Oups, sorry !
Quelle plaie ! Elle était là, dans cette salle d’attente a l’hopital alors qu’elle aurait du être chez elle, tranquillement en train de fêter la renaissance de sa carrière avec du champagne et sa compagne. Elle avait définitivement était abandonner par la chance ces dernier temps. Et ca l’agaçait. Elle ne le montrait juste pas du tout. Elle était d’une apparence calme, même si surement légèrement tendue. Elle ne devait pas montrer son agacement a cet homme, après tout c’était sa faute a elle s’ils en étaient là. Donc elle ne pouvait que prendre sur elle et même tenir compagnie a cet homme. Elle l’écouta lui raconter ce pour quoi il allait a un entretien d’embauche. Facteur. Elle avait du mal a se dire que c’était un métier qui faisait vraiment vivre quelqu’un. Enfin, tout le monde ne pouvait pas être chanteuse, il y avait surement tout un tas de métier qu’elle ne soupçonnait pas réellement. Il faut dire que Sarah avait toujours un peu vécu dans son monde.
« Oui, j’ai entendu parler d’un facteur vraiment peu fiable. On m’as dit de m’en méfier d’ailleurs. » Elle haussa les épaules.
« J’imagine qu’il y a des tordue partout. » Elle lui sourit, sans savoir qu’elle venait de le traiter de tordu.
« Et c’est une bonne situation ça, facteur ? » Qu’elle demanda vraiment curieuse de cela. Elle se demandait vraiment comment distribuer le courrier pouvait être passionnant. Elle l’observa un instant quand il lui demanda son nom. Elle lui avait dit son prénom, c’était déjà pas mal non ? Elle hésita un instant, es ce qu’elle avait vraiment envie qu’il lui distribue son courrier ? Qu’il sache que c’est elle ? Elle n’avait pas vraiment envie qu’il écrive « chauffard » sur sa boite au lettre ou quelque chose dans ce gout là. Les américains avaient l’air adepte de ce genre de petite vengeance puéril. Enfin, après l’avoir sonder un instant de ses grand yeux noir elle soupira un peu.
« Jaïs. Je m’appelle Sarah Jaïs. » Au final, pas besoin de lui cacher son identité, tout le monde pouvait entrer dans un magasin de disque et trouver un de ses disque avec son nom et son prénom en grosse lettre sur la jaquette. En y pensant, elle aurait peut être du opté pour le nom de scène. Enfin, elle n’était pas une star de la pop, a priori elle ne devrait pas avoir de fan agité du ciboulos qui viendrait l’embêter. Elle grimaca un peu, il affirma qu’elle en savait déjà assez sur lui. Ce qui signifier que maintenant elle devrait répondre elle aux questions ? Oh non, elle préférait que ce soit lui qui y réponde. Elle préférait se préserver.
Elle n’aimait définitivement pas le sujet qui vint ensuite. Sa prétendu mort. Comme si elle l’avait percuter assez fort pour le tuer. N’importe quoi. Grand dieu elle ne voulait pas penser a cela. Elle ne s’en remettrait surement jamais si un jour cela lui arrivait.
« Je connais les gestes de premier secours. » Qu’elle dit presque timidement.
« J’aurais put essayer de te réanimé en attendant l’ambulance… » Ca semblait idiot du coup maintenant qu’elle le disait. Pourtant, c’était très certainement ce qu’elle ferait. Et elle n’avait pas envie d’y penser.
« J’aurais purger la peine pour le crime que j’aurais commis. » Dit elle simplement. Ca lui semblait si inconcevable de ne pas faire de la prison après ce genre d’acte. Ca lui semblait impossible de vivre avec ce genre de culpabilité sur les épaules. Ca montrait qu’elle était juste quelqu’un de plutôt droit et intégre au final non ? De nouveau, ses grand yeux noir se posèrent sur lui et cette fois, elle était plus que sérieuse.
« Ne dis pas des choses comme ca. » Dit elle d’un ton plus sec.
« Je ne t’ai pas toucher très fort, tu ne t’ai même pas cogner la tête. Alors arrête de parler de ta mort. » Dit elle en regardant a nouveau en face d’elle.
« Ca porte malheur. » Oui, elle était légèrement superstitieuse la brune.
« Tu vas bientôt passer, il te faudra juste une attèle et tu pourra aller repasser ton entretient d’embauche. » Qu’elle dit ensuite, d’un ton convaincue. Elle voulait vraiment que ca ce finisse comme cela. Que tout se finisse plutôt bien. Et surtout qu’il arrête de parler de sa mort.