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get back up again \ calypso

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Manny Singh
-- optez indien pour une vie bien épicée --
Manny Singh

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get back up again \ calypso LsApcGa
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MÉTIER : propriétaire d'un magasin de jeux vidéos et concepteur qui n’arrive pas à produire.
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MessageSujet: get back up again calypso get back up again \ calypso EmptyDim 1 Mai - 20:33



get back up again

feat calypso & manny
Un instant de répit. C’est tout ce que demandait le programmeur. De quoi lui prouver que tous ces cassages de tête en valaient la peine. Quoique s’il ne se compliquait pas autant la vie, le jeu serait déjà sorti et il n’aurait pas avoir à faire à cette maudite lettre. Mais bon, la simplicité n’est pas dans ses cordes. Pourquoi avoir des projets si on ne peut pas passer trois ans à se convaincre de le terminer ? Il devrait le prendre comme un signe. S’avouer vaincu. Abandonner. De toute façon, c’est fini. Que peut-il faire face à cette lettre ? Face aux menaces de poursuite du studio Endnight Games. Manny ne peut pas survivre à une poursuite. Il va se faire démolir dès le début. Pourtant, aujourd’hui, au lieu de faire ce que sa tête semble lui dire depuis quelques jours déjà. Aujourd’hui, il suit son cœur, bien attaché à ce projet, et décide de demander rendez-vous à Calypso, pour des conseils – et de l’aide. Surtout de l’aide. Faut dire que ça aide d’avoir une amie qui baigne dans le droit. Bien que sa soeur soit avocate, Manny est un peu embarrassé de lui faire part de cette situation, par peur qu'elle aille tout dire à leurs parents. Lui n’y comprend rien. Sa douce nature innocente ne s’y est jamais vraiment intéressée non plus. Lui qui croyait ne jamais vraiment en avoir besoin. Il s’est bien trompé.

C’est donc avec nervosité qu’il met les pieds dans ce cabinet, le regard s’attardant sur tout ce qui tombe sous son regard et termine son chemin sur la secrétaire, assise à son bureau. « Bonjour. J’ai rendez-vous avec Calypso Marquez ? » Une question, plus qu’une affirmation, bien que son amie lui a bien confirmé par téléphone. La jeune femme prend son téléphone pour annoncer son arrivée à la concernée avant de raccrocher et de lui pointer la direction, lui glissant le numéro de la porte. « Merci ! » souffle-t-il en se dirigeant vers le bureau désigné. Il frappe quelques coups, avant d’entrouvrir la porte et y glisser sa tête, s’assurant de bien y trouver la Mexicaine. « Hey ! » lance-t-il en voyant la brunette, bien installée derrière un bureau. Il finit par passer son corps entier dans l’ouverture de la porte pour bien la fermer derrière lui. Restant planter debout, comme un con, il jette un coup d’œil au bureau avant d’ajouter : « Chouette bureau. C’est nouveau ? » Calypso et lui n’échangeaient pas souvent sur le sujet de leur métier respectif. En même temps, ce n’est pas comme s’ils passaient leur temps à discuter ensemble. Le small talk n’a jamais semblé intéresser la jeune femme. Et pourtant, Manny a toujours du mal à ne pas en faire un peu avant de se plonger dans l’important. « Comment vas-tu ? » demande-t-il en prenant finalement place sur la chaise, faisant face à Calypso. Bref. La lettre. Il se redresse légèrement pour sortir une enveloppe pliée de la poche arrière de son jean, pour la déposer sur le bureau. Manny avait tenté d’expliquer rapidement la situation par téléphone, mais on s’entend qu’il s’était mis à parler rapidement sans vraiment que son dialogue soit linéaire. « Je leur ai envoyé une copie de mon jeu, pour voir s’il pouvait s’y rattacher. Ils m’ont répondu avec cette lettre. » Et seulement cette lettre. « Apparemment, j’ai volé leur idée. Mais sur leur site, il annonce nulle part le soi-disant jeu. Et je suis certain que j’ai débuté le mien avant eu, sinon, ce serait annoncé. » Les studios de jeu annoncent toujours des projets, même dans les débuts de ceux-ci. Donc, s’ils n’en sont pas au point de l’annoncer, ils ne doivent pas être assez loin dans leur processus. « Ils ont droit de faire ça ? » Lui ordonner d’arrêter la production. « Honnêtement, je comprends pas comment j’ai pu voler leur idée. Je veux dire, mon idée, c’est du déjà vu. Si je vole l’idée, eux aussi. » Le débit de parole s’accélère plus il s’emporte sur le sujet. « À moins qu’on ait les mêmes codes, mais non. » À moins que Billy, Oli ou Raf aient plagié, mais non. Non, c’est juste impossible.

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Calypso Marquez
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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptyDim 26 Juin - 10:25

Personne n’est irremplaçable – vraiment ? Voilà déjà quelques semaines que notre jolie brune avait gagné le droit d’exercer à plein temps ses nouvelles fonctions – ce qui avait impliqué de trouver quelqu’un pour la remplacer à l’accueil. La bagatelle s’était avérée plus compliquée que prévu, tant elle savait se montrer exigeante – sinon injuste – tout particulièrement envers ses congénères du même sexe. Pour son plus grand malheur, ce cabinet était infesté d’hommes qui – à l’image de cet abruti de Leo Jensen – se sentaient bien plus concernés par les courbes des femmes que par leur intellect. Et c’est ainsi que Jane – Joy, June… ou quel que soit son nom qu’elle avait naturellement tôt fait d’oublier – s’était vu proposer le poste pour lequel elle n’était assurément pas faite. De cafés froids en comptes-rendus laconiques, la vie au cabinet était devenue impossible. Une chance que son rendez-vous du jour ait trouvé le chemin jusqu’à son bureau. « Don Giovanni. En personne. » l’accueillit-elle alors, en même temps que de lever la tête pour mieux considérer l’indien, par-dessus une pile de dossiers qui reposaient en équilibre précaire sur un coin de bureau. « Je commençais à croire que tu t’étais perdu. » Son invité était pourtant à l’heure – mais tous les prétextes étaient bons pour rabaisser sa remplaçante. « Rien que sur la journée d’hier, cette dinde m’envoyé pas moins de trois clients dans le mauvais bureau. » Inutile de préciser que notre mexicaine ne mettait aucune application à abaisser la voix pour préserver l’ego de celle qu’elle n’avait eu de cesse de tyranniser depuis son arrivée. « Je devrais la virer. » Et de sonder son ami du regard. « Je devrais la virer, pas vrai ? » Là-dessus, la jolie brune finit par se lever pour refermer la porte dans le dos de Manny. Lequel tournait autour du pot – comme à son habitude.

« Ne jamais sous-estimer le pouvoir de la promotion canapé. » s’exclama-t-elle alors, comme elle ouvrait les bras pour mieux désigner ce bureau nouvellement investi. Cela n’avait rien de sérieux, bien sûr – tout particulièrement pour qui savait que le maître des lieux ne nourrissait qu’un intérêt très mesuré à l’égard du sexe faible. « Du moins pour qui sait bien mener sa barque – une chance que tu sois ton propre patron. » Rapport aux piètres qualités de séducteur de son vis-à-vis. Touché, coulé ? Caly n’était pas tendre – un fait connu de ceux qui avaient l’habitude de la fréquenter. « Oh, ça va ! Où est passé ton sens de l’humour ? » Le sien était noir et grinçant. Qu’à cela ne tienne. L’indien savait sans doute qu’il pouvait compter sur elle – sans ça pourquoi avoir sollicité son aide ? « Je doute que tu aies fait tout ce chemin pour prendre connaissance de mon bulletin de santé. » soupira-t-elle, excédée par ces excès de politesse. « Tu peux abréger les préliminaires. » Et ses lèvres de s’étirer en un sourire moqueur au moment de souffler ce mot – choisi avec le plus grand soin pour ajouter à son malaise. Là-dessus, elle attrapa l’enveloppe qui lui était tendue avant de chausser discrètement une paire de lunettes abandonnée sur le bureau. « Crois-tu que Ray Kroc se soit posé la même question au moment de ruiner les frères McDonald ? » demanda-t-elle alors d’un air absent. 100 millions de dollars par an. Voilà ce que toucheraient Richard et Maurice s’ils ne s’étaient pas laissé abuser cet entrepreneur raté, avide du succès des autres. « Bien sûr qu’ils ont le droit. Ils ont tous les droits – comme la plupart des puissants de ce monde. » Devaient-ils s’avouer vaincus pour autant ? « Est-ce qu’on va les laisser gagner ? Certainement pas. » Autant annoncer la couleur. « Mais pour ça, je vais avoir besoin que tu poses ton petit cul sur cette chaise et que tu me dises tout. » conclut-elle, comme elle se rasseyait elle-même avant de désigner le fauteuil qui faisait face à son bureau. « Quand et comment tout a commencé, le nom de tous tes associés… Je dois tout savoir dans les moins détails. » A commencer par l’objet de ce jeu auquel elle n’avait porté qu’un intérêt limité jusqu’ici.

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptyVen 16 Sep - 21:29



get back up again

feat calypso & manny
Calypso prenait un certain plaisir à mettre l’Indien dans une situation inconfortable. Manny ne le dit pas à voix haute, mais il le pense. Chaque fois qu’elle se permet un commentaire un peu trop direct – à son égard ou celui des autres – ou qu’elle demande son avis sur quelques choses. Le truc, c’est qu’en vrai Calypso ne semble pas vraiment avoir besoin l’avis des autres concernant des décisions. Elle agit, comme bon lui semble, sans gêne. Tout le contraire de Manny, qui se doit de complimenter la « dinde » en question. « Elle m’a l’air sympathique. » Un brin perdue, mais sympathique. N’est-ce pas un critère pour occuper ce poste ? « Mais c’est moi. » ajoute-t-il, glissant un sourire à moitié assumé, devançant la jeune femme en disant ce qu’elle devait penser à l’instant. Une petite pique à sa propre personne. Il n’est pas la personne référence pour ces choses. Dans son monde, tout le monde est sympa (ou presque). Même Calypso. Intimidante, un peu trop direct, mais au final, elle n’est pas aussi mauvaise qu’elle peut le laisser croire. Ou était-il trop naïf pour s’en rendre compte ? Elle a tout de même accepté de le prendre en rendez-vous à la dernière minute, ça compte pour quelque chose, non ? Un peu de small talk, pour faire changement, toujours malaisé de sauter dans le vif du sujet. La Mexicaine enchaîne les mots et un semblant d’insulte ne manque pas à l’appel. Le Singh reste planté debout, malgré tout. Il ne bronche pas. Ne s’en voit pas plus insulté qu’il ne le faut. Le sous-entendu est vrai. « Dans le mauvais bureau ? » Parce que la situation était tout de même urgente (même s’il tourne autour du pouce) et il y pense trop pour tout comprendre le flot de parole de la jeune femme. Ses pensées se bousculent et patinent à la recherche de comment aborder le sujet. Calypso voit clair dans son jeu. Cracher le morceau.

« Oh, mais c’est pas... Je veux pas les ruiner. C’est un malentendu. » précise-t-il de nouveau, clarifiant les intentions de son parti. Cette situation est incomparable à l’histoire McDonald. Apparemment, un malentendu pouvait être pris très sérieusement dans ce domaine. Pas qu’il en doutait, mais bon, beaucoup de jeux se ressemblent et personne en fait un drame. Sinon, iD Software aurait bien pu poursuivre Infinity Ward ou Bungie, Inc. pour avoir piquer leur concept. Calypso semblait déterminée. Au moins ça. Faut dire que Manny ne s’est pas pointé ici pour rien. L’avocate semble savoir kicker des culs et Manny a besoin de se faire botter le sien, sinon, il ne va rien faire. À la demande de la jeune femme, il prend place sur la chaise. « Le truc est que... c’est compliqué. » En parler n’était pas la meilleure des idées, sachant ce qui pouvait arriver si certaines personnes avaient vent du projet qu’il avait repris, malgré les avertissements. Mais bon, compliqué ou non, la Mexicaine s’en foutait probablement. « Le 9 juin 2017. » Date qu’il a revisitée dans ses dossiers tout récemment, en ralliant toutes les informations qui lui semblaient utiles. « Billy... Bill Cray et moi avions eu l’idée de s’inspirer de la ville... et de certains événements. » Ou comment ne pas dire directement de quoi il s’inspire, ayant toujours cette impression de marcher sur des œufs lorsqu’il est question de la secte. Sur la chaise, Manny se sent légèrement inconfortable, changeant constamment de position. Jambes croisées, décroisées, se replacer et ainsi de suite. Surtout que maintenant qu’il faisait face à la jeune femme et qu’il devait en parler, les paroles de son collègue lui revient à l’esprit. Elle connaît un peu trop étroitement la Rose lunaire. D’ailleurs, Manny fait mention d’Oliver et Rafael, mais ajoute qu’il ne travaille plus sur le projet. Billy non plus. L’Indien travaille seul sur le projet. Un mensonge qu’il considère nécessaire. Il mentionne aussi les pitch meetings qu’il a eu avec quelques studios, où il a présenté son idée avant de se faire remercier et montrer la porte. Et puis, les auteurs de la lettre, tout récemment. Une tentative sans attente, par la poste, qui lui est revenue comme une claque en pleine gueule. « Tu crois que ça va devenir public ? » À l’université, personne ne lui a appris ce qu’il faut faire quand on se fait accuser de plagiat. Maintenant qu’il s’y trouve, peut-être que ça n’aurait pas fait de mal un petit cours de droit. « J’aimerais bien éviter d’attirer l’attention. Je doute que ça paraisse bien sur mon dossier. » Et les obstacles sont si nombreux, manquerait plus qu’une atteinte à la réputation de Manny pour que tout chie**.

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptySam 24 Sep - 12:17

« Sympathique ? » Cette question n’était, au fond, que rhétorique – comme en témoignait la façon dont notre jolie brune se penchait en avant, les bras résolument croisés sur sa poitrine. Terrifiante ? Calypso savait l’être, à ses heures perdues. « Compétente – voilà qui me semblerait plus utile. » cracha-t-elle enfin, non sans faire bruyamment claquer sa langue contre son palais, en signe de mépris. « Cela dit, je peux vous arranger un date si elle t’a à ce point tapé dans l’œil. » Une façon de le rappeler au souvenir de leurs séances de coaching privé ? Il n’y avait pourtant pas trace d’amusement – ni même de moquerie ! – dans ces yeux bruns résolument braqués sur lui, comme deux revolvers. Le fait est que la dinde était assise à cette place qu’elle occupait elle-même voilà encore quelques semaines. Laisser dire de la nouvelle qu’elle était sympathique revenait à souligner ses propres lacunes. Et tant pis si le sort de notre mexicaine était désormais plus enviable ! Dans ce milieu ô combien masculin – peuplé de requins affamés – elle entendait rester la reine. De pic, certes. Mais la reine, tout de même. Jalouse ? Peut-être un peu, tout compte fait.

Qu’à cela ne tienne. L’indien n’avait assurément pas fait tout ce chemin écouter ses états-d ’âme. Egal à lui-même, voici déjà qu’il bafouillait à l’idée de prendre les armes en réaction à cette attaque en bonne et due forme. De quoi arracher un profond soupir à notre jolie brune, tandis qu’elle se laissait aller contre le dossier du fauteuil et laissait son regard errer le long de la bibliothèque qui jouxtait son bureau. « C’est quand la chose est faite que le naïf comprend. » énonça-t-elle, d’un ton solennel, en même temps que de tirer de sa cachette un livre à la reliure épaisse. « L’Illiade. Homère. » Derniers relents de son ancienne vie d’étudiante en littérature. Et de jeter le bouquin devant son client du jour. « J’te l’prête si tu veux. » Cinq cents pages de chants relatant la Guerre de Troie. « On y parle de ce fameux cheval que vous, les geeks, avez repris à votre compte. » Son sourire malicieux se fit soudain préoccupé, à mesure que Manny progressait peu à peu dans son récit. Fidèle à sa nature, elle tâcha, pour autant, de ne rien laisser transparaître. Et pour cause ! La situation était délicate – bien plus qu’il ne pouvait l’imaginer. La naïveté de sa question la laissa un instant sans voix. « On parle de l’un des plus gros producteurs de jeux vidéos dont le chiffre d’affaires s’évalue à… Quoi ? » Et de le jauger du regard. « Quelques milliards de dollars ? » Il s’agissait là d’un domaine qu’elle ne connaissait que de loin. A dire vrai, elle n’avait jamais tout-à-fait compris quel plaisir on pouvait trouver à se nourrir exclusivement de chips et de bière et tapoter frénétiquement sur une télécommande en hurlant après un écran. Mais soit. « Et tu me demandes si ça va devenir public ? » Difficile de ne pas hausser les sourcils. « Non, bien sûr que non. » Et de balayer cette possibilité d’un revers de la main. « On sait tous les deux que la presse n’aura que faire de l’histoire de cet indien qui a développé un jeu dans son garage et se retrouve poursuivi en justice par l’un des magnats du secteur. » Cette fois, c’en était trop. Comme un diable surgirait de sa boîte, la mexicaine sauta sur ses deux pieds pour se pencher par-dessus le bureau et claquer furieusement des doigts sous le nez de son acolyte. « Hé oh ! Réveille-toi ! » Mesurait-il l’ampleur de la polémique ? « On est en Amérique. La ménagère de moins de cinquante ans raffole de ce genre d’histoires. C’est David contre Goliath. » Et d’ajouter encore, dans un murmure, presque pour elle-même : « Et Goliath n’est peut-être pas celui que tu imagines… » De quoi souligner la ride soucieuse venue creuser son front à la pensée d’autres enjeux qu’il lui fallait servir et passer sous silence.  « Il faut leur répondre – et le plus tôt sera le mieux ! » s’exclama-t-elle, en même temps que de se laisser tomber sur sa chaise pour s’emparer de son carnet de notes et d’un stylo. « Sans quoi ils s’en serviront contre toi dans l’éventualité d’un procès. » Arguant que le jeune développeur n’avait pas d’argument à opposer à leurs accusations. « On va avoir besoin de tous les éléments écrits susceptibles de prouver l’antériorité de ton projet. » 9 juin 2017, avait-il dit ? Restait à le prouver. « Et… Naturellement, je vais avoir besoin de tous les détails de l’intrigue développée dans ton jeu. » Espérait-il vraiment passer entre les gouttes ? « Tu dis t’être inspiré de certains… événements. Je doute qu’il soit question du dernier concours de citrouilles ou du marché de Noël. » Le genre d’activités ennuyeuses qui rythmaient le quotidien des habitants de leur petite bourgade. « Je vais aussi avoir besoin des coordonnées complètes de tes anciens associés. D’ailleurs, es-tu sûr de pouvoir leur faire confiance ? » Elle se tut un instant. « Sullivan. » Lequel pouvait s’attendre à une petite visite de sa part. « Et ce… Billy ? » Billy comment, déjà ?

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptyDim 30 Oct - 19:54



get back up again

feat calypso & manny
Manny parle beaucoup. C’est ce qu’il croit. Constamment pousser par cette envie de combler un possible silence ou de s’enterrer dans son malaise à coup de mots. À ce niveau – et sur plusieurs autres –, Calypso le devance. Il mentirait s’il disait qu’il n’appréciait pas. Elle semble impliquée et investie. Et ça fait en sorte qu’il n’a pas à compenser en doublant ses dialogues. Beaucoup d’informations, beaucoup de références (certaines connues, d’autres moins). En même temps, il n’est tout de même pas venu ici pour faire un peu de jasette tranquille avec l’avocate. Il s’y attendait. Mais reste qu’il est toujours impressionné de se rendre compte, à quel point, elle connaît des choses. « Je l’ai déjà lu. » Ça pourrait peut-être la surprendre de savoir qu’il a posé ses yeux dans un livre autre que les bandes dessinées. Enfin, ça c’est si elle restait dans les stéréotypes de « geeks », comme elle le dit si bien. M’enfin, ce n’était peut-être pas nécessaire d’en faire mention, mais c’est comme s’il essayait de prouver qu’il comprenait la référence. La mythologie grecque l’a toujours fasciné. C’était même l’inspiration pour son premier jeu. « Je ne savais pas que tu lisais ces livres. » Sans toutefois en être trop surpris. Retourner à leur mouton. Le jeu. Manny ne sait pas trop comment réagir face à tout ce drame. La situation n’était pas si dramatique pour l’instant, mais il se projetait et ça l’angoisse. Pour l’instant, c’était un mélange de culpabilité et frustration. De son côté, Calypso ne semblait avoir aucune pitié. « Peut-être pas des milliards. » rectifie-t-il avant de reprendre. « Mais ouais, ils ont quelques millions à leur actif. » Endnight Games est un petit studio qui n’a que deux jeux de produit (dont un qui verra bientôt le jour), mais cela ne veut pas dire que les affaires vont mal. Au contraire. Ce pourquoi le jeune homme n’est pas vraiment à l’aise avec cette situation et souhaite que le mot ne se passe pas trop. Dans ce domaine, il est facile de se faire des ennemis. « T’as probablement raison. » Et le plus simple ça peut être réglé, le mieux l’Indien se porte. Les mots de l’avocate ont pu le rassurer à ce niveau. Mais voilà qu’elle semblait avoir de plus gros plan. Peut-être qu’avec elle, la simplicité n’est pas garantie tout compte fait. Elle se redresse et approche ses doigts du visage de Manny, qui recule instinctivement la tête. Le regard sur elle, surpris par ce wake-up call – pas tant nécessaire. C’est David contre Goliath. Euh... Il n’irait pas jusqu’à dire ça. Elle murmure, assez pour que Manny entende, sans comprendre entièrement. « Quoi ? » demande-t-il en fronçant les sourcils, soucieux. Prendre action est la prochaine étape et le concepteur sent un petit vertige à la mention du mot procès.

Le terrain miné s’étale devant lui aux prochaines questions. Les détails du jeu. Sujet qu’il croit sensible auprès de ses voisins. Une storyline qui leur est trop familière pour pouvoir en parler ouvertement avec tous. D’ailleurs, es-tu sûr de pouvoir leur faire confiance ? Manny ne devrait pas interpréter, mais puisque Rafael avait aussi posé la question de son côté, à l’égard de l’avocate, il commençait à douter qu’il y a vraiment une tension entre eux. Mais malgré sa curiosité, il ne pose aucune question. « Oui. Ils sont là depuis le début... Pas Rafael, mais il s’est joint dans les débuts. Il aide avec les codes, avec Oliver. » Ce qui n’a jamais plu à ce dernier, mais bon. Ce sont les faits. « Billy a touché à tout, comme moi. » Leurs coordonnées ? Le voilà un peu moins à l’aise de donner cette information. Du moins, sans leur en parler. « Je devrais peut-être leur en parler avant. Si jamais ils ne veulent pas ? » Mais voilà qu’il doit revenir à la première question : l’intrigue. Il se replace sur son siège, un peu plus inconfortable. « L’intrigue tourne autour d’un village. Dans ce village, il y a une secte qui essaie de prendre le contrôle de la ville et qui martyrise les villageois. Le joueur incarne un ancien militaire qui a tragique perdu sa famille dans un incendie, causé par une bande de fanatiques. L’objectif du jeu est de récolter les indices qui le mèneront à la secte et l’arrêter alors qu’il est encore temps. » Un résumé qu’il lance dans un rythme assez rapide, il s’arrête, guettant la réaction de la Mexicaine. Et avant quoi que ce soit, il se doit d’ajouter : « Je comprends que c’est... délicat et que j’ai l’air de vouloir tirer profit de la situation actuelle, mais c’est pas... Je veux juste créer un jeu. » Malheureusement, il était coincé avec cette idée et n’arrivait pas à penser à autre chose que ça. « C'est pas biographique, je m'en suis simplement inspiré. » Ça ne risque pas d'aider en rien de le savoir, mais il tient à le préciser.

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptyDim 20 Nov - 19:01

« Vraiment ? » feint-elle alors de s’étonner, en même temps que de hausser légèrement les sourcils dans une marque de mépris assurément exagérée. D’ailleurs, voici que l’ombre d’un sourire finit par la trahir, tandis qu’elle se prenait à rajouter, pour la blague : « Je te croyais plutôt branché Marvel ou DC Comics. » N’était-ce pas là le genre d’histoires que chérissaient les geeks ? Etonnement, la brune n’était pas la seule à jouer de clichés – comme en témoignait cette affirmation posée par l’indien. « J’ai plutôt une tête à lire le Cosmopolitan Magazine ou le Reader’s Digest, pas vrai ? » s’exclama-t-elle alors, feignant d’être vexée sinon blessée par ce jugement hâtif – semblable à ceux qu’elle portait sur autrui à longueur de journées. « Ça va peut-être te surprendre mais j’ai étudié la littérature. » lui confia-t-elle alors, sans préavis. « Avant d’atterrir ici comme simple secrétaire. » De quoi soulever bien des interrogations sur l’étrangeté de ce parcours. Parce qu’il lui était impossible de s’étendre sans prendre le risque de se trahir, la mexicaine finit par balayer la confidence d’un revers de la main. « Un partout. » En matière de jugement. « La balle au centre. » Etait-ce l’ombre d’un sourire complice qu’elle sentait poindre là, juste au coin de ses lèvres ? « Millions. Milliards. » Quelle différence ? Comme la plupart des gens du Sud, la jolie brune a une légère tendance à l’exagération. « J’t’aime bien, Manny. Tu sais ? » se laissa-t-elle enfin à lui confier, dans un petit rire léger. L’indien était attachant, à sa manière. Horripilant de maladresse, de naïveté et de timidité. Mais attachant tout de même. « Et c’est pour ça que j’vais t’aider. » A terrasser Goliath. Quel que puisse être son identité. « Laisse tomber. » souffla-t-elle enfin, comme il réagissait à sa dernière remarque, articulée du bout des lèvres, pour elle-même.  

Le dossier était peu épais, si bien que la défense s’avérait compliquée – sinon impossible. Notre avocate en herbe avait besoin de précisions sur la chronologie des événements, les principaux protagonistes – sans parler de l’intrigue. Cette curiosité servait-elle d’autres intérêts ? Peut-être. Peut-être pas. N’était-il pas permis de jouer sur les deux tableaux ? La trame de sa propre vie était devenue si complexe qu’elle n’était plus certaine de savoir à qui allait vraiment son allégeance. Manny lui était sympathique, et l’opportunité lui était à présent offerte de l’aider à se libérer du joug de ses ennemis – peut-être plus nombreux que ce que l’indien était capable de s’imaginer. « Oh, je t’en prie. » soupira-t-elle, en même temps que de lever les yeux au ciel. « Tu crois qu’ils viendront t’apporter tes oranges en prison ? » Ces amis qu’il entendait prévenir de peur de les brusquer. « Vas-y. Prends le temps de leur envoyer une invitation sur papier glacé. Je suis sûre que le orange te va bien au teint. » Ou comment lui signifier qu’ils n’avaient pas vraiment le temps pour ce genre de politesses. « Un village. » répéta-t-elle alors, en écho au récit que lui livrait le geek. « Une secte. » Et de hausser de nouveau les sourcils. « Comme c’est original. » Ou pas. « Pourquoi ? » Curieusement, c’était là la première question qui lui venait à l’esprit. « Tout un monde des possibles s’ouvrait à toi. » Les geeks n’étaient-ils pas réputés pour leur imagination débordante ? « Crois-tu que Tolkien ait créé Le Seigneur des Anneaux après avoir croisé la route d’un hobbit au fin fond d’un pub anglais ? » Finalement, ce n’était pas le studio Endnight Games que Manny avait plagié. « Il ne t’est pas venu à l’esprit que… d’autres personnes pourraient désapprouver ton projet ? » Et de préciser sa pensée : « La bande de fanatiques en question. » Au hasard.

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptyMer 11 Jan - 4:07



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« Et moi, à lire des bandes dessinées. » Chacun leurs idées préconçues. Un sourire maladroit se glisse sur ses lèvres, soulignant l’inoffensivité de son commentaire. Il doute qu’elle le prenne mal, mais qui sait. Calypso n’est pas la plus facile à cerner et de ce qu’il en comprend, vaut mieux l’avoir de son bord. Elle lui fait une confidence. Surpris ? Oui et non. Il a bien envie de lui demander pourquoi le changement de domaine, mais le moment ne s’y prête pas. « Ça peut toujours servir. » Sans cela, elle ne pourrait pas citer quand bon lui semble des extraits de classiques littéraires. Ça fait classe et, étrangement, plus légitime. Tout comme lui, lorsqu’il se met à parler de programmation et d’architecture logicielle. Moins les gens comprennent, plus tu as l’air smart. À savoir si des citations du Cosmopolitan auraient le même effet. M’enfin, Manny a cette tendance à sauter dans les pires scénarios. Mieux prévoir pour mieux prévenir. Ce n’est pas pour rien que l’Indien abandonne souvent rapidement. Trop alerte, il n’a pas envie de se péter la gueule. Certainement pas en public. D’où il a besoin de la Marquez et l’enthousiasme de cette dernière lui donne espoir. Plusieurs personnes ont contribué au projet, que ce soit de près ou de loin. C’est là que Manny s’inquiète un peu. Il n’a pas envie de mettre la carrière ou la réputation de quiconque en danger à cause… Billy bossait pour Google, qui sait ce qui pourrait arriver si la compagnie apprenait qu’un de ses employés est accusé de plagiat. Manny n’a pas envie d’impliquer les autres. Ce jeu est son idée. Les autres ont simplement suivi. Si quelqu’un devait couler, c’est lui. Bien que Manny n’ait pas les couilles de se battre, il est un professionnel lorsqu’il est question d’encaisser les coups à la place des autres. Tu crois qu’ils viendront t’apporter tes oranges en prison ? Oui. Il ne le croit pas, il le sait. Peut-être pas Oliver, mais c’est une longue histoire avec lui. Il s’abstient tout de même de répondre, parce que l’idée de possiblement faire de la prison, à cause de cette histoire, lui fait froid dans le dos.

Le concepteur ne sait pas si la jeune femme se moque ou non de son projet, mais faut dire qu’elle ne lui donne pas trop envie de s’attarder plus qu’il ne le faut sur le sujet. Elle l'interroge tout de même. « Je sais pas. » souffle-t-il, dans un haussement d’épaule. Pourquoi s’acharner sur cette idée, sachant très bien les conséquences qui pouvaient en sortir ? Un rire échappe ses lèvres à la mention de la célèbre œuvre de Tolkien. Il a bien envie de corriger la jeune femme et de préciser certaines choses, mais en tant que Manny qui se respecte, il se ferme la gueule et se contente de simplement dire : « Il s’est tout de même inspiré de plusieurs choses. » Après tout, personne ne crée avec rien. Et puis, pour les autres, son idée de secte a tout d’original - ou presque. De toute façon, ce n’est jamais la thématique du jeu qui doit l’être, mais la mécanique. « Ils ont déjà désapprouvé. » Le voilà un peu plus honteux devant cet aveu. Endnight Games ne sont pas les seuls à lui avoir envoyé un doux message. « Mais le jeu a rien à voir avec eux, je me suis juste inspiré du contexte. » tente-t-il de se convaincre. Manny prend un petit moment pour réfléchir à ses mots, bien que la jeune femme devait bien s’en foutre de ses justifications, il tenait à le faire. « C’est la pire idée que j’ai eu. » S’inspirer de la tragédie de ses proches. « En même temps... j’ai l’impression que c’est la meilleure. Moins je veux y penser, plus j’y pense. C’est toujours là, en fond. Pourtant, je sais que ça va me retomber dessus à un moment, mais… Je sais pas. C’est plus fort que moi. » Il hausse de nouveau les épaules. Il ne saurait expliquer ce dilemme qui le ronge de l’intérieur depuis ces dernières années, mais une chose est certaine : ce n’est pas innocent. « Ça fait de moi une mauvaise personne ? » En fait, c’est ça qui lui fait peur. C’est la question qui revient chaque fois qu’il s’y remet et qu’il pense aux victimes, à ses proches…

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptySam 21 Jan - 18:53

Pauvre, pauvre Manny. Sa probité à toute épreuve avait fini par faire de lui la victime idéale – le parfait bouc-émissaire. Caly en savait quelque chose, pour avoir abusé allègrement de la patience de l’indien – au moins autant que de sa gentillesse. Aussi étrange que cela puisse paraître – et bien qu’elle n’entendrait jamais le reconnaître – la jolie brune avait fini par développer une forme de compassion à son égard. Suffisamment pour songer à se dresser contre ses accusateurs. Car après tout, Manny était son souffre-douleur. Et la jeune femme n’était pas partageuse. « Je te crois sur parole. » marmonna-t-elle, d’un ton absent, tandis qu’elle se plongeait à nouveau dans la lecture de la lettre frappée du logo de Endnight Games. Entendait-elle vraiment débattre avec lui de l’œuvre de Tolkien ? « Tu peux garder tes arguments pour tes amis geek. » énonça-t-elle encore, comme elle daignait enfin lever les yeux vers lui. Et de conclure, dans un sourire goguenard : « Vous en parlerez autour d’une bière à la prochaine convention, okay ? » Bien. Car il était grand temps d’en savoir plus à propos de ce jeu – l’objet de la discorde. Sans doute la brunette en savait-elle bien plus qu’elle consentait à le lui dévoiler. Dieu merci, Manny facilitait sa prestation de comédienne. En dépit de ce double-jeu, la mexicaine n’éprouvait aucun mal à se montrer franchement accablée par ces révélations. « Manny-Manny-Manny... » soupira-t-elle, en même temps que de se prendre la tête entre les mains. « Tu n’as décidément aucun instinct de survie. » A en juger par le peu de crédit accordé aux menaces reçues voilà déjà longtemps – ce qu’elle ne pouvait lui faire observer sans prendre le risque de se trahir. « Il me faut un café... » se lamenta-t-elle, dans un profond soupir, en même temps que de se lever pour s’affairer autour de la machine.

Au milieu de tout ce drame, l’indien, quant à lui, semblait moins préoccupée par son avenir judiciaire que par son image en société. « Pire que ça. » s’exclama-t-elle alors, à l’instant où elle déposait une première tasse devant lui avant d’en préparer une seconde pour elle-même. « Navrée de devoir te dire ça, darling, mais te voilà promu dans le clan des bad boys. » Quel choc ! « La bonne nouvelle, c’est que ton capital séduction vient de grimper en flèche. » ajouta-t-elle encore, d’un ton moqueur. « Les femmes adorent les mecs dangereux. Tu n’imagines pas le nombre de groupies qui sortent leur plus beau papier à lettres pour écrire à des psychopathes qui croupissent au fond de leur cellule. Tes meilleures années sont devant toi, cowboy. » Là-dessus, la mexicaine vint ponctuer cette tirade – à moitié sérieuse – d’une tape amicale sur l’épaule du jeune homme. « Sérieusement. » s’exclama-t-elle enfin, sitôt son café coulé et tandis qu’elle reprenait place sur le fauteuil derrière son bureau. « La première chose à garder en tête, c’est qu’une idée n’est pas appropriable en elle-même. » Bonne nouvelle, Tolkien ne serait pas inquiété jusqu’au fond de sa tombe pour s’être inspiré de la mythologie nordique – entre autres choses. « Ce que le droit d’auteur protège, c’est la façon dont tu la développes. » Et de préciser sa pensée : « Ce n’est pas parce qu’un livre parle d’une école de magie que l’auteur a plagié Harry Potter. » Et il y avait fort à parier que les jeux vidéos mettant en scène une bande de fanatiques soient légions. « Sans quoi, Mark Zuckerberg aurait perdu son procès contre les frères Winklevoss. » Une chance pour Manny, ses honoraires étaient assurément plus raisonnables que ceux de l’armée d’avocats qui avaient eu le privilège de se pencher sur cette affaire, très médiatisée. « As-tu davantage de précisions sur l’intrigue du jeu développé par… Endnight machin-chose ? » reprit-elle alors, avant de chausser une paire de lunette et de commencer à taper sur le clavier de son ordinaire – signe, s’il en fallait, que la conversation prenait un tournant très sérieux.

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptyVen 10 Fév - 2:43



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Non. Elle a raison. L’instinct de survie manque. Il le sait très bien. Autant que dans les jeux, il n’a aucun problème à se jeter dans le tas tête première, dans la vraie vie, c’est tout sauf ça. Dès qu’on lève les armes dans sa direction, il lève les mains et s’agenouille avant même qu’on lui demande. Par contre, avec ce jeu, il résiste à l’envie de se rendre. Il tient de quoi de bon. Il le sent au plus profond de son être. Pour une fois, il écoute cette petite voix dans sa tête qui lui donne espoir. L’avocate se lève pour leur servir un café. Il entoure ses doigts autour de la tasse chaude pour calmer les pensées qui se bousculent dans sa tête et verbalise le débat intérieur qui le préoccupe depuis le début de la création. Avec la Mexicaine, il n’avait pas trop honte de lui en faire part. Comme quoi elle a l’air de s’en foutre si Manny fait la bonne chose ou non. Après tout, la bienveillance ne mène nulle part. C’est elle qui le dit. Capital séduction. Ça devrait lui faire plaisir. Pourtant, ça ne lui fait rien. Il ne sait pas trop comment recevoir les paroles de Calypso. En même temps, il s’attendait à quoi ? Qu’elle lui dise que tout va bien aller, que les gens vont comprendre. Il n’a pas choisi la bonne personne. Pour ça, il aurait dû se tourner vers Robin. Mais encore, vu le sujet, il doute que ce soit une bonne idée… Un semblant de rire échappe ses lèvres, question de montrer qu’il l’écoute tandis que son regard se perd dans le vide.

Une tape sur l’épaule le ramène sur terre. Calypso enchaîne avec des faits légaux, plus intéressants. Il y songe un instant. Il est vrai qu’en ce moment, il ne comprend pas trop ce qu’on lui reproche. La lettre ne fait pas vraiment mention de la nature dudit “plagiat”. Une simple mise en garde. Sauf que l’Indien a vite sauté aux conclusions et n’y a pas vraiment réfléchi. « Pas vraiment. » Ce qui est une bonne chose, non ? « Comme j’ai dit, il n’y a aucune promotion de ce jeu. Même pas sur leur site. » Normalement, les compagnies annoncent ce genre de chose, il laisse des traces. « Peut-être que c’est un projet sur lequel ils bossent dans l’ombre. Je sais pas. » Il ramène la tasse à ses lèvres, sirotant doucement le bord pour éviter de se brûler la langue. « Tu crois que c’est des conneries ? » Enfin, peut-être avaient-ils eu l’idée, sans avoir eu le temps de s’y mettre concrètement et de voir le jeu de Manny se pointer les a fait chier. Ils ont eu peur et se sont dits que Manny ne poserait pas de question. Après tout, il sort de nulle part cet Indien du Vermont… Il n’a rien de menaçant. Et si on regarde sa page Linked In, il a peu de contact donc peu de crédibilité dans le milieu - pour ne pas dire aucune à cause de ses précédents échecs. « Peut-être que ce sont eux qui me piquent mon idée… ou la façon dont je la développe » Disons que c’est un domaine où les gens ont tendance à se faire des coups bas. One does what it takes to survive. « Je suppose que je peux leur demander des preuves. » Ce qui était probablement la première chose à faire, en y pensant bien. Quand on t’accuse de quelque chose, faut avoir le big picture avant de donner raison à l’autre partie. Mais bon. Manny, c’est Manny. La confrontation, ce n’est pas son fort. Lorsque quelqu’un l’accroche dans la rue, c’est lui qui s’excuse… « La prison, c’était une blague, n’est-ce pas ? » demande-t-il, revenant aux paroles précédentes de la jeune femme. Il ne peut pas faire de la prison en raison du contenu du jeu.

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MessageSujet: Re: get back up again \ calypso get back up again \ calypso EmptyDim 19 Fév - 17:26

Capital séduction. La prophétie parut laisser l’indien de marbre. « Hé oh ! » feignit de s’insurger la brune. « Où est passé ton sens de l’humour ? » De quoi la voir éclater d’un grand rire – léger – à la pensée que ce n’était pas là la qualité première de son acolyte. Ces deux-là étaient si mal assortis qu’on était en droit de se demander ce qui était à l’origine de ce respect mutuel – Caly n’irait pas jusqu’à parler d’affection. Et pourtant… Elle l’appréciait, Manny, à sa façon. Assez pour accepter de lui prêter main forte – à sa façon, là encore. Et lui ? Le fait qu’il soit venu solliciter son aide n’était-il pas la preuve incontestable qu’il lui faisait confiance ? Aussi étrange, absurde, ou déraisonnable que cela puisse paraître. Comme elle prêtait l’oreille au récit du jeune homme, la mexicaine ouvrit son navigateur internet pour y taper le nom du plaignant – Endnight Games. La compagnie avait pignon sur rue, ce qui n’augurait rien de bon. Toutefois – et comme le signalait l’indien – il n’y avait pas trace, dans leurs communications les plus récentes, d’un sujet mettant en scène Dieu savait trop quelle secte, fictive ou non. Des conneries, hein ? « Peut-être. » marmonna notre jolie brune, absorbée par sa lecture en cours. De là à considérer que cet empire du jeu envisageait de dépouiller le geek de son idée… « Quelque chose ne colle pas. » marmonna-t-elle encore, pour elle-même.

Pendant ce temps, Manny semblait avoir repris du poil de la bête, au point d’imaginer inverser la vapeur en exigeant des preuves de ce dont on l’accuse. « Enfin, tu as compris ! » s’exclama-t-elle alors, non sans une pointe de sarcasme. « On est en Amérique, chéri. » Et de préciser sa pensée : « Si tu veux te tailler ta part du rêve américain, tu dois être prêt à l’arracher avec les dents – et à casser quelques genoux au passage. » A commencer par ceux de ces crétins de la Endnight Games Corporation. Quant à savoir ce que risquait l’indien dans une telle entreprise… « Les prisons de ce pays sont déjà pleines à craquer. Il y a rupture de stock sur les pyjamas oranges. Il faut prendre un ticket – et tu passeras bien après les tueurs en série, les violeurs et les dealers. » Non, décidément, il était peu probable que le geek soit condamné à une peine de prison pour si peu. « En revanche, attends-toi à ce qu’ils s’en prennent à ton compte bancaire aux îles Caïmans. » Nouveau sourire – goguenard – bientôt évanoui. N’était-ce pas là que résidait, au fond, l’absurdité de cette histoire. « Comment ont-ils pu avoir connaissance de ton projet ? » Après tout, le jeu de l’indien n’était pas sorti – pas encore. Peut-être même en était-il très loin. « Il y a quelque chose qui ne colle pas. » observa-t-elle alors, pensive – une fois n’est pas coutume. « Quel intérêt pourraient-ils bien avoir à poursuivre en justice un indien sans le sou ? » Et de lever aussitôt les mains, en signe d’innocence. « No offence mais tu restes un petit poisson dans ce milieu. » En admettant que Endnight Games ait pour dessein de voler l’idée de Manny, leur temps et leur argent seraient assurément mieux employer à développer l’idée à trois fois moins de temps qu’il n’en faudrait au brun pour être les premiers à mettre le jeu sur le marché. « Tu es sûr que le courrier est authentique ? » s’enquit-elle encore, tandis qu’elle ouvrait de nouveau l’enveloppe. « Quelqu’un pourrait chercher à te faire peur. » La liste des suspects lui semblait des plus longues.

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