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De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel

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Jayden Jackson
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Jayden Jackson

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MessageSujet: De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel EmptyJeu 29 Fév - 23:10

Je n’avais jamais été chez Gabriel. J’en étais arrivé à cette conclusion lorsque, déjà calé dans le siège conducteur de ma voiture, j’avais été incapable de savoir quelle direction prendre. Quelle tête en l’air je pouvais être parfois ! Ce fut donc après ce très léger contretemps que je filai jusqu’à chez lui où nous avions pour mission de monter l’un de ses meubles. Rien de très enthousiasmant comparé à un séjour à Disneyland mais j’étais toujours heureux de pouvoir lui prêter main forte (et ce, en portant un pull !). Notre relation avait connu des hauts et des bas mais j’étais heureux de reprendre contact avec lui après tout ce temps. Bien sûr, je m’étais abstenu d’informer Castiel de ce face-à-face suite à sa réflexion injustifiée dans les cuisines du Valhalla. Pourquoi pensait-on que je flirtais avec tous les mecs que je rencontrais ? Mon célibat sans fin n’était-il pas la preuve du contraire ? Toutefois, je ne lui en voulais pas et en rigolais plus qu’autre chose. Il était jaloux, voilà tout. D’accord : là c’était moi qui hallucinait ! Il ne se passerait rien de plus avec le cuisinier qu’il ne s’était déjà passé avec lui. J’avais même tendance à penser tout l’inverse vu la timidité de mon futur hôte et le fait qu’il n’avait jamais affiché le moindre intérêt romantique me concernant. Parfois, j’avais le sentiment que Peter n’était pas le seul à posséder sa propre Martha.

Bref, une fois arrivé à bon port, je partis à la recherche du fameux appartement où j’étais attendu. Il ne me fallu pas plus de quelques minutes afin d’identifier la bonne entrée à laquelle je frappai avec un large sourire aux lèvres. Lui qui avait autrefois si honte de son habitation était enfin prêt à franchir ce pas. J’étais touché, honnêtement ! Dès que son visage apparu dans l’entrebâillement, je lâchai :

- Je ne savais pas quoi amener à un collègue alors…

Le contenu haut en couleurs du sac en plastique que je tenais à une main lui fut révélé : ballons de baudruche, confettis, boissons pétillantes…

- C’est un peu comme une pendaison de crémaillère non ?

Je ris puis m’engouffrai à l’intérieur après y avoir été invité. Alors ok, tout ce petit bordel ne quitterait probablement pas son emballage mais l’idée m’avait séduit et puis… Depuis le temps que ça traînait dans un coin de mon bazar sans aucune utilité ! Mon regard balaya la pièce principale avec curiosité avant de s’arrêter sur le téléviseur dont il avait été si fier de l’achat.

- Le fameux ! Instrument de séduction de cette garçonnière ! blaguai-je en rappel à notre échange SMS. Et… elle.

Sa table basse était posée là, amas de pièces paresseux, attendant deux paires de mains pour lui donner une forme concrète. J’avais beau me débrouiller dans un jardin, j’étais une bille dès qu’il s’agissait de construire des meubles. Peut-être aurais-je mieux fait de le lui préciser avant d’accepter cette mission ? Oh et puis, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Ce ne devait pas être si difficile !

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Gabriel Montero
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MessageSujet: Re: De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel EmptyMer 13 Mar - 9:41

Sans surprise, Gabriel est nerveux. Il a une bonne raison, aujourd’hui : c’est la première fois ou presque qu’un autre être humain s’apprête à entrer dans son appartement. Joey y a bien mis les pieds plusieurs fois, mais ça ne compte plus depuis que ce dernier a décidé de quitter le pays (et pour autant que Gabriel sache, c’est peut-être précisément parce que son appartement fait complètement pitié que le photographe a préféré prendre la fuite !). La pensée, invraisemblable, a au moins le mérite de lui arracher un bref petit rire, qui cesse aussitôt qu’il pose les yeux sur son salon. Le canapé a connu de meilleurs jours, mais il est très confortable. Et il a une télé, maintenant. Avec un écran plat, plutôt grand ! Posée sur deux moitiés de palette qu’il a découpé lui-même, certes. D’autres palettes et de nombreux outils traînent sur une bâche posée au sol entre le canapé et la télévision. La fameuse table basse, pour laquelle Jayden doit venir l’aider aujourd’hui. Le reste de l'appartement est bien moins encombré que ce salon : une table et deux chaises pliantes se dressent contre un mur entre la cuisine et le salon. La cuisine paraît plutôt normale, avec ses placards fixés au mur et son grand plan de travail, sur lequel le cuisinier a entassé les vivres qui lui serviront à préparer les douceurs promises à son ami en échange d’un coup de main. Maintenant qu’il tente d’observer son lieu de vie de l'œil le plus objectif possible, Gabe se rend bien compte que la situation est moins désastreuse qu’il ne l’imaginait. L’appartement manque cruellement de décoration et d’un petit quelque chose de personnel pour prouver que quelqu’un habite ici, mais c’est tout à fait correct. Habitable et fonctionnel. Vu le peu de temps qu’il passe ici, ça lui convient très bien.

L’endroit où il passe le plus de temps, hormis sa chambre, reste bien sûr la cuisine. Ce matin encore, c’est là qu’il se rend dès que sa petite critique objective de l’appartement est terminée. On est dans la cuisine de Gabriel, alors bien sûr, il n’y a pas de chocolat ou autres saveurs traditionnelles à l’horizon. Le gâteau qu’il prépare pour Jayden sera à la noix de coco, parsemé de quelques morceaux d’ananas frais et si Gabriel peut préparer cette recette les yeux fermés, c’est qu’il la prépare depuis l’enfance. Au point que ça ne lui prend même que vingt minutes, et il vient tout juste de mettre le plat dans le four quand on frappe à la porte.

“Salut !” lance-t-il, son visage paré d’un sourire, quand il ouvre et fait entrer Jayden. Sans surprise, ce dernier reste fidèle à lui-même en toute occasion, et sa bonne humeur réchauffe immédiatement l’ambiance, tandis que Gabe récupère le sac rempli de cadeaux pour le moins originaux, qui arrachent un petit rire au chef. “Est-ce qu’on peut faire une crémaillère à deux ?” La question est purement rhétorique, puisque de toute façon, Gabriel n’aurait pas grand monde à inviter s’il décidait de faire une petite fête de ce genre. Il hausse les épaules et ferme la porte derrière Jayden, puis va le rejoindre au milieu de la pièce. Il fouille dans le sac plastique au passage et en ressort un ballon, qu’il s’amuse à gonfler et à lancer vers le plafond avant de répondre à son invité. “J’ai trouvé un modèle sur internet !” annonce-t-il au sujet de la table basse. Le sac de cadeaux termine sa course sur le canapé, tandis que Gabriel récupère quelques feuilles de papier pliées abandonnées sur son “meuble à télé”. Il les secoue vaguement dans la direction de Jayden. “J’ai tout imprimé pour qu’on puisse suivre tous les deux.” Il affiche un immense sourire en disant ça, mais n’ose pas dire à Jayden pourquoi : il a découvert en début de semaine que son statut de chef du Valhalla lui donnait accès à un bureau, équipé d’une imprimante ! Toutes ces choses n’ont sûrement l’air de rien pour quelqu’un qui travaille pour l’empire DeWitt depuis des années, mais pour Gabe c’est un miracle. Ses anciens employeurs ne l’ont jamais informé de tout ça.

“J’ai choisi un modèle plutôt facile, le plus long et le moins amusant, ce sera de poncer les palettes.” Au fond, il n’avait même pas vraiment besoin d’aide, mais il n’a pas assez de temps à accorder à ce genre de choses, alors un coup de main ne fera pas de mal. “Pour commencer, il faut retirer toutes les planches de celle-ci avec des tenailles. Le gâteau sera cuit dans une dizaine de minutes et prêt à être mangé d’ici un quart d’heure. On peut se mettre au travail et faire une pause à ce moment-là ?”

Décidé sur un plan, Gabriel pose les feuilles de papier bien à plat sur le sol entre Jayden et lui, puis s’installe à un bout de la palette, qu’il commence à démonter doucement. “Alors,” lance-t-il, sans relever les yeux de sa tâche. “Comment ça se passe pour toi, depuis que t’es revenu de ton super stage en France ?” Il ne s’en est pas rendu compte avant que DeWitt ne les réunisse pour le travail, mais c’est vrai qu’ils ne se sont pas vus depuis un certain temps. Tellement de choses se sont passées dans la vie de Gabe ces derniers mois. Rien qui ne lui paraisse très positif à partager avec un ami, mais juste assez pour l’occuper au point qu’il n’a pas eu le temps ou l’envie de se concentrer sur autre chose. Il espère que Jayden a été occupé lui aussi, mais avec des choses plutôt positives.

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Jayden Jackson
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MessageSujet: Re: De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel EmptyJeu 21 Mar - 10:40

Mes bêtises eurent au moins le mérite de décrocher un rire à mon interlocuteur après que j’eus comparé ma venue à une pendaison de crémaillère. Alors, certes, la fêter à deux serait un peu triste mais pourquoi bouder les bonnes choses ? Tout était prétexte à passer un bon moment que l’on soit une poignée ou une trentaine ! Malheureusement, je n’étais pas ici dans le but de faire la fête mais bel et bien pour me bagarrer avec une fichue table basse. Je n’étais pas un cancre mais je ne doutais pas un instant que quelqu’un de plus qualifié que moi pour les travaux manuels de ce type se trouverait facilement à Redwood Hills. Or, que ne ferais-je pas pour un ami ? Les heures passées à bricoler à la ferme des Black depuis maintenant de nombreuses années en constituaient la preuve irréfutable. Je ne comptais même plus les blessures diverses que cela avait entraîné, des saignements aux coups de soleil que seule une dizaine de jours pouvaient soigner. Avec un peu de chance (et de talent, ne l’oublions pas) je sortirais indemne de cette journée !

Je m’étais déjà avancé dans la pièce principale lorsque je vis Gabriel s’amuser à gonfler un ballon. Signe que, malgré sa réserve naturelle, son âme d’enfant ne l’avait pas plus quitté que la mienne. Alors oui, probablement lisais-je dans ce geste plus que nécessaire mais cela suffit à me faire sourire. Nous n’avions pas perdu les progrès que nous avions fait après plusieurs rendez-vous malgré le temps écoulé depuis.

- Hum… Tant qu’il y a du gâteau, des confettis et un peu de danse, ce ne peut qu’être une crémaillère réussie. Même à deux ! J’aurais dû ramener Just Dance, répliquai-je avec amusement.

Doutais-je fortement que le cuisinier accepte de se déhancher devant moi au rythme de Call Me Maybe ? Carrément ! Mais je n’étais pas à l’abri d’une surprise et, dans tous les cas, celui-ci éviterait cette problématique aujourd’hui. Pas de quoi démarrer une crise de panique donc puisque des affaires bien plus sérieuses se posaient à nous dans l’immédiat. Par ailleurs, ce fut mon propre cœur qui manqua un battement quand je compris que la tâche serait plus complexe que projetée.

- Toi, tu ne fais pas tes courses à Ikea ! J’aime le challenge !

À moins qu’ils proposaient des meubles à l’assemblage plus complexe ? Je donnai une petite tape affectueuse dans le dos du Philippin pour qu’il sache que je ne le blâmai pas de m’ajouter des efforts supplémentaires (comme le prouverait bientôt le terme « poncer ») puis me penchai près de l’une des palettes tout en écoutant attentivement le discours de mon interlocuteur. La simple mention de la récompense sucrée suffit à rebooster ma motivation au centuple. À chacun sa faiblesse ! Je hochai la tête à ses propositions, n’y trouvant rien à redire. Gabe avait déjà dû étudier minutieusement la marche à suivre !

- Ça me convient ! Je vous suis, chef ! proclamai-je tout en me débarrassant de ma veste. Je peux, hein ?

Le sourire aux lèvres, je faisais évidemment allusion à notre échange SMS où j’avais reçu l’ordre de garder mes fringues. Retirer celle-ci ne constituait pas une entorse à notre pacte, pas vrai ? Ceci fait, je me mis au travail en aidant au démontage. À nous deux, sa table basse serait sur pieds en peu de temps. De ce que j’en avais aperçu pour l’instant, la décoration de son appartement était on ne peut plus sommaire et gagnerait à être plus poussée, plus… personnelle. Mais, au moins, elle gagnerait en praticité d’ici une heure maximum ! N’était-ce pas l’essentiel ? Mon esprit fut rapidement distrait de ce sujet alors qu’un petit bilan autobiographique me fut demandé.

- Je ne peux pas me plaindre ! J’ai énormément voyagé puisque j’ai passé l’année à enchaîner quelques stages supplémentaires et immersions dans divers restaurants étoilés. Et, cerise sur le gâteau, je me suis fait un road-trip avec un ami peu après mon retour de Paris. C’était génial ! racontai-je. Tu as déjà été à Vegas ?

Qu’Eliot me fasse signe, j’étais prêt à remettre ça dès qu’il en aurait l’envie ! Tristement, je craignais que les occasions de reproduire cette expédition seraient de plus en plus rares maintenant que sa relation avec Maxine était devenue officielle. Et s’ils se mariaient et faisaient beaucoup d’enfants, hein ? Je serais la dernière de ses préoccupations. De mon côté je n’avais pas ce problème !

- Et toi alors ? J’ai l’impression d’avoir manqué tant de choses ! Tu te plais toujours au Valhalla ?

En particulier si Castiel avait tenu ses promesses !

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MessageSujet: Re: De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel EmptyMer 27 Mar - 18:54

Dans son premier appartement non plus, Gabriel n’avait pas organisé de crémaillère. Il a toujours imaginé que ce genre d’occasion se fêtait à plusieurs : familles, amis, pourquoi pas voisins aussi ? Gabriel, hélas, a toujours été relativement seul. Il l’était en arrivant à Miami pour la toute première fois de sa vie et il l’était encore en arrivant à Redwood Hills. Pour l’appartement qu’il louait avec Miles, néanmoins, son meilleur ami n’avait pas hésité à inviter une ribambelle d’inconnus à la première et dernière crémaillère dans la vie de Gabe. Jusqu’à aujourd’hui, tout du moins. Et même s’il ne peut s’empêcher de souligner que cette petite fête ne remplit pas les règles, la bonne humeur et l’optimisme de Jayden lui font du bien. Bien sûr, comme n’importe qui, Gabe voudrait pouvoir remplir une pièce entière des gens qu’il aime, mais honnêtement ces temps-ci, avoir un ami lui suffit déjà amplement. “J’ai mieux qu’un jeu vidéo pour nous amuser, rassure-toi !”

Si l’on peut considérer la ribambelle d’outils et le bois de récup comme une occupation amusante, bien sûr. Pour Gabriel, il s’agit surtout d’habitude pour le coup. Comme le prouve le désert qu’il appelle sa maison, il n’a jamais eu l’argent nécessaire à faire ses courses d’ameublement à Ikea ou ailleurs. Les marchés aux puces sont plutôt son truc. Les coins de trottoir aussi (si Jayden savait d’où sort ce canapé…). Et l’arrière des entrepôts, bien sûr, où l’on trouve les meilleures palettes de marchandises délaissées. “C’est vrai que la déco super épurée de mon appartement pourrait laisser penser que j’adore le style scandinave, mais non, je n’ai jamais mis les pieds dans un Ikea…” admet-il, un semblant de rire au coin des lèvres. “J’ai trouvé ces beautés au Walmart !” lance-t-il fièrement. “Enfin… derrière le Walmart, mais ça compte quand même.” Il hausse les épaules et relève les yeux sur Jayden. “Peut-être que ton ami multimilliardaire pourrait m’allouer une prime d'ameublement, si tu te plains que je t’ai fait bosser pendant ton jour de repos ?” Est-ce que DeWitt est multimilliardaire ? Chaque fois que Gabe pense à cet homme, il devient un peu plus riche - dans l’esprit du chef. Ce qui ne les aidera certainement pas à se mettre au travail.

D’un hochement de tête, Gabe autorise son invité à retirer sa veste. “Mais seulement la veste, sans quoi je ne peux pas garantir où finira le milkshake.” menace-t-il, ou plutôt essaye-t-il de menacer. Il doute que Jayden ait peur de lui et c’est tant mieux. Après quoi, ils n’ont plus aucune excuse pour ne pas se mettre au travail, alors Gabriel donne quelques instructions et montre l’exemple, assis en tailleur à même le sol où il se débat avec une tenaille et une première planche. Ils n’ont qu’à retirer toutes les petites planches sur le dessus, rien de très compliqué, en tout cas pas pour quelqu’un comme lui qui a l’habitude du do-it-yourself. Autant dire qu’il peut facilement suivre la conversation qu’il a lui-même lancée et travailler en même temps. “Vegas ? Est-ce que t’as une grande nouvelle à m’annoncer ?” demande-t-il en haussant un sourcil. “Mais non, je n’y suis jamais allé. Hormis te marier à je-ne-sais-qui, t’as gagné des fortunes ? Il est jamais trop tard pour aller à Ikea, tu sais ?”

Le grand sourire sur ses lèvres se fige assez rapidement, néanmoins. Pas tant que la question lui soit retournée, c’est tout à fait naturel après tout. C’est le contraste, le chemin qu’il a fait depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Il n’est pas devenu un homme complètement différent : il est toujours très réservé et, de toute évidence, il préférerait faire des milkshakes à Jayden pour le reste de leurs vies que d’avoir à se déshabiller devant lui. Mais il se sent bien, en ce moment, et ça le crispe un tout petit peu de repenser à toutes les choses qu’il a dû traverser pour en arriver là. “Mon ancien coloc est en ville.” lâche-t-il en forçant pour arracher une planche bien moins récalcitrante qu’il n’en donne l’impression. Est-ce qu’il a déjà discuté de cette histoire avec Jayden ? Probablement pas. Il ne parle jamais des choses importantes, pas vrai ? “Et… je me suis fait larguer assez violemment, y a pas très longtemps.” Un petit rire jaune lui échappe. “En fait, ”larguer”, c’est presque trop sympa. Le type m’a ghosté et a quitté le continent.” Au moins, il sait que son ex va bien, merci Instagram. “Mais ça va, le Valhalla, c’est génial. Depuis que Castiel est là.” Il lance un regard évocateur au jeune homme en appuyant bien pour appeler leur patron par son prénom.

Il s’amuse de la relation très peu professionnelle que Jayden semble entretenir avec leur patron, mais il ne pourrait jamais faire pareil, même dans ses rêves les plus fous. Ce que ça doit être agréable, cela dit, de pouvoir faire tout ce dont on a envie. Dire tout ce qui nous passe par la tête… Rien que d’y penser laisse Gabriel rêveur un instant, les yeux levés sur le plafond, son esprit vagabondant plus loin encore. “T’as rencontré le nouveau locataire des Black ?” demande-t-il quand il remet les pieds sur Terre.

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MessageSujet: Re: De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel EmptyJeu 4 Avr - 23:44

Je l’admets, que mon interlocuteur ait trouvé ses meubles « derrière » le Walmart me fit plisser les yeux de suspicion pendant un instant alors que j’analysais le sérieux de ses paroles. Était-il un chapardeur en série ? Si tel était le cas, alors il cachait on ne peut mieux son jeu avec sa pseudo timidité ! Je l’imaginais déjà cambrioler des banques habillé d’une cagoule noire typique des long-métrages. Ne disait-on pas toujours qu’il faut se méfier de l’eau qui dort ? La remarque concernant Castiel me fit pouffer. Il est vrai qu’on pouvait s’attendre à tout avec lui, étant éternellement prêt à rendre service.

- Le pire est qu’il serait capable d’accepter sans que j’insiste de trop, confirmai-je. Il ne rechigne jamais à donner de l’argent, ce qui m’a forcé à l’engueuler plus d’une fois !

Cette information risquait d’hébéter Gabriel. Comment, en tant qu’employé, je pouvais me permettre d’envoyer paître mon patron ? Aux yeux de beaucoup cela serait inconcevable. Toutefois, nous ne partagions pas la relation typique de ce type de hiérarchie professionnelle. Nous savions nous comporter dignement quand le cadre le nécessitait mais les masques tombaient rapidement dès que nous nous trouvions seuls dans une même pièce. J’adorais ce lien privilégié. Il l’était d’autant plus que le brun se laissait difficilement approcher d’aussi près à cause de ses craintes multiples (ce qui n’était pas plus mal s’il ne voulait pas trop amocher sa fortune).

- Par contre, dis-moi tout de suite si je dois me préparer à voir le FBI débarquer !

Bien sûr qu’il s’agissait d’une dose d’humour ! Ils avaient bien plus important à faire que d’enquêter sur les « emprunts » de mon interlocuteur qui soulevaient de nombreuses interrogations. Cela signifiait-il que j’étais complice d’un délit ? DeWitt ferait une syncope en apprenant que pas un mais bien DEUX de ses employés séjournaient au commissariat de police. Dans ce scénario, ce dernier me fermerait la porte au nez malgré notre amitié. Aucun doute là-dessus.

L’atmosphère actuelle de la pièce était à des années-lumière de cette triste projection. J’étais ravi de me retrouver en compagnie de mon ami après tant de mois à se contenter de messages brefs et de courtes rencontres hasardeuses. Nous avions enfin du temps à nous consacrer et je comptais bien en profiter en instaurant un climat de confiance et de décontraction absolue. Quoi de mieux pour ça que de blaguer en ôtant ma veste ? Gabe mordit à l’hameçon instantanément à ma plus grande satisfaction. Un rictus étira mes lèvres tandis que je répliquai, provocateur :

- Hum, je n’ai jamais tenté ça mais il y a une première à tout !

Je haussai les épaules à sa manière puis reportai mon attention sur les planches jusqu’à ce que la conversation soit relancée. Un bilan de la dernière année, hein ? J’avais tant à dire et à la fois si peu ! Je me contentai donc d’aller à l’essentiel, découvrant peu après que mon voyage à Vegas ne laissait pas indifférent le locataire des lieux. Là, je ris franchement à la mention du mariage. J’avais eu l’exacte même idée !

- Alors, j’ai essayé mais mon pote a refusé. Il est amoureux d’une fille donc c’était perdu d’avance…, soupirai-je faussement. Et le bilan de ce séjour va te paraître bien merdique quand je vais ajouter que j’ai perdu toutes mes mises par-dessus le marché !

Mes yeux fixèrent le plafond de dépit. Je n’étais définitivement pas fait pour traîner dans les casinos sauf si, bien sûr, mon but était de me ruiner. Il n’empêche que je m’étais éclaté comme jamais. Être aux côtés d’Eliot rimait toujours avec la folie à l’état pur. Il y avait des limites, certes, mais ce n’était en aucun cas un frein à nos idées les plus farfelues ! En revanche, l’actualité du cuisinier du Valhalla était beaucoup plus lugubre. Si j’ignorais tout de sa relation avec son ancien colocataire – si ce n’est qu’il ne semblait pas enchanté de ce retour – je n’avais pas besoin de plus d’information pour saisir la bombe qui avait chamboulé sa vie sentimentale. La mine qu’il tirait en disait long. Avec n’importe qui d’autre, mon premier réflexe aurait été de bouger pour mieux le serrer dans mes bras. Là, je m’abstins. Je me souvenais très précisément de son aversion pour les contacts physiques non-initiés par sa personne. L’homme fit un effort pour dédramatiser la situation à l’aide du prénom de l’un de ses derniers coups de cœur.

- Il sait rendre les choses plus simples c’est vrai. Un véritable talent ! dis-je avec un sourire compatissant. Mais je suis désolé de ne pas avoir été présent pour toi… Vraiment, si tu as besoin de quoique ce soit, il suffit d’un message et je suis là. Surtout si tu veux qu’on improvise des sortilèges pour maudire ton ex ! Des pustules mal placées pourraient être sympa !

Même si j’ignorais les torts de l’un comme de l’autre, je prenais automatiquement le parti de mon ami. Normal, non ? Jusqu’à preuve du contraire je l’avais toujours connu adorable alors comment pouvais-je le diaboliser sans explication ? Or, je ne pouvais pas forcer Gabriel à se confier s’il n’en avait pas envie ou ne s’en sentait pas encore capable. Quitter le continent… Carrément… Tu parles d’un coup dur !

- Et sinon… Tu veux m’en dire plus sur ton coloc’ ? À t’entendre ça ne t’enthousiasme pas plus que ça.

Nous avions tant de temps à rattraper ! Par où commencer ? Et dire que je devais rester concentré sur ma tâche et ne pas me laisser totalement déborder… Peu après, il me tira de mes pensées en parlant du locataire des Black. Peter s’afficha automatiquement dans mon esprit avant que je sois en mesure de m’arrêter uniquement sur la question qui m’était posée. La face de mon interlocuteur s’était comme illuminée.

- Brun, la peau un peu mate ? Je le connais très bien. On a couché ensemble juste après que je me sois envoyé en l’air avec Castiel. J’étais méga horny ce jour-là, balançai-je de la manière la plus décomplexée au monde sans le regarder.

Je marquai une pause exprès pour le faire cogiter. Disais-je la vérité ? Cela devait lui sembler invraisemblable mais… qui sait ? Mes yeux vinrent enfin croiser les siens puis j’explosai de rire.

- Mais non, bêta ! Je l’ai aperçu de loin c’est tout. Pourquoi, tu as encore des choses à me cacher ?

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MessageSujet: Re: De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel EmptySam 20 Avr - 12:37

S’il a toujours un peu de mal à se faire à cette idée, la relation de Jayden et Castiel a au moins le mérite de faire sourire Gabe sans qu’il ait à trop se forcer. Il voudrait bien être une petite souris pour les voir tous les deux quand il n’y a personne d’autre… “Ne lui dis rien, alors. Il s’est déjà montré bien assez généreux comme ça.” s’empresse-t-il de demander. Jayden lui aussi s’est montré plutôt généreux avec lui, jusqu’à maintenant. Pas question qu’il aille glisser un mot à son sujet à leur employeur en croyant bien faire. Ce serait vraiment gentil, mais Gabe n’a jamais trop apprécié qu’on lui fasse la charité. Il parvient très bien à se débrouiller sans aucune prime d’ameublement, de toute façon, même s’il doit “voler” des palettes de marchandises à l’arrière des supermarchés pour ça. Contrairement à son ami, qui paraît trouver l’idée révoltante. “Le FBI, carrément ?” rit-il. “Pas sûr qu’ils se déplacent pour quelques palettes de marchandise, mais pour l’autre truc…” Gabe prend un air gêné, tandis qu’il regarde la pièce autour d’eux en se passant une main dans les cheveux. “Ecoute…” reprend-t-il en se penchant vers Jayden, tandis qu’il baisse la voix de quelques octaves. “S’ils débarquent, rappelle-toi seulement que même les innocents ont droit à un avocat et à garder le silence, okay ? Ça ne te rend pas suspect de demander un avocat, quoiqu’ils veuillent te faire croire !” Il tapote l’épaule de son ami d’une main faussement compatissante avant de se redresser, incapable de retenir un grand rire plus longtemps.

Ça fait du bien, de pouvoir rire sans se poser de questions. Il faut toujours beaucoup de temps à Gabriel pour laisser tomber sa garde, mais quand il se décide enfin, les regrets sont rarement au rendez-vous. (Du moins, tant que Jayden garde son t-shirt). C’est peut-être même encore plus simple de se détendre en présence du jeune cuisinier, qui n’a pas l’air de souvent prendre la vie du mauvais côté. Il n’y a qu’à entendre les choses qu’il veut partager de l’année écoulée, cent fois plus positives que tout ce que Gabe pourrait lui raconter en retour. “Amoureux d’une fille ? Huh !” Il fait une grimace très exagérée, comme si cette idée le rendait vraiment malade, puis revient tapoter gentiment l’épaule de son ami. “Il te faut un beau prince, à la fois riche et surtout pas hétéro… Est-ce que c’est ce que tu essayes de faire avec DeWitt ?” Il lève un sourcil interrogateur, même s’il connaît trop bien Jayden pour s’imaginer sérieusement que quoi que ce soit dans cette amitié puisse être prémédité. C’est seulement pratiquement impossible de ne pas s’entendre avec le jeune homme. Quant à leur patron… C’est probablement impossible de ne pas avoir un petit crush sur lui, aussi.

En tout cas, que ce soit vrai ou non, Gabriel ne se prive pas de laisser planer le mystère, en particulier après avoir déballé toutes les horreurs qui ont rythmé son année. “T’en fais pas.” repousse-t-il d’un geste de la main. “Je t’avoue que je ne le vivrais pas mal si des pustules lui poussaient à certains endroits en particulier, mais…” Il hausse les épaules, toute trace d’un sourire envolé au loin. Il a très envie d’être en colère contre Joey, c’est juste… à quoi bon ? S’il y a bien une chose dont il ne doute pas un instant, c’est que le photographe ne se sent pas concerné une seule seconde du mal qu’il a fait à Gabe, qu’il pourrait même probablement l’accuser de s’être mis dans cette situation tout seul. Et il n’aurait pas entièrement tort. “Je préfère penser à lui autant qu’il pense à moi, tu vois ? L’indifférence, c’est plus douloureux que la haine.” Et à ce sujet, Gabriel se considère désormais comme un expert. On apprend vite quand l’homme qu’on aime disparaît du jour au lendemain sans plus donner signe de vie et qu’on retrouve sa trace des semaines plus tard grâce à Instagram, sur un autre continent.

Quant à Miles… “En fait, je crois qu’on est en train de se réconcilier. C’est pas très passionnant, la vieille histoire du gay refoulé qui tombe amoureux de son meilleur ami hétéro et passe le reste de sa vie à espérer bêtement que le meilleur ami en question réalise qu’il est gay, lui aussi.” Dit comme ça, Gabe a un peu envie de rire. C’est un cliché, mais c’est sa vie, dans toute sa splendeur. “Il m’a roulé la pelle du siècle y a un peu plus de deux ans après une soirée bien arrosée, alors forcément j’ai cru qu’il avait enfin ouvert les yeux ! Mais non, il s’est juste tiré, lui aussi.” Et tout à coup, Gabriel ne sait plus s’il a envie de rire ou de pleurer. “Je crois que je commence à repérer un schéma dans mes relations…” note-t-il, pensif. Pas difficile de comprendre pourquoi il a pris l’importante décision de ne plus avoir de relation amoureuse. Et il s’y tient très bien.

Ça n’a rien à voir avec ça s’il se surprend tout à coup à penser à Satya. C’est simplement Jayden, sa bonne humeur, cette façon qu’il a de toujours prendre la vie du bon côté, exactement comme le fait le nouveau venu. Rien de plus que ça. Autant dire qu’il ne fait même pas un peu semblant de paniquer quand Jayden veut lui faire croire qu’il connaît le nouveau locataire des Black très personnellement. Au contraire, il lui lance juste un regard tout à fait indifférent, attendant sagement que le jeune homme ne mette fin à la supercherie. “Oh, et après ces deux-là, tu ne t’es pas amusé avec Peter, aussi ?” demande-t-il, feignant l’intérêt. Il lève ensuite les mains, comme s’il voulait plaider l’innocence. “Rien à cacher, votre honneur. Martha et John ont besoin d’aide à la ferme, alors pas question que j’encourage leur nouveau locataire à fuir le pays !” Il sourit pour le principe, mais cette histoire commence à faire vraiment mal, en fait. C’est juste une coïncidence, s’encourage-t-il. Pourquoi est-ce qu’il aurait le pouvoir bizarre de faire fuir tous les hommes qu’il aime loin de l’endroit où il se trouve ? Il a encore des progrès à faire pour devenir un être humain digne de ce nom, mais il n’est pas si terrible. Il secoue la tête pour en chasser ce train de pensées et relève les yeux sur Jayden. “Je l’aime bien.” lâche-t-il au sujet de Satya. Ce qui n’explique pas vraiment pourquoi il a décidé de parler de lui tout à coup sans y être invité d’une quelconque façon, mais ça… “Et je veux dire que je l’apprécie comme un ami, rien de plus ! Je crois qu’il me fait penser à toi ? Lui aussi a la sale habitude de me tripoter dès qu’il en a l’occasion !” Quoique Jayden ait eu la gentillesse de perdre très vite cette habitude après que Gabriel lui ait dit qu’il n’aimait pas ça du tout. Il n’en a pas encore informé Satya, cela dit.

“Désolé, mais toi et moi, on finira vieux et seuls à partager une chambre à la maison de retraite du coin, j’en ai bien peur.” se moque-t-il, tandis qu’il repose ses outils et se relève tranquillement. “Tu me raconteras tes nuits torrides avec Castiel pour m’aider à m’endormir, hein ? Je te parlerai de tous les types que je me fais grâce à Grindr, en échange !” Ça le rend un peu triste, c’est vrai, mais c’est mieux comme ça. Des histoires sans lendemain, de super amis sur lesquels il peut compter pour le rendre vraiment heureux, sans la crainte d’un cœur brisé à l’horizon. Et peut-être qu’un jour, Jayden et lui trouveront la bonne personne. En attendant, Gabriel sort le gâteau à la noix de coco du four et entreprend de le démouler dans sa plus jolie assiette pour le laisser refroidir un peu.

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Jayden Jackson
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MessageSujet: Re: De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel De la décence contre un milkshake, please ? feat. Gabriel EmptyJeu 25 Avr - 22:37

Je regardais autour de moi, une mine paniquée le visage après son petit laïus sur le FBI pouvant débarquer n’importe quand. C’était ridicule mais nous en rigolâmes de bon cœur. Gabriel devait être bien des choses dont je n’avais pas forcément conscience mais un délinquant recherché par les plus hautes forces de l’Ordre ? Aucune chance. Ce gars était un amour. Un puppy même ! Ce fut dans cet état de décontraction que nous abordâmes ensuite mon séjour à Las Vegas en compagnie d’Eliot, ce qui ne manqua pas d’inspirer l’imagination débordante de mon interlocuteur. Amusé à nouveau, je n’avançais même plus dans ma tâche tant j’étais distrait. Autant dire que je n’étais pas l’aide la plus utile actuellement !

- Je ne sais pas trop ce qu’est Castiel mais, dans tous les cas, il m’a friendzoné. À ce stade, il va falloir trouver un nouveau candidat ! répliquai-je en reconnaissant que c’était une cause perdue. Je suis plus un frère qu’autre chose à ses yeux. Ce qui ne m’a pas empêché de gâter les miens…

Je levai et abaissai plusieurs fois mon sourcil gauche, signe de sous-entendu fortement appuyé. Oserais-je lui livrer les détails croustillants de ce que j’avais vu (et senti) de la silhouette de notre employeur ? Je n’étais plus à ça près mais je refusai de le rendre malade de jalousie. Je tenais à ce qu’il garde le moral ! Toutefois, la discussion adopta un ton plus sombre lorsque nous nous attardâmes sur les derniers mois de son existence. En comparaison, l’année 2023 s’était montrée extrêmement clémente avec moi ! Une rupture difficile et le retour d’un fantôme du passé dont il se serait bien passé… Rien d’enthousiasmant. J’étais navré de ne pas avoir été présent pour lui et ne pouvais donc que lui prêter une oreille attentive en guise d’excuses. J’acquiesçais en guise de confirmation à sa remarque au sujet de l’indifférence. Cela pouvait être bien plus cinglant que des paroles et le second exemple qu’il fournit le confirma. Deux hommes ayant joué un rôle majeur de son existence l’avaient lâchement abonné, le laissant seul comme s’il n’avait jamais compté à leurs yeux. J’étais navré pour lui. D’ailleurs, je l’étais tellement que je sentis ma vision se troubler. J’étais devenu tellement réceptif, empathique, depuis le décès d’Amy qu’il me suffisait de « peu » pour m’émouvoir aux larmes. Heureusement que j’avais appris à les retenir.

- Tu vaux tellement plus qu’eux deux réunis. Tu mérites quelqu’un qui te respecte, qui soit présent pour toi, qui te soutienne… Vraiment, t’es l’un des mecs les plus adorables que j’ai rencontré. Ils y perdent largement plus que toi.

Je lui adressai un sourire affectueux mais me retins de le toucher. Si le brun se mettait en tête que je lui faisais des avances, alors il se précipiterait dans la pièce voisine pour s’isoler en s’enfermant à double-tour ! Ce n’était pas le but. Bien sûr, il n’avait pas le pouvoir de changer l’orientation de son ancien colocataire mais ce dernier aurait au moins pu avoir la décence d’arrondir les angles avant de disparaître dans la nature. Ces types donnaient la nausée et c’étaient toujours les meilleurs qui en payaient les frais. Qu’y avait-il donc de si repoussant chez le cuistot ? Il était aussi parfait qu’un humain puisse l’être, de ses bouclettes sauvages à son rire contagieux. Est-ce que cela leur avait fait peur ? Ça n’avait aucun sens. Je tentai malgré tout de lui redonner du « peps », de le retirer l’obscurité, en feignant d’être… un tantinet nymphomane en fait. Scénario sur lequel il renchérit volontiers en mentionnant Peter. Ok, je ne l’avais pas vu venir. Je fis mine de fermer ma bouche avec mes doigts puis de jeter la clé tout en affichant un air innocent. Malgré tout, je relevai la tristesse de Gabriel derrière un semblant de blague. Preuve supplémentaire que les mots ne sont pas toujours suffisants… Qui allait enfin lui prouver qu’il valait la peine d’être apprécié ? Ce fameux Satya dont il paraissait épris, peut-être ?

- Que veux-tu, on te tripote car t’es beau garçon ! C’est un sacré compliment si tu veux mon avis, le taquinai-je en suspectant que ses joues allaient se colorer d’un rouge vif. Il faut que je mène l’enquête. Je suis sûr que Peter pourra me dire si ton nouveau crush aussi t’apprécie « comme un ami ». Bon, je ne promets pas qu’il le fera avec tact mais…

Le musicien était tellement maladroit ! De toute manière, je ne comptais pas le faire réellement bien que l’idée m’amusât grandement. Mieux valait-il éviter de fourrer son nez dans les histoires des autres. Enfin… C’était ce que je pensais jusqu’à ce que mon interlocuteur me réclame des histoires érotiques me mettant en scène avec DeWitt ! Ou plutôt me promette de le faire dans un avenir lointain où nos dents seraient aux abonnées absentes. Je ris puis lui serrai la main, oubliant tout de ma résolution d’éviter les contacts physiques avec lui.

- On fait ça. Je pourrais te donner des tuyaux pour t’améliorer car j’ai comme le pressentiment que ton bassin sera trop raide à cet âge-là
, répliquai-je en grimaçant. De la souplesse. C’est giga important !

Une belle équipe d’idiots, voilà ce que nous faisions ! Je le laissai s’éloigner afin de préparer le gâteau dont l’odeur sucrée et délicieuse envahit mes narines. Pas besoin d’y goûter pour savoir que ce serait un régal. Je lâchai tout de même :

- Mais plus sérieusement, tu penses que Grindr existera encore ? Au pire, on sera enfermés avec tout un tas de papis. Y en a bien que tu pourras pecho dans le lot. Mais sache-le : je n’en ferais pas partie. Je ne veux que des riches.

J’adoptai un air condescendant puis lui fis un clin d’œil avant de reprendre le montage. Non, si rien ne se passerait entre nous deux, ce ne serait pas une histoire de gros sous. Juste de… En fait, je n’en avais aucune idée. Juste que le feeling romantique n’avait jamais dû s’être installé entre nous malgré que nous appréciions tant la compagnie de l’autre.

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