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The world's a little blurry

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Leo Jensen
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Leo Jensen

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LITTLE TALKS : 1409
PSEUDO : sasa
AVATAR : Aaron Taylor Johnson
CREDITS : (c) littlewildling-rpg
ALTER-EGO : Sam, Chase.
ÂGE : 34
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MÉTIER : avocat en droit civil — (Shelby & Associés)
COEUR : love so bittersweet
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MessageSujet: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptyMer 9 Oct - 23:39

The world's a little blurry

 Derniers échanges devant le tribunal avec Søren avant qu’il ne décide de se diriger vers sa voiture. L’impression d’être en route vers l’abattoir. La petite pause interminable qu’a été cette audience, heureusement, cette dernière a été si longue que le verdict n’a pas encore été prononcé, to be continued, sans Leo il l’espérait, drôle de mélange rush d’adrénaline, qui ne sait absolument plus quoi faire de lui, le cerveau qui semblait s’être fait la malle. L’avocat qui perd du temps devant sa voiture, une clope au bord des lèvres. Il ressasse cette histoire de dossier. Il n’y a rien. La fragilité de leur relation. Søren qui ne veut pas qu’il traîne à faire un move. Tout lui semble si compliqué, qu’il se retrouve complètement perdu. Besoin de mettre une pause à cette série infernale de complications. Leo soupire, une pause. Fatigué mentalement, envie de faire quelque chose, de changer d’air, supporte difficilement cette incertitude du futur, quitte à ne pas se projeter, l’homme a envie de profiter du moment présent, le rendre un peu moins shitty sans doute, et l’idée commence à se concrétiser dans sa tête.  

Inconcevable de ne pas l’inclure dans cette envie d’évasion, parce qu’il a envie d’être seul mais seul avec elle. Le souvenir d’une envie commune d’évasion pour les fêtes de fin d'année mais c’est trop loin, trop d'incertitudes aussi. Mood de chat crevé qui rampe, mais pour une raison que seul son coeur semble savoir, l’avocat est tout simplement incapable de se passer d’elle. La couturière aux mains habiles, qui a su défaire les fils protecteurs pour s'engouffrer et prendre une place importante. Elle avait exhaussé toutes ses envies, est devenue en l’espace de quelques mois une référence. C'est ce qu'il voulait, aspirait à devenir, un ami, plus qu'un ami, se souvenait-il d'avoir songé, un partenaire, un amant, un compagnon d'activités. Quand ils se sont réellement autorisés à le faire, ils ont tout de suite matché; ce sont des éléments extérieurs qui font que tout est si compliqué. Un mois, et l'homme n'imagine pas s'éloigner.  Aucune chance qu’il passe une journée sans penser à elle, sans avoir envie de lui parler, de lui raconter des conneries, ou ce qui lui passe par la tête. En résumé, raide dingue.  Un passage express par chez lui, l'avocat poussé par le thème de la folie passagère, qui est au taquet prépare des affaires avant de repartir en direction de chez Betty. Pas complètement fou, avait tout de même vérifié dans leur agenda, le néant. L'occasion de combler ce vide le temps d'une escapade.

@the.betty.boop

 je suis en route !  



Devant la porte, Leo qui continue de se gratter. Mais putain c’est quoi cette lessive de merde ? La seule conclusion, regrette de ne pas s’être changé. Il y a un truc, ne sait pas mettre le doigt dessus mais depuis le début de la journée sa chemise (évidemment la seule responsable) lui donne envie de mourir. Il sonne, le cœur en vrac. Pas d’emoji mais un babe. Qu’il se rappelle évidemment. Søren le ferait interner s’il savait à quel point il avait bloqué sur ce détail tandis que la porte s'ouvrait enfin. Palpitations habituelles. Hey babe, sourire de circonstances, bras qui se tendent, geste réflexe. Les bras qui se resserrent davantage quand il réalise qu’elle n’est pas en train de le repousser. Yay, Leo. On s’accroche à la promesse informelle selon laquelle elle ne le lâchait plus. C’est une pensée réconfortante. Un autre câlin désespéré qui le conforte dans l’idée qu’il est fatigué de cette angoisse qui le bouffe de l’intérieur. Visage qui fait face au sien, se rapproche à nouveau pour déposer de la tendresse sur ses lèvres. Besoin de se sentir léger pendant deux minutes. T’as dis que ça pouvait attendre mais…   Sous-titre : Dis moi que c’est pas fondamentalement fucké. Petit sourire anxieux.  Eh yes, elle l’a voulu son Leo. Sa Betty qui ne semblait pas respirer la joie non plus. Couple goals. Et si on essayait de remplir le capital bonheur ? Juste... je me disais en venant quelque chose qui pourrait être cool… Il se remet à se fucking gratter. toi, moi, New York, bientôt ?    Ce soir.   Main qui lâche son pauvre coude, pour se poser sur ses bras à elle. Promis c'est pas juste pour s'envoyer en l'air. Qu'il essaie de plaisanter en se pinçant la lèvre.



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Elizabeth Brennan
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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptyJeu 10 Oct - 22:54

The world's a little blurry
Leo&Betty



- Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevée !
- Sérieusement, c’est ta seule réponse ?!

Dialogue de sourds au volume sonore correspondant : démesuré, au cas où l’un ou l’autre des protagonistes impliqués aurait éventuellement besoin de forcer un peu pour entendre l’autre s’insurger. Dans sa main tremblante, Betty tient encore le dossier qu’elle expose la bouche pleines de reproches à son père : des photos de femmes, des retranscriptions de discussions, des lignes chronologiques… Tout un pan de la vie de Leo qu’elle n’a pas pu se retenir de lire en pénétrant ce bureau, consciente de la double pénalité morale qu’elle s’infligeait à elle-même : fouiller dans les affaires de son père, fouiller dans les affaires de Leo. Insupportable pour la rouquine qui se pense honnête, qui l’est au fond, qui regrettera donc encore longtemps cette double intrusion. Pour le moment, la colère domine sur la culpabilité.

- Tu m’avais promis !
- Je n’ai rien promis !
- Pour quoi est-ce que tu me fais passer ?!
- Pour une fille qui vaut mieux que ça !

Recul plein de dégoût, l’amoureuse refuse qu’on désigne l’objet de toutes ses pensées par un « ça » méprisant. Elle repose un instant son regard sur le dossier puis le referme, constatant avec un déplaisir immense que les lignes sous ses yeux deviennent vagues. Pas eu le temps d’ouvrir le deuxième dossier, bien qu’elle l’ait effectivement trouvé aussi : « cabinet Shelby et associés », qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire après tout ? Les dents serrées, elle reste bloquée sur ce qu’elle a pu lire avant que son père ne rentre sans qu’elle n’esquisse le moindre geste pour tout ranger, se cacher ou mentir : ç’aurait été pousser trop loin ses compétences à dissimuler la vérité.

- Pourquoi tu me fais ça…

Une larme qu’on essuie d’un geste vif, si typique chez Beth, et que son père ne supporte évidemment pas. Allister soupire ; Comment lui expliquer ? Lorsqu’il effectue un pas en avant, elle en effectue un en arrière et rejette le dossier sur la surface plane du bureau d’un air dédaigneux. Ils n’ont jamais su communiquer. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, toute sa vie durant, mais s’il est persuadé d’avoir au moins réussi à faire sentir à sa fille à quel point elle est aimée, A.B n’a pas la prétention d’affirmer la comprendre – tout comme l’inverse est vrai.

- Il n’est pas la personne que tu crois.
- Qu’est-ce que tu en sais ? Et sur quoi tu te bases, de toute façon ? Aucune n’a confirmé. Aucune n’a vécu quoi que ce soit de… Et elle, tu vas vraiment aller la voir ? Mais pourquoi faire ? Qu’est-ce que tu espères ?
- Qu’il te quitte.

Betty observe son père, sa poitrine se soulevant trop vite, trop fort - trop pleine d’émotions contradictoires. Personne ne se comporte comme ça, songe-t-elle en se demandant qui est cet homme et pourquoi il cherche exactement à lui briser le cœur. Taré. A tel point qu’elle ne sait même plus quoi répondre et se décide à simplement contourner le bureau pour sortir de la pièce et fuir cette maison, ne pouvant cependant le faire sans passer devant celui qui lui attrape bien sûr le bras au passage. « Lâche-moi ! » Mouvement brusque pour se dégager, la rouquine qui n’a jamais été une enfant docile échoue cependant à se dérober à la prise de son père qui tente encore de s’expliquer. Il lui fait mal, tandis qu'il la supplie d’écouter. C’est déjà trop tard au fond et lorsqu’elle arrive enfin à récupérer son bras, la gamine en larmes ne parvient guère à cracher plus que ce que toutes les gamines en larmes ont probablement déjà craché à la figure de leurs pères : « j’te déteste ! fous-moi la paix, j’veux plus jamais te voir ! » Bien sûr, c’est facile à dire sous le coup de la colère. Le problème, c’est qu’à son âge et avec son caractère, c’est également facile à faire.

Pas d’appel depuis. Pas de message depuis. Inhabituel, venant d’Allister Brennan : ce n’est pas la première fois qu’une dispute violente éclate entre eux, pourtant Betty n’a jamais eu à attendre plus de quelques heures pour le voir débarquer pour enterrer la hache de guerre. Peut-être que cette dispute est celle de trop ? Peut-être qu’il sait qu’elle n’est prête à entendre aucun mot supplémentaire, aussi. Bouleversée, parce que tout ça est juste trop : trop bizarre, trop intrusif, trop extrême, trop procédurier, trop menaçant… Pour une pauvre relation qui lui déplaît simplement ? Trop. La fille qui avait très clairement sous-estimé la détestation de son père envers son petit ami ne peut désormais qu’en prendre acte, sans toutefois l’accepter : trop. Ce qu’elle fait involontairement vivre à Leo est franchement dégueulasse, et encore, le pire n’est pas passé. Amère, lorsqu’elle lui écrit enfin ; Pas contre lui mais tout court. La culpabilité d’avoir accompli un geste qui ne lui ressemble pas s’installe enfin en arrière-plan et c’est finalement une immense sensation de gâchis – passé et à venir – qui prend place et demeure pour tout le reste de la journée.

Pas beaucoup plus apaisée lorsque son téléphone sonne de nouveau bien des heures plus tard, cette fois pour annoncer l’arrivée imminente de l’avocat. Betty soupire, se mord l’intérieur de la lèvre, repose son téléphone sans rien répondre. D’avance, elle ne sait pas quoi dire. Elle se sent triste, en colère, triste, surtout en colère, infiniment triste et n’a finalement aucune des réponses qu’elle avait promis d’aller chercher pour l’homme qui s’apprête à la rejoindre. Tout ça pour un gain nul, vraiment ? C'est toi qui es nulle. D’autres larmes voudraient monter mais elle les ravale, estimant avoir eu son quota pour la journée et les suivantes. C’est finalement en continuant de ronger sa lèvre inférieure qu’elle tente péniblement de s’occuper l’esprit avec ses livres de comptes ouverts sur la table de la cuisine à côté d’un thé déjà tiède qu’elle ne boira sans doute pas. « Hey. » Petit sourire sans joie mais les bras qui cherchent tout de même les siens, en quête d’un réconfort plus qu’urgent à trouver. Sur le pas de la porte quelques minutes plus tard, la rouquine qui n’hésite pas à prendre une seconde de trop pour enfouir son visage dans le torse de Leo et respirer à plein poumons son odeur, ne pouvant se défaire de l’idée qu’il faut en profiter tant que c’est possible. Il va la larguer, hein ? Probablement pas tout de suite, pas dans ce couloir, pas dans ce courant d’air. Mais… Ouais. La confirmation de l’existence de ces dossiers combinée à l’acharnement qu’elle a lu dans les yeux de son père, et son aveu évident de vouloir pousser le mec à bout surtout, n’incitent pas Betty à se montrer particulièrement optimiste. Il aurait bien raison de se tirer, famille de tarés.

Le visage se recule à contre cœur, bien conscient de ne pas pouvoir se contenter de rester immobile indéfiniment dans ses bras. Leo en profite heureusement pour rapprocher le sien et déposer un baiser sur les lèvres de Beth, baume sur un cœur aussi meurtri qu’inquiet – franchement dépassé par les évènements. Pas anticipé, sans quoi elle n’aurait évidemment jamais accepté ce déjeuner. Plus vraiment la possibilité de reculer désormais, et d’ailleurs l’avocat ne perd pas une seconde de plus pour mettre le sujet sur le tapis. Beth se recule pour le laisser entrer, referme la porte derrière lui tout en s’efforçant de cacher à quel point elle se sent mal d’avance d’avoir cette discussion. Attendre, finalement, c’est sans doute elle qui en aurait le plus besoin. « Oh, euh… » What ? Surprise de la proposition qui semble sortir de nulle part, drôle d’entrée en matière qui la pousse à légèrement froncer les sourcils tout en relevant les yeux vers lui. Au bout du rouleau, l’avocat. Fuck. New-York n’est pas spécialement un bon signe, dans la circonstance. « … Ouais ? Bien sûr, ça pourrait être chouette… » Un week-end en amoureux alors qu’ils sont en pleine crise ? Tu vas t’faire larguer ma belle. Elle déglutit tout en esquissant un sourire mal assuré qui peine à se dérider y compris lorsque le brun plaisante. « Comme si ça avait un jour été juste pour ça… » qu’elle lâche un peu plus bas, sans oser vraiment affirmer le fond de sa pensée : la première fois, elle est allée à New-York parce qu’elle le voulait, lui, et pas seulement au sens sexuel du terme. La prochaine fois, iront-ils parce qu’il ne la veut plus, elle, dans tous les sens du terme ? Raisonnement un peu fucké, sans doute qu’il serait tout aussi simple de la larguer dans un café de Redwood comme elle ne s’était pas gênée pour le faire déjà – paumée, Beth qui tente de ne pas laisser l’ambiance se plomber davantage et attrape la main qui s’était posée sur son bras. « Quand est-ce que tu voudrais y aller ? » Tentative d’un ton plus jovial. Allez, New-York c’est super, aucune raison pour considérer que la boucle sera bouclée une fois qu’ils y seront et que Leo aura révisé son speech pour la plaquer.




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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptyVen 11 Oct - 0:17

The world's a little blurry
Betty & Leo

 Petit pétage de plomb latent, l’avocat qui commence à dérailler. Difficile de rester calme quand l’impression que tout est en train de partir en live dans sa vie; un déjeuner aura suffit à faire tourner la roue dans le sens inverse; complètement à vif concernant les menaces d’Allister Brennan. Si son collègue avait été confiant au départ, force est de constater qu’il ne fallait pas sous-estimer la motivation d’un père protecteur; père qui s’était rendu compte que sa tentative d’intimidation n’avait pas fonctionné. Alors, à un certain level, oui. S’il avait été au bout du rouleau et que par conséquent, ils ne s’étaient pas vus pendant plusieurs jours, le souhait du père de le voir quitter sa fille n’avait pas été réalisé. Celui de son ami non plus, d’ailleurs. Pas prêt à passer le moindre cap dans ce sens-là, pantin inactif, figé par la peur de la perdre. C’est égoïste, et en même temps, Leo n’a jamais prétendu être le sauveur de cette cause. S’il sait la défendre, là il se sent attaqué de toutes parts. Des semaines, des mois qu’il est affaibli par la vie qui lui tombe dessus, la garde qui n’a jamais réellement le temps de se replacer. Trois coups de poing plus tard en pleine tronche, Leo se demande si la solution n’est pas la fuite. Temporaire, évidemment, pas assez fou pour vouloir disparaître, juste le temps de respirer.  Le besoin de plus penser à un homme qui le déteste et qui affiche avec plus d’évidence ses intentions, de ne pas songer à cette famille qui compte sur lui, non plus, et aux conséquences que ça pourrait avoir sur eux, sur lui si quelque chose fuitait. Dans la panique, il est facile de faire des erreurs. Jusqu’à présent, il avait l’impression qu’ils tenaient la baraque malgré l’absence d’Henry.

Leo qui essaie de se rassurer à coup de théories incertaines; on ajoute à ça une audience qui lui a bousillé le cerveau, et un Søren qui s’accroche, qui semble souffrir de quelque chose sans qu’il n’ait envie de le partager. A présent bien certain qu'il lui cachait quelque chose, sans s’imaginer le pire - too much - Une part de lui, au fond en est reconnaissant, simplement parce qu’il serait trop déçu de ne pas parvenir à être un bon soutien pour lui, en particulier ce soir. L’esprit trop ailleurs pour ne pas penser uniquement à ces dossiers. Concentration limitée, qui plus est; un trajet en voiture qui se fait en pilotage automatique. New York est une superbe idée. Cas presque psychiatrique de se demander pour quelle raison il cherchait réconfort dans une ville qui l’avait tant rejetée. Et pourtant, il s’y sent attiré comme un aimant; reflet finalement de sa vie en ce moment, bien incapable de s’éloigner des complications. Peut-être qu’un jour, il regrettera ce moment pivot dans ce bureau où un choix lui avait été donné. Peut-être pas, au fond de lui il est plus certain de la deuxième option mais les doutes sont comme une épidémie et peuvent facilement se répandre; surtout dans son état. La preuve, il ne sait pas comment interpréter les messages qu’il juge distant de sa copine. Un mix feeling entre une contrariété qui n’était pas liée à lui, et ce qu’elle avait pu trouver dans la mission qu’il lui avait confiée.

Devant chez elle, ils se saluent. Mêmes sourires, bien qu’il ne s’y attarde pas, sur l’expression de son visage, préférant en première approche de venir l’enlacer. C’est un réconfort qui n’a pas vraiment de prix, qui semble calmer les battements plus rapides de cet organe capricieux. Comme souvent ces temps-ci, l’envie de rester comme ça pour toujours est envisagée. Pas faisable, mais c’est tout de même à contre cœur qu’il recule, pour finalement se rapprocher à nouveau, un baiser, étape indispensable avant d’entrer. La porte se referme derrière lui, par expérience à ce stade, décide de s’engager chez elle plutôt que de rester dans le couloir, le sait pas particulièrement confortable - à l’image de la conversation qui allait arriver. Autant arracher le pansement, et get over it. En même temps, Leo qui songe au fait qu’il a littéralement pété un plomb un peu plus tôt en réservant deux vols, se dit qu’il est peut être pertinent d’évoquer le sujet avec elle, dans la foulée. C’est très fouilli dans la tête du brun qui se gratte en fronçant les sourcils. Peut comprendre l’étonnement de la rouquine qui l’entend parler d’un week-end en amoureux. C’est tellement random, surtout dans cette situation. Peut-être que c’est l’occasion de se rappeler qu’en cas de panique, c’est le réflexe qu’il adopte. Pauvre Betty qui n’est pas prête allait rapidement se rendre compte de la récurrence du truc.

Leo l’entend accepter la proposition, mais en même temps, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, le sourire qui peine à illuminer son visage, même lorsqu’il plaisante quant à ses intentions. Un petit sourire, ne pouvant qu’acquiescer, et le pousser à vendre davantage son plan d’action : Justement, c’est pour les mêmes raisons que j’ai envie d’y retourner, je… je pense que ça nous ferait du bien de changer d'air ? Ton plus timide pourtant, c’est l'idée qu'ils passent des moments de qualité, qu’ils se retrouvent tous les deux, un peu loin, surtout d’Allister Brennan. Loin de se douter que la rouquine imaginait qu’il en profiterait pour la larguer. Intention tout à fait pures, qui vont même dans le sens inverse, besoin de ce genre de moments pour avoir le mental solide. Là, il se sent comme une vieille feuille d’automne, prêt à s'effriter. La main de la couturière qui attrape la sienne. Question fatidique. Euhm, well. Petit sourire du mec qui allait passer pour un malade. J’ai… paniqué, again.   Qu’il annonce en se pinçant la lèvre inférieure. De quoi lui mettre la puce à l’oreille. Allez, accouche. Ce soir, 09:50 pm ? L’homme qui cherche à croiser le regard de Betty à ce moment-là, main qui remonte jusqu’à sa joue, brièvement pour caresser sa peau. Go with the flow pleaaaaaase. Dans ma tête, évidemment, ça se faisait, je me suis dit qu'on pouvait avoir le temps de parler, et de faire ta valise, etc. Coeur qui se remet à battre, coudes qui l'irritent. Constat évident : Maintenant je réalise que ça sonne un peu crazy. Au moins, il sait, pas complètement perdu la tête le garçon. Et pourtant, ça ne l'empêche pas de continuer dans ce programme en lui demandant : c'est okay pour toi ou c'est too much... ?



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptyVen 11 Oct - 7:19

The world's a little blurry
Leo&Betty


Petite mine contre petite mine, les deux amants qui se retrouvent en fin de journée n’ont guère l’air plus épanoui l’un que l’autre ; A défaut d’avoir déjà réussi à les séparer, nul doute qu’Allister Brennan parvient parfaitement à leur pourrir la vie. Le seul réconfort ? Se réfugier l’un dans l’autre. Accepter l’appel des bras tendus, enfouir son visage tout contre l’être aimé, respirer son parfum et espérer que tout ceci ne soit qu’une mauvaise passe plutôt que le début d’une fin que personne, en dehors des pères soucieux, ne souhaite réellement voir se concrétiser. Qui doutera du fait qu’elle est franchement raide dingue de Leo, cette rouquine qui ressasse le moment où elle devra lui avouer à quel point sa famille est fuckée et qu’elle comprendrait qu’il ait envie de prendre ses jambes à son cou ? Personne, ça saute aux yeux : dans la façon qu’elle a de s’accrocher à lui, de l’embrasser, de le suivre du regard alors qu'il entre – le désir d’une routine réconfortante chez des gens qui peinent à trouver la régularité à laquelle ils aspirent pourtant. D’ores et déjà troublée à l’approche d’une conversation qu’elle imagine difficile, finalement complètement paumée en s’apercevant que l’avocat l’esquive complètement pour parler de… New-York ? Et d’un week-end à organiser. Hm. Ça ne sent pas bon, songe la fille qui a passé la journée à se demander quand son mec en aura marre d’elle plutôt que si ce sera un jour le cas.

Ils se dirigent vers la cuisine allumée tandis que Betty souffle quelques aveux qu’elle aurait probablement gardé pour elle en d’autres circonstances : il n’était déjà plus question d’une simple partie de jambes en l’air lorsqu’elle avait décidé quelques mois plus tôt de le suivre à NYC, ce qui revient finalement à dire qu’elle avait déjà des sentiments pour lui – même si bien dissimulés. Aujourd’hui mués en véritable amour, nulle envie de retourner au point de départ tout en prenant le risque que ce soit également le point final ; Cette proposition semble tellement incongrue dans le contexte que Beth ne sait comment l’interpréter, si ce n’est avec énormément d’appréhension. Pourtant, Leo sourit. Il n’a pas l’air beaucoup plus enjoué que sa copine mais donne de toute évidence le change en proposant quelque chose qui pourrait leur faire du bien. Parce qu’il y a encore un « nous » dans cette phrase, Betty accepte d’y réfléchir une seconde tout en remettant en perspective son point de vue initial. C’est vrai que fuir Redwood… Fuir son père, surtout, serait franchement agréable. Et si l’avocat voulait vraiment se séparer d’elle, est-ce qu’il prendrait la peine de l’emmener jusqu’à New-York pour le lui annoncer ? Pas très cohérent, ce raisonnement qui se mord la queue. « Franchement ? Oui, clairement. » Un soupir, une main qui glisse dans sa propre nuque pour la serrer une seconde. Yes babe, moi aussi j’ai des envies de jouer au prisonnier d’Azkaban – when do we go ?

Elle noue gentiment ses doigts aux siens tout en récupérant sa main – ouverte à l’hypothèse, s’efforçant de l’accueillir avec jovialité même si elle ne résout pas vraiment leurs problématiques immédiates. Peut-être que commencer par programmer un week-end à deux aidera à faire passer la pilule de la conversation qui les attend, là tout de suite ? Les prunelles vertes s’attachent aux traits de l’avocat en quête d’une réponse, sont bien forcées de constater une nouvelle fois à quel point il a l’air lessivé, voire franchement stressé. « Paniqué ? Comment ça ? » Beth secoue doucement la tête en essayant d’esquisser un petit sourire encourageant, ne s’attendant clairement pas à ce que la panique en question soit synonyme de j’ai réservé deux vols pour ce soir sans même te prévenir. « Hein ? » Manque d’éloquence flagrant mais qui s’attendait à partir en week-end comme ça, sur un coup de tête annoncé le soir même du départ ? Pas la rouquine qui avait la tête à d’autres choses, choses franchement pas réjouissantes d’ailleurs et qui accentuent encore davantage l’incongruité de la situation. Ça se fait, l’explication toute simple en même temps qu’un plan que le brun expose avec une nervosité de plus en plus évidente. Elle le regarde se gratter, fronce les sourcils, se mord l’intérieur de la joue, réfléchit. Ce n’est que lorsqu’il avoue sonner crazy qu’un léger rire lui échappe enfin. « Euh, ouais… ? Babe, je crois que t’es en train de tourner la carte. » D’accord, NYC ce n’est pas hyper loin, mais ça reste un projet (un budget surtout) qui en général s’anticipe quand même un minimum. Quoi que, est-ce que Leo l’a vraiment habituée à anticiper les fuites lorsque l’air leur semble trop lourd à respirer ici ?

« C’est clairement too much » qu’elle concède sans abandonner la naissance de son sourire, son regard détaillant encore la boule d’anxiété qui se tient dans sa cuisine avec l'air complètement désorienté. Les yeux de nouveau attirés par sa main qui recommence à se gratter, qu’elle récupère aussitôt. « Ofc I’m in. » Pas vraiment de contradiction entre les deux propositions : ce n’est pas parce que c’est trop qu’elle ne veut pas en faire partie. Quitte à le voir gentiment péter un plomb, autant l’accompagner dans le craquage – right ? D’ailleurs, son petit sourire se fait plus large alors qu’elle glisse son autre main dans la nuque de son mec pour l’attirer à elle et l’embrasser avec tendresse. « Crazy boy que j’aime » souffle-t-elle tout en déposant cette fois un baiser sur sa joue, pour enfin se reculer. Au fond, est-ce qu’elle ne le suivrait pas à peu près n’importe où à ce stade ? Et est-ce qu’elle aussi, elle n’aurait pas besoin de faire l’autruche dans leur petite bulle à eux en espérant que le reste ne les rattrape pas trop vite ? Si, bien sûr. Un regard pour le thé froid qu’on ne boira plus à ce stade, pour l’horloge du four surtout qui indique qu’il ne faut probablement pas traîner. « Il fait quel temps à NYC ce week-end ? Qu’est-ce que je prends comme chaussures ? » Déjà un geste pour l'entraîner dans sa chambre dans l'idée de faire sa valise. L’autruche, on a dit. Un plan parfait finalement.


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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptyVen 11 Oct - 11:51

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Betty & Leo

Dans le couloir, Leo ne perd pas de temps pour mentionner la raison de sa présence – enfin, il serait probablement venu même s'il n'y avait pas cette histoire de dossier, mais avait évidemment noté l'envie de la rouquine de lui en parler. Un retour qu'il n'arrive pas cependant à anticiper, mais à en voir la détermination du procureur, Leo ne pouvait pas être totalement rassuré. L'impression que la chute n'est qu'une histoire de temps, que le train est en marche et l'idée de sauter de ce dernier n'est pas envisageable. Personne n'est okay. Pas aveugle, Leo qui constate également que sa jolie Betty n'est non plus pas éclatante – comment l'être en même temps quand on a un père qui met autant d'énergie à vouloir briser son couple ? A défaut de voir son plan fonctionner, on ne peut que remarquer qu'il a le mérite de les rendre malheureux. Situation pénible sous tous les points. On s'accroche, on s'accroche, on s'accroche. Pensée naïve d'imaginer que ça finira bien par se tasser; reste à voir jusqu'où Allister serait prêt à aller pour prouver à sa fille qu'elle sort avec la mauvaise personne. Pourtant, s'il a bien envie de se débarrasser rapidement de cette conversation à venir qui est pénible, une nouvelle porte s'était ouverte – ou plutôt c'est Leo qui a décidé de la faire apparaître en cours de route. Fuyons. Déjà plus dans une phase lune de miel, besoin de fuir un quotidien qui ne reflète pas leurs aspirations. Une routine faite de cœurs qui se resserrent, de crainte de se perdre et de nuits d'insomnie. Pas de sa faute, ni celle de Leo – pas complètement au fond.

L'avocat jamais serein qui suit sa copine dans sa cuisine après avoir suggéré une escapade New yorkaise. Echappatoire d'une conversation ainsi que d'un week-end durant lequel il aurait fait que ruminer sa semaine. Pas forcément ce qu'il a envie de faire. Le plan parfait pour celui qui essaie de plaisanter. L'ambiance palpable, un peu lourde aussi provoque une nouvelle vague d'anxiété chez la boule de nerfs qu'était Leo. La confession de Betty le déride un peu, en apprécie évidemment le contenu puisqu'en se remémorant le mindset de l'avocat à l'époque, il n'y a aucun scénario dans lequel il lui aurait proposé de l'accompagner à New York s'il n'y avait pas eu plus qu'une – certes très grande – attirante physique. Avec n'importe qui d'autre, il n'aurait pas eu d'état d'âme, mise à part une légère vexation, à être rayé d'une liste de contacts Instagram. Escapade coup de cœur qu'il cherche à reproduire en s'accrochant à des souvenirs d'un moment où ils étaient bien loin de tout ça. Même pas deux mois ensemble et le besoin d'aller respirer de l'air ailleurs est déjà nécessaire. Le manque d'oxygène n'est pas réellement lié à eux en soi, mais à tout ce qui pouvait venir les polluer autour. Nice, nice, nice. Ravi de constater qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.

Reste juste à lui avouer qu'il avait encore craqué, et que cette conversation était surtout une invitation à préparer sa valise dans les meilleurs délais. Pas son habitude d'être aussi imposant dans ses choix; surtout ceux qui peuvent l'impacter. Il a un peu craqué, c'est évident. Elle allait le prendre pour un gros malade, Leo qui prend une inspiration; les doigts qui s'entremêlent aux siens, petite douceur appréciée, ne calme pas la tempête interne, admission d'avoir paniqué avant, histoire de préparer le terrain. Va falloir le suivre, le pauvre homme lessivé. Comment ça, qu'elle lui demande tandis qu'elle essaie de l'encourager à lui souffler le fond de sa pensée. L'homme parle d'un vol, le dernier probablement de la soirée pour se rendre à New York. Réaction logique de la rouquine. Sourire crispé, regard qui se baisse un instant, pour essayer de chercher des mots pour justifier son comportement éradique. Dans sa tête, ça sonnait mieux évidemment. Cringe en s'entendant le lui expliquer. Se remet à gratter un coude qui n'avait rien demandé, à ce stade, pas certain qu'il s'en rende réellement compte. La main qui s'arrête de crisper en entendant son rire. Okay, c'est pas si pire, then ? I know......... Petite moue désolée (y a pire comme phase, cela dit). Je me suis emballé,  j'sais que t'aimes bien prévoir ... – Comme tout le monde en fait - A bien compris, mais en mode survie a préféré prendre les choses en main, le besoin de respirer qui n'a pas vraiment de prix à ce stade-là, ce n'est pas le coût de ce week-end improvisé qui allait le tuer. Lui demande alors si c'était bon pour elle ou si elle trouvait que c'était vraiment too much. Ah, il peut l'entendre – après coup.

C'est clairement too much. Regard qui se baisse, main qui s'était remise à gratter se retrouve à nouveau dans la sienne. Yeux bleus qui remontent progressivement, se perd un instant sur ses ongles. Non, Leo on en est pas là. Sourire plus grand, plus soulagé. N'importe qui d'autre lui aurait dit non, Betty elle dit oui, comme une évidence. Urgh, le cœur qui s'arrête une seconde, bleu qui se fond dans le vert. Vision qui se ferme et ses lèvres retrouvent un instant le chemin jusqu'aux siennes. On est good. Taux de sérotonine boosté. Double dose, quand elle lui rappelle, d'une façon qui le fait sourire, qu'elle l'aime. Soupir de soulagement. Accueille l'affection avec enthousiasme, se roule dedans volontiers tant il semblait en avoir besoin. Regard qui crie des jetaimejetaimejetaime et des mercis d'être toi , rappel sans doute évident de pourquoi ils s'aiment autant. je savais que je pouvais compter sur toi, ha ! Always, right ? Alors qu'il se laisse entraîner dans la chambre, Betty l'interroge sur la météo. Hm je crois qu'il devrait faire plutôt bon pour la saison. Qu'il vérifie tout de même, en sortant son téléphone de sa poche, en acquiesçant. Ouais, il fait même beau demain ! On se réjouit déjà, et puis au fond, même si la météo avait été pourrie, Leo aurait été tout aussi enthousiaste. S'installe au bord de son lit. Pis au pire, prend le minimum vital, on peut aller faire du shopping ? Toi tu t'achètes des fringues, et moi je me rince l'oeil, c'est pas mal, non ? Bon remède pour se changer les idées, d'acheter de quoi remplir des armoires déjà bien fournies. Attrape l'un de ses coussins, qu'il prend dans ses bras pour occuper ses mains, le regard qui remonte vers la couturière. Tout va bien aller, right ? Maintenant qu'il avait quelque chose qui le faisait se réjouir, n'est pas tout à fait sûr de la manière dont il pouvait remettre le sujet des dossiers sur le tapis. S'accroche à l'oreiller, en se mordant la lèvre inférieure. Du coup… toi, tu te sens comment ?




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Elizabeth Brennan
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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptyVen 11 Oct - 19:31

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Leo&Betty

Pas vu venir le coup du week-end à New-York, pas tout à fait saisi son caractère urgent et immédiat non plus : Betty accueille la proposition avec une forme de perplexité sans doute compréhensible dans le contexte, elle qui s’attendait à devoir aborder l’épineux sujet des dossiers de son père n’avait pas anticipé l’organisation d’une escapade en amoureux. Amoureux, le sont-ils encore ? Question un peu bête d’une fille très paniquée à l’idée de se faire plaquer, qui doit cependant reconnaître que le manque d’amour ne sera probablement pas le motif retenu pour la nexter, si rupture il devait réellement il y avoir. Leo l’aime, elle ne doute pas de lui. Elle doute seulement de sa capacité à prendre sur lui les intrusions aussi violentes que menaçantes de son père, sujet sur lequel il lui serait quasi impossible de trouver une défense puisqu’elle aussi, elle le trouve franchement horrible. Avec un minimum de réflexion, Beth suppose néanmoins que ce week-end à New-York doit forcément signifier autre chose qu’une envie de rupture : pourquoi se donner autant de mal, s’il veut simplement la larguer ? Sois raisonnable deux secondes, please. Probable qu’il ait juste envie d’un peu d’air, compréhensible aussi compte tenu de l’ambiance irrespirable qui pèse depuis ce déjeuner. Un week-end pour prendre l’air, donc : pourquoi pas ?

Il faut encore quelques instants à la rouquine pour saisir la temporalité des évènements envisagés par Leo qui reconnait avoir paniqué, puis avoir déjà réservé des billets. Ce soir. Impossible de ne pas être surprise et de ne pas trouver la précipitation de l’avocat un peu dingo : ce n’est pas tous les jours qu’on réserve un vol dernière minute pour la grosse pomme. Dingo, ouais - ou juste particulièrement angoissé et ne sachant pas trop comment se défaire de tout ce qui l’étouffe présentement. Il suffit à Beth de le regarder pour comprendre que son mec a besoin de s’éloigner un peu ; Proposant heureusement de l’emmener avec elle cette fois. Sa petite moue est adorable, si bien que la rouquine ne cesse de sourire en le regardant. « La spontanéité, c’est cool aussi. » Un léger haussement d’épaules alors qu’elle songe au prix qu’ont dû coûter ces billets, sans parler de l’hôtel, de la nourriture, de ce qu’ils feront… Clairement pas prévu au budget. En même temps, ce n’est pas comme si la nana économe ne pouvait pas piocher dans son petit pécule pour suivre Leo dans son coup de tête et même si elle lui confirme que la démarche est low key crazy, évidemment qu’elle en sera aussi. Le sourire du brun suffit à effacer toute trace d’hésitation financière chez sa copine qui ne veut pas grand-chose d’autre que cette éternelle ligne d’horizon : le voir heureux.

Pleine de tendresse, même si elle se moque gentiment de lui – pas vraiment dans l’optique de tourner en ridicule sa phase mais plutôt pour essayer de ramener un peu de légèreté dans cet échange. Au fond, est-ce que ce ne serait pas réellement super de partir, là, tout de suite, seulement tous les deux ? Ça correspond un peu à tout ce que Betty souhaite, cet élan pour se couper du monde extérieur et se replier dans leur espace personnel où la possibilité d’une rupture prochaine semble franchement ridicule tant ils sont raides dingues l’un de l’autre : il y a le monde, et puis il y a Leo et Betty. « Tu débarques en m’annonçant avoir acheté deux billets pour New-York, comment est-ce que je pourrais te laisser tomber ? » Ça ou planquer un corps, en vrai, peu importe ce qu’il annoncerait en arrivant : elle ne le laisserait probablement pas tomber quoi qu’il arrive. Il n’empêche que l’option du week-end est plus attrayante que celle du cadavre, et en croisant son regard plein d’amour la rouquine ne peut que se sentir fondre à son tour. Tout va bien se passer, right ? La décision désormais actée, ne reste plus qu’à faire les valises et se tirer – loin de Redwood, d’A.B, des dossiers de merde et de tout le stress qu’ils génèrent ; Juste eux et leur envie de profiter l’un de l’autre pendant 48 heures.

Il fera plutôt bon. Tout en acquiesçant, Beth ouvre déjà son armoire à la recherche du look parfait pour retourner en ville – une perspective toujours réjouissante pour la fashion victime qui a d’ailleurs en tête le calendrier de la mode internationale. « Pfiou, les magasins risquent d’être assaillis… C’est le dernier week-end de la fashion week. » Regard impressionné d'avance par l'effervescence à venir qui se retourne sur son mec, constate qu’il s’est placé en position de défense avec un coussin contre le torse. P’tit cœur, are you okay ? Une légère moue avant qu’elle ne reporte son attention sur l’armoire et en tire une robe automnale hors de prix qu’elle n’a pas remis depuis longtemps. Avec une jolie paire d’escarpins, maybe ? Arrachée à ses projections mentales par la question fatidique de son mec, la rouquine qui sent son sourire s’effacer avant de hausser les épaules. « Merdique » qu’elle répond tout bas, attrapant le cintre tout en se rongeant de nouveau la lèvre inférieure. Lui se gratte – elle se bouffe l’intérieur de la bouche ; Deux boules d’anxiété qui se comprennent parfaitement, puisqu’elles semblent en dialogue constant. Cependant, le dialogue est finalement plus silencieux que verbal et la rouquine ne sait pas quoi ajouter. Tout balancer, maintenant ? « T’aimes bien ? » Well, apparemment on va plutôt discuter chiffon. Sauf qu’elle se sent encore plus merdique avec son cintre sous le menton, essayant de la manière la plus maladroite au monde d’éviter le sujet qu’elle s’était pourtant préparée à aborder. Déposant finalement la robe sur le lit, elle retire le coussin des bras de Leo et prend sa place en posant une fesse sur ses genoux – quitte à ce que ses bras serrent quelque chose, autant que ce soit elle.

« Babe, je suis désolée. » Fuck, fuck, fuck, fuck, fuck. Les prunelles vertes fixent un bouton de chemise, n’osent plus affronter le regard du brun de peur d’y lire le reflet de la déception qu’elle se sent être. « J’ai… J’ai trouvé les deux dossiers, mais j’ai pas réussi à lire celui sur ton cabinet. J’ai… » Allez, arrache le pansement Betty. Elle déglutit, ses doigts faisant nerveusement tourner une de ses bagues autour de son doigt. « Je me suis laissée emporter par la curiosité et j’ai regardé l’autre, comme une conne, je sais même pas pourquoi – c’est pas comme si je pensais y trouver quoi que ce soit mais… Ouais, mon père a contacté toutes tes ex et il a retranscris tous leurs échanges, alors… Enfin, il doit encore... la rencontrer elle. Ils ont fixé un rendez-vous et c’est pile quand j’en étais là qu’il est arrivé et qu’on s’est… Vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup pris la tête. » Sourire crispé de la fille qui n’a aucune raison d’être à l’aise : ni d’avoir fouillé, ni d’avoir fouillé au mauvais endroit, ni d’être en froid avec son père, ni de rien. Merdique, c’est bel et bien comme ça qu’elle se sent. « La bonne nouvelle c’est qu’aucune… enfin… personne ne t’accuse de quoi que ce soit. La mauvaise nouvelle c’est… que mon père est vraiment taré et… évidemment, que j’ai pas tenu la promesse que je t’avais faite, alors… enfin les deux trucs combinés font que… je sais même pas quoi dire à part que je suis vraiment désolée. » Et que je flippe toujours que tu finisses par me larguer, mais cette partie de la phrase reste coincée au fond de sa gorge de nouveau nouée.




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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptyVen 11 Oct - 21:02

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Betty & Leo

Moue désolée évidente, quand Leo réalise à haute-voix comment il l’avait un peu mise au pied du mur. C’est pas forcément cool, mais pas bien volontaire non plus. Réflexe nouveau de penser pour deux, mais n’a pas envie qu’elle s’imagine que c’est ainsi qu’il pouvait être d’une manière générale; pas envie de lui imposer des choses, bien qu’il soit certain qu’elle ait suffisamment de caractère pour l’envoyer bouler, pas le genre à faire des choses contre sa volonté. Sur le principe, il a tout de même envie de le souligner. Moment de panique, comme il en a eu d’autres, besoin de s’éloigner de toute sa vie qui devient trop compliquée, petite évasion de 48h pour souffler, caprice qui ressemble plus à une forme de self-care qu’autre chose. N’a d’ailleurs absolument pas l’intention d’attendre quoi que ce soit de financier de la part de la rouquine, son caprice, sa carte de crédit. Il ne le précise pas, pourtant pour quelqu’un qui aime autant l’argent, n’est pas du genre à en faire un sujet principal de conversation. Rassuré par sa manière de le regarder, de lui sourire, il commence peu à peu à se détendre. L’impression de revenir de très loin, le sentiment que chaque montagne-russe pourrait finir par l’achever. Tellement fatigué de ce manque de stabilité émotionnelle. Ouais c’est vrai, on dira que c’est une évasion surprise. C’est clairement le cas, sauf que généralement elle est organisée dans une vibe un peu moins stressante que celle dans laquelle il s’est noyé.

Coeur qui fond, entre ses gestes, ses paroles. Il veut bien rire de lui même, si c’est pour l’entendre dire qu’elle l’aime. Des mots qui ont un impact sur le brun, qui parvient à souffler, cette sensation de blocage qui commence à se dissiper. Soulagé, l’avocat qui en conclut qu’il savait qu’il pouvait compter sur sa belle rouquine pour le suivre dans ses délires sans le planter. Sa réflexion le fait sourire, dis comme ça… Un haussement d’épaules. T’aurais pu dire genre un truc du style tu peux pas les échanger, c’est trop short, difficile de lui en vouloir mais est bien ravi que telle n’a pas été sa réaction. De quoi lui faire se réjouir de ce moment qu’ils passeront ensemble; tout ce dont il avait réellement besoin. En marchant jusqu’à sa chambre, le brun jette un oeil à la météo, chose qu’il n’avait même pas pensé à faire. Lui-même avait opté pour des fringues de saison, mais sans doute qu’il pourra se passer d’un pull qu’il avait pris avec lui car on ne savait jamais. Installé sur le lit, il l’observe puis en vient à la conclusion qu’elle pourra faire du shopping. Proposition qui est accueillie avec un avertissement, ou plutôt une information qu’il n’avait pas avant : la fashion week. Oh. Il réfléchit un instant. Ce serait ouf qu’on arrive à y aller, non ? Naïf, ou peut être chanceux, s’imagine que ce n’est probablement pas facile d’y avoir accès. Bon, rien n’est impossible.

Sur le lit, Leo le fragile qui presse le coussin contre lui; gros niais qui sent le parfum de celle qui se trouvait en face de lui, apaisant. D’autant plus qu’il n’a aucune idée de comment relancer le fameux sujet des dossiers, et comme d’habitude, tourne un peu autour du pot - bien que la question de son bien être l’importe beaucoup. Le sourire qui s’efface, le haussement d’épaules. C’est bad. Elle le lui confirme, le choix de mot lui arrache une moue. Ne quitte pourtant pas son nouveau meilleur ami l’oreiller. S’apprête à ouvrir la bouche pour répliquer, l’attention qui dérive sur la robe qu’elle lui montre. Cligne des yeux deux secondes, en se demandant si elle était en train de changer de sujet. Uhuhuhuhuhuhu. Bonne patte, il l’observe puis acquiesce quand même pour lui donner une réponse. J’aime beaucoup. Petit sourire un peu crispé. Babe tu m’aides pas. Qu’il songe, alors qu’elle se rapproche justement, lui retirant son soutien émotionnel des mains. Laisse faire, évidemment, remplaçant l’oreiller par sa personne. Naturellement, l’un de ses bras vient l’entourer. ça pue quand même. L’anxiété qui revient, qui part directement en rave-party quand il l’entend s’excuser. Leo le neutre, qui attend la chute, évidemment. Pas besoin d’attendre longtemps pour apprendre qu’elle n’a malheureusement pas pu lire le contenu du dossier concernant le cabinet. Fuck.

Il hoche la tête, ne dit rien, laissant la suite venir tranquillement tandis que c’est tout l’inverse qui se produisait en lui. Leo apprend que la curiosité l’avait poussée à passer un certain temps à lire son dossier à lui. Toujours zéro réaction. A dire vrai, il s’en fichait un peu, s’imagine qu’il n’y a rien qu’elle ignorait, à certains détails sur sa vie qui n’ont aucun réel enjeu. Pas gêné, malgré toute la pudeur qu’on lui connaissait. Enfin, il y a quand même quelque chose qui se passe dans ses tripes quand elle mentionne les retranscriptions d’appel de ses ex, et le rendez-vous fixé; mais ça, ce n’est pas de la gêne, c’est de la peur qui traverse ses pupilles. L’homme qui savait rien de nouveau sous le soleil puisqu’il lui avait donné ses coordonnées, mais de l’entendre de lui dire le glace forcément sur place. Le regard dans le vide, un petit hm. qui indique qu’il est toujours vivant. Sort de son silence, quand les bonnes et mauvaises nouvelles sont annoncées et qu’elle lui présente à nouveau ses excuses. Complètement fucked, qu’il réalise progressivement, sans pour autant vouloir le lui faire ressentir d’une quelconque manière. Se remet à se gratter deux secondes avant de souffler :   Hey babe, t’excuses pas. Baiser qui se voulait réconfortant qu’il dépose sur sa tempe. J’aurais jamais dû te mettre dans une position pareille pour commencer, c’est moi qui suis désolé. C’est sincère, ça l’est d’autant plus que son plan s’était carrément retourné contre lui : de ce qu’il a compris Allister Brennan savait qu’elle était en train de fouiner - pas bête le père qui devait se douter que ce n’était pas un hasard - sans parler du fait qu’il n’a fait qu’augmenter les suspicions du procureur à son égard. En somme, il a empiré la situation en voulant éviter quelque chose qu’on lui demandait dans tous les cas de faire : tenter de la faire basculer de son côté. En plus… vous vous êtes pris la tête, ça me fait chier pour toi. Qu’il admet, même si elle venait de traiter son père de taré; sait qu’il y a de l’amour derrière et n’a aucun intérêt à alimenter ce gouffre. S’occulte complètement, plus facile de rester calme quand il pense à elle que de penser aux faits qui étaient absolument pas rassurants pour eux.  Technique du déni, again. Peut-être qu’il va finir par se faire à l’idée… Never, mais s’entend débiter des conneries dans le but d’être rassurant, encore une fois: Je l’ai croisé cet après-midi au tribunal, m’a dit bonjour. Hausse les épaules, l’air de dire hey, il m’a pas étranglé. Apprend la leçon de ne pas en dévoiler plus cependant. ça va aller, right ? Qu’il souffle, en embrassant à nouveau son visage, et en la serrant contre lui. ça va être cool ce week-end, on va se changer les idées, recharger les batteries, les good-vibes et tout, et tout. Session de remontage de moral mutuel pas négligeable. Au cas où elle n'était pas tout à fait convaincue, souffle un dernier : Je t'en veux pas d'avoir regardé, je sais que t'es un peu obsessed with me, je suis okay avec ça. Petit sourire qui va avec la plaisanterie.



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptySam 12 Oct - 12:28

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Leo&Betty

Évasion. Le mot fait sourire Beth parce qu’il correspond bien à son impression d’être enfermée contre son gré dans une situation oppressante. Toujours sur la même longueur d’ondes, même si Leo a pris les devants d’une manière surprenante ce soir. Ne devaient-ils pas parler des dossiers d’A.B ? Bien envie de dire whatever, fuck A.B et de partir à New-York le cœur léger, mais si cette ombre passe temporairement au second plan, bien sûr qu’elle ne s’efface pas pour autant. Le brun a l’air au bout du rouleau, comme souvent en réalité depuis qu’il sort avec la nana aussi psycho que tout le reste de sa famille ; Une raison qui serait suffisante pour vite se débarrasser du fardeau, bien que ce dernier ait toutes les raisons du monde de vouloir s’accrocher. Elle est dingue de lui, la rouquine qui accepte sans réfléchir beaucoup plus loin la proposition de s’enfuir, d’aller récupérer de l’air ailleurs, de surtout se concentrer sur eux plutôt que sur tous les trucs nuls qu’ils enchaînent. « Impossible. » Sourire entendu, évidemment qu’elle n’aurait jamais proposé de changer les billets pour en prendre d’autres, à moins d’avoir une obligation impérieuse dont Leo aurait cependant probablement été au courant, vu qu’elle ne lui cache -presque- plus rien de sa vie désormais. New-York, maintenant, donc. La décision est actée, ne reste plus qu’à filer avant de rater ce qui est probablement le dernier vol de la soirée.

Pas tout à fait riche, la fille qui se demande combien l’escapade improvisée va leur coûter alors que Leo suggère d’aller faire du shopping. Elle adorerait, bien sûr, mais au-delà des comptes à surveiller reste une difficulté de taille : la fashion week, ce qui n’apparait probablement que comme un détail aux yeux impies mais que Beth sait d’une importance capitale en ce moment dans la grosse pomme. Probable que l’affluence dans les magasins qu’elle adore sera insupportable, concentration de gens qui aiment les mêmes choses au même moment au même endroit. « Ouf ? C'est le mot. » Un léger rire alors qu’elle secoue la tête, songeant qu’il ne se rend vraiment pas compte mais trouvant ça mignon : elle, elle ne capte pas grand-chose au monde des assurances et autres contrats ; Lui ne capte pas grand-chose au monde de la haute couture, c’est totalement fine. « A moins de connaître Anna Wintour en personne, je vois pas comment on pourrait encore trouver des places pour le moindre défilé – surtout que les derniers sont souvent les plus attendus. » Petit haussement d’épaules, elle-même ne possède aucun nom susceptible d’ouvrir de telles portes dans son répertoire ; Pas même parmi les petites mains de l’ombre qui, quelques mois en avance, auraient sans doute pu lui permettre de se glisser discrètement en coulisse. « C’pas grave, je regarderai en rentrant. Comme les tontons qui suivent les résultats du baseball de loin pendant les réunions de famille, tu sais. » Sourire en coin alors que son regard se pose sur une première possibilité de tenue, qui s’efface néanmoins assez rapidement.

Parlant de famille. Pas qu’elle lui en veuille de poser la question, au contraire c’est adorable de se soucier de savoir comment elle va, mais aucune réponse qui n’ouvrirait automatiquement le champ à l’ensemble d’une discussion désagréable ne vient à Beth. Merdique, le mot recouvre à peine la sensation qui lui a collé à la peau toute la journée et si elle essaie de détourner brièvement l’attention en proposant son idée de robe à Leo, c’est surtout parce qu’elle ne sait pas par quel bout attraper le problème. Arrêter de jouer à l’autruche une seconde aiderait peut-être ? Well. A contre cœur et dans une moue résignée, la rousse accepte enfin de cracher le morceau. Il va falloir lâcher ce coussin et me prendre dans vos bras, monsieur. L’ambiance qui reprenait à peine des airs de normalité se plombe de nouveau tandis qu’elle explique avec difficulté avoir échoué – pire même : avoir échoué parce qu’elle s’est comportée comme la pire des connes. Quel intérêt à lire les échanges entre son père et les ex de Leo ? Non, il n’a jamais eu de comportement bizarre… Oui, tout s’est très bien passé entre nous… Rien à signaler, type normal, maybe des petits problèmes pour se poser mais bon, qui n’en a pas m’sieur Brennan ? Millième soupir de la journée. Betty n’aime pas être la personne qu’elle a été aujourd’hui ; Une fouineuse pas même capable de ramener les informations qu’elle était chargée de ramener, à quoi bon avoir bradé son honnêteté si en plus elle y perd la valeur de ses promesses ?

Pas très lucide sur les raisons qui en premier lieu l’ont poussée à proposer ce qu’elle n’aurait fait pour personne d’autre, elle relève finalement les yeux sur Leo lorsqu’elle le sent se gratter. Un léger froncement de sourcil qui va de son coude à son regard, les pensées cependant encore focalisées sur l’aveu honteux qu’elle vient de lui faire. Pas convaincue, elle secoue la tête dans une nouvelle moue. « C’est pas toi qui as proposé, t’y es pour rien. » Et c’est là que réside toute la beauté du geste, mais Beth ne s’en rend évidemment pas compte. Elle reporte son regard sur ses bagues tout en se mordant la lèvre, poupée de chiffon qui se laisse embrasser et réconforter sans réellement pouvoir accepter d’arrêter de s’en vouloir pour le moment. Ce n’est pas mieux lorsque l’avocat rappelle qu’elle s’est en plus disputée avec son père, une situation qui n’est certes pas inédite mais qui a pourtant le goût d’un basculement. Pas sûre de savoir quoi répondre, puisqu’elle n’avait pas anticipé l’enfer que son père deviendrait en apprenant cette relation, impossible pour elle de prédire ce qu’il deviendra dans le futur. On note néanmoins que Leo se projette toujours dans ce futur, ce qui en soi constitue un certain réconfort et aide Betty à relever une seconde fois les yeux vers lui. « Hm. Good. » Il lui a dit bonjour, c’est nice. On en est donc à devoir s’émerveiller qu’A.B soit encore capable de la moindre des politesses à l’égard de son mec, mais admettons : c’est probablement mieux que de nouvelles menaces, après tout.

Un petit « ouais » lâché dans un sourire crispé lorsque Leo demande si ça va aller ; Qu’est-ce qu’elle en sait, elle ? On ne peut qu’espérer babe, et on espère fort du côté des rouquines anxieuses qui continuent à se tordre les doigts même lorsqu’elles ressentent l’affection que leur mec leur porte. Elle voudrait bien s’y plonger entièrement, Beth – éprouve encore quelques remords qui l’en retiennent. Le type instinctif insiste néanmoins avec la plus grande des habiletés, arrachant enfin un acquiescement à Betty en même temps que l’effort d’un sourire plus convaincu : « hâte, c’est vraiment ce dont j'avais besoin franchement. » Mais oui ! Se promener ailleurs, faire du lèche vitrine, aller boire un verre dans un lieu où tous les visages seront aussi inconnus que les leurs : excellent programme, A+ mister crazy boy, vous avez anticipé à merveille le fait que votre copine aussi, aurait passé le week-end à faire la tête sans ça. Et lorsqu’il plaisante enfin de sa bêtise, le sourire de la rouquine se fait encore un peu moins forcé que précédemment. « Clairement ta groupie number one à ce stade, maybe je devrais aller consulter. » Un court silence alors qu’elle l’observe puis inspire profondément. « Thanks, love. » De pas m’en vouloir d’être nulle, d’être de ton côté aussi génial. Un baiser qui scelle la fin de cette discussion, du moins pour le moment, et qui dure probablement un peu trop longtemps compte tenu de leurs impératifs futurs. L’envie de se réfugier en lui que l’on doit mettre de côté pour quelques heures encore, et ce même si les doigts que la rouquine a enfin fini de tordre se sont déjà appliqués à défaire le nœud de cravate en même temps que les deux premiers boutons de la chemise – calmez-vous, mains fougueuses. « Je devrais me dépêcher de faire ma valise, non ? » Et en même temps, pas envie d’arrêter, si bien que les mains fougueuses ne se calment pas du tout et que ses lèvres glissent déjà dans le cou dénudé de l'avocat. « Mais j’peux être rapide, je pense. » Effectivement, quick pour l’ensemble de la to do avant de partir à l’aéroport, si bien que personne ne ratera son vol ce soir.

« Hm-hm. » Négation du menton alors qu’elle fait signe à Leo de ranger sa carte bleue une fois à l’aéroport, quelques dizaines de minutes d’avance pour le couple qui sait décidément se montrer efficace. Un peu crevée malgré tout, la rouquine qui se décide à contre cœur à prendre un café -avec le lait et les deux sachets de sucre pour le faire passer- histoire de se maintenir éveillée. Elle a embarqué son livre de comptes pour les terminer dans l’avion, n’oubliant pas l’update qu’elle doit envoyer au comptable dès lundi, pas vraiment son truc préféré au monde mais une étape assez incontournable lorsqu’on est son propre patron d’une affaire qui ne tourne pas – c’est l’ironie du truc. « Et pour l’hôtel, du coup ? T’as déjà réservé ? » qu’elle demande tout en récupérant leurs deux gobelets pour en offrir un à son mec, supposant qu’il n’est de toute façon jamais trop tard pour trouver un endroit où dormir à New-York. Quoi que, c’est la fashion week. En espérant que les deux princesses n’atterrissent pas dans le pire Airbnb de la ville, l’une d’elle n’ayant d’ailleurs aucune intention de laisser toute la charge à la seconde. « Tu me diras combien j’te dois pour l’escapade, au fait. » Pas vraiment la mentalité de celle qu’on doit entretenir, même si elle apprécie évidemment les efforts.  


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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptySam 12 Oct - 18:37

The world's a little blurry
Betty & Leo

Dans sa tête, Leo a clairement décidé de prendre ce week-end à sa charge, facile d’être un homme généreux quand il y a si peu de personnes qu’il a réellement envie de gâter; alors pas vraiment gêné à l’idée de faire flamber une carte de crédit sur un moment d’impulsivité. Bon, ou mauvais timing selon le point de vue, peut être pas pour faire du shopping - peut être pas non plus pour cette fashion week. Après réflexion, se souvenait évidemment de l’événement pour y avoir vécu plusieurs années, force est cependant de constater qu’il n’a jamais vraiment porté d’intérêt à celui-ci; pas le domaine du brun, mais qui connaît la passion de la rouquine pour la mode, se demande naïvement s’il y avait pas possibilité d’y assister. L’homme réfléchit un peu à haute-voix. Betty lui explique en d’autres termes que cela relevait du miracle de pouvoir assister aux derniers défilés de l’événement. Il hoche la tête, songeur. Pas qu’il connaisse la baronne de la mode; va falloir compter sur une autre chose, mais rien ne coûtait de poser la question à Castiel. L’argent ouvre bien des portes, allez savoir si celui du business man s’étendait aussi loin. Oh… Hm. Ouais je comprends mieux. Il se pince la lèvre inférieure en sortant son téléphone; l’homme d’action qui se met à rédiger un message à l’adresse du peut être futur sauveur. ça lui coûte, évidemment, lui qui n’aime pas se sentir redevable d’un service, bien qu’il faut constater qu’il aime davantage Betty que sa propre fierté qu’il sait mettre de côté pour l’occasion. Savoir demander de l’aide. N’en dit rien, n’ayant pas encore reçu la confirmation d’une pareille possibilité, n’a pas envie de donner de faux espoirs à la rouquine, qui lui dit que ce n’était pas grave de toute manière. L’analogie lui arrache un rire. Ouais mon père il fait ça, ma mère déteste quand il allume la TV. Souffle Leo dans un petit sourire; assez rare qu’il parle spontanément de ses parents, sans doute faut-il le bon contexte, à défaut du bon moment pour lâcher quelques petites anecdotes qui le rattachent à quelque chose.

Parler de famille, du père, le fait forcément songer à celui de Betty. Sacré Allister qui avait libéré son après-midi pour assister à l’audience; moyen de pression supplémentaire qu’il ne mentionne pas aujourd’hui, a surtout envie qu’elle lui parle de ses trouvailles. Rien, au départ, une mention de la jolie robe qui l’intéressait qu’à moitié. Il ne lui met pas la pression, mais aimerait évoquer le sujet avant de partir, sans doute pour ne pas avoir à y penser une fois dans l’avion. Besoin d’en avoir le coeur net, de se rassurer, comme avait été le but de la manœuvre. Rapidement, il se rend compte qu’il n’en sera rien car Betty n’avait pas pu consulter le dossier, s’était attardée sur celui qui le concernait. Leo est frustré de cette résultante, mais pouvait-il lui en vouloir ? Non. Pas vraiment d’état d’âme, sait que lui-même, dans le cas contraire, ne se serait non plus gêné, besoin de savoir. Peut se rassurer du fait que rien n’avait été dit, pas vraiment étonné non plus; Leo le coureur qui n’a jamais vraiment été un sale type non plus. Toujours clair, dans sa non envie de s’engager, toujours clair aussi quant à ses attentes. Il y en a eu des gens qui ont eu le droit à son discours assumé du type qui n’est pas disponible émotionnellement. Jusqu’à Betty, et cette relation qu’il n’avait absolument pas vue venir. L’évolution, la surprise de constater qu’il y avait quelque chose de vivant qui se passait dans son coeur, l’attachement pour sa personne. Pas juste une envie de la revoir pour ses jolis yeux verts, quelque chose de plus sincère. Le temps de synchroniser ses vieilles habitudes, à ses envies, autant cérébrales que émotionnelles, petits ajustements qui ont pris un certain temps, et les voilà à présent à devoir fouiller dans un bureau pour s’assurer qu’il n’était pas inquiété de quelque chose. Ils en ont fait du chemin; des routes empruntées que Leo ne peut regretter.

Gratte, gratte, gratte. Situation fuckée, Leo qui avait joué à un jeu dangereux et qui avait clairement perdu; s’en veut évidemment, là eue là où il l’avait voulue et de s’excuser ne pouvait que le faire se prendre une vague de culpabilité en pleine tronche. Tente de rattraper le tir, en se voulant rassurant. Ouais mais dans l’intention t’as proposé parce que tu voulais me rassurer. Il se pince la lèvre, aimerait vraiment lui faire comprendre qu’elle n’avait pas de quoi s’en vouloir le concernant du moins. Pouvait pas parler pour qui que ce soit d’autre, remballe ses pensées polluantes pour se concentrer sur le reste, le fait qu’elle se soit embrouillée avec son père, que ça devait sans doute la peiner. Il sait qu’ils sont proches, contrairement à ce qu’elle peut bien dire, - peut être qu’elle ne réalise pas à quel point - espère, et est au fond certains qu’ils n’en resteront pas sur cette note. Leo qui tente de relativiser étrangement, que s’il sait clairement qu’Allister souhaite qu’ils se séparent, peut être qu’un jour il sera okay avec eux, ne saurait même une temporalité sur cette hypothèse mais relativise. Après tout, il l’avait salué l’après-midi même, et peut être que maintenant il fallait simplement se contenter du strict minimum. Le bisounours qui refait preuve de tendresse, lui demande si ça allait aller. Petite réponse, qui inspire d’autres baisers, lui rappelle de quoi se réjouir ce week-end, interdiction de penser à tout ce qui fâche. je suis content alors. L’impression de faire un truc juste aujourd’hui; pour clôturer une semaine catastrophique, tout es chaos, désenchanté, tout ça. Tellement hâte, lui aussi de penser qu’à eux, et de passer des moments qui serviront de baume au coeur, et de rappel qu’ils peuvent être heureux quand l’univers n’intervient pas pour bouleverser leurs plans d’avancer ensemble. Petit rajout dans la conversation, parce qu’il réalise qu’il ne l’a pas précisé, au sujet qu’elle ait regardé son dossier, qu’il ne lui en voulait pas. Petite blague qui a le mérite d’avoir le résultat souhaité : la dérider. Satisfait de l’effet, il ne la quitte pas des yeux, fondant toujours quand il détaille les traits de son visage. Nan, t’es fine pas besoin de consulter. Qu’il ajoute alors qu’elle le remercie; hochement de tête entendu : c’est rien. Main qui remonte jusqu’à sa nuque pour profiter du rapprochement qui se prolonge légèrement, plus enthousiaste par cette conclusion que la conclusion en elle-même. Coeur qui se réanime pour d’autres raisons beaucoup plus saines. Ses mains qu’il sent défaire sa cravate, puis les boutons de sa chemise. djkajdsaljlalsal.   Ouais, tu devrais. Pourtant, son corps dit le contraire, penchant la tête sur le côté quand ses lèvres atteignent son cou, sa peau qui frémit, sa main qui caresse ses cheveux. Pas très pressé.   Ouais non de ouf, t’as largement le temps, en vrai !!   Qu’il souffle en se pinçant la lèvre. Versions très contradictoires, mais on ne peut pas lui en vouloir, hein.

On est larges. Et pour preuve, les deux amoureux arrivent à temps à l’aéroport, comme quoi, il n’y avait pas de quoi paniquer. Vol interne, pas de complications, ni de longue attente vu l’heure. Petite pause café, histoire de se redonner un regain d’énergie. No sugar daddy energy ce soir, juste du sugar pour le café, quand la rouquine propose de payer. Il ne proteste pas. La remercie tandis qu’il apporte le café - abstinence foutue - à ses lèvres. non, j’ai pas réservé mais on peut regarder ensemble ? j’étais pas très inquiet, j’me disais qu’on trouverait forcément quelque chose. Qu’il explique dans un sourire, grande ville, plein d’hôtels, ça devrait le faire.  Imagine, il reste plus que des love hotel creepy ! Qu’il plaisante évidemment tandis qu’il sort son téléphone, prêt à se lancer dans une recherche, voit la notification de Castiel qui allait voir ce qu’il pouvait faire pour qu’il soit sur la liste des invités. Nice. Pas encore certain, attendra son retour. Il relève la tête vers Betty qui parle finance. Ouais ? Autre hochement de tête. Pas de soucis, je te dirai. Petit sourire.  Quand ils embarquent, le choix de l’hôtel est fait, pas qu’il était inquiet, mais c’est plutôt une bonne chose de savoir vers où se diriger une fois qu’ils attireront. Le siamois qui lui tend un écouteur, alors qu’il ouvre spotify tandis qu’elle s’occupe de la tenue de ses comptes. L’homme qui pose une main affective sur sa cuisse; trajet pas bien long de toute manière.



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  EmptySam 12 Oct - 22:53

The world's a little blurry
Leo&Betty


Espérer obtenir une place pour le moindre défilé alors que la fashion week s’achève ? Leo a beau affirmer comprendre, le sourire indulgent qui se dessine sur les lèvres de sa copine laisse assez franchement sous-entendre qu’il ne se rend probablement pas tout à fait compte, ce qui est okay en soi : tout le monde ne considère pas cet évènement comme une date majeure du calendrier. Pour Beth, évidemment, il en est tout autrement. Bien que loin de cet univers désormais, elle en suit toujours les moindres avancées avec un intérêt dévorant – véritable de passion de celle qui n’aspirait à rien d’autre que de passer toute sa vie dans ces ateliers, auprès de ces créateurs, capable de donner vie à toutes leurs idées les plus dingues. Carrière brisée à New-York n°1 et carrière brise à New-York n°2 se projettent joyeusement dans leur week-end malgré tout, ce serait presque joli à observer si on ne se souvenait pas que l’une d’entre elle s’est bien abstenue d’expliquer les raisons de son échec forcé. Il n’y a jamais de bon moment, right ? Au fond, c’est probablement très bien que les deux amants ne soient pas susceptibles d’assister à un défilé ce week-end : il aurait probablement été difficile à Betty de continuer à garder sous silence ce qui ressemble plus à un éléphant au milieu de la pièce qu’un véritable secret. Une blague, donc. Celle de suivre de loin, à travers les réseaux, comme elle le fait habituellement ; Ravie d’entendre Leo rebondir avec autant de spontanéité. « Pourquoi est-ce que tous les pères veulent tout le temps allumer la TV pendant les réunions de famille ? » Sourire complice, même si son père à elle n’a jamais fait ça. Pétasse. Pas même foutue de voir à quel point A.B l’aime, même s’il l’exprime de la pire des manières possibles en ce moment.

Que dire ? La rouquine qui se sent aussi démunie que nulle ne peut que craindre la réaction du brun qu’elle a lâchement laissé tomber et qui pourtant tente tout de même de la réconforter. At least you tried, en jetant le gâteau à la poubelle s’il vous plait. Betty soupire, essaie d’esquisser l’ombre d’un sourire sans réellement y parvenir. « J’aurais voulu faire mieux » se contente-t-elle de répondre, n’ayant de toute évidence pas réussi à le rassurer sur quoi que ce soit. Même ce qu’elle lui aura dit au sujet de ses ex ne relève d’aucun intérêt particulier, n’est-ce pas ? On le savait déjà, qu’il n’a frappé personne. Quant à la seule fille susceptible de continuer à l’en accuser… Malheureusement aucune update à fournir, sa rencontre avec A.B n’ayant pas encore eu lieu. Du point de départ zéro, les deux tourtereaux sont donc joyeusement allés jusqu’au point d’arrivée zéro – à cause de Beth. Au passage, elle aura tout de même gagné le supplément « dispute avec son père » dont elle ne perçoit pas vraiment d’issue ; Impossible tant que le simple fait qu’il accepte de saluer Leo sur leur lieu de travail semble être un progrès. Sérieusement, c’est ça leur vie ? Mais c’est de la merde, non ? Si. En tout cas, Beth n’envisage pas vraiment une longue durée dans laquelle son mec devrait constamment se battre pour avoir simplement le droit de respirer devant son père : trop lourd, trop compliqué, trop intrusif, trop fucké, trop tout et franchement est-ce qu’elle en vaut la peine ? Pfiou, respire.

Finalement, cette proposition d’escapade tombe vraiment au meilleur moment possible et Beth est sincère en affirmant qu’elle a hâte et que l’idée est parfaite. Lui, il est parfait. Pas besoin de témoignages d’ex pour le savoir, la fille assise sur ses genoux en est déjà convaincue et persuadée – mordue au point d’en être obsédée, très probablement oui. Sur le moment il ne s’agit néanmoins que d’une nouvelle blague qui détend un peu l’atmosphère de moins en moins respirable, aide aussi à ravaler la culpabilité. Il ne lui en veut pas – c’est déjà énorme. De quoi avoir envie de le remercier, pas tant par les mots que Beth ne maîtrise toujours pas parfaitement que dans les gestes, cette façon de l’embrasser, de lui faire comprendre à défaut de lui dire à quel point elle l’aime et à quel point elle voudrait que tout se passe bien entre eux. Première fois qu’elle prend une relation tant à cœur, fallait-il vraiment que son père en fasse de même ? Quoi qu’il en soit, les corps comblent les quelques lacunes du langage et c’est finalement dans un sourire que Betty déshabille gentiment son mec tout en supposant devoir tout de même se dépêcher – gestes et discours plus très cohérents ni d’un côté ni de l’autre, tant pis, elle abdique et accepte de s’accorder quelques minutes pour ne plus penser à rien d’autre que le souffle de Leo se mêlant au sien.

Un café à l’aéroport pour récupérer un peu d’énergie, même si elle n’aime pas ça – il faut ce qu’il faut. Betty se pose de plus en plus la question de l’aspect financier de cette petite folie, pas qu’elle soit réellement fauchée mais il n’est pas du tout dans ses habitudes d’effectuer de telles dépenses sans la moindre anticipation. Quoi que, pour le moment elle n’a fait aucune dépense en dehors de ces deux cafés – certes trop chers puisque pris dans un aéroport, mais tout de même. « Yes, bonne idée. » Regarder ensemble quel logement ils réserveront, c’est encore la meilleure des options. Une grimace contenue après la première gorgée de sa boisson dégueulasse et une rouquine qui s’approche de son mec pour regarder avec lui les offres proposées pour le week-end, passant son bras libre autour de sa taille tout en glissant son menton sur son épaule pour regarder l’écran de son portable. « Un truc avec des miroirs au plafond et des cordes dans les tiroirs de la table de chevet ? Ew. » Petit nez qui se fronce, pas son délire, de ce qu’elle en sait pas celui de Leo non plus – on est good. Elle se redresse un instant (fuck, est-ce qu’elle a bien pris son passeport ?) farfouille dans son sac à main puis reprend sa position une fois rassurée. On est GOOD on a dit. Les suites que Leo fait défiler sont hors de prix et ça c’est moins good, mais tant pis, on ira avec le flow tout en songeant : personne ne t’en veux babe mais please, essaie de choisir un autre moment que la fashion week la prochaine fois que tu feras une crise d’hypertension.

It’s fine, personne ne va mourir juste parce qu’il faut lâcher quelques centaines de dollars sur un coup de tête. Bien qu’ayant mal intérieurement, la rouquine propose tout de même la seule chose à proposer, soit de partager équitablement les frais liés à cette escapade en amoureux. Pas particulièrement envie qu’il pense qu’il devait tout prendre en charge à chaque fois, même si comme le révéleront les comptes qu’elle épluchera un peu plus tard dans l’avion, Betty ne dispose clairement pas des mêmes moyens que lui. Elle accepte dans un petit sourire l’écouteur qu’il lui tend une fois installés – tellement cute- puis se lance avec sérieux dans son travail pour le terminer au plus vite. Habituée, même si ce n’est pas vraiment son job à la base, le cahier refermé avant que l’avion n’ait atterrit est en soi une petite victoire. Ses résultats, en revanche, un peu moins. « Bad, bad news, one of us is gonna lose, I’m the powder you’re the fuse… » Le regard qui revient à son mec tandis qu’elle chantonne tout bas, sa main enfin libre récupérant la sienne. « Ça va ? T’as fermé un peu les yeux ? » Pas la première fois qu’ils prennent cet avion ensemble, première fois en revanche qu’elle s’autorise à se blottir davantage contre l’avocat tout en nouant ses doigts aux siens. « Fait froid, no ? » L’excuse parfaite pour jouer au pot de colle, pas comme si elle en avait réellement besoin – mais allez savoir. Les prunelles vertes se perdent un instant dans l’obscurité percée de lumières lointaines visibles par le hublot et le menton retrouve l’épaule de l’avocat. Est-ce qu’elle y aurait cru, si on lui avait dit quelques mois plus tôt qu’elle finirait par sortir avec le type qui l’invitait déjà à NYC sur un coup de tête ? Petit sourire de la fille qui se dit qu’à défaut d’y croire, elle l’aurait peut-être espéré. « Donc… Qu’est-ce que tu aurais envie de faire ce week-end ? » A vingt minutes de l’atterrissage, c’est bien le moment d’en discuter.



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