-- 'Cause I'm only a crack in this castle of glass. Hardly anything there for you to see, for you to see. Bring me home in a blinding dream through the secrets that I have seen. Wash the sorrow from off my skin and show me how to be whole again
LITTLE TALKS : 2164
PSEUDO : Terra Incognita
AVATAR : Timothée Chalamet
CREDITS : Apollo (avatar) Awona (signature) druck-in-love (gifs) Castle of Glass - Linkin Park & Florence + The Machine - What Kind Of Man (lyrics) Alcara (icônes)
ALTER-EGO : L'escogriffe cartésien & la bibliophile revancharde.
ÂGE : 24
QUARTIER : #20 Willow Street
MÉTIER : Étudiant en troisième année d'art cinématographique à l'université de Burlington, se destine à la réalisation. Monteur vidéo et photographe à ses heures.
Faire ses courses, activité rasoir au possible... Il se tient là, bac en main, arpentant les allées de la petite épicerie locale. L’heure est aurorale, par trop matinale… Il le comprend aux têtes grisonnantes qui jalonnent son parcours, petits vieux flanqués de leurs chariots au motif tartan. À n'en pas douter, c’est le créneau des retraités. Adam se pose comme l’exception qui confirme la règle, glitch dans la matrice. Une grand-mère le scrute avec une insistance qui frise l’impolitesse, le détaillant de bas en haut. Il ne passe pas exactement inaperçu, la faute à cet ensemble bariolé dont il s’est affublé. Ses goûts vestimentaires ont toujours divisé. Adam se fend d’un large sourire, un brin cabotin. Il prend plaisir à provoquer. Il n’y peut rien si les esprits sont étriqués. Le mépris est évident, presque assassin. Il n’en a cure, poursuivant son chemin. Mouais, il est résolument le plus jeune spécimen, exception faite du vendeur à demi endormi contre la caisse enregistreuse. Les jeunes bossent, lui fainéante. C’est du moins ce qui doit se murmurer tout autour de lui. Adam a surtout des horaires peu conventionnels, résultante logique d’un job atypique. Le fait est qu’il bosse surtout de nuit, passant des heures sur ses montages vidéo Il termine au petit matin, les yeux rougis. Après quoi, il dort trois ou trois quatre heures, puis file à la fac de Burlington, avant de prendre son service à l’auberge et d'enchaîner sur un énième tournage pour la chaîne de Dahlia. Les rares matins où il n’a pas cours sont ceux qui lui permettent de se reposer ou, en l’occurrence, de remplir le frigo. La petite vieille peut bien médire, lui inventer une vie peu reluisante et le taxer d’assisté de la société, il s’en fiche pas mal. C’est une chose qu’il a souvent observé. Les vieux critiquent les jeunes. Les jeunes critiquent les vieux. Adam,lui, constate tristement cette fracture entre les âges.
Dans son panier glissent tous les articles premier prix. Il gagne pas des mille et des cents, mais s’en sort tout de même bien… Mieux qu’à une certaine époque. Il peut payer le loyer et les factures, quoiqu’il termine toujours le mois en bouffant des pâtes bon marché. Le brun s’arrête devant les légumes frais et sourcille face au prix affiché. Autant passer son chemin, il se contentera de surgelés. La vie ne devrait pas être aussi chère, à tout le moins, de son point de vue. Par un ironique hasard, le revoici près de cette petite mémé qui semble bien embêtée de ne pouvoir attraper sa lessive en poudre. Sans rancune, McAllister s’en saisit pour elle, l’air malicieux. Elle bouillonne intérieurement et son sourire à lui n’en est que plus éclatant. Il rit du préjugé, Adam. En fin de compte, ce n’est pas si mal de faire ses courses avec les vieux. Les allées sont calmes, la caisse, presque déserte. Il approche d’un nouveau rayonnage, quand il relève une silhouette plus svelte. Adam s’est manifestement trompé, car se trouve devant lui une autre jeune pousse. Cheveux peroxydés, allure rock, étonnant qu’il ne l’est pas remarquée plus tôt. Toujours est-il qu’elle vient rajeunir cette clientèle toute matinale. Le vidéaste ne s’y attarde pas davantage, survolant les différents paquets de barres chocolatées qui occupent le présentoir. Mauvais pour la santé, bon pour le moral. Vision périphérique oblige, il entraperçoit le geste de sa voisine. Le froissement d’un quelconque emballage attire inexplicablement son attention. Son regard se pose alors sur elle, juste à temps pour suivre son prochain mouvement. Elle ne vient quand même pas de… Si. De toute évidence. La voilà qui réajuste sa veste comme si de rien n’était. Comme s’il ne venait pas de la voir y glisser un article, dans l’intention manifeste de le dissimuler. Un instant, Adam demeure interdit, ébahi. Vol à l’étalage… Il n’en avait jamais été témoin jusqu’à aujourd’hui. Un vent d’indignation monte en lui. Le vingtenaire regarde tout autour d'eux, s’attendant à trouver d’autres témoins. Quelqu’un va bien intervenir ? Mais non, ils sont seuls dans cette allée et elle semble prête à s’en aller avec tout le flegme d'une Sophia Marlowe, protagoniste de la série Girlboss. Trop d'heures qu'il a tuées sur Netflix... Une milliseconde d’hésitation, puis : « Hey, Winona ! » qu’il lance, sourcils froncés. Pourquoi Winona ? Sans doute à cause de la célèbre affaire de vol à l'étalage impliquant cette chère Ryder, actrice qu'il vénère, et qui par un étrange itinéraire de pensée vient précisément de lui revenir en tête. « Tu ne crois pas que tu oublies quelque chose ? » Un pas, puis un autre... Doucement mais sûrement, il se rapproche d'elle, curieux de savoir si la demoiselle va tenter de nier.
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Van Scars
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AVATAR : Sophie Thatcher
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ALTER-EGO : Sarah la diva, Nicki la peste & Morgane la maman
ÂGE : 26
QUARTIER : The wood. La cabane glauque aux allures de films d'horreur au milieux des bois. Elle la partage avec Harvey son écureuil lui aussi digne d'un film d'horreur et ses deux racoons farceurs bientôt parents.
MÉTIER : Lowlife, on l'aurais longtemps crue. Et puis Peter l'a prise comme apprentie dans son salon de tatouage. Son rêve de gosse qui va peut être se réaliser.
COEUR : Perdue quelque part dans les bois...Sauvage
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Re: Caught red-handed (Van) Dim 26 Nov - 12:20
Le temps, un bien étrange concept. Parfois, il échapper un peu a la fausse blonde, sans doute parce qu’elle ne vivait pas avec l’heure exacte, elle vivait avec une approximation du temps, et elle suivait la grés de ses envies. Il n’y avait que ses journées au salon de tatouage qui était vraiment réglés correctement. Sinon elle vivait comme elle l’entendait. Elle suivait la courbe du soleil et flâner au fil du vent, sans trop se soucier des problèmes d’une personne « normal »…Socialement normal il faudrait plutôt dire . Elle, elle n’avait pas a se soucier de l’état d’un quelconque compte en banque, des factures a payer, des travaux dans sa maison, du travail -bien qu’elle en est plus ou moins un maintenant- et de tout ce qui semblait constituer la vie des gens en ville. Elle, ses principaux soucis était de se nourrir, elle et ses compagnon a poil, être en sécurité, évité les colères de l’esprits d’Axel et aider Oz. C’était cela qui régissait principalement sa vie, rien de plus, rien de moins. Même son travail n’était pas réellement dans ses premières préoccupation. Evidement elle le faisait avec application, car elle apprécier, mais c’était bien loin de ces gens qui ne semblait vivre que pour cela, leurs travail. Non, jamais elle ne tomberait là dedans. De toute façon ce n’était pas sa philosophie. Mais ce matin, elle était sortie aux aurores et avait comme d’habitude prit un peu son temps en forêt. Elle avait fait sa balade matinal, comme si elle faisait sa petite inspection, comme si elle voulait les nouvelles de cette forêt qui l’abrité depuis quelques années déjà. Mais qui était son foyer depuis presque toujours en réalité. Elle avait passer presque la quasi-totalité de sa vie dans cet endroit. Même enfant elle y passait beaucoup de temps, même si elle n’en avait que des souvenirs floues. Et puis, elle avait constater quelques petites choses qui manquait dans son maigre garde manger. Alors elle avait prit le temps d’aller chercher ce que la nature pourrait lui fournir, mais pour d’autre chose, elle ne pouvait pas y couper, elle devait aller dans les magasins. Alors elle était partie en ville.
C’est donc les mains dans les poches de sa veste en cuir un peu râpé, qu’elle était entrée, en toute tranquillité, dans le magasin. Ce n’était pas celui où elle allait normalement, elle savait qu’elle n’y trouverait rien de spéciale ici, mais c’était en attendant de pouvoir aller a l’autre. En attendant qu’il y est plus de monde, qu’elle puisse plus facilement se fondre dans la masse pour passer inaperçu et faire ses courses a sa façon. Mais pour l’instant, elle se contenter de marcher sans but précis dans les rayons du petit magasin, sans faire attention aux regard pas forcément sympathique que les personnes âgées peuplant l’endroit lui lancer sans gêne. Sans ce cacher. Elle avait l’habitude de toute façon. Depuis toute petite elle voyait ce genre de regard se poser sur elle, parce que Van, elle venait pas de la bonne famille, parce qu’elle rentrer pas dans les normes sociale avec son style vestimentaire et sa tignasse décolorée. Parce qu’elle se fiche de tout cela, parce que les rumeurs vont bon train sur elle. Et tout cela, ca lui passe totalement au dessus a Van, au contraire, elle adore savoir que sa présence emmerde le monde pour la plupart du temps. Elle s’engagea dans le rayon confiserie et gateau. Evidement, rien dont elle n’avait vraiment besoin, rien de très sain, mais des petite gaterie qui faisait du bien au moral. Elle s’en procurait rarement, ou alors elle les faisait passer par Oz, son meilleur ami. Elle avait toujours eu un faible pour le chocolat et très rarement l’occasion d’en mangeai. Alors elle n’hésita pas un instant, elle glissa tranquillement et discrètement une barre de Mars dans la poche de sa veste. Elle avait bien capter qu’elle n’était pas seule dans le rayon, mais elle avait l’habitude et jusqu’à aujourd’hui elle ne s’était presque jamais fait prendre. Donc elle avait estimé que ce n’était pas un soucis. Sauf qu’elle s’était trompée. Elle soupira doucement quand il l’entendit la hélé. L’appelant Winona ? Comme Winona Ryder ? Plutôt une flatterie pour le coup, la fausse blonde aimait beaucoup cette actrice. Elle s’arrêta quand il parla a nouveau et soupira encore une fois. Puis elle se tourna pour lui faire face. Prête a jouer les innocente. Sauf que voir ce jeune homme face a elle, lui fit l’effet d’un coup de poing en pleine figure. Cette silhouette grande et longiligne, cette tignasse brune un peu rebelle, ces grand yeux noir, ces traits fins… Tout lui sauta a la gueule et lui envoya des souvenirs. Des souvenirs de son adolescences, qu’elle avait sans doute un peu occulté, pour ne pas penser manquer a quelqu’un. Elle le connaissait ce gars là ! Et il la connaissait aussi. Elle resta un instant interdite. Sa simple présence avait suffit a clouer le bec de Van quelques seconde. « Adam. » Ce fut tout ce qu’elle réussi a articuler. Surprise. Déroutée. Elle l’avait oublier, sans vraiment le faire. Elle avait voulut ne pas se souvenir de lui. Parce que d’un coup, ca semblait difficile. Douloureux même peut être un peu. Es ce qu’il allait la reconnaitre ? Il avait était son seul réel ami en dehors de son grand frère, alors elle espérait qu’il se souvienne d’elle. Ne serait ce qu’un petit peu.
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Adam McAllister
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Sujet: Re: Caught red-handed (Van) Mer 7 Fév - 12:10
Le bac plastique lui glisse des mains, heurtant le sol dans un claquement sec. Le doigt pointe avec accusation. Adam et son sens aigu de la justice… S'agissant d’une barre chocolatée, il pourrait tout aussi bien fermer les yeux et passer son chemin, comme le ferait nombre de clients, mais non. Il préfère confronter la pilleuse de supérette. Au demeurant, il paraît que ce n’est pas poli de pointer les gens du doigt. Pas qu’il s’en soucie dans l’immédiat. L’ordre des choses est renversé. Une variable vient de remédier à la linéarité de cette journée. Blondie s’immobilise. Au moins ne cherche-t-elle pas à prendre la fuite. Adam attend le mytho qui va suivre. L’excuse dont elle usera pour couvrir ses arrières ou – dans le meilleur des cas – se justifier. Les gens comme elle, il les connaît. Adam sait qui paie les pots cassés. Il se souvient des retenues sur salaires des patrons peu scrupuleux : question de rembourser la marchandise volée. Il songe à l’employé qui rendra des comptes. Le vécu enfle sa grogne. Elle n’y a sûrement pas pensé, pour ne pas dire qu’elle s’en fiche. Chaque action a ses conséquences, et il entend le lui rappeler. Dans le cas présent, Adam se moque du motif. Elle a sans doute ses raisons. Des raisons qui pourraient peut-être l’émouvoir. Cependant, ce n’est pas le sentimentalisme qui le porte, mais l’indignation. Pourtant, il est d’une nature empathique, Adam. La demoiselle se retourne pour lui faire face. De prime abord, il lui trouve des airs de Debbie Harry dans sa jeunesse. Constat qui tient sans doute à sa tignasse décolorée, son allure rock. Debbie Harry ou Gwen Stefanie dans son ère No Doubt… Elle a une tête de gamine. Une gamine au style décalé, comme lui… Voilà qu’il s’identifie… La jeune femme lui semble confiante. À le voir, une ombre passe sur son visage. Elle paraît soudain frappée d’une apparition, comme si un fantôme venait de gagner son champ de vision. Ses traits s’affaissent, son teint vire au blême. Perplexe, Adam mire son air interdit. Cherche-t-elle à l’attendrir ? La question le gagne dans un élan de méfiance. Dans deux secondes chrono, elle éclatera en sanglots, trouvera quelque prétexte à faire pleurer dans les chaumières. Il connaît le numéro. Ce néanmoins, la blonde peine à retrouver ses moyens. Adam est à mille lieues de se douter. Il ne soupçonne rien des pensées qui agitent l’esprit de son vis-à-vis. « Au pire, tu la reposes et on n'en parle plus. » qu’il tente. C’est à croire qu’il se sent tout de même un rien embêté. Il ne voulait pas lui clouer le bec, mais l’amener à reconsidérer son geste. Il n’y a bien que lui pour croire que la parole suffit. Attaquer par le verbe, raisonner par le verbe. Il se penche à demi pour ramasser son panier. L’air se déverse en cascade sur les rayons de l’épicerie. La ventilation mécanique émet un grincement érodé digne d’un vieux Western Spaghetti. Logique de l’Ouest, il ne faut jamais baisser sa garde. Blondie dégaine la première, l’appelant par son nom de naissance. Adam. Échine courbée, il interrompt son mouvement. Ce n’est pas tant le prénom, plutôt la voix… Une voix au timbre familier… Sa cadence, son accent… Une voix fragilisée par la stupeur, qui frappe les tympans et ébrèche l’âme. Il se sent affaibli, atteint par un obscur ricochet, en un point insituable, mais douloureux de son être. Une clarté molle illumine leurs silhouettes, bruit le grésillement parasite d’une vieille ampoule, vétusté de ces commerces de proximité qu’on livre à soi. Adam ose à peine lever le regard pour confronter son faciès. Cette voix est son catalyseur. Elle trouve en lui une résonance jusque-là muette. Celle de l’adolescence. Passé qui, plus lumineux à l’époque, lui paraît aujourd’hui bien sombre. Le barrage cède et les souvenirs affluent. Il ne fait plus le fier, le justicier de supérette. Le fait est qu’Adam la reconnaît difficilement. Ce visage, il a tout fait pour l’effacer – lui, comme d’autres. Cette ville de malheur apporte un nouveau fantôme. C’est qu’il a tout un cimetière pour le hanter, Adam. « Van ? » souffle-t-il, d’une voix peu assurée. Il faut croire qu’il n’est pas tout à fait sûr de lui. Son esprit pourrait lui jouer des tours.
HJ:
Mes excuses pour le retard.
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Sujet: Re: Caught red-handed (Van) Dim 21 Avr - 11:48
Elle avait l’habitude de voler, elle avait l’habitude de passer inaperçu tout en attirant le regard. Les gens savaient qu’elle était là, ils la détaillaient, la jugeaient, parler d’elle, mais ils avaient vite fait d’oublier son existence. Quand elle s’était faite chasser de chez elle, qu’elle avait errer dans la rue et avait fini par se réfugier pour de bon dans la foret, personne ne l’avait chercher. Personne n’avait essayer de réellement l’aider. Elle avait du soutient, quelques amis, évidement, mais a cette époque personne n’avait vraiment fait quoique ce soit pour elle. Les gens jugeaient mais ils avaient vite fait de retourner dans leurs petites routines, regarder leurs petit nombrils et penser que leurs problèmes étaient ce qu’il pouvait y avoir de pire dans la vie. Voila pourquoi il était si facile pour Van de voler. Mais pas aujourd’hui, visiblement, une âme se sentait prête a l’empêcher de sortir du droit chemin, aider cette superette qui pourtant ne remarquerait peut être même pas la disparition de cette barre de chocolat. Elle s’était arrêter et l’avait regarder et ses souvenir n’avait pas mis longtemps a lui sauter au visage. Elle était comme agresser par quelqu’un qu’elle avait voulut oublier, qu’elle avait soigneusement mis dans un coin de son esprit pour ne pas rendre son exile hors de la société plus difficile. Elle était contente de ne pas être dans un films où elle aurait le droit a un flashback tire larmes de ses souvenir avec ce jeune homme qui l’avait interpeler. Parce qu’elle aurait sans doute eu du mal a ne pas verser une petite larme. Elle n’était pas plus sensible que cela Van, elle avait appris vite a ne pas pleurer pour tout et n’importe quoi, même d’être dure a faire pleurer, mais là…Ca aurait surement était beaucoup. Elle l’observa un instant avant de prononcer son prénom, comme si elle voulait être sur et certaine qu’elle ne se trompée pas sur la personne. Mais non, c’était lui, bel et bien lui. Adam. Son meilleur ami, en fait le seul qu’elle avait en dehors de son grand frère et de la pseudo bande que son grand frère avait réuni a l’époque pour l’aider a son petit règne de tyran des bac a sable. Adam, avait toujours était un peu spéciale aux yeux de Van, il avait ce petit quelque chose que les autres n’avaient pas et qui faisait qu’elle se sentait proche de lui. Qu’elle avait envie d’être avec lui, rire avec lui, parler avec lui, trainer avec lui. Oui, elle n’avait jamais sut trop expliquer ce qu’était ce petit quelque chose, mais il avait toujours était là. Et elle constater qu’il était surement encore là. Elle avait prononcer son prénom, elle était certaine maintenant que c’était lui. Il avait mit un temps visiblement a la reconnaitre. En fait, il ne l’avait pas reconnue tout de suite. Et ce fut un petit coup de canif sur le cœur de la blonde. Elle n’était visiblement pas inoubliable. Elle ne l’avait visiblement pas marquer autant que lui l’avait marquer. Elle avait surement était plus attacher a lui que lui a elle. C’était dur, mais elle encaissait. Elle n’avait pas le choix, elle n’allait pas lui faire un scandale de toute manière. Pas ici. Pas alors que c’était elle qui techniquement était en tord car elle avait l’intention de partir du magasin avec cette barre de chocolat dans sa poche, sans la payer.
Mais il fini par la reconnaitre. Il ne la regardait pas pourtant. Il avait reconnue sa voix plutôt que son visage. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait en conclure, et au final elle s’en fichait. Elle était plutôt heureuse qu’il la reconnaisse. Finalement, il ne l’avait peut être pas oublier. Elle resta silencieuse un instant, l’observant. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. « Ouaip. Ca fait un bail. » Qu’elle dit, d’un ton plutôt serein et détacher. Elle n’avait pas envie qu’il sache qu’en elle, il venait de déclencher une tempête d’émotions. Tout se bousculer. Elle avait envie de fuir, elle devrait surement le faire. Et en même temps elle avait presque envie de lui sauter au cou et l’enlacer fort. Parce qu’il lui avait manquer, elle n’y pensait pas réellement, mais maintenant qu’elle l’avait face a elle, elle s’en rendait compte. Il avait était quelqu’un d’important pour elle, vraiment. Et elle aurait voulut ne jamais avoir a s’en détacher. « T’as l’air en forme. » Qu’elle dit simplement, parce qu’elle ne savait pas trop que dire d’autre. Parce qu’elle était pas très bonne pour ca, les retrouvailles. En fait, c’était surement parce qu’elle n’en avait jamais réellement fait avant aujourd’hui. Avec Oz une fois, quand il était revenue de son voyage elle ne savait trop où. Son expérience dans ce genre de situation se limité a cela, et elle n’aurait pas cru qu’elle devrait recommencer ca. Alors, elle était un peu perdu, un peu confuse.
HJ:
A mon tour d'être VRAIMENT désolée cette fois, franchement j'ai honte promis ca ne se reproduira plus !
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Sujet: Re: Caught red-handed (Van) Dim 26 Mai - 1:51
Van échappe un sourire, ligne fine, peu affirmée. Le malaise survient du fond de ses entrailles. La lointaine adolescente affleure à sa conscience. Adam trouve enfin la force de s’y arrêter. Souvenirs cadenassés dans une boîte dont il a jeté la clef, les années écoulées, comme autant de pelletées de terre sur un cercueil. Van l’observe. Il se sent piégé, prisonnier de son propre corps, incapable de bouger ou de parler. Ça l’a toujours agacé, dans les films, l’immobilisme, les réactions à retardement. Cette envie de se lever, de beugler au protagoniste de réagir, de comprendre l’évidence qui saute au regard du spectateur et échappe pourtant au principal acteur. Retourne-toi ! Rattrape-le ! C’est juste devant toi, bougre d’idiot ! Bien sûr, il ne peut rompre le quatrième mur. Esprit vif, Adam n’a jamais saisi cette lenteur scénaristique, requise au bon déroulement du récit. Elle échappe pour lui à tout réalisme. Il faut un rythme, des embûches. Si les réponses tombaient sous le sens, il n’y aurait pas d’histoire. Ouverture, puis clap de fin… Il entend, sans entendre. Ça ne lui convient pas, Adam. Adam qui présume souvent à l’excès. Qui croit savoir, quand il ne sait pas. À son tour, l’adulescent plonge dans cette lenteur scénaristique, pensée slow motion, enveloppe alourdie. Son corps devient sa propre cage. Le temps s’étire traîtreusement, freinant sa course. Il a tant tardé à resituer ce visage pourtant connu. Adam l’a oublié, le spectateur ne porte pas le poids du récit. Lui, il le vit dans sa chair. Il devient l’acteur de sa propre fiction, aussi lent d’esprit, soumis à la charge de ses émotions. Étrange mise en abyme qu’il expérimente ici. Van fend le silence, mieux disposée. Intonation légère et détachée… Comme s’ils ne s’étaient jamais quittés et qu’une simple journée venait de s’écouler. Manqueraient quelques artifices, sac de cours, pile de bouquins, joues arrondies… Ils ont vieilli. Adam le réalise tout un soudain. Le temps écoulé lui saute aux yeux, incarné par ce fantôme tridimensionnel. Au jour le jour, rien de saillant, mais quand il se retourne, les changements paraissent vertigineux. Adam trouve assez de substance pour tendre le bras et ramasser son bac plastique. Geste anodin, la vie qui se rappelle à la vie. Que faisait-il, déjà ? Ah, oui… Ses courses… « Huit ans. » Estimation exacte qui s’impose à ses lèvres, sans qu’un calcul n’ait été nécessaire. Promptitude qui le surprend. Disparue du jour au lendemain, chaise vide, plus de nouvelles… Il se souvient encore de son nom, répété quotidiennement lors de l’appel. Des professeurs de plus en plus détachés qui, à la longue, avaient fini par sauter la ligne. On peut disparaître, s’effacer graduellement des esprits… Adam l’a compris à cette époque. Au commencement, ils s’interrogeaient. Rumeur ambiante, bruits de couloirs, histoires grotesques, puis lassitude… On passe à autre chose. Au prochain scoop ! Adam, lui, n’a pas oublié. Il aurait sûrement préféré. Sait-elle qu'il était venu toquer à sa porte ? « Elle est partie. » avait répondu sa mère. Aussi simple que cela... Elle est partie… Au beau milieu de l’année scolaire, comme une page que l’on arracherait au cœur d’un bouquin… Il ne comprenait pas, Adam, la passivité coupable des adultes, cette complicité… Envie furieuse, secouer les professeurs, secouer cette mère… Ils n’ont pas bougé. Ils ne l’ont pas retrouvée. Dans le fond, c’est peut-être pour ça qu’il a pris sa caméra. Pour redresser la marche d’un monde qui va de travers. Seulement, il a compris que ça ne faisait pas de bonnes histoires. Alors, il s’est mis à raconter la réalité crue, école naturaliste, regard sans concession. En forme, mouais… « Tu n’es pas morte. » qu’il constate à son tour, du tac au tac, frontal, amer. Des années passées à se demander ce qui avait bien pu lui arriver… La voilà, devant lui, tombée comme une fleur… Dire qu’il est en colère serait un doux euphémisme. Ça ne ferait pas aussi mal, si elle n’avait pas tant compté. Parce qu’elle a compté… Contenance retrouvée, Adam la foudroie du regard. La colère est son moteur. Il la regarde et prend conscience. La pilleuse de supérette est Van. Van est la pilleuse de supérette. Elles ne font qu'un. Il étudie son visage. Expression confuse, elle semble perdue. Autant que lui... Ils auraient pu se manquer de peu. Le constat est là. Il aurait suffi qu’il tourne la tête une seconde plus tard, et Adam serait passé à côté d’elle. Ça tient à peu de choses, la vie… Van est apparue comme un coup de tonnerre dans un ciel sans nuage. « Ils ont raconté beaucoup de choses sur ton compte, à l’époque. » Ils : leurs camarades… « Enlèvement par les ovnis, c’était ma théorie favorite. » qu’il cède, pince-sans-rire. « Personne ne savait où tu étais. Alors, ils ont conjecturé. » Les fameux bruits de couloirs… Dos voûté, le bouclé attrape un article échappé de son panier, puis se redresse tout à fait. Quelques mètres les séparent. Il a tôt fait de les avaler. Sa main survole les rayonnages, puis s’arrête sur un plein paquet de barres chocolatées, qu’il jette dans son bac. « Les bouffe pas d’un coup. » qu’il lance. Autrement dit : je te les paie. Invitation implicite à le suivre... Il ne compte pas rester dans cette épicerie. Pas l’idéal pour discuter… Parce que, bien entendu, il ne prévoit pas de la laisser filer. Deux ou trois pas en direction des caisses, puis il se tourne vers elle. Son regard se plante dans le sien. « C'était bien la planète Mars ? » qu'il demande, empreint d'ironie.
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Sujet: Re: Caught red-handed (Van) Mer 21 Aoû - 21:53
Huit ans. Ca sonne long et en même temps, ca sonne court. Elle ne sait pas trop que dire ou faire face a cela, pour le coup. Il la séche un peu en lui annonçant comme ca, sans réfléchir, le nombre d’années où ils ne se sont pas vue. Elle savait pourtant, elle savait que ca faisait huit printemps, ou presque, qu’elle ne vivait plus chez ses parents, qu’elle était hantée par son frère, qu’elle était seule dans la forêt. Mais elle n’aurait pas cru, qu’il s’en souvienne, alors qu’il semblait avoir eu du mal a la reconnaitre. Peut être que finalement il ne l’avait pas oubliée. Peut être même qu’elle lui avait manquer ? A elle, il lui avait manquait. Parce qu’il était, avant, a l’époque, le calme dans la tempête de sa vie. Il n’avait jamais flanché sous son poids, et elle avait toujours chéri les moments passer avec lui. Il lui avait manqué. Il lui manquait toujours dans le fond. Mais elle n’oserait le dire. « Bah dit donc, ca fait vachement longtemps en fait. » Qu’elle dit, détendue. Elle avait l’air tellement détendue, les mains dans les poches, et pourtant c’était la tempête dans sa tête. Un flot d’émotions parfois contradictoire qui la traversait de part en part. Et lui, il semblait en colère. Elle pouvait le comprendre, il avait toutes les raisons de l’être. Elle avait disparut. Elle ne lui avait jamais donner de nouvelles. Pas une seule, en huit ans. Il était tellement légitime qu’il soit en colère contre elle. Elle accepterait sa colère, ses reproches. Surtout si ca pouvait lui faire du bien. Et si elle pouvait, grâce a cela, retrouver son ami. Elle haussa les épaules quand il lui annonça d’un ton amer, qu’elle n’était pas morte. « J’aurais dû. Mais je le suis pas. » Fataliste peut être un peu. Mais c’était vrai. Elle aurait du mourir. Elle n’était pas passer loin de cette triste fatalité. Et non, elle était encore là. Le cœur battant, le sang circulant tranquillement dans tout son corps. Et si ca ne tournait peut être pas vraiment rond dans sa tête, elle, elle ne voyait aucun problème a sa façon d’être. Et dans le fond, elle avait toujours était comme ca Van. C’était souvent un peu l’illuminée de service. Même avant qu’elle ne disparaisse de la circulation, elle était suivit par un tas de rumeurs un peu insensée.
Elle l’écoute dire, qu’encore une fois, elle a était au centre des colportage de ragot en tout genre. Et ca l’embêter pas, elle avait appris a vivre avec, elle s’était même toujours un peu amusée a les écouter et parfois les amplifié pour rire. Ca lui avait parfois causer des problèmes. Mais rien de trop grave. Elle sourit amusée quand il annonça que sa préférée était la rumeurs qui disait qu’elle avait était enlever par des ovnis. Mais elle ne répondit rien d’autre que son sourire. Parce qu’elle n’avait rien a dire. Elle les auraient pensés quand même plus imaginatif. Mais bon, visiblement ils ne l’étaient pas. Ils n’était pas tous aussi bien loti qu’elle niveau imagination. Et peut être que, si tous ces gens voyait sa cabane et où elle vivait, ils se feraient des films un peu plus amusant…Enfin, amusant pour elle. Du regard, elle suivit le mouvement du jeune homme quand il prit un paquet de barre de chocolat et les mit dans son panier en lui sommant de pas toutes les manger vite. Pas d’inquiétude, elle savait se rationner et surtout quand il s’agissait de ce genre de friandise. Chez les autres, elle pouvaient en manger plein, mais si c’était les sienne, elle économisait. Surement qu’elle vivait trop avec des ratons-laveurs et avait un peu appris a devenir une « creuvarde » comme eux ? Non, impossible qu’elle voit ses poilus chéri comme ca. « Merci.. » Qu’elle souffla quand même. Elle n’avait peut être pas était très bien éduquée, mais elle connaissait les formules d’usage. Et elle avait aussi un peu honte de se faire payer ca par Adam. Alors qu’elle l’avait laisser derrière elle, sans se retourner. Mais il faisait cela de lui-même, alors elle n’allait pas s’en plaindre. Elle le suivit et fut un peu surprise quand il s’arrêta d’un coup, manquant de lui rentrer dedans. Elle le regarda d’abord surprise, prise de court par sa question. Et puis, elle se dit qu’il n’avait pas changer. Qu’il était toujours celui avec qui elle avait était ami, pour qui elle avait eu tant d’affection. « J’sais pas, j’ai pas eu l’temps d’faire du tourisme. T’sais les martiens c’pas des enfants de cœur. L’esclavagisme chez eux ca rigole pas ! » Qu’elle dit en souriant, amusée et contente de sa réponse. Et puis, elle se rendit compte qu’il demandait des explications en fait. Et elle, elle faisait la con au lieux de lui dire ce qu’il avait besoin d’entendre. Elle ferma un instant les yeux, soupira très doucement et ouvrit de nouveau les yeux pour regarder l’homme. « Adam… En fait… » Mince, c’était plus facile de blaguée finalement. Elle voudrait bien lancer une nouvelle blague et que tout aille bien. Mais non. Là il était temps d’être sérieuse. « En fait… Mon père voulait plus de moi. Ma mère ma fichue a la porte. J’ai… Un peu trainer dans la rue. Et maintenant, j’habite dans la forêt. » Son ton était calme et posé, mais il était aussi bourré de sincérité et de sérieux. Elle baissa un peu les yeux. « Et… J’suis pas venue te voir parce que… J’voulais pas que t’es des problèmes a cause de moi. » Qu’elle dit un peu plus timidement. Parce que tu sais, mon père veut me tuer, parce que je devrait être en prison, parce que je suis hantée, parce que je suis un véritable porte malheur. Et je tiens bien trop a toi pour vouloir te porter malheur.
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[ ✮ ] // All I did was try my best This the kind of thanks I get? Unrelentlessly upset They say these are the golden years But I wish I could disappear Ego crush is so severe
God, it's brutal out here
Adam McAllister
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-- 'Cause I'm only a crack in this castle of glass. Hardly anything there for you to see, for you to see. Bring me home in a blinding dream through the secrets that I have seen. Wash the sorrow from off my skin and show me how to be whole again
LITTLE TALKS : 2164
PSEUDO : Terra Incognita
AVATAR : Timothée Chalamet
CREDITS : Apollo (avatar) Awona (signature) druck-in-love (gifs) Castle of Glass - Linkin Park & Florence + The Machine - What Kind Of Man (lyrics) Alcara (icônes)
ALTER-EGO : L'escogriffe cartésien & la bibliophile revancharde.
ÂGE : 24
QUARTIER : #20 Willow Street
MÉTIER : Étudiant en troisième année d'art cinématographique à l'université de Burlington, se destine à la réalisation. Monteur vidéo et photographe à ses heures.
COEUR : All of our thoughts are misgiven.
INTERVENTIONS RL : Oui
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Sujet: Re: Caught red-handed (Van) Lun 7 Oct - 20:06
Constat léger, dichotomique en cela... Van affecte un détachement cavalier, stature décontractée, regard égal. Son comportement ajoute à son irritation, parfaite inadéquation. Elle s’extrait de toute temporalité par la surprise exprimée… Ne confronte-t-il pas un fantôme ? Adam viendrait presque à le considérer. Van, pourtant, est bien réelle. Réelle et foutrement culottée… L’échalas reconnaît le personnage dans l’éclat d’un tempérament inchangé. Envie acrimonieuse, darder quelques remarques bien senties qu’il regretterait probablement plus tard, mais qui soulageraient sur l’instant sa colère… Adam se contient, ravalant l’écume rageuse qui franchirait presque le bord de ses lèvres. Fataliste, Van, qui engage soudain son pronostic vital. Elle aurait dû… Quoi ? Mourir ? Ses sourcils se froncent, perplexité placardée. Qu’entend-t-elle par-là ? Se joue-t-elle du caractère sarcastique de sa remarque ou énonce-t-elle un fait qu’elle tient pour vrai ? Il la jauge en silence. Adam ne sait exactement de quoi il retourne. Peut-être s’agit-il d’un simple effet dont elle use pour se donner de grands airs. « Bienvenue au club. » souffle-t-il, volontiers ironiste. Lui aussi pourrait revendiquer le trépas frôlé d'un cheveu, quatre minutes d’un arrêt cardio-respiratoire. Cœur déficitaire, malformation congénitale découverte sur le tard, lors d’un tournoi inter-lycées... Tiens, peu après son départ… Van aura manqué de peu ce "grandiose" épisode de son existence.
Il doit désormais trancher. Choix qui se résume à deux options des plus simples, passer son chemin ou creuser la discussion. Encore faut-il que Van y consente. Le bouclé opte pour un juste milieu. Il l’invite à le suivre, un paquet de barres chocolatées pour monnaie d’échange. Van le remercie. Adam ne pipe mot, épaules haussées. Cette soudaine générosité n’est pas tout à fait désintéressée. Va-t-elle le suivre ? Il semble bien. La collision est évitée de peu, trop prompt à se retourner. Deux pieds gauches dans son sillage, maladresse qu’impose le malaise perçant qu’il ressent. Sa question, du reste, paraît la décontenancer. Il se détourne, alignant méthodiquement ses articles sur le comptoir. Van rebondit par un trait d’humour. À bien y regarder, on dirait une conversation entre gosses. Deux ados de retour du bahut, passant par l’épicerie du patelin pour acheter toute la malbouffe que leur permet leur maigre bourse. Comme l’impression de vivre un flash-back, de réentendre l’une de ces discussions farfelues qu’ils avaient parfois. Improbable d’un bout à l’autre… Il n’y a pas de vie possible sur mars, donc pas de martiens. « Ne le crie pas si fort, si tu ne veux pas finir comme cobaye de la zone 51. » Adam tente, mais ce trait sonne creux à ses propres oreilles. Y manque une réelle intention, là où le vingtenaire force une légèreté qu’il est loin d’embrasser. Il en vient presque à regretter, incertain. Qu’est-ce qu’il fout là ? Qu’espère-t-il tirer de cet échange parfaitement malaisant ? Van le dévisage et il enfonce son poing dans sa poche, pour en extraire sa carte de crédit. Le caissier les salue sans grand engouement, mastiquant un chewing-gum piqué sur le présentoir. Van reprend… Il l’écoute sans rien dire, fourrant ses articles dans le cabas prévu à cet effet. Ses sourcils se froncent imperceptiblement. Il connaît le CV familial, brochette de cas sociaux, dont Van était la lumineuse exception. Le frère était sans doute le plus détestable, individu toxique, sinon dangereux. Paix à son âme ? Pas en ce qui le concerne…. Rancœur encore bien présente. Pourquoi devrait-il éprouver plus de clémence pour un mort ? Adam n’est pas de cette école qui tresse des couronnes aux défunts. Son regard rejoint celui de Van, une brève seconde. Axel, c’était son nom. Il se souvient de son brusque décès, suivi de ses funérailles. Peu après, Van disparaissait… « Comme si ça m’avait déjà fait peur. » qu’il répond. Quelle différence ? Adam n’a jamais eu son pareil pour s’attirer des ennuis. « Tu aurais dû. » Ton catégorique. Le caissier les dévisage tour à tour. Adam fait peu de cas de ce regard indiscret, plaquant sa carte contre le terminal de paiement. Il attrape son sac de course, gestes saccadés, marque de confusion. Lui revient un détail mentionné plus tôt. La forêt... Il s’efforce de la croire, mais le propos paraît improbable. Van, toutefois, n’a jamais eu le profil d’une menteuse. « Alors, tu es une Robin Hood des temps modernes ? » observe-t-il, forçant le second degré. « Pourquoi la forêt ? » Disons qu'il y a plus safe... Pour un peu, elle connaît peu-être le quadra, garde forestier de son état. Jamie pour les intimes... « Tu ne t'es jamais faite pincer ? » Probablement illégal de squatter les bois. Enfin, ce n'est pas comme s'il en savait grand-chose.
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Sujet: Re: Caught red-handed (Van)
Caught red-handed (Van)
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