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baby steps, i'm doing fine \ joe

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Henrik Stanhope
-- membre qu'on adore --
Henrik Stanhope

PERSONNAGE
baby steps, i'm doing fine \ joe 4hlQ8FE

PRÉSALIENSTOPICS
baby steps, i'm doing fine \ joe LsApcGa
LITTLE TALKS : 1192
PSEUDO : pascale, mrs.chaplin
AVATAR : joe alwyn
CREDITS : ava by kidd / gifs by joe alwyn daily tumblr / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → freya (ft. j.comer) la portugaise romantique → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 36
MÉTIER : architecte en urbanisme durable à son compte et agent de développement local. Pas le temps de s'ennuyer.
COEUR : blasé
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: baby steps, i'm doing fine joe baby steps, i'm doing fine \ joe EmptyJeu 18 Juil - 19:02



baby steps, i'm doing fine

feat joe & henrik
Repousser un meeting une fois, ça va. Henrik peut comprendre. Mais rendu à la quatrième fois, ça commence à l’irriter. Le stress s'accumule, et il sent sa patience s'effilocher à chaque report. Ce n'est pas seulement une question d'agenda ; il a besoin de cette rencontre, de cette discussion essentielle avec la personne concernée pour pouvoir poursuivre avec le projet de l’écoquartier. Henrik a tout préparé : les plans, les projections budgétaires, les propositions d'optimisation des coûts. Et puis, faut dire que venant de la directrice des infrastructures, ce n’est pas très professionnel. Certes, chaque excuse semble valable – un problème urgent à régler, en lien avec son enfant. Mais Henrik commence à douter de l’importance que la directrice accorde réellement à leur projet. Du coup, alors que cette fois-ci l’excuse de son jeune enfant qui semble avoir attrapé un rhume à la garderie, Henrik compose un email ferme mais courtois, expliquant la situation et proposant une réunion à domicile. À sa grande surprise et satisfaction, elle accepte la proposition. Un soulagement palpable envahit Henrik. Il sent une lourde pression se dissiper légèrement. Rapidement, il appelle Joe, son assistante, pour lui faire part des changements de plan du jour. « Joe, madame Pearson a un imprévu à la maison, mais elle a accepté de nous recevoir chez elle. Je vais passer te chercher dans une heure. » Henrik pose le téléphone, ses pensées tournant autour de cette nouvelle dynamique de travail. Bien que cela fait déjà quelques semaines que Joe l’assiste, ça lui fait encore bizarre de se référer à elle. Habituellement solitaire dans ses projets, il n'est pas encore complètement à l'aise avec l'idée de déléguer. Habitué à travailler en solo, il se demande parfois si c’était vraiment nécessaire de l’avoir. Il se souvient de ces premiers jours, où chaque interaction avec Joe semblait maladroite et superflue. Mais, au fil du temps, il a dû admettre que sa présence avait ses avantages. Voir Joe répondre à des courriels futiles à sa place, filtrant les informations importantes des banalités, lui enlève une petite charge de travail des épaules.

Le duo se présente donc chez la directrice à Burlington. Ils sont accueillis par celle-ci, son enfant d’à peine un an et demi dans les bras. « Je suis vraiment désolée pour les inconvénients, » répète-t-elle à plusieurs reprises en les dirigeant vers le salon. « La réalité d’être mère monoparentale est plus difficile que je croyais », confie-t-elle en déposant doucement son petit dans le parc qui lui est destiné. Le garçonnet babille joyeusement, ignorant totalement les tensions professionnelles de l'instant. Henrik hoche la tête, bien calme et posé, comme à son habitude, la gratifiant d’un sourire sincère. « Il n’y a vraiment pas de souci. On comprend. » Il observe la scène, son esprit tiraillé entre l'empathie et ses propres aspirations. Ferait-il mieux à sa place ? Difficile à dire. Bien que ces dernières années, il ait quelque peu idéalisé, en silence, l’idée d’avoir un enfant, il a du mal à concevoir comment il pourrait concilier ses projets ambitieux avec les responsabilités de la parentalité. L’idée d’introduire un nouvel élément aussi exigeant que la paternité semble à la fois attrayante et terrifiante. Pendant que Joe installe son ordinateur portable et sort les documents nécessaires, Henrik s’efforce de recentrer son attention sur la réunion. La directrice, visiblement fatiguée mais résolue, s'assoit en face d'eux, prête à écouter et à discuter des points cruciaux du projet. Les premières minutes de la réunion se déroulent sans encombre, mais soudain, une interruption survient : le téléphone de la directrice sonne. Elle s’excuse rapidement, l’éteint avec un sourire gêné, et ils poursuivent la conversation. Mais à peine quelques minutes plus tard, le téléphone sonne de nouveau. La directrice, visiblement stressée, refuse de répondre, se concentrant sur la présentation d’Henrik. Il essaie de rester focalisé, mais la troisième sonnerie brise définitivement sa concentration. « Ça semble urgent, vous devriez peut-être le prendre », souffle Henrik, sentant une certaine irritation montée. Elle refuse, en disant privilégier cette rencontre, mais l’architecte insiste pour qu’elle prenne l’appel. Ce qu’elle fait, en se levant et sortant à l’extérieur pour répondre, les laissant seuls avec le bébé. « Je n’ai jamais vu ça », admet-il enfin, laissant percevoir ce brin d’irritation, ce qui n’est pas à son habitude. Mais Henrik sait retenir son besoin de s’exprimer. Avant qu’il puisse ajouter quoi que ce soit, le bébé se met à pleurer plus fort. Le regard d’Henrik se pose sur le petit, dans son parc, avant de se tourner vers Joe. Devraient-ils tenter de le calmer ou attendre que madame Pearson revienne ? Sauf qu’à la voir à travers la fenêtre, elle ne semble pas se rendre compte que son bébé pleure à l’intérieur.

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Joe O'Hara
-- Don't grow up, it's a trap ! --
Joe O'Hara

PERSONNAGE
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LITTLE TALKS : 324
PSEUDO : blue, Angie
AVATAR : Raffey Cassidy
CREDITS : corvidae (avatar) miamiai (gifs)
ALTER-EGO : Tristan, Oscar & Amelia
ÂGE : 22
QUARTIER : #9 farming area, chez Wanda (pnj)
MÉTIER : assistante d'Henrik (mais ne lui demandez pas ce qu'elle doit faire exactement)
COEUR : idk
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: baby steps, i'm doing fine \ joe baby steps, i'm doing fine \ joe EmptyDim 11 Aoû - 12:01

Une heure. Non, plus que vingt minutes. Vingt-et-une exactement. Pourquoi l'idiote n'a pas pensé à vérifier son portable plus tôt ? Elle le sait pourtant, qu'elle a des responsabilités maintenant ! Et dans vingt-et-une minutes, l'assistante d'Henrik Stanhope doit être prête à monter dans sa voiture. Ce n'est pas comme si elle avait tout un tas de choses à préparer avant ça, mais quand même, il faut qu'elle s'y prépare. Psychologiquement. Elle ne peut pas dire qu'elle est à son aise dans ses fonctions, mais c'est bien normal, après seulement quelques semaines d'expérience ? L'appréhension est là, celle de ne pas savoir ce qu'elle fait – mais de le faire quand même. Il ne faudrait pas lui demander ce qu'implique d'assister un architecte en urbanisme, lorsqu'elle improvise jour après jour. Déjà qu'il lui en a fallu plusieurs pour retenir les mots exacts de son métier à lui. Alors Joe aimerait bien penser qu'elle ne s'en sort pas si mal, à défaut de très bien, mais elle en est toujours à craindre de ne pas réussir à faire l'affaire, de finir par être remercié. Elle a bien conscience de ses maladresses, de son ignorance, du temps perdu à corriger ses erreurs. Mais elle essaye, elle s'accroche, ça compte quand même ?
Merde, non, pas ce chemisier là, il est tâché. À croire que son seul devoir est d'être présentable. Accessoirement, elle met aussi la main sur son ordinateur portable (celui généreusement fourni par son patron) et les documents qui peuvent concernés la cliente du jour. Merde bis, dans la précipitation, les papiers lui échappent et tout est mélangé. Elle n'a rien oublié au moins ? Elle se tord le cou pour vérifier que la voiture n'est pas déjà là – ça serait quoi le pire, se faire attendre ou risquer d'avoir oublié le plus important ? Elle prend le temps de s'attacher les cheveux et se force à ne pas vérifier une énième fois qu'elle a tout ce qu'il faut.
Juste à temps : elle s'éjecte de la maison et monte dans la voiture. Comme à chaque fois, elle s'efforce de ne rien laisser paraître, mais la proximité du grand patron lui fait le même effet : qu'est-ce qu'il est bougrement intimidant. Si seulement il jurait contre Madame Pearson et ses imprévus, ou faisait une sortie de route, mais non, tout est toujours parfait le concernant. Même pas un faux pli ou un cheveu de travers quoi. Ce n'est pourtant pas faute de guetter le moindre faux pas, une quelconque preuve qu'il est bel et bien humain – tout ça quand il ne regarde pas évidemment – mais non, elle en est encore à l'impression de faire tâche à côté de lui. Une enfant qui prétend être une adulte.
Faire semblant, oui, c'est ce qu'elle fait, faire semblant de savoir ce qu'elle fait, lorsqu'ils arrivent à destination et qu'ils prennent place dans le salon de Madame Pearson. La seule bonne surprise se trouve dans les bras de sa mère, puis dans le parc à proximité – elle a un enfant ? À croire qu'elle n'écoute rien de ce que lui raconte son patron. Elle se sentirait certainement plus dans son élément auprès du nouveau-né, mais elle est incapable de lui prêter attention : en présence des deux professionnels, elle se sent obligée de s'affairer, de fouiller dans ses papiers même quand il n'y a rien à chercher, de prendre des notes même lorsqu'il n'y a rien à noter. S'il doit y avoir un faux pas, ça ne doit pas venir d'elle, et ouf, c'est la directrice qui s'y colle. Je n’ai jamais vu ça. Et elle, n'a jamais entendu ça. Serait-ce une pointe d'exaspération qu'elle peut deviner à son ton, à présent que leur hôte s'est éclipsée ? Joe redresse les yeux de son clavier, mais elle ne sait pas quoi répondre. Que sait-elle de ce qui doit être vu ou non, de ce qui est acceptable ? Elle regarde la fautive pendue à son téléphone, à faire des allers-et-retours dans le jardin, puis elle tourne la tête tout à l'opposé : bébé pleure dans son parc. Un instant de battement, à voir Henrik se tourner vers elle, et elle réagit.
- Je m'en occupe, qu'elle manque d'exclamer. I call it first. Comme s'ils allaient se battre pour s'occuper du bambin. Comme si ce n'était pas à l'assistante qu'incombaient les tâches ingrates. Joe est déjà sur ses deux jambes, et après trois enjambées, elle n'hésite pas : elle se penche et vient prendre l'éploré dans ses bras. Pas le temps de se demander si elle a le droit, si ça se fait – ou pas l'envie surtout. Elle n'a pas vraiment d'expérience avec les enfants, mais elle n'en a pas besoin, quand elle est convaincue que c'est une évidence. Dans ses bras, elle aime à penser que la pose se fait naturellement, elle le berce doucement et lui parle encore plus doucement. Tch-tch-tchut. C'est quoi ce gros chagrin ? D'un pied sur l'autre, elle se retourne, elle se promène dans la pièce. Non vraiment, elle fait tout comme il faut. Alors pourquoi bébé pleure toujours ? Ses oreilles commencent à souffrir et son cœur en stresse. Elle n'a pas oublié qu'elle n'est pas seule, elle hasarde un coup d'œil du côté du patron. Elle se sent obligée de se justifier.
- Je crois qu'il a faim. Forcément, c'est quelque chose pour lequel elle ne peut rien. Elle continue pourtant de le bercer, avec moins d'aisance peut-être, plus de surplace. Elle doute. Que doit-elle faire maintenant ? Elle ne sait pas, elle ne sait pas, alors elle continue ce qu'elle fait déjà. Et bébé pleure toujours. Et maman ne revient pas. Désemparée, la jeune femme se résigne à trouver plus longuement le regard du Stanhope. Un appel à l'aide, pas moins.

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Henrik Stanhope
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MessageSujet: Re: baby steps, i'm doing fine \ joe baby steps, i'm doing fine \ joe EmptyVen 1 Nov - 22:00



baby steps, i'm doing fine

feat joe & henrik
Un cri perçant monte soudain dans la pièce, interrompant leur échange silencieux. Henrik détourne les yeux vers le parc où l'enfant, solitaire, manifeste bruyamment son mécontentement. Ce n’est pas le premier cri, et certainement pas le dernier. Avec un air d’inconfort, il lance un regard en coin à Joe. En matière de bébés, Henrik se sent nettement moins armé que devant n'importe quel client exigeant ou partenaire d'affaires. Et pourtant, une pensée traverse son esprit, fugace et amère : si l’histoire s’était écrite différemment, cela aurait pu être son quotidien. La possibilité est lointaine, certes, mais elle s’accroche à lui comme un souvenir persistant. Bref, la question reste suspendue entre eux, silencieuse et pressante : doivent-ils réagir, ou simplement feindre l’indifférence en espérant que les pleurs s’apaisent d’eux-mêmes ? Finalement, Joe tranche. Henrik la suit du regard, légèrement surpris, tandis qu’elle s’avance vers le parc avec une assurance tranquille, attrapant l’enfant et le soulevant dans ses bras d’un geste naturel, comme si elle faisait cela depuis toujours. Ses mouvements sont empreints d’une aisance douce, une familiarité rassurante, et Henrik perçoit un léger sourire amusé sur ses lèvres. Une tendresse dont il n’avait pas encore vraiment été témoin, bien différent de celui de l’assistante légèrement éparpillée qu’il connaît. Mais son sourire s’efface bientôt, alors que l’enfant s’agite davantage. Je crois qu’il a faim. Henrik acquiesce, se levant d’un mouvement calculé pour ne pas trahir son agacement croissant, puis se dirige vers la porte arrière où Madame Pearson discute encore. Il toque légèrement contre la vitre, captant son attention. Elle tourne la tête, surprise, et lui adresse un sourire d’excuse. Ouvrant la porte, elle s’incline vers lui, toujours en train de parler au téléphone. « J’en ai pour un instant, » murmure-t-elle avec un sourire poli. Henrik laisse échapper un soupir à peine voilé et insiste : « Le bébé pleure. » Son ton est calme, mais ferme, cherchant à lui rappeler la situation qui exige son attention. Un éclair d’oubli traverse son visage, et elle répond, un peu contrite, « Ah, non, c’est vrai, c’est l’heure du goûter. » Elle hésite un instant, comme si elle jaugeait l’importance de l’appel en cours par rapport aux pleurs de l’enfant, puis ajoute, pointant l’appareil d’un geste vague : « C’est vraiment important… Il y a des petits pots de purée dans le frigo. Ça vous dérangerait de lui donner ? » Henrik reste silencieux, les sourcils légèrement relevés. Est-ce qu’elle est sérieuse ? Il pensait l’avoir mal entendue, mais elle l’observe en attendant sa réponse, comme si sa demande lui semblait parfaitement raisonnable. Après un instant d’hésitation, réalisant qu’elle ne compte pas faire le moindre geste de plus, il acquiesce. Madame Pearson retourne à sa conversation sans plus de formalités. Henrik ferme la porte. L'importance de leur rencontre lui semble soudain bien futile, face à une mère apparemment absorbée par ses propres affaires. Revenant vers Joe, il soupire et dit : « Il y a de la purée dans le frigo, je vais en chercher. » Il disparaît dans la cuisine, ouvrant le réfrigérateur pour y repérer le petit pot et une minuscule cuillère.

« On échange ? » demande Henrik, tendant le petit pot de purée à Joe, reconnaissant qu’elle semble bien plus à l’aise que lui pour nourrir l’enfant. Henrik prend l’enfant avec précaution, ajustant sa prise comme s’il portait quelque chose d’extrêmement fragile. Dans un instant suspendu, l’enfant se tait et le fixe avec de grands yeux ronds, une curiosité innocente éclairant son visage. Henrik soutient ce regard, presque désarmé – un mélange de tendresse et de malaise. C’est comme si, pendant un court instant, une connexion muette se tissait entre eux. Mais l’instant est fugace. Après quelques secondes, le visage de l’enfant se plisse à nouveau, et un nouveau cri fend l’air. Henrik laisse échapper un léger soupir et lance, avec un sourire en coin : « C’est un client difficile qu’on a là. » Il s’installe sur le divan, tenant l’enfant bien droit sur ses genoux, face à Joe. Elle s’active calmement, fouillant dans le petit pot de purée pour en retirer la première cuillère. « Si on m’avait dit ce matin que je finirais ma journée en baby-sitter… » ajoute-t-il, le ton oscillant entre une irritation feinte et un amusement sincère. Son regard se fixe sur son assistante, qui reste remarquablement en contrôle de la situation, son expression concentrée et bienveillante. « On dirait que tu fais ça tous les jours. »

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