Aspen avait été ravie de décrocher, ne s'attendant pas à trouver sa meilleure amie dans cet état, elle cherche donc à savoir ce qui se passe et tombe des nues.  "T'excuse pas!"  Dieu sait que Betty avait vu plus d'une fois Aspen pleurer à chaudes larmes dans ses bras et l'ancienne rousse était parfois dans un état bien pitoyable, le plus souvent pour un garçon et la pire fois pour son papa.  Bien embêtée d'apprendre que Leo était en cause, Penny se mord un instant la lèvre avant de demander ce qu'il a bien pu faire.  Elle était persuadée qu'ils pourraient être un match terrible et elle s'en voulait d'avoir une fois de plus laissé son côté romantique imaginer qu'elle deviendrait bientôt marraine... ou au moins demoiselle d'honneur.  "Je suis désolée."  Souffle-t-elle en apprenant qu'Elizabeth regrettait de ne pas avoir suivi son instinct.  "Oui, je vois bien."  Répond-elle, ne sachant pas vraiment où cette Amy allait les conduire.  "QUOI?"  Demanda-t-elle bien trop fortement, s'attirant des regards dédaigneux de riches vacanciers. "Merde, attends, je vais dans ma chambre."  Dit-elle en rassemblant vite fait ses affaires.  "Quelle nana du rouge à lèvres?"  Ses yeux sont écarquillés alors qu'elle prend la poudre d'escampette direction les ascenseurs.  "Oh ma chérie, je suis tellement désolée pour toi.  Tu ne veux pas sauter dans le premier avion et me rejoindre? Je te l'offre.  Je te jure que comme tous les autres hôtels DeWitt celui-ci est à tomber.  On pourrait boire des cocktails, danser et... te venger de Leo?".  Il faudrait tout de même qu'elle lui touche deux mots à celui-là.  Il pourrait au moins faire gaffe, ne serait-ce que par respect pour elle et le lien qui les unit.     

C'est pas ta faute, Pen'. Les doigts essuient une larme, l'ombre d'un sourire triste qui peine à rester accroché. Pas envie que sa meilleure amie se sente responsable du naufrage actuel, après tout ce n'est pas elle qui a décidé de retourner voir Leo après toutes ces semaines de silence. Betty explique la suite de cette décision aussi personnelle que stupide. Ouais. Petit hochement de tête. Le bien que ça fait, de constater une réaction similaire au chaos qui se déchaîne sous son crâne. Ok. Elle se tait un instant en attendant que Penny l'emmène dans un lieu plus calme, en profite pour laisser son regard glisser dans le vague. Les larmes qui roulent encore, le nez humide. Tellement pathétique. Dans un vague effort pour trouver un peu de réconfort, ses doigts s'enroulent autour du coin de sa taie d'oreiller ; Petit geste gardé de l'enfance pour s'apaiser et s'endormir. Les yeux menthe à l'eau qui revienne à l'écran. Y'a eu... Fuck, j'suis tellement conne. Allez, respire et raconte-nous à quel point tu es idiote. Y'a eu un truc, quand il est venu l'autre soir. Je t'en ai pas parlé parce que... Je sais pas ? La fin de soirée a été tellement... magique... que... Il est arrivé chez moi avec une trace de rouge à lèvres dans le cou, on s'est disputé, il a reconnu qu'il continuait à coucher avec ses plans habituels comme si de rien n'était parce que... bah... on s'est rien promis au final ? Ce qui est vrai, certes, mais ne change rien à la blessure ressentie sur le coup. Je savais pas trop quoi faire donc j'ai dit que j'allais réfléchir, puis après il a été tellement... tellement... Je sais pas ? J'ai eu l'impression qu'il s'en voulait et... J'ai vu Amy après, et voilà. Qu'une de ses copines fasse partie des multiples conquêtes qu'il a continué à voir après avoir accepté de date Betty avait définitivement fait pencher une balance hésitante. La rouquine essuie encore ses larmes en écoutant sa meilleure amie, hésite un instant. L'idée de la rejoindre lui avait traversé l'esprit aussi, bien sûr : elle n'a envie d'être avec personne d'autre que Penny actuellement. Mais... J'ai tellement d'engagements professionnels cette semaine... Et ça la fait chier, réellement. Bien envie de tout envoyer péter, de sauter dans un avion et d'aller chouiner sur une plage chaude de Californie en enfouissant son visage dans les bras d'Aspen, si seulement elle n'avait pas besoin de l'argent qui va avec ses engagements. Et franchement, je suis même pas sûre d'avoir envie de me venger. Le regard qui se baisse. Elle l'aime. Pas envie de lui faire du mal, même si probablement aucun mec ne lui en aura jamais autant fait baver.

Penny décide de s'isoler afin d'être plus à l'aise pour répondre à sa meilleure amie et pouvoir s'exprimer librement sans déranger les rabat-joies du bord de la piscine. "Dis pas ça, Betty!"  S'il y a clairement une chose que la rousse n'est pas, c'est stupide.  C'est Penny qui tient ce rôle dans leur binôme.
C'est elle qui se fait toujours avoir, alors elle se trouve un brin déstabilisée de cette nouvelle configuration.  Alors que les étages défilent, le front de Penny se plisse en écoutant l'histoire de cette fameuse soirée, surprise que Betty ait choisi de ne pas lui en parler de prime abord.  Les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur son étage et elle s'engouffre dans le couloir avant de secouer la tête.  "Mais quel goujat.  Franchement je suis déçue de lui, je ne le pensais pas comme ça."  Arriver chez une femme après en avoir vu une autre, c'est tout bonnement dégoûtant.  En plus, il reconnait continuer à voir ses "plans", terme horrible dans la bouche d'Aspen parce que pour elle, il s'agit de faire l'amour, pas de sexe.  Elle n'a jamais eu de relation d'un soir - sauf lorsqu'on s'était moqué d'elle et qu'on lui avait fait croire vouloir plus.  "Ca ne te gênait pas de savoir qu'il voyait DES femmes?"  En plus, ce n'est pas comme si l'avocat avait une seule conquête, non, fallait qu'il les accumule!  Elle fit glisser habilement la carte de sa chambre devant le lecteur et posa son barda à l'entrée, se ruant sur le lit pour s'écrouler dessus.  Elle se demandait un peu pourquoi Betty avait été si bouleversée lorsqu'elle avait rencontré Amy si elle savait déjà que Leo voyait d'autres femmes, mais elle sait qu'elles ne pensent pas toujours de la même manière et très honnêtement, sa meilleure amie est déjà bien trop mal que pour qu'elle ne pose naïvement des questions sur des détails de ce genre.

Les yeux rencontrant les rideaux luxueux de sa chambre, Aspen a une idée de génie.  Elle propose à sa meilleure amie de la rejoindre, elle est même prête à lui offrir le billet d'avion, sachant que cela pourrait être un critère qui la retiendrait de sauter le pas.  Elle fait une petite grimace lorsqu'elle réalise qu'elle doit essuyer un refus.  "J'comprends."  Dit-elle, avant d'afficher une nouvelle mine triste à la remarque de la belle couturière.  "Tu es trop bien pour lui, c'est tout."  Espère-t-elle la convaincre, tout en remarquant qu'elle n'avait jamais vu son interlocutrice dans cet état en quatre ans d'amitié.  "Je suis désolée que tu aies ouvert ton coeur à quelqu'un qui ne le méritait pas.  Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi?  Tu veux que j'aille jeter du papier toilette dans ses arbres ou casser des oeufs sur ses fenêtres?" Proposa-t-elle avec un petit sourire, espérant pouvoir remettre un peu de baume au coeur brisé.  

Toute la vérité cette fois, pas seulement les passages formidables sur lesquels la mémoire de Betty s'était focalisée depuis quelques jours. Ce n'est pas tellement habituel pour elle de cacher quoi que ce soit à sa meilleure amie ; Et au fond ce n'était pas l'intention : elle s'est juste laissée entraîner dans une danse où les frasques de Leo passaient au second plan. Je sais. Honnêtement, elle non plus ne se serait jamais attendue à cette scène avant de la vivre : qui débarque chez une fille après en avoir vue une autre ? Un peu de contexte supplémentaire, tout de même, à la décharge de l'homme très occupé : c'était pas non plus comme s'il avait... Enfin il a pas couché avec elle juste avant de venir. Il l'a croisée, ils se sont embrassés. Ça reste beaucoup trop, ça reste dégueulasse pour elle, c'est éventuellement à peine moins violent à imaginer tout de même. La question suivante prend Betty au dépourvu. Je savais pas... Enfin... Elle détourne les yeux de l'écran pour réfléchir, joues humides et sourcils froncés à la recherche de ce qu'elle s'était imaginée exactement. Je me doutais qu'il... Je veux dire, je savais qui il était et comment il relationnait. J'ai pensé qu'il, qu'en m'entendant lui dire que je voulais plus que ça, ben, il arrêterait de lui-même, ou au moins qu'il... réduirait ? Si moi j'avais été importante, j'veux dire. La discussion n'a pas été abordée à temps, et même si la rouquine ne s'attendait pas à un vœu de fidélité dès leurs premiers rancards - moins romantique que Penny, sans aucun doute - elle avait aussi été surprise par le nombre visiblement très important de contacts toujours actifs dans le répertoire de Leo. Quoi qu'il n'ait pas voulu lui donner un nombre précis, ce qui a parlé à sa place.
J'aurais adoré. La rejoindre. Le regret de la voix est sincère avant qu'elle ne laisse échapper un soupir, esquisse une moue déçue : ce serait vraiment compliqué à assumer financièrement, et au fond est-ce que ce chagrin ridicule en vaudrait réellement la peine ? Ce n'est même pas comme s'ils avaient sérieusement été en couple une seule seconde. Un béguin débile qu'elle a laissé grandir, comme les mauvaises herbes qu'on sous-estime jusqu'à ce qu'elles ne finissent par tuer les plantes qu'elles colonisent. Hm. Nouvelle moue. Trop bien, mais pas assez bien pour que Leo ait envie de ne la voir qu'elle. Il va falloir se laisser le temps de digérer, le temps de ne plus l'aimer aussi pour pouvoir enfin le détester. Dans son jacuzzi, plutôt. L'ombre d'un minuscule sourire en imaginant le superbe jardin dévasté après une attaque d’œufs et de papier toilette. Elle finit cependant par secouer la tête, reprendre un peu de sérieux. Nan, en vrai, j'arrive même pas à être en colère plus de trois minutes après lui. J'ai envie de lui hurler dessus, et en même temps je sais que s'il était devant moi je le ferais probablement pas. Love. Un truc hyper stupide que Betty n'éprouve que contre son gré. En parler à quelqu'un qui la comprend a au moins eu le mérite de la calmer un peu, et si elle essuie encore ses joues c'est davantage par réflexe que par réel besoin. Merci de m'avoir écoutée chouiner. Les yeux reviennent à l'écran. Je t'aime. C'est plus facile avec Penny, bien sûr. Elle sait que sa meilleure amie ne la trahira jamais, elle.

Déçue, Penny était tout simplement terriblement déçue de Leo qu'elle estimait beaucoup jusque là.  Qu'il joue avec des filles s'il a envie, mais certainement pas avec sa meilleure amie.  Betty mérite qu'on soulève des montages pour ses magnifiques yeux, pas qu'on leur fasse verser des larmes!  C'est au tour d'Aspen de froncer les sourcils lorsqu'elle entend la suite.  "Peut-être, mais c'est déjà trop.  Tu.. tu le défends?"  Hasarde-t-elle.  La rousse serait-elle piquée à ce point ou ne supportait-elle simplement pas l'idée de brosser un portrait trop noir de l'avocat car elle connait ses rapports amicaux avec sa voisine?

Nouvelle question de la part de la Californienne qui n'aurait clairement pas supporter la situation dans laquelle a été mise Elizabeth.  Elle hoche la tête, comprenant mieux son point de vue, qu'elle ne partageait pourtant pas.  Elles ont beau s'adorer, elles ont quelques points de divergence, mais comme le dit l'adage, les contraires s'attirent.  "Tu ES importante.  Et tout qui ne s'en rend pas compte est un idiot fini!"  S'emporte-t-elle, refusant l'idée même que Betty se dévalorise ou se sente rabaissée par un homme.  D'autant que ça n'est pas comme si elle ouvrait aisément son coeur.  

Voulant réconforter au mieux sa meilleure amie, Aspen lui propose de la rejoindre, mais à son grand regret, cela ne pourra pas se faire, la réalité étant plus forte que le portefeuille de l'influenceuse.  Cette dernière tente à nouveau de réconforter son amie par tous les moyens.  Des mots sincères et puis une petite blague... Quoi qu'elle le ferait franchement si Betty le souhaitait.  "Le jacuzzi, c'est noté!"  Affirme-t-elle en souriant.  "Si tu ne lui hurles pas dessus, je le ferai, compte sur moi.  Je le mets en tête de liste des choses à faire à mon retour."  Elle sourit tristement, espérant pouvoir remonter le moral de Betty.  "En vrai, j'm'en veux un peu d'avoir poussé le truc.  Je suis désolée."  Souffle-t-elle, baissant les yeux qu'elle relève ensuite vivement.  "Toujours présente pour t'écouter chouiner, d'autant que c'est plutôt rare que ça soit dans ce sens là!"  Reconnait-elle honnêtement.  "Je t'aime aussi ma Betty.  Je rentre bientôt vraiment prendre soin de toi.  Shopping, sortie, tout ce que tu veux on fera, c'est juré!"  Bon, il s'agissait très clairement des hobbies d'Aspen, mais comme elle l'avait dit, elle ferait ce que la couturière voudrait. 

Je, non, enfin... Je, non. Si. Il faut bien reconnaître qu'elle défend un peu Leo, la rouquine qui perd tout le monde -elle la première- à force de souffler le chaud et le froid : elle le prend, elle le ghoste, elle le reprend, elle le vire, elle couche avec, elle le vire de nouveau... C'est terrible de constater à quel point cette relation est un paquet de nœuds pour Betty qui se retrouve prise au piège de ses propres sentiments. Je disais ça comme ça. Elle disait ça parce qu'elle l'aime mais elle n'ose pas l'avouer, se sentant trop bête pour prononcer les mots. C'est un connard, j'le déteste. Right. On essaie de se convaincre comme on peut.

Pourtant, il n'y a pas de colère dans sa voix tandis qu'elle continue d'expliquer. Seulement de la tristesse et ce sentiment infernal, celui de ne pas être assez. C'est inhabituel pour elle, d'ordinaire elle se foutrait bien de ce qu'un mec peut penser d'elle. Cette fois les rôles sont inversés, au tour de la rouquine d'avoir besoin qu'on la rassure. Hm. L'ébauche d'un sourire mélancolique en voyant sa meilleure amie s'agacer du comportement de Leo. Idiot, l'est-il vraiment ? Juste pas intéressé... Au final, son seul tort est probablement de ne pas l'avoir exprimé assez clairement à la fille qui s'est surprise très rapidement à espérer beaucoup plus qu'il ne pouvait donner.

Aha, okay. On s'essuie la joue une dernière fois, pour la route, tout en imaginant Penny orchestrer une vengeance dans le jardin de son voisin et lui hurler dessus à la moindre occasion. Honnêtement, Beth n'en ferait pas moins dans le sens inverse : même si elle n'a pas très envie qu'ils se disputent, elle n'ira pas jusqu'à décourager Aspen de vider son cœur auprès du mec qui fait pleurer sa meilleure amie. Codes de filles, on se défend mutuellement contre les salops qui nous brisent le cœur - y compris lorsqu'on est pas tout à fait sûres qu'ils soient vraiment les salops qu'on décrit. C'est pas toi, c'est lui. C'est lui qui est revenu me voir à cette soirée alors que je l'avais ghosté depuis des semaines, qui m'a dit que je saurais jamais ce qu'il aurait pu se passer si j'avais accepté qu'on continue à se voir... Lui qui continue à me demander une seconde chance après tout ça. Un léger haussement d'épaules accompagné d'un sourire triste, même plus sûre qu'il y ait encore quelque chose à dire à ce stade.

Elle acquiesce doucement aux derniers mots de Penny ; Certes, d'habitude ce n'est pas elle qui pleure pour des mecs. Tout arrive. A son tour désormais de se convaincre de ce qu'elle répète sans cesse à sa meilleure amie plus guimauve qu'elle : c'est juste un homme, il y en a des tas d'autres, celui-ci ne te méritait pas. Il ne la mérite pas, elle. Voilà. C'est bien de se le répéter silencieusement encore une fois puis d'esquisser un sourire faussement joyeux : shopping, yessssss. Je prépare la carte bancaire. Que toutes ses heures de boulot qui l'empêchent de monter immédiatement dans un vol direction la Californie servent à quelque chose, n'est-ce pas ? Finalement, Betty inspire profondément et hoche de nouveau de la tête : ça va aller. Personne n'est mort, ce n'est pas grave. Juste un échec dont on tirera des conséquences, dont la première : hors de question de retomber pour qui que ce soit avant des millénaires au moins.

Bon, j'ai pris une décision.

Je vais dire à Leo que c'est mort et que je veux seulement qu'on reste amis, en vrai on restera probablement pas amis de toute façon mais au moins ce sera fini la comédie de "je veux tenter un truc avec toi, finalement non, peut-être que si, en fait non."
T'en penses quoi ? Honest opinion only.

Aspen écoute sa meilleure amie se défendre de trouver des excuses à Leo mais n'est que moyennement convaincue.  Pourtant, elle est facilement influençable et terriblement naïve, mais là, elle se rend bien compte que Betty n'est pas dans son état normal et n'est même pas certaine de l'avoir déjà vue comme ça!
"Je le déteste aussi alors."  Dit-elle en serrant la mâchoire.  Le problème c'est qu'elle ne pouvait pas le détester, qu'elle était obligée de le côtoyer. Pour l'heure, elle était tout de même autorisée à venger Elizabeth, elle propose différentes manières de le faire avant que les deux filles ne conviennent d'un plan d'attaque.  

Il y a un sentiment de culpabilité en l'influenceuse, celui d'avoir tout de même un peu voulu pousser ses deux amis dans les bras l'un de l'autre.  Quand elle voyait le résultat, elle était très clairement en colère et peinée.  "Tu vois, il ne peut pas vraiment se passer de toi.  Mais ne tombe pas dans son piège, après ce qu'il t'a fait, j'ai un peu de mal à croire qu'il pense réellement que tu puisses revenir vers lui et lui faire confiance..."  Après, elle ne comprenait visiblement pas grand chose aux garçons puisqu'elle était toujours célibataire! Par contre, elle était plutôt douée en ce qui concernait les activités plus girly et en proposa à la belle rousse, un grand sourire illuminant ses traits lorsque cette fois elle accepta.  "Trop bien! Prends bien soin de toi d'ici là ma chérie... Courage!  Et puis t'hésites pas, hein, j'suis là.  Toujours."  

Je pense franchement que c'est la meilleure décision à prendre.  Tu mérites qu'on te traite comme la Queen que tu es! Par contre j'allais dire, t'es sure que tu veux rester amie avec lui, parce que rien ne t'y oblige...