MÉTIER : Policière à mi-temps, artiste peintre pour le reste
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Sujet: Sibling Reflections ft. Willy Lun 18 Mar - 9:12
FT. William
Tous les deux à trois fois par mois, Wilson et Tara Brennan aiment réunir leurs enfants autour d’un bon déjeuner dominical. Une façon pour eux de passer du temps avec la famille et de prendre des nouvelles des uns et des autres, évidemment, ils prennent aussi des nouvelles par téléphone via un appel ou des échanges de messages. Cependant, il est tout de même plus sympathique pour eux d’avoir la chair de leur chair en face-à-face pour parler, et aussi pour leur faire des câlins, quand bien même ils sont tous majeurs depuis plusieurs années maintenant. Toujours est-il qu’Hannah y va toujours avec grand plaisir, encore depuis la naissance d'Archie qui semble beaucoup aimé retrouver ses grands-parents, sa très chère tante et ses deux oncles favoris. Et puis comme elle a moins l’occasion de voir Winona et Nate, que ses parents ou Willy par exemple, la jeune femme fait toujours au mieux pour s’y rendre. La voilà donc débarquant en compagnie de son petit garçon, Nathanaël est toujours le premier dans ces cas-là et généralement, William arrive souvent un peu avant, ou un peu après Hannah, Winona elle est souvent la dernière. Pourtant, une chose étrange ce produit, Nona arrive avant Willy et ce dernier ne semble pas pointer le bout de son nez, et cela, alors même que tout le monde attend jusqu’au bout pour passer à table. Ça arrive parfois, l’invitation des déjeuners dominicaux n'a jamais été obligatoire, même si cela fait toujours plaisir aux deux Brennan seniors de voir leur table remplie comme avant quand ils étaient tous encore jeunes. Reste que la plupart du temps, son frère répond toujours présent, voilà donc pourquoi cela étonne tout le monde, mais Hannah se doute que ses parents feront en sorte de téléphoner à leur fils en temps voulu.
Le déjeuner démarre donc sur cette note déjà un peu étrange et cela ne va pas en s’arrangeant, car au fur et à mesure que les minutes puis les heures s’égrainent, les choses prennent une drôle de tournure. Déjà, la famille découvre que Nate n’est plus fiancé depuis un moment et qu’il leur avait caché tout ça par honte, Jenny qui était sa fiancée l’ayant tout simplement trompée avec un ami de Nathanaël. Dans le genre découverte compliquée, Hannah peut comprendre que son aîné ait eu du mal à avaler la pilule et d’en parler à sa famille, lui qui a toujours été le plus stable de la fratrie. Sans doute doit-il avoir le sentiment que son image de parfait fils et parfait frère vient d'être écornée par cette très triste nouvelle. Ce qui n’est absolument pas le cas pour elle et le reste de sa famille, qui lui apportent évidemment son soutien, tout comme il est sûr que William aurait fait de même s’il avait été là. Absence que Nate semble beaucoup regretter, parce que visiblement, il voulait parler avec lui de quelque chose de très important, sa relation ou plutôt la façon dont il fricote avec Dorian Brooks. Étant donné que l’écrivain est un homme d'intérêt pour la police, Nate trouve l’attitude et les choix de son petit frère totalement frivole et il va même jusqu’à dire qu’il déshonore son grade et son insigne de flic. D’accord, Hannah peut comprendre qu’il en a gros sur la patate, mais s’en prendre à William de cette manière ne changera rien à ce qu’il s’est passé… Heureusement, ses parents le recadrent bien vite et lui demande, petit un, d’éviter de cracher dans le dos de son petit frère de cette façon, et petit deux de lui faire confiance et voir comment les choses vont évoluer.
Autant dire qu’après ce déjeuner ayant eu un drôle d'arrière-goût, qui n’a évidemment rien à voir avec la cuisine que font ses parents, Hannah, au lieu de rentrer chez elle, préfère faire un détour chez William. Même si elle le voit très souvent avec leur boulot respectif de policier, le voir dans un autre cadre est toujours appréciable. Et puis elle aimerait bien comprendre pourquoi il n’est pas venu. Est-ce à cause de la véhémence de Nate à l’égard de la relation qu’il entretient avec Dorian Brooks ? Où est-ce complétement autre chose ? Elle va très vite le découvrir. En compagnie d'Archie et d’une boîte en carton qui contient des parts du dessert du déjeuner, merci maman Brennan, la rouquine sonne à la porte. Willy ne tarde pas à ouvrir la porte.
— William Aedan Brennan, vu que tu n'es pas venu au déjeuner dominical de papa et maman, le reste du déjeuner dominical est venu à toi.
Un sourire. Puis elle lui tend la boîte en carton.
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Sujet: Re: Sibling Reflections ft. Willy Mer 17 Avr - 21:37
Acte manqué; terme utilisé en psychanalyse pour désigner un acte involontaire qui révèle un désir ou un sentiment inconscient. D’aucuns auraient pu dire qu’oublier de mettre une alarme sur mon smartphone en était un, acte manqué. Le soulagement que j’éprouvais au moment de me réveiller beaucoup plus tard que prévu en était la preuve un peu honteuse… Après tout, les déjeuners dominicaux chez les Brennan étaient une tradition bien ancrée, à laquelle je me fais d’ordinaire un plaisir de participer. Ces derniers temps, quelque chose comme un besoin d’indépendance – même pour ces quelques heures du dimanche – s’était fait ressentir chez moi. Impossible pour autant que mon absence non annoncée ne passe inaperçue. En sortant de la douche, les notifications des messages manqués de la part de Winona m’avaient fait hésiter. Était-il trop tard pour faire un saut du côté de la maison familiale ? Sans doute, oui. Et des explications, il faudrait en fournir, ce dont je n’avais pas spécialement envie. Ce n’était pourtant rien de grave ni de bien excitant, mais le plus gênant était précisément le désir de ne pas les donner et de garder un pan de ma vie pour moi seul. Je n’avais jamais été celui de qui l’on parlait, dans ces déjeuners, et c’était très bien comme ça. Nate avait toujours eu ses grands succès professionnels et Winona ses histoires à dormir debout. Hannah, pour sa part, avait toujours été au centre de l’attention, privilège de la dernière née… Qu’elle partageait à présent avec le seul enfant du clan Brennan, son fils Archie, mon neveu chéri. Je me satisfaisais très bien d’être celui qui n’avait pas d’histoire, rien d’excitant à raconter et accessoirement, rien à commenter. Mes cheveux trop longs, mes chemises mal repassées ou mon manque d’ambition étaient des eaux dans lesquelles je savais naviguer sans tracas. Je suis passé tout droit, désolé. On se reprend la semaine prochaine xx, écrivais-je à ma sœur ainée. Une promesse que je n’étais pas persuadé de vouloir tenir, mais dimanche prochain était suffisamment loin que cela ne me semble pas trop menaçant. J’en étais à me verser un café fraîchement infusé quand on sonnait à ma porte. Avais-je donc inquiété ma mère au point où cette dernière avait décidé de me rendre une visite surprise ? L’appréhension ne durait que quelques secondes, puisque c’était Hannah et le grand sourire d’Archie que je retrouvais de l’autre côté de la porte. « Hey, vous deux. » Par réflexe, je plissais un peu les yeux face au soleil éblouissant qui brillait déjà bien haut dans le ciel. « Tu sonnes comme maman… » Grimaçais-je en l’entendant prononcer mon nom au complet, ce qui était d’ordinaire réservé aux sermons. « C’est gentil… Tu n’étais pas obligée… » Disons que je me doutais que ce n’était pas seulement pas bonté d’âme qu’elle était ici. Hannah et moi avions toujours été très proches, l’un de l’autre, et c’était toujours le cas bien sûr. Même si ce n’était plus tout à fait comme cela l’avait été lorsque nous vivions ensemble et passions presque jamais une heure sans nous parler. J’attrapais les offrandes que je devinais dans la boîte en carton et leur faisais place pour qu’ils puissent entrer. À l’intérieur, une bonne odeur de café frais flottait dans l’air. Premier réflexe : poser un baiser sur la tête de mon neveu, à qui j’offrais un sourire sincère. « Tu veux un verre de jus de fruits, bonhomme ? Café, Hannah ? » Je savais qu’ils sortaient tout juste de table, mais pas question que je ne les laisse les mains vides pendant que je me mettrais à table pour profiter des restes du fameux déjeuner manqué… Surtout qu’ils tombaient bien ! Mon estomac gargouillait, vide depuis hier soir. « Je travaillais de nuit. Je pensais me réveiller à temps, mais quand j’ai ouvert les yeux, il était déjà trop tard pour le déjeuner… » Elle ne l’avait pas encore demandé, mais je sentais bien que la question allait tomber tôt ou tard, autant prendre les devants. La vérité, c’était aussi que j’avais passé ma soirée de la veille accompagné, plutôt que d’en profiter pour gagner quelques heures de sommeil en prévision de ladite nuit de travail. Le problème, c’était que j’avais l’air d’un mauvais menteur quand même bien je lui disais la vérité. « C’était bien ? » Lançais-je d’un air tout à coup trop joyeux. « Grand-maman et grand-papa vous ont bien gâtés ? Oncle Nate n’a pas été trop grognon aujourd’hui ? » Peut-être bien qu’en impliquant le jeune Archie dans la conversation, nous en resterions en surface dans des zones beaucoup plus confortables pour nous deux. Difficile de dire d’où me venait vraiment cette pudeur à aborder quelque sujet que ce soit de ma vie avec le reste de ma famille, surtout Hannah.
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Sujet: Re: Sibling Reflections ft. Willy Ven 26 Avr - 5:05
FT. William
D’accord, même si elle savait que Winona et William avaient échangé brièvement au cours du déjeuner et qu’il allait bien, Hannah était malgré tout rassurée de le voir ouvrir la porte de son chez lui. Ce n’est pas très usuel que l’avant dernier Brennan loupe un repas en famille, de fait, l'inquiétude de la jeune maman, même si un peu disproportionnée, reste tout de même un peu légitime. Surtout quand elle remarque ses yeux fatigués, qui se plissent face au soleil brillant bien fort dans un ciel sans nuage, visiblement la nuit a dû lui être courte.
— Si je sonnais comme maman, je t’aurais fait remarquer que tu as les traits tirés et des cernes sous les yeux et que la nuit il faut dormir, réplique Hannah un sourire en coin. Mais comme ce n’est pas le cas, je vais me contenter de noter tout ça en silence.
Enfin, elle rigole, elle rigole, mais la rouquine prend quand même le temps d’examiner son aîné, pas d’un œil critique, mais plutôt d’un œil de petite sœur qui n’arrive pas a enlever la petite pointe d’anxiété de son cœur.
— Je ne suis pas là juste parce que je suis sympa, répond Hannah faisant ainsi écho à la pensée de son frère. Disons, qu’il vaut mieux que ce soit moi que les autres.
Nate l’aurait sûrement engueulé, fustigé et bien d’autres choses encore, mais le premier né des Brennan est dans une passe qui semble le rendre un peu con sur les bords. Elle se fait aussi du souci au sujet de la liaison qu'entretient William avec cet écrivain à la manque, mais jamais elle ne se montrera aussi virulente qu’il l’a été à l’encontre de son petit frère. Oui, elle va très certainement lui en toucher un mot, et lui dire d’éviter Nate dans les prochains jours vu qu’il a l’air remonter comme un coucou Suisse, entre cette histoire et la trahison de sa fiancée. Echange de carton opéré, mère et fils pénètrent à l’intérieur de la maison de l’oncle Willy, ou une bonne odeur de café fraîchement fait flotte dans l’air. Si elle n’aimé pas trop cette boisson avant, Nana en est venue à moins la déprécier, elle n’en raffole pas, mais ça aide bien quand elle s’embarque dans de longue session de peinture nocturne.
— Non pas de jus de fruits pour Archie, vu la plâtrée de tarte à la pomme qu’il a sifflée chez papa et maman, il a assez de sucre comme ça dans le sang jusqu’à la fin de la journée.
La crevette fait un peu la moue, mais ne proteste pas, il préfère plutôt descendre des bras de sa mère et filer dans le salon ou se trouve ses jouets quand il vient chez son oncle. En tout cas, si son fils n’a pas le droit au jus de fruits, Hannah accepte volontiers un petit café. La jeune femme a tout juste le temps de retirer sa veste, que son frère lui explique les raisons de son absence, il a travaillé tard et ne s’est pas réveillé à temps. La rouquine hoche la tête en silence, se refusant à lui faire remarquer qu’il lui était déjà arrivée de bosser tard dans la nuit et que le lendemain il était tout de même présent au déjeuner. Cependant, son côté rationnel lui souffle que ce sont des choses qui peuvent arriver, même aux meilleurs, il faut laisser couler.
— Oui ! S’exclame Archie tout en jouant avec gaieté. Mais… Mais oncle Nate… Il boudait.
La vérité sort de la bouche des enfants. Nana soupire doucement.
— Nathanael est dans une passe personnelle très difficile et puis...
La jeune femme se mordille doucement la lévre, réfléchissant à la façon d’aborder l’autre sujet fâcheux.
— Disons que ta relation avec Dorian Brooks n’est pas vraiment bien passée, surtout aux yeux de notre frère.
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Sujet: Re: Sibling Reflections ft. Willy Ven 26 Juil - 10:50
De la fatigue, certes, mais de celle dont on faisait le constat avec satisfaction. Il y avait bien longtemps que les journées ne s’étaient enchainées de cette façon, avec légèreté. La sensation diffuse de vide que j’avais longtemps portée en moi faisait place au plaisir, constamment renouvelé, d’accueillir le moment présent. Un léger sourire me trahissait à voir Hannah imiter - très, trop bien - notre mère. Rien qui n’aurait suffi à me priver de ma bonne humeur de la voir, elle et mon neveu. La rouquine avait raison : il valait mieux elle que les autres… Plus exactement, que Nate. Le clan Brennan avait toujours été tissé serré, mais il valait parfois mieux conserver une saine distance entre ses membres. Ces derniers temps, je n’avais pas très envie que l’on me demande de rendre des comptes sur mes choix. Deux poids, deux mesures que l'aîné de fratrie n’aurait jamais admis. À part notre mère, personne ne lui demandait, à lui, de s’expliquer sur sa vie privée. « Je nous sers ça tout de suite. » Répondais-je alors, non sans un coup d’oeil désolé à l’égard d’Archie. Nous savions tous les deux que si sa mère n’avait pas été présente, il aurait eu droit à un jus de fruits. Privilège d’oncle gâteau – je pouvais me permettre de faire quelques petites exceptions aux règles lorsque nous n’étions que tous les deux. « J’espère que vous m’avez ramené un peu de la tarte aux pommes de maman… » Impossible à égaler, bien sûr. En parlant, je m’étais approché du plan de travail pour sortir deux tasses et nous servir ces cafés. La théière quant à elle était froide, ce matin. Disons seulement que j’étais fan, moi aussi, d’un petit déjeuner à l’anglaise, ces derniers temps… Douce pensée qui se voyait assombrie par la réponse spontanée d’Archie. Nate, bouder ? Très peu surprenant… « Que serait un déjeuner dominical sans Nate qui fait la gueule, au moins un peu… » Laissais-je entendre en haussant les épaules, en m’assurant que seule Hannah ne pouvait capter la pique lancée à notre aîné. Archie n’avait pas besoin d’être mêlé aux mésententes entre les membres de sa famille qui, heureusement, auraient toujours au moins la volonté de le voir heureux en commun. Pour autant, je n’avais aucune envie de parler contre mon frère. Vivre et laisser vivre – n’était-ce pas le secret de saines relations familiales ?
J’offrais à Hannah sa tasse bien chaude, alors qu’elle justifiait le comportement de notre aîné. Des passes difficiles, tout le monde en avait. Et nous serions assurément tous présents pour l’aider à y faire face, s’il ne se montrait pas aussi prompt à critiquer la vie des autres… Mais je préférais garder cette réflexion pour moi-même. Jusqu’à ce que ma sœur décide de mettre les pieds dans les plats et de mettre un terme à mes tentatives d’éviter l’éléphant dans la pièce. D’abord silencieux, je prenais place à table à ses côtés avant de soupirer. « Winona est heureuse pour moi. » Jugeais-je bon de préciser. Parce que Hannah venait de sous-entendre que toute la famille s’opposait à cette relation… Alors que cela ne les regardait pas le moins du monde. Notre grande sœur était bien la seule à se réjouir, d’ailleurs. Peut-être parce qu’elle s’était beaucoup investie à me sortir à tous les événements auxquels elle était invitée dans l’espoir de me voir rencontrer quelqu’un, ces mois passés. Ou simplement parce qu’elle avait l’habitude, elle aussi, de recevoir les critiques du reste de la famille. « T’es heureuse pour moi ? » Une question un peu trop directe, sans doute. Je n’étais pas particulièrement confortable à l’idée d’en parler. Non pas parce que je n’en avais pas envie, mais parce que j’éprouvais ce besoin farouche de protéger mon bonheur. « Je suis juste… amoureux, Hannah. » Des mots que je n’avais pas l’habitude de prononcer, mais qui semblaient si évidents à présent, face à elle. « Je ne pars pas au front, je ne suis pas atteint d’une maladie incurable… » Je grimaçais. D’accord, quelques fois, mes propres sentiments me donnaient le vertige. Cela faisait peur, de se laisser aller à espérer qu’un tel bonheur dure. Je prenais une gorgée de mon café, réalisant que je ne lui avais même pas offert de lait ou de sucre. Je me relevais pour aller chercher le nécessaire, ajoutant au passage un peu de sucre dans le mien. Interlude bien précieuse, à laquelle je m’accrochais quelques secondes avant d’ajouter : « Je n’avais pas envie d’entendre ça, que tout le monde espère que ça ne dure pas. » Elle ne l’avait pas dit, mais je n’étais pas stupide. Dès l’instant où j’avais fait part de la nouvelle au reste de la famille, j’avais senti une tension silencieuse. « Alors, je suppose que je n’avais pas très envie de venir, cette fois… » Difficile de lui mentir, pas à elle. Je n’avais pas l’intention de faire de mes absences au déjeuner familial une habitude, mais j’avais eu envie d’une pause cette fois. De simplement profiter d’avoir passé une très belle semaine. Ce n’était pas un crime, si ?
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Sujet: Re: Sibling Reflections ft. Willy Dim 11 Aoû - 14:40
FT. William
Hannah remercie son aîné d’un signe de la tête et d’un sourire avant de prendre place à la table, tout en jetant un rapide coup d'œil à Archie qui s’amuse à inventer tout un tas d’histoires propre à son âge. La jeune femme balaie ensuite le décorum d’un regard bienveillant, elle apprécie beaucoup la façon dont son frère à aménager son petit chez lui, elle trouve ça accueillant et se sens toujours très bien quand elle vient lui rendre visite. Peut-être parce qu’il s’agit d’un membre de sa famille et qu’elle se sent à la maison, bien que ça ne soit pas vraiment son chez elle. C’est quelque chose qu’elle aimerait faire dans le futur, avoir son propre chez elle, d’acheter sa maison et d’en prendre possession comme il se doit. Évidemment, elle aime bien la maison où elle loge, cependant, comme il s’agit de l’ancienne maison de ses grands-parents paternels, il y a toujours une petite pointe d’un parfum teinté de tristesse.
— Tu sais très bien que oui, répond la rousse en sortant de ses pensées. Maman n’allait pas nous laisser tout avaler, sans que toi aussi, tu puisses avoir ta part du gâteau.
Leur mère avait toujours pris soin durant les repas que chacun puisse avoir sa part, même si bien sûr certains Brennan sont plus gourmands que les autres, Hannah la première, ce serait mentir que de prétendre l’inverse. Tout en observant Willy préparer le café, Archie lui répond de sa franchise enfantine que l'oncle Nate n’était pas au top de la gaieté au déjeuner. Si le petit rouquin ne perçoit rien de la réponse de William, trop occupé à ses jeux, la jeune femme en entend chaque mot.
— Ce serait mentir de dire que ça ne commence pas à devenir un peu pénible.
Elle comprend qu’en ce moment sa vie personnelle a pris un sacré coup, mais ce n’est pas en faisant constamment la tronche que ça va arranger les choses, il va se transformer en vieil aigri à ce rythme-là. Hannah prend quand même la peine de justifier la mauvaise humeur de leur grand-frère, tout en finissant par mettre le doigt là où ça fait mal, ça aurait été mis sur la table d’une façon ou d’une autre, autant arracher le pansement rapidement non ? Il y a d’abord un blanc, forcément, elle se doute que cette conversation ne doit pas lui faire plaisir, ni être très agréable, cependant la réponse que lui fait William lui clou le bec. Elle le fixe les yeux ronds, battant plusieurs fois des cils avant de plonger son regard dans le liquide foncé et légèrement ondulant de sa tasse, ses mains posées à plat sur la table se crispant légèrement. Assurément, William vient de la blesser et de la vexer et ça ne va pas en s’arrangeant, alors qu’il enfonce le clou en lui demandant si elle est heureuse pour lui. Très bien, elle peut comprendre qu’au vu de sa réaction vis-à-vis de sa relation avec Dorian Brooks, il y a de quoi s'interroger, mais quand même… Il vient très sérieusement de lui poser la question ?
— Excuse-moi de ne pas être aussi incroyable que Winona, finit par répondre Hannah la voix légèrement cassée par la peine.
Pourquoi elle a l’impression de passer pour la méchante petite sœur, face à Winona Susan Brennan tellement dans l’acceptation des autres. N’est-il pas venu dans l’esprit de William que ses sentiments par rapport à sa relation avec l’écrivain sont juste un peu plus complexes que ceux de leur grande sœur ?
— Tu devrais savoir que si tu es heureux, je suis heureuse Willy et je suis sincèrement contente que tu aies trouvé l’amour et que tu puisses t’épanouir dans cette relation, mais…
Hannah pince doucement les lèvres, cherchant ses mots, parce qu’elle n’a vraiment pas envie de se brouiller avec William pour cet écrivain, il ne manquera plus que ça. Cependant, comme elle a tendance à être plus franche que délicate, elle préfère vraiment peser chaque syllabe.
— Mais tu ne pourras pas m'empêcher de m’inquiéter pour toi, d’être méfiante vis-à-vis de cet homme, de veiller à ce que tu ne souffres pas et tu sais très bien pourquoi.
Oh, si Dorian Brooks en vient à briser le cœur de William d’une façon ou d’une autre, elle se promet d’aller l'émasculer et non, elle n’est absolument pas extrême dans ses sentiments. C’est sa famille et personne ne fait du mal aux siens. Petite pause dans cet échange pour le moins compliqué, le temps que son frère aille chercher de quoi adoucir un peu l’amertume (de cette conversation), du café. Quand il revient et reprend la parole, Hannah lève les yeux au ciel.
— Oh, tu t’entends parler là Caliméro, on est n’est pas dans Roméo et Juliette, si papa et maman n’ont pas sauté au plafond quand tu leur as annoncé la nouvelle, ils n'espèrent pas non plus que ton histoire avec Dorian Brooks se casse la figure. Tu sais bien ce que la secte a fait, que notre famille a été touchée et que ton compagnon a écrit des livres, et même un article élogieux sur la rose. Tu devais bien t’attendre à ce que papa et maman ne te tombent pas dans les bras.
La rouquine marque une pause, le temps de boire une goutte de café et de jeter un œil à son fils, s’amusant joyeusement, loin de se douter que la conversation entre les deux adultes n’est pas des plus évidentes.
— Au lieu de nous fuir, tu aurais peut-être dû venir discuter avec nous de manière isolée s’il le faut plutôt que de te… Je ne sais pas, te complaire dans le rôle de l’amoureux éploré dont la famille ne veut pas de son amoureux.
Nate n’écoutera sûrement pas William, pas maintenant en tout cas, mais elle sait que ses parents, bien que sur la réserve, ne fermeront jamais la porte à leur fils sur le bon prétexte que l’homme qu’il aime est loin de leur standard.
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Sujet: Re: Sibling Reflections ft. Willy
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