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La beauté du monde | Ted

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Danny Oakes
-- membre qu'on adore --
Danny Oakes

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 2218
PSEUDO : caroline, linoa
AVATAR : Jake Gyllenhaal
CREDITS : dopamine (av) old money (sign) chrysalis (icon sign)
ALTER-EGO : Judson la girafe, Robin l'ex-militaire, Grace l'avocate, Eilin la fantasque, Edwin le torturé et Levi le bb
ÂGE : 38
QUARTIER : around rh, la maison du gardien à côté du cimetière
MÉTIER : gardien du cimetière de Redwood Hills
COEUR : amoché, épris de Liberté (presque, ça commence pareil)
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyMar 31 Oct - 15:58


La beauté du monde
Danny & Ted


Danny adore l’automne. Il apprécie toutes les saisons, mais celle-ci particulièrement, les paysages se parent de leurs plus belles couleurs et il règne à Redwood Hills une ambiance incomparable, unique au monde. Les érables, surtout. Danny se passionne pour les érables et il ne se lasse pas de les observer, de même qu’il observe la faune dans les alentours, quand la chance est avec lui. Parfois, il pousse jusqu’aux Montagnes Vertes, plus loin encore, mais cette fois-ci, il a choisi le long de la rivière, un coin un peu plus sauvage que le parc principal. Le sentier qui longe cette dernière, d’habitude recouvert de feuilles de toutes les couleurs qui viennent former un véritable kaléidoscope coloré naturel, est suffisamment dégagé pour leur permettre de passer. Parce qu’il n’est pas seul, Danny. Pas cette fois. Ted a accepté de l’accompagner avec son fils, et cette perspective l’enchante. Il a encore du mal à se faire à l’idée qu’il est le parrain de cet enfant, il en est à la fois très fier et très ému, mais il ne réalise pas trop. L’enfant est né quelques mois auparavant, pourtant, ce n’est pas comme si c’est une nouveauté. Il n’a jamais trop aimé les enfants, Danny, principalement parce qu’il les trouve trop bruyants, et surtout, parce trop fragiles. Comment faire avec eux ? Ne risque-t-on pas de les blesser involontairement, par un geste trop brusque ? Il préfère se concentrer sur l’automne et le décor de carte postale qui s’offre à ses yeux émerveillés. « Tu n’as pas froid ? » demande-t-il soudain en percutant que la météo n’est pas des plus clémentes, ce jour-là.  

Jusque-là, le silence. Danny ne parle pas beaucoup, sauf quand il est pressé, enthousiaste ou à l’inverse, inquiet. Mais ce jour-là, aux côtés de celle qu’il considère comme sa meilleure amie, il se sent bien. Parfaitement apaisé et presque heureux – peut-on vraiment l’être, heureux ? Danny le pense. Pas de ceux qui se plaignent constamment. « Je suis content d’être là » il parvient facilement à le verbaliser. Ce n’est pas toujours aussi évident, mais avec Ted, il se sent lui-même. Il n’a pas à dissimuler qui il est, et qui il ne sera jamais. « Comment ça va, avec August ? » demande-t-il en désignant le bébé du menton. Celui-ci dort paisiblement, indifférent au monde qui l’entoure, les malheurs ne l’ont pas encore accablé et c’est ce que Danny trouve le plus attendrissant. Il ne sait rien encore, de la beauté de l’univers comme de sa plus grande laideur, mais il finira bien par le découvrir, comme eux tous. Danny espère qu’il commencera par appréhender ce que le monde fait de plus beau, et non l’inverse. C’est tout ce qu’il peut lui souhaiter. Il en a parlé avec Ted, il connaît ses craintes et ses appréhensions, c’est bien pour cette raison qu’il pose la question. Mais, tandis qu’ils déambulent sur le bord de la rivière, un chemin qu’ils ont maintes fois exploré, il se surprend à sourire. Qu’importe la réponse, oui, il est heureux ici. Là où il doit être.


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Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu'enferme un homme dans les illusions de son cœur.  --

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Ted O'Hara
-- poings dans mes poches crevées --
Ted O'Hara

PERSONNAGE
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LITTLE TALKS : 9444
PSEUDO : mellon collie (leina)
AVATAR : katherine langford.
CREDITS : undercover (avatar) pomme (citation)
ALTER-EGO : katey & alana.
ÂGE : 27
QUARTIER : willow street.
MÉTIER : vendeuse dans une boutique de jeux vidéo.
COEUR : and i don't want to miss a thing.
INTERVENTIONS RL : oui.
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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyMar 7 Nov - 10:32


la beauté du monde

C’est ça l’automne, maintenant ; ne plus sortir le nez au vent, il y a trop de choses auxquelles il faut penser, sous peine de se retrouver en mauvaise posture une fois dehors. Ted a bien cru qu’ils ne finiraient jamais par rejoindre Danny parce qu’à chaque fois qu’elle se mettait devant le sac, déterminée à réfléchir une minute, une seule minute avant d’en avoir terminé, elle réalisait qu’il manquait quelque chose d’autre. Puis elle se demandait si c’était vraiment nécessaire, tout ce bagage, pour une petite promenade. Elle a tout ressorti, remis des trucs, est allée en chercher de nouveaux, s’est arrêtée et a douté encore. Au final, elle pense avoir sélectionné le strict nécessaire – et a laissé le reste en plan à la maison, tant pis pour le bazar, c’est un vrai champ de bataille de toute manière. August et elle enfin prêts, ils ont retrouvé Danny et se sont engagés sur le chemin de la rivière. C’est devenu son chemin préféré, très peu de temps après son arrivée à Redwood Hills ; au fil des mois et des années il est devenu le décor de nombreux beaux souvenirs. La fraîcheur saisissante de l’air mordille la peau qu’elle a de découverte et la mélancolie de la saison s’infiltre en elle en venant apaiser l’agitation et la nervosité nées de ces laborieux préparatifs. C’est du passé, c’est déjà loin. Pas après pas, elle se laisse engourdir dans de vagues songes. Tout contre elle dans le porte-bébé, August avait les yeux grands ouverts quand ils ont commencé leur promenade, il paraissait curieux, mais depuis il les a refermés, c’est l’heure à laquelle il préfère sommeiller. À travers toutes leurs couches de vêtements, Ted ne sent pas vraiment le mouvement de sa respiration, mais elle en connaît le rythme par cœur.
La voix de Danny la surprend. Elle tourne la tête vers lui. « Ça va, je l’ai bien habillé » répond-t-elle avant de réfléchir à la question qu’il lui a posée, qui la concernait plutôt elle. Elle se fend d’un demi-sourire, c’est ça l’automne, maintenant ; les couleurs chatoyantes qui les entourent l’émerveillent. « Moi aussi. J’adore cet endroit. » La déclaration est toute simple et le bonheur l’est lui aussi : il suffisait d’avoir assez de courage pour aller jusqu’au bout des longs préparatifs. Elle ne regrette nullement de s’y être confrontée, ça lui fait vraiment plaisir, d’être là avec son meilleur ami et son fils, à manger du regard la beauté de l’automne et savourer son calme ; et de sentir aussi que le plaisir est partagé. Nul besoin de grande déclaration de la part de Danny pour s’assurer de cela, ça n’a jamais été vraiment comme ça, entre eux. « Eh bien » commence-t-elle en baissant les yeux sur le petit garçon, toujours profondément endormi. Ça lui fait gagner quelques secondes, elle ne sait pas tellement quoi dire, par quoi commencer. « Ça va. Je crois. Il a décidé de ne pas dormir beaucoup la nuit donc je vais pas te dire que je suis pas hyper fatiguée mais… hier soir, j’étais un peu désespérée, je me suis mise à lui chanter Sunday Bloody Sunday, un peu en mode berceuse tu vois, avant de réaliser que, bah… » Ouais. Elle pince ses lèvres comme pour les protéger d’un coup de vent. « J’apprend sur le tas, comme presque tout le monde j’imagine. C’est un peu un stress constant du coup. Mais ça va, vraiment, je veux dire… quelque part je… je sais que je suis heureuse. » Elle marque une pause avant de reprendre, en regardant Danny. « J’ai pas très envie d’être devenue, tu vois quoi, la fille qui ne parle que de son bébé et de couches alors dis-moi… comment ça va, toi ? » Elle sait qu’il ne lui a pas demandé comment ça se passait de son côté pour lui en vouloir de ne parler que d’elle ensuite, mais elle a envie de savoir, aussi, ce qui lui est arrivé dernièrement.



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Danny Oakes
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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyMer 15 Nov - 18:18


La beauté du monde
Danny & Ted


Ils ont l’habitude, Danny et Ted, de ce chemin-là. De nombreux chemins existent à Redwood Hills et ses environs, beaucoup de sentiers de randonnée que Danny affectionne aussi, mais celui-là, il est particulier. Peut-être parce qu’il traverse la ville et longe la rivière, un chemin particulièrement bucolique. Ou peut-être simplement qu’il lui rappelle de bons souvenirs, n’importe. « Je n’en doute pas. Mais je parlais de toi » précise-t-il avec un mince sourire. Elle semble un peu ailleurs, Ted, il ignore si c’est à cause du manque de sommeil ou autre chose, mais il n’ose pas poser la question frontalement. Il la connaît, préfère ne pas la brusquer. Et puis, ne sont-ils pas bien, là, rien que tous les deux (avec le bébé), à marcher côte à côte ? Rien d’autre que le silence pour les envelopper. Et ce silence est tellement apaisant qu’il ose à peine le briser de sa voix rauque, maladroite. Il préfère lui poser une autre question, moins délicate, savoir comment ça se passe avec son fils. Parce qu’il connaît ses préoccupations en tant que mère, il sait combien c’est compliqué pour elle. A sa plus grande surprise, Ted parle. Plus de quelques mots d’apparence banale, elle se confie vraiment. Elle est heureuse. C’est tout ce qu’il a besoin de savoir, Danny, et il sourit. « Oui, tu apprends sur le tas. S’il y avait un manuel pour être le parent parfait dès le début, ça se saurait » et de toute façon, ce n’est pas lui qui jugerait Ted, il n’a jamais connu ça, les bébés. Et en ce qui le concerne, il n’a pas été présent pour sa fille, alors c’est pire que tout.

« Tu en as parlé trente secondes, c’est tout. Tu ne vas pas devenir ce genre de femme, je te rassure » mais il rit, parce que c’est Ted tout craché. « Et puis ça m’intéresse vraiment. Je ne sais pas si j’aurai un jour d’autres enfants que Brooke, mais… on ne sait jamais, toute expérience peut me servir » il plaisante, naturellement. Il sait que chaque expérience est unique, celle de Ted ne ressemblerait en rien à celle qu’il pourrait avoir dans un futur hypothétique. Il ne l’imagine même pas. Parce qu’il n’est pas sûr de vouloir ça, il l’a toujours clamé haut et fort, il ne se voit pas avoir d’enfants. Les couches, l’éducation, l’inquiétude jour et nuit pour un autre être que lui-même… très peu pour lui. Et Louise, dans tout ça ? Elle doit en vouloir, il ne peut que l’imaginer, mais peut-être pas avec lui. Il n’est toujours pas sûr d’être le prince charmant qu’elle attend. « Ça va, je crois » sa réponse type, celle qu’il dégaine en toute circonstance pour ne pas trop se mouiller. Ça va, je crois. Mais Ted a fait l’effort de lui dire vraiment le fond de sa pensée, il peut bien essayer de faire de même. « Tu attends que je te parle de Louise ? » lueur entendue dans son regard bleuté, qu’il darde sur elle. Il peut lui parler de son meilleur pote, Alec, qui est de retour en ville depuis quelque temps et qui se traîne de sacrées casseroles, mais il a peur qu’elle s’inquiète et se braque, comme cette fois-là où ils s’étaient disputés. Il sait (espère) qu’elle a confiance en lui, mais quand même. « On continue de se voir, elle et moi. On prend notre temps » il l’a promis, il le ferait pour elle. Il n’est pas pressé, Danny. Ne l’a jamais été. « On discute beaucoup, et… le courant passe vraiment bien, j’ai l’impression » il sourit, presque étonné. Il n’en revient pas, de sa chance. Ted a suivi Danny dans ses pérégrinations, elle l’a encouragé, disputé, écouté, elle a été présente dans les meilleurs comme dans les pires moments, et elle sait combien ça compte pour lui. Et combien ça a mis du temps. « Je ne voudrais pas me porter la poisse, évidemment, mais… je crois que ça pourrait marcher, entre nous » ça marche déjà, mais comme il ne mesure pas sa chance, il en parle toujours qu’au conditionnel. Avec un peu de chance. Il ne sait pas ce qu’il ferait, en revanche, si ça vient à ne pas marcher. Il en serait malheureux, plus malheureux qu’il ne l’a jamais été, parce qu’il le sait – c’est Louise et personne d’autre.      


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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyDim 11 Fév - 15:21


la beauté du monde

Les saisons sont passées sur ce chemin de leurs souvenirs : les hivers l’ont enfoui, les belles journées l’ont magnifié, l’automne le pare maintenant, comme tous les ans, de couleurs chatoyantes, si vives que Ted a bien du mal à croire que la nature s’apprête à s’assoupir pour de longs mois. Elle, elle est certaine de se sentir plus en vie qu’à bien d’autres périodes de son existence, et ce malgré ses cernes. « Oh oui, t’inquiète » répond-t-elle rapidement à Danny, en vérité l’air froid picote ses joues et le bout de son nez, mais ça lui est égal, elle n’a vraiment pas envie de s’en plaindre ni qu’ils fassent demi-tour. Elle aime trop la promenade. Elle aime penser qu’August a beau être endormi, dans son sommeil il continue de percevoir les sons et les odeurs ; elle aime se dire qu’elle l’emmène découvrir le monde, elle aime imaginer ce qu’un bébé de quelques mois peut ressentir, en vivant son premier automne. Elle ne sait pas si tout ce qu’elle fait au quotidien est bien, passable ou lamentable (un peu de tout cela sans doute). Mais c’est le point sur lequel l’univers tombe d’accord, et sur lequel ils arrivent Danny et elle : tu ne peux pas juste claquer des doigts, lire un manuel et être une mère parfaite d’office. « Je lis jamais, mais je l’aurais lu celui-là » commente-t-elle en hochant songeusement la tête, ils sont en train de traverser une partie du chemin recouverte de feuilles mortes. « Tu sais, je pensais à quelque chose, je sais pas trop comment dire ça mais… tu vois, je me suis rendue compte qu’August me connaît pas, je veux dire qu’il sait pas ce que j’ai fait avant, mon métier, tous ces trucs… il s’en fiche. Il dort contre moi parce qu’il sait que je prends soin de lui et qu’il est en sécurité là, enfin je… j’ai pensé ça. Je trouve ça beau. »

Elle ne veut pas parler d’horaires de sieste ou de ce genre de choses. Elle pourrait, son cerveau jongle en permanence avec ces composantes pour programmer ses journées, elle pourrait débiter sans reprendre son souffle tout ce qu’elle apprend au fil du temps à propos des bébés, mais justement, elle se contient, respire un coup, mange la lumière des yeux. Elle est maman, elle est aussi l’amie de Danny et ça l’intéresse plus de prendre de ses nouvelles que de mener la conversation seule en racontant son quotidien, même si elle ne doute pas qu’il l’écoute sans arrière pensée. « Je te ferai un best-of de mes meilleurs conseils, si ça arrive. » En vérité, sans attendre qu’il aborde un sujet particulier, Ted se doutait qu’il serait question de Louise, et elle détourne légèrement son visage pour cacher un sourire à Danny. C’est le fait qu’il ait parlé d’avoir d’autres enfants peut-être, l’allusion était mince mais comme elle suit en filigrane cette histoire-ci depuis un certain temps aussi… bon, à présent le sourire ne se dissimule plus. Elle est vraiment heureuse qu’il lui raconte que tout va bien, ils se voient et se parlent et apprécient ce qu’ils partagent. Danny mérite ces moments de bonheur. Ces derniers mots, pourtant, lui font froncer un sourcil. « Pourquoi ça marcherait pas ? » Elle ne connaît toujours pas Louise et elle n’a que la version de Danny mais l’atmosphère semble au beau fixe, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Ça n’est pas déjà en train de fonctionner ? « En fait, tu veux dire quoi par « ça pourrait marcher » ? Tu as… des projets, enfin, tu as envie que vous viviez des choses ensemble et t’es pas sûr qu’elle veuille aussi ? Enfin, désolée, je sais que ce que tu me dis… mais on dirait que tu te poses beaucoup de questions. » Trop ? Ted n’ose pas employer l’adverbe, déjà qu’elle est particulièrement mal placée pour faire une remarque de ce genre.


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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptySam 24 Fév - 12:29


La beauté du monde
Danny & Ted


La balade est agréable, Danny savoure une météo clémente avant l’arrivée d’un hiver certainement tout aussi rude que les précédents. Il est attentif à l’évolution du temps, le nez toujours levé vers le ciel, à suivre la progression des nuages, à guetter l’arrivée des premiers flocons. Il est comme ça, Danny, il pourrait parler météo pendant des heures et il sait que ça ne dérangerait pas Ted – ça pourrait ennuyer beaucoup de gens, les autres, qui ne comprennent pas comment l’on peut deviser de la pluie et du beau temps et y trouver un intérêt, mais pas Ted. C’est peut-être pour cette raison qu’ils s’entendent si bien ? Parce qu’à ses côtés, Danny ne se sent jamais insipide, ennuyeux. A travers les yeux de Ted, il n’est jamais laid ni inintéressant. Mais, après avoir parlé du froid, le voilà qui parle du fils de Ted. Il est curieux de savoir comment elle s’en sort et si elle a besoin de son aide, désireux d’entendre ses conseils car Ted en a sûrement. « Oui, c’est beau » confirme-t-il, songeur. « On ne fait pas assez attention à ça, je crois. Si les gens pensaient un peu plus comme les enfants – à se moquer du passé, à ne pas se soucier de ce qu’on a fait ou non, je veux dire – le monde serait certainement un peu plus heureux » son regard divague sur les feuilles mortes qui crissent sous leurs pas. Il grimace, combien de fois son cœur a-t-il crissé de la même manière, alors qu’on le piétinait allègrement ? Elle doit comprendre, Ted – elle semble toujours le comprendre. « Je me suis toujours demandé à quel moment on perd cette innocence-là » il n’a jamais été très à l’aise avec les enfants, probablement qu’il en a un peu peur, mais il les admire. L’insouciance enfantine n’est pas puérile, comme certains l’affirment. C’est même la plus belle chose du monde.

« J’attends ça avec impatience » qu’il réplique, un sourire franc aux lèvres, cette fois. Il ignore si ses conseils lui serviront un jour. S’ils seront applicables pour lui, quand on sait que chaque situation est unique. Louise arrive sur le tapis. C’est toujours Louise qui arrive sur le tapis, puisqu’elle occupe l’essentiel des pensées de Danny, même si maintenant, s’y rajoute le visage de Brooke, une Brooke tout aussi perdue qu’il l’était à son âge. « On en a déjà parlé, cent fois au moins » il laisse échapper un léger rire. C’est à Ted qu’il confie tous ses états d’âme, beaucoup plus qu’à n’importe qui. Il n’a pas oublié leur lourde dispute, quand elle lui avait dit d’arrêter d’espérer, de tourner la page, d’oublier Louise car elle ne provoquait que du malheur. Alors, depuis, il marche sur des œufs. Il ne veut pas brusquer Ted, entendre à nouveau ce discours-là. Ne veut pas lui donner l’impression qu’il hésite ou qu’il renonce, même si Danny est un homme pétri d’hésitations et de regrets. « Tu me connais. Bien sûr que je me pose beaucoup de questions, que je doute perpétuellement, que je me demande si c’est la bonne voie, mais… » mais dans le fond, il le sait Danny, aucune bonne voie n’existe. Sauf celle où Louise avance à ses côtés. « C’est qu’on est toujours très différents et ça, ça ne change pas. Et Louise… c’est une grande romantique, certains diront naïve, hein ? J’crois bien qu’elle rêve encore du prince charmant qui surgirait sur son cheval blanc, tu vois le truc… j’ai rien du prince charmant » il hausse les épaules. Il n’en est pas particulièrement attristé, ça fait bien longtemps qu’il en est persuadé. « En plus, j’ai même pas de cheval » le détail a son importance. Il réfléchit à ce qu’il vient de dire, le regard perdu vers les arbres nus tout autour d’eux, le long de la rivière. Un nouveau sourire détend ses traits. « On avance tout doucement, un jour après l’autre, c’est pour ça que ça marche pas trop mal » il termine sur une note d’optimisme, puisque c’est ce qu’il est, Danny, un incorrigible optimiste.        


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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyDim 17 Mar - 18:04


la beauté du monde

À chaque fois que son fils s’assoupit dans ses bras, un sentiment curieux lui fend le ventre, le cœur et les poumons : c’est cette idée que dans son innocence de nouveau-né il lui a d’ores et déjà accordé toute sa confiance peut-être ? Quoi qu’il en soit, des moments comme celui-ci l’aident à gagner en confiance et s’apaiser au fil des jours. Quand elle est confrontée à des situations plus compliquées, où elle ne sait pas toujours quelle est la meilleure façon de s’y prendre ou qu’elle se sent dépassée, un murmure intérieur lui glisse que ce n’est pas grave, August lui pardonne tout cela. Elle fait tout son possible pour prendre soin de lui, il panse sa plaie encore ouverte, l’image toute cabossée qu’elle a construite d’elle-même. Et en dépit des pleurs, elle pense que leur entente est bonne, et les jours se succèdent, l’automne après l’été, elle aimerait que cette paix se prolonge durant des décennies mais Danny relève le caractère bref de tout cela : tous les bébés grandissent. Et ils deviennent les habitants d’un monde qui juge tout trop. « Je sais pas, quand on entre à l’école ? Ça fait des ravages. » Si on lui demandait, Ted serait forcée d’avouer que ses souvenirs de la petite école sont flous et pratiquement inexistants, mais l’hypothèse est presque trop facile, avec Danny elle pourrait la soutenir en dégotant des arguments plus ou moins convaincants au fil de la conversation. L’école, ce ne serait pas là que les enfants apprennent toute la laideur du monde, et à se comparer les uns avec les autres ? Elle n’a pas l’intention de se projeter trop en avant, d’imaginer déjà August plus grand et portant un cartable, mais le fait est que Danny continue à parler du futur. L’automne s’annonce, l’après-midi est beau et ils profitent de leur promenade, cependant les angoisses de l’avenir ne sont jamais très loin. Louise, Louise : voilà des années à présent que ce prénom surgit de manière régulière dans leurs échanges. Ted se réjouit que ce soit désormais dans des évocations heureuses. Mais Danny lui confesse qu’il doute, il craint ne pas être la personne idéale pour sa Louise. Teddy le laisse finir bien qu’elle pense avoir compris ce qui l’agite : du Danny tout craché. À peine son ami s’est-il interrompu qu’elle le regarde droit dans les yeux et lui lance : « Danny ? Tu devrais lui faire confiance, toi aussi. » C’est l’automne, peut-être, le bel automne tout en couleurs qui se marie si bien avec sa joie tranquille, qui la pousse à tenir ses propos. « Je veux dire, pourquoi tu te tortures comme ça ? En fait, si elle t’aime, c’est qu’elle pense que tu es le prince charmant qu’elle veux. Elle a pas besoin que tu aies un cheval, et toi t’as pas besoin de lui expliquer pourquoi elle devrait vouloir que t’en aies un. » Oui il lui a répété qu’ils avancent à leur rythme, pas après pas, et oui elle a toujours conscience de ne pas être la mieux placée pour donner des conseils sur bon nombre de sujets. Mais il en faudrait plus pour l’arrêter, elle croit que ses paroles seront peut-être bénéfiques, et réfléchit toujours après les avoir prononcées. « Je dis pas que tu peux pas changer, dans une certaine mesure. Mais si tu veux que la personne que tu fréquentes soit complètement différente… alors je pense pas que c’est de l’amour. »



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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptySam 23 Mar - 15:39


La beauté du monde
Danny & Ted


Danny se demande, en observant le fils de Ted, quand on perd son innocence. A quel moment au cours de son existence – de l’enfance, bien souvent – on oublie que l’univers est beau, que la nature est éblouissante, et à quel point il est bon d’être encore en vie. Quand Ted parle de l’école, il opine de la tête. « Peut-être » parce qu’il le sait pour l’avoir vécu, l’école n’est pas un passage facile. Les enfants entre eux ne sont pas tendres et il est difficile de rester assis toute la journée sur une chaise, quand on voit la beauté du monde à travers les fenêtres. Danny se souvient encore de sa salle de classe et des vitres qui donnaient sur la cour, une cour laide et grise, la cour d’une école de quartier dans un quartier laid et triste – non pas qu’il s’en rendait compte, à l’époque, au contraire. Il avait grandi dans cet univers, il ne connaissait rien d’autre. Souriant à ce souvenir, il rajouta « Ma mère insistait toujours pour que j’aille à l’école, elle disait qu’il n’y avait qu’ainsi que je me sortirais de là. J’ai suivi son conseil, je suis allé à l’école, mais je crois qu’elle a eu tort » il s’en était sorti, oui, mais ce n’était assurément pas grâce à l’école ; pas cette école-là, en tout cas. « Alors, j’imagine que certains arrivent à garder leur âme d’enfant, leur optimisme, malgré ça » trop de paramètres entrent en compte et accuser seulement l’école, c’est un raccourci facile, mais Danny comprend. Reportant son attention sur Ted, il souffle « Quel genre d’élève tu étais, toi, autrefois ? » ils ne parlent pas beaucoup du passé, tous les deux, malgré leurs sempiternelles conversations parfois philosophiques et/ou mélancoliques. Danny ne peut donc que se montrer curieux sur qui Ted était, dans cette autre vie.

Il laisse échapper un rire quand elle lui suggère de faire confiance à Louise. Elle a raison, il en a oublié l’essentiel. « C’est vrai, je me pose trop de questions » il hausse les épaules, vaguement honteux, avant de rajouter « Je ne serais pas vraiment Danny sinon » une lueur malicieuse traverse son regard, alors qu’il essaie de dédramatiser un peu la situation comme pour lui montrer que non, ce n’est pas si grave finalement. Peut-être qu’il devrait davantage communiquer avec Louise, peut-être que tout cela, il devrait le lui dire plutôt que le dire à Ted, lui dire je t’aime et si tu veux, je peux acheter un cheval, et même le pré qui va avec, mais il en est incapable. Pas très causant, le bougre, probablement pas très courageux non plus en ce qui concerne ses relations. Il médite longuement les paroles de Ted. « Même si je le voulais, je crois que je n’arriverais pas à changer, de toute façon » dit-il, pensif. « Mais tu sais ce que c’est… je veux être à sa hauteur, j’ai pas envie de faire d’erreur » c’est Louise et personne d’autre, voilà pourquoi il ne veut pas la décevoir. Il ne veut pas qu’elle se demande ce qu’elle fabrique avec un type comme lui, alors qu’il y en a tant d’autres dans cet univers un peu trop vaste. Ses lèvres s’étirent en un sourire d’excuse tandis qu’il rajoute « Assez parlé de ça, t’as raison, j’ai pas besoin de me torturer autant » il recommencera, naturellement, jour après jour, et Ted doit le savoir aussi.               


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Ted O'Hara
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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyMar 26 Mar - 21:08


la beauté du monde

Elle ne sait pas quand la capacité à donner sa confiance, à offrir son amour, se fragilise et s’amenuise, elle ne sait pas quand vient l’automne du cœur, la saison où tout a trop mûri et se met à décroître. Ça lui va bien de pointer du doigt l’école parce qu’elle aime encore se penser comme une rebelle qui crache sur les institutions ; mais qu’en sait-elle. Sa propre enfance lui paraît loin, pas assez nette pour qu’elle y puise des arguments. Ce qui ne l’empêche pas d’afficher un fin sourire en écoutant la question de Danny, ça elle le sait, enfin, elle peut lui dire qui elle était, à son bureau, entre quatre murs. L’effet que les écoles avaient sur elle. « J’étais… pas impliquée, pas motivée, pas attentive. Le genre qui dort les yeux ouverts, tu vois. Ça pouvait aller parce que ma sœur m’aidait, que mes parents me soûlaient, tous ces trucs-là. Mais ça me barbait, j’ai pas voulu continuer. » Voilà pour un portrait d’elle-même, dix ans, quinze ans, vingt ans plus tôt. Elle pense que l’élève dissipée qu’elle était s’en est sortie, bien mieux que ce que ses profs lui prédisaient ; elle est tellement, mais tellement plus heureuse aujourd’hui qu’à cette époque où elle ne savait pas ce qu’elle voulait. « C’est quoi qui t’a permis de t’en tirer ? » Danny n’a jamais beaucoup évoqué sa mère avec elle, ni son passé en fait : elle non plus, ça leur convenait très bien comme ça. Mais puisqu’ils sont à la croisée des saisons désormais, elle l’interroge, lui demande d’effectuer s’il le souhaite un bilan remis en perspective grâce au temps écoulé. Le passé, le présent. Le futur. Regard baissé sur le visage d’August, Teddy demande : « Tu crois que je devrai lui dire de bien faire ses devoirs, à lui aussi ? »

Danny, si semblable à lui-même. Les bourgeons se transforment en fleurs et les feuilles tombent ensuite, mais il continue de se poser mille questions, bien qu’il prétende aimer se laisser vivre et voir au jour le jour… Elle rit doucement à son tour quand il admet qu’elle a raison, et se redresse un peu : elle a raison, elle est un puits de sagesse, elle… c’est drôle. « Je suis sûre qu’elle aime aussi ton côté torturé, toujours en train de douter. Tu devrais lui en parler. Ça te rassurerait peut-être. » Teddy donne des conseils, elle préconise, d’accord, mais en même temps elle comprend que Danny garde tout ça pour lui, la peur de tout gâcher, ce réflexe de retenir tout en soi par peur d’un raz-de-marée. Elle a agi pareil, bien trop souvent sans doute. « Je suis là pour t’écouter, tu sais. On peut parler de Louise pendant des heures si tu veux, tu peux me lister toutes les raisons pour lesquelles elle est merveilleuse ! » Son fils ouvre ses paupières, leurs regards se rencontrent ; l’instant d’après il les a refermés, mais Ted devine que la sieste ne durera plus très longtemps. Ça n’était pas prémédité, mais elle se tourne vers Danny tout d’un coup et lui demande : « Tu voudrais garder August, un jour ? » Enfin, qu’elle le détrompe tout de suite ce n’est pas… « Je cherche pas un baby-sitter gratuit mais… je sais pas, si l’idée t’était venue et que t’osais pas en parler. Enfin, t’en as peut-être pas envie, c’est pas un souci non plus. » Son but n’est pas d’exercer une quelconque pression, pas du tout, elle, elle y a juste pensé.



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Danny Oakes
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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyLun 1 Avr - 15:49


La beauté du monde
Danny & Ted


Danny essaie d’imaginer l’élève qu’avait pu être Ted quand elle était plus jeune. Le portrait qu’elle en dresse ne l’étonne en réalité qu’à moitié, il a toujours pensé qu’elle était un peu comme lui, finalement. « J’comprends, ouais. Le manque de motivation, de perspectives, aussi… J’admirais mes petits camarades qui avaient un but dans leur vie. Ceux qui voulaient devenir avocats ou médecins, ceux qui s’imaginaient ce qu’ils ne seraient jamais. J’suis pas sûr d’avoir jamais eu cette imagination-là » dit-il en réfléchissant. Enfant, Danny voulait être beaucoup de choses, mais il n’était pas dupe ; il n’avait jamais cru les discours encourageants de sa mère mais, pour lui faire plaisir, il s’efforçait de ne jamais manquer un jour d’école. Au début, du moins. Au lycée, c’était beaucoup moins le cas. « Je suis parti. Je crois que c’est ça qui m’a sauvé. Fuir ce monde, ces fréquentations… mettre tout ça de côté, le temps de grandir » naturellement, il a longtemps culpabilisé d’abandonner sa mère, son meilleur ami qu’il considérait comme son frère, et d’autres amis. Une part de lui regrettait. Mais à cette époque-là, Danny était trop jeune, beaucoup trop influençable. S’il était resté, il ne lui serait sûrement pas arrivé beaucoup de bien. Il sourit devant la question de Ted avant d’hausser les épaules. « J’crois que oui. Mais pas seulement. J’crois que c’est important qu’il sache qu’on l’encourage, dans n’importe quel domaine » sa propre mère l’encourageait toujours, malgré ses défauts et ses failles. Elle était loin d’être une mère parfaite, Bonnie Oakes. Loin d’avoir toujours fait les bons choix. Danny lui en a longtemps voulu, avant de lui pardonner. Il a lu un jour que c’est ce que font les enfants, ils commencent par aimer, puis ils haïssent leurs parents, avant de leur pardonner. Il se reconnaît bien là-dedans.

Il rit légèrement quand Ted affirme que Louise doit aimer son côté torturé. « Je pensais que les femmes qui craquent pour des poètes torturés, ça ne se trouvait que dans les livres » mais il se promet de l’évoquer, la prochaine fois. D’avoir une vraie discussion avec elle pour dissiper ses doutes, et pouvoir revenir vers Ted le sourire aux lèvres. « J’aimerais bien que tu la rencontre, un jour. Tu verrais tout de suite pourquoi je la trouve merveilleuse, j’en suis sûr » depuis le temps que Danny connaît Louise et qu’il lui en parle. Il est temps que Louise rencontre les gens dans son entourage, ça ne ferait qu’ancrer un peu plus leur relation dans le réel. Danny appréhende forcément un peu, mais l’impatience surpasse tout le reste. « Garder August ? » répète-t-il, surpris, s’attendant presque à ce qu’elle lui fasse une blague. En même temps, rien d’étonnant, n’est-il pas censé être le parrain de cet enfant, après tout ? « Il n’y a pas des tests ou des trucs comme ça qu’on doit passer avant de garder un enfant, pour s’assurer qu’on est apte ? Du style, tester ses réflexes en rattrapant une balle de tennis pour vérifier qu’on est pas trop maladroit et qu’on ne risque pas de faire tomber le bébé ? » demande-t-il, la mine déconfite. Il n’est pas (vraiment) sérieux, mais sincèrement inquiet. C’est une preuve énorme de confiance qu’elle lui fait, Ted, et il ignore s’il est à la hauteur. Il n’a jamais fait ça, jusque-là, garder un bébé. Et comme toujours, aussitôt, mille questions l’assaillent.                   


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MessageSujet: Re: La beauté du monde | Ted La beauté du monde | Ted EmptyAujourd'hui à 14:38


la beauté du monde

Sur quoi se retourner ? La route est droite et Ted sait d’où elle vient, le chemin qui lui reste à parcourir l’a toujours davantage intéressée que les obstacles passés, franchis, c’est terminé. Quand Danny lui demande quel genre de personne elle était à l’école, elle brosse un portrait vague, image piteuse d’elle-même de ces années où la promenade de l’existence l’ennuyait à mourir. L’impression d’être comprise, qu’il a tout de suite saisi les sentiments secrets qui l’agitaient à cette époque : c’est simple, il a connu les mêmes. « Mais tu sais, c’était vraiment horrible, parce que dès qu’on me disait tu pourras devenir ça ou ça… ça avait juste l’air nul. Y avait qu’à la télé que c’était bien, la vie. » Pas d’ambition pour que les muscles se mobilisent et l’imagination dont parle Danny complètement atrophiée par une espèce d’angoisse de passer à côté de quelque chose : tout ça résolu peu à peu après être parti très loin, loin des racines qui les paralysaient. Ted hoche gravement la tête. Elle se demande, demande même à Danny s’il va falloir qu’elle vérifie que les devoirs d’August sont faits, lorsque l’heure de l’école aura sonné pour lui. Ça semble le faire sourire, elle lui accorde que c’est une préoccupation futile pour aujourd’hui. « Je vais essayer » approuve-t-elle tout d’abord, avant de se reprendre. « Enfin, je veux dire que je vais le faire, vraiment. J’ai dit ça parce que sur le papier, tout a l’air plus facile alors… j’essaie de faire de mon mieux. » Mais Danny n’est pas là pour valider un examen de mère parfaite ; elle sait très bien qu’il ne la juge pas d’ailleurs. Après tout, dès que le sujet de Louise est abordé, c’est plutôt elle qui se met à sourire et à sortir de petites phrases de sage. « Bah, non, pourquoi ? » Elle rit doucement à son tour, n’ayant jamais été une grande lectrice elle ne peut pas confronter sérieusement les clichés littéraires à la réalité mais ça lui semble une évidence : il en faut pour tout le monde et Danny mérite d’être aimé par sa merveilleuse Louise comme n’importe qui d’autre. Elle serait vraiment curieuse de la rencontrer, depuis le temps, mais n’a jamais voulu insister là-dessus. Cependant, comme elle voit qu’il envisage sérieusement cette idée, elle ne résiste pas à la tentation de lui lancer, comme une provocation : « Je te laisse choisir le jour. » Perche tendue, à lui de la saisir ou de s’accorder encore du temps avant de lui présenter Louise. Et puis, Ted ose une autre proposition, moins assurée bien qu’elle essaie de cacher son hésitation. Elle ne veut pas se donner l’air de le forcer, Danny a déjà accepté d’être le parrain d’August et ça ne l’engage à rien, enfin, en tous cas ça ne l’oblige pas à s’occuper plus particulièrement de lui. Seulement, comme il lui demande presque s’il n’a pas besoin de qualifications universitaires pour ce faire, elle rejette loin ses propres doutes et s’engouffre dans sa brèche, sérieusement ? Un test avec une balle de tennis ? « Oui, tu dois marcher sur les mains, avec un œuf en équilibre sur chaque pied, en récitant la déclaration d’indépendance à l’envers. Si tu te rates le FBI vient te chercher. » Qu’est-ce qu’ils disaient un peu plus tôt, en s’élançant sur le chemin ? On apprend sur le tas ? « Tu sais, j’allais pas te le mettre dans les bras et te laisser te débrouiller tout seul là tout de suite, mais… si, si t’as pas envie, c’est pas grave. Oublie, c’était… juste comme ça. »



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