« Nous allons bien » affirme Ben dans un grand sourire. Alli opine de la tête avec le même sourire que son oncle. Les chiens ne font pas des chats, l’air de famille est clairement inscrit sur son visage même si Ben n'est pas le père d'Alli. Ben donne à Juliet ce qu’il a ramené pour elle, il n’y avait pas grand-chose mais c’était la moindre des choses. Sa mère et ses tantes lui avaient appris les bonnes manières. « T’inquiète, reste sur ce que tu as prévu. Tu peux garder cette bouteille pour un autre moment, c’est pas nécessairement pour boire ce soir. » assura-t-il. Cela pouvait être pour une autre occasion, avec oui sans lui. Il n’était pas inquiet, le vin ça se gardait bien. Jun emmène rapidement Alli en haut sous le sourire bienveillant de son oncle. « Disney+ ? Je me disais aussi qu’elle m’en parlait beaucoup ces derniers temps ! A la maison, nous n’avons que Netflix pour le moment, mais Alli essaie de me convaincre. » répondit-il en souriant. Lui n’avait pas vraiment le temps de regarder la télé en ce moment, mais Alli le faisait de temps en temps, surtout quand de nouvelles saisons des séries qu’elle suivait sortaient.
Ben suit Juliet dans la cuisine, la mère de Jun est habillée simplement d’un tee-shirt et d’un jean mais elle a toujours autant de classe et Ben y est sensible. Qui ne le serait pas ? Il acquiesce lorsque Juliet lui propose d’ouvrir une bouteille de vin. « Avec plaisir, tu veux que je l’ouvre ? » demanda-t-il avec curiosité. Ben aimait beaucoup les bonnes bouteilles de vin, sans être spécialiste, il apprécie les bons crus. « Est-ce que tu as besoin de moi pour quelque chose ? » rajouta-t-il prêt à aider. C’est un homme célibataire, il n’a pas les deux pieds dans le même sabot. Il sait qu’inviter quelqu’un fait toujours beaucoup de travail pour la personne qui reçoit. Après le vin versé, il lève son verre. « A toi Juliet, en te remerciant encore pour ton invitation » dit-il d’une voix douce en trinquant. « C’est la première fois qu’on dîne seulement tous les deux non ? » demande-t-il en se rappelant du bon vieux temps. Jul était une connaissance depuis de longues années, qui pouvait être à Redwood depuis longtemps sans tomber sur un Howell ? Cette famille était une institution dans le coin. « Alors, comment tu vas pour de vrai ? Quoi de neuf en ce moment ? » ajoute-t-il en s’adossant contre le comptoir avec son verre de vin à la main.
Alli trépignait d’impatience, elle allait en soirée pyjama chez Jun et Juliet avait proposé à Ben de dîner avec lui en parallèle, du coup elle attendait que son tuteur soit prêt, Jun et elle avaient déjà organisé leur soirée et si elle était en avance c’était encore mieux. « Allez oncle Ben, dépêche-toi !! » Le grand brun ronchonna, il était en train de rédiger un mail pour le boulot et voulait terminer avant de partir. « Alli, tu as rangé ta chambre comme on avait dit ? Sinon on ne part pas, j’irai vérifier. » répondit-il avec aplomb en espérant surtout gagner cinq minutes de calme pour terminer ce qu’il avait à faire. Il entendit un bruyant soupir et des pas qui s’éloignaient. Gagné ! Ben soupira à son tour, essayant de se reconcentrer sur le boulot. Bien sûr qu’il avait envie d’y aller, mais il n’avait pas fini ce qu’il avait à faire et Ben était conscient qu’arriver en avance à une invitation n’était pas toujours agréable pour l’hôte. Envoyé. Ben s’étira, en ce moment, les journées étaient longues était-ce l’arrivée du printemps qui faisait qu’il enchainait les chantiers ou simplement le bouche-à-oreille qui se refaisait depuis son arrivée ? Tout était-il qu’il était presque entièrement booké jusqu’à la fin de l’été prochain et était parfois obligé de décliner des propositions.
C’était comme s’il n’était jamais parti, cela faisait plaisir et Ben ne crachait pas sur le travail au contraire, depuis qu’il avait revu Lizzie, il s’était plongé dans ce quotidien chargé, essayant le plus possible de ne pas avoir de temps mort pour ne pas avoir à réfléchir. Cela faisait plus d’un mois maintenant et il n’avait eu aucune nouvelle, il avait beau essayer de se persuader que c’était normal, il était quand même un peu déçu. Ça ne l’empêchait pas pour autant d’avoir envie de reconstruire autre chose, si la dernière discussion avec Liz lui avait permis quelque chose c’était bien ça : les malentendus avaient été levés, les vieilles blessures pansées, refermées, même si la cicatrice serait sans doute là pour longtemps, il était temps de passer à autre chose. Il allait même dîner avec une très belle femme célibataire, enfin, de ce qu’il savait. Bien sûr, il n’y allait pas pour ça, mais il avait quand même mis du parfum, taillé proprement sa barbe et mis un nouveau pull propre et non pas un de ses vieux habits qu’il mettait pour trainer dans la campagne, sortir le chien ou se promener sur les chantiers.
« Ça va, tu me fais pas trop honte pour une fois, t’es même plutôt pas mal pour un adulte » déclara Allison en le voyant sortir de la salle de bain non sans un sourire malicieux. Ben leva les yeux au ciel devant l’impertinence de sa nièce, s’en amusant intérieurement mais ne prenant pas la peine de lui répondre. « Et ta chambre jeune fille ? » demanda-t-il en changeant de conversation. « Parfaitement rangée, tu peux aller vérifier ! » s’exclama-t-elle. Alli n’était pas désordonnée, mais elle s’éparpillait vite et avait besoin d’un cadre. Il passa une tête, c’était rangé, bon, il n’allait pas vérifier les placards mais il imaginait que l’intérieur n’était pas aussi ordonné que l’extérieur. « On y va maintenant ? » demanda-t-elle en prenant son sac à dos qui contenait certainement des produits de beauté qu’elle avait acheté avec son oncle le week-end d’avant « toutes les filles à l’école se maquillent » avait-elle déclaré. Incapable de vérifier et malgré le fait que Ben lui avait dit à plusieurs reprises qu’elle n’avait pas besoin de ça pour être belle, l’oncle avait cédé pour l’achat de quelques produits. Sa liberté d’esprit, son caractère et même ses expressions lui faisait tellement penser à sa mère, la sœur de Ben, plus elle grandissait plus c’était flagrant. Ça ne devait pas être facile de grandir sans présence féminine et pour cela Ben était content qu'Alli et Jun s'entendent aussi bien et le courant semblait aussi bien passer entre Allison et Juliet, ce qui rassurait beaucoup Ben. Elle avait besoin de présence de femmes autour d'elle.
Ils arrivèrent tout pile à l’heure pour sonner chez Juliet et Jun, une bouteille de vin et des olives dans le sac, même si la mère de Jun lui avait dit de ne rien ramener, il ne se voyait pas venir les mains vides. « Bonsoir Jun, bonsoir Juliet, comment allez-vous ? » demanda Ben en entrant alors qu’Alli saluait également son amie et sa mère. « Merci pour votre invitation. Je sais que tu n’avais dit de rien prendre, mais j’ai quand même ramené un peu de vin et des olives, j’espère que vous aimez ça ? » demanda-t-il, le goût pour les olives pouvait être un peu clivant mais Alli et Ben aimaient beaucoup tous les deux. Rapidement, Alli disparut avec Jun pour laisser Bene seul avec Juliet. Il lui fit un grand sourire comme pour s'excuser de la vivacité des deux adolescentes. « Eh beh, je ne pense pas qu'on va les voir beaucoup ce soir. » ajouta-t-il en riant.
Le téléphone était posé sur le lit, le haut-parleur activé. A l’autre bout du fil, sa meilleure amie. Les deux femmes s’appelaient régulièrement, au moins une fois par semaine quand elle ne se voyait pas. Entendre le son de sa voix faisait du bien à Juliet, comme entendre ses remarques parfois acerbes. La blonde changeait de tenue, tandis que son amie lui racontait ses dernières galères au travail. Elle n’écoutait que d’une oreille, son esprit préoccupé par autre chose. Ce qui n’échappait pas à son amie. - « Tu m’écoutes ? - Hmmm ? » Elle passa la tête hors de la salle de bain, posant son regard sur le téléphone. - « Allez ! Dis-moi ce qui ne va pas, blondinette ! Donne-moi un truc à me mettre sous la dent ! » Juliet fronça les sourcils, approchant du lit. Elle récupéra l’objet qu’elle colla à son oreille. - « Qu’est-ce que tu sais ? » Elles se connaissaient par cœur. Son amie savait quand quelque chose n’allait pas pour Juliet, et Juliet savait que son amie était au courant de quelque chose. Parce que Jun et sa marraine étaient en contact régulièrement. La jeune fille lui avait d’ailleurs raconté avoir rencontré le nouvel ami de sa mère, à qui elle offre des cartes Pokémon et avec qui elle va observer le brame des cerfs à la nuit tombée. Son amie ne s’était pas privée de lui demander plus de détails au sujet du brun. - « Je sais tout un tas de choses, ma belle, mais ce qui m’intéresse c’est ce que toi, tu as à me dire. » Juliet laissa tomber ses fesses sur le lit, comme las de devoir tenir debout. Et elle était aussi las de ressasser tout ça dans son esprit, sans pouvoir en parler à personne. Elle était sa meilleure amie, la seule à qui elle se confiait entièrement. - « Il s’est passé un truc avec Neil… - Le soir d’Halloween, au Drop of Milk, c’est ça ? » Juliet ferma les yeux un instant et souffla. Bien sur que Jun lui avait dit. Cette gamine était bien trop observatrice, bien trop maligne. Elle avait vu dans le regard de sa fille qu’elle se doutait que quelque chose n’allait pas. Elle voyait ses regards en coin. Jun s’inquiétait pour sa mère. Et elle en avait parlé à la seule personne susceptible de lui tirer les vers du nez. - « Je me suis trompée de destinataire pour un message. Je l’ai envoyé à Neil plutôt qu’à… peu importe. Il était là, au milieu des clients. Des gamins sont venus demander des bonbons, que je leur ai donné évidemment et il… Il m’a demandé si je rendais compte du poison que je leur refilais. » Elle se tut, repensant à cette phrase qui résonnait dans son esprit. - « Il a pas tort… - Peut-être, mais ce n'est pas la question. La façon dont il l’a dit... Comme si j’étais une inconsciente et qu’il fallait me faire la morale ! » Elle se leva du lit, debout sur ses pieds, portée par la colère qui ressurgissait. Elle s’était sentie attaquée, piquée. Comme quand il l’avait traitée d’hypocrite. Mais à l’époque, ils ne se connaissaient pas. - « Et qu’est-ce que tu lui as dit ? - Je lui ai demandé ce qu’il faisait là avec son cageot de pommes. » Revoyant le visage du brun, elle sentit la culpabilité refaire surface. Celle d’avoir attaqué à son tour, sans essayer de comprendre, sans analyser ce qui venait de se passer. Elle avait levé ses défenses tout aussi rapidement que la première fois. - « Son cageot de pommes ? - Je pense qu’il ait venu me donner un cageot de pommes. Il l’a posé et il s’est enfuit. » Enfui, c’était le mot. Il avait fui l’endroit. Et cette question sournoise s’insinuait en elle à chaque fois qu’elle y repensait. Ne l’avait-il pas fui, elle aussi ? Comme tous les autres avant. Elle ne laissa pas le temps à son amie de dire quoi que ce soit qu’elle reprit, d’un ton plus ferme, plus décidé. - « Il n’avait pas à me parler comme ça ! Je me suis trompée de destinataire, et alors ? C’est pas un drame ! Et puis, j’étais quand même contente de le voir ! » Elle avait été surprise de le voir là, mais elle n’avait pu réprimer un sourire en le voyant, à ce moment-là. - « Et puis, vas-y que je me prends un tacle sortit de nulle part ! Comme ça, sans raison ! » Sa colère revenait à la charge. Elle n’arrivait pas à s’en défaire. Mais elle n’était pas seule. Elle ressentait bien d’autres choses par rapport à cet instant, et tout se mélangeait. Elle faisait encore les cent pas, essayait de remettre de l’ordre dans sa tête. - « Je fais attention à ce que je dis, pour qu’il comprenne, pour ne pas se retrouver dans une incompréhension. Je ne fais pas de sous-entendus, pas de second degré, parce que ça ne marche pas avec lui ! Et c’est pas grave ! Mais je fais des efforts ! Et lui alors ? Hein ? » Sa voix se faisait de plus en plus forte. Elle décolla le téléphone de son visage, laissant échapper un juron. Elle était en colère mais pas seulement après lui. Aussi après elle. Il arrivait à la mettre dans un état… - « Ça m’agace ! Il m’agace ! » Elle se laissa tomber entièrement sur son lit. Elle était empêtrée dans ses sentiments contradictoires. Il avait réussi à la foutre en rogne en quelques secondes. Et il l’a faisait aussi culpabilisé d’être en colère. Elle mettait ça sur son dos, même si il ne faisait pas grand-chose. - « Ça y est t’as fini ? - Ça ne devrait pas me contrarier autant… - Non, mais c’est probablement parce que tu t’es attachée à lui, pour des raisons obscures… » Elle lui décrocha un mélange de grimace et de sourire. Elle s’est attachée à lui… Et elle ne savait pas pourquoi elle-même. - « T’as pas le choix maintenant, va falloir que t’aille le trouver et que tu lui dises ce que tu as sur le cœur ! - C’est à lui de venir ! Pour s’excuser ! Pas à moi ! » Elle se releva légèrement, complètement en désaccord avec ce qui lui proposait son amie. Juliet avait déjà fait le premier pas, plusieurs fois, vers lui. C’était à lui de venir. - « Je n’ai pas dit que tu devais aller t’excuser. J’ai dit que tu devais lui dire ce que tu viens de me dire là. Ça te fera du bien ! Et puis, franchement, je n’ai pas subi toutes tes anecdotes de vos balades dans les bois pour que ça finisse comme ça ! Sans savoir si c'est un bon coup... » Elle leva les yeux au ciel. Sans commentaire. Un petit sourire gagna ses lèvres. Elle l’avait écoutée et dispensé son conseil, elle pouvait maintenant se laisser aller à plus de légèreté. - « Je vais y réfléchir. Merci. » La discussion se termina et Juliet raccrocha. Elle n’avait pas tort, ça pourrait lui faire du bien de lui dire tout ça, mais elle n’était pas encore prête à s’avouer vaincue. Têtue, la Juliet.
❝ Just like the air I'm breathing These awful wounds ain't healing Tryna find my way back to you 'Cause I'm needing a little bit of love ❞
ce quartier, plus en retrait, est tout autant important et recèle lui aussi beaucoup de mystères et de légendes. il tient son nom essentiellement en raison de son architecture ancienne et assez rurale. pour y accéder, il suffit de s’éloigner un peu du centre pour s’aventurer dans un coin plus boisé de la ville. les maisons y sont plus espacées et plus vastes, l’ambiance diffère légèrement. si le centre se voulait plus moderne, waterfall avenue s’ancre définitivement dans la tradition, notamment avec son salon de thé très pittoresque, son magasin d’antiquités et son fleuriste. au nord, un grand parc permet aux petits comme aux grands de se retrouver le dimanche et de passer du temps avec ses voisins et l’ambiance est toujours enthousiaste.
DROP OF MILK ❖ propriétaire → juliet howell aide-pâtissière → nelia pereira serveuse → phoebe jenkins
FITNESS CENTER (SALLE DE SPORT) ❖
FLEURISTE ❖ propriétaires → daniel et abigail pierce (pnjs)
THE GARNET (BAR) ❖ barman → alessio zanchetti barman → alexander campbell barmaid → dahlia ashford
LIBRARY (BIBLIOTHÈQUE) ❖
THE OLD MAPLE (RESTAURANT) ❖ propriétaire et chef cuisto → arthur horn
WOODHAVEN INN (AUBERGE) ❖ propriétaire et gérante → eilin chapman employée d'étage → maxine walsh employée d'étage → gabriela paredes
TRAVAIL À DOMICILE ❖ architecte et agent de développement local → henrik stanhope musicienne et interprète de jazz → sarah jaïs écrivaine → nicki oxburry
rues et habitations
❖ lilac road
❖ auberge Woodhaven Inn placard (#001) → chase mason chambre (#2) → nova collins chambre (#3) → alana sandoval chambre (#4) → mila hargreaves chambre (#5) → jackson higgins chambre (#7) → darcy morgan
(#002) bâtiment 1 (voir ci-dessus) (#004) maison → duncan wilde (#008) maison → henrik stanhope (#010) petite maison → rafael sullivan (#014) maison → ian carter (#015) maison → dana wolff (#018) maison → jeffrey toone (#020) maison → julia davies (#021) maison → andrea kershaw (#023) maison → griffin wilson (#029) maison → juliet howell (#030) maison → hannah brennan (#034) maison → freya da costa & amelia reed (#035) maison → sarah jaïs (#052) maison → archibald stanhope (#063) maison → jayden jackson (#084) bâtiment 2 (voir ci-dessus) (#085) bâtiment 3 (voir ci-dessus) (#086) bâtiment 4 (voir ci-dessus + informations détaillées: ici) (#088) maison → leah hargreaves (#102) petite maison en bois → till neuschwanstein & dheeraj paswan (#111) grande maison victorienne → edwin stanhope (#119) maison → rosa & gabriela paredes (#146) petite maison → M et Mme Ramos (pnj) & maxine walsh (#190) grande maison → alonso harrington (#195) grande maison → jamie, marlon (pnj) & lucy whelan (pnj), grace, melody et elijah fordham (#197) maison → darren callighan (#200) petite maison → samantha orbison
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« Nous allons bien » affirme Ben dans un grand sourire. Alli opine de la tête avec le même sourire que son oncle. Les chiens ne font pas des chats, l’air de famille est clairement inscrit sur son visage même si Ben n'est pas le père d'Alli. Ben donne à Juliet ce qu’il a ramené pour elle, il n’y avait pas grand-chose mais c’était la moindre des choses. Sa mère et ses tantes lui avaient appris les bonnes manières. « T’inquiète, reste sur ce que tu as prévu. Tu peux garder cette bouteille pour un autre moment, c’est pas nécessairement pour boire ce soir. » assura-t-il. Cela pouvait être pour une autre occasion, avec oui sans lui. Il n’était pas inquiet, le vin ça se gardait bien. Jun emmène rapidement Alli en haut sous le sourire bienveillant de son oncle. « Disney+ ? Je me disais aussi qu’elle m’en parlait beaucoup ces derniers temps ! A la maison, nous n’avons que Netflix pour le moment, mais Alli essaie de me convaincre. » répondit-il en souriant. Lui n’avait pas vraiment le temps de regarder la télé en ce moment, mais Alli le faisait de temps en temps, surtout quand de nouvelles saisons des séries qu’elle suivait sortaient.
Le téléphone était posé sur le lit, le haut-parleur activé. A l’autre bout du fil, sa meilleure amie. Les deux femmes s’appelaient régulièrement, au moins une fois par semaine quand elle ne se voyait pas. Entendre le son de sa voix faisait du bien à Juliet, comme entendre ses remarques parfois acerbes. La blonde changeait de tenue, tandis que son amie lui racontait ses dernières galères au travail. Elle n’écoutait que d’une oreille, son esprit préoccupé par autre chose. Ce qui n’échappait pas à son amie.
