il parle par expérience, Zep, lui qui était persuadé ne pas pouvoir se lasser de gratouiller un chien s’est rendu compte que le sien bat des records.
« Oh. Si jamais ça l’intéresse de voir un van aménagé tu peux le ramener, je lui ferai faire une visite guidée. Enfin bon, ça durera pas longtemps, on est loin d’être sur l’espace d’un camping car. » Mais y a du rangement, un petit coin cuisine pour qu’il puisse se préparer des plats. Le minimum pour survivre — et puis, il a aussi installé tout un système pour pouvoir se laver à l’extérieur, un système ingénieux de câble, rideaux. Du bon do it yourself. « Sympa pour la mustang. C’est un bon modèle donc si c’est lui qui a choisi, il a bon goût. » Et il s’autorise un sourire, Zep car s’il n’est pas le plus grand des amateurs de voitures (ou véhicules en général), il connait encore les classiques et la mustang de ’65 en fait partie. « Je l’ai aménagé. Le propriétaire d’avant avait déjà pensé l’aménagé donc il avait un peu remâché le travail avec genre les sièges arrière, mais c’était tout. Ca a surtout demandé du temps. » Et un peu d’imagination pour réussir à trouver la bonne balance entre praticabilité et esthétique. Rien d’insurmontable, en soi — mais il lui aura fallu de longues semaines avant d’obtenir le résultat pensé et rapidement esquissé sur un morceau de serviette en papier d’un diner quelconque et plusieurs faux calculs. Profitant de la portière gardée ouverte, il invite la jeune femme d’un geste du poignet à se rapprocher pour lui montrer rapidement l’intérieur. « L’idée c’est surtout d’avoir du rangement un peu caché pour tout ce qui est essentiel. J’ai profité que les sièges avaient été virés pour pouvoir me faire un vrai coin pour dormir et puis après j’ai juste bidouillé un petit truc pour avoir un espace cuisine. Mais tout est démontable si j’ai besoin de place. » Et il joint le geste à la parole, un pied à l’intérieur du véhicule pour bouger des planches et ainsi permettre de mieux comprendre l’aménagement. « Comme ça on gagne de la place sans perdre du rangement mais tout ce qui ne sert pas à l’instant T ne vient pas non plus me déranger. » Après avoir plusieurs fois manqué de se brûler le pied avec une casserole encore chaude ou une plaque pas refroidie, il a trouvé plus intelligent de ne pas prendre de risques, non plus. « Oh non. C’est juste que y a pas grand chose à voir alors si c’est le van qui t’intéresse, on va vite avoir fait le tour. » Quoiqu’elle semble avoir plus d’une questions à son arc.
Machinalement, il baisse les yeux comme pour constater lui-même du look dont il est question, comme s’il le découvrait pour la première fois et il relève la tête, un sourcil soulevé. « Oh euh, thanks. J’avoue que j’ai pas l’habitude de ce genre de réaction. Enfin chez un adulte. » Les gosses ont soit peur sont soit fascinés — et les ado, souvent, s’en inspirent pour de mauvaises raisons. Mais les adultes, ils se méfient plus qu’ils ne complimentent. « Tu veux boire un truc ? J’ai des bières au frais sinon il doit me rester du soda ou de l’eau. » Et de nouveau, il joint le geste à la parole en désignant le petit frigo et en tirant deux chaises pliantes à installer à côté du van.

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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyMar 12 Sep - 16:12

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Ca pourrait sembler étrange qu’elle pose ce genre de questions. Inconsciemment elle  devait renvoyer une image d’elle erroné. Non, elle ne représenter sous aucune forme les forces de l’ordre, loin  de là, elle était juste affreusement curieuse et elle avait tendance a vouloir tout savoir, même les détails qui semblait insignifiant ou qui ne viendrait pas a l’esprit de tout le monde, comme cette histoire de bail. Aucune raison particulière la pousser a vouloir la réponse a cela, juste la curiosité.  Elle accueille la réponse toujours en souriant et regardant un peu autour d’elle. C’était vrai qu’il était plutôt tranquille ici, personne pour venir le déranger. Enfin personne sauf Nicki visiblement ! Elle n’avait pas l’intention de le déranger trop longtemps. Enfin sauf si elle se perdait dans cette conversation et qu’elle ne voyait pas le temps passer, et c’était visiblement plutôt bien partie pour que ce soit le cas.  « C’est vrai que ca  a l’air bien calme ici. » Qu’elle dit simplement en regardant tranquillement autour d’elle. Elle entendit la porte s’ouvrir et quand elle tourna les yeux elle tomba nez a nez avec un beau golden Retreiver qui lui tourner autour et la renifler. Elle sourit un peu a la vision du chien et lui tendit la main pour qu’il la renifle et faire connaissance donc avec le dénommé Goldie. « J’ai pas peur des chiens, je les aimes bien. » Dit elle simplement alors que l’animal sentait sa main. Elle rit un peu a l’avertissement sur le fait qu’il ne se lassait jamais des câlins. « C’est noté. Mais… » Elle sourit et fit une caresse sur la tête du chien. « Il est beaucoup trop mignon, comment lui résister ! » Elle se mit a gratouiller le chien qui semblait heureux de l’attention qu’on lui porter. Mais elle essaya de rester focaliser tout de même si le sujet de conversation principale, a savoir le van aménager. Comme cela, elle pourrait tout rapporter a Ewen ce soir quand elle irait le chercher a l’école.  Elle fut surprise de la proposition de l’homme. Elle était presque certaine qu’Ewen voudrait voir ce van aménager. Mais tout de même, il ne la connaissait pas vraiment, et encore moins son frère, alors cette proposition était surprenante, mais la fit sourire. « C’est gentil, je pense qu’il adorerait voir. Je lui demanderais. » Evidement elle n’était pas surprise qu’il lui dise qu’il n’y avait pas autant de place que dans un camping car, ca ce voyait de l’extérieur. Mais elle était vraiment curieuse de savoir comment il faisait entrer une maison dans un si petit espace.  Elle sourit « Ouais c’est aussi une voiture de frimeur ! » Dit elle en riant. Ce fut sa première impression en voyant le choix de son frère. Elle s’était dit que jamais elle ne roulerait dans cette voiture. Et finalement maintenant elle l’adorait. Elle aurait bien voulut la repeindre en rose d’ailleurs, mais son frère avait refuser catégoriquement.  « Moi je la voulait rose. Mais bon c’est rouge qui a gagner. » Dit elle en souriant toujours amusée. C’était un sujet sur lequel elle taquiner d’ailleurs souvent le plus jeune. Sa menace ultime « arrête ou je repeins la voiture en rose ! » Et ils finissait toujours par exploser de rire. Même si Nicki le ferait bien pour de vrai.

Elle avait quand même demander si c’était lui qui l’avait aménager ou s’il l’avait acheter comme cela. Après tout, elle se dit que c’était surement possible d’acheter ce véhicule déjà tout aménager.  Elle lâche un peu le chien pour suivre le maitre qui allait lui montrer l’intérieur en l’écoutant attentivement.  Elle l’écoute et l’observe sans rien dire. C’était plutôt ingénieux comme aménagement, aucun risque de prit, aucune perte d’espace inutile. Non, vraiment elle était plutôt admirative de ce qu’il avait fait. Il devait être un sacré bricoleur pour réussir a faire une tel chose. Elle était maintenant convaincue pour de bon que ce ne serait pas quelque chose de fait pour elle. Elle serait bien incapable d’une tel prouesse. « Bah franchement, si c’est toi qui a fait tout ça, bravo. Perso j’aurais jamais put faire un truc comme ca. Tu es architecte ou un truc comme ca ? » parce que si c’était le cas, ca faisait sens. Sinon, bah il était juste doué.  Elle avait sourit a l’homme « J’suis sur que y’a plein de chose a dire sur le sujet ! » Qu’elle avait répondu quand il lui avait dit que le tour du van serait vite fait.  Elle, elle était sur qu’ils pourraient en parler un moment. Mais bon elle ne voulait pas déranger.  Elle explosa presque de rire quand il fit remarquer a  la blonde que tous les adultes n’avait pas la même réaction face a son style vestimentaire. « J’paris qu’ils te prenne tous pour un psychopathe ! » Elle espérait ne pas le vexer. « Moi j’aime bien. Et je suis aussi très admirative des gens comme toi, qui ose avoir ce genre de style.  Que ca plaise ou non, t’es toi-même alors forcement ca force l’admiration ! » Elle sourit. Elle était sincère. Elle ne serait jamais capable de porter un tel look, mais ce n’était pas vraiment quelque chose qui collerait a sa personnalité. «Je veux bien une bière, si c’est proposer si gentiment ! » Dit elle en souriant toujours. Une bière ca ne pourrait pas faire de mal et elle aurait le temps de l’évacuer avec la marche pour retourner a sa voiture.  « Qu’es ce qui t’as donné l’idée de vivre dans un van ? » Pourquoi pas une maison ? Ou un camping car ? Elle était vraiment curieuse. Elle remercie d’un sourire le brun quand il lui donne la biere et rit un peu en voyant le chien revenir a la demande de câlin.




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Zeppelin Hemmings
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ÂGE : 31
QUARTIER : farming area;; dans son van aménagé, squatte une parcelle de terrain appartenant aux black.
MÉTIER : assistant de rédaction;; au redwood echo, poste obtenu par un vague piston, ça lui permet de se rapprocher de la rose — c'est ce qu'il se répète, en tout cas.
COEUR : célibataire;; trop occupé par ses recherches et la vérité sur sa mère pour faire semblant de s'intéresser aux gens et relations.
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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyJeu 12 Oct - 10:41


Les questions sont ciblées, un peu étranges — trop pointilleuses pour ne pas réveiller un peu de paranoïa au fond de lui. Il pourrait transpirer, s’inquiéter un peu, aussi. Il serait pas temps d’avoir des emmerdes avec les flics — puis il inspire, se force à rester calme. Pourquoi aurait-il le moindre problème avec eux ? Il n’a transgressé aucune loi et il suffirait de passer un coup de fil à Peter ou Martha pour prouver qu’il ne squatte pas leurs terres sans y avoir été invité. Quant aux questions qu’il pose sur la Rose… Well, il croit comprendre qu’il est loin d’être le seul à s’y intéresser (preuve étant de tout ce qui circule à leur sujet) alors pourquoi attirerait-il leur attention si vite, si tôt ? Et surtout, sans avoir dit quoique ce soit. Nah. Faut qu’il se calme, se tempère. Y a pas de raison pour la blonde qui se tient devant lui soit sous couverture ni qu’elle veuille le faire arrêter pour quoique ce soit so keep calm, relax and breathe. Il opine, Zep, avant d’ouvrir la porte du van, laissant un Goldie excité et impatient en surgir et aussitôt aller saluer l’inconnue. Il observe la scène, Zep, son chien se frottant sans vergogne aux jambes et doigts de la jeune femme jusqu’à ce qu’elle ne cède — malgré les avertissements. « Ah, mais c’est bien là son pouvoir. Et croyez-moi, il le sait bien. Faut pas se laisser avoir par ses grands yeux innocents. » Et il jette un coup d’oeil en direction de Goldie qui baisse légèrement la tête avant de reprendre les léchouilles de la main de la blonde. En toute (fausse) innocence. Mais il a beau dire, Zeppelin, râler sur son animal et grogner avec affection, il l’aime bien trop pour être tout à fait sérieux. Il a bien du mal à s’agacer réellement contre lui, à lui en vouloir plus d’une seconde — ou à ne pas tout lui pardonner dès qu’un câlin est réclamé. Le rire lui échappe, plus proche du ricanement avant de secouer la tête. « Ça ne fait pas mal de frimer de temps en temps. » Si ce n’est qu’avec la voiture, ça reste innocent. « Oh, désolé, je dois me rallier à la cause de votre frère sur ce coup-là. Une Mustang se doit d’être rouge. Orange à la rigueur mais aucune autre couleur ne peut leur faire honneur. » Les deux mains levées en signe d’excuse — ou de reddition sommaire. Il y a des choses qui ne devraient pas changer — la couleur d’une mustang de 65 en fait parti (encore une fois, c’est une question de classique, vraiment, de son opinion).

Et puisque le van est ouvert, il invite la blonde a y pénétrer, découvrir l’intérieur après avoir si scrupuleusement lorgné l’extérieur. La visite guidée est brève, la faute au manque d’espace — et de pièces différentes, aussi. Les explications sont grossières parce qu’il n’a jamais eu besoin de le faire par le passé, pas habitué à devoir détailler sa logique et sa pensée à voix haute quand il s’agit de sa voiture, de ses choix d’aménagement. Les compliments de la jeune femme lui font monter le rose aux joues, il baisse la tête, un peu gêné, un peu fier — un peu mal à l’aise, aussi, lui qui n’est pas habitué aux éloges. Chez les Hemmings, la pudeur a toujours régné. S’il a toujours su son père satisfait de l’éducation de ses fils, les mots n’ont jamais été prononcés, les félicitations simplement rédigées en de rares occasions. C’est presque trop, pour lui. « Merci. C’est pas hyper difficile, on trouve facilement des tuto sur internet, » qu’il se justifie et se rétracte, le syndrome de l’imposteur bien présent jusque dans les pulsations de son coeur. « Et non, du tout. Mais j’ai toujours bien aimé bricoler. Mon père nous apprenait à nous débrouiller par nous-mêmes pour qu’on soit indépendants quand on aurait notre propre toit. » Sa valeur la plus importante, peut-être, que celle de pouvoir compter sur soi-même et pas toujours devoir contacter des professionnels et dépenser trop pour quelque chose d’aisé à réparer. Et puis, Zep, il n’a jamais été bon en cours mais il savait quoi faire de ses mains, au moins, alors il en a passé, des après-midi à bidouiller. Pas au point d’en faire une véritable passion mais assez pour ne pas avoir l’impression d’être un échec sur le sujet. Le rire se mêle à celui de la jeune femme. « Ouais, psychopathe, sataniste et une foulée d’autres adjectifs. » Il est donc rafraîchissant de rencontrer quelque’un qui ne va pas le juger ou le ranger dans une case erronée basé sur son apparence. « Vraiment ? Es-tu en train d’insinuer que tu n’es pas vraiment toi-même avec ta façon de t’habiller ? » Et il se permet de laisser son regard descendre un peu — il ne voit rien de particulier, pourtant, mais peut-être qu’elle le dissimule, justement. Aucun indice pour trahir une envie de gotique, un fond métalleux, des désirs de cosplayeuse ou tout autre style qui viendrait d’un autre pays et dont il n’aurait pas entendu parler. « Je pense qu’on a tous notre style, pas besoin qu’ils soient extravagants pour être soi-même. » Et puis, le sien n’est qu’une partie de lui, il en a bien conscience, Zep. Il s’en sert un peu comme d’un déguisement, une manière autre de se protéger — comme une carapace qui lui permettrait de garder ses distances avec le reste du monde, de ne laisser personne s’approcher de trop près au risque d’être découvert. Et blessé. Il se penche vers son frigo d’où il sort deux bières, les décapsule avant d’en tendre une à la jeune femme. « Tu veux un verre ? » Un coup d’oeil en direction du petit évier où aucune vaisselle sale ne traîne fort heureusement (il aurait pu vérifier avant de recevoir son invité). « Oh je suis pas américain et je voulais visiter un peu le continent en large et en travers. Donc un van m’a semblé être l’option la plus appropriée pour pouvoir me déplacer et me loger à moindre frais. » La version raccourcie, ultra condensée, même. « Et toi, t’as déjà été tentée de vivre sur les routes ? » Il en a croisé que peu, des vadrouilleurs tels que lui — mais beaucoup de personnes qui avouaient avoir ce désir secret. Pour la retraite, en général.

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Nicki Oxburry
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PSEUDO : Timon
AVATAR : Florence Pugh
CREDITS : mrs.chaplin (avatar) et Zeppelin (Signature)
ALTER-EGO : Sarah la diva & Phoebe l'hyperactive & Van des bois & Morgane la maman
ÂGE : 29
QUARTIER : Lilac Road, dans un Duplex avec son petit frère. L'appartement du peuple, la porte y est ouverte pour son entourage H24. Un appartement plein de vie !
MÉTIER : Surveillante au lycée de RH a mi-temps. Ecrivaine qui commence a avoir son petit succès
COEUR : (Who needs a heart When a heart can be broken ?) Et pourtant, il parait que l'amour reviens toujours. Qu'on y crois ou non.
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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyJeu 9 Nov - 12:30

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Elle rit un peu face a la réaction de l’homme concernant le « super pouvoir » de son chien. « Mince alors, donc je me suis fait avoir ? » Elle rit a nouveau et continuait les caresses a la tête du chien. Il était juste adorable il fallait dire. Enfin, Nicki aimait les chiens, tout les animaux en général, même si elle n’avait jamais eu d’animal a elle et qu’en réalité elle n’y connaissait pas grand-chose.  Mais bientôt, elle devrait de toute manière se renseigner, car elle devrait prendre un chien. Elle savait qu’elle finirait par cédée a Ewen qui en réclamé un. Un chien ou un petit frère. Et clairement Nicki préférée lui offrir un chien, plus facile.   Elle n’avait pas franchement comme projet d’avoir d’enfant tout de suite, et toute façon elle devrait expliquer a Ewen que ce ne serait pas son frère mais son neveu…Ou sa nièce. Non, trop compliqué comme conversation, le chien ce serait très bien.  Enfin, le sujet dériva sur la mustang de la blonde. « C’est vrai. Et j’dois bien avouer que… C’est grave grisant de rouler  a bord de cette caisse. Mais ca reste entre nous ! » Dit elle en riant et faisant un clin d’œil amical a l’homme face a lui. Comme s’ils partageait un secret alors qu’ils ne se connaissait pas vraiment. Et de toute façon les gens savait que Nicki aimait les choses blingbling.  Son petit coté pétasse sans doute.  Elle fit une fausse grimace quand il se rangea dans le camps d’Ewen qui était pour que la voiture reste rouge.  « Orange ? Non, rose gold, ce serait trop beau ! Vous êtes si rigide vous les mecs quand ca concerne les bagnoles ! » Dit elle en riant un peu. Evidement c’était pour le taquiner car elle, ca lui allait bien finalement le rouge. Evidement en rose gold elle trouverait cela très bien aussi, mais elle se contenter de sa voiture rouge. Et puis la conversation se tourna un peu plus vers l’homme, ou plutôt vers son van. Impressionnant si vous voulez l’avis de la blonde, elle, elle serait sans doute bien incapable de vivre comme cela, de construire ce genre de chose. De construire quelque chose avec ses mains en faite. Elle n’était pas spécialement une manuelle. Elle faisait ce qu’elle pouvait avec Ewen, elle était plutôt créative, mais pas très bricoleuse en réalité. Alors aménager tout un van, même avec des tuto, ca lui semblait bien plus difficile qu’il ne voulait le dire. Sans doute qu’il était beaucoup trop humble.  Ou peut être simplement pas habitué a recevoir des compliments, a être mis en avant. Sans doute un peu les deux. Elle lui disait en tout cas tout cela en toute sincérité. Elle l’écouta dire que son père lui avait appris a bricoler.  Elle comprenait donc mieux maintenant. Evidement quand on apprend c’est toujours plus facile.  « Visiblement il a bien réussi. » Dit elle en souriant. « Il doit être fier de toi. » Elle s’attaquait peut être a un sujet sensible, elle n’en savait rien. Enfin, ca lui était venue comme cela, elle n’avait pas vraiment réfléchi.


Elle sourit en entendant qu’effectivement, il avait eu le droit a plein de qualificatif, fort peu glorieux, a cause de son look. Franchement, les adultes étaient si bête parfois. S’arrêter a des cliché. « C’est vrai, j’vois bien le psychopathe en toi. » Elle soupira « C’est franchement con les gens ! Les plus grand psychopathe son jamais habillé comme toi, au contraire ils se fondent dans la masse. Les gens sont tellement focaliser sur les clichés et l’apparence des gens. Ca ce trouve y’en a qui ont un réel psychopathe comme voisin et a leurs yeux c’est l’homme idéal… Ou la femme, y’a des femmes aussi qui son psychopathe. » Elle soupira « Au nom des gens du coin…Désolée de la bêtise des autres. » Dit elle en souriant simplement. « Cela dit, faudrait que tu m’apprenne le satanisme ! » Dit elle en riant évidement.  Juste pour le taquiner… Trop familière parfois.    Enfin, elle avait l’impression que le courant passait bien entre eux, alors elle se permettait.  Elle se regarda rapidement a la question de l’homme, un reflexe surtout. « Oh, euh, si bien sur que si. Mais j’veux dire…Enfin tu vois ? » Dit elle en se perdant dans ses paroles. Elle soupira et rit un peu « Non en fait tu vois surement pas…Et moi non plus d’ailleurs. » Un nouveau rire, pour essayer de chasser sa malaisance « J’me sens conne du coup ! » Là elle rit un peu plus sincèrement. Elle attrapa la bière qu’il lui donna gentiment et secoua la tête « Non t’inquiète ca va aller,  j’vais pas te faire salir un verre. J’peux boire directement au goulot » Dit elle en souriant. Elle leva sa bière, pour trinquer avec lui. Ils n’avaient pas de raison de trinquer, mais elle aimait bien faire ce genre de chose, quand elle buvait quelque chose avec quelqu’un. Elle avait aussi appris a Ewen a trinquer. Et elle s’était rendu compte après que c’était peut être pas une super habitude qu’elle lui donnait.  Elle l’écouta lui expliquer pourquoi il avait opter pour le van et sourit un peu. Encore une foule de question qui lui vint a l’esprit, et une foule d’idée aussi pour son livre. Pour ce nouveau personnage qui se dessiner petit a petit et qui allait intégrer son histoire très bientôt. « Ah oui ? Tu es de où ? » Qu’elle demanda après avoir avaler sa gorgée de bière. « Et ca marche ? Tu as pas trop de frais pour cette maison sur roue ? » Encore de la curiosité. Elle rit un peu a sa question et secoua la tête. « Non, j’ai jamais essayer et… » Elle soupira en souriant  « Moi j’aime mon petit confort tu sais alors… J’ai l’habitude des grand lits, des jolies appartement…Enfin, j’ai prit l’habitude en fait. » Elle but une nouvelle gorgée de bière. « J’suis née ici dans cette ville. Et j’ai déménager a New York avant de revenir ici. J’ai fait quelque voyage, mais bon j’ai mon petit frère donc je peux pas faire comme je veux. » Dit elle le plus sincèrement possible. Après tout, pourquoi mentir, lui il ne semblait pas mentir. Et puis elle n’en aurait pas vue l’intérêt.


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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyVen 8 Déc - 16:59


Amusé par le rire de la jeune femme, Zep, il est surpris de la voir se prêter au jeu. C’est qu’il en a pas tellement l’habitude — plus souvent le contraire, les gens ne comprenant pas bien ce qu’un Golden Retriever peut bien faire avec un métalleux tel que lui. Et il n’est pas assez patient pour tenter de leur expliquer que ce n’est pas le style de musique écouté ou le look porté qui fait une personnalité violente ; alors il s’est habitué aux coups d’oeil gênés, aux rires forcés et à ce que ses interlocuteurs fassent demi-tour à la vitesse de l’éclair. Que la jeune femme reste était une première. « Il semblerait bien, oui. » Le visage paré d’une moue désolée pour elle, énième victime des grands yeux de Goldie et de son côté pot-de-colle. « Ne vous inquiétez pas, je vous aiderai à sortir de son emprise. » Un regard en direction de l’animal qui décide de l’ignorer ou de mieux jouer les innocents (sans doute un mélange des deux) et Zep, il secoue la tête. Ce chien. La conversation dévie plutôt que les véhicules et il ne peut que lâcher un rire, lever une main solennelle. « Promis, même sous la torture, je ne dirai rien. » Il essaie pourtant de l’imaginer avec le pied au plancher et le sourire intériorisé pour ne rien dévoiler de son plaisir à connaître la vitesse — pour quelles raisons s’en cacherait-elle ? La vitesse et les moteurs ne sont pas réservés aux hommes (enfin, pas qu’il ne le sache, même si la société est bien un peu pédante sur le sujet). « Rose gold ? Je sais même pas quel genre de rose c’est. Pour moi il y a rose et… Rose clair éventuellement. » Allez, il veut bien admettre l’existence du fuschia s’il n’y a que ça pour faire plaisir — mais du rose gold… Pour lui, c’est totalement insensé. Soit c’est rose, soit c’est doré, mais ça ne peut pas être les deux à la fois. Nope. Mathématiquement impossible. A peu près certain qu’artistiquement aussi c’est impossible. Non, vraiment, il reste bien primitif sur sa perception des couleurs ; il se contente des basiques, peut tolérer quelques nuances (et encore il ne faudrait pas lui demander de les identifier, il en serait incapable) mais pas davantage. Les nuanciers des architectes et autres décorateurs lui échappent totalement. Il n’a même pas cherché à mettre un peu de couleur dans son van pour cette raison — ça et le côté rustique lui paraissait plus attirant et plus proche de lui. Ce dont il est d’ailleurs question alors que la blonde semble si intéressée par son véhicule. Il a une gêne humble qui lui vient aux joues, la tête qui se baisse un peu par réflexe et les épaules qui se haussent. « Merci, » qu’il grommelle. Est-ce que son père est fier de lui ? Il n’en a aucune idée. La communication plus rare depuis qu’il a quitté l’Angleterre (la faute au décalage horaire et à sa non envie de mentir à son père quant à la raison qui l’a poussé à traverser l’océan). Et même s’il l’était, fier, son père est trop pudique pour le montrer. Il pourrait le lui demander, à l’occasion, une petite question en passant, mais sait que ça n’engendrerait rien d’autre qu’un malaise, aussi préfère-t-il éviter. Il n’en meurt pas, Zeppelin, de ne pas savoir si son père est fier de lui ou non.

Le sourcil se arque en voyant l’exaspération s’emparer de la jeune femme, son laïus quant à la méconnaissance du reste de l’humanité sur les vrais psychopathes, s’emballer avec ferveur (et un peu de colère croit-il déceler). Et sans doute qu’il ne le devrait pas mais il ne peut s’empêcher de sourire, Zep, touché par cette révolte destinée au monde entier et à personne en particulier à la fois. « Oh tu sais, tu finis par t’y faire à la longue et ça te passe au-dessus. En même temps, il faut que ça te passe au-dessus, sinon, t’as pas fini de t’époumoner contre l’espèce humaine. » Et la rapidité des préjugés — encore qu’il se considère relativement chanceux. Il en connaît d’autres qui n’ont pas eu que des regards de travers et dont le faciès seul semble déranger. « Ah bah écoute, je réunis un petit groupe tous les samedi à minuit pour faire quelques sacrifices et prononcer des malédictions en latin et à l’envers bien évidemment, t’as qu’à venir nous rejoindre. » A son tour de jouer le jeu, mais avec un air presque sérieux, l’humour pince-sans-rire de ses origines britanniques qui ressortent. « Oublie juste pas d’emmener ta propre bougie. » Pas de prêt dans son faux-culte satanique, chacun possède son propre matériel. Il retient toutefois une note à propos du couteau sacrificiel, estimant que ce serait porter la blague un peu trop loin avec une jeune femme qu’il ne connaît pas — dont il ignore d’ailleurs toujours le prénom. Pas le temps d’y songer plus que ça, toutefois, parce qu’il est maintenant question d’elle et Zep, il fronce les sourcils, soudainement perdu. Il voit ? Il voit rien du tout — c’est aussi opaque qu’un miroir sans teint. Une grimace s’esquisse sur ses lèvres. « Ouais désolé, là je dois admettre, tu m’as complètement largué. Mais te sens pas conne. On va juste s’arrêter à dire que t’as aussi ton style, il est juste moins extravagant que le mien. Ca te va ? » Il attire un peu moins l’attention mais ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose.
La bière tendue et le verre oublié, donc, il invite la blonde à s’installer selon l’envie — coin de matelas ou chaise qu’il arrive à caler juste à côté. Surpris de la voir lever la bouteille, il l’imite pourtant et, une fois le tintement des verres dissipé, il avale une gorgée. « Angleterre, périphérie de Londres plus exactement. T’es originaire de Redwood, toi ? » C’est qu’il se souvient pas de l’avoir croisée, à sa première venue mais qu’il n’est pas certain d’avoir rencontré tous les habitants du coin non plus. « Oulà, pas du tout. En soi, je paie l’assurance du van, l’essence et c’est… A peu près tout, au final. Pas besoin de payer l’électricité ni l’eau. J’ai installé un panneau solaire pour pouvoir tirer un peu d’énergie durant les beaux jours et pour l’eau, j’ai tout un système de filtration et nettoyage de l’eau de pluie. C’est pas toujours pratique parce que ça me dépendant de la météo pour être complètement autonome mais s’il a pas plu je me débrouille avec les sources ou les rivières, ce genre de trucs, quoi. Et pour l’électricité, des batteries portables que je peux recharger quand je roule. » Il essaie de vivre écolo, Zeppelin et n’utilise que peu d’eau ou d’électricité au final — de son point de vue, il est quasiment certain de faire plus d’économies et moins de gaspillage inutile que les personnes vivant dans des maisons. Il opine, compréhensif. « Ouais, je vois. Je vais pas te mentir que y a des jours où j’étais très tenté de me louer une chambre d’hôtel. La chose qui me freinait, c’est que j’avais pas les moyens de le faire. Et au début, ça a été assez difficile de s’habituer à un petit espace mais ça le fait bien, finalement. » Comme elle le dit si bien — il en a pris l’habitude. Et voici la réponse à sa question précédente. New York. « Sympa la grosse pomme. J’y suis passé que très rapidement, c’est pas trop adapté à la vie dans un van… Ça te manque pas la ville ? » En comparaison, au Vermont, il n’y a strictement rien.

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QUARTIER : Lilac Road, dans un Duplex avec son petit frère. L'appartement du peuple, la porte y est ouverte pour son entourage H24. Un appartement plein de vie !
MÉTIER : Surveillante au lycée de RH a mi-temps. Ecrivaine qui commence a avoir son petit succès
COEUR : (Who needs a heart When a heart can be broken ?) Et pourtant, il parait que l'amour reviens toujours. Qu'on y crois ou non.
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyMar 16 Jan - 18:43

Don't shoot, I don't want to end up in a tomato


La boutade autour du chien marchait plutôt bien. Enfin, elle se doutait bien que ce chien devait être un petit malin, une boule d’affection qui faisait tomber sous son charme.  Elle rit un peu a la réplique de l’homme, qui lui dit qu’il l’aiderait a s’en sortir. « Mais vous, vous êtes pas sous son charme aussi ? Vue que vous l’avez adopter ? » Dit elle en souriant toute de même. Toujours dans la blague évidement, elle n’allait jamais lui reprocher d’adopter un animal.  Surtout qu’elle allait finir par s’y resigner elle aussi a un moment ou  un autre.  Après quoi, elle rit a nouveau  quand il entra dans son jeu. Ne pas dire qu’elle aimait la voiture de frimeur qu’elle avait. Qui n’aimerait pas, après tout, être au volant d’une telle voiture ? Même sans s’y connaitre vraiment en voiture, il fallait l’avouer, c’était une superbe voiture. « Merci, j’apprécie ! » Dit elle simplement, toujours en riant.  Après quoi, le sujet de la couleur de la voiture vient. Evidement elle continuait dans l’amusement et évoqua le fait qu’elle voulait peindre en rose gold la voiture. En soit, juste pour enquiquiner son petit frère, mais savoir que cela marchait était encore plus amusant. Elle ne fut même pas surprise qu’il ne sache pas ce qu’était le rose gold. Une nuance de rose très récente. A moins que ce ne soit une nuance de dorée ? Qui savait réellement ? Qui définissait même cela d’ailleurs ? Elle-même ne savait pas. Mais elle aimait cette « couleur » ou « nuance », appeler la comme vous le désirer.  Elle sortie son téléphone de son sac a dos pour lui montrer sa coque de protection.  « C’est ca Rose Gold ! » Elle soupira doucement, amusée surtout plus qu’autre chose. « Vous les mecs, vous comprenez rien aux nuances. » Dit elle plus pour taquiner qu’autre chose. Elle-même ne connaissait pas grand-chose en couleur, elle avait déjà vue des tas de nuancer évidement, mais il y en avait des tas qu’elle ne saurait même pas différencier. Alors évidement que pour la forme elle le taquinait, mais elle n’avait rien a dire en réalité. Elle rangea bien vite son téléphone, il ne lui servait pas a grand-chose de toute façon pour l’heure. Et puis elle complimenta l’homme pour le fait qu’il était bricoleur, évoquant que son père, qui semblait il lui avait appris le bricolage, devait être fier de lui. Elle remarqua qu’il semblait peut être un peu gêner de tout cela, alors elle n’insista pas. Elle répondit par un sourire a ses remerciement et rien de plus.  Elle n’avait pas pour but de le gêner.

Elle n’avait jamais réellement subit les préjuger des gens, elle n’était pas du coté des « freak »  aux yeux de la société, au contraire, elle semblait du coté des « gens populaire » de ceux a qui on ne reproche pas grand-chose, surtout pas leurs look, la première impression qu’on fait.  Elle n’avait jamais était harceler, du moins pas pour sa façon d’être, elle n’avait jamais était regarder de travers, dans le fond elle ne savait pas réellement ce que cet homme vivait. Alors a part s’excuser au nom des gens du coin, elle ne pouvait rien faire de plus. Imaginer ce que cela faisait, oui, ca elle le faisait facilement, mais ca n’apportait rien a cet homme. Bien que finalement, es ce que les excuse qu’elle venait de faire apportait quelque chose ? Ca ne changerait surement rien a  sa situation. Cela dit, elle fut presque admirative de la façon dont il voyait les choses. Ca semblait lui glisser dessus, comme de la pluie sur le plumage d’un canard. Et elle trouvait cela admiratif de voir comme ca lui passait au dessus.   « Oui, j’imagine que tu as fini par en avoir marre de le faire… » Dit elle simplement en y réfléchissant un peu. Parce que ca prêter quand même a la réflexion, sa remarque.  Il avait raison, choisir ses combats était souvent plus sage, une économie d’énergie aussi. Il faisait tout de même preuve de beaucoup de maturité vis-à-vis de cela.  Ca donnait envie d’en savoir plus, de le connaitre, savoir par où il était passer pour en arriver a cette conclusion. Savoir comment il avait vécue tout cela, ce que les gens avait put faire et dire a son encontre. Elle brûler de lui demander, évidement, mais elle se mordait la langue, elle s’en empêcher. Car beaucoup des questions qu’elle voudrait poser était surement très personnel.  Heureusement, il entra dans son jeu concernant le satanisme et elle rit encore une fois. Il avait définitivement de l’humour, ca lui plaisait bien. « Samedi et amener ma bougie ? Okai c’est noté. Elle doit être noire la bougie ? J’en est que des blanche ou des rouges, mais j’aurait le temps d’en trouver des noir ! » Dit elle en riant un peu « Et j’dois amener un truc a sacrifier ou quelqu’un a maudire ? » Elle poussait un peu le truc, mais dans le fond, rien de bien méchant. Elle se dit qu’au pire, si elle allait trop loin -ce qu’elle n’espérait pas- il changerait de sujet.
Evidement, a un moment, elle devrait faire du grand Nicki et elle finissait par s’embrouiller dans ses paroles, et embrouiller son interlocuteur évidement au passage. Sinon c’est pas drôle, comme on dit, hein.  « Ouais, désolée, j’fais tout le temps ca. » Dit elle en riant un peu. « J’parle sans réfléchir et j’embrouille tout le monde, moi y comprise. » Elle sourit a l’homme et hocha la tête. « Ca me va ! »  Ca clôturé le sujet et elle le laissa répondre a sa question. Il venait d’Angleterre. Et voila encore une chose qui l’intrigué vraiment, pourquoi finir ici, elle comprenait il avait surement envie de voyager et tout ce qui va avec. Mais pourquoi ici exactement, alors que ca n’avait vraiment rien d’extraordinaire. Mise a part la Rose Lunaire, peut être.  Enfin, es ce qu’elle avait vraiment envie de s’aventurer sur ce sujet qui pourrait être glissant si ce n’est pas épineux ? Ou voir une pente épineuse ! Elle hôcha simplement la tête quand il lui demanda si elle était originaire d’ici. Oui, elle l’était, mais n’entra pas plus dans le détail, préférant s’intéresser a savoir s’il faisait vraiment des économies avec son van. Elle l’écouta répondre, en prenant mentalement des notes sur tout ce qu’il lui disait. Ca pourrait lui être utile, peut être, pour un personnage un jour. Ou  quelque chose comme cela.  « En somme, t’as une vie vachement écolo. » Qu’elle dit, sans réellement savoir pourquoi elle le disait a voix haute. Une simple pensée qui avait passer ses lèvres. Il en ferait ce qu’il voulait.  En soit, c’était tout le contraire d’un reproche, elle trouvait cela vraiment bien. Certainement pas un mode de vie pour elle, car elle aimait trop son confort et en avait trop l’habitude, mais elle trouvait ca bien que des gens vive comme cela.  Elle lui avoua d’ailleurs, que ce ne serait pas un mode de vie pour elle. Et la réponse de l’homme la rassura quand même un peu. Tout le monde aimait le confort après tout, il n’y avait surement pas de quoi en avoir honte. Et de toute façon, elle n’en aurait pas honte.  « Oui j’imagine que des fois ca doit être pas simple comme mode de vie. » Qu’elle dit simplement. Elle pensait surtout a quand les condition climatique devenait rude. Et puis elle évoqua avoir grandi ici et avoir déménager un moment a New York. Elle secoua la tête doucement a sa question. « Etonnamment non. J’avais toujours rêver gamine de m’échapper de ce coin paumé et pourri. Mais… » Elle haussa les épaules « Faut croire que la ville c’est pas pour moi. J’ai eu beaucoup de mal a me faire a la vie là bas. Le bruit, le stress, les lumière tout le temps… Non c’était pas comme ce que j’avais imaginer. J’ai juste enjoliver la vie là bas. Alors j’suis revenue et finalement j’suis contente d’être là. Comme quoi, l’herbe est pas toujours plus verte de l’autre coté de la barrière. » Dit elle en souriant.   Evidement, des choses était plus simple a New York, mais elle s’était bien réhabituée a sa vie ici.  « Et toi, t’es passer par quoi comme coin, avant d’atterrir ici ? » Ca amorcer juste la question du « pourquoi ici ?» qu’elle n’osait encore pas trop poser.




Dezbaa pour Redwood Hills

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[ ] // It doesn't hurt me Do you want to feel how it feels ? Do you want to know, know that it doesn't hurt me ? Do you want to hear about the deal that I'm making ?
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Zeppelin Hemmings
-- membre qu'on adore --
Zeppelin Hemmings

PERSONNAGE
— se fait passer pour osborn hastings

rock'n'roll, baby
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[ m o o d b o a r d // p l a y l i s t ]

[ en cours. ]
www. dana ; www. nicki ; www. van #1 ; www. jamie&van ; www. van #2
LITTLE TALKS : 913
PSEUDO : manon (atlantis)
AVATAR : joe quinn
CREDITS : av. nairobi, [ profil ] gif. feodor-dostoevsky [ sign ] sign. self, gif. reysorigins, lyrics. foo fighters (all my life)
ALTER-EGO : jackie (boynton)
ÂGE : 31
QUARTIER : farming area;; dans son van aménagé, squatte une parcelle de terrain appartenant aux black.
MÉTIER : assistant de rédaction;; au redwood echo, poste obtenu par un vague piston, ça lui permet de se rapprocher de la rose — c'est ce qu'il se répète, en tout cas.
COEUR : célibataire;; trop occupé par ses recherches et la vérité sur sa mère pour faire semblant de s'intéresser aux gens et relations.
INTERVENTIONS RL : oui
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MessageSujet: Re: Don't shoot, I don't want to end up in a tomato Don't shoot, I don't want to end up in a tomato EmptyJeu 22 Fév - 16:50


Point soulevé et marqué. Zeppelin, il tord la bouche qu’il venait d’entrouvrir pour mieux la refermer. Ouch. En toute logique, elle a raison, la blonde. Il est probablement le plus grand idiot qui soit sous le charme de Goldie — celui incapable de prendre le recul qu’il lui faudrait et s’il peut bien faire prétendre s’en détacher quand il le veut, le fait est qu’il serait bien plus malheureux sans la présence du chien à ses côtés tous les jours. Il est une source d’apaisement et de réconfort même lorsque l’envie de tout plaquer le prend et manque de le faire suffoquer. Il est celui qui l’accueillera toujours avec le sourire et saura le câliner de la façon dont il a besoin après une journée compliquée. Il n’a pourtant pas été de ceux qui aurait pensé qu’un animal puisse faire autant de bien, dans une vie — plutôt des sceptiques qui soulevaient un sourcil perplexe devant des post fanatiques à la gloire d’un chat, d’un hamster, d’un lapin ou d’un chien ; de ceux qui jugent avec un petit sourire sarcastique les mom and dad d’animaux. Et puis son chemin a croisé celui de Goldie. Il en est pas à se présenter comme étant son père (même si niveau capillaire, ils ont la même touffe tous les deux), ne se voit pas davantage poster une vidéo du chien qui se roule dans la boue avec un quelconque commentaire et n’est certainement pas le genre à envoyer des photos du golden si elles ne lui ont pas été réclamées (sans doute parce qu’il ne prend pas tellement de photo déjà en général mais encore moins de son chien) mais il a la vie qui lui paraît plus aisée depuis l’arrivée de Goldie. Malgré tout ce qu’il pourrait dire pour prétendre le contraire. Le doigt resté en l’air et il ne peut que souffler, Zep, admettre sa défaite. « Touché, » qu’il s’essaie. « Mais c’est justement parce qu’il m’a eu que je sais qu’il faut se méfier. » Bon chevalier, Zeppelin, le sacrifié qui ne voudrait pas voir d’autres victimes tomber dans le piège de l’affreuse boule de poils — capable de modifier la narrative pour que ça colle au jeu qu’ils ont lancé. Peut-être devrait-il craindre d’être si doué. Peut-être devrait-il s’inquiéter de savoir manipuler la réalité ; l’idée ne lui traverse pas l’esprit. C’est qu’il plaisante simplement, qu’il serait bien loin de vouloir éloigner qui que ce soit de Goldie. Le caractère bien plus proche de celui de son animal que l’inverse, finalement — et peut-être qu’une réflexion plus poussée sur la question s’interrogerait sur cette ressemblance étonnante. Pour l’heure, Zeppelin a plus importante conversation et c’est à son tour d’entrer dans un jeu dont il n’a pas défini les règles. C’est aisé, pourtant. De pousser la comédie un peu plus loin, le signe de croix mimé devant lui et la main levée, symbole qu’il ne briserait pas son secret. A qui aurait-il pu le dévoiler, de toute manière ? Les lèvres se tirent en une grimace et il souffle son aveu du bout des lèvres. Pas besoin de trop entrer dans le détail, pas besoin d’admettre qu’il se contente des plus classiques couleurs et que c’est à peine s’il connaît les mélanges (les cours d’arts plastiques n’ont pas été ceux qui ont éveillé son intérêt, à l’époque). Le téléphone levé à hauteur de ses yeux, il plisse les siens comme pour mieux voir la coque et opine lentement. « Oh, okay. » Du rose avec un peu de paillettes dorées donc, de là où il se tient. Et il ne doute pas, Zep, que ce ne doit pas être beaucoup plus recherché que ça, en réalité — mais s’il faut donner un nom pour faire plaisir aux amateurs (et amatrices, donc) de précision, il peut bien faire semblant de comprendre pourquoi ils n’ont pas appelé ça juste du rose avec des paillettes d’or. « Hey, c’est quoi ce vieux préjugé sexiste, là ? Je veux bien reconnaître ne rien connaître aux nuances mais n’en fais pas une généralité. Je me targue d’être unique en mon genre, s’il-te-plaît. » Bien qu’il n’ait nul doute quant au fait qu’aucun de ses camarades masculins n’auraient su définir la différence non plus — il peut au moins faire semblant d’être le pire de son espèce. Pour le bien des relations homme-femme de l’avenir. Et puis, c’est pour le jeu, là encore. Cette forme de complicité qui semble d’ores et déjà se créer et les private jokes qui n’en finissent plus.

Il est plaisant, de temps en temps, de rencontrer quelqu’un de simple et d’ouvert d’esprit. Une forme différente que ce à quoi il s’est habitué avec Van — Van et lui, ils sont dans le même sac, la même bataille. Les outsiders qui sont pointés du doigt, jugés, méprisés et critiqués. Différent d’avec Jamie aussi qui, par son ancien job, a cette tendance à vite vouloir défendre et protéger et sans doute ce besoin de se lancer dans une cause perdue (pas que Zep se considère comme une cause perdue — quoique). Mais vraiment quelqu’un d’extérieur, qui aurait tout à gagner à se comporter comme le plus grand nombre pour mieux s’intégrer, pour ne pas avoir l’impression de se retrouver seule et rejetée et de la société. C’est devenu rare, qu’il se rend compte, Zeppelin, maintenant qu’il parle de son expérience, qu’il dévoile ce pan de sa vie qu’il ne met pas beaucoup en avant ; qu’il ne divulgue pas tant que ça, finalement. Il ne se laisse plus atteindre comme par le passé, a appris à ne pas perdre ni d’énergie, ni de temps avec les idioties des autres mais tout de même. Il hausse les épaules. « J’ai eu besoin de me préserver, » qu’il conclue, un peu fataliste. Un mélange d’épuisement et de non-envie, de défaitisme total et d’autre chose sur lequel il ne saurait mettre un mot. L’acceptation qu’il pourra pas faire d’avis tout le monde, qu’il pourra pas leur pointer leur stupidité du doigt ou souligner leur manque de discernement sans que ça ne lui revienne en pleine gueule alors autant abandonner avant d’y laisser ses plumes. L’auto-préservation en premier comme mécanisme de survie obligatoire. Un réflexe, aussi, pris au fil des années pour ne pas perdre sa santé mentale à l’instar de sa mère. C’est qu’il a conscience, Zeppelin, d’être plus fragile que d’autre sur le plan émotionnel ; que ça court en lui, que ça pourrait lui être tout aussi fatal qu’à Bonnie. La grande D qu’il refuse de nommer mais qu’il sent bel et bien au fond de lui, l’envelopper des jours de solitude et le bercer de ses mots aussi sombres que mélancolique. Comme s’il avait pas d’autres solutions finalement — mais il continue d’y croire et de s’accrocher et il paraît que c’est là ce qu’il faut faire alors il tient bon, Zeppelin. Même quand il voudrait ne plus être fatigué. Et finalement, s’éloigner des autres, apprendre à lâcher prise, à s’en foutre, ça a fini par lui sauver un peu la vie. « Non, peu importe la couleur pour ce genre de rituel. On est plus regardant pour d’autres mais ça, c’est une fois que t’es vraiment initiée que tu auras droit d’y participer alors je ne peux pas t’en révéler davantage. Tu comprends, secret professionnel, tout ça. » Casual dans sa connerie énoncée d’un ton sérieux. La tête secouée de droite à gauche, de gauche à droite, de droite à gauche encore. « Non, on a déjà choisi notre sacrifié pour cette fois-ci mais si tu as des noms en tête, on a mis en place une petite boîte à suggestion dans laquelle on pioche quand on a du mal à se mettre d’accord. » Histoire de porter tout le monde sur un pied d’égalité et d’éviter le favoritisme. Chacun son tour et c’est le destin qui choisi, finalement. Sans doute qu’une oreille moins avisée ou n’ayant pas le contexte global de leur conversation pourrait prendre peur — sans doute que c’est cette forme d’humour noir qui invite les rumeurs à courir sur son sujet, les gens à le craindre. Et il perd un peu le fil, les palabres de la blonde s’emmêlant les uns aux autres et le brun ayant bien du mal à trouver une cohérence dans son cheminement. Ce qu’il avoue finalement avec une grimace désolée et l’envie de se gratter la tignasse. Alors il trouve un compromis, Zeppelin et le sourire revient rapidement.

Nouveau sujet, alors, plus dans le personnel. Peut-être a-t-il l’accent qui disparaît (ce qu’il n’espère pas, non pas qu’il tienne à s’éloigner le plus possible de l’american way of life, mais qu’il est plutôt fier de ses racines anglaises et qu’il ne voudrait pas perdre son dernier lien avec la vie de son père malgré son exil de l’autre côté de l’océan) puisque la question lui est souvent posée. Il se promet de rappeler père et frère dans les jours qui suivent, de se refaire l’intégral de Doctor Who afin de se replonger dans ses origines et de retrouver l’accent plus tranchant. S’il n’a aucun soucis avec le fait de se fondre dans la vie redwoodienne, il ne faudrait pas trop exagéré son intégration pour autant. La modestie qui lui colore les joues sur son mode de vie et il prend deux secondes pour réfléchir avant d’opiner — pas besoin de prétendre, oui, il l’est, même si ce n’était pas sa principale motivation. « Eh bien… oui. C’était pourtant pas ce qui m’a motivé à vivre en van à la base et, c’est pas que je l’étais pas ou que je m’en fichais, hein, disons juste que j’ai surtout pensé à l’aspect pratique avant de m’interroger sur l’aspect écologique. » Mais oui, il pourrait sûrement se targuer de faire sa part pour la planète — d’autant plus qu’il ne roule plus tant maintenant qu’il est de retour dans le Vermont, ce qui vient seulement de réaliser. Peut-être s’amusera-t-il à calculer avec exactitude ses déchets et son empreinte carbone et à le comparer avec un habitant de Redwood moyen. Pour le plaisir et la curiosité d’avoir un chiffre à avancer si jamais il lui est reprocher de vivre dans une maison roulante. Son besoin de rabattre les clapets plus important, peut-être, qu’il ne veut bien l’admettre. « Oui, puis on prend beaucoup pour acquis le confort quotidien, on ne se rend parfois pas compte de ce qu’on a fait. Après ça se fait bien et on s’habitue vite quand même. » Heureusement sans doute, d’ailleurs. Il laisse échapper un petit rire de compassion, Zep. « Je comprends tellement. Dans les films et les séries, la vie à New York est juste… Les bons côtés. On ne se rend pas compte que les nuits ne sont pas noires, qu’il y a du bruit constamment, que les gens ne marchent pas dans la rue en souriant tout le temps, qu’ils viendront te bousculer plus souvent que l’inverse même quand il y a de la place sur le trottoir. Et puis c’est un autre rythme de vie. Même quand on prend le temps on a la sensation d’être en retard, non ? C’est pas agréable, je trouve. » L’effet des grandes villes de son avis — il a eu la même chose avec Londres, déjà, et toutes les autres villes américaines par lesquelles il s’est brièvement stoppé. « Eh bien j’ai fais tous les Etats. Enfin, pas l’Alaska ni Hawai parce que… Euh, traverser l’océan en van n’est pas le plus pratique et je me voyais pas prendre le bateau honnêtement. Et l’Alaska… je ne suis pas sûre que je saurai survivre à six mois sans voir le soleil ou à leurs températures extrêmes en hiver non plus. J’ai fais le long de la côte Est, traversé ensuite pour arriver au Vermont une première fois puis je suis repartie, longé la côté Ouest, fait le Sud des USA puis toute la frontière avec le Canada aussi. » Les sourcils qui se froncent — oui, il croit bien avoir fait un tour complet et presque exhaustif du pays, finalement, même s’il ne s’est pas forcément arrêté dans les plus grosses villes ou les capitales. « Et toi, hormis New York, tu as vadrouillé un peu ailleurs ? » Il y aurait-il une autre ville qu’ils auraient en commun et sur laquelle ils pourraient avoir un avis, divergent ou non ? Quelqu’un d’autre avec qui partager les étranges accents ou les habitudes alimentaires parfois incompréhensibles de certaines Etats américains.

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(( all my life i've been searching for something, something never comes, never leads to nothing. nothing satisfies but i'm getting close closer to the prize at the end of the rope. all night long i dream of the day when it comes around and it's taken away leaves me with the feeling that i feel the most. feel it come to life when
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