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Good cop, bad cop (Philip)

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Paul Gordon
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Paul Gordon

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LITTLE TALKS : 108
PSEUDO : Polymnie
AVATAR : Colin Morgan
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ALTER-EGO : Faith, Caly, Julian
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QUARTIER : Willow Street (#067) appartement 1
MÉTIER : Sergent-détective
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MessageSujet: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyDim 2 Avr - 20:00

On dit que le chaos n'est, en réalité, qu'un principe méconnu de l'ordre. A moins qu'il ne s'agisse que d'une excuse imaginée par quelques-uns – flemmards invétérés et bordéliques de tous bords. De quoi justifier leur merdier – ériger la pagaille, le fatras, le foutoir en principe de vie. Paul est certainement de ceux-là. Il n'y a qu'à voir l'état de son bureau pour se le figurer. Partout, les dossiers s'amoncellent, comme autant de feuillets volants, écornés, et parfois tâchés de café – la belle affaire ! Le tout n'en est pas moins lisible, c'est l'essentiel. Entre deux chemises cartonnées, une rimbabelle de post-it, le plus souvent noircis d'une écriture brouillonne. Des pattes de mouche qu'il est le seul à savoir déchiffrer – quoique. La palme revient sans doute à sa collection de thermos dont l'un fait même office de pot à crayon – nécessité fait loi. Aussi étrange que cela puisse paraître, notre homme s'y retrouve. Au beau milieu de ce bazar, chaque chose a sa place – et chaque place a sa chose. Il n'en est pas moins résolu à faire quelques efforts. En témoigne un carton où il s'emploie à rassembler les pièces d'un dossier – celui du meurtre de Maureen Cartwright. Les mots du Capitaine ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd, et Paul n'est pas du genre à refuser de s'engouffrer dans une porte ouverte. Le brun le sait, il tient là l'occasion de rouvrir cette enquête – de laver l'honneur de son oncle et de soulager la douleur de ceux qui lui sont restés proches, malgré tout.

Tout un programme ! D'autant que la partie se corse déjà. N'est-il pas certain d'avoir consulté le dossier d'autopsie, un peu plus tôt dans la journée ? Impossible de mettre la main dessus. Fébrile, notre enquêteur brouillon retourne son fourbi, à l'heure où la plupart de ses collègues ont quitté le bureau depuis déjà longtemps – du moins lui semble-t-il. Se pourrait-il que le dossier ait pris le large, à la faveur d'un courant d'air ? Face contre terre, le policier poursuit son inspection, jusque dans la poubelle – a-t-il jamais eu d'amour-propre ? Rien. Le désespoir commence à le gagner quand il songe à inspecter les autres bureaux. Juste au cas où. Quelqu'un s'est peut-être emparé du dossier par erreur. Après tout, ce sont des choses qui arrivent. Alors il se contente de jeter un oeil, en passant. Après tout, il ne fait rien de... Bam. La porte claque, le policier sursaute. « Putain de... merde. » se prend-il à jurer, en même temps que de masser le sommet de son crâne – venu finir sa course contre le coin du bureau de... Philip, justement. « Oh, c'est toi. » bafouille-t-il alors, comme il reconnaître son collègue – ou du moins le devine, par-delà les larmes que le douleur a fait monter jusqu'à ses yeux. « S-Salut. » De quoi a-t-il l'air, Paul ? D'un idiot, dans le meilleur des cas. D'un fouineur, aussi – peut-être un peu. Sûrement pas de quoi améliorer ses relations avec celui que certains appellent Grumpy, dans son dos. « Je... » Mais quelle excuse peut-il bien inventer ? « J-Je cherchais... » Le dossier d'autopsie de Maureen Cartwright. La requête est tout-à-fait légitime. Pourquoi, dès lors, hésiter à la formuler ? C'est qu'il ne voudrait pas avoir l'air d'accuser son collègue – lequel est déjà sur la défensive. « Des capsules. » finit-il par lâcher, en même temps que de brandir une boîte vide de Nespresso, tombée de son bureau voisin – il peut remercier son bordel, pour lui avoir fourni cet alibi. Relativement bancal, à cette heure avancée de la journée. « Du déca, il t'en reste ? » A la faveur d'un moment de flottement, il finit par se relever pour mieux frotter son pantalon recouvert de poussière.

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Philip King
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MÉTIER : officier de police
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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyDim 18 Juin - 20:44



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feat paul & philip
Une journée de congé qui se veut toute sauf relaxante. Une rencontre avec mon avocat pour discuter des prochaines procédures en lien avec la garde de Cody n’a rien de jojo. À chaque fois, je me demande sincèrement pourquoi j’ai lancé cette guerre. Surtout, je me demande pourquoi c’est si compliqué. Je me résume à une réponse aussi simple que : c’est la faute à Caitlin. Alors qu’au final, c’est moi qui a compliqué le tout en revenant à Redwood Hills. Bref. Je reste tout de même déterminé à gagner. Pas trop le choix quand l’avocat me récite les possibles conséquences si je perds… Je quitte la rencontre, la tête pleine, j’assimile encore l’information. On m’a demandé de récolter quelques documents officiels pour monter le dossier. C’est fou tous les petits détails que je dois prouver. Le salaire et ma stabilité étant une partie assez importante, j’en profite pour arrêter à mon bureau pour trouver le nécessaire.

La téléphoniste du poste me salue à mon arrivée, je lui rends avant de passer la porte menant au bureau. Celui-ci semble vide. Du moins, jusqu’à ce que je vois la tête de Paul apparaître derrière mon bureau. Je m’approche pour finalement le prendre la main dans le tiroir dans le sac. Surpris, je fronce les sourcils, me demandant ce qu’il pouvait bien être en train de chercher dans mes dossiers. Honnêtement, j’en deviens un peu nerveux. Je me demande s’il a trouvé quelque chose. Enfin, il n’y a rien dans ce tiroir qui peut m’incriminer de quoi que ce soit, mais qui sait… Une erreur d’inattention peut se produire facilement. « T’as perdu quelque chose ? » À voir sa tête et l’entendre bégayer, il est clairement en train de fouiller mon bureau. Rares sont les fois où je trouve un collègue à genoux, devant mon bureau. Vu les circonstances, ça n'inaugure rien de bon. « Et tu crois que j’en cache quelques-unes entre deux dossiers ? » Disons que c’était assez évident que le tiroir rempli de dossier n’était pas l’endroit idéal pour stocker du café. Et puisque je suis, apparemment, le responsable du café, je n’ai pas besoin de m’en faire une collection privée. « Tu devrais commencer par la cuisine. J’ai passé une commande la semaine passée et je doute que t’aies déjà vidé les trois caisses de déca en quelques jours. » Je pourrais embarquer dans son jeu et le traîner jusque dans la cuisine pour lui montrer les boîtes, à peine arrivée il y a quelques jours. Mais je doute. Je doute beaucoup. Il semble en faire beaucoup pour du café. Régulier, peut-être. Le classique policier à la recherche d’un petit boost pour poursuivre ses recherches. Mais du déca… Mouais, non, je n’y crois pas. « Sérieux, tu cherches quoi ? » Assez direct, mais mon ton se veut plus calme, moins amer qu’il a pu l’être au début de l’échange. Après tout, Paul n'est pas sergent pour rien. Il est doué. Même si je lui en donne rarement le mérite, il est toujours bien déterminé à résoudre ses enquêtes. Pour cette simplement raison, je n'ai pas envie de lui donner plus de raison de chercher en me montrant trop protecteur de mon tiroir. Et si je me montre sympathique, peut-être va-t-il avouer y avoir trouvé quelque chose d’important. Je reste planté devant lui, me demandant s'il allait me servir une autre excuse. Toutefois, il n'a pas choisi la meilleure journée...

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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyDim 2 Juil - 12:09

On ne s’improvise pas menteur. Cela suppose de l’imagination, un certain souci du détail et, plus encore, une aisance relationnelle dont notre grand timide est totalement – et définitivement – dépourvu. Si tous les mis en cause étaient aussi malhabiles que lui, nul doute que les statistiques de la police de Redwood Hills s’en trouveraient grandement améliorées. En attendant, le voici pris la main dans le sac – ou, tout du moins, dans le tiroir – avec, à sa disposition, moins de quelques secondes pour s’inventer un alibi convenable. Lequel ne semble pas séduire – et encore moins convaincre – son collègue officier. Des capsules. Entre deux dossiers. Bah quoi? « On n’sait jamais. » bégaie notre sergent, qui peine à dissimuler son malaise derrière un sourire fébrile. L’instant d’après, il porte de nouveau sa main vers l’arrière de son crâne, encore endolori. « La cuisine. » répète-t-il alors, comme un écho à la suggestion de Philip. « B-Bien sûr ! » Et de frapper son front du plat de sa main libre, comme pour se sermonner de ne pas y avoir songé plus tôt, et par lui-même. N’est-il pas temps de prendre ses jambes à son cou, pour ne pas risquer de se mettre son collègue à dos, lequel lui paraît plus amer, encore que d’ordinaire – si tant est que cela fut possible ? Pourtant, il reste là, les bras ballants – tandis que ses yeux clairs s’attardent encore sur les dossiers posés sur le bureau de l’officier. C’est plus fort que lui, Paul. Il doit en avoir le cœur net.

Sa détermination ne saurait échapper à son collègue, lequel ne se satisfait plus de son grossier mensonge – y a-t-il seulement cru ? Dos au mur, le brun soupire, tergiverse – ses poings solidement vissés dans le fond de ses poches. « Je... » bafouille-t-il alors, sur ce ton hésitant qui le caractérise – tout particulièrement quand il est sous pression. « Je n’arrive pas à remettre la main sur un dossier. » Et ses lèvres de se tordre en une moue énigmatique. C’est qu’il se sent honteux, Paul – plus qu’il n’est vraiment soupçonneux à cet instant précis. S’il est loin d’être un mauvais flic, il le doit plus à son instinct qu’à sa passion pour la paperasse – ou sa rigueur en matière de classement, comme en témoigne le bordel qui règne en maître sur son bureau. « J-J’ai pensé... » Qu’a-t-il pensé, au juste ? « Que quelqu’un l’avait peut-être emprunté. » Pour quel motif ? Comment ne pas penser, à cet instant, à la suggestion de William, en marge d’une plaisanterie à propos de ce film – Now you can see me ? Le brun s’efforce de chasser cette pensée de son esprit. « Ou… Que la femme de ménage l’avait peut-être posé sur le mauvais bureau. P-par erreur. » Bien sûr. C’est qu’il ne veut pas avoir l’air d’accuser qui que ce soit, Paul. « C’est… le rapport d’autopsie de Maureen Cartwright. » Il ne veut avoir l’air d’accuser personne, Paul. Mais ça ne saurait l’empêcher de guetter la moindre expression venue tordre les traits de son collègue – déformation professionnelle, sans doute.
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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyDim 6 Aoû - 10:33



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Figés sur place, nos regards se soutiennent. Pris sur le fait, tout autant lui que moi. Nous voilà dans une drôle d’impasse. Je tente de garder mon calme, mais ce n’est pas aussi simple. Que cherche-t-il dans mes affaires ? Ou plutôt, a-t-il trouvé quelque chose ? Je doute avoir été imprudent, mais sait-on jamais. Heureusement, je peux compter sur la gêne naturelle du sergent pour me donner le courage de faire face à cette situation. Peut-être que je me fais des scénarios et que cette fouille impromptue ne signifie rien de grave, mais la petite voix dans ma tête me crie le contraire. Paul est un bon détective, à défaut d’être un piètre acteur. La prestation de ce dernier, livré avec son bégaiement agaçant, n’a rien de convaincante. Question de nous épargner, tous les deux, je vais direct au but. Pourquoi fouine-t-il dans ses affaires en son absence ? Je n’arrive pas à remettre la main sur un dossier. À ces mots, je sens mon corps se tendre. Je me demande s’il a fouillé les autres bureaux ou s’il était le seul suspect du sergent. Faut dire que notre relation en tant que collègue n’a pas de quoi me mériter le bénéfice du doute de sa part. Je n’ai pas à y réfléchir trop longtemps. Je sais de quel dossier il parle, il ne tarde pas à confirmer mon hypothèse. Le rapport d’autopsie de Maureen Cartwright. Je savais que j’aurais dû m’abstenir. Paul est trop près de ce dossier pour ne pas se rendre compte qu’un morceau de son casse-tête manque à l’appel. Mon regard toujours perché sur mon collègue, je tente de réfléchir vite à une réponse avant de laisser le silence parler à ma place. J’étire mon bras vers le tiroir à droite du bureau. J’en ressors une chemise beige, dans laquelle je sors le dossier en question et lui tend. S’il avait eu quelques minutes de plus, il aurait probablement mis la main dessus. «  Celui-là ?  » De quoi lui donner raison de mettre mon bureau à l’envers la prochaine fois qu’il cherche quelque chose. Afin de plaider ma cause avant qu’il ne saute aux conclusions trop vite, j’ajoute avec un ton qui se veut plus détendu : «  J’étais curieux. » Nous le sommes tous. «  J’aurais dû te demander. » En tant qu’officier, les accès ne me sont pas tous donnés et je peux toujours compter sur mes collègues pour les avoir à portée de main.

Par envie - et besoin - de dévier cette conversation, je démontre ma curiosité et l’interroge sur le sujet du rapport. Maureen Cartwright. « Tu la connaissais ? » C’est un secret pour personne que le sergent est attaché au dossier et je ne me suis jamais risqué à poser la question. Pas par gêne, mais plutôt parce que Paul et moi, nous parlions rarement de nos vies personnelles. Nos échanges se résument à des politesses et des discussions professionnelles. Par chez moi, le nom de la victime fut mentionné à plusieurs reprises, autour de la table. Mon père en avait fait une petite obsession. Une parmi tant d’autres. Badge retiré, cela n’empêchait pas Donald King d’avoir son opinion sur le sujet et d’essayer de prouver qu’il avait raison, pour ensuite mettre le blâme sur la fameuse société secrète. Avec lui, la réponse tourne toujours autour de celle-ci. Impossible pour lui de passer une journée sans partager ses hypothèses. Ma mère a dû lui demander d’arrêter, c’était trop.   

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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyDim 10 Sep - 16:30

Ne dit-on pas d’un menteur qui n’est pas cru qu’il souffre, au fond, les mêmes tourments qu’un acteur ou un humoriste que son public n’applaudit pas ? Le numéro est terminé, et voici que le silence s’installe. Assourdissant. Comme une invitation à le meubler de quelques maladresses supplémentaires. Il parle trop, Paul – surtout quand il est sous pression. Et que dire de ce bégaiement qui le renvoie au souvenir de cet adolescent malingre, timide et méprisé de tous ? Quelle crédibilité peut bien lui conférer ce grade dont il sait tout juste se montrer digne – entaché de la suspicion qu’il nourrit à l’endroit de ses propres collègues ? Croit-il vraiment que Philip King a quelque chose à voir avec la disparition du rapport ? Non. Pas vraiment. Pas encore. Pas avant que son collègue officier lui tende cette chemise qu’il se retient un instant de saisir pour mieux la contempler, avec circonspection. Il est naïf, Paul – assez pour nier l’évidence, fût-elle en train de danser sous son nez. La voix de son collègue lui semble parvenir de loin. Son cerveau est comme engourdi, comme il s’efforce de trouver un sens à cette issue rocambolesque – et pour le moins inattendue. Philip se charge de la lui donner. « Curieux ? » répète-t-il alors, d’un air absent. Peut-on qualifier de curiosité cet intérêt pour un rapport décrivant par le menu la façon dont une femme – une épouse, une mère – a trouvé la mort dans des circonstances plus que douteuses ? Peut-être, oui. Peut-être bien que ce que la plupart des gens qualifieraient de voyeurisme n’est vécu par les policiers que comme une forme de curiosité – valorisée dans l’avancement d’une carrière, qui plus est. Philip n’en est pas moins bizarre – pas tant en cet instant, qu’en général. Il ne sait pas à quoi ça tient, Paul. Son apparente distance vis-à-vis de ses collègues ? Lui-même est loin d’être une figure de sociabilité. Le secret qu’il entretient autour de sa vie personnelle ? Le brun non plus n’est pas bavard à ce sujet. Pas que dire de cette amertume qu’il lit parfois dans son regard ? Celui d’un homme qui a encore trop de choses à prouver. Oui, mais à qui ?

Les secondes s’égrainent, lentement, jusqu’à ce que le détective daigne mettre la main sur le dossier. « Merci. » Pour lui avoir rendu ce document qu’il n’était pas en droit de prendre – et encore moins de consulter ? Et de feuilleter le dit dossier, fébrilement – comme pour s’assurer que rien n’a été dérobé. A l’heure de la photocopieuse et du scanner. Pauvre Paul. Il voudrait bien s’en tenir là. Prétexter un appel ou feindre d’être fatigué. N’importe quelle excuse pour se saisir de son blouson et tourner les talons. Oublier cette histoire, ne pas sauter aux conclusions. Mais son cerveau bouillonne et son collègue le retient – d’une question qui le met mal à l’aise. « Un peu. » Et de balayer la question d’un geste de la main, ponctué d’un lourd soupir. Il pense à Daniel. Il pense aux jumeaux. A ses après-midis d’été à lézarder sous ces fenêtres d’où s’échappait une odeur de goûter fait maison. « Mon oncle était en charge de l’enquête. A l’époque. » C’est plus facile comme ça. Plus facile que de dire c’était comme une deuxième mère. Ou d’avouer que cette histoire l’a tenu loin de son meilleur ami depuis bientôt vingt ans. « Ils n’ont rien trouvé. » Comme un aveu d’échec dont il semble porter la culpabilité. Nouveau soupir, et voici que Paul se laisse tomber sur la chaise du bureau voisin. « Ton père t’en a déjà parlé ? » Donald King. Son nom n’a jamais été prononcé entre eux – et pour cause. L’ombre sulfureuse du père de Philip semble flotter autour de lui, comme une malédiction qui lui colle à la peau. Est-ce là la justification de sa curiosité ? A l’époque, King est le premier à évoquer la possible implication de la secte dans cette histoire. Aurait-on dû prêter l’oreille aux avertissements du berger qu’on avait trop de fois entendu crier au loup ?
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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyJeu 19 Oct - 15:06



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feat paul & philip
Je sens la tension dans mes doigts alors que ma main se referme autour de la chemise renfermant le précieux dossier Cartwright. D'un geste solennel, je la tends au sergent Gordon, dont le regard scrute chaque expression de mon visage. En cet instant, un dilemme m'étreint, une dualité de sentiments contradictoires qui m'envahit. Alors que je m'interroge sur ma propre conduite, une pensée persistante m'assaille : suis-je en train de sceller mon propre destin en remettant ce dossier au sergent Gordon ? Ai-je involontairement signé mon propre acte d'accusation en mettant ce rapport entre les mains du sergent ? Quelle que soit la décision que prendra le sergent Gordon, qu'il choisisse de me faire confiance ou de m'exposer, une chose est certaine. En retenant ce rapport, j'ai consciemment agi en dehors des limites de la loi, mettant en péril mon intégrité. Ce dilemme éthique est d'autant plus prégnant que j'ai grandi dans l'ombre de mon père dont le renvoi prématuré fut causé par des actes similaires. Tel père, tel fils que doit penser le sergent.. Une triste ironie, puisque le secret que je garde est lié à une affaire bien plus complexe qu'il ne l'imagine, un enchevêtrement de trahisons dont j'ai, malheureusement, hérité. « Je ne détiens pas toutes les clés. » et ce n’est pas mon job de les avoir. J’en suis conscient. On peut remercier Papa King d’avoir forcé ses supérieurs à renforcer cette règle. Toutefois, j’ai l’impression que ma raison n’est pas suffisante, ce pourquoi j’enchaîne, d’un ton qui se veut sincère. « Je veux vous aider. » J’acquiesce à mes propres propos d’un coup de tête. « Ce n’est pas en croisant les bras qu’on avance. » C’est ce que veut Paul. Que l’enquête avance. Du moins, c’est ce que je comprends lors de nos rencontres. Peut-être que si j’arrive à le convaincre que, moi aussi, je veux rendre justice à Maureen Cartwright, il pourra m’aider.

Mes doigts se relâchent lentement du dossier de la chaise, tandis que mon regard demeure fixé sur lui pendant un instant, avant de retrouver le regard de Paul. Une sensation de lourdeur s'abat sur mes épaules, comme si un fardeau invisible pesait sur moi. La chaleur de la pièce devient étouffante, mais je m'efforce de ne laisser transparaître aucune émotion. La dernière chose que je veux, c'est donner une raison supplémentaire au sergent de rapporter cette conversation à la capitaine, ou même au sergent Brennan. Paul est un homme dévoué à son travail, et je sais qu'il n'hésitera pas à me vendre s'il venait à soupçonner quoi que ce soit. Malgré ces préoccupations, je décide de poursuivre la conversation et de l'interroger sur le dossier. Après tout, nous sommes déjà plongés au cœur du sujet, alors autant creuser un peu plus. À présent, je vais devoir redoubler de prudence. Les rumeurs circulent rapidement au poste et dans cette petite ville, elles ont tendance à se propager comme une traînée de poudre. « Mon père n’était plus en poste à ce moment-là. » Cela l’a-t-il empêché d'obséder sur l’enquête pour autant ? « Il les a prévenus, personne n’a voulu l’entendre. » Ses collègues, ses voisins. Tous ceux qui osaient ouvrir une conversation avec Donald King se retrouvaient dans les théories (dites conspirationniste à l’époque) sur la secte. Tous sauf l’officier Hughes - qui a payé pour l’avoir cru. On a tous payé pour ça. Sans ce moment, je ne serais probablement pas là à me justifier d’avoir volé un dossier. « Je veux qu’il sache qu’il n’était pas aussi fou qu’on l'ait cru. » Un mensonge que je livre sans gêne, parce qu’elle contenait une certaine vérité. Je suis rassuré que les dernières années aient donné raison à mon père, d’une façon, mais reste que ce n’est pas ma principale motivation. « Tu crois vraiment que c'est eux ? » La secte, Joy, Selene, qui est responsable de la disparition et du meurtre de Maureen. « Pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre ? »

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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyDim 3 Déc - 9:04

Ce n’est pas en croisant les bras qu’on avance. La détermination de son collègue lui arrache un sourire – complice, pourrait-on dire. « Ni en volant les dossiers. » objecte-t-il alors, d’un ton non pas réprobateur mais plutôt… circonspect. C’est qu’il peine à sonder les intentions de l’officier – lui dont l’instinct est, d’ordinaire, pourtant si aiguisé. « Pourquoi t’es pas simplement venu m’en parler ? » L’aurait-il écouté ? Lui dont le nom est entaché par l’erreur de son père, et dont la frustration et le ressentiment semblent suinter de chaque pore de sa peau – au point de s’attirer la méfiance de quelques-uns, et la profonde antipathie de tous les autres ? Il aime à le penser, Paul – en bon samaritain. Derrière ses airs revêches, Philip lui a toujours fait l’effet d’un bon flic – dévoué, quoique pressé. Un peu trop, pressé. Pressé de laver sa réputation, et celle de son père ? De quoi, peut-être, donner un brin de sens à son comportement – suspect. Cette hypothèse se trouve renforcée par les déclarations de son collègue – lequel saisit aussitôt l’occasion de célébrer l’instinct de Donald King – dont les théories conspirationnistes avaient été rejetées à l’époque. « Ce n’est pas le genre de choses qu’on laisse facilement derrière soi, pas vrai ? » observe Paul, dans un sourire amer qui semble lui donner dix ans de plus. Quelque chose lui disait que le renvoi de Donald King n’avait sans doute pas suffi à le détourner de son obsession. Obsession que beaucoup d’autres partageaient, désormais.

La question de Philip le laisse un temps songeur. Est-il encore permis de mettre en doute cet état de fait ? Voici qu’il passerait pour le conspirateur – à son tour. Les faits ne parlent-ils pas d’eux-mêmes ? « Eté 2020. » énonce-t-il alors, en même temps que de fouiller dans le dossier, désormais reconstitué. « Le corps de Maureen Cartwright est retrouvé sans vie au bord de l’autoroute. » Les photos de la scène de crime, étalées sans pudeur à travers le bureau, lui arrache un frisson. « Janvier 2021. » poursuit-il, alors. « Le leader présumé de la Rose Lunaire, Joy, est retrouvé mort à son tour. » Fébrile, le détective continue d’éplucher le dossier de ses mains tremblantes au moment de conclure : « Au même moment, cette… femme – Selene – fait son apparition. » Et de lever les yeux vers son collègue. « Je ne crois pas vraiment aux coïncidences. Et toi ? » Donald King, lui n’y aurait pas cru. « On sait maintenant que Maureen Cartwright était en contact étroit avec Joy, pendant toutes ces années. » Grâce à des éléments probants retrouvés en même temps que la dépouille de ce dernier. « On connaît le moyen. » Un empoisonnement maquillé par des blessures après la mort. « Et l’opportunité n’était sans doute pas dure à obtenir. » Tout particulièrement si la mère de famille était sous l’emprise du gourou pendant tout ce temps. « Reste à comprendre le mobile... » La voix de Paul n’est désormais plus qu’un murmure, comme s’il se parlait à lui-même. « Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Pourquoi ne pas l’avoir tuée il y a des années, au moment de sa disparition ? Qu'a-t-elle bien pu faire pour devenir... gênante ? » Une pièce manque encore au puzzle. Peut-être même plusieurs.
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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptySam 23 Déc - 9:51



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Un rire forcé s'échappe de mes lèvres, un écho étrange dans la pièce qui résonne avec la tension palpable. Les mots de Paul résonnent dans l'air, perforant ma façade que je tente de garder décontractée. Ma nervosité du moment amplifie chaque mot prononcé par le sergent, les transformant en un verdict potentiellement dommageable. « Je n’y ai simplement pas songé », je lâche d'un ton feint, comme une tentative désespérée de minimiser l'ampleur de mes fautes. Mon regard se fixe sur celui de Paul, un affront silencieux où se mêlent l'insolence et la résistance. La pièce, déjà tendue, semble suspendue à notre échange, comme si le moindre faux pas pouvait briser l'équilibre fragile qui règne. Je viens de me demander si Paul m’aurait laissé les rapports si je lui avais demandé. Ça reste un dossier précieux aux yeux du sergent. « Je ne sentais pas que c’était approprié pour moi d'en parler. » dis-je, une remarque ironique glissant entre les lignes. Après tout, Paul est celui qui sollicite fréquemment notre attention sur le dossier Cartwright. J'essaie de maintenir mon regard imperturbable, mais le doute s'installe insidieusement en moi. Toutefois, j’enchaîne en faisant mention de mon père et de son obsession, bien connu, pour la Rose. Tel père, tel fils semble être un argument bien plausible. D’une façon, nous partagions cette obsession, dans le sens ou elle vient de notre besoin égoïste de se prouver. Donald King a perdu des amis et connaissances durant la grande tragédie de 1985, mais ces pertes ne nécessitent pas cette esprit de justicier qui s'était emparé de lui. Il aspirait simplement à résoudre l'insoluble pour se distinguer, à devenir le héros tant espéré aux yeux de ses voisins, mais surtout de ses collègues. Le suicide collectif a laissé des cicatrices, mais la recherche de justice et de reconnaissance semblait être un fardeau qu'il portait volontiers.

Ma question semble toucher une corde sensible chez Paul. Je peux toujours excuser mes questions bêtes en sortant la carte du novice qui persiste dans son apprentissage (bien que cette carte va bientôt expirer). Paul, lui, s'embarque dans une énumération détaillée des faits, s'appuyant sur le célèbre dossier que j'avais emprunté pour mieux comprendre la situation. Tout en acquiesçant de la tête, je m'efforce de prêter une attention particulière à chaque pièce de preuve qu'il me présente, conscient de la solidité de ses arguments. Il est indéniable que son raisonnement tient la route. Cependant, de mon côté, j'ai entrepris ma propre enquête, consulté mes propres sources, et celles-ci semblent croire en l'existence de simples coïncidences - et j’ai de bonnes raisons de les croire. « Il est difficile pour moi d'imaginer que Selene aurait été assez imprudente pour faire son apparition après la découverte du corps et la mort de Joy, si elle en était responsable », je fais remarquer, exprimant ainsi mes doutes. « Peut-être que c’est ce qu’elle veut nous faire croire. » Paul continue son raisonnement. Il me rappelle beaucoup mon père - bien qu’ils soient différents, guidés par différentes motivations. Si j’ai bien compris une chose, c’est que la piste n’est pas toujours la bonne. Mon regard se perd dans le dossier, mes pensées tourbillonnent entre devoir et loyauté. Le mystère s'épaissit, et la frontière entre la vérité et les secrets devient de plus en plus difficile à discerner. Toutefois, je me sens stimulé par cette conversation, mes instincts d'enquêteur étant sollicités, une facette rarement mise en avant au cours de mes douze années de carrière. « Il y a des statistiques, et une série de documentaires True Crime, qui suggèrent que souvent, lorsque la victime est une femme, les principales raisons du meurtre sont liées à la jalousie. » Les couples, les familles, les voisins, les collègues… À moins que Maureen ait fait quelque chose. « Ou la vengeance. » Ce qui revient un peu au même, dans certains cas. « Pourquoi a-t-elle disparu en premier lieu, est la question que je me pose ? » À savoir si elle est partie de son plein gré ou si elle a été forcée.

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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyDim 28 Jan - 11:01

A quoi reconnaît-on un bon flic ? Intégrité. Engagement. Esprit critique. Patience. N’est-ce pas cette ultime qualité qui fait le plus défaut à son collègue ? De trois ans son cadet, Philip est si pressé de brûler les étapes – pour redorer l’insigne familial, entaché des erreurs de son père. Son jugement n’est pas mauvais, loin s’en faut – au point de livrer Paul au doute. Pourquoi cette femme, d’apparence si intelligente, aurait-elle pris le risque de faire son apparition à ce moment précis, au risque d’attirer sur elle toutes sortes de soupçons ? « Peut-être... » bafouille alors le brun, ébranlé dans ses certitudes. « Peut-être qu’elle se croit intouchable. » Le fiasco de son arrestation, en marge du bal de charité, ne l’avait-il pas démontré ? « Peut-être qu’elle se joue de nous. » Sur ce point, aucun doute. La rousse semblait même en tirer une forme de plaisir et de satisfaction. Cette simple pensée suffit à renforcer la fébrilité du jeune homme. La vérité est là, toute proche. Voici pourtant qu’elle continue de lui échapper, encore et encore. « Tu penses à quoi ? » s’exclame-t-il alors, à brûle-pourpoint, en réaction aux théories échafaudées par son collègue. « Une bête histoire d’adultère ? » Le ton employé par le brun ne laisse planer aucun doute quant au peu de crédit qu’il accorde à cette hypothèse. « Je n’y crois pas une seconde. » Le flic est sur la défensive, poussé dans ses retranchements. Est-il vraiment tout-à-fait objectif dans le traitement de cette affaire ? « J-Je veux dire... » bafouille-t-il alors, conscient d’avoir un peu trop dévoilé son jeu. « Son mari a été interrogé, à l’époque. Longuement. » Par son oncle, et par d’autres officiers. « Ça n’a jamais rien donné. » Toute forme de soupçon à son égard avait finalement été écarté. D’autant qu’il n’y avait, à l’époque, pas de corps – et donc, pas de crime. « Et puis… Pourquoi l’assassiner, des années plus tard, alors qu’il a refait sa vie ? Ça n’a pas le moindre sens. » Et de secouer doucement la tête,e n signe de dénégation.

Non, vraiment. La théorie avancée par Philip ne tenait pas la route. « Et elle, qu’a-t-elle fait pendant toutes ces années ? » Il lui semble parfois que c’est là que réside la clé de ce mystère. Ses recherches n’ont pourtant rien donné. « Certains lui ont prêté une double-vie. » L’hypothèse la plus vraisemblable pour la plupart des gens – du moins, pour ceux qui n’avaient jamais goûté au bonheur familial qui régnait dans cette maison et que lui-même avait si longtemps jalousé en secret. « J’ai déjà vérifié, on ne lui connaît pas d’autres enfants. » Pourquoi est-il à ce point sur la défensive ? Il ne saurait le dire lui-même. Voici pourtant qu’il se laisse tomber derrière son bureau et agite la souris de son ordinateur, prêt à vérifier une nouvelle fois, comme pour prouver ses dires. C’est alors qu’il se fige, à la pensée de cette photo que lui a confiée Charlene Cartwright voilà des mois et dont il n’a rien fait. Il a vérifié l’état civil, c’est vrai. Mais a-t-il pensé à… ? Le temps de pianoter nerveusement sur son clavier, il finit par tomber sur quelque chose. « Qu’est-ce que… » murmure-t-il, en même temps que ses yeux parcourent frénétiquement l’écran. « Scarlett Reynolds. » Et de lever la tête vers son collègue : « Ce nom te dit quelque chose ? » Il y a peu de chance, au vu de la chronologie du dossier. « Elle avait 8 ans… en 1985. » L’énoncé de cette date lui arrache toujours un frisson. Coïncidence, encore ? « Quand le couple Cartwright a demandé à l’adopter. » Il avait pensé à consulter l’état civil, mais pas le fichier des adoptions. « La demande… a été refusée la même année. Apparemment, le père a refait surface et réclamé la garde de la gamine. » Le nom de l’homme n’est pas mentionné dans le dossier, ce qui ne manque pas d’éveiller sa curiosité. Plongé dans ses pensées, Paul en oublierait presque la présence de Philip à ses enquêtes. Fébrile, voici qu’il se met à fouiller dans le bordel ambiant, à la recherche de la fameuse photo sur laquelle il finit par mettre la main dans le fond d’un tiroir. Avait-il enfant percé le mystère de l’identité de la fillette rousse qui se tenait à côté de Maureen sur le cliché ?
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MessageSujet: Re: Good cop, bad cop (Philip) Good cop, bad cop (Philip) EmptyMar 2 Avr - 14:19



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« La jalousie est bien plus complexe que ce que l'on pourrait penser », que je réplique avec une légère pointe d'amertume. Je suis, en quelque sorte, un spécialiste en la matière. Cette expertise, je la tiens de mon père, un homme dont la jalousie était aussi percutante que sa détermination. Il passait son temps à envier la moitié de son équipe de patrouille, et ces murmures de rivalités, je les entendais déjà quand j'étais jeune, imprégnant mon esprit sans que je m'en rende vraiment compte. Ainsi, me voici aujourd'hui, naviguant malgré moi dans les eaux troubles de ses traces, ressentant parfois cette même sous-estimation de la part de mes pairs. Paul, lui, se distinguait. Il incarnait tout ce que je pourrais envier : cette assurance tranquille mais palpable, cette certitude inébranlable dans ses actions, cette volonté farouche de voir la justice triompher. Il se dressait devant moi tel un miroir, reflétant mes propres valeurs et mon dévouement à notre noble métier, scellant entre nous une fraternité tacite. Cependant, il est difficile de ne pas ressentir une pointe de jalousie à son égard. En lui, je vois ce que j'aspire à être, ce que j'aurais pu devenir. Cette admiration, mêlée d'envie, aussi inconfortable soit-elle, est une réalité à laquelle je ne peux échapper. Elle réside là, tapie dans les recoins de mon esprit, prête à surgir à la moindre occasion. « Pourquoi pas ? » lançai-je, une lueur de spéculation dans le regard alors que je me tournais vers le sergent. « Ce n’est pas parce qu’il avait refait sa vie, qu’il n’avait pas son mot à dire. La Rose n’est plus ce qu’elle était, depuis la mort de Joy. Ça en dit long, non ? » Les mots s'échappent, sans que je ne le veuille vraiment. Mais il est difficile pour moi de rester à l'écart, surtout lorsque le sergent, d'ordinaire réservé, semble soudain intéressé par mon avis sur le sujet de son rapport. C'est une première depuis mon arrivée dans ce commissariat, une ouverture qui titille ma curiosité, me poussant à me pencher davantage sur les enjeux de cette enquête. « C’était peut-être nécessaire. »

L’histoire ne m’est pas aussi familière qu’à Paul, qui semble avoir mémorisé toutes les informations du rapport. Les questions fusent, de façon à me faire croire qu’il se les pose plus à lui-même qu’à moi. En quelques secondes, on se retrouve à son bureau et mon regard se pose sur l’écran d’ordinateur du sergent. Les doigts de ce dernier martèlent le clavier avec une rapidité qui m’échappe. J'essaie de suivre ses mouvements, cherchant à m'imprégner de la séquence de touches utilisée, sans succès. Je plisse les yeux, concentré, tentant de le suivre dans ses recherches. Scarlett Reynolds. Je réfléchis un instant, mais rien ne me vient à l’esprit. Reste que l’année évoquée attire mon attention, je me penche au-dessus de l’épaule de Paul, en demandant : « Avant ou après le suicide collectif ? »  Chaque détail compte, surtout lorsqu'il s'agit de reconstituer les pièces d'un puzzle aussi complexe. L’enfant était-elle la fille d’une des victimes ? « S'il y a eu une demande, il doit bien exister un dossier quelque part. » À moins que quelqu'un ait délibérément effacé ces preuves. Pendant ce temps, Paul se lance dans une quête frénétique à travers son tiroir, déterminé à y trouver une réponse. « Tu crois avoir quelque chose ? »

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