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La musique adoucie les peines

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Sarah Jaïs
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Sarah Jaïs

PERSONNAGE
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LITTLE TALKS : 2184
PSEUDO : Timon
AVATAR : Inbar Lavi
CREDITS : esperanza (avatar) et Zeppelin (Signature)
ALTER-EGO : Nicki la peste & Van des bois & Morgane la maman
ÂGE : 38
QUARTIER : Waterfall Avenue au #035, une maison devenue bien trop grande et presque trop vide pour elle seule.
MÉTIER : Jazzwoman pas peu fière de sa carrière qui redécolle après des années en pause. Elle retrouve les tournées, les enregistrements studio et les interviews
COEUR : Fraichement célibataire
INTERVENTIONS RL : Oui
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MessageSujet: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyJeu 22 Juin 2023 - 10:52

La musique adoucie les peines


Elle marchait, le téléphone tenue contre son oreille, et elle enrageait un peu. Voila bientôt une heure qu’elle était au téléphone avec sa mère, et presque une heure qu’elle entendait parler des « exploits » de sa petite sœur Abigail.  L’éminente professeur d’université, la fierté de ses parents. Respire Sarah, après tout c’est vrai quoi elle a fait une conférence devant 500 personnes, c’est pas comme si tu remplissait des salles bien plus grandes et qu’eux en plus ils payait pour te voir. Oui après tout tu fais pas du tout une tournée dans tous les USA pendant qu’elle, elle reste dans sa petite université tranquille. C’est vrai après tout, elle est connue dans toutes les université des USA, toi connue que presque mondialement, c’est pas grand-chose hein !  Qu’elle ruminait encore et encore depuis que sa mère avait commencer a parler.  Je t’ai juste appeler pour te dire que je partait en tournée mais bon, la conférence qu’Abigail a donner y’a un mois et dont tu m’as déjà parler c’est bien plus important, après tout.  Elle n’avait qu’une envie, raccrocher. Sauf que Sarah avait beaucoup trop de respect pour ses parents, ils étaient sa plus grande peur. Elle n’arrivait jamais a les confronter, elle en avait envie pourtant, très souvent, mais elle n’y arrivait jamais. Au moment venue, elle se figeait et se dégonflée. Parce que Sarah était une dégonflée, elle était incapable de faire quelque chose de réellement courageux.  La preuve, elle ne leurs avait pas dit qu’elle était divorcée ou même que maintenant elle vivait avec quelqu’un d’autre… Une femme. Elle espérait d’ailleurs qu’ils ne lisent pas l’interview qu’elle avait donner au Redwood Echo. Enfin, elle se doutait qu’ils ne le ferait pas, il était surement dur de se procurer ce journal ailleurs que dans la ville qu’il couvrait et puis, plus le temps passait, plus ils semblait se désintéresser de leurs fille ainée.  Heureusement, avant d’appeler sa mère, elle avait appeler sa grand-mère, qui elle, était très fière d’elle, de sa carrière de la personne qu’elle était. Heureusement que Sarah avait sa grand-mère, elle ne serait pas dans la musique sans elle.  Mais pour l’instant, elle était avec sa mère et avait presque arrêter de l’écouter. Surtout depuis que le sujet en était venue au mariage d’Abigail. Avec cet homme, un bon juif bien comme il faut. Il n’avait pas autant la cote auprès des parents Jaïs qu’Owen, mais il était quand même très bien vue. Trop bien vue selon Sarah qui n’aimait pas du tout cet homme. Il était rare que Sarah n’aime pas quelqu’un, mais ce n’était jamais sans raison quand elle n’aimait pas. Et là, elle trouvait cet homme malhonnête, elle était presque sur qu’il trompé Abi, mais bon ce n’était pas ses affaires. Elle avait essayer de prévenir une fois sa petite sœur de son présentiment. Et cela avait créer une grosse dispute. Alors depuis Sarah ne s’en mêler plus, elle laisser sa sœur vivre sa vie.

Elle passa devant la vitrine du garnet, et apperçut une silhouette qu’elle connaissait, mais elle n’y fit pas attention. Elle était bien trop occuper a grincer des dents en entendant sa mère parler, encore et toujours d’Abigail.  Elle s’était dit pourtant qu’elle connaissait cet homme, presque avachi sur sa table, mais elle avait passer son chemin. Enfin, c’était Sarah et son cerveau avait fait une fixette sur cet homme. Alors elle se figea, toujours en faisant semblant d’écouter sa mère, et revint sur ses pas. Elle posa ses grand yeux noir d’encre sur la silhouette, et en effet elle le reconnue.  Ces bouclette blonde et cette façon de se tenir,  elle les connaissait. Qu’es ce qu’il fait là ? Et pourquoi il a l’air si… Abattu ?  Qu’elle se demanda en regardant un instant l’homme.  « Mama, je te rappel » Qu’elle dit un peu sèchement avant de raccrocher.  Elle rangea son téléphone dans son sac a main et poussa la porte du bar. Quand elle fit en face de  Griffin, elle posa doucement une main sur son épaule. « Griffin ? » Qu’elle demanda d’une voix douce et chaleureuse. « Griffin, qu’es ce que tu fais là ? Ca ne va pas ? » Elle se permis de s’installer en face de lui sans lui demander son avis. Toute façon elle n’allait pas partir sans savoir ce qui n’allait pas, car elle avait vraiment l’impression que quelque chose n’allait pas chez celui qui était devenue son ami après un quiproquo plutôt amusant quand on prenait du recule.  Aujourd’hui, ils racontait cette histoire de sourire aux lèvres en tout cas.

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Griffin Wilson
-- won’t get fooled again --
Griffin Wilson

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 1578
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Finn Jones
CREDITS : mrs chaplin (avatar) + ethereal (icons) + billy joel lyrics
ALTER-EGO : Archie, David, Tom, Rafael, Cha, Will, Reid & Marty
ÂGE : 36
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
MÉTIER : Directeur général chez Wruv-FM et propriétaire du bar-concert the Headquarters à Burlington
COEUR : How deep is your love? 'Cause we're living in a world of fools
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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyMar 25 Juil 2023 - 3:11

Il m’avait paru interminable, cet après-midi, et que dire encore de ce dîner qui s’y était ajouté parce que je n’avais pas eu le cœur à refuser, alors que je ne passais déjà presque jamais. Mes relations avec ma famille avaient toujours été compliquées, de celles où l’on entretenait la distance sans pour autant chasser complètement la mauvaise conscience de ne pas faire un peu mieux ou un peu plus. Mes parents n’avaient jamais été des gens méchants, loin de ça. Monsieur et Madame Wilson étaient, plus d'être d’honnêtes gens, des parents aimants qui n’oubliaient jamais une date d’anniversaire ou le premier jour des vacances annuelles. D’ailleurs, ça n’avait pas été si terrible. Jusqu’à ce que le domicile familial reçoive un appel téléphonique de la conjointe de mon frère, Ryan. Aux dernières nouvelles, le couple filait le parfait bonheur quelque part au New Jersey. Si les choses n’avaient jamais été simples entre mon frère et moi, devrais-je dire, si les choses n’avaient tout simplement jamais été simples avec Ryan, je m’étais réjoui de savoir qu’il s’était posé. Que les choses allaient bien pour lui, qu’il avait des projets, des gens autour de lui, sa famille. La tension était rapidement montée face à la seule question posée par la jeune femme à l’autre bout du fil : avions-nous eu des nouvelles de Ryan ? Cela faisait apparemment quelques jours que, suite à une dispute, il n’était plus rentré à la maison. Elle s’inquiétait. Ma mère s’était perdue dans un nombre affolant de questions : faisait-il cela souvent ? Sur quoi portait cette dispute ? Ryan allait-il bien ? Consommait-il ? Sortait-il souvent tard le soir ? L’humeur de mon père s’était, elle aussi, bien assombrie. Pour toutes ces raisons, je n’avais pas quitté la maison de Lilac Road avant que la soirée ne soit déjà avancée, fort de la promesse que l’on me donnerait des nouvelles, à moi aussi, quand Ryan finirait par en donner. Étais-je vraiment inquiet pour lui ? Alors qu’il avait passé le plus clair de sa vie à faire toutes les bêtises auxquelles on pouvait seulement penser ? Plus ou moins. Mes sentiments à cet égard n’étaient pas tout à fait clairs, et par excès de conscience, j’avais moi-même tenté de joindre Ryan sur son smartphone. Son numéro était enregistré dans ma liste de contacts bien que je n’aie probablement jamais fait le moindre usage de celui-ci. Quand on avait un frère qui, par ennui, faisait voler en éclats son couple de plusieurs années en couchant avec sa petite amie, les rancœurs étaient tenaces et les numéros se composaient, pour ainsi, très rarement. Comme sa compagne et ma mère avant moi, j’étais tombé sur sa boite vocale, sur laquelle il faisait le pitre.

C’était ainsi que j’avais trouvé le chemin vers le Garnet, sans savoir vraiment pourquoi je n’étais pas plutôt rentré directement prendre une bonne douche et décompresser. L’alcool n’était pas exactement un refuge ni même une fuite, me concernant, j’avais plutôt tendance à faire cela en me plongeant corps et âme dans le boulot. L’envie inconsciente de me remémorer quelques souvenirs -ou de me torturer avec ceux-là- m’avait prise. Dans la grande salle si familière, aucun visage connu ne ressortait du lot. Un mal ou un bien ? Je m’étais rapidement retrouvé accoudé au comptoir, une bière sous les yeux, et absorbé par l’écran de mon téléphone. Salut Ryan. Maman s’inquiète, rappelle stp. Droit au but. Je contemplais le message envoyé quelques secondes avant d’en revenir à l’écran où se trouvaient tous les messages reçus. Par réflexe ou masochisme, j’appuyais sur une en particulier. La dernier message reçu était en fait une photo : Bowie dans une position impossible et un smiley mort de rire. Mon coeur se serrait douloureusement. Je ne savais dire pourquoi je n’avais pas encore supprimé cette conversation de mon répertoire, alors qu’elle faisait office de pénitence chaque fois que je m’y perdais. Mais je n’avais pas le temps d’y penser davantage qu’une voix me tirait de mes réflexions. « Sarah ? » Bien sûr, que c’était elle. Personne d’autre qu’elle ne faisait une telle entrée fracassante. Un sourire fatigué se glissait sur mon visage. « Eh… Contente de te voir. Non, ça va… Enfin, dure journée. » Est-ce que cela était aussi évident que cela ? Pour qu’elle ait estimé nécessaire de venir m’interroger ? En quelque sorte, je m’en trouvais touché. Et un visage amical n’était pas en trop, ce soir. « T’as du temps, tu veux t’assoir ? Je t’offre un verre. » À vrai dire, je n’avais pas la moindre envie d’être seul et c’était sans aucun doute ce qui expliquait que j’aie trouvé le chemin jusqu’au bar du coin. « La copine de mon frère s’inquiète, il n’est pas rentré depuis deux jours. Du coup, ma mère est dans tous ses états aussi. » Tu connais ça ? semblait demander le regard que je lui adressais alors. Et moi… Et moi, je continuais de tenter de faire face à cette nouvelle réalité qu’était la mienne depuis le départ de Joey de l’autre côté de l’océan. « Qu’est-ce que tu faisais, ça va de ton côté ? » Je me demandais surtout ce qui l’avait conduite entre ces mûrs, puisqu’elle ne semblait pas accompagnée ni attendue. Sarah Jaïs avait-elle eu le blues, elle aussi, et l’envie de le noyer dans un verre en écoutant la musique pas bien terrible du Garnet ?

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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyDim 30 Juil 2023 - 19:38

La musique adoucie les peines


Elle était rentrer voir Griffin, ca lui avait donner une excuse pour raccrocher.  Ecourter cette conversation, bien qu’elle est déjà durée plus d’une heure, sur les exploits de sa sœur. Elle avait soupirer en raccrochant, sa mère n’était donc toujours pas au courant de la nouvelle tournée de Sarah et elle serait capable de le reprocher a sa fille de ne pas l’avoir prévenue avant que celle-ci ne commence. De quoi agacer Sarah. Mais elle préférée se concentrer sur Griffin. Lui au moins il écouterait si elle lui parlait. Evidement l’inverse serait réciproque.  Elle sourit quand il prononça son prénom et dit qu’il était content de la voir. Elle aussi était contente de le voir, elle avait l’impression que cela faisait quelque chose comme une éternité qu’ils ne s’était pas vue tout les deux. « Je suis contente aussi de te voir. » Qu’elle dit toujours en souriant. Elle grimaça presque quand il lui dit qu’il avait eu une dure journée. Elle aurait presque put le deviner. Elle lui aurait bien proposer d’en parler, mais il la devança en l’invitant a s’assoir avec lui.  Elle n’était attendue nulle part, Sidney était encore a la caserne et Caligula chez les parents de Sidney, alors personne ne l’attendait. Elle doutait que son cher et tendre piano l’attende.  « J’ai tout mon temps, alors ce sera avec plaisir ! » Qu’elle dit en s’installant a ses côtés.  « Un Gin-Tonic s’il vous plait » Qu’elle demanda au barman quand il s’approcha. Il hocha la tête et s’exécuta.  Elle ne fit pas vraiment attention a cela, elle se concentra sur son ami. Elle l’écouta parler de son frère qui n’était pas rentrer depuis deux jours. De la copine de celui-ci, ainsi que la mère de Griffin qui était dans tout leurs états, surement très inquiète et elle eu une drôle d’impression. Elle ne pouvait même pas répondre je connais ça, parce que dans la famille Jaïs, c’était elle qui avait tendance a faire ce genre de coup-là. Enfin, elle avait eu fait ce genre de chose. Maintenant c’était du passé, ses parents l’appelait souvent. « Je vois… » Qu’elle dit simplement. « Je peux qu’imaginer ce que toi et ta famille devez vivre… Je t’avoue que chez moi on fait pas ca. Enfin… » Elle rit un peu. « Si, mais c’est plutôt moi qui fait ce genre de chose dans la famille, alors je suis pas du même coté de la barrière que toi. » Elle avait dit cela en souriant. Parce que c’était du passé et que la famille avait passer l’éponge sur la disparition soudaine de Sarah. Seule son grand frère avait eu l’explication, mais personne ne semblait vouloir savoir vraiment. Peut être que dans le fond ils avaient tous compris que parfois, avec Sarah, il valait mieux ne pas savoir. Pour ne pas être déçu d’elle. Elle se disait souvent qu’elle les décevait bien assez avec le peu qu’ils savaient. Alors elle préférée garder ses plus sombre secrets, bien enfouie. « Mais si tu veux en parler, j’en est pas l’air mais j’sais écouter. » Qu’elle dit en souriant.  


Son verre fut déposer devant elle, elle sourit et remercia le barman. Puis elle soupira doucement a la question de son ami. Comment ca allait de son coté ? Bien du côté du travail, du coté de sa vie personnelle ? C’était un véritable désastre.  Elle se dit qu’il valait peut être mieux qu’elle ne parle que de sa vie pro, au moins Griffin n’aurait pas a subir ses remise sa multitude de remise en question sur tout et n’importe quoi.  Elle passa une main dans ses épais cheveux noir. «  J’était au téléphone avec ma mère. J’essayait tant bien que mal de lui annoncer que je partait bientôt en tournée. Que j’allais bientôt sortir mon nouvel album. Mais… » Elle haussa les épaules. « Comme toujours elle m’a pas trop écouter. Pas du tout même. Elle n’a fait que me vanter les exploits de ma super petite sœur la grande professeur d’Anglais en université ! » Dit elle en soupirant. Elle prit son verre et avala une gorgée pour fait passer la pilule.  « Mais sinon, ca va moi. J’part bientôt en tournée. J’ai un nouveau pianiste. Mon album sort bientôt aussi. » Elle lui sourit « Je t’en enverrait un d’ailleurs, comme ca si tu veux tu me donnera ton avis, avant qu’il soit en vente.  Ca te dis ? »  Elle le ferais s’il accepter. Parce qu’elle avait confiance dans les goût musicaux de Griffin. Après tout c’était son métier a lui aussi.  Son métier et sa passion.


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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptySam 2 Sep 2023 - 20:11

Impossible de savoir si le tout son temps de Sarah était par courtoisie ou si la musicienne avait vraiment une soirée libre devant elle. Dans tous les cas, j’appréciais l’attention. Le hasard était souvent porteur d’inconvénients divers, mais il arrivait également qu’il soit à la source de bonnes surprises. La jeune femme proposait une surprenante comparaison avec la famille Jaïs qui, malgré sa teneur, me faisait sourire. Étais-je vraiment étonné ? De ce que je connaissais de la jazzwoman, celle-ci ne se laissait rien dicter. C’était en tout cas l’image qu’elle renvoyait et je pouvais m’imaginer que cela fasse des flammèches avec le reste de sa famille, sans pour autant me faire une idée très concrète que leur dynamique. Chaque famille avait ses failles et son histoire… souvent compliquée. « Tu sais quoi ? Je n’en doute pas un seul instant. » Après tout, la jeune femme s’était toujours comportée comme une amie, exception faite de cette première rencontre fracassante entre nous. « Mon frère et moi, on n’est pas très proches, en fait. » Lui expliquais-je tout d’abord. C’était le moins que l’on pouvait en dire et cela manquait cruellement de détails. « Je ne me souviens même pas de la dernière fois où je lui ai parlé directement. Ça devait être un dîner de Noël chez les parents et pas celui de cette année. » Le fait était que j’ignorais si j’avais envie d’en parler vraiment. J’aurais surtout voulu que mon téléphone sonne et que Ryan m’indique qu’il allait bien dans un de ces messages énigmatiques. J’aurais pu chasser cette préoccupation de mon esprit et passer à autre chose, ce dont j’avais – égoïstement, peut-être – envie. Pour ces raisons, m’intéresser à la musicienne était une porte de sortie toute désignée. Sans compter que je n’avais de toute façon pas eu l’occasion de lui demander des nouvelles depuis un moment et que c’était de bon cœur.

Les problèmes de communication n’étaient donc pas l’affaire seule des Wilson. Sarah évoquait les siens avec sa mère, à propos d’une tournée imminente. « Vraiment ? Félicitations. » Enfin… Je me mettais à rire, légèrement. Elle n’en était pas à son premier accomplissement comme musicienne, Sarah Jaïs était un nom bien connu dans le milieu. Si ce n’était que, précisément, cela faisait quelque temps qu’on n’avait pas entendu du neuf de sa part. Le jazz n’était pas mon champ de prédilection, même si j’étais un amateur. « Je veux dire : c’est génial pour la tournée et pour l’album. J’ai hâte de l’entendre. » Je ne doutais pas de trouver l’occasion de m’en faire une écoute attentive. Chez moi, il y avait assez peu de moment où planait le silence tant ma table tournante était toujours en fonction. « Amérique du Nord ? Europe ? » Mes pensées s’égaraient surtout sur une destination en particulier où je n’avais jamais mis les pieds : l’Angleterre. L’award du frère de l’année ne me serait certainement pas décerné, moi qui m’inquiétais davantage pour mon (ex) meilleur ami parti s’installer de l’autre côté de l’océan pour s’épanouir mieux qu’il n’avait su le faire ici, que pour mon frère porté disparu. « Bien sûr, j’en serais honoré. » Même si cela ne m’aurait pas du tout dérangé de payer l’album. « Un nouveau pianiste ? Il est prêt pour la vie de tournée ? » C’était sans doute le rêve de la plupart des musiciens professionnels. Le sourire complice que j’envoyais à mon amie se laissait deviner : peut-être n’entendais-je pas uniquement qu’il fallait être prêt pour ce mode de vie, mais également pour elle. Après tout, Sarah était reconnue pour ses humeurs. Une personnalité qui n’était pas vraiment celle qu’elle donnait à voir, lorsque nous étions ensemble, mais j’y avais déjà goûté lorsqu’elle m’avait pris pour un critique qui avait été peu sympathique à son égard. « J’aimerais bien voyager davantage pour le boulot, parfois. » Cette sensation d’être déraciné, de dormir en de nouveaux endroits jour après jour. C’était une autre forme de solitude, une à laquelle on avait moins le temps de penser. « Et pourtant, quand j’y ai passé un été l’an dernier, je ne pensais qu’à retrouver mon confort. » Plaisantais-je alors. L’être humain se montrait si aisément insatisfait de ce qu’il avait, peu y échappaient. « Tu ferais une escale au HQ un de ces jours ? » Mon bar-concert accueillait plus souvent des groupes rocks ou de musique alternative, mais je ne doutais pas un seul instant qu’une soirée jazz attirerait des clients en grand nombre. Après tout, les habitués aimaient la découverte et Sarah offrait des prestations de haute qualité… Si elle avait encore le temps, pour ce genre de choses. Alors que nous parlions, mon téléphone vibrait. Mais le nom qui s’affichait était celui de ma mère, qui demandait simplement si j’avais su joindre mon frère. Je soupirais ; si tel avait été le cas, elle aurait évidemment été la première à le savoir.

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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyDim 8 Oct 2023 - 10:22

La musique adoucie les peines


Tout n’avait pas bien commencer entre Griffin Wilson et Sarah Jaïs.  Un petit quiproquo, qui pourrait être taxer de cocasse maintenant avec le recul, avait amener Griffin a  voir le pire coté de Sarah. Son caractère insoupçonné. Vue comme cela, la brune semblait adorable, angélique peut être. Mais en réalité, Sarah était une diva, elle pouvait se mettre en colère pour un rien, elle pouvait être capricieuse, arrogante, et par-dessus tout elle ne se laisser pas marcher dessus, elle avait une franchise a toute épreuve quand il s’agissait de dire ce qui ne lui convenait pas. Alors quand elle avait prit Griffin pour ce maudit critique qui avait dit du mal d’elle et de ses prestation, autant vous dire qu’il avait prit pour son grade le pauvre. Evidement, elle s’était confondu en excuse quand elle avait eu connaissance de son erreur sur la personne. Et étrangement, cela avait fait naitre une  amitié entre eux. Elle apprécier Griffin, elle aimait qu’il soit passionner, a l’écoute, qu’il soit lui-même.  Pas un fan qui s’émerveille de tout ce qu’elle faisait. Pas un fan tout court aussi d’ailleurs. Avec lui, tout semblait assez simple et elle aimait cela.  Alors elle n’avait pas hésitée a s’installer a coté de lui quand il l’avait inviter a le faire. Elle n’avait personne qui l’attendait ce soir, et quant bien même, elle aurait prit du temps pour lui quoi qu’il en soit.  Quand il lui expliqua ce qui semblait le tracasser, elle lui avoua ne pas pouvoir se mettre a sa place, imaginer ce qu’il vivait, car dans la famille Jaïs c’était elle qui faisait ce genre de coup. Elle le regarda surprise quand il lui avoua que ca ne l’étonnait pas.  « Vraiment ? J’ai l’air si sauvage que cela ? » Dit elle en riant un peu. Elle, elle n’aurait jamais penser que ce ne serait pas surprenant.  Mais parce qu’elle était parfois naïve, ca se savait dans le milieux que même si elle pouvait être adorable, elle était avant tout une véritable diva.  Elle l’écouta se confier sur le fait de ne pas être proche de son frère. Elle n’était pas sur de pouvoir dire qu’elle était très proche de ses frères et sœurs, elle était plus proche de son grand frère, mais plus tant que cela de ses sœurs ou son plus jeune frère. Fut un temps, ils étaient toujours a trainer ensemble. Et puis la vie en avait fait des adultes et sans vraiment se perdre de vue, ils avaient tous fait leurs vie.  Mais quand ils se réunissaient tous, c’était presque comme s’ils s’étaient quitter la veille.  « Et ca te manque, d’être proche de ton frère ? » Qu’elle osa demander.  « Evidement, on change de sujet si tu le souhaite. » Dit elle en souriant. S’il n’avait pas envie d’en parler, elle le comprendrait tout a fait et ne compter pas insister. « C’quoi son record de jours sans laisser de nouvelle ? » Dit elle en essayant de le tourner a quelque chose de drôle, pour détendre l’atmosphère. « Moi c’presque un an.  J’ai passer un an sans voir ma famille et a peine répondre a leurs messages. Juste histoire qu’ils appellent pas la police et lance des recherches et tout. »  Elle avait juste envie de dédramatiser la situation, le voir moins préoccupé. « Depuis, ma mère m’appelle une fois par semaine au moins. Et si je répond pas, elle me harcèle. » Elle rit un peu. « Un jour c’est mon agent qui a dut lui répondre parce que j’était en représentation. Elle m’a rappeler le lendemain et elle m’a engueuler comme si j’était encore une gamine de dix ans ! » Dit elle en souriant encore. Peut être qu’avec ca, elle allait au moins le faire rire un petit peu.


« Merci ! » Qu’elle entonna son éternelle grand sourire sur les lèvres. Ca lui faisait plaisir enfin quelqu’un qui l’écoutait aujourd’hui quand elle parlait de sa futur tournée. Ce n’était pas rien pour elle tout de même ! Mais autour d’elle, beaucoup semblait n’en avoir rien a faire. Alors ce petit mot de Griffin lui fit vraiment plaisir.  Surtout  qu’elle n’avait plus rien fait depuis quelques années, alors elle cet album et cette tournée était pour elle un réel évènement, quelque chose dont elle voulait être fière et pouvoir parler autour d’elle « Amérique du Nord simplement pour l’instant. L’Europe, on verra si mon album marche. » Dit elle simplement. Dans le fond elle était un peu déçu, elle aurait aimer partir tout de suite en Europe, voir du pays. « J’ai aussi une date en Israël, mais ca c’est mon caprice pour faire plaisir a mes grand parent. » Dit elle en haussant les épaules avant de boire une gorgée. De toute façon, Sarah faisait toujours ce caprice quand elle partait en tournée.  « Je t’en envoie un tout de suite quand il sera prêt ! » Dit elle toujours en souriant. « J’te le signe ou c’bon ? » Toujours le sourire sur les lèvres. Elle savait qu’elle devrait en signer un paquet après chaque représentation, alors autant s’entrainer un peu avant. Evidement elle disait cela plus pour rire qu’autre chose, enfin, s’il le voulait, elle le ferait et il le savait.   Elle évoqua son nouveau pianiste. Owen. Elle soupira doucement en pensant a lui.  Il fallait avouer qu’elle appréhender un petit peu de partir avec lui, vue l’état de leurs relation. Elle n’était même pas capable de la qualifier et ne savait pas vraiment sur quel pied elle devrait danser avec lui, en dehors de la scène bien sur. Enfin, elle ferait comme d’habitude, du grand Sarah. Et Owen avait l’habitude, après tout ils avaient vécue ensemble un petit peu tout de même. « On a était mariés, je pense qu’il sait a quoi s’attendre ! » Dit elle en souriant un peu. Elle souriait souvent en repensant a son mariage avec Owen.  Elle en garder tout de même beaucoup de bon souvenirs. « Tu veux que j’t’amène avec moi ? » Qu’elle lança en souriant quand il parla de son envie de voyager plus.  Elle pouvait comprendre, elle aussi elle aimait  les tournée pour cela, bouger, ne jamais être a la même place d’un jour a l’autre. Et pourtant, elle n’aimait pas les dessous de tout cela. Dormir peut, être tout le temps sur la route, travailler tout le temps, et cette étrange solitude qui s’installer même entourée de toute une équipe. Oui, les tournées avaient du bon,  et du moins bon aussi. « C’est justement ca le bonheur des tournée ! Quand tu rentre chez toi, fatigué, t’apprécie ton chez toi et tout le confort et la stabilité qu’il t’offre. » Dit elle en souriant toujours et encore a l’homme a coté d’elle. « Enfin, pour moi en tout cas c’est le cas ! » Elle termina son verre et hocha la tête a la proposition de l’homme. « Avec plaisir ! Je me libérerait entre deux date si tu veux. Ou j’peux le faire avant la tournée si tu préfère. Tu me dis quand t’as un créneaux libre et j’me débrouille pour faire concorder mon emploie du temps. » Dit elle avec enthousiasme. Oui, ca lui ferait plaisir de chanter pour l’établissement de Griffin, elle avait toujours aimer les petites salles. Elle avait fait ses premiers pas sur une petite scène, et c’était d’ailleurs la bas qu’elle ferait sa première date de tournée. C’était ce qu’elle préférée les petites salles plus intime. Alors chanter au Headquarters lui ferait plaisir.  « Mettez nous en deux autres. » Dit elle en faisant signe au serveur. « C’moi qui offre. » Qu’elle lança pour rassurer son amie.  Elle posa les yeux sur le téléphone qui vibra. « Ton frère ? » Qu’elle demanda en posant les yeux sur Griffin, maintenant, voila qu’elle aussi s’inquiéter un peu pour cet homme qu’elle ne connaissait pourtant ni d’Adam ni d’Eve. Non, elle s’inquiéter plutôt pour son ami.  Et puis elle se dit qu’il faudrait sans doute changer de sujet encore. «  Ca marche bien d’ailleurs le HQ ? » Qu’elle interrogea, un peu curieuse tout de même de savoir quel beau monde y était passer ces temps ci.

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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyDim 10 Déc 2023 - 22:03

Sarah Jaïs – ou cette oreille attentive que je n’avais pas prévu de trouver ce soir. L’écoute était une des qualités de la jeune femme, car si certains voyaient en elle la diva décrite par quelques médias – et que j’avais moi-même croisée à notre toute première rencontrée –, je voyais plutôt une amie loyale qui n’hésitait jamais à protéger l’intérêt de ses proches au même titre que les siens. Elle était comme ça, Sarah, entière. Discuter avec elle vous donnait l’impression d’être vraiment entendu sans détour ni enjolivement. Il m’était quelquefois arrivé de me passer la réflexion que les artistes les plus prolifiques avaient souvent cette capacité rare de connecter aux émotions – les leurs et celles des autres. Comme à cet instant, la chanteuse s’exclamait de surprise en interprétant de travers ce que je venais de lui dire. Un sourire amusé se glissait sur mes lèvres, alors que je précisais aussitôt : « Je voulais dire que je n’ai aucun doute que tu saches écouter… » Impossible de ne pas même en rire ! C’était bien ce que je pensais quelques instants plus tôt : entière, Sarah. « Mais sauvage, ce n’est pas vraiment un défaut, si ? » Pas quand cela rimait avec « passion » ! Et puis, ce n’était un secret pour personne que j’avais toujours eu un faible pour les personnalités colorées, en amour comme en amitié. Un paradoxe inévitable avec mon tempérament introverti. « En fait, on n’a jamais vraiment été proches. Trop différents, je suppose. » Où Ryan avait toujours été une boule d’énergie, les pieds pris dans mille et un problèmes qui avaient exaspérés nos parents même très jeunes, j’avais toujours été beaucoup plus posé. Dans le cas de notre fratrie, c’était tout de même le plus turbulent des deux qui avaient su s’attirer le plus d’attention parentale, tendance qui se maintenait encore à ce jour. C’était également l’une des premières fois que je ne m’empressais pas de préciser la dernière raison en date de notre éloignement. Coucher avec la copine de son frère ne faisait pas souvent des heureux, mais passer outre était certainement un signe de progrès pour ma part. « Son record ? Des mois, je dirais. Mais ça, c’était avant qu’il ne soit en couple et que tout semble bien aller pour lui. C’est la première fois qu’il se posait vraiment pendant aussi longtemps sans partir dans de nouvelles lubies tous les trois jours. » Je n’avais jamais compté, à vrai dire. Depuis qu’il ne vivait plus au domicile familial, il lui arrivait souvent de ne pas en donner, de nouvelles, pendant de longues périodes. « Wow, toute une année, quatre saisons complètes ? » Oh, bien sûr, je ne jugeais pas. À entendre la suite de ses explications, j’en déduisais aussi que sa famille pouvait se montrer… très trop présente. « Nos mères ne sont pas si différentes, on dirait. » Ryan et Sarah avaient plusieurs points en commun, à commencer par l’amour de la musique et cette façon de vivre leurs émotions en grand. Il y avait alors une chance que le point de vue de la jeune femme m’aide à comprendre un peu plus mon frère. Ce que, soyons honnêtes, je n’avais jamais particulièrement cherché à faire.

Un autre sujet occupait la discussion, soit celui de la nouvelle tournée imminente de mon interlocutrice. Sarah n’avait pas besoin de fournir trop d’efforts pour m’y intéresser que, déjà, des questions traversaient mes lèvres. « C’est très bien, tu perdras moins de temps dans les avions. Quoi que. » Le territoire nord-américain était vaste à couvrir, sans compter sur le détour qu’elle ferait sur sa terre natale. « Bien sûr, s’il-te-plait. Signé, c’est encore mieux. » J’avais certainement perdu l’habitude de demander ce genre de choses, alors que je l’avais si souvent fait plus jeune. Une manifestation du concret, que l’on perdait avec la dématérialisation des œuvres. « Oh. Pas si souvent, alors. » Pour son pianiste. Pendant un instant, je me demandais si j’avais déjà entendu parler de ce mariage, qu’elle évoquait au passé. Sarah et moi avions de bonnes conversations à chacune de nos rencontres, mais pas forcément de ce genre. « C’est gentil, mais non merci, je préfère éviter de me retrouver comme troisième roue. » Plaisantais-je amicalement, avant de lui demander tout de même : « Soit c’est vraiment le meilleur pianiste du continent… Soit faut que tu m’expliques ce qui t’as poussé à choisir ton ex-mari ? » Aucun jugement, évidemment. Mes relations avec mes exs n’étaient pas ce qu’on pouvait appeler « conventionnelles » non plus. Sauf que je ne m’étais jamais marié. Malgré moi, cela revêtait toujours une symbolique de grande importance. On ne parlait pas d’un ex-mari ou d’une ex-femme comme on parlait d’un ex quelconque. On avait un jour choisi cette personne en espérant que ce soit pour le reste de sa vie. « Je vois ce que tu veux dire, oui. J’espère que tu en profiteras au maximum. Ensuite, il faudra faire un nouvel album pour partir encore ? » Et accessoirement nous gâter de sa musique. « Pour Sarah Jaïs en tête d’affiche, je prends n’importe quelle date. Je t’envoie nos créneaux libres dès que je serai chez moi et tu me dis ce qui pourrait fonctionner ? » En plus de certains de nos habitués, j’apprécierais moi-même de pouvoir assister à son concert entre les mûrs du bar. Sarah décidait de nous payer sa tournée et je la remerciais, avant d’être distrait par mon téléphone. Eh non, pas Ryan. « Ma mère. » Répliquais-je. « Qui veut s’assurer qu’elle n’a pas perdu une seconde où j’aurais pu être au courant avant elle d’où est Ryan. » Il y avait un certain agacement dans ma voix, mais je commençais de plus en plus à me demander, moi aussi. Où était passé Ryan, que tramait-il, et surtout, avait-il des ennuis ? « Je peux te demander pourquoi tu avais choisi de disparaître pendant autant de temps quand ça a été le cas ? Peut-être… Que je n’ai jamais réussi à comprendre mon frère. » Peut-être était un euphémisme. Dire le contraire tout haut était encore un peu compliqué. « Le HQ va bien… Je n’ai presque plus besoin de faire de la programmation active, les agents viennent à nous… Et la radio va plus que bien aussi, en vrai, ça va presque trop bien. Je n’ai pas une minute à moi-même, sauf quand je dois absolument boire un verre pour me remettre les idées en place. » Comme ce soir, finalement ! Le hasard nous avait permis de nous croiser dans un tel moment, ce qui n’était pas rien. « Et toi, en dehors de la musique ? » La vie perso, post-mariage apparemment, la famille, toutes ces choses que les workaholics comme nous avions tendance à repousser d’un revers de la main pour nous concentrer sur nos réussites professionnelles ?

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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyMar 2 Jan 2024 - 18:45

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Elle sourit a son ami. Heureusement qu’il la connaissait et qu’il avait compris qu’elle ne l’avait pas réellement mal pris. Sauvage n’était peut être pas le terme exacte pour Sarah, mais peut être que parfois, comme elle avait tendance a parler beaucoup et prendre un peu de place, des gens qui ne la connaissait pas énormément pourrait douter qu’elle était une très bonne oreille attentive. Elle était une bonne épaule pour pleurer aussi, au besoin. Pas toujours les meilleurs conseils de la terre, mais elle essayait au moins. Et elle se montrait toujours présente pour les gens de son entourage qui en avait besoin.  Bien que sa famille la qualifiée souvent de sauvage -ses parents surtout. Elle sourit amusée « C’est pas une qualité pour tout le monde… Ma mère me trouve sauvage et ne le voit pas comme une qualité par exemple… » Dit elle en souriant. « Moi j’t’avoue que j’trouve que les gens réserver, sauvage ou des choses dans le genre, son souvent ceux qui sont le plus intéressant a écouter. Parce qu’ils ont des ressenti tellement intériorisé… » Elle rit a nouveau « Pardon, j’pars trop loin là je crois ! »  Elle avait ensuite oser demander a Griffin qui  n’était pas proche de son frère, si cela lui manquer. Elle voulait juste un peu plus comprendre le blond a coté d’elle et puis c’était aussi une occasion de le découvrir sur d’autre plan.  Elle l’écouta et compris. Les deux frères n’étaient pas proche, surement du a leurs différence. Ca arrivait souvent dans les fratries, elle-même n’était pas très proche de ses sœurs, qui étaient très différente d’elle. «Je vois… J’t’avoue que je comprend, j’suis pas super proche de mes sœur non plus… Ou de mes frère en fait. On est tous très différent. »  Elle surtout.   Mais en y réfléchissant bien, elle s’en fichait un peu, enfin, elle le vivait très bien. C’était ainsi, rien ne pouvait le changer. Elle s’entendait avec eux, mais la fratrie Jaïs n’était plus aussi soudés qu’elle l’avait était quand la famille était arriver sur le territoire Américain.  Elle lui demanda le record de son frère, combien de temps es ce que sa famille avait put l’attendre sans savoir où il était. Elle confia aussi le sien, peut être pour essayer de dédramatiser celui du frère de Griffin.  « Là il n’est plus poser avec quelqu’un ? Souvent être avec quelqu’un, ca calme ce genre de tempérament. » Elle, quand elle était avec quelqu’un, elle avait l’impression d’être moins névrosée  par exemple.  Elle rit doucement quand il sembla impressionner par son record de temps de disparition. « Oui, quatre saisons complète. Un an et quelques jours même. Et ils ont eu du mal  a le digéré… Mais j’peux le comprendre. » Dit elle en haussant les épaules a la fin de sa phrase. Elle, elle n’en avait jamais voulut a sa famille de lui en avoir voulut.  Elle avait juste eu le besoin de les préserver. Ce qu’ils ne savaient pas d’elle, ne pouvait pas leurs faire du mal.  Encore un rire passa les lèvres de la brune quand il compara leurs deux mères. Peut être qu’elles étaient juste mère, peut être que les mères étaient toutes comme cela dans le fond.  Elle ne pouvait pas répondre a cette question. Certes biologiquement elle était mère, mais elle ne l’était pas vraiment. Elle ne l’avait jamais était. Et ne le serait très certainement jamais.  « On devrais les présenter alors ! Je suis sur qu’elles seraient copine ! » Dit elle en riant la fin de sa phrase.


Elle haussa les épaules.  Elle aurait aimer aller dans d’autre pays. Mais bon, elle n’était pas assez connue pour cela. « Ouais on va dire ca… » Dit elle simplement. « Enfin j’vais faire pas mal d’avion et d’hôtel aussi…Mais bon c’est pas grave ca me plait. »  Elle aimait bien ça, bouger, voyager, même si ca finissait par être lassant et que souvent elle avait vite envie de rentrer chez elle. Au moins, ca lui faisait encore plus apprécier sa vie tranquille.   « Mais je t’avoue que j’aimerais vraiment beaucoup pouvoir aller en Europe un jour. » Elle haussa les épaules « Quand je serais plus connue, peut être. » Dit elle en souriant. Elle sourit a son ami. « Alors il te sera dédicacer ! Je vais te faire ma plus belle signature ! »  Elle n’avait peut être jamais dit a Griffin qu’elle avait était mariée. Quand ils s’étaient rencontrer, elle était déjà avec Owen, et cela, il le savait très certainement, qu’a une époque elle n’était pas seule. Mais pas sur qu’il était au courant qu’elle était mariée. Ce n’était pas réellement le genre de sujet qu’elle avait souvent évoquer avec Griffin…Ou beaucoup d’autre d’ailleurs. Elle parlait vraiment très peu de sa vie privée.  Elle rit un peu. « Oh non, tu seras pas la troisième roue. Entre lui est moi c’est fini. » Dit elle simplement. Même si la fin de sa phrase lui avait fait perdre son sourire. Elle n’aimait pas se dire cela. Le dire a voix haute était facile, mais ca lui faisait toujours un pincement au cœur.  A sa question, elle resta un instant silencieuse, pensive. C’était vrai cela, pourquoi es ce qu’elle avait choisi Owen ? Il était très bon pianiste certes, mais elle l’était aussi.  Un instant elle chercha les mots pour expliquer ce qui l’avait pousser a faire cela. « Il est très bon, mais pas professionnel en réalité… » Elle but une gorgée d’alcool. « Si je l’ai invité a me rejoindre c’est… » Une petite pause,  elle en cherchait encore les mots. «  A vrai dire… Je ne sais pas réellement moi-même. J’ai … J’avais besoin de le faire… Je ne sais pas. Sans doute parce que le voir seul, perdu, sans but précis, ca m’a fait un mal de chien. Peut-être parce que j’avais envie de le refaire sourire… Essayer de le rendre heureux. »  Elle soupira « J’doute d’avoir réellement réussi mais… » Elle haussa les épaules « Il semblait assez content d’accepter alors… Espérons que l’expérience lui plaise. » Dit elle en se perdant une nouvelle fois un peu dans ses pensées, dans sa mélancolie. Celle qui la rattrapait souvent quand elle pensait a Owen, a son mariage avec lui.  Elle réfléchi encore un instant a la question suivante de son ami. « Je ne sais pas. Je ne pense pas. Mais je ferais plus d’album, je reprend vraiment ma carrière. J’ai bien assez pris la poussière. » Dit elle en souriant a nouveau a son ami. Son sourire s’élargie un peu plus. Il ne savait pas le plaisir que ca lui faisait d’entendre cela. Elle aimait qu’on apprécie ce qu’elle faisait, et qu’on l’invite a chanter comme cela, en étant en plus content de le faire. « On fait comme ca ! Moi j’libère un créneaux, même plusieurs si j’peux, pour toi. Et avec le plus grand des plaisir même. J’aime beaucoup ta salle !  J’adore les salle comme cela. »  Il le savait très certainement, mais elle lui redisait, au cas où il est oublié.  Elle posa un regard plein de compassion et d’empathie pour son ami, quand il lui dit que le message qu’il venait de recevoir était de sa mère. Effectivement, leurs mère  respective n’était pas différente l’une de l’autre. « Encore une fois… Je suis vraiment désolée. » Quelle lui souffla tout bas, comme si lui seul devait l’entendre.  Elle prit son verre pour boire, quand il posa la question qu’elle avait redouter un peu plus tôt et a laquelle elle avait penser échapper. Elle manqua de s’étouffer. Repris sa respiration et vida la fin de son verre d’une traite, pour se donner du courage.  « Je… Mon premier amour m’avait briser le cœur et… J’ai fait une énorme bêtise qui aurait déshonorée ma famille si cela s’était sut alors… » Elle haussa les épaules. « J’ai pris mes distances avec eux… Pour les protéger et me protéger aussi. Ce qu’ils ne savent pas ne peut pas leurs faire du mal ou leurs nuire. » Dit elle simplement, d’un ton presque triste. Comme souvent quand elle parlait d’elle, elle n’entrait pas dans les détails, elle en disait beaucoup, sans pour autant le dire réellement.  « Tu n’as peut être jamais réussi a le comprendre et il n’a peut être aussi jamais chercher a ce que tu le comprenne. Je ne le connais pas mais… Parfois on a pas très envie d’être compris. Personnellement, souvent je préfère avoir la place de la vilaine. Comme ca j’ai pas a trop m’exposer. Enfin… Je parle en mon nom, je ne connais pas ton frère, ce n’est peut être pas cela. » Oui, être la méchante dans l’histoire, ca n’avait jamais fait peur a Sarah. Mais se dévoiler totalement, faire part de ses faiblesses, ca lui faisait vraiment très peur.  Alors elle changea un peu le sujet, allant plus dans quelque chose qui serait surement positif. Et elle sourit grandement en entendant que ca l’était. Les affaires de Griffin se portait bien, trop bien même d’après lui, et cela lui fit plaisir de l’entendre. « Je suis très contente pour toi ! » Dit elle sincèrement.  « Moi en dehors de la musique ? Ma vie privée tu veux dire ? » Dit elle en riant un peu. « Oula… Ma vie privée est… Un désastre ! » Dit elle en riant un peu. « Et la tienne ? » Oui, parce qu’il lui avait parler de ses affaires, mais il avait une vie lui aussi. Enfin… Un semblant de vie,  il était comme Sarah, il se noyai dans le travail.



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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyMer 17 Avr 2024 - 4:57


Si Sarah avait cherché à m’amadouer, elle n’aurait pas pu mieux s’y prendre. Un sourire amusé, et reconnaissant en quelque sorte, avait pris ses aises sur mon visage. Même en vieillissant, et même en acceptant ses propres limites, il arrivait d’envier aux autres celles que l’on n’avait pas. Pour ma part, c’était cette capacité à se lier aux autres sans difficulté, de foncer tête baissée vers l’inconnu. Sauvage, je l’étais aussi à ma façon, bien que je ne me souvenais pas qu’on m’ait fait cette remarque en particulier. [colo=midnightblue]« Non, pas trop loin, t’en fais pas. »[/color] Lui assurais-je, réalisant de nouveau la chance que j’avais eue de tomber par hasard sur elle ce soir. Sarah Jaïs, beaucoup plus accessible que l’image de divan qu’elle renvoyait par choix ou par obligation. Je n’allais pas me risquer à lui poser cette question de cette façon. J’avais toujours apprécié de découvrir la véritable personne derrière l’artiste. « Ils pensent quoi de ta musique, dans ta famille ? » Cette question-ci, impossible de la retenir. Peut-être bien parce que tout ce qui touchait la musique était ma zone de confort, ce dont je savais parler sans craindre les faux pas. « Combien de frères, combien de soeurs ? » Cliché, sans doute. Si on me l’avait demandé, j’aurais probablement parié sur la possibilité que Sarah soit une enfant unique. « Qu’est-ce qu’ils font dans la vie ? » Parce que dans mon livre à moi, le choix de carrière qu’une personne faisait en disait long sur sa personnalité profonde, et que les différences qu’elle évoquait ne manqueraient pas de se faire remarquer en comparant les occupations de chacun des membres de la fratrie. Il n’y avait qu’à penser à Ryan et moi; l’un pour enchaîner les petits boulots dans le seul but de mettre du pain sur table et l’autre pour être un véritable bourreau de travail à ses heures. Tous les deux passionnés, néanmoins. C’était la première fois que je me passais la réflexion, mais Ryan l’était aussi à sa façon. Simplement, il l’avait toujours été du quotidien, de ses rencontres, des aventures qu’il vivait dans toutes les sphères de son existence. Je me surprenais à espérer que c’était cela, de nouvelles aventures, et pas des ennuis quelconque qui l’avaient fait disparaître momentanément de la circulation. « Il est toujours en couple avec elle aux dernières nouvelles… C’est probablement elle que ma mère appelle en ce moment, puisqu’elle n’a pas essayé de me rappeler. » Belle-mère et belle-fille se soutenaient dans cet instant d’incertitude. C’était peut-être bien son couple que mon frère avait décidé de fuir, impossible de le savoir. « C’est comme ça pour toi ? En amour, tu deviens sage ? » Assez, en tout cas, pour ne pas disparaître de la carte pendant tout un calendrier. Je la taquinais parce que c’était facile, tout comme il l’était, aussi, de lui poser des questions plutôt que de m’épancher trop longuement sur ma propre famille et ses complications.

La chanteuse se montrait modeste, de quoi me faire sourire de nouveau. Plus connue, Sarah Jaïs ? « T’as déjà un sacré succès. Mais t’as pas choisi la pop… Grand bien t’en fasse. » Non, je n’avais jamais couru les concerts des Taylor Swift de ce monde, ce qui n’enlevaient rien au talent et à la détermination des pop stars actuelles. Le jazz avait quelque chose d’envoûtant. Mélodies improvisées, rythmes syncopés; une invitation à la liberté. « J’espère que tu en auras l’occasion alors, je te le souhaite. L’Europe a des salles de concerts magnifiques. » L’acoustique exceptionnelle de la Cigale de Paris, du Bimhuis d’Amsterdam ou du Bluenote de Milan, pour ne citer que ceux-là. Des salles dont j’avais entendu parlé au travers le récit de concerts mémorables de grandes légendes du jazz, mais où je n’avais jamais mis les pieds. « Pas professionnel ? » Relevais-je face à la réponse hésitant de la jeune femme à propos de son pianiste et accessoirement ex-mari. Un drôle de choix, que je ne me permettais évidemment pas de juger, mais qui attisait la curiosité. Le sujet semblait la déstabiliser, mais elle se risquait à tenter de répondre. L’écoutant attentivement, j’acquiesçais – je pouvais le comprendre. Le deuil de certaines relations étaient particulièrement difficiles à faire. « Peut-être bien que ça vous fait du bien à tous les deux en fait. » Je n’en savais rien, je ne connaissais pas cet homme et je ne connaissais pas Sarah si bien que cela, mais j’aimais y croire. On pouvait très bien se séparer, mais continuer de se soucier l’un de l’autre et tendre la main à l’autre, lorsqu’il en avait le plus besoin.
L’enthousiasme qu’elle avait à parler de la musique était bien ce point en commun que nous avions indubitablement tous les deux. Je riais à l’entendre dire que sa carrière avait pris la poussière ces mois, années, passés. « Il n’y a rien dont le public raffole plus qu’un come-back réussi. » Et je ne doutais pas que c’était précisément ce qu’elle était en train d’offrir à cedit public. Tant mieux si cela était pour plusieurs albums et tournées encore. Et encore mieux si cela se faisait par un détour au HQ. Parler musique aurait pu nous occuper des heures sans que l’on ne s’ennuie, mais la réalité revenait frapper avec une vibration de mon téléphone. De quoi me pousser à poser une question bien personnelle à la jeune femme. La réponse de Sarah appelait à beaucoup de pudeur et, de nouveau, j’acquiesçais d’un air compréhensif – oh, bien sûr, je n’allais pas lui demander plus de détails sur ce pan de sa vie qui, visiblement, l’affectait encore aujourd’hui. « Mais ça résonne quand même en moi, ce que tu dis. » Lui assurais-je. Oh, Ryan avait toujours été très doué pour occuper le rôle du méchant de l’histoire. Jusqu’à ce soir, je ne m’étais jamais demandé si cela était volontaire de sa part. « Si pire que ça ? Moi je ne saurais la qualifier de désastre, je dirais plutôt : le grand désert. » Autant en rire, c’était de toute façon beaucoup plus simple que de se retrouver à avoir le cœur brisé. Le mien ne voulait plus s’ouvrir à qui que ce soit. « Il parait que tout ça se passe sur les applications de rencontre de nos jours… » Avais-je donc 300 ans ? « Très peu pour moi. » Et pourtant, j’étais propriétaire d’un bar. S’il n’y avait meilleur endroit pour faire des rencontres sans user des moyens technologiques, c’était peut-être aussi que j’étais aveugle et décidément un peu trop… sauvage. Moi aussi.

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Sarah Jaïs
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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptyMar 25 Juin 2024 - 13:11

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Elle fut un peu surprise de la question du blond a coté d’elle. Et en même temps, elle commençait a le connaitre un peu, alors ca n’aurait pas du la surprendre qu’il se pose ce genre de question. La musique c’était un peu le centre de l’univers de l’homme. Et c’était aussi celui de la femme. C’était ce qui les réunissait aussi. Elle reste un instant a réfléchir histoire de formuler une réponse correcte. « Mes grand parents sont très fière. Au  pays ils ont déjà fait écouter mes vinyles a qui veut bien les entendre. » Elle rit un peu. C’était grâce a sa grand-mère, après tout, si elle en était là.  « Mes parents…Ils ont un peu eu du mal a accepter mon choix de carrière.  Ils ont toujours du mal avec mes choix de toute façon. » Dit elle en riant légèrement encore une fois a la fin de sa phrase. « Mais j’imagine qu’ils s’y sont fait et… Je ne pense pas qu’ils les écoutent mais ils ont chacun de mes albums. » Et ils les avaient acheter, sans qu’elle n’ai a leurs demander. « Mes frères et sœur aussi les ont je crois… Mais on parle pas vraiment de ma musique, donc je ne sais pas vraiment s’ils aiment ou non… » Dans le doute elle dirait que oui. Eux aussi avaient était baigner dans le jazz avec leurs grand-mère.  C’était juste que ca avait surement plus accrocher au cœur de la petite princesse, qu’a celui des autres de la fratrie. « J’ai deux frère et deux sœur. Je suis la deuxième née. » Elle sourit a l’homme. Ce n’était pas surprenant qu’il demande tout cela, elle le savait un peu curieux.  « Mon grand frère est plombier. J’ai une sœur qui est professeur a l’université. La fierté incarnée de mes parents. » Elle eu  un petit rire jaune. Oui, une pointe de jalousie.  Ca l’agaçai qu’on ne parle que des « exploit » de sa sœur la grande professeur qui remplissait des salles de classe et de conférence. Elle aussi, elle remplissait des salles et des stades. Mais elle allait épargner cela a Griffin. «  Mon autre sœur travaillait dans un hotel, mais elle a arrêter maintenant elle s’occupe de ses enfants. Et mon petit frère est cuisinier. » Il n'y avait peut être que Sarah dans le fond qui avait prit une voix saugrenue. Une qui sortait de l’ordinaire.  « Et toi, ton frère, il fait quoi dans la vie ? C’est ton seul d’ailleurs ? »  Ca la surprenait, elle avait imaginait l’homme avec une grande famille.  Enfin, ca aurait surement tendance a surprendre de savoir que Sarah venait d’une grande famille. Enfin, pas si grande que cela au final.
Elle demanda a l’homme si le fait que son frère soit en couple le calmer. Elle savait qu’elle, elle se sentait plus apaiser avec quelqu’un. Sans doute moins névroser et moins enclin a faire n’importe quoi, n’importe quand. Ca avait quelque chose de catalysant d’être avec quelqu’un, de partager son quotidien. Comme une ancre dans la réalité de la vie.  Ce n’était cependant que son point de vue.  Elle l’écouta. « Tu la connais ? Tu l’apprécie ? » Question lambda, évidement il avait le droit de ne pas répondre. Mais peut être que connaitre cette femme, pourrait le rapprocher de son frère. Enfin, s’il en avait envie en réalité.   Elle hocha la tête quand il lui demanda si elle était sage en amour.  « Oui, disons que…Partager mon quotidien avec quelqu’un ca aide…Mes petites névroses. » Dit elle en riant. Elle savait très bien comment elle était. Maniaque, névroser, parfois capricieuse, et elle savait qu’avoir quelqu’un de calme et stable a ses coté, ca l’avait toujours aider. Encore fallait il que la personne ai la patience de supporter tout cela.

Elle sourit un peu amusée. Oui, elle n’avait pas choisi la pop, c’était sans doute pour cela qu’elle se contenter d’une tournée nationale et pas internationale. Pour cela qu’elle n’en était pas au niveau de popularité d’une Taylor Swiff ou d’une Beyonce.  Pour cela que son public n’était pas composer d’une bande de p’tite jeunette affolée. Pas de groupie hystérique pour elle. Elle ne savait pas vraiment si cela la dérangeait ou non. Elle était finalement bien contente d’avoir un public mature sans doute.  « Ouais… Mais si j’avais choisi la pop, j’irais en Europe. » Elle rit un peu. Elle le prenait bien. Elle n’était pas faite pour la pop de toute manière, elle, elle avait une voix de Jazzwoman.  « De toute façon, tu m’imagine faire de la pop ? » Dit elle en riant joyeusement en essayant de l’imaginer. « Non, très peu pour moi ! La pop tout le monde en fait maintenant. » Et elle, en bon mouton noir, elle ne faisait pas comme les autres. Elle poussa un soupir un peu rêveur. Elle en rêver d’aller faire une tournée en Europe et chanter dans ses belles salles. Un rêve de gamine qui la suivait toujours en réalité. Elle  le souhaiter depuis qu’elle avait fait ses premier pas sur scène. « J’en rêve… Je t’amènerais dans mes valises si j’y arrive un jour ! » Dit elle en lui lançant un clin d’œil complice. Il ne le savait peut être pas, mais elle avait des valises assez grande pour qu’il y rentre en plus.  Elle secoua la tête. Non, Owen n’était pas musicien professionnel. « Non, pas professionnel. J’ai fait  un peu mon caprice pour que mon agent accepte de l’intégrer a l’équipe. » Dit elle en riant légèrement.  Ce ne serait certainement pas une surprise pour Griffin. « Mais il est vraiment très bon. Et si il se loupe ce sera pas grave, on rattrapera le tout. » Qu’elle avait dit avec un grand sourire. Elle avait confiance en Owen de toute façon, elle savait qu’il ferait cela avec sérieux.  Doucement, elle haussa les épaules. Es ce que cela faisait du bien aux deux ? Elle ne savait pas trop. Elle ne savait plus vraiment concernant Owen. Et la concernant, elle préférait ne pas se poser la question. Elle aimait parfois rester dans un certain déni, se voiler un peu la face. C’était toujours plus confortable.  « Je ne sais pas trop. » Qu’elle répondit simplement.
Elle fit un sourire a l’homme a coté d’elle. Pour ce genre de chose, elle faisait confiance a Griffin. Il savait ce que les gens aimait, il était si bien placer pour le savoir. Il était au cœur du public. Il avait aussi l’avantage d’avoir un pied dans le monde du showbiz aussi.  Une place de choix pour certain, et peut être compliquer pour d’autre. Mais Sarah, elle savait que pour savoir ce genre de chose, elle pourrait toujours se tourner vers Griffin. « Et bien, j’espère ne pas rater mon comeback et donc ne pas décevoir mon public. » Dit elle en souriant. Elle avait plutôt confiance en elle.  Elle était peut être partie un peu loin dans ce qu’elle disait a l’homme. Elle parlait surtout pour elle, elle ne pouvait pas vraiment parler pour le frère de son ami. Elle ne le connaissait pas de toute façon, mais elle essayait de lui expliquer. Et comme visiblement, elle semblait avoir pas mal de chose en commun avec le frère de Griffin, peut être qu’elle était dans le juste.  Elle sourit quand il lui dit que ca lui parlait ce qu’elle lui disait. Visiblement, elle avait taper dans le mille. « Décidément, des que tu retrouve ton frère, faudra que tu me le présente ! » Dit elle en riant, essayant de faire une blague pour le détendre peut être un peu.   Doucement elle soupira. « Oui, un désastre. Tu sais quand on dit que certain artiste ne sont bon que dans leurs art… Bah j’pense que c’est vrai pour moi. » Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. « Mais, c’est pas grave on s’y fait. » Qu’elle dit en haussant les épaules. « Des fois c’est bien non, de traverser un peu le desert pour mieux savourer les oasis qu’on y trouve. »  Ouais, elle essayer de l’encourager un peu et dédramatiser tout cela. Réussi ou non, elle essayait au moins. Une grimace se posa sur le visage de la brune quand elle entendit parler des applications de rencontre. Non merci, très peu pour elle. De toute façon, Sarah, il fallait la voir pour y croire ! Elle posa ses grand yeux noir sur Griffin et lui sourit. « Toi, j’suis sur qu’en fait t’en a pas besoin de tout ca. Déjà, tu as un bar a musique, rien de mieux pour faire des rencontre. Et t’es beau, intelligent, cultivé et drole, je pense que si tu regardait un peu plus autour de toi, tu verrais que tu as beaucoup de possibilité. »    Dit elle en lui mettant un petit coup d’épaule amicale. Elle ne pouvait que lui souhaité de rencontrer quelqu’un de bien. « Après je comprend, les appli de rencontre… Beurk très peu pour moi aussi ! » Qu’elle dit en souriant. « Toute façon j’ai pas trop le temps pour ca. » Elle était de plus en plus occuper il fallait dire. Et puis elle ne voulait plus vraiment laisser de place a cela. Bientôt, elle serait seule et se noierait un moment dans la musique.


Dezbaa pour Redwood Hills

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Griffin Wilson
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MessageSujet: Re: La musique adoucie les peines La musique adoucie les peines EmptySam 5 Oct 2024 - 18:58

La scène avait quelque chose d’attendrissant. Même sans connaître ses grands-parents ni d’Eve ni d’Adam, j’arrivais à les imaginer en train de promouvoir la musique de leur petite-fille. Peut-être bien qu’être grand-parent était un peu plus simple qu’être parent, à en croire les expériences que nous avions tous les deux avec nos géniteurs. Je n’avais jamais vraiment moi-même envisager la possibilité d’avoir des enfants; il y avait fort à parier que je ne m’en sortirais pas bien mieux. « N’est-ce pas le propre des parents, en général ? » D’avoir du mal avec les choix de leurs progénitures ? Je gratifiais la chanteuse d’un sourire complice. Oh, je ne prétendais pas comprendre mieux qu’elle la dynamique qui avait cours dans sa famille, bien sûr. Sa présence me donnait seulement envie d’insuffler un peu de légèreté sur nos vieilles rancunes respectives à l’égard des réponses pas toujours satisfaisantes que nous avions reçues de la part de nos parents. « Je comprends. » De la même façon, Ryan et moi ne parlions jamais de mon boulot ou du sien. Le plus ironique, c’était que nous étions tous les deux des passionnés de musique. Notre façon d’aborder la musique différait, sans doute, lui qui s’était toujours situé de ceux qui créaient. Comme elle, comme Sarah. « Comment vous faites… » Plaisantais-je avec douceur. Cinq enfants, donc, pour la fratrie Jaïs. Beaucoup de personnalités qu’il fallait tenter de faire s’accorder. « J’imagine qu’on a tous plus ou moins une vision de ce à quoi doit ressembler la réussite. » Si on me demandait la mienne ? Longtemps, j’aurais répondu que c’était de pouvoir faire ce que l’on aimait vraiment dans la vie. Aujourd’hui, j’y réfléchirais sans doute plus longuement. Ce n’était pas tout d’aimer son boulot, même si on y passait clairement une très grande partie de son temps. J’étais toujours en quête d’une réponse – sans doute y passions-nous tous, de toute façon, toute une vie. « Oui, c’est le seul. » C’était bien assez comme cela. Dans bien d’autres circonstances, je ne me serais pas gêné de le dire. Ce soir, c’était différent. L’inquiétude de ma mère à l’égard de mon frère avait peut-être bien su me gagner, moi aussi. Ne serait-ce qu’un peu. « Honnêtement ? Je ne sais pas exactement. Il a toujours fait de la musique. Il a chanté dans plusieurs groupes quand il était dans la région… Et quand il s’est casé avec cette fille, il s’est trouvé un boulot stable et bien payé… Je réalise que je n’ai jamais su exactement ce qu’il faisait. » Rien que de parler de la sorte de la vie de mon frère me faisait réaliser que ça lui ressemblait si peu. Était-il vraiment heureux ? Son étrange disparition portait à croire le contraire… Surtout parce que je n’avais pas envie d’imaginer que quelque chose de plus grave pouvait lui être arrivé. Ryan avait toujours été imprévisible. « Non, je ne la connais pas vraiment. C’est dommage. » C’était, à vrai dire, la première fois que je le regrettais. Cette conversation avec la jeune femme me poussait dans des réflexions inédites.

Les « petites » névroses de Sarah me tirait un sourire franchement amusé. Disons seulement que le souvenir de notre première rencontre n’avait aucun mal à me remonter en mémoire, mais je le passais sous silence. « À l’amour, donc. » Laissais-je entendre en levant momentanément mon verre, le temps de prendre les dernières gorgées de celui-ci. Éternel romantique que j’étais, l’espoir d’une véritable rencontre qui changerait le cours des choses ne m’avait jamais complètement quitté. Même s’il me semblait parfois que je n’en étais plus capable, que quelque chose s’était définitivement brisé en moi. « Hm…. Je crois que je te préfère en jazzwoman, mais eh – qui suis-je pour critiquer. » Même si je me situais de l’autre côté de la scène, je n’avais rien d’un critique musical. Ceux-là n’avaient généralement pas ma faveur, sauf quelques exceptions. « Et ça n’a vraiment rien à voir avec partager son quotidien avec quelqu’un pour calmer les névroses ? » Je me permettais de lui poser la question d’un air taquin. Certaines histoires ne nous quittaient jamais vraiment, même si la relation était terminée. C’était ce qu’il me semblait entendre au travers ses mots lorsqu’elle parlait de son ex-mari. Plus spécialement encore maintenant qu’elle admettait avoir fait des pieds et des mains pour l’intégrer à l’équipe de sa tournée, alors que le pianiste en question n’avait pas été le tout premier choix de son agent.
Désastre ou désert – la jeune femme répliquait avec une jolie métaphore sur les oasis, de quoi me faire rire légèrement à nouveau malgré le sérieux de la conversation. « J’attends la dédicace si tu utilises ces mots sur ton prochain album. » Plaisantais-je avec douceur, alors que mon sourire s’évanouissait lentement derrière un regard complice. Bien sûr qu’elle comprenait. En quelque sorte, Sarah comprenait toujours, il n’y avait rien de plus facile de parler avec elle même des sujets les plus délicats. « Je suis sûr que c’est faux, tu sais. » Qu’elle n’était douée que pour son art, et rien d’autre. À son tour de me servir quelques compliments qui ne faisaient pas de mal à l’ego. « Écoute, si dans dix ans, on est tous les deux seuls et misérables… » Suggérais-je avant de rire. Notre relation avait toujours été purement amicale, mais Sarah Jaïs était une femme extraordinaire. Quoi que dix ans, c’était une longue période. « Je ne serai peut-être plus aussi beau et intelligent, mais bon. » Qui aurait cru que cette soirée se serait terminée dans les rires, alors qu’elle s’était amorcée bien sombrement ? Mon téléphone se mettait de nouveau à vibrer. Un coup d’oeil à l’écran du smartphone et : « C’est encore ma mère. » Je n’étais pas certain d’être rassuré, mais j’avais probablement passé suffisamment de temps au Garnet, déjà. « Je vais le prendre… Et à vrai dire, je crois que je vais passer chez mes parents, sinon je vais recevoir des appels toute la soirée. On remet ça, Sarah ? » Il faudrait que… – ou des mots que l’on prononçait trop souvent à l’âge adulte. Mais je le pensais vraiment, j’avais réellement envie de remettre ça avec elle.

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