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où es-tu, monde admirable (nova)

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Katey Swanson
-- un cœur simple --
Katey Swanson

PERSONNAGE
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LITTLE TALKS : 2508
PSEUDO : mellon collie (leina)
AVATAR : anya taylor-joy.
CREDITS : bambi eyes (avatar) the beatles (citation)
ALTER-EGO : teddy & alana.
ÂGE : 30
QUARTIER : 13 willow street, un petit appartement avec ses deux chats.
MÉTIER : secrétaire de mairie.
COEUR : rempli d'amour pour l'univers.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP

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MessageSujet: où es-tu, monde admirable (nova) où es-tu, monde admirable (nova) EmptyMar 7 Nov - 10:44


où es-tu, monde admirable

Elle n’a pas tout compris et sa collègue n’a pas pris le temps de lui faire répéter l’histoire pour s’assurer que c’était bon ; elle est partie comme une flèche, l’école l’avait appelée, sa fille était malade et puis même s’il n’y avait pas eu ça, elle serait sûrement partie plus tôt quand même, on se gelait dans ce bâtiment ! Bon courage, Kate. Ah, et, merci au fait. Bonne soirée. Et Katey, grelottante, s’est dirigée vers la bouilloire pour préparer une énorme quantité de thé qu’elle devra boire toute seule, en essayant de se rappeler toutes les explications de sa collègue. Ça ressemble à une suite d’évènements improbables, pourtant les choses inattendues se produisent toujours toutes en même temps. Donc, reprenons : ce matin, quand elle est arrivée, elle a appris que le chauffage était tombé en panne, et comme elle venait juste de marcher elle ne supposait pas qu’elle aurait aussi froid, après plusieurs heures assise derrière son bureau. À l’heure qu’il est, elle sent à peine ses doigts et le bout de son nez. Tout le monde aurait pu rentrer chez soi face à ces conditions de travail difficiles, mais voilà : sa collègue lui a raconté qu’elle avait eu une réponse de l’autrice de Sherbrooke, tu sais, celle qui n’a pas le téléphone ni internet ni rien ! Elle a dit qu’elle pouvait venir aujourd’hui, plutôt en fin d’après-midi, si les conditions météo sont assez favorables pour qu’elle prenne la route et que son horoscope va dans ce sens lui aussi. Un peu compliquée cette dame non ? On aurait dû proposer à l’autre qu’on avait vu de faire la conférence et les interventions à l’école… Katey a répondu que c’était super qu’elle puisse venir, qu’elles devaient s’en réjouir même si ça n’était pas terrible de l’accueillir sans chauffage… Et puis, la fille de sa collègue malade, tu peux rester pour voir si l’autrice vient, merci beaucoup. Bon courage. Katey regarde régulièrement la météo pour établir des pronostics, après cinq heures y a-t-il encore des chances pour qu’elle arrive ? Les mains fermées autour de sa tasse de thé chaude, elle reprend courage et se dit qu’elle va attendre encore un peu. Parce qu’il y a une frontière entre Sherbrooke et Redwood Hills, elle croit que c’est très loin, à une journée complète de route au moins. Après un tel périple, elles ne peuvent pas laisser leur invitée devant une porte close ! Elle serre les dents pour éviter qu’elles claquent. C’est embêtant de ne pas pouvoir la contacter tout de même… quelle heure est-il ? Allez, encore un peu…
Elle a abandonné son bureau, elle aurait trop peur qu’on la retrouve demain matin complètement gelée derrière… est-ce que quelqu’un sera disponible pour venir réparer le chauffage rapidement d’ailleurs ? Oh elle l’espère… Et elle erre dans les couloirs et dans le hall pour rester en mouvement, et elle a honte de penser qu’elle va faire entrer quelqu’un dans cette glaciaire… Derrière les vitres, dans la nuit tombante, elle croit qu’il pleut. Bon, au moins elles seront à l’abri… Elle n’arrête pas de revenir dans le hall, elle a peur à chaque fois qu’elle s’éloigne que la porte s’ouvre sur l’autrice trempée… mais quand elle revient sur ses pas, la porte est toujours close, et personne n’est entré.

La porte claque, il n’y a pas de doute à avoir. Katey court presque dans le couloir, elle n’en croit pas ses yeux lorsqu’elle voit quelqu’un, quelqu’un enfin ! Elle explose de joie. « Oh bonsoir ! Je suis si contente que vous soyez là ! Vous avez fait bon voyage ? Je suis vraiment désolée, le chauffage est en panne, c’est terrible… je peux vous faire un thé, si vous voulez ? Ou un café ? Venez, entrez, il pleut fort dehors j’ai l’impression ? Merci beaucoup d’être venue malgré le temps ! » Elle ne laisse pas sa visiteuse en placer une. « J’oubliais, je suis bête, je suis Katey, ce n’est pas avec moi que vous avez échangé mais ma collègue a dû s’absenter. » Elle n’a pas pensé une seule seconde que la personne qui vient d’arriver pouvait ne pas être l’autrice tant attendue… ni qu’elle a l’air bien jeune, d’ailleurs, pour une femme censée être née à la fin des années cinquante…



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Nova Collins
-- membre qu'on adore --
Nova Collins

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 512
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Emma Mackey
CREDITS : ultraviolences (av), chatterley (icons p.), ethereal (icon s.), ex crack in time (sign) & Izïa (lyrics).
ALTER-EGO : les boys Jamie et Owie.
ÂGE : 30
QUARTIER : Waterfall Avenue, une chambre au Woodhaven Inn qu'elle partage avec Poe (le chat).
MÉTIER : ancienne AS, nom de code pour Assistante Sociale. actuellement en 'pleine remise en question', le code pour nervous breakdown.
COEUR : pur (rigole stp)
INTERVENTIONS RL : oui
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MessageSujet: Re: où es-tu, monde admirable (nova) où es-tu, monde admirable (nova) EmptyDim 24 Déc - 14:18



 
{ où es-tu, monde admirable ? }
@Katey Swanson


Corine tire sacrément la langue. Faut dire qu’elle tire depuis Chicago, la Corine. Et pas que la langue, donc, les roues aussi. Corine, c’est la Chevrolet Corvair de Nova. Son caprice raisonnable, rivale malheureuse de la légendaire Ford Mustang qu’elle n’aurait de toute façon pas pu se payer. Des années qu’elle se la traine, depuis la fin de ses études. Des années qu’elle dénote au milieu des SUV et qu’elle amuse les gosses dont elle s’occupe -s’occupait. Elle a bien du mal à s’y faire. À son bord, elle a ramassé son copilote voilà déjà deux hivers. Sur le siège passager, comme Nova plus rien chez lui ne pourrait le relier à la rue qui l’a vu naitre.  
La pluie fait un boucan pas possible sur la capote du toit, le chat miaule -je sais je sais, la conductrice aussi s’impatiente et les essuie-glaces peinent à suivre le rythme. Et puis la nuit va tomber. Mais derrière le volant Nova tient bon, matraque les pédales. Pitié, me plante pas à l’entrée de la ville. On y est presque. Trop peur si elle s’arrête le temps que la pluie passe que la voiture ne redémarre pas.
Welcome to REDWOOD HILLS  où es-tu, monde admirable (nova) 1f304
Et la Corvair la plante là. Un truc a claqué à l’arrière, un truc qui lui a été fatal. Le bruit n’a laissé aucun doute possible. Fait chier. Poe a bondi sur la banquette, les pattes avant sur la plateforme. Les allers-retours s’ajoutent aux miaulements et Redwood est droit devant, juste derrière ce petit pont en bois -typique, elle imagine. Ça lui est bien égal maintenant, il pleut des cordes et elle sait qu’elle va devoir sortir, marcher sous la pluie avec l’animal là derrière et qu’elle ne pourra pas prendre toutes ses affaires. Ou tu peux toujours te jeter dans le ravin. Un tantinet dramatique Nova, mais après des heures à conduire, la boule au ventre grandissant à chaque kilomètre avalé sous les roues, elle est à deux doigts de voir dans cette mésaventure un signe du destin. Peut-être qu’elle ne devrait pas être là. C’est trop tard.
Un moment, le temps comme suspendu ; court, long, les deux à la fois, elle reste bloquée là, les yeux sur le toit, les goutes qu’elle s’attend à voir passer au travers à tout moment, imperméable au temps qui passe. Le retour en arrière est impossible, devant elle le mauvais présage. Nova n’a nulle part où aller. Elle ferme les yeux une seconde, ou deux, ou trois, prend une grande inspiration et sort d’un coup.

Les sacs empilés sur l’épaule, le chat prostré au fond de sa boîte qui ne proteste plus et le col de son manteau remonté jusqu’au nez qui ne l’a de toute évidence pas protégée de la pluie. Détrempée, ses cheveux et ses chaussures dégoulinent. C'est dans cet état lamentable qu’elle se réfugie dans le premier bâtiment qu’elle a pu identifier malgré le noir et la pluie : la mairie. À l’intérieur, elle s’attend à sentir le contraste avec le froid dehors. Mais rien ne vient, si ce n’est la sensation que l’eau se transforme en glace sur le moindre bout de tissu qu’elle porte et que d’ici trente secondes on ne pourra plus la décoller du sol auquel elle se sera soudée, cette expression toute crispée sur la face. Elle doit ressembler à une vieille de quatre-vingt ans quand elle se penche pour poser Poe au sol, élargissant la flaque d’eau à ses pieds. Dans le mouvement, tous ses autres sacs dégringolent. Elle ne lutte même plus.
Elle n’entend pas courir, ce n’est que maintenant qu’elle commence à réaliser qu'il n’y a personne. Elle ne sait pas encore quoi en penser. Pas le temps, car en fait si, il y a quelqu’un, une jeune femme blonde. Elle ne s’est sûrement pas téléportée devant elle. Si contente que vous soyez là. Quoi ? « Moi ? » Elle doute qu’elle l’ait entendue. Et elle ne s’arrête plus de parler. Nova essaie de l’interrompre, chaque tentative est avortée et pas moyen d’en placer une. Finalement, c’est un rire qui s'échappe quand la jeune femme s’inquiète de la pluie dehors. Enfin, elle a l’impression qu’il pleut. « J’ai l’impression ouais. » Est-ce qu’elle l’a bien regardée ? Si Katey lui fait une impression et une seule, c'est que rien et sûrement pas la pluie ne peut entacher son enthousiasme. Un enthousiasme que Nova n’est pas sûre de pouvoir partager. « Nova… » Est-ce qu’elle doit lui dire qu’elle se trompe à son sujet ? Parce que de toute évidence elle se trompe, Nova n’a échangé avec personne d’ici et elle ne connaît certainement pas la collègue dont elle lui parle. Mais sûrement qu’elle a compris maintenant qu’elle lui a donné son prénom, que pouvait-elle répondre d’autre ? Est-ce que son offre tient toujours même si elle n’est pas la bonne personne ? Elle a parlé d’un thé, non ? « Lui c'est Poe. » Il y a un silence dont elle profite et c'est ce qu’elle ajoute en baissant les yeux sur la caisse, comme si ça pouvait faire la différence, une chance de l’amadouer. En fait elle prie pour. « Votre collègue vous a laissée toute seule dans ce frigo ? » Pas très sympa, non. Elle commence à prendre connaissance de son environnement, à intégrer tout ce que lui a dit Katey, le chauffage et tous les employés qui ont fui sans doute. Tout est logique quand elle y pense et tout ça fait de Katey son seul espoir. Nova éternue. Tête dans la manche, c’est la première fois qu'elle se moue depuis qu’elle se trouve face à Katey.


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Katey Swanson
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MessageSujet: Re: où es-tu, monde admirable (nova) où es-tu, monde admirable (nova) EmptyJeu 15 Fév - 13:32


où es-tu, monde admirable

À quelle heure est partie sa collègue ? Elle ne sait plus, ça lui semble loin… les heures ont coulé, longues, très longues. Katey aime son bureau, elle se dévoue corps et âme à sa tâche et ne regarde jamais l’horloge, sauf lorsqu’elle a un rendez-vous. Mais cet après-midi, elle a l’impression que les aiguilles sont bloquées. Les minutes passent tellement lentement dans un silence assourdissant qu’elle finit par se décider à grimper sur une chaise pour décrocher la pendule, il faut peut-être changer les piles, ce qui explique pourquoi elle marche au ralenti ? Sauf qu’elle manque se casser la figure et lâcher l’horloge en même temps, elle imagine la catastrophe, une vitre d’horloge brisée est-ce que ça porte malheur comme les miroirs ? Elle décide de ne plus toucher à rien et abandonne l’objet sur son bureau. Les aiguilles font tic-tac dans le calme plat du bâtiment. Et un coup d’œil à son ordinateur lui apprend qu’elles fonctionnent parfaitement, il est à peine cinq heures. Elle aurait dû commencer par là.
Faisant sa ronde en boucle pour lutter contre le froid, comme prisonnière d’un mauvais rêve, Katey récapitule la succession des évènements qui l’ont conduite dans cette situation, et tout ce qu’elle doit/veut dire à l’autrice également, quand elle sera là. C’est sa collègue qui est en charge de l’organisation des ateliers à l’école et de la conférence mais elle sait comment cela fonctionne, elle a eu droit à un briefing éclair. Tout ira bien… quand elle sera là. Si elle vient. Il faut qu’elle se rappelle que ce n’est pas sûr – la météo, l’horoscope, autant d’éléments plus ou moins favorables qui influent, d’après ses dires, sur la décision de l’autrice de prendre ou non le volant. Elle doit encore attendre, et en attendant, se répéter son discours, ça l’aide à ne pas trop penser qu’elle a froid, ça l’aide à ne pas oublier…

Quand cette jeune femme arrive, du coup, tout ce dont elle se rappelle est qu’il y a beaucoup de choses dont elle doit se rappeler. Ça donne une logorrhée très brouillon et débitée d’une traite. Elle noie son interlocutrice sous une marée d’informations mal reliées les unes avec les autres, et le pire dans tout ça c’est qu’elle se rend bien compte que c’est difficilement compréhensible. Elle veut en ajouter, revenir en arrière, préciser, et s’excuser surtout pour ces conditions d’accueil catastrophiques… en fait, elle a tellement attendu l’autrice en ne pensant qu’à elle qu’elle n’a même pas songé, rien qu’une seconde, que l’arrivante puisse ne jamais avoir écrit une ligne. Au milieu de son monologue, Katey attrape au vol le prénom sous lequel elle se présente : Nova. Tiens, sa collègue n’avait-elle pas dit Nora ? Elle a mal entendu, sans doute. Cette lettre de différence lui semble la preuve qu’elle a bel et bien l’autrice face à elle. Sa visiteuse lui indique la caisse de transport à ses pieds. Un chat noir comme la nuit pluvieuse s’y terre, mais Katey s’accroupit pour être à sa hauteur et lui décerner un sourire qui se veut rassurant. « Coucou… » souffle-t-elle avant de relever la tête, puis de se relever elle, tout entière. « Le pauvre, je ne pensais pas que vous seriez accompagnée… parfois j’ai des friandises pour chat dans mon bureau, quand je vais faire les courses pour les miens avant de venir le matin, mais là je crois que j’ai tout ramené à la maison… vous voulez qu’on aille voir ? Vous voulez un thé, vous ? Ma pauvre vous êtes vraiment trempée… j’avais amené des biscuits, si vous voulez ! » Oui, elle se souvient en avoir apporté une boîte la veille, et proposer ce petit complément au thé lui semble excuser un peu l’absence totale de chauffage. Un frigo, c’est bien ça… la mairie est glaciale. Et tandis qu’elles trottinent vers son bureau, Katey s’exclame : « Oh ce n’est pas de sa faute ! Sa fille était malade à l’école, alors… moi je n’ai pas d’enfant, je ne sais pas ce que c’est. » Elle vient de répéter les mots exacts qu’emploie systématiquement sa collègue quand elle s’adresse à elle après avoir mentionné son rôle de mère dans telle ou telle situation. Ça fait comme un écho dans ses oreilles, et du coup, au lieu d’assurer à Nova que sa collègue est très gentille, elle se contente de brandir trois boîtes de sachets de thé. « Je vous laisse choisir, je vais faire bouillir l’eau ! » Ceci fait, elle tourne sur elle-même et attrape la boîte de biscuits mentionnée plus tôt, qu’elle propose, ouverte, à sa visiteuse, avant d’en avoir vérifié le contenu. Un sablé solitaire racle le fond de la boîte en métal, le bruit attire son attention et elle se sent aussitôt rougir en constatant qu’il n’en reste qu’un. Sa collègue les a tous mangés dans son dos ? En vérité, ce qui l’embête le plus, c’est ce que peut penser Nova de son accueil. « Oh, je suis désolée, je… mais je suis très contente que vous soyez venue, vous savez ! » Elle se sent tellement pitoyable, sa visiteuse a fait tellement de route et pris la pluie avec son pauvre petit chat pour être reçue de cette manière… un regard qui s’attarde sur Nova. Cheveux dégoulinants, visage humide si… jeune. La voix de sa collègue, de nouveau, dans son crâne : « tu sais, l’autrice, celle qui n’a pas le téléphone ni internet… ça doit être une vieille folle ». Et Katey comprend (enfin) qu’elle se méprend depuis l’arrivée de la brune. Mieux vaut tard que jamais. « Vous n’êtes pas écrivaine ? » Sa bouche se tord et forme une moue gênée, elle joue, embarrassée, avec ses mains. Oh mais quelle cruche. « Je suis désolée, j’attendais… mais je… je peux faire quelque chose pour vous aider peut-être ? » La bouilloire a un déclic, l’eau est prête.



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MessageSujet: Re: où es-tu, monde admirable (nova) où es-tu, monde admirable (nova) EmptyMar 19 Mar - 2:05



 
{ où es-tu, monde admirable ? }
@Katey Swanson


Elle doit faire pitié à voir Nova, c’est ce qu’elle se dit en déboulant dans l’enceinte de la Mairie. C’est ce qu’elle se dit, face au visage pimpant de Katey -quoi que c’est peut-être au froid qu’elle doit ses joues roses. Au bout de sa vie Nova, elle ne se rend pas compte à quel point. Deux grands yeux éberlués, c’est tout ce que la blonde doit voir d’elle dans un premier temps, alors qu’elle parle et parle et parle à tel point que Nova se demande si elle va s’arrêter. Deux paires d’yeux en dehors de leurs orbites et la flotte qui dégouline à ses pieds, c’est à peu près tout ce qu’il reste d'elle avant que l’attention se reporte sur l’animal dans la caisse. Pas le genre à se faire oublier d’ordinaire, celui-là. Le déluge dehors à dû le secouer. L’employée de Mairie tente un coucou timide, Nova tente un sourire. Elle l’imagine terré au fond. Dans la formulation de sa phrase, encore, cette impression d’être attendue qui la tend. Qui est-elle sensée être, au juste ? Très vite, ça n’a plus d’importance, l’information balayée par une autre. « Vous avez des chats ?! » L’enthousiasme, tout comme sa voix, un ton trop haut. Oui, oui, c’est exactement ce qu’elle vient de dire. Idiote. Elle va finir par passer pour une folle, si ce n’est pas déjà chose faite, dans son état, avec ces yeux qui s’écarquillent de nouveau en essayant de suivre, un peu plus encore quand Katey est embarrassée de ne plus avoir de friandises pour la petite vermine qu’elle vient de rencontrer. Visiblement, Nova n’est pas la seule à s’enthousiasmer pour les poilus à quatre pattes. « Un thé, ce sera très bien. » Un thé, oui, c’était son objectif, ce qui a fait briller son regard la première fois que la blonde le lui a proposé. Enfin, à celle qu’elle est censée être. Une personne très importante, sans aucun doute. Pas que ça lui déplaise, c’est l’idée de lire l’embarras ou pire, la déception sur le visage de la jeune femme qui l'embête. Le même sentiment qui la pousse à monter au créneau contre cette collègue qu’elle ne connaît pas mais qu’elle connaît quand même. Elle a son portrait en tête, sa voix, le ton hautain, le sourire hypocrite ; elle pourrait même lui donner un prénom et il y aurait des chances qu'elle tombe sur le bon. « Je suis sûre que c’est ce qu’elle vous dit à chaque fois. » T’as pas d’enfant, tu peux pas comprendre. Nova l’entend d’ici. Elle a marmonné dans sa barbe, sans prêter attention à si Katey l'entend de l’autre côté du hall. C’est plus fort qu’elle. Elle ose se rapprocher en la voyant revenir non pas une, ni deux, mais trois boîtes de thé à la main, tend et écarte les bras -autant qu’elle peut avec le tissu trempé, comme si l’une ou l’autre allait forcément les faire tomber. « Merci, c’est vraiment gentil. » Pas difficile, Nova attrape le premier sachet dont elle identifie le parfum, jonglant avec les boites. Quand elle relève le nez, une nouvelle est apparue, à biscuits cette fois, ou elle imagine que c’en était une, quand il y avait encore des biscuits dedans. « Vous devriez le prendre. » C’est le fait qu’elle soit si déterminée à être si contente de la voir qui lui fait dire ça. Vous devriez la planquer. C’est ce qu’elle pense mais qu'elle ne dit pas. C’est ce qu’elle aurait fait à sa place. Nova, elle regrette de ne rien avoir à avaler de travers, ça lui ferait une excuse parfaite pour ne pas répondre à cette joie que Katey manifeste pour la deuxième -troisième? fois à son encontre. Au lieu de quoi elle reste bête.

Elles restent là un moment à se faire face, l’eau qui bout, les boites qui s’empilent et s’échangent et les regards qui se toisent -est-ce que ça va faire tilt ? C’est embarrassant. Si elle est écrivaine ? Les yeux et cette fois la bouche, trois « o » parfaits. « Non. » Désolee ? Elle secoue la tête. Jamais Nova n’a été à ce point désolée de ne pas être quelqu’un d’autre. « Pas que j’aimerais pas, ça doit être chouette. » Qu’elle ajoute pour chasser l’embarras. Écrivaine. Nova. Elle qui n’a jamais écrit que pour elle-même. Ses yeux s’illuminent quand Katey propose son aide. Elle en a tellement besoin à vrai dire qu’elle met un temps à réagir, tourne la tête vers la porte par laquelle elle est arrivée ; plus loin il y a la route, sa voiture, la nuit qui tombe -elle ne sait même pas où la passer, la nuit, et dans cette nuit quelque part il y a Levi. Elle ne sait pas non plus où il dort. Ça fait plus de dix ans qu’elle ne sait pas où il dort. L’issue du Redwood Echo qu’elle a dénichée lui semble à présent dérisoire, qui pourrait l’aider ? « Oui, oui ! Vous pouvez carrément me sauver la vie ! Ma voiture a planté à l’entrée de la ville, il me faudrait un garage, et un endroit où passer la nuit aussi si vous connaissez un hôtel ou une auberge dans le coin, pas nécessairement dans cet ordre-là. » Après avoir rembobiné, la bande s’accélère, avance rapide sur les évènements pour revenir au moment présent, à Katey et sa question. Katey qu’elle bombarde à son tour sans s’en rendre compte. « En fait... je cherche quelqu’un. » Elle n’a pas entendu le sifflement de la bouilloire, trop occupée à fouiller dans les poches de son manteau, son sac. Il n'y aura peut-être plus personne quand elle relèvera les yeux pour lui montrer... quoi, au juste ? Elle hésite entre son téléphone probablement déchargé et le journal plié, s’il n’a bavé en plus. C’est ridicule. Tu es ridicule. La devanture du Drop of Milk entre les mains, c'est le papelard qui est sorti. « Levi Collins. » Elle a le doigt dessus.


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MessageSujet: Re: où es-tu, monde admirable (nova) où es-tu, monde admirable (nova) EmptyLun 22 Avr - 18:07


où es-tu, monde admirable

Les chats lui amollissent le cœur. Leur vue produit des sortes de court-circuits sous son cuir chevelu. En vérité, n’importe quel animal lui fait cet effet-là ; c’est pour cela qu’au mépris de tout instinct de survie minimal, elle s’obstinait à essayer de prendre soin des chats sauvages qui venaient errer à la ferme de ses parents, récoltant bien souvent des griffures. La première bête à poils dont elle devait veiller sur le bien-être a été un chien, le regretté Pacific : Katey ne comprend toujours ce qui est arrivé, le jour de sa disparition, et parfois dans le creux de la nuit, les questions sans réponses, les souvenirs heureux et la culpabilité encore et toujours vive lui font verser des larmes. Ils ont tant partagé tous les deux… certes, le petit Poe ne lui a pas encore témoigné d’affection, elle ne pourrait pas dire qu’elle y est attachée comme à ses propres compagnons moustachus, pour lesquels elle ferait n’importe quoi. Ça ne change pas grand-chose. À le voir dans sa caisse de transport, à renifler l’odeur de la pluie là dehors et ressentir la nuit si sombre, elle ouvre par réflexe ses mains, dévoilant deux paumes vides, mais prête à tout donner. Pourvu qu’elle ait été étourdie une fois de plus, qu’il y ait des friandises dans son bureau ! Le poil de Poe capture faiblement la lumière, et renvoie un reflet. Et elle, le cœur fondu, l’esprit dévié, répond sourire aux lèvres : « J’en ai deux, ils sont très, très gentils ! » Là, elle voudrait pouvoir basculer en arrière et tomber sur son canapé. Elles seraient chez elle, Nova et elle, il y aurait les trois chats, et elles mettraient son nouveau plaid sur leurs genoux pour qu’ils viennent s’y lover. Mais la chaleur de son chez elle est à quelques rues de là, ici, c’est un local municipal vidé où les radiateurs ne fonctionnent plus. Elle se relève, se rappelle où elle est, pourquoi elle est restée toutes ces heures seule alors que sa collègue, elle peut l’imaginer, est dans sa maison chaude où des cookies dorent dans le four… pauvre Nova qu’elle accueille dans ces conditions. Katey voudrait prendre aussi soin des cœurs humains que de ses chats. Elle réfléchit à toute vitesse à ce qu’elle a à proposer. Du thé, de ces biscuits qu’elle a amenés hier ? Ce serait la moindre des choses, vu le chemin qu’a parcouru Nova pour venir à Redwood. Il lui semble plus correct d’attendre qu’elles soient assises avec une tasse fumante avant d’évoquer la question des interventions que mènera l’écrivaine. Cependant, jamais elle ne se prive de remercier sa visiteuse, de répéter encore et encore à quel point elle est heureuse de la voir. La bouilloire est lancée, les boîtes de thé sorties. Elle retrouve un biscuit solitaire et sent ses joues rougir. « Oh non, il est pour vous, vous êtes notre invitée ! » Mal à propos, son estomac fait entendre un grondement sourd à cet instant précis. Katey tend son bras au maximum, suppliant presque Nova avec son air gêné, elle voudrait tant être une hôtesse parfaite.

Quand elle a su qu’une écrivaine viendrait, elle a pensé à mille questions qu’elle aimerait lui poser, si jamais cet esprit grandiose avait quelques secondes à consacrer à quelqu’un d’aussi humble avec des questions bêtes. Ça allait être tellement intéressant de rencontrer une personne ayant imaginé toutes ces histoires ! L’enthousiasme lui permettant de lutter contre le froid et le découragement depuis des heures, Katey se sentait prête à aborder ces grands sujets, jusqu’à, jusqu’à ce que, que se passe-t-il ? Elle a un doute puis une révélation, ça dure moins d’une seconde. Le temps de recevoir confirmation de la part de Nova, elle aimerait bien mais n’a pas publié de livre. L’embarras lui déforme la figure, ses doigts s’emmêlent, quelle terrible confusion. La tête pleine de reproches à son égard, elle propose désespérément son aide, il faut qu’elle se rattrape. Et la voilà qui bondit de son siège dès qu’elle entend la bouilloire, alors même que Nova prend la parole, lui expliquant ce qui lui faut. Qu’elle lui sauve la vie. Katey a l’esprit qui s’emballe, c’est quelque chose, de pouvoir faire la différence dans l’existence de quelqu’un d’autre à un moment précis. Maintenant, il faut qu’elle soit à la hauteur. Elle note, mentalement : voiture, planté, garage, hôtel… elle sait, elle sait toutes ces choses-là. Elle a passé sa vie ici. Très vite, elle renchérit : « Il y a l’auberge, c’est une très belle auberge, vous voulez que j’appelle pour savoir s’il reste des chambres libres ? Nous avons un garage en ville aussi, je ne sais pas s’ils sont encore ouverts, celui de Saint-Albans est très bien autrement, mes parents vont là-bas, je peux leur demander le numéro si vous voulez ! » Elle attend de connaître les préférences de Nova, elle a même hâte de bondir sur son téléphone pour lui trouver des solutions… mais n’en oublie pas pour autant ses doigts gelés et son nez froid. Elle saisit la bouilloire, voir l’eau prendre la teinte du thé lui fait penser que tout va s’arranger, elles reprennent leurs deux vies en main. Nova est venue voir quelqu’un… Levi Collins. « Ah. » Toujours soucieuse de lui être utile, Katey fouille sa mémoire un bon moment à la recherche de ce nom, ne l’a-t-elle pas déjà croisé ? Comme ça, ça ne lui dit rien. Enfin, si, peut-être. Vaguement. « Il y avait une famille Collins dans la région, mais ils avaient beaucoup d’ennuis je crois… leur fille avait mon âge il me semble… » Bouche ouverte, elle égrène ses souvenirs, maigre rappels de mots soufflés sous le manteau, d’histoires qu’elle n’a jamais comprises. Mais Nova ne lui a pas dit qu’elle cherchait cette famille, d’ailleurs elle n’a pas dit qu’elle ne savait rien des Collins, elle lui a dit qu’elle voulait voir… Levi Collins. Peut-être a-t-elle juste besoin d’aide pour trouver la rue où il habite ? « Vous avez son adresse, ou vous voulez l’appeler ? » propose-t-elle, toujours courtoise, bien qu’un peu obsédée par les possibilités qu’offre le téléphone.



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