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Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel)

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Dorian Brooks
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Dorian Brooks

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“To hold a pen is to be at war”

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LITTLE TALKS : 608
PSEUDO : Rainbow D.Ashe
AVATAR : Michael Fassbender
CREDITS : (av) ichi
ALTER-EGO : Gabriel
ÂGE : 44
QUARTIER : Farming Area, au #30
MÉTIER : Ecrivain, quatre thrillers au sujet de la Rose Lunaire à son actif, le cinquième sur le bout des doigts...
COEUR : And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) EmptyVen 29 Mar - 13:28



Quoth the Raven, "Nevermore."

Deep into that darkness peering, long I stood there, wondering, fearing, doubting, dreaming
Les bonnes histoires ne tombent pas du Ciel, elles ne l’ont (presque) jamais fait, mais ces derniers temps, Dorian a le sentiment qu’elles lui échappent tout particulièrement. Il a aussi l’impression que la sortie de son dernier roman commence à dater un peu, quand bien même il ne s’est pas encore écoulé deux années complètes et qu’il a déjà pris beaucoup plus de temps que ça. La vérité, c’est que pour la première fois depuis longtemps, l’écrivain souffre du bien connu syndrome de la page blanche. Ca ne lui était arrivé qu’une seule fois auparavant, après l’accident de sa sœur et l’arrivée de son neveu dans sa vie. Et il continuait d’écrire régulièrement, même à cette époque, ses écrits n’avaient simplement rien à voir avec son univers habituel, n’étaient pas voués à être publiés ou lus un jour. Cette fois, aucun drame terrible ne lui embrouille l’esprit. Il n’écrit sur aucun sujet, personnel ou professionnel. Il ne sait même pas sur quoi il devrait ou voudrait écrire son prochain roman, que sa maison d’édition réclame pourtant assez impatiemment. Toute son équipe s’est donnée beaucoup de mal pour faire oublier au public sa petite incartade avec Selene - et il leur en est généralement reconnaissant - mais maintenant, ils sont tous d’accord pour dire qu’un nouveau livre ferait des miracles pour enterrer cette histoire une fois pour toutes. Dorian voudrait sincèrement leur donner satisfaction, mais à part passer de longues heures chaque jour assis à son bureau à regarder dans le vide, il n’arrive pas à grand-chose, si ce n’est faire grimper la frustration.

Il a besoin de prendre l’air, avant de perdre complètement la tête. De faire quelque chose qui parvienne à la fois à le détendre, à le distraire et à l’inspirer. Trouver une licorne, donc… Heureusement pour lui, il connaît une licorne. Une très jolie licorne, baignée de mystère et auprès de laquelle il n’a encore jamais réussi à s’ennuyer. Sans compter qu’elle a aussi l’avantage d’être très exactement le genre de personne avec qui son éditeur ne veut surtout pas qu’il soit vu ces temps-ci. La cerise sur le gâteau, pour un Dorian tellement agacé de devoir obéir et faire profil bas depuis un peu trop longtemps à son goût. Il accepte sans broncher la tournée des petites librairies perdues au milieu de nulle part pour se racheter une image. Il s’est même contenté de serrer les dents poliment quand son éditeur lui a annoncé qu’ils devaient d’abord discuter en interne de sa relation amoureuse avec un homme avant qu’il soit autorisé à en parler publiquement. Oui, après avoir passé deux jours de suite devant la page blanche de son logiciel de traitement de texte sans parvenir à pondre une seule ligne digne de ce nom, Dorian se sent l’âme un peu rebelle, juste assez pour jouer avec les limites qu’on lui impose sans les franchir complètement.

Voilà comment il se retrouve assis seul à la table d’un petit restaurant caché quelque part dans le centre-ville de Burlington, ce soir-là. Ce n’est pas un endroit particulièrement réputé, plutôt l’inverse : un secret bien gardé. Pas vraiment considéré comme haut-de-gamme, quoique la cuisine y est délicieuse, et la salle si petite qu’elle ne peut accueillir qu’une poignée de clients à la fois. Les murs en pierres apparentes, les plafonds voûtés et la lumière tamisée donnent un air cozy à l’ensemble, pour ne pas dire romantique. C’est un peu la raison pour laquelle Dorian a choisi cet endroit à vrai dire. La raison pour laquelle, aussi, il se lève, tout sourire, lorsqu’un serveur accompagne Castiel DeWitt jusqu’à sa table, afin de pouvoir l’enlacer brièvement en guise de salutations. Il n’y a pas de quoi être fier de ce comportement vindicatif, et il ne l’est pas complètement, mais il ne peut nier une certaine satisfaction à l’idée que d’une façon ou d’une autre, quelqu’un les voit, se fasse une fausse idée de la situation et que son éditeur l’appelle demain, fou de rage. “Comment tu vas ?” demande-t-il, tandis qu’il retourne s’asseoir de son côté de la banquette en cuir, ne prêtant qu’une vague attention au serveur qu’il remercie d’un signe de la tête. “Je n’ai pas remarqué Garensen assis quelque part à faire semblant de dîner comme un honnête citoyen… Est-ce qu’il est si doué que ça, ou bien tu es sorti sans ta garde rapprochée ce soir ?” reprend-t-il d’un ton léger, sitôt que les oreilles indiscrètes sont loin. Bien que ce soit un bonus appréciable, Dorian n’a pas choisi ce restaurant simplement dans l’idée de mener une petite guerre puérile avec son éditeur, mais bien pour réduire les risques qu’un témoin trop curieux puisse entendre leur conversation. Qu’on les voit ensemble, qu’on veuille répandre des rumeurs infondées sur la nature exacte de leur relation, Dorian s’en fiche, en joue même avec plaisir. Il sait néanmoins que les conversations que Castiel et lui ont généralement ont tout intérêt à rester privées. Il aurait très certainement proposé qu’ils passent la soirée chez l’un ou l’autre, s’il n’avait pas eu désespérément besoin de s’éloigner un moment de Redwood Hills.

“Navré pour l’invitation à la dernière minute,” continue l’écrivain, qui se sent déjà beaucoup plus détendu désormais qu’il a toutes les raisons de ne pas penser à son roman. “Je suis ravi que tu aies réussi à te libérer malgré tout, ça faisait une éternité.” Ils se sont croisés à l’occasion, un verre par-ci, une conversation par-là, quelques détails à régler après que Dorian ait pris la décision de ne pas dévoiler les secrets de Selene publiquement. Jamais rien de tel, cependant : s’asseoir à une table et prendre le temps, sans aucune affaire plus urgente dont il faut aller s’occuper très vite, d'autres rendez-vous plus importants pour l’un ou l’autre.

@Castiel DeWitt

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Castiel DeWitt
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MÉTIER : Dirige l'empire hôtelier DeWitt. Propriétaire du Point. Propriétaire du Valhalla avec Søren
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MessageSujet: Re: Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) EmptyJeu 4 Avr - 10:54

Quoth the raven, "nevermore"

L’invitation est arrivée à l’improviste et Castiel n’hésite pas une seule seconde avant d’accepter. Devant lui, deux piles de dossiers impeccablement rangés. Il y en a une pour les dossiers qu’il a fini de lire et l’autre concerne ses fondations et les futures actions qui vont être menées. Sur chaque couverture, un emploi du temps est accroché. Castiel n’ose même pas poser les yeux dessus, car toutes les cases sont noircies. Les actions proposées requièrent sa présence et il doit caser tout ça dans un agenda rempli de réunions. Il soupire tout en se basculant lentement vers l’arrière. Ça va lui faire du bien d’aller s’aérer. De se changer les idées. De passer la soirée avec Brooks.
À l’évocation de l’écrivain, il ne peut s’empêcher de sourire. Ils n’étaient vraiment pas partis sur de bonnes bases tous les deux et finalement, ils ont réussi à s’entendre. Un vrai miracle.
Dès que Castiel est sorti de son bureau, Gustav est venu aux nouvelles. C’est assez rare que l’homme d’affaires quitte son bureau si tôt. Il lui a expliqué qu’il dînait dehors. Qu’il montait prendre une douche et se changer. Comme à son habitude, Gustav a voulu tout savoir de cette soirée. Castiel a gentiment répondu à la série de questions qui s’est conclue par :
« Tu ne peux pas y aller en costume. Il te faut quelque chose de plus… décontracté. »
« Choisis une tenue alors. »
Il ne doute pas des choix de Gustav, tout comme cela ne le dérange pas qu’on lui prépare sa tenue. C’est ainsi depuis son enfance. Il ne voit pas pourquoi cela changerait.  
Avant de quitter sa propriété, il fait le point avec le garde du corps en faction ce soir, puis se dirige vers le garage pour prendre son 4X4. Avant de partir, il vérifie qu’il y a le plein. Un détail dont il ne se souciait jamais, mais il a encore sa mésaventure nocturne en travers de la gorge. Il jette un regard féroce au bolide électrique qu’il a acheté et qu’il n’utilise plus depuis cette fâcheuse nuit.
Il trouve facilement l’endroit et une fois son engin garé, il se presse de rejoindre Dorian.
Sa première pensée est de remercier Gustav et son sens du détail. Sans son majordome, il se serait pointé ici en costume et il aurait eu l’air ridicule ou déplacé. Sa tenue est beaucoup plus adaptée à la circonstance.
Tout en desserrant son écharpe, il se dirige d’un pas rapide vers l’écrivain qui s’est levé pour l’accueillir. Il répond avec chaleur à son embrassade, mais ne peut s’empêcher de glisser à son oreille « Ça risque de faire jaser. » , ce qui l’amuse indubitablement.
Après avoir ôté veste, écharpe et gants, qu’il range avec une certaine maniaquerie sur la chaise à côté de lui, il s’installe enfin et prend le temps de regarder ce qui l'entoure.
« C’est sympa comme endroit. Je ne connaissais pas. »
Castiel attend que le serveur ait pris sa commande pour répondre.
« Je vais bien, merci. »
Il regarde Brooks, qui a meilleure mine que les dernières fois où ils se sont vus.
« Tu as l’air d’aller mieux. J’espère que les choses se sont calmées pour toi.»
Son interview de Selene n’a pas eu l’effet escompté. Pire, cela a failli bousiller la carrière de Brooks. On ne s’approche pas de la Rose Lunaire sans y laisser un peu de son âme.
Un sourire amusé se peint sur son visage à l’évocation de Garensen.
« Si tout va bien, il doit être en route pour Venise, mais cela ne veut pas dire que des membres de son équipe ne sont pas ici, en train de dîner tranquillement tout en nous surveillant. Il fait se dire qu’ils sont là pour notre bien. Après, je dis ça, mais peut-être qu’il n’y a personne. Livrés à nous-mêmes.»
Castiel se met à rire à cette idée. Il ne se formalise plus de la façon de faire de son chef de la sécurité. C’est ainsi que fonctionne Thorunn. Soit il l’accepte, soit ils arrêtent là leur collaboration. Castiel a opté pour la première solution sans hésiter.
« J’avoue que ton invitation m’a surpris, mais entre toi et une pile de dossiers déprimants, le choix a été vite fait. »
Il adresse un sourire amusé à Dorian.
«Tu m’as sauvé d’une migraine qui allait forcément se profiler au fil des heures et de mes lectures. »
Cette phrase reflète la réalité de l’homme d’affaires, même s’il préfère le prendre avec humour.
Il remercie le serveur qui amène les boissons. En voyant le verre de Brooks, il demande :
« Ne me dis pas que tu es venu à vélo ? Cela fait un sacré bout de route à faire en pleine nuit. Ce soir, j’ai une voiture dans laquelle on pourra le mettre sans le démonter. Pas question que tu rentres sur ta bicyclette.»
Du moins, c’est ce qu’il en déduit, n’ayant encore jamais ouvert le coffre de sa voiture.
Il lève son verre de bière pour trinquer avec Dorian.
Il a demandé au serveur une boisson très peu alcoolisée et légère.
« À cette soirée ! Et peut-être à tes nouveaux projets?... »
Castiel trempe les lèvres dans son breuvage et incline la tête, satisfait. Automatiquement, son regard se pose sur l’étiquette afin d’enregistrer le nom du produit, puis il reporte son attention sur son interlocuteur. Il se penche légèrement en avant pour dire :
« Je dois t’avouer que j’ai passé une période un peu...surmenée et pas à cause de la DeWitt... »
Un soupir interrompt ses confidences avant qu’il ne reprenne, encore plus bas :
« Ce foutu corbeau et ses secrets dévoilés… Un sacré merdier tout ça... J’ai dû jouer les explorateurs afin de venir en aide à un ami, mais aussi, pour éviter que le Valhalla ne se transforme en une sorte de terrain de jeu géant. T’es parti en exploration toi aussi ? En tant qu’auteur, tu aurais pu trouver cela… excitant ?.»

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MessageSujet: Re: Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) EmptySam 20 Avr - 12:49



Quoth the Raven, "Nevermore."

Deep into that darkness peering, long I stood there, wondering, fearing, doubting, dreaming
S’il devait être parfaitement honnête, Dorian admettrait qu’il est presque déçu de voir Castiel débarquer sans être affublé de son luxueux costume habituel. Au moins, ils passent relativement inaperçus, si l’on ne prend pas le temps de bien observer la salle du petit restaurant. C’est mieux comme ça. Une petite part de l’écrivain rêve de voir une photo d’eux faire les gros titres des journaux à scandale demain matin, mais en toute franchise, il préfère quand même que personne ne fasse attention à eux. Il a envie de pouvoir parler sans se demander qui écoute, quand bien même la conversation commence tout en douceur. Et qu’alors que l’homme d’affaire s'imprègne des lieux, Dorian ne peut s’empêcher de poursuivre la plaisanterie sans la moindre gêne. “Heureux que ça te plaise. Je n’y invite que mes conquêtes qui comptent réellement, bien sûr.” Quoiqu’il ne se l’explique pas tout à fait, il ne s’inquiète pas vraiment que Castiel finisse par prendre ce gentil flirt au sérieux. Il sourit poliment, mais ne confirme ni ne dément lorsque son ami assure qu’il a meilleur mine que la dernière fois. Difficile d’avoir l’air plus mal en point que ce soir-là, il faut le dire. En tout cas, Dorian s’est retenu de boire pour oublier depuis cette soirée et il ne s’en porte pas plus mal. De là à dire que les choses se sont arrangées pour lui… Rien n’est tout à fait blanc ou noir. Et si l’écrivain s’enquiert de savoir si le très compétent chef de la sécurité de Castiel se cache quelque part dans le coin, ce n’est pas seulement pour la plaisanterie. “Oh, j’espère que quelqu’un veille sur nous. Je crois que la colère générale s’est un peu calmée, depuis le temps, mais il m’arrive encore d’avoir quelques mauvaises surprises.” Il a toujours eu à composer avec les lecteurs mécontents, bien sûr. Qu’on l’interpelle dans la rue ou dans un lieu public quelconque pour se plaindre de son travail n’a rien de nouveau. Qu’on le fasse pour l’accuser d’appartenir à la Rose Lunaire, d’être un monstre, un vendu, pour menacer sa vie directement parfois, c’est tout nouveau. Très étrange. Pas vraiment excitant.

“Venise ?” demande-t-il en levant un sourcil, refusant de s’attarder trop longtemps sur ces pensées bien sombres. Dorian a eu le plaisir de faire la connaissance de Garensen en personne, bien sûr, mais ils ont plutôt discuté de son problème de stalker, pas de la vie privée de l’autre homme. “Lune de miel ou mission spéciale ?” Il peut très aisément imaginer le chef de la sécurité partir en repérage aux quatre coins du monde avant que Castiel n’y pose un seul pied. C’est probablement loin de la réalité, mais au moins Dorian parvient à imaginer quelque chose, qu’importe la frivolité de cette chose, et ça commençait à sérieusement lui manquer. Tant pis s’il doit presque immédiatement se confronter à la dure réalité de la vie de Castiel : de longues soirées à lire des piles de dossiers qui semblent sans fin, à supporter d’affreuses migraines. Il reste persuadé qu’il y a d’autres moments beaucoup plus amusants dans la vie de l’homme d’affaires. “À ton service. Tu peux toujours m’appeler chaque fois que l’envie de procrastiner se fait sentir.” En fait, il ne peut plus vraiment, mais peu importe. “Je suis venu en taxi.” informe-t-il en levant son verre de vin en direction de Castiel comme s’il faisait mine de trinquer. “Et je comptais rentrer de la même manière. Ou me trouver une chambre d’hôtel dans les environs si la soirée se terminait trop tard.” Il n’a pas tellement envisagé que Castiel puisse le ramener chez lui en voiture. Il l’a déjà fait une fois, mais Dorian était tellement ivre cette nuit-là qu’il ne s’en souvient pas vraiment. Il n’a pas envie de boire jusqu’à l’oubli ce soir, juste pour pouvoir rentrer chez lui assis sur le siège passager de Castiel et il n’est pas encore tout à fait sûr de lui faire suffisamment confiance pour réussir à devenir son passager sans subterfuge de ce genre… C’est un problème qu’il réglera le moment venu.

Pour l’heure, il se contente de trinquer et de boire une gorgée de vin. Et puis, de se pencher à son tour alors que Castiel se rapproche de lui pour lui faire quelques confidences. Qui font réaliser à Dorian qu’il vient vraiment de passer une année très étrange. Il n’a pas eu tellement le temps de prêter le moindre intérêt à ce corbeau, bien qu’il se soit évidemment interrogé à ce sujet. “Honnêtement, je viens de passer l’année la plus bizarre de toute ma vie. Cette histoire m’intrigue, mais je n’ai pas vraiment eu le temps d’aller vadrouiller pour déterrer les secrets de ce Corbeau.” Il attrape le regard de Castiel, l’observe avec attention, un peu inquiet. “Le secret… d’un ami ?” Mais non, c’est ridicule. Bien sûr que Castiel l’aurait appelé ou serait venu directement à lui s’il avait trouvé quelque chose de compromettant à son sujet. Dorian ne sait toujours pas comment tout ça est arrivé, mais ils se font confiance, tous les deux. Preuve en est que l’homme d’affaires se tient devant lui ce soir à lui faire des confidences sur un sujet plutôt épineux. Et Dorian n’a rien à se reprocher de toute façon, rien à cacher. “Je trouve tout ça plutôt étrange, à bien y réfléchir… à quoi bon envoyer les habitants de cette ville se lancer dans cette grande chasse aux trésors ? Tu sais ce qu’on dit : la connaissance, c’est le pouvoir. Si cette personne a de réelles informations sur qui que ce soit dans cette ville, elle a un pouvoir immense. C’est un peu le gâcher que de s’en servir pour nous faire courir dans tous les sens, mais ce n’est que mon avis.” Il ne comprend pas les motivations de ce Corbeau. Pas avec les informations rendues publiques jusqu’à présent, en tout cas. “Je crois quand même que tout ça est une façon de détourner l’attention du plus grand nombre et que ses véritables motivations sont ailleurs… Mais tu dois sans doute avoir une meilleure idée de ce qui se trame, si tu as trouvé l’un des secrets dont il parle ?” Bien sûr, il ne peut pas forcer Castiel à lui révéler ce qu’il a trouvé, surtout si ça concerne l’un de ses proches. Il espère que le brun sait qu’il peut lui faire une confiance aveugle et que jamais Dorian n’ira révéler le contenu de cette conversation à qui que ce soit - il l’a déjà prouvé - mais il ne fait pas plus d’effort pour l’encourager à parler. “Qu’est-ce qu’en pense notre délicieuse Reine ?” Ca non plus, il ne comprend pas bien comment c’est arrivé, mais sa relation avec Selene est devenue très étrange, depuis l’été dernier. Au point qu’il ne sait plus tellement s’il est sarcastique ou non quand il parle d’elle de cette manière.


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MessageSujet: Re: Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) EmptyMar 23 Avr - 11:57

Quoth the raven, "nevermore"

« Si je fais partie des chanceux qui compte réellement, je suis un homme comblé. »
Castiel sourit et s’amuse de ce badinage sans conséquence. Un peu de légèreté et d’insouciance ne lui font pas de mal. Ni de sourire. Il lui semble que depuis quelque temps, seule une ride soucieuse barre son front un peu trop souvent.
« Oh, cela ne s’est toujours pas apaisé ? Je n’imaginais pas les conséquences. Du moins, jamais je n’aurai cru que ça susciterait autant de… sentiments négatifs. »
Il préfère cela au mot ‘haine’.
« Tant que tu n’en es pas au point de Salman Rushdie... Je croise les doigts pour que personne ne vienne t’agresser, car ce n’est qu’à ce moment que nous saurons s'il y a une garde rapprochée dans la salle. Garensen pense qu’en ne sachant pas si je suis accompagné, j’agis avec naturel et surtout, jamais je ne regarde mes gardes du corps, puisque je ne les connais pas.»
Un haussement d’épaules éloquent accompagne son aveu. Penser au sort de l’écrivain lui donne la nausée. On était qu ‘à Redwood Hills, un patelin du Maine. Certes, Dorian est connu, mais il n’a offensé personne en publiant sa rencontre avec Selene. Les gens sont vraiment d’une intolérance crasse, surtout que l’écrivain n’a jamais pris parti pour la secte. Argh, ce mot lui brûle la langue. Il le déteste, comme tous ces ignorants. Il revient rapidement sur un sujet qui lui paraît moins sensible.
« Oui, Venise. »
Castiel se penche légèrement au-dessus de la table et murmure, un brin amusé cette fois.
« Tu sais, les déplacements de Garensen sont toujours très mystérieux, tout comme l’homme. »
Un sourire mutin apparaît sur ses lèvres.
« Connais-tu cette ville ? Y es-tu déjà allé ? C’est l’endroit idéal pour y amener une conquête qui compte réellement. »
Venise a ce charme suranné que seules les vieilles cités possèdent. L’homme d’affaires se bat depuis des années auprès des vénitiens pour interdire que les bateaux de croisière ne traversent la lagune, causant des dommages colossaux. Ils commencent à avoir gain de cause. Dans cette bataille, son nom et son argent n’ont que peu de poids, malheureusement.
Garensen aussi se bat en rameutant toutes ses connaissances, et les siennes sont aussi prestigieuses que celles de Castiel. Il est d’autant plus touché par ce fléau que le palais que sa femme lui a légué, se détériore chaque année un peu plus malgré les travaux colossaux entrepris. Il sait que voir l’édifice disparaître, c’est comme si Garensen voyait le souvenir de sa femme s’effacer à jamais. Bien sûr, tout cela, Castiel le tait.
Apprendre que Dorian est venu en taxi le rassure. Après, il pourra toujours le raccompagner, sauf si l’écrivain insiste pour rester sur place ou rentrer en taxi.
Castiel lève son verre en souriant.
« C’est à ça qu’on reconnaît les amis, lorsqu’ils nous proposent leur compagnie pour glander ensemble. »
Il lève son verre une nouvelle fois pour trinquer. La bière est légère et fraîche.
Forcément, la conversation revient sur le chaos semé par le corbeau et Castiel est surpris d’apprendre que Dorian ne s’est pas lancé dans l’une des quêtes. Après, comme le souligne l’écrivain, sa vie a été assez mouvementée sans qu’il n'aille se mettre volontairement dans le pétrin. Une fois suffit.
Il reprend son ton de cachotterie pour raconter ses aventures dont il se serait bien passé.
« Oui, un ami, parce qu’un des secrets était dissimulé dans la ferme Black. Peter pensait que cela concernait sa famille et donc, je l’ai aidé à trouver ce que cela cachait. Après avoir escaladé un tracteur, défoncé un plancher suite à une course effrénée aux indices, nous sommes tombés sur une boite renfermant le fameux secret. J’ai laissé à Peter le soin de l’ouvrir. On était convaincu que ce secret, planqué chez les Black, ne pouvait que les concerner...»
À ce souvenir, il secoue la tête, la mine dépitée.
« Quelle déception, mais aussi, quel soulagement pour Peter. Figure-toi que le secret à l’intérieur, concernait une certaine Dewar. Reagan Dewar. Cette femme est accusée de chantage... Peter n’en avait jamais entendu parler, ni moi. »
Il regarde Dorian en une interrogation muette. Connait-il cette femme ?
Puis, il rajoute encore plus bas « Garensen fait des recherches sur elle et aussi sur la personne qu’elle fait chanter. On a songé un moment qu’il s’agissait peut-être des Black, puisque le secret était chez eux, mais Peter a rayé définitivement cette option. Ses parents n’ont rien à voir là-dedans. Comme tu peux le constater, certes le corbeau détient une information, mais la planquer chez les Black… qui n’en feront certainement rien. Je ne comprends pas trop sa démarche. »
Le regard azur fixe Dorian tandis que l’homme d’affaires rajoute :
« Donc, voilà le premier secret. Secret qui ne concerne même pas un membre de la RL. Enfin, sauf si la famille de cette fille a fait partie du suicide collectif ou autre, ce que j’ignore complètement. »
Il se tait quelques instants. Laissant les bruits de la salle combler le silence entre eux.
« Celui du Valhalla est plus problématique à mon sens. Pas qu’il soit ‘dingue’, mais…il concerne Aspen, la jeune influenceuse qui travaille pour moi. Le corbeau annonce qu’elle a été pistonnée pour son poste de présentatrice météo.»
Il ne peut retenir un rire.
« Ce n'est pas vraiment un scoop dans ce milieu. »
Encore une fois, il se rapproche et baisse le ton.
« Le truc, c’est que c’est moi qui l’ai pistonné. Elle n’en sait rien. »
Une ombre passe sur le visage de l’homme d’affaires.
« Nous n’étions que deux personnes au courant. Selene et moi. Aussi, tomber sur ce secret au Valhalla… je dois t’avouer que je me suis posé beaucoup de questions. Assez pour attraper des maux de tête. »
Il tente de mettre un peu d’humour dans ce qui ressemble à un vrai merdier.
« À part semer le doute, je ne vois pas ce que veut le corbeau. »
Malgré tout, il sourit.
« Notre délicieuse Reine ? Serais-tu tombé sous son charme ? Prends garde, Selene se range dans la catégorie des mante-religieuses. »
Il se met à rire et adresse un clin d’œil à Dorian en susurrant :
« Je suis certain qu’elle aimerait Venise. Blague à part elle est comme nous. C’est à n’y rien comprendre. Comme tu dis, pourquoi envoyer les habitants de la ville courir après des secrets, qui pour certains ne valent rien, alors qu’il ou elle, aurait pu en retirer quelques avantages ?... »
Il avale une gorgée de bière, repose le verre, sourit et dit :
« Il n'y a pas que toi qui a vécu une drôle d'année. Moi aussi. Regarde, je suis en train de parler et de boire un verre avec un gars en qui je n'avais aucune confiance quelques mois plus tôt et me voilà à évoquer des noms, surtout un en particulier,  qui me vaudraient la corde.»
Et même si Castiel prend tout cela avec humour, il sait que ses paroles reflètent la réalité.



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MessageSujet: Re: Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) Quoth the Raven, "Nevermore." (Castiel) EmptyJeu 9 Mai - 10:04



Quoth the Raven, "Nevermore."

Deep into that darkness peering, long I stood there, wondering, fearing, doubting, dreaming
Penser à sa toute nouvelle collection de détracteurs n’arrache qu’une petite grimace crispée à Dorian. Il ne se croit pas en réel danger, mais c’est toujours désagréable de devoir y penser chaque fois qu’il met le pied dehors. D’autant plus quand c’est pour rejoindre quelqu’un à qui, tout comme lui, aucun de leurs voisins n’hésite à marquer du sceau de la Rose Lunaire. Comme s’il confirmait les rumeurs en fréquentant ouvertement Castiel - quoi que ce serait sans doute pire de le voir en secret. Penser aux folles aventures que Garensen vit à l’autre bout du monde l’excite bien plus que de s’attarder sur les ombres qui encombrent encore sa vie. Un sourire plus franc revient étirer ses lèvres. “Non, je n’y ai jamais mis les pieds.” admet-il au sujet de Venise. La ville a certainement de nombreux charmes, mais on y associe inévitablement l’idée d’une escapade romantique et… Il a rarement eu quelqu’un avec qui faire une escapade de ce genre, ces dernières années. Les choses sont suffisamment différentes aujourd’hui qu’il se surprend à détourner brusquement les yeux et à lâcher, un petit rire au creux de la voix : “J’en prends bonne note, ça pourrait bien m’être très utile, figure-toi.” Il n'a parlé de Will à personne d'autre qu'à son neveu et ça lui fait toujours un peu étrange, mais il ne s'en cache pas le moins du monde pour autant. Venise, c’est sûrement plus efficace qu’une petite ville inconnue du Maine pour montrer qu’on est plein de bonne volonté et sincère, n’est-ce pas ?

Ce soir, les aléas de sa vie sentimentale n’ont guère d’importance et sont vite reléguées au second plan, tandis que Castiel choisit d’aborder un sujet bien plus complexe. Un sujet auquel Dorian n’a pas eu le temps de prêter attention avant ce soir. Il ne rate pas une miette des explications étonnamment détaillées données par l’homme d’affaires. Les Blacks… C’est d’abord un soulagement, et puis une certaine confusion s’installe. “Je connais un Dewar.” lâche Dorian, presque le premier surpris. “Reid Dewar.” Il ne connaît pas l’arbre généalogique du guide touristique autoproclamé de leur petite ville, néanmoins, alors impossible de dire s’il a le moindre rapport avec cette Reagan. “C’est un gosse qui se fait de belles sommes d’argent en organisant des visites guidées bidons au musée de la Rose.” explique-t-il, les yeux dans le vague. Tout comme Castiel, il ne comprend pas bien l’intérêt de cacher un secret comme celui-là chez les Black, qui s’imagineraient forcément que la menace pesait sur leurs épaules… “Laisse-moi deviner.” reprend-t-il pourtant, après quelques secondes de silence qu’il occupe à une intense réflexion. “Ce Peter et sa famille… Ce qu’ils ont à cacher, ça concerne  la secte, pas vrai ?” Il ne demande aucun détail, comprend très bien pourquoi Castiel ne peut pas lui dire toute la vérité. “Je ne vois qu’une seule raison pour le Corbeau d’avoir fait ça : il voulait les inquiéter. Les forcer à jouer le jeu, en laissant planer la menace que leur véritable secret pourrait être dévoilé au grand jour.” Mais pourquoi ? Comme ne tarde pas à le souligner Castiel, cette Dewar n’appartient même pas à la Rose Lunaire. Toute la ville est devenue la cible de ce Corbeau. Tous ceux qui ont quelque chose à se reprocher, tout du moins. Peut-être qu’ils cherchent à donner un sens à quelque chose qui n’en a tout simplement pas. Ce Corbeau pourrait n’être rien de plus qu’un pauvre type qui prend plaisir à manipuler et torturer ses voisins. Ça a dû être terrifiant pour Peter et sa famille, d’imaginer que leur secret était en danger.  

Alors, bien sûr, Dorian est impatient d’entendre le suivant. De découvrir ce que Castiel a pu déterrer au Valhalla. Il le reste, jusqu’à ce qu’un nom bien trop familier échappe aux lèvres de son ami. “Penny ?” répète-t-il, incrédule. Un profond malaise s’installe aussitôt, bien que ce que Castiel lui révèle n’a rien de si terrible, à première vue. C’est probablement pire de faire volontairement du chantage à quelqu’un, plutôt que d’avoir simplement des amis haut placé et bien intentionnés. Surtout si, comme le prétend Castiel, Aspen n’a aucune idée du coup de pouce auquel elle a eu droit. Là encore, l’écrivain peine à comprendre ce que le Corbeau gagne dans cette affaire. Il aurait pu détruire la réputation de Penny, mais… il ne l’a pas vraiment fait, et n’a pas eu l’air d’en avoir très envie, sinon pourquoi déposer ce petit secret directement entre les mains de quelqu’un qui n’en ferait rien ?

“Selene savait ?” A cet aveu, Dorian relève brusquement les yeux et cherche le regard de Castiel. “Est-ce qu’elle connaît aussi le secret des Black ?” Et si, finalement, tout ça n’avait rien à voir avec Peter, sa famille, ou même Aspen ? Avec aucun des bons et gentils citoyens de Redwood Hills, vraiment. Personne d’autre que Selene et ses sbires. La Rose Lunaire, dont l’existence menace une fois de plus de gâcher celle des autres. Les possibilités et les théories s’enchaînent à toute vitesse dans le crâne de l’écrivain, qui n’a pas le temps de se féliciter de l’idée géniale qu’il a eu de proposer ce dîner à Castiel. Sa merveilleuse licorne, qui remplit parfaitement son office. Enfin, il se passe quelque chose dans la tête de Dorian. Pas sûr qu’il puisse de nouveau écrire pour autant, mais c’est tellement grisant de sentir la curiosité l’envahir.

Il coupe cependant court à ses intenses réflexions pour lever un sourire compatissant sur son voisin de table. “Hmm…” souffle-t-il, amusé. “Je dois bien admettre qu’en ce qui me concerne, j’ai su dès notre première conversation qu’on s’entendrait à merveille, tous les deux.” Il embellit un peu la réalité, certes. Il n’avait jamais envisagé que Castiel DeWitt deviendrait un ami pour lui, une personne à qui il accorde étrangement toute sa confiance. Il les voyait plutôt entretenir une brève mais intense liaison, une flamme qui se serait éteinte aussi vite qu’elle s’était allumée. Aujourd’hui… La réalité est bien différente. “Mais je vois ce que tu veux dire.” admet-il. C’est même assez difficile à croire, quand il y pense, qu’il soit devenu si proche de quelqu’un qui représente tout ce qu’il prétendait combattre un an plus tôt. “Tu sais que tu peux me faire confiance, n’est-ce pas ?” Il paraît le savoir, sinon cette conversation n’aurait certainement jamais eu lieu, mais ça ne fait jamais de mal de dire les choses importantes à voix haute, de temps en temps. Un instant, le sourire de Dorian s’envole et avec lui, toute son assurance, tandis qu’il détourne les yeux et avale une longue gorgée de vin. “Est-ce que… Est-ce que Penny est avec vous ?” Il ne sait pas trop pourquoi ça lui importe tellement de savoir. Elle n’a jamais fait de mal à Joey, bien au contraire, et à lui non plus. Et s’il peut faire confiance à Castiel, devenir son ami, il peut bien continuer d’aimer Aspen. Il se sent juste un peu trahi. De l’avoir invité dans sa maison, dans sa famille, et qu’elle lui ait caché ça.

Rapidement, il secoue la tête comme pour en chasser cette pensée. “Je crois que ce Corbeau en a après Selene. Après vous tous.” déclare-t-il, déterminé à se concentrer sur une question moins personnelle. Sa vie a beau être devenue intimement liée à Selene et à la Rose Lunaire, ça ne lui évoque qu’une vague inquiétude, c’est plus facile à aborder. “A mon humble avis, si tu veux découvrir l’identité du maître-chanteur, il faut se tourner vers les personnes qu’elle a blessées.” Bien malgré lui, un rire lui échappe à cette conclusion. Ils doivent être nombreux. Ce serait comme chercher une aiguille dans une immense botte de foin.


@Castiel DeWitt

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