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however it comes, wherever it goes \ tom

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Wyatt Lindstrom
-- membre qu'on adore --
Wyatt Lindstrom

PERSONNAGE
however it comes, wherever it goes \ tom EkaTVhq

PRÉSALIENSTOPICS
however it comes, wherever it goes \ tom LsApcGa
LITTLE TALKS : 1295
PSEUDO : pascale, mrs.chaplin
AVATAR : sam heughan
CREDITS : avatar by kidd / crackship by mrs.chaplin
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → freya (ft. j.comer) la portugaise romantique → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 42
QUARTIER : locataire d'une petite maison, dans la farming area, numéro soixante-dix.
MÉTIER : ébéniste, remplace temporairement son oncle dans la gestion de la compagnie et de l'atelier de ce dernier. anciennement opérateur de machine agricole.
COEUR : solitaire.
INTERVENTIONS RL : oui
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MessageSujet: however it comes, wherever it goes tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptySam 21 Oct - 10:17



however it comes, wherever it goes

feat tom & wyatt
Chez les Lindstrom, la tension entre le père et sa fille s'était apaisée au fil des semaines depuis qu'il avait révélé à sa fille qu'elle était adoptée. Wyatt pouvait maintenant se trouver dans la même pièce qu'elle sans recevoir le regard mélancolique de l’adolescente. Bien qu'il sache que sa fille n'acceptait pas encore pleinement cette nouvelle réalité, il se rassurait en constatant que leur complicité n'était pas définitivement brisée. Lorsqu'ils s'asseyaient devant la télévision pour regarder un film ou un programme quelconque, il leur arrivait de partager un rire devant une scène comique, suivi d’un silence malaisé. Cependant, Wyatt n'était pas aveugle à la réalité et savait que ce répit était peut-être de courte durée. Il était conscient que sa fille finirait par mettre un terme à ce traitement silencieux pour se lancer dans un interrogatoire - probablement plus agressif que le précédent - pour en savoir plus. Ce pourquoi l’ébéniste est résolu à lui accorder tout le temps dont elle aurait besoin pour se remettre de la révélation - non sans avoir quelques moments d’impatience. Il fait de son mieux, même si la vie semble déterminée à lui mettre quelques bâtons dans les roues. En ce doux vendredi soir d’automne, alors que sa fille se prépare à monter sur scène dans environ une heure, le camion de Wyatt refuse obstinément de démarrer. Ce contretemps aurait pu être géré plus sereinement en d'autres circonstances, mais le véhicule avait choisi la pire des soirées pour se montrer capricieux. Wyatt, déjà sous pression, n'a ni le temps ni la patience pour résoudre ce problème mécanique inopportun. Il craint de rater le spectacle de sa fille. La frustration monte en lui alors que le temps s'égrène inexorablement. Sa colère intérieure le pousse à marteler le volant d’un coup de poing, avant de finalement sortir du véhicule pour inspecter le moteur. Le capot relevé, il se penche au-dessus, cherchant désespérément une solution. Il tente tout ce qui lui semblait possible, mais le moteur reste muet, émettant un simple grincement agaçant avant de s'éteindre complètement, dans un ronronnement loin d'être rassurant. La réalité s'imposa rapidement : il allait être en retard, une perspective qui le mettait hors de lui, car il avait une aversion profonde pour tout ce qui touchait aux retards. Le temps commence à jouer contre lui, menaçant de lui faire manquer l'événement tant attendu.

La voiture de Tom fait son arrivée dans l’allée. Il n’a pas eu le choix. Assis sur la marche menant à son porche d’entrée, inconscient de ses mains noircies par la mécanique du moteur et une tache d'huile s'étant incrustée sur sa chemise autrefois impeccable. Un air renfrogné collé au visage depuis une dizaine de minutes déjà. Bien qu’il soit ravi d’avoir quelqu’un pour le dépanner à l’instant, il le laisse difficilement transparaître sur son visage. Il reste dans l’idée que son retard se fera remarquer - bien que la réalité soit toute autre. Le lycée n’est pas si loin en voiture. Mais bon, ce n’était pas dans ses plans d’arrivée juste et ça le dérange toujours quand les choses ne vont pas comme prévu. Encore plus lorsqu’il en est responsable. Il se redresse, essuyant ses mains sales sur son jeans bleu pâle, et s’avance vers la voiture. « On va être en retard. » déclare-t-il abruptement avant même d'échanger les politesses d'usage, sans même un simple remerciement. Vaut mieux le dire tout de suite au lieu de se faire de faux espoirs. Wyatt est tendu. Il tente de le voiler, mais sa mâchoire serrée et son regard distrait le trahissent son état d’esprit.

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ALTER-EGO : L’ainé philanthrope des Stanhope, David Munroe la star locale, Rafael le mec désintéressé, Charlene la ballerine-héroïne, Griffin le bourreau de travail, William le flic indécis, Reid toujours cynique et Marty l'ami des chiffres
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QUARTIER : 44, Farming Area avec son mari
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MessageSujet: Re: however it comes, wherever it goes \ tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptyMer 22 Nov - 5:27

Lorsque la photo d’Ophelia était apparue sur l’écran de mon smartphone, j’avais froncé les sourcils. Un selfie adorable – ou l’adolescente paraissait si jeune, déjà, parce qu’elle grandissait si vite ! Un de ceux qu’elle avait pris avec mon téléphone lorsque je l’avais laissé s’en servir pour s’amuser, alors que cela ne plaisait évidemment pas à son père… Un père, donc, dont le contact était maintenant lié à ladite photo parce qu’il n’y avait aucune photo de Wyatt dans mon téléphone, bien sûr. Ce n’était pas que le Lindstrom ne me contactait jamais, il avait bien dû le faire à de nombreuses reprises pour me demander de m’occuper de sa fille. Sauf qu’il n’avait pas l’habitude de le faire sans prévenir. Chez Wyatt, tout était ordonné, même ses demandes imprévues. La plupart du temps, il m’envoyait d’abord un SMS pour me demander si j’étais disponible à telle ou telle date, quelque chose de ce genre. Impossible, donc, qu’une petite vibration en moi ne se fasse pas sentir au moment de m’empresser de prendre cet appel inattendu. Tout va bien ? Ophelia va bien ? Personne n’a eu d’accident ? Freya – le chat d’Ophe’ – n’a pas avalé une ficelle en travers ? L’explication n’avait pas tardé à tomber, et en un temps, trois mouvements, je m’étais retrouvé au volant de ma berline pour rejoindre le domicile des Lindstrom. Un temps, trois mouvements, peut-être, mais plus de temps qu’il en aurait fallu pour contenter un Wyatt à l’humeur déjà massacrante, comme en témoignait son visage au moment de le rejoindre devant chez lui.

Il fallait bien dire que j’avais ce sourire un peu bête en le saluant d’un signe de la main par la fenêtre que j’avais abaissée pour lui parler. Je fronçais les sourcils, eh bien, c’était juste que… Wyatt faisait le tour de ma voiture et ouvrait la porte côté passager. Je voulais me mordre la langue, mais… « ATTENDS ! » En retard – bien sûr, mon esprit avait enregistré l’information qu’il m’avait transmise avec cet intense débordement de joie, de patience et de foi en l’humanité, mais… « C’est juste… Euh… Ne bouge pas. » Je regardais sur la banquette arrière de ma voiture. Hormis du matériel de dessin entassé dans une boite, ma voiture était dans un ordre impeccable. Elle l’avait toujours été, j’en prenais grand soin. « Si tu veux pas aller te changer… OK, mais… Ma voiture… Pour tes mains. » Je lui tendais – non sans avoir hésité quelques secondes puisqu’il serait condamné – un linge qui servait normalement à sécher mes pinceaux. Eh bien, disons-le ainsi : Wyatt avait de l’huile à moteur – ou quelque chose d’autre – un peu partout sur ses pantalons et ses mains, et je n’avais pas très envie qu’il en mette partout, voilà quoi. « Désolé. » De quoi ? De rien. De lui sauver les fesses, mais d’avoir des conditions. Je détournais les yeux, le rouge qui me montait déjà aux rouges. « Ça va ? » Tais-toi, Tom. La question n’avait été qu’un vilain réflexe, de quoi combler le silence par habitude. En retard – on ne voulait pas l’être. Alors, je me dépêchais de remettre la voiture en marche et de prendre la route vers l’école d’Ophelia. Le silence, à nouveau, était… pesant, en quelque sorte. Si bien que je m’entendais déjà en ajouter une couche malgré moi : « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il avait été avare de mots au téléphone. C’était Wyatt, on ne lui en voulait pas pour ça. Je savais que les circonstances n’avaient pas été faciles ces derniers temps pour lui et sa fille. « Tu crois que je veux rester, tant qu’à y être déjà ? Enfin, c’est une idée… Je te l’offre… Comme ça je pourrai vous ramener aussi… » Si Wyatt avait en horreur l’idée d’arriver en retard, peut-être avait-il encore plus en horreur l’idée d’arriver en retard avec un compagnon qui ne savait pas quand se taire, mais… bon.

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MessageSujet: Re: however it comes, wherever it goes \ tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptyDim 26 Nov - 10:24



however it comes, wherever it goes

feat tom & wyatt
Wyatt porte en lui une fierté démesurée qui constitue à la fois son bouclier et sa prison. Bien qu'il apprécie sincèrement Tom, il lui était presque impossible de solliciter son aide. L’orgueil de Wyatt agissait comme un voile épais, obscurcissant la possibilité de dévoiler ses faiblesses et le lien chaleureux qui liait Tom à sa fille ajoute une complexité particulière à leur dynamique. Du coup, l'idée de demander à Tom de le conduire le met mal à l'aise, comme si cela ébranle les fondations de son autorité inébranlable. Le simple acte de composer le numéro de Tom était, en soi, un exercice d'humilité auquel Wyatt n'est que rarement confronté. A-t-il réellement le choix ? Le simple fait d'envisager d'arriver en retard à la pièce fait frissonner Wyatt d'une horreur insoupçonnée. Non, il n’a pas le choix. Tom arrive rapidement dans sa cour et l’ébéniste ne peut qu’en être reconnaissant. S’il peut donner quelque chose au Hargreaves, c’est bien le fait d’être proactif en situation d’urgence - bien qu’il le fasse souvent avec maladresse. Il sait reconnaître une urgence, c’est l’important. Wyatt s’approche de la voiture avec sa grâce naturelle. ATTENDS ! Le visage du Lindstrom se froisse, devant cette exclamation inattendue de Tom. Confus, irrité, mais surtout impatient. Confus, irrité, mais surtout impatient, il se demande quel est le problème qui retarde le départ de Tom. Avec lui, il faut attendre un peu avant qu’une réponse claire soit formulée - et encore…Tom lui tend un morceau de tissu depuis la banquette arrière. Le regard de Wyatt descend sur ses mains, et il comprend l'allusion de Tom. Oh... Ce n'est pas seulement ses mains le problème. Son pantalon et sa chemise portent les stigmates de ses aventures mécaniques. Son premier réflexe aurait été de se changer, mais en jetant un coup d'œil à l'horloge sur le petit écran de la voiture, il sait qu'il n'a pas le temps. « Merci. » lance-t-il en prenant le tissu entre ses mains pour essuyer l’huile. Ça va ? À cette question bête, l’ébéniste relève la tête et lance un regard au conducteur. La question est évidente, son regard le sous-entend. Et bien qu’il ait cette envie de lui servir une réponse passive-agressive, irrité par tout ce qui se passe en ce moment, il se retient. Tom lui rend quand même service. « J’ai eu de meilleurs jours. » finit-il par dire, étirant furtivement le coin de ses lèvres pour le gratifier d’un semblant de sourire avant de revenir à ses mains huilées.

Le soulagement envahit l'ébéniste lorsqu'ils démarrent enfin. Cela suffit à le détendre, ne serait-ce qu'un peu. « Problème d’alternateur, ou de moteur. Tout allait bien ce matin, je ne comprends pas ce qui a pu arriver » explique-t-il, même s'il possède quelques notions de mécanique, ce domaine reste souvent un mystère pour lui. Néanmoins, sa débrouillardise lui permet d'effectuer quelques manœuvres pour résoudre le problème, sans réellement savoir comment s'y prendre. Cette compétence, bien que précieuse, n'est pas d'une grande utilité ce soir, alors que le temps continue de filer, les rapprochant de l'heure fatidique du lever de rideau. Tu crois que je peux rester, tant qu’à y être déjà ? La réponse est simple : bien sûr qu’il peut rester. Mais Wyatt prend tout de même un instant pour y réfléchir. Avait-il envie que Tom s’immisce dans cette sortie ? Il acquiesce de coup de tête. « Ça lui ferait plaisir. » Pour Ophelia, la compagnie de Tom semble importante. Quant à Wyatt, il reste plutôt indifférent à être seul ou accompagné. Mais peut-être que la présence de Tom dissuadera un parent indiscret de venir s'asseoir près de lui et de lui faire la conversation. Dans ce cas, il choisit Tom sans hésiter. Il y a aussi cette petite pensée égoïste qui croit que, s’ils arrivent en retard, il sera plus facile de le pardonner s’il est avec le Hargreaves. Un fait qu’il n’osera pas avouer à voix haute. « Tu crois que ça va la gêner ? » À l’instant, il ne parle pas de la présence de Tom, mais bien des tâches d’huile qu’il a maladroitement étendu en essayant de frotter sa chemise. Normalement, il ne s'en serait pas soucié, mais ces derniers temps, il tente d'être plus conscient du regard que lui porte sa fille. Il n'a pas envie de lui donner une raison de plus de lui en vouloir.

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MessageSujet: Re: however it comes, wherever it goes \ tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptyJeu 11 Jan - 2:35

La contrariété de Lindstrom aurait pu me faire regretter, seulement voilà, j’étais le roi pour me mettre les deux pieds dans les plats et le pied dans la bouche. La pensée suspendue un instant ne résistait pas à cette, précisément, irrésistible envie de lui partager ce qui me préoccupait. Son accoutrement, non seulement peu approprié pour se rendre au tant attendu spectacle de sa princesse, mais… Pas non plus pour s’installer à bord de ma précieuse voiture ! D’ici, j’entendais déjà les discours de mon cousin favoris quant à ce défaut d’entretien, qui aurait des impacts sur la garantie qu’il m’avait vendue lorsque j’avais fait l’acquisition de ma nouvelle voiture. Je pinçais les lèvres, ce qui me demandait probablement autant d’efforts qu’il en fallait réciproquement à Wyatt pour me remercier. Mon sourire était un peu crispé, sans oublier la curiosité qui ne se faisait pas très subtile, elle non plus. Faire le trajet jusqu’à l’école de la ville en silence aurait été une option, mais certainement pas une option pour moi. Au lieu de ça, j’en rajoutais une couche tandis que l’ébéniste en enlevait une, de son côté, pour notre tranquillité d’esprit à tous. Sa réponse me tirait un rire plus nerveux qu’amusé. « C’est vrai que c’est une question stupide. » Il n’avait pas eu besoin de le dire comme ça, je pouvais lire entre les lignes. Le tout avait au moins le bénéfice de pousser à Wyatt à fournir quelques explications sur son urgence du jour et, les deux mains sur le volant, je hochais de la tête d’un air grave. « Ah… Oui, enfin, les voitures… C’est toujours tout, sauf un bon investissement, hein ? À peine sortie du concessionnaire que c’est déjà en train de perdre de la valeur ou de tomber en pièces… » Furtivement, je jetais un coup d’oeil en biais dans sa direction. « Bon, je sais que pour toi, c’est nécessaire, mais tu comprends ce que je veux dire… » Sans certitude que l’on en soit à au stade d’une compréhension inconditionnelle, tous les deux, mes épaules en venaient tout de même à se détendre. Rendre service à Wyatt me faisait toujours plaisir, cela me donnait l’impression d’être utile, et surtout, d’avoir une place privilégiée comme proche de la famille Lindstrom.

Nous pouvions au moins nous entendre sur une chose, soit ce plaisir d’assister au spectacle. Il ne me serait pas passé par la tête de m’y inviter, mais puisqu’il était à présent question de simplifier le reste de la journée et leur retour chez eux dans quelques heures… « Merci ! » Une bien drôle de réponse, à bien y penser. Mais l’approbation de Wyatt était un précieux accomplissement. « Ça ? Non. » Beaucoup trop de certitude pour l’objet de son questionnement. Je pinçais les lèvres de nouveau, mesurant ce que j’allais dire en même temps de mettre de l’ordre dans mes pensées bien souvent désordonnées. « Ce qui compte, c’est que tu sois là. Presque au péril de ta vie ! C’est pas tous les pères qui feraient ça. » D’autres auraient trouvé une excuse ou se seraient contentés de présenter la réalité : force majeure. On se reprendra au spectacle de l’année prochaine. Mon propre père avait souvent brillé de son absence à différents moments importants et, chaque fois, pour d’excellentes raisons auxquelles on ne pouvait opposer aucun argument sensé. Pour autant, subsistait toujours une pointe de déception. « Et toi, euh… Comment tu vas... En dehors des problèmes de mécanique ? » L’allusion était grosse comme le monde, même si je n’avais rien dit en ce sens. Son père, ça je l’avais dit tout haut quelques instants avant, et cela rendait à présent impossible d’ignorer l’éléphant dans la pièce – ou dans l’habitacle de ma toyota berline. Coupé par un autre automobiliste au moment où je prenais à droite sur la petite route menant au complexe scolaire, je klaxonnais. Wyatt ne serait pas en retard au spectacle de sa fille, pas aujourd’hui ni jamais, not on my watch.

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MessageSujet: Re: however it comes, wherever it goes \ tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptyMar 16 Jan - 17:50



however it comes, wherever it goes

feat tom & wyatt
Au fil du temps, Wyatt a fini par s'acclimater à la maladresse constante de Tom. Au lieu de se frustrer face aux gestes maladroits de Hargreaves, il a développé une certaine compréhension, que ces maladresses résultent souvent du stress. Ce stress, en grande partie causé par l'attitude de Wyatt lui-même. Cette révélation lui a été faite par Ophelia, à qui il avait demandé si Tom était toujours ainsi - c’est-à-dire un paquet de nerfs. Cette question, bien que posée innocemment, lui a valu un reproche cinglant de la part de sa fille. Si Tom est souvent perçu comme nerveux et maladroit, Wyatt, de son côté, est tout aussi morose et stoïque. Un interprétation qu'il juge, en partie, erronée. La réserve et la morosité apparente de Wyatt ne sont pas nécessairement des reflets de son état d'esprit, mais plutôt des traits de sa personnalité. Il n'a tout simplement jamais cherché à masquer qui il est ni à ajuster son comportement pour le confort des autres. Reste qu’il essaie de filtrer certaines choses, comme son envie de lui servir une réponse passive-agressive. Après tout, de tout le monde, Tom est probablement le mieux placé pour savoir que la vie chez Lindstrom n’est plus aussi simple depuis quelques semaines. Ce dernier s’emporte dans une aparté sur les voitures, qui ne sont finalement qu’un coup de gueule. L’ébéniste écoute à peine, la priorité étant son pantalon. « C’est certain qu’elles n’ont pas le sens du timing. » marmonne-t-il en guise de réponse aux réflexions de Hargreaves, après un instant de silence à frotter son pantalon avant d’abandonner. En plus d’être en retard, il sera tout sale. Ou comment allonger la liste de choses à lui reprocher…

Tom tente de le rassurer, à sa façon. Il réussit presque. Juste au moment où un sourire aurait pu se hisser sur le visage de Wyatt, il se heurte à une remarque inattendue. Ou plutôt, un mot inattendu. C’est pas tous les pères qui feraient ça. Il demeure impassible, préférant fixer son regard intensément sur Tom, semblant chercher à décoder une intention quelconque. Ces dernières semaines, l'idée de démontrer qu'il est un père exemplaire, même si ce n'est pas lié par le sang, hante fréquemment l'esprit de Wyatt. Soudainement, la perception des autres devient soudainement confrontantes. Parce qu’il n’est pas parfait. Parce qu’il a menti à plusieurs reprises - et qu’il continue, malgré tout, de mentir. Parce qu’il n’est, techniquement, pas père. Finalement, il comprend que toutes ces années, ce n'était pas seulement Ophelia qu'il tentait d'épargner, mais aussi lui-même. La mâchoire tendue, il hoche la tête en se détournant vers la fenêtre passagère, laissant son regard se perdre dans le paysage qui défile en emportant ses pensées. Et puis, alors qu'il aurait dû s'y attendre, la question inopportune de Tom refait surface. Cette fois-ci, Wyatt peine à dissimuler son agacement, et les contours rigides de son visage se crispent davantage. Déviant son regard vers le graphiste, il fixe Tom d'un œil noir, laissant transparaître une lueur d'impatience. « À toi de me le dire », lâche-t-il finalement après un bref moment, adoptant son habituelle attitude stoïque. Tom semble chercher ses mots, mais la gêne de prendre l'initiative sur le sujet est palpable. Wyatt, loin d'être dupe, saisit parfaitement la nature de la conversation qui le guette. « Ça fait deux fois que tu me poses la question. Si t’as quelque chose à me dire, dis-le », assène-t-il d'un ton ferme. L'esquive et les sous-entendus agacent profondément Wyatt, qui préfère une franchise directe. L'irritation se lit sur le visage de Wyatt, non seulement envers l'hésitation de Tom, mais aussi face au sujet imminent de la discussion. Il poursuit, ne mâchant pas ses mots : « Parce que je n’ai pas l’impression que ma réponse va te satisfaire et je n’ai pas envie de devoir y répondre une troisième fois, arrivé au lycée. » Le ton de Wyatt devient soudainement sec, révélant son agacement croissant. S'il faut en parler, autant le faire dans la voiture plutôt que dans la salle de spectacle, pendant que sa fille est sur scène. Un fossé semble se creuser davantage entre Tom et lui, comme si chaque mot échangé ajoutait une nouvelle pierre à cette barrière invisible. Il retourne son regard vers la route, en ajoutant : « Mais je crois que tu es le mieux placé pour savoir comment ça va, car moi, elle ne me parle pas. » Pas de la situation, du moins. C'est un silence pesant, presque oppressant, qui semble étouffer toute communication. Wyatt ne peut que spéculer sur ce qui se passe dans l'esprit de sa fille et ne peut s'empêcher de se questionner sur les pensées qui la captivent et sur les émotions qui la retiennent. Même en sa présence, il a l'impression de la perdre dans un monde intérieur, et cette distance émotionnelle laisse un vide que le silence ne fait qu'accentuer.

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MessageSujet: Re: however it comes, wherever it goes \ tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptyMer 17 Avr - 5:59

Une question de timing – peut-être était-ce bien là le cœur du problème entre Wyatt et moi, comme pour les voitures. Mais avais-je déjà eu une chance ? Quand il semblait bien que nos routes se croisaient toujours dans les moments où le Lindstrom était de mauvais humeur (sauf s’il était toujours de mauvaise humeur, ce à quoi je refusais de croire malgré quelques remarques cinglantes de sa fille ces derniers temps) et n’avait envie que de paix et de silence. Soit. Aujourd’hui, il avait aussi besoin de ma voiture, cette chère Toyota berline 2022 qui n’avait encore causé aucun tracas dans mon quotidien. Je n’étais pas dupe, cela viendrait parce que cela venait toujours quoi qu’en ait dit le vendeur. Mais cela ne se logeait pas du tout dans mes préoccupations actuelles. Pas comme trouver de quoi meubler le silence qui nous accompagnait sur la route jusqu’à l’école où avait lieu le spectacle d’Ophelia. « Quelque chose à te dire ? » Hoquetais-je, avec un air horrifié qui, par chance, ne se donnait pas à voir puisque je continuais de regarder la route. Comme quoi ? Avais-je envie de lui opposer, mais cela aurait été bien inutile… Wyatt savait que je savais, et je savais qu’il savait que je savais. Heureusement, d’ailleurs, que je n’avais pas quitté la route des yeux ou nous aurions eu un accrochage à moins d’un kilomètre du lycée. « Je n’attends pas une réponse en particulier, j’essaie juste de… » C’était clair dans ma tête : tout ce que je voulais, c’était de lui témoigner mon amitié, mais lorsque j’essayais de le formuler tout haut, cela semblait tout simplement… stupide ! « … T’as quelqu’un à qui parler, toi ? » Ugh.. « Je ne veux pas dire un professionnel, hein ! Juste quelqu’un, une oreille attentive, si t’as besoin… » Je ne doutais pas un seul instant qu’il soit suffisamment intelligent pour comprendre, au fond, mais il n’y avait encore moins de doutes qu’il soit suffisamment susceptible pour me trouver très lourd en monde genre. Gloups. Sauvé par le stationnement, parfait, 10 sur 10, et l’urgence qui nous commandait de nous dépêcher pour ne pas être en retard pour le spectacle.

Bien loin de nos esprits se trouvaient à présent les problèmes insignifiants, même si je jetais tout de même un coup d'œil à son pantalon lorsque nous attendions dans la petite file d’attente pour nous procurer un billet supplémentaire pour que je puisse rester assister au spectacle d’Ophelia. Le silence entre nous était de glace, heureusement facile à meubler en souriant aux autres parents et en les saluant comme si j’avais toujours fait partie de ce microcosme. Wyatt ne semblait pas les connaître, ou tout simplement n’y prêtait-il pas attention. Certains devaient pourtant être les parents de camarades de classe de sa fille. « Tu sais, elle se pose la même question. » Me risquais-je à lui glisser à voix basse, alors, parce que c’était insoutenable d’avoir l’air de ce lointain cousin ou de cet oncle fort désagréable à qui aucun membre de la famille n’avait envie de parler, mais que l’on emmenait quand même aux évènements importants parce que. « Si tu n’as pas envie de m’en parler, à moi, peut-être que tu devrais lui en parler, à elle. Ophe. » Oui, d’accord, l’adolescente ne lui laissait pas beaucoup d’espace pour entretenir de grandes conversations parce qu’elle devait, elle aussi, vivre le choc de la révélation. Mais Wyatt était l’adulte des deux, et à lui revenait la tâche d’affronter les moments difficiles. « Elle se demande si tu vas bien. » Il n’était pas difficile de croire qu’il se montrait aussi difficile à lire avec sa propre fille qu’avec moi, surtout sur un sujet dont il ne voulait absolument pas parler. Le problème était que des questions, Ophelia s’en posait des dizaines, et bien plus. Si seulement père et fille pouvaient se parler directement, cela m’aurait évité de tenter de jouer les entremetteurs. Je pinçais les lèvres, alors que nous arrivions enfin devant la petite table et que je sortais un billet de $20 pour payer mon entrée. Par chance, l'événement n’était pas commencé et les portes de l’auditorium n’étaient même pas encore ouvertes. Par chance ou par malchance, puisque Wyatt ne pouvait pas encore se réfugier dans la salle sombre pour éviter d’avoir à entretenir la conversation.

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Wyatt Lindstrom
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MessageSujet: Re: however it comes, wherever it goes \ tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptyJeu 6 Juin - 17:35



however it comes, wherever it goes

feat tom & wyatt
Tom a une fâcheuse tendance à prendre de longs détours avant d’enfin atteindre le point qu’il tente d’amener, ce qui irrite l’ébéniste plus que tout. Wyatt préfère que les gens soient directs et clairs dans leurs propos. Parce qu’en essayant de comprendre par lui-même ce que le graphiste veut lui dire, Wyatt saute aux conclusions et interprète les paroles de Tom, comme il veut les entendre. Faut dire que ces interprétations sont rarement positives. Wyatt porte un lourd fardeau de regrets et de reproches envers lui-même, et cette culpabilité le pousse à projeter ses frustrations sur les autres. Au lieu de voir la main tendue de Tom, il y perçoit une tentative de ce dernier de lui faire avouer ses torts. Pourtant, au fond de lui, il sait très bien que Tom est plein de bonnes intentions. Wyatt a simplement beaucoup de mal avec les confidences. Cette carapace qu’il s’efforce de maintenir commence à devenir pesante. T’as quelqu’un à qui parler, toi ? Wyatt roule subtilement les yeux, regardant les arbres défiler à l’extérieur, tandis que Tom – fidèle à lui-même – rattrape ses mots. « Ce n’est pas ça qui manque, des gens pour m’écouter. » Entre son oncle qui s'incruste un peu trop dans sa vie et Tom qui semble déterminé à devenir son oreille attentive, Wyatt se sent souvent au pied du mur. Puis, il y a Amelia, malgré elle, malgré lui. Probablement la seule personne à Redwood Hills à qui il a été honnête depuis son arrivée. La seule avec qui il partage ce fardeau. Malgré sa réticence à se confier, il trouve en Amelia une confidente involontaire, et cela le rassure autant que cela l’effraie.

Dans la voiture, un silence lourd s'installe entre les deux hommes pendant que Tom tente de se stationner. Wyatt s'agrippe fermement à la poignée de la porte, son regard fixé sur le rétroviseur, observant chaque mouvement. Malgré les apparences, Tom s'en sort plutôt bien avec la manœuvre. Vu la manière d'être de ce dernier, il est presque inconcevable pour l'ébéniste de croire qu'ils sont arrivés au lycée en un morceau. À la grande surprise de personne, le père de famille n’est pas un grand amateur des événements publics, encore moins des parents des camarades de classe d’Ophelia. Lors de ces rencontres, il se contente souvent de rester dans son coin, contribuant peu – voire même jamais – aux conversations en cours. À cet instant, il se sent presque chanceux que Tom prenne en charge les interactions sociales, détournant l’attention le temps de prendre des billets. À quelques personnes de la billetterie improvisée, Tom décide de briser le silence. Cette fois, ce n’est pas ses pensées qu’il partage, mais ceux d’Ophelia, attirant rapidement le regard concerné de Wyatt. « Ce n’est pas aussi simple. Pour toi, ce l’est peut-être, mais pour moi… » Il ne termine pas sa phrase. Une sorte de confidence, un vague aveu qu’il échappe, pour ensuite ramener son regard vers l’avant. Elle se demande si tu vas bien. À ces mots, Wyatt tente de garder son regard droit devant, inébranlable, mais il sent un pincement au cœur, une fissure intérieure qui menace de s’élargir. La préoccupation d’Ophelia le touche plus qu’il ne veut l’admettre. Il déglutit légèrement, ravalant son orgueil et ses émotions, bien heureux que la file avance, les amenant enfin devant les bénévoles de la soirée. Le bruit ambiant et l’agitation des autres parents autour d’eux lui offrent une distraction bienvenue, mais les mots de Tom continuent de résonner dans son esprit.

Il se retrouve dans le hall, devant la porte fermée de l’auditorium. En avance, heureusement. Quoi que… Wyatt soupire à l'idée de devoir attendre encore quelques minutes pour éviter de poursuivre cette conversation. Ils trouvent une place sur un banc. Toujours préoccupé, ses doigts entrecroisés au-dessus de ses cuisses, son regard se perd au loin. Il ne peut s’empêcher de penser à sa fille, à ses inquiétudes, et à la manière dont il ne semble pas répondre à ses attentes. « Elle a beaucoup de questions ? » finit-il par demander, reportant son regard sur Tom, résigné. Ses yeux reflètent une mélange complexe d'inquiétude et de culpabilité, comme s'il craignait déjà de ne pas pouvoir fournir les réponses adéquates à sa fille. « J’ai peur que mes réponses ne soient pas suffisantes, » confie-t-il, sa voix empreinte d'une tendre vulnérabilité. Il hésite, sentant le poids de ses mots peser sur ses épaules. « Que ça la blesse plus, en fait. » Les souvenirs douloureux de l'adoption de sa fille remontent à la surface, remuant des émotions longtemps enfouies. La situation entourant cet événement n’a pas été simple, et il craint que la vérité ne soit pas aussi réconfortante qu'il le voudrait. Parfois, il se il vaut mieux ne pas poser de questions et simplement accepter la réalité. Mais peut-il sincèrement la blâmer de vouloir en savoir plus ? À sa place, il ferait la même chose. Il se sent tiraillé entre le désir de protéger sa fille et celui de lui dire la vérité, même si cette vérité est douloureuse. « Je n’ai pas envie de lui mentir, » avoue-t-il enfin, sa voix tremblant légèrement sous l’émotion. Ses yeux rencontrent ceux de Tom, cherchant un soutien silencieux dans leur profondeur.

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MessageSujet: Re: however it comes, wherever it goes \ tom however it comes, wherever it goes \ tom EmptyMer 6 Nov - 17:37

Malgré des mes tentatives maladroites de nouer un dialogue concluant avec Wyatt, nous en étions arrivés jusqu’à l’auditorium sans que je ne me fasse cordialement inviter à retourner d’où j’étais venu. Il était bien probable qu’il soit simplement trop poli pour m’éconduire, maintenant, après le service que je lui avais rendu et qui lui permettait de ne pas rater le spectacle de sa fille. Avouons donc qu’il ne pouvait pas tellement se permettre ce genre de bévue, Wyatt, pas alors que les relations étaient tendues entre lui et sa fille. De la même façon, Ophelia ne risquait pas d’être très heureuse si elle en venait à apprendre que son père s’était montré désagréable avec son ex-babysitter. Est-ce que je m’imposais trop dans la vie du Lindstrom ? L’inquiétude commençait à me gagner, alors que je tentais moi-même de me rassurer. Personne ne l’avait obligé à m’appeler, moi, pour le sortir du pétrin. De toutes ces personnes disponibles pour l’écouter qu’il avait mentionnées un peu plus tôt, il y a en avait sûrement une ou deux qui auraient pu le conduire jusqu’au lycée au même titre que je l’avais fait. Les quelques coups d'œil furtifs que je lançais au père de famille ne me rassuraient pas beaucoup, mais j’en venais tout de même à me convaincre. Wyatt ne me détestait pas. Je n’étais pas la personne qui lui était le plus insupportable dans cette ville. Après tout, je ne le voyais pas échanger des poignées de main amicales avec les autres parents et il n’était pas le premier à se précipiter pour demander des nouvelles du mari, du jardin ou du chien. À force de rester silencieux -avec la sensation de lui faire une fleur-, mes pensées en venaient à prendre trop d’espace sous mon crâne pour que je parvienne à me contenir plus longtemps. Cette fois, il ne s’agissait que d’une confidence sincère à propos de cet indéniable point en commun que nous avions tous les deux : Ophelia, sa fille. Et toutes les questions qu’une fille de quinze ans pouvait se poser lorsqu’elle apprenait que tout ce qu’elle avait toujours considéré comme des vérités inébranlables n’en étaient plus. « Je comprends. » Soufflais-je alors, tandis que les mots de mon interlocuteur se faisaient abstraits. « Désolé. » Bien sûr que non, je ne pouvais pas comprendre. Comme il le soulignait, nous étions la nuit et le jour, et ce qui semblait une évidence pour moi relevait probablement du tour de force pour lui. Je pinçais les lèvres en détournant le regard, cette fois. Allez, Tommy, tu peux le faire. Rester silencieux jusqu’à ce que la porte de l’auditorium s’ouvre enfin et que nous soyons appelés à prendre place dans la salle n’allait pas me tuer.

Sage et muet aux côtés de Wyatt sur ce banc, je tâchais de m’occuper en scrollant sur mon smartphone. Me deciding how I’m gonna be awkward today. Ha. Ha. Outch. La voix de Wyatt me tirait hors du fil sans fin d’Instagram. « Sûrement autant que tu t’en poses toi-même. Ou plus. Elle vient de perdre ses points de repère les plus importants. » Est-ce que ça sonnait comme un reproche ? Je ne voulais pas lui faire le moindre reproche. Wyatt se mettait déjà suffisamment de pression sur les épaules sans avoir besoin de mon aide pour cela. J’acquiesçais lentement à ses explications. C’était plus qu’il n’avait l’habitude d’en donner, et beaucoup plus personnel aussi. « Pourquoi tu penses ça ? » Décidément, il semblait y avoir bien des choses que j’ignorais. Il aurait été déplacé de lui demander de quoi il avait peur, parce qu’il semblait évident à présent que j’étais celui de nous deux qui parlait le plus avec Ophelia. Je ne pouvais le blâmer de craindre que je m’échappe, s’il en venait à me confier quoi que ce soit. « Son point de repère le plus important, c’est toi. Ça ne changera pas, j’en suis certain. » Au-delà des révélations récentes, j’étais persuadé que c’était ce qui impactait le plus l’adolescente. Ne plus se sentir aussi proche de son père, la figure de stabilité qu’elle avait toujours eu comme modèle et soutien. « Est-ce que ce serait aussi terrible de lui dire la vérité ? » Suggérais-je avec mince sourire compatissant. « Elle est plus forte que tu ne l’imagines ! Vous serez là l’un pour l’autre… » Les paroles qu’il avait prononcées un peu plus tôt - ce n’est pas aussi simple, pour toi, ce l’est peut-être - me revenaient en mémoire. « Je ne dis pas que c’est simple ou facile, juste que tu peux lui faire confiance. » Il n’était pas seul, il était temps qu’il s’en aperçoive.

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