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(#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid

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Sophia Rose
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Sophia Rose

PERSONNAGE
Rather than love, than money, than fame,
give me truth.

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LITTLE TALKS : 921
PSEUDO : lulilou
AVATAR : emma stone
CREDITS : ethereal
ALTER-EGO : l'historienne asociale (hailee) et l'ambitieux golden retriever (esther)
ÂGE : 36
QUARTIER : Dans une toooooute petite maison de Willow Street
MÉTIER : Avocate fraîchement débarquée au cabinet Shelby et associés.
COEUR : do you still think love is a laserquest?
INTERVENTIONS RL : oui
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MessageSujet: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyJeu 6 Juil - 2:27

(#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid Tumblr_o8qxxo4NO31v2n5ljo3_400 (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid 0cc5a3e845953045f174e36423511b3a732b997f
hey cowboy, you can keep your boots on
REID ⅋ SOPHIA


If you have chemistry, you only need one other thing : timing.
But timing’s a bitch.


Une mèche de cheveux qu’elle entortille nerveusement autour de son doigt, la rouquine relit la conversation, tente de lire à travers les lignes au cas où elle serait passée à côté d’un message codé, essaie de déceler un ton particulier ou quelconque indice de l’ambiance qui se profile pour ce soir.
A priori Reid Dewar n’est pas du genre rancunier, tant mieux pour elle. En ce qui la concerne, elle se serait crue plus orgueilleuse que ça ; mais ça fait des semaines qu’elle y songe. Des semaines que l’idée d’être passée à côté de quelque chose qu’elle ne saurait qualifier la travaille au corps. C’est cette sensation qui s’assimile à du manque qui a poussé l’avocate à appuyer sur envoyer ; ce message prêt depuis quelques jours, campant dans ses brouillons. Elle avait redouté sa réponse mais encore plus une éventuelle absence de réponse, chose qu’elle aurait mérité au vu de la façon dont elle avait disparu de la circulation quelques mois plus tôt alors que tout semblait rouler à merveille.
But timing’s a bitch.
Trop tôt, trop de choses dans la tête, trop d’intensité trop vite peut-être ? Gentleman Reid n’est pourtant pas allé jusqu’à lui promettre la lune, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Au contraire, la fluidité de leurs échanges et leur alchimie naturelle avait rendu leur relation spécialement rassurante pour la rouquine cabossée… Jusqu’à ce que la réalité ne la rattrape et que même la douceur de Reid ne devienne angoissante. On ne guérit pas d’un traumatisme en regardant Buffy contre les vampires cloîtrée dans sa maison avec son chat. Elle n’a finalement réussi qu’à s’isoler de plus en plus, négligeant peu à peu les seuls liens qui lui avaient permis de tenir la tête hors de l’eau. Victor, Amber, Ryan, Alana, et puis Reid.
Mais depuis cette fameuse visite qui lui avait autant retourné la tête qu’ouvert les chakras (merci Seberg), elle avait décidé de s’en sortir : rendez-vous psy réguliers, recherche de boulot, renouer avec son entourage proche. Restait alors le sujet Reid, loin d’être clos dans sa tête, jamais trop éloigné de ses pensées. Elle avait donc ravalé sa fierté, forte de l’amorce de travail fait sur ses démons, et fini par appuyer sur envoyer. D’où cet effort vestimentaire en ce début de soirée : un joli pantalon léger, un chemisier vert – celui qui mettait en valeur sa couleur de cheveux, bien sûr. Elle y avait réfléchi tout l’après midi et était finalement arrivée à la conclusion que c’était le meilleur choix de tenue pour dire implicitement : je viens en tout bien tout honneur, mais j’espère quand même que je te plais toujours un peu. Est-ce qu’elle pensait sincèrement tout cela ? Venir sans arrières pensées, en soirée de surcroît ? Baby steps, lui avait conseillé sa psy. Après tout, des mois étaient passés. Elle n’avait aucune idée d’où en était Reid dans sa vie sentimentale, il était donc plus prudent d’arriver sans attentes particulières. Si la vie s’était arrêtée pour Sophia ces derniers mois, aucune raison de penser qu’il en avait été de même pour les autres. Tant mieux pour eux, tant pis pour elle.

Quelques kilomètres en voiture plus tard, elle approche de l’endroit qu’elle reconnaît bien. Surtout à cette époque de l’année, les longues soirées d’été sur farming area ont quelque chose de spécial, quelque chose de réconfortant. Cela ne suffit malheureusement pas à éteindre le feu de la nervosité qui ronge Sophia depuis qu’elle a passé le pas de sa porte du centre ville. Elle inspire longuement au moment de couper le contact devant la maison de Reid. Here we go.
Bouteille dans la main droite, elle sort du véhicule et s’élance vers la porte d’entrée. Elle réussit à frapper trois petits coups mal assurés pour annoncer son arrivée. Depuis quand tu te mets dans cet état pour un mec, Sophia… Elle lève les yeux au ciel, passant une main dans ses cheveux avant de secouer sa tête pour regagner de la prestance. Bien sûr, c'est à ce moment là que Reid ouvre la porte. Machinalement, alors qu'aucun mot ne sort de sa bouche, elle tend la bouteille de vin vers lui. Aucun mot, juste un rictus coincé entre le sourire maladroit et la grimace gênée.




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Reid Dewar
-- we are vain and we are blind --
Reid Dewar

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 803
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Luke Grimes
CREDITS : ultraviolences (ava), ethereal (icon sign), old money (code sign)
ALTER-EGO : A. Stanhope, D. Munroe, T. Hargreaves, R. Sullivan, C. Cartwright, G. Wilson, W. Brennan, M. McDonald
ÂGE : 38
QUARTIER : #12 Farming area, une vieille maison qu’il loue pour presque rien. L’altruisme paie.
MÉTIER : www.rh.youreallowedtosee.com
COEUR : every heart is a lonesome hunter
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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyDim 30 Juil - 5:56

Here’s the thing. Reid Dewar n’aime pas les problèmes. D’aucune sorte. Il ne fait certainement pas partie de ceux qui frémissent à l’idée d’une bonne dose de drama. S’il sait se montrer loyal à l’égard d’un nombre restreint et trié sur le volet de personnes, son cercle fermé, il aura quand même tendance à grimacer face aux problèmes de cœur de l’un ou au manque de fric de l’autre. Il a toujours eu l’esprit tourné vers les solutions, l’entrepreneur, pas du genre à s’apitoyer sur son sort ou sur celui des autres. Alors, bien sûr, personne ne l’entend se plaindre de quoi que ce soit. You only live once. Sauf que ceux qui le connaissent ou se sont donnés la peine de lire entre les lignes se rendront bien compte qu’il ne chôme pas, Reid. Pas quand quelque chose le préoccupe. C’est sa piqûre, sa came, il ne sera jamais aussi prolifique que lorsqu’il n’a pas envie d’y penser. Et il joue le rôle à la perfection, arborant son éternelle nonchalance comme une revenge dress. Sobre, pourtant. Cette chemise noire qu’il porte, tout juste enfilée. Il sort de la douche quelques minutes à peine avant qu’elle n’arrive, ça se voit aux cheveux encore un peu humides, ça se sent à ce parfum du shampoing qu’il utilise toujours. Comme ça il n’a pas eu le temps de préparer quoi que ce soit, pas le temps de penser, sûrement pas d’appréhender, mais il se surprend tout de même à penser qu’elle pourrait changer d’idée, Sophia. Il ne saurait dire, c’est que quelque chose a fini par lui déplaire et il a tendance à accepter son sort quand ce moment fatidique se pointe, Reid. Parce qu’il arrive toujours, c’est dans l’ordre des choses. Le Dewar a tendance à vivre à cent miles/l’heure, ses relations aussi. Pour la plupart, c’est un rythme de vacances, le rythme d’une cure de jouvence qu’il ne proteste pas à donner. Tant que chacun y trouve son compte, les adieux se font généralement sans cris ni pleurs, à vrai dire, ça a tendance à se faire comme ça, un jour et plus rien. Le véritable terrain inconnu, c’est ce message et la conversation qui s’en est suivie. C’est Sophia qui se tient devant sa porte d’entrée, bouteille à la main et le feu aux joues.

Il reste étonné un moment, Reid, fait suffisamment rare pour être noté. Étonné, puis amusé. Il réceptionne la bouteille, donc, jette même un coup d'œil trop intéressé à l’étiquette. « Hm. » Difficile de dire si c’est le hm de l’expert déçu du cépage ou bien celui de l’ingénu. « J’ai acheté la même la semaine dernière. » Il lève les yeux sur elle, il y a toujours dans le regard de Reid Dewar quelque chose de rieur, ce m’as-tu-vu impétueux. Il la regarde, aussi. Beaucoup de choses ne se disent pas, pas plus qu’elles ne se lisent, au travers la messagerie. « Joli chemisier. » De la même couleur que son tailleur, la première fois. Suave, ce regard ? Il aurait fallu pour cela qu’il s’attarder davantage, au lieu de quoi, Reid s’éloigne pour lui céder la place à l’intérieur de chez lui. Ce n’était plus sa première visite, pourtant, les choses avaient toujours été un peu différentes. Lors de ses quelques passages, ils étaient entrés avec plus d’urgence, pris d’une fièvre, et la visite du propriétaire -locataire, wtv- était passée sous la pile des priorités.
Reid sait parler, il sait même bien le faire, mais cette fois, c’est au silence qu’il cède le pas. Un silence qui n’est de son avis pas si pesant. Il y a en bruit de fond la télévision et un film des années 2000 auquel Reid n’a prêté aucune, aucune attention. C’est une vieille habitude chez lui, ça meuble aussi les pensées lorsqu’il le faut. En journée, quand il est chez lui, on entendra souvent la télévision en arrière-plan. Jamais les infos. « J’suis abonné à Netflix, aussi. Si t'es d'humeur pour House of cards. » Qu’il lui dit alors, la toisant de nouveau du regard. Il y a au salon ce bar-maison. Il n’a pas menti, Reid, Sophia pourrait y découvrir une bouteille identique à qu’elle a choisie. Funny how things are. Alors, netflix & chill ? Honnêtement, la question lui brûle les lèvres. Pour autant, il ne la pose pas. Pas. tout. de suite. Reid a toujours été pro pour vaquer avec ce qu'on lui donne. Du plaisir et pas tellement de place pour l’ego, même s’il n’est peut-être que le numéro pour se désennuyer après une semaine particulièrement éreintante. Il y a toujours de même une gêne qui s’est installée, là où quelques semaines auparavant, il n’hésitait plus à l’attirer avec lui sur ce canapé – ou ailleurs. What’s up, Sophia ? Reid sort deux coupes de vin et porte les doigts sur la bouteille, qu’il caresse presque. « Je vais être honnête, Sophia. Je ne sais pas très bien ce que tu es venue chercher, ce soir. » Ou peut-être tous les autres soirs avant celui-là. Ceux qu’ils ont passés ensemble autant que ceux qui ont connu le silence radio. Première vérité, pas de détour, mais une voix calme, posée. Curieuse, peut-être. Aucun reproche. Ils sont là tous les deux, apprêtés simplement, mais pour plaire. Distants, pourtant. Sophia n’a rien de l’habituel booty call auquel il se prête sans poser de questions.

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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyDim 13 Aoû - 16:18

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REID ⅋ SOPHIA


Bouteille en l’air, souffle coupé en attendant la première parole, le premier son qui viendrait rompre le petit malaise ambiant sur le pas de la porte, la rouquine se remémore. Dans ses souvenirs, elle n’avait aucune gêne à se faire réceptionner à cette entrée même, parfois de jour, plus souvent la nuit tombée. Finalement, Reid brise le silence assez rapidement par son flegme habituel. Il n’a pas l’air hostile, c’est déjà bon signe. « Sacrée coïncidence. » répond-elle simplement en penchant la tête sur le côté, timide sourire commençant à se dessiner sur ses lèvres. L’odeur de son shampooing lui parvient enfin aux narines, et ça aussi, ça ravive de jolis souvenirs. Elle hoche la tête en guise de remerciement quant à ce compliment sur son haut, en lui jetant un regard à la fois entendu et malicieux. Petit clin d’œil à leur première soirée – officieusement leur deuxième mais peut importe.  
Reid est bien silencieux, tout de même, et ça ne manque pas de lui mettre un petit coup de pression. Something’s off. Et en le suivant à l’intérieur, la rouquine commence à se mordre l’intérieur de la joue, signe de stress. Pourtant elle est sûre qu’elle a envie d’être là. C’est plutôt le fait qu’elle sent qu’elle doit fournir des explications. Et par où commencer ? Tandis qu’elle cherche les bons mots, la petite remarque qui détendrait l’atmosphère, son brainstorming interne est perturbé par Legally Blonde à la télévision en fond. « Je ne savais pas que tu aimais ce genre de film, c’est étonnant. » Une pique inoffensive jetée, voyons où ça les mène… L’allusion à House of cards la fait sourire mais la replonge dans un espèce d’inconfort lié à l’embarras de la façon dont elle avait repris contact avec lui. Incapable de dire les choses alors qu’elles sont simples. Plutôt envoyer un mms cryptique, en rapport avec une vieille private joke, ça c’est bien Sophia. Reine de la communication. Mais c’est sans compter Reid Dewar, monsieur je-mets-les-pieds-dans-le-plat, pas de temps à perdre et surtout pas de faux semblant. Elle sent le sang affluer à nouveau dans ses joues alors qu’elle se tient juste en face de lui. Elle voudrait presque qu’il n’ait jamais posé la question, voudrait presque qu’ils fassent comme si de rien n’était. Mais il en est autrement, ce soir. Elle évite soigneusement son regard, cherchant comment occuper ses mains pour gagner du temps. Leurs doigts s’effleurent légèrement alors qu’elle prend la bouteille de ses mains, caresse subtile, désarmante car accidentelle, alors qu’elle vient s’appuyer péniblement contre le mur près du petit meuble où sont entreposées les quelques boissons.

La question (qui est plutôt une remarque) reste en suspend quelques secondes où Sophia réussit à ouvrir la fameuse bouteille, tire-bouchon trouvé à proximité, concentrée à la fois sur cette action et les dialogues de la télévision. Elle verse du vin dans les deux verres avant de prendre le sien, puis finit par affronter le regard de Reid. « Je ne sais pas non plus. Est-ce qu’il faut vraiment toujours savoir ce qu’on cherche ? » Elle grimace et trouve refuge dans son verre quelques secondes. « Je sais que j’avais envie de te voir. » La confession semble quelque peu honteuse, ça se ressent dans le ton feutré de sa voix et par son regard fuyant. Sophia Rose n’aime pas montrer sa vulnérabilité, préférant toujours user de l’humour-tacle ou de l’ironie… Là c’est différent. « Je ré-apparais après des semaines de silence, je me doute bien que... » Elle désigne la fameuse bouteille identique reconnue dans un coin avec un air plus qu’entendu. « Je me doute bien que la vie a suivi son cours. » C’est vrai ça, ils ne se sont jamais rien promis. Et ça lui allait parfaitement. Elle rajoute quand même hâtivement : « Et c’est complètement normal !  Juste… Peut-être que c’est stupide mais… Je voulais te voir pour m’excuser d’avoir disparu. C’était… pas à cause de toi. » C’est pas toi c’est moi ? Really, Sophia ? Mais en même temps, c’est vrai. C’est souvent vrai, d’ailleurs.
Toujours appuyée contre le mur, la rouquine peine à trouver les mots. C’en devient presque comique. Et plus elle parle, plus elle suppose dans sa tête que tout cela est potentiellement absurde. Il n’en a probablement rien à faire, qu’est ce que tu t’es imaginée encore. « Enfin, laisse tomber. » lâche t-elle en soufflant du nez, les sourcils légèrement froncés et le regard attiré par la télévision. Elle finit presque son verre avec une nouvelle gorgée de vin. Un fiasco total, selon la petite voix dans sa tête. Les doigts de son autre main pianotent nerveusement contre sa cuisse, trahissant l’anxiété et la pointe de frustration qui la traverse à ce moment-là. Le travail sur la gestion des émotions est entamé mais visiblement loin d’être abouti.  



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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyVen 1 Sep - 2:50

Coïncidence ou présage ? Reid éclipse tout doute en n’y accordant pas plus d’importance que cela. On achète le même vin, ça ne veut pas dire qu’on va se marier demain. Il a tout de même souri en retour, Reid, d’une seule lueur, certes, mais il l’a fait. Le temps seulement de reprendre ses aises dans sa propre demeure et de l’y accueillir, cette fois, avec des formes qu’ils ne mettaient pas, les autres fois. La télé raconte ses habituelles bêtises et il s’avère que c’est un close-up sur Reese Witherspoon qui lui apprend ce que Sophia veut dire. Il fronce les sourcils, Reid, ça ne dure qu’un instant. « Comment tu penses que je me fonds si bien dans la masse… » Quand on ne peut pas gagner, aussi bien accepter de rire de soi. Il lui a déjà raconté ses frasques new-yorkaises, du moins, une part de celles-ci. Quand il se faisait passer pour un étudiant en droit au pompeux curriculum vitae. Il en a berné, des cols blancs. Ce qu’il ne lui a pas raconté, à Sophia, c’est comment il en a profité pour devenir l’amant de la femme de l’un d’eux pendant des mois. Elle n’a pas besoin de savoir, ça fait tâche dans l’histoire. Et surtout, ça ne pouvait pas lui sembler aussi dépourvu d’importance quand il lui a raconté, il ne sait plus tellement quand. Pendant quelque temps, justement, il a bien semblé que tout coulait de source – ni étiquette, ni promesse, ni mensonge (white lies exclus). « Elle fait partie de ces femmes à qui vieillir va bien. » Qu’il ajoute en voyant à nouveau l’actrice à l’écran. Aucun homme ne serait assez bête pour dire qu’elle n’avait aucun charme sous les traits de Elle Woods, mais à choisir, Reid préfère la blonde des plus récents Morning Show, Wild ou Big Little Lies. Ils en ont déjà parlé des dizaines de fois, tous les deux. De télé, de cinéma. Moins des autres femmes, mais il ne s’attend pas à ce que Sophia se sente menacée par une starlette d’Hollywood. Pendant un temps, elle n’en a eu aucune, Sophia. De la compétition.

Les coupes de vin sont presque servies, le small-talk fait son effet. Mais il bifurque, Reid, et c’est peut-être pour ça qu’elle paraît surprise, la rouquine. Est-ce qu’il faut vraiment ? Cette réponse ne semble pas impressionner l’entrepreneur. I see what you do. Elle gagne du temps, Sophia. Il le voit, il le sent, elle cherche quelque chose à dire, quelque chose à lui opposer et, pendant un instant, elle ne trouve rien d’autre que ça. Heureusement qu’ils sont là, d’ailleurs, ces verres, Sophia s’est portée à son propre secours en songeant à emmener cette bouteille – quoi qu’ils auraient aussi bien pu prendre la sienne. Reid finit par détourner le regard et se mouvoir dans la pièce au passage, le temps de retrouver le canapé. Il pourrait éteindre le téléviseur, ce serait moins grossier, mais il n’en fait rien pour le moment, ça lui sert d’écran face à cet étrange silence qu’il n’a pas trop envie d’entendre au fond. Sophia parle de la vie qui suit son cours et il se retient de ne pas grimacer, Reid. Il aurait voulu provoquer ce genre de discussion qu’il n’aurait pas mieux fait, il avait même mis les deux pieds dedans. « T’as pas besoin. » Qu’il dit instantanément, alors qu’elle évoque des excuses. Mais Reid ne l’a pas laissée finir et Sophia complète : ce n’est pas à cause de lui. Il lève les yeux vers elle, cette fois, et il est impossible de dire s’il est surpris ou contrarié. Dans d’autres circonstances, c’est une qualité qu’il a, Reid, contrairement à d’autres hommes, il n’a pas peur de parler. À cet instant, il s’enfonce pourtant dans un silence qui ne les aide ni l’un ni l’autre, puis il pince les lèvres, on sent bien que ce n’est pas l’éclate ni pour lui ni pour elle de toute façon. « Tu comptes rester debout ? » Qu’il demande alors parce qu’il la voit, il la voit se décomposer sous ses yeux. « La vie n’a pas tant que ça suivi son cours. » Dit-il tout d’abord, sans savoir faire autre chose que la regarder se torturer pour il ne sait trop quoi. Si ce n’est pas lui, c’est autre chose et elle veut qu’il laisse tomber. Il attend qu’elle approche, Reid, même s’il a rarement été si peu convaincu qu’elle le ferait vraiment. « Je n’ai pas, à un seul instant, pensé que c’était moi. » Qu’il se permet même d’ajouter, de nouveau amusé cette fois. Il toise sa réaction, son langage non verbal, surtout. « Ni toi et moi. » Il faut dire que ça se passait plutôt bien lorsqu’ils se voyaient, avant qu’elle disparaisse pour reprendre ses mots. Il frime bien, Reid, sauf qu’il ne fait que dire la vérité : il n’a jamais pensé que leur alchimie était en cause. Ça ne veut pas dire que c’est suffisant, parfois ce n’est même rien du tout.
L’entrepreneur regarde de nouveau l’écran de sa télévision et cette fois, ça l’emmerde, il se décide à éteindre celle-ci. Exit, Witherspoon, role model et/ou fantasme d’une génération. « Et du coup, c’était pour moi ou pour toi, le vino ? » Elle continue de chantonner dans sa voix, avec son timbre insouciant, cette note d’amusement. Pour autant, ce n’est pas aussi certain qu’il s’amuse, Reid, puisqu’il a bien l’impression qu’elle ne dit pas tout, Sophia. Et pour une seconde, il arrête de frimer. « Est-ce que ça va, So ? » Ça ne se fait pas, alors il ne le fait pas, pourtant le corps dicterait autrement, il la toucherait, rien que pour sentir sa peau, y trouver d'autres réponses.

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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyLun 11 Sep - 9:30

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tw : mention de violences conjugales

Gosh, that’s awkward.
Elle ne sait pas trop à quoi elle s’attendait, Sophia. Et pourtant, à la minute où il a ouvert la porte, l’appréhension avait fait place au soulagement. Il est encore là, Reid. Il a bien voulu la voir, il a bien voulu lui ouvrir la porte. Les première minutes se sont déroulées presque sans accrochage – rien à voir avec leurs habitudes d’avant, bien sûr, mais tout de même. Elle est même totalement d’accord avec lui, au sujet de Reese Witherspoon, voilà qui détend l’atmosphère. Reste que Sophia Rose est pleine de contradiction. Elle veut à tout prix qu’on soit honnête avec elle, avide d’authenticité et de simplicité, sans pouvoir s’appliquer ces préceptes à elle même. Alors la voilà qui tourne autour du pot, se cherche des excuses – et pourtant elle en a de bonnes. Sur le coup, elle y pense, à tout lui dire d’un coup. C’est même ce qu’elle avait prévu à la base… Mais comment dire tout ça ? Comment amener ce sujet-là sur la table ? Ou sur le canapé ? Parce qu’il a décidé de creuser encore plus l’espace qui les sépare en s’y installant, sur ce joli canapé. Et c’est vrai que ce serait plus confortable de l’y rejoindre. Mais elle a peur, Sophia. Peur que ça dérape. Peur qu’elle ne sache pas s’écouter et qu’elle cède à la facilité. Si les mots qu’ils s’échangent semblent les éloigner au fil de la conversation, elle n’est pas certaine que tomber dans ses bras résolvent le fond du problème. L’avocate se redresse quand même, quittant le refuge inconfortable que lui offrait le mur et attrape au passage le verre de vin que Reid n’a pas pris. Une fois sur le canapé, elle lui tend. « Tiens. » Entre temps, Reid a éteint le téléviseur. Plus de Legally blonde en back up pour soutenir moralement. « J’avoue, c’était pour moi. » Première marque d’honnêteté, elle espère qu’il apprécie le geste. Honnêteté, certes, mais peut-être manque de courage, encore. La rouquine peine à soutenir le regard du blond, en prise avec ses émotions contradictoires. D’un côté, oui, elle a envie de s’y perdre, dans ses jolis yeux mordorés. Et pas que dans ses yeux. Les souvenirs reviennent, et une douce chaleur l’envahit. Elle se rappelle du soir de la pleine lune, où après ce plongeon, c’est elle qui a pris son numéro. C’est elle qui l’a voulu et elle se rappelle très bien pourquoi. Ce qu’elle avait ressenti ce soir là c’était la promesse que ça pouvait aller mieux. Qu’il était possible de passer à autre chose. Pulsion de vie.
Elle n’avait même pas attendu les trois jours (soit disant) réglementaires avant de le rappeler.

Et elle refusait aujourd’hui de faire trois pas en arrière.
Elle pose son verre sur la petite table devant eux, l’air grave. Il n’est surtout pas question de tomber dans le mélodrame. Mais c’est cette toute petite phrase, ce surnom et ce foutu ton presque inquiet. Ce n’est plus le sang qui afflue dans ses joues mais ses yeux qui s’humidifient alors que Reid lui pose la question la plus importante, peut-être.
« Il s’est passé quelque chose avant que je ne rentre à Redwood. » Ils n’ont jamais vraiment parlé de leurs ex, tous les deux. Les moments ne s’y sont pas prêtés, le statut de leur relation non plus. Aurait-il pu s’en douter, Reid ? Jamais elle n’avait eu peur de lui. Elle avait eu du mal à dormir, insomnie, légers cauchemars, certes, mais comment aurait-il pu faire le rapprochement alors qu’elle même ne l’avait pas envisagé ? « Tu sais, une femme sur trois subit des violences de la part d’un conjoint au cours de sa vie. » Parler avec des chiffres lui semble tout de suite plus facile, comme si à la fois ils permettaient de soutenir son propos et de l’éloigner de son propre cas personnel. Pourtant, il est facile de voir que ça lui est très personnel. Sophia gratte nerveusement le tissu du canapé, son regard alternant entre celui de Reid et ce geste mécanique. Elle en avait mis, du temps, à se considérer part de cette malheureuse statistique. A comprendre aussi que ça l’avait impactée, physiquement et psychologiquement. « J’ai eu une sorte de contre coup, et j’ai eu besoin d’être seule. » Les yeux ronds, elle réalise le jeu de mot. Contre coup. Un peu du même genre que celui de la visite médicale chez Seberg. Un rictus étira ses lèvres. Malgré son état de stress, elle est quand même capable d’avoir ce recul cynique sur la situation, refusant toujours de s’apitoyer sur son sort. Ce qui lui est arrivé ne la définissait pas, certes, mais ça avait eu des répercussions sur sa vie sociale. « Je sais que c’est pas une excuse pour disparaître du jour au lendemain. » commence t-elle. Elle se rappelle qu’il a dit qu’elle n’avait pas besoin de s’excuser, mais en fait, elle le ferait quand même. Parce qu’elle y tient. « Mais si, c’en est une, et c’était ce que je venais te dire en fait. Que c’était à cause de ça. Que malgré que j’adorais… que j’adore passer du temps avec toi, te voir, ce truc m’a rattrapée et j’ai rien pu faire pour l’en empêcher. » Le rythme de sa voix se fait saccadé, elle a comme peur qu’il ne la coupe ou pire, qu’il dise quelque chose de terrible, qu’il ne la croit pas par exemple. Qu’il la trouve ridicule. Il a ce côté presque intimidant, Reid, que même une personnalité au fort caractère comme Sophia peut finir par redouter. Alors elle avait pris ce ton défensif, et martelé les mots à toute vitesse. Par défi et urgence, peut-être pour tenter de ne pas trop perdre la face aussi, devant lui. Presque essoufflée, elle saisit le verre de vin des mains de l’homme pour en boire une gorgée puis murmure pour elle même : « Oui, définitivement pour moi. » qu’elle l’a pris, ce vin. Honnête, at last



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Reid Dewar
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ÂGE : 38
QUARTIER : #12 Farming area, une vieille maison qu’il loue pour presque rien. L’altruisme paie.
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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyMer 11 Oct - 3:42

Elle ne compte pas rester debout, c’est clair à présent et c’est même acté puisqu’elle vient s’y installer à son tour. C’est vrai, ça n’arrange pas grand-chose au malaise plus que palpable qui flotte entre eux deux, mais ça lui vaut sa coupe. Il ne proteste pas, Reid, même qu’il la remercie en portant instinctivement sa coupe près de ses lèvres, sans y boire pour autant. Pas tout de suite. Il joue peut-être inconsciemment ces types qui s’y connaissent et n'hésitent pas à frimer leurs connaissances sur les pastilles de goût. Pourtant, il n’en fait rien, il semble qu’il y ait trop de choses qu’ils ne se disent pas pour dire des conneries. Le vin est pour elle, donc, mais c’est l’aveu qui décide Reid à en prendre une gorgée pour couper court à toute condescendance présumée qu’elle pourrait déceler chez lui. Il ne l’a jamais vue aussi nerveuse, forcément, ça a de quoi déstabiliser. Un instant de plus et il aurait fini par céder, Reid, peut-être qu’il aurait étiré les doigts pour les glisser sur sa nuque chaude, à la recherche des points de tension, pour la soulager… Depuis ce fameux soir à Burlington, la communication a eu tendance à être tactile entre eux, il n’y a aucune difficulté à s’exprimer sous cette forme. Mais Sophia plonge dans tout autre chose qu’une vaste piscine au clair de lune.

À l’entendre évoquer ce quelque chose, il sait tout de suite que ça ne fait pas partie de l’éventail des choses agréables, de celles qu’on raconte avec fierté ou plaisir. La brillance qui a recouvert le regard de la rousse, comme un voile opaque, l’avait déjà alerté. Alors, il écoute, Reid, il la laisse venir à lui à son rythme. D’abord, avec une statistique qui dévoile la finalité. Il fronce les sourcils, non, il ne savait pas, mais il ne peut pas dire qu’il est surpris. Quelque chose en lui se paralyse; peut-être parce que Reid Dewar a passé sa vie, certes, au cœur d’une relation conflictuelle avec sa mère et fusionnelle – trop, souvent – avec sa sœur. Mais il a surtout eu ces femmes comme figures plus grandes que nature, il les a aimées, il les aimera toujours. Ses poings ont servi à de nombreuses reprises alors qu’il n’aurait pas dû, mais ça n’a jamais été une femme, ce ne sera jamais une femme. Il pense à sa sœur, justement, et à cette foutue statistique. À sa mère aussi et à son hippie de père – a-t-il toujours su la protéger de cette statistique ? Pourtant, quand Sophia lui dit qu’elle a eu besoin d’être seule, Reid ne sait pas exactement ce qu’il doit entendre. Seule, pour se retrouver avec elle-même ou seule, also known as hors de cette relation – non relation – qui a été la leur pendant ces quelques semaines, mois. Pas une excuse, ajoute-t-elle et il secoue la tête. Il est rare qu’il n’ait rien à dire, Reid, ou plutôt qu’il cherche ses mots. Le moment lui appartient, il n’a pas envie d’interférer avec ça et de lancer le genre de mots qu’elle a probablement déjà entendus mille fois. Il lève néanmoins les yeux vers elle, qui vient presque de lever le ton. Sophia se bat. Sophia se défend. Il ne se dresse pourtant pas ennemi, c’est avec elle-même qu’elle est aux prises et ça se voit, ça se sent. La réflexion lui vient qu’elle est prête à parer le coup et il lui semble qu’il ne s’est jamais, jamais senti aussi désemparé.

Lorsqu’elle prend cette première gorgée à son tour juste après lui avoir pris sa coupe des mains, Reid sent qu’elle a besoin qu’il sorte de la torpeur, et il lui doit bien ça, à Sophia. « C’est pas ta faute, Sophia. » Il ne manque plus que ça, qu’elle s’excuse de nouveau pour ce dont elle se serait bien passé, il en est convaincu. « Je suis désolé pour les connards de ce monde. » Ça sonnerait mieux, s’il n’y avait pas ce fond de colère, ou peut-être ces envies de meurtre, quelque part au fond de sa voix qui a tout d’un coup cet aspect rauque. Il se racle la gorge, Reid. Well, peut-être qu’il en est un aussi, parfois, pas de ce genre, mais de bien d’autres genres. Can’t do anything about that. Elle mérite mieux, beaucoup mieux, Sophia, c’est plus limpide que ça ne l’a jamais été. Il faut qu’elle ait mieux. « Je n’ai pas… » vu, pensé, réalisé, imaginé as the list goes on. C’est moins qu’il est perdu, plutôt qu’il hésite. Les formules toutes faites viennent trop facilement dans ces moments-là, peut-être parce qu’elles sont déjà testées et approuvées et qu’on ne veut surtout pas faire un pas de travers, lorsque tout est trop fragile. « J’ai vu une femme forte et indépendante, drôle et avec beaucoup d’esprit…» Il est sérieux, Reid, il le pense, tout comme : « Diablement sexy aussi, let’s be honest. » Il a cet éclat de sourire, pas vraiment enjôleur, pas vraiment moqueur, et il appuie la tête contre le dossier du canapé. Si Sophia peut se voir au travers de ses yeux pendant quelques secondes, pourquoi s’en priver. « Je peux faire quelque chose ? Un massage, un gâteau, une poupée vaudou... Tu demandes et je m'exécute. » His own version de tes désirs sont des ordres. Ça lui semble complètement présomptueux de prétendre à l’aider, c’est son histoire, c’est son passé; mais il est là, et si Sophia a besoin de quoi que ce soit, il sait se montrer généreux de son temps, le Dewar, tout comme il peut se comporter à peu près comme il faut, même s’ils sont toujours deux funambules marchant sur le fil de fer de ce non défini, entre eux. Maintenant peut-être plus que jamais.

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PSEUDO : lulilou
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CREDITS : ethereal
ALTER-EGO : l'historienne asociale (hailee) et l'ambitieux golden retriever (esther)
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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyDim 29 Oct - 23:33

(#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid Tumblr_o8qxxo4NO31v2n5ljo3_400 (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid 0cc5a3e845953045f174e36423511b3a732b997f
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Sophia Rose n’a jamais eu besoin de la validation de qui que ce soit, surtout pas d’un homme - hormis son frère occasionnellement, peut-être. Mais l’entendre ainsi, Reid, l’entendre comme un allié et non pas comme un adversaire suffit à l’adoucir, la rassurer. Elle sent alors tous ses muscles se relâcher, libérant la tension qui s’accumule depuis des jours, des semaines. Le coup de grâce, c’est l’émotion qu’elle entend dans sa voix à lui. Pour la première fois, elle le sent… prudent. Presque vulnérable. Elle pose le verre presque vide sur la petite table et se sent suffisamment à l’aise pour réduire un peu l’espace qui les sépare. Elle voit bien qu’il n’est pas insensible à ce qu’elle lui a confié. Elle peut le voir à son air pensif, sa manière de mesurer ses mots. C’est inédit, de le percevoir ainsi et à ce moment là, bien qu’elle l’ait verbalisé quelques minutes auparavant, elle le ressent dans sa chair. Il lui avait manqué. Sa main désormais libérée s’aventure timidement sur son avant bras alors que d’une voix aussi sincère que ce moment, les plus jolis mots qu’elle ait entendu depuis longtemps pour la qualifier sortent de sa bouche, ce qui ne manque pas de colorer ses joues d’une belle teinte rosée. Free blush. Elle peut sentir la barrière invisible entre eux deux s’estomper et l’atmosphère semble désormais bien moins lourde. Réside peut-être encore une sorte de pudeur qui l’empêche de tenter plus qu’une caresse, la rousse ayant besoin davantage de temps pour se laisser apprivoiser à nouveau après ces quelques semaines de sevrage, bien que cela ne semble plus qu’une question de minutes. « Pour ton information, je ne pense pas que tu doives prendre la responsabilité pour tous les connards de ce monde. Personne n’a les épaules aussi larges... » Elle penche la tête sur le côté d’un air désolé. « Même toi. » ajoute t-elle, caressant l’une de ces épaules en question alors qu’elle se rappelle à quel point elle aimait s’y nicher, dans le clair-obscur de la nuit, dans ces si doux moments de lâcher-prise. De liberté. De sécurité. Ce sont ces deux choses qui l’ont attirée chez lui, vers sa personne puis dans sa maison de Farming Area. Une attirance physique qui aurait presque pu masquer cette attirance qu’elle a aussi pour sa psyché, finalement. C’est ça, en définitive, qui l’a poussée à renvoyer signe de vie, signe d’intérêt.

Reid Dewar, en plus d’être un coup exceptionnel, s’avère redoutablement attachant par sa répartie légendaire, son intelligence piquante et son charisme assumé. Et voilà maintenant que Sophia découvre cet autre Reid, celui qui lui propose d’un ton à la fois doux et grave de lui faire un gâteau, un massage ou un plan de vengeance occulte ? La rousse fronce légèrement les sourcils en même temps que son cœur se serre dans sa poitrine, quelque peu décontenancée par la situation. Sa tête s’est posée elle aussi contre le dossier du canapé, regard plongé dans celui de Reid. Sa main glisse toute seule vers sa joue à lui qu’elle effleure délicatement alors que ses traits s’adoucissent au contact de sa peau. Elle se sent spéciale à ce moment précis, en apnée dans ses yeux mordorés, comme si elle venait de rentrer dans un cercle privé. Reid a tout de cette aura féline, la démarche, l’esprit, et cette capacité à vous faire sentir comme élue, choisie, lorsqu’enfin il décide de montrer ce côté que peu de personnes ont l’occasion (ou la patience?) de voir. « Je voudrais que tu me dises un secret. » murmure t-elle, brisant la tension de l’instant en décidant de s'allonger sur le canapé, tête sur les genoux de l’entrepreneur. « Quelque chose sur toi.» L’avocate entend par là quelque chose d’aussi profond que ce qu’elle lui a confié quelques minutes auparavant. Quelque chose sur son enfance, sur sa famille ? Des bêtises de jeunesse inavouables ? Des rêves avortés ? Se concentrant sur un point au plafond, elle évite maintenant son regard pour lui laisser le temps de décider, quelle histoire lui offrirait-il ou, avant toute chose, s’il a envie ou non de la laisser rentrer un peu plus dans son univers à lui. Ce serait une première, ce soir, qu'ils résistent aussi longtemps à l'appel de l'étreinte, façon pillow talk.  



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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptySam 24 Fév - 23:27

Il ne sait pas, Reid. Si ce que vient de lui confier Sophia marque un point tournant ou un point de non retour. Il a presque l’impression d’avoir retenu son souffle, de s’être arrêté d’exister pour recevoir l’aveu de sa souffrance, Sophia. Les mots sont prononcés avec délicatesse, sans trop y penser, et pourtant, il pense. Beaucoup. À elle, surtout. Elle le met en garde ou du moins, c’est comme ça qu’il le voit. Il n’y a pas d’épaules assez larges pour la responsabilité de tous les maux, non, mais Reid est parfaitement conscient de ses péchés à lui. L’est-elle aussi, Sophia ? Il la regarde s’approcher et ce regard se perd sur sa main qui caresse sa peau, son bras. Il faudrait être fou pour ne pas percevoir le changement d’atmosphère, quelque chose qui se réchauffe, et chauffe, et brûle, en dedans. La main de la rouquine s’aventure jusqu’à lui et il lui faut fournir cet effort surhumain pour ne rien faire, rien d’autre que la regarder et rester là, sagement. Le changement de position est le bienvenu, voilà qu’il peut respirer de nouveau et brider ses instincts – ce besoin presque, de la toucher. Un secret ? Reid en a plein la tête, des secrets. Plusieurs d’entre eux risquent d’avoir tout, sauf l’effet recherché par la jeune femme. Il lui arrive quelquefois, comme cela lui arrive à cet instant, d’avoir envie de lever le voile et de tout offrir sans résistance. Good for him, il a plus d’esprit que ça, Reid, il sait mesurer les conséquences de ses gestes aussi bien que celles de ses paroles et il a un esprit de préservation suffisamment développé…

Sa main, pourtant, s’aventure dans ses cheveux et il y a son parfum, ce parfum, qui l'enivre lentement, Reid. Il réfléchit un instant, mais pas trop. « J’ai fait un photoshoot pour Tommy Hilfiger Kids quand j’avais… j’sais pas, j’dirais six ans. C’était le rêve de ma mère, me mettre devant les caméras. J’crois pas qu’y ait eu une seule photo où je ne pleurais pas. Ils ont dû refaire le shoot avec un autre gosse. » On ne verra jamais Reid Dewar porter la marque, question de principe. « J’suis pas sûr d’avoir déjà vu mon père sobre. Mais c’est un mec bien. J’crois. » Bien, mais absent. Absent, même lorsque présent. Les souvenirs qu’il garde de son enfance en Nouvelles-Orléans sont brumeux, sans doute parce qu’il a su s’attirer des ennuis bien assez tôt sans pour autant capter l’attention parentale. « J’ai été amoureux une fois. Elle était mariée, plus âgée… Beaucoup plus âgée, et je ne lui ai jamais dit mon véritable nom. Ça a duré quelques années. Je me suis fait tatoué cette horreur pour elle… Kind of. » Cette tête de cerf qu’il avait sur les côtes, côté gauche. Celle pour laquelle il répondait toujours qu’il s’agissait d’une trop longue histoire ou d’un vieux pari. Two truths and a lie. Sauf qu’il s’agit de trois vérités dans son cas. « I’m a mess, Soph… » Ce n’est pas toi, c’est moi. Ce genre de choses. Reid ignore ce qu’elle a cherché à savoir en lui posant cette question, lui a tout de même éprouvé le besoin de lui partager un pan de la vérité. Il n’a jamais levé la main sur une femme, ne lèvera jamais la main sur une femme, mais il n’est pas un saint. Far from it. Sa main ne s’est pas échappée, pour autant, elle conserve sa certitude, sa facilité à glisser dans sa chevelure flamboyante. Il la regarde à nouveau, cette fois, en se demandant ce qu’il trouvera sur son visage à elle. Sophia.

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MessageSujet: Re: (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid EmptyDim 21 Avr - 2:56

(#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid Tumblr_o8qxxo4NO31v2n5ljo3_400 (#12) hey cowboy, you can keep your boots on - reid 0cc5a3e845953045f174e36423511b3a732b997f
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Pour ce qui est de la venger, Victor et Ryan s’en sont à priori chargés. Pas de détails, ni même la date ou l’heure du ‘crime’, Sophia avait souhaité rester en dehors de ça, ayant déjà pas mal à faire comme la lourde tâche de se reconstruire (rien que ça). Mais au moins – et elle fait confiance à son frère et son meilleur ami pour cela – elle est sûre que justice lui a été rendue. Alors l’idée du massage, du gâteau et de la poupée vaudou, elle garde ça dans un coin de sa tête mais ce n’est pas ce qui l’intéresse le plus chez l’homme chez qui elle s’est rendue ce soir. C’est peut-être qu’elle ressent un déséquilibre, lequel causé par la révélation faite quelques minutes plus tôt. C’est son lourd secret, ses chaînes, les poids qu’elle traîne à ses chevilles depuis bientôt un an. C’est le stigmate, aussi. C’est la honte qu’elle ne peut s’empêcher de ressentir face à son statut de victime, elle, la dernière qu’elle aurait cru – naïvement – aussi manipulable, malléable, brisable.
Maintenant qu’elle est revenue, de surcroît dans sa ville, sa zone de confort, l’avocate ressent une soif non pas de vengeance mais de dignité. Et sa définition de la dignité réside dans sa capacité à se sentir forte, respectée. Définition assez subjective mais qui serait son salut : elle ne voulait plus jamais se sentir subordonnée, utilisée, prise de haut. Loin de là un désir de pouvoir sur les autres, au contraire, elle aspirait simplement à se sentir égale. C’est sans doute pour ça qu’elle demande simplement un secret à Reid en retour. Un élément qui l’aiderait à se sentir moins seule, là. Moins à vif. Aucune idée du niveau de sanité de la démarche, la trentenaire n’est même pas en capacité d’adopter une posture réflexive à ce niveau là de la discussion. Tout est très instinctif, intuitif, propre à leur dynamique à eux deux.
Elle ferme les yeux, inspirant longuement en sentant le bout des doigts de l’entrepreneur caresser doucement ses cheveux. La voix rauque de ce dernier brise le silence avec une première anecdote. Reid fashion victim ? Si le début la fait vaguement sourire, l’idée d’un pauvre petit bonhomme en train de pleurer sous les projecteurs sapé en Hilfiger lui fait grincer des dents. Le travail des enfants avait été aboli fin des années trente aux States mais restent évidemment des secteurs comme la mode ou l’entertainment de manière générale qui s’affranchissent totalement des lois fédérales, au prix de la santé physique et mentale de centaines de pauvres gosses. Sourcils désormais froncés et mine plutôt dégoûtée, elle écoute Reid enchaîner. Le propos lui provoque un frisson le long de l’échine alors que ses yeux se rouvrent et que son air s’adoucit. C’est plutôt de l’inquiétude, maintenant. « Vous voyez encore vos parents, ta sœur et toi ? » Elle est presque sûre qu’il ne lui a jamais encore trop parlé de sa famille. Il a évoqué Reagan à plusieurs reprises, et elle sait à quel point il l’estime. En jouant avec le tissu de sa chemise noire, son regard se perd dans la vide, dans le fond de ses pensées sûrement, alors que l’image de ses propres parents apparaît en toile de fond. Les parents sont à la fois le remède et le poison, parfois l’un plus que l’autre ; mais pour Sophia, le mélange avait été à peu près équitable. La fortune familiale l’avait portée aussi loin qu’elle le pouvait : elle n’avait jamais manqué de rien, avait pu faire ce qu’elle voulait… A peu de choses près. Une chose près, précisément. Mais l’argent ne fait pas tout, et bien qu’il y participe, il ne fait pas l’épanouissement émotionnel d’une famille. Il ne permet pas à la confiance et l’amour de se construire en autonomie, sans fournir le moindre effort.

Les deux mains de Sophia qui jouent maintenant avec les doigts de celle de Reid qui n’est pas occupée dans sa chevelure s’arrêtent momentanément. Une fois. Mariée. Beaucoup plus âgée. L’information est à la fois suffisamment scandaleuse pour susciter un intérêt vif chez elle mais aussi incomplète, ce qui génère forcément de la frustration chez l’avocate. « Où l’as-tu rencontrée, cette femme ? » Plein de questions se bousculent dans sa tête. Quel prénom avait-il utilisé ? A quel point était-elle plus âgée que lui ? La rousse se redresse légèrement, entrevoyant entre les boutons de la chemise noire le fameux tatouage qu’elle croyait n’être le résultat que d’un pari perdu. « Comment c’est possible, une seule fois ? » Cette fois-ci, son regard bleu est plongé dans le sien, mordoré, à la recherche de cette lueur qui d’habitude illumine son regard. A la place, l’ombre recouvre son visage. De sa bouche s’échappe une complainte assez déstabilisante. A mess. Il n’a sûrement aucune idée d’à quel point ça lui parle, cet état de l’être. Le désordre de l’âme. L’a t-il précisé en guise d’avertissement ?
Le doute dans sa voix, cette fatale incertitude, jure avec le mouvement régulier, assuré de ses doigts dans ses cheveux. Le geste en non-adéquation avec la parole. « Je n’suis pas non plus un modèle de stabilité. » finit-elle par répondre après un petit temps de réflexion, ne sachant pas trop où elle va ainsi. En tout cas, ses gestes à elle sont en accord avec ses mots alors qu’elle se rassoit près de lui, presque comme si elle ne tenait pas en place. Tête penchée sur le côté, elle se mord la lèvre, inspirant longuement avant de déclarer à demi-mot : « Tu penses qu’on pourrait à nouveau manquer de stabilité ensemble ? » Ses lèvres s’étirent en un rictus mal assuré, guettant nerveusement sa réponse. Reid comprendrait ce qu’il voudrait, le message laisse libre court à l’interprétation, pourvu qu’il ne demande pas d’éclaircissement puisqu’elle n’est pas capable de poser des mots sur ce qu’elle entend réellement. Ce dont elle est sûre c’est qu’elle aimerait repasser du temps avec lui, quelque part entre le booty call éméché du samedi soir et l’idée d’être la deuxième femme à réussir la prouesse de faire battre son cœur.   



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