Merci de privilégier les nombreux scénarios, pré-liens et membres des familles lors de votre inscription
N'oubliez pas de voter sur les top-sites pour faire connaitre le forum
|
|
| |
Auteur | Message |
---|
Owen Burrows -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE -- flirting with this disaster became me, it named me as the fool
who only aimed to be.
---- LITTLE TALKS : 3216
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Oliver Jackson-Cohen
CREDITS : cheekeyfire (vava), gracgifs (gif), ANESIDORA (sign), Chet Baker & Bruce Springsteen (lyrics).
ALTER-EGO : oh-Jaja, Supernova & Saul pleureur.
ÂGE : 38
QUARTIER : chez sa soeur au #090 sur Willow Street avec sa fille.
MÉTIER : ancien militaire, pianote pour apaiser l'âme dans l'attente d'un nouveau sens à sa vie.
COEUR : Almost Blue ♪
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 2:35 | |
| tw : mentions de deuil, abandon, homophobie (religion, armée), anxiété.
Owen Burrows I'm going to the darklands To talk in rhyme with my chaotic soul
Prénom(s) & noms ★ Owen James Ilan Burrows. Pas de commentaire à faire. Pas d'héritage grandiose pesant sur ses épaules ni de grande déclaration à un ancêtre disparu dont il serait indigne de porter le patronyme. Rien de particulièrement poétique ou original non plus. Un premier prénom même pas tiré de la bible, il est là le miracle. Peu importe, des trois, ce n’est pas le premier qui l’a intrigué. Date & lieu de naissance ★ Le 20/10/1986 à Burlington. C'est en tout cas ce que raconte son acte de naissance. Âge ★ Trente-cinq ans. La perspective de vivre plus longtemps que l'homme avec lequel il se voyait finir ses jours le laisse froid. Statut social ★ La paie qui va avec le grade et un mode de vie qui n'appelle pas à faire des folies. Owen a su mettre de côté. Comme il crèche chez sa soeur, il devrait avoir tout le luxe de voir venir sans mourir de faim. Situation maritale ★ Célibataire. Divorcé. L'histoire d'un homme qui ne lui a jamais passé la bague au doigt et d'une passion trop vite consumée après lui. Orientation sexuelle ★ Pansexuel selon sa fille. Elle a essayé de lui expliquer. Lui, il a longtemps été rien du tout, parce qu'il ne parlait pas de sa sexualité, considérant que c'était privé. Personne n'avait besoin de savoir en dehors de qui partageait son intimité. Ça l'énervait que quelqu'un lui pose la question, ce qui ironiquement arrivait souvent, refusant que son orientation définisse sa personne. "Qu'est-ce que ça peut t'foutre ?" sa réponse de prédilection. Aujourd'hui, il demande si la personne en face est intéressée et un coup sur deux c'est elle qui se braque. Il a un point de vue plus militant, n'a plus de problème à être vu. Métier ou études ★ Ancien sous-officier (sergent) de l'US Army. L'Afghanistan comme dernière affectation, la plus longue qu'il a eue à bosser pour les renseignements humains. Un job qui consiste à aller tous les jours sur le terrain rendre visite à des civils qui n’ont rien demandé pour leur servir le même discours : si vous nous aidez, on vous protègera. Comme du porte-à-porte, sauf que c’est leurs vies qu’il marchande. Il y croyait la plupart du temps, il était sincère, mais là est la difficulté du job : convaincre. Même quand on n'y croit pas. Même quand on sait que c'est faux. Il n'avait pas prévu de plier bagage, partir comme un voleur, pas plus qu'il ne s'attendait à un tel fiasco de la part d'un président pour lequel il avait glissé un bulletin. Il a participé à des missions d'extraction pour ces petits camarades, mais ça n'a pas fait tilt là-haut, croyant toujours qu'il ferait partie des deux-mille-cinq-cents Hommes promis pour rester sur place. Quelqu'un au Pentagone a dû sévèrement merder dans la compta, parce qu'il en est resté zéro. Avatar choisi ★ Oliver Jackson-Cohen. Groupe choisi ★ 'cause you're a liar.
| Décrivez le caractère de votre personnage en 5 lignes minimum. Aigri, blessé, perdu, amer, les adjectifs sont nombreux, facilement apposables et interchangeables. L’humeur ne fluctue pas beaucoup d’un jour à l’autre. Elle est constante, à l’instar de ces journées qui se ressemblent, égale depuis plusieurs mois déjà voire des années. Il couve la déprime depuis longtemps, elle est devenue une armure, un rempart contre l’adversité, l’absurdité et la pourriture du monde. Il est pessimiste par nature, Owen, parce que la vie lui a appris que rien ne va bien dans le monde, que rien n’ira jamais vraiment mieux et qu’il est préférable de s'attendre au pire, de la part de tout et tout le monde. Bonus, ils sont deux comme lui. Il partage sa vision du monde avec sa soeur. Sur bien des points ils sont comme deux photocopies imprimées à quelques années d’intervalle. Il s’évertue à faire comme s’il n’aimait pas les gens, mais il y a une différence entre ce qu’il montre et la vérité. Pâle figure de catcheur in the rye, il souffre du syndrome du sauveur et ne reste insensible à l’injustice. Hyper sensible dans le déni. Il ressent les choses intensément, réagit sans mesure, trop à vif pour savoir laisser couler. Pudique, rien de plus difficile à lui arracher qu’un je t’aime. Dire à quelqu’un qu’il l’aime c’est lui donner une raison de lui faire du mal. Vivre avec la peur que l’amour fane. Il ne fait pas facilement confiance, ne se confie pas aisément non plus, préférant énoncer des vérités brutes, des phrases détournées. Ne racontez jamais rien à personne. Si vous le faites, tout le monde se met à vous manquer. N’empêche qu’il les aime, au fond. N’empêche qu’il aurait voulu tous les sauver, là-bas ou ici, partout où son coeur s’accroche. Il n’a pas toujours été comme ça, Owen. Pessimiste et résigné. Il n’a pas toujours existé que pour désarmer les autres. Il l'est parce que tout le monde toute sa vie a tout fait pour qu’il se renferme, pour qu’il se fasse oublier, jusqu’à s’oublier lui-même. Ancien gamin refoulé, mal dans sa peau, les dogmes religieux bien tassés dans le crâne depuis le plus jeune âge. Ça aussi, ça laisse des traces. Non, il n’a pas toujours été comme ça. Fut même une époque pas si lointaine où le voir sourire était monnaie courante. Et ce sourire… Oh. Impossible de ne pas l'adorer. Comme si son visage avait été bâti autour de lui. Si doux, si tendre, inoffensif. Un sourire à déchirer la tristesse et fondre les coeurs. Il a toujours ce sourire, pour sa soeur, pour sa fille. Celles avec qui il oublie les raisons qu’il a de ne plus le faire. Celles qu’il aime voir sourire plus que tout. C’est sa réminiscence qui le trahit le plus, prouve qu’il n’est pas si indifférent qu’il le prétend. Il avait aussi cette façon de regarder l’autre qui rendrait n’importe qui unique au monde. Il a toujours ces yeux perçants, mais ils se posent souvent de front, en attente d’une quelconque attaque, une lueur de défi au coin de l’oeil. Toujours prêt à riposter, le blond. Toujours prêt à lâcher un peu de la noirceur qui lui colle aux basques. Celle qu’il a amassée là-bas, en Afghanistan et ailleurs, au fil des années.
Quelle est votre position par rapport à la Rose Lunaire ? Vous avez demandé le mauvais Burrows. C'est sa soeur, la spécialiste. Owen n'a jamais trop compris son engouement pour celle-ci, mais il s'intéresse à ce qu'elle lui raconte sur le sujet, en bon frangin attentionné. C'est sa fascination, à quel point ça la travaille, qui le fascine, lui, plus que la secte elle-même. Un peu comme ça le fascinait de voir l'effet qu'avait son pasteur de père sur ses fidèles, plus que ce qu'il leur racontait. Ce n'est pas très différent pour lui, au fond. Une autre forme de culte, une autre forme de vérité. Ils sont nombreux à prétendre la détenir, la vérité. Nombreux aussi ceux qui sont prêts à faire des folies en son nom. Owen, il se souvient en avoir entendu parler petit. Le suicide collectif avait fait sensation dans la région. C'étaient de parfaites histoires pour se faire peur à se raconter entre copains. Ce n'est pas ça qui l'empêche de dormir aujourd'hui, mais ça l'aurait arrangé qu'Hailee s'installe ailleurs. Dans un bled où il n'aurait eu qu'à remettre en question l'excuse du froid et ses limites dans l'atteinte à la mode et à la dignité, et pas l'existence d'une gourou influenceuse terrorisant le voisinage. |
anecdotes
ANECDOTE 1 ★ Il joue du piano. Il a appris à l’église, dans la paroisse de son père. Il a eu le malheur d’être doué et jouait pour les mariages. Ces cérémonies l’ont toujours gêné sans qu’il ne comprenne pourquoi. Ne pas savoir si c’était quelque chose qu’il souhaitait pour lui. Ne pas oser chercher la réponse au fond de son coeur. Se dire que, de toute façon, il n’y aurait peut-être jamais droit. ANECDOTE 2 ★ Il a découvert le gospel, bien plus tard le jazz, alors le piano est devenu un symbole d’expression et de liberté. Ça le frappe à chaque fois qu’il pose ses doigts sur les touches. C’est ça qu’il aurait dû faire, dans une autre vie peut-être. Il aurait dû chercher cette lumière là, la lueur dans l’ombre. Il aurait dû faire un métier qui élève l’âme. ANECDOTE 3 ★ Il est gaucher. Un détail qui, d’emblée, a attiré l’attention. Comme pour accentuer un peu plus sa différence, son décalage aux autres dès le départ. Il fallait qu’il se fasse remarquer. C’est ce que disait "le révérend", petit surnom affectueux qu’il donne à son pasteur de père. ANECDOTE 4 ★ Il sort régulièrement tard dans la nuit pour marcher et fumer. Pas des clopes. Les clopes ça détend pas assez et il a toujours trouvé ça franchement dégueulasse. ANECDOTE 5 ★ Il aime conduire, quand il ne peut pas voler. Il conduit très bien, très vite, toujours en manque de sensations, à essayer de se prouver Dieu sait quoi. Encore capable de tenir un putain de volant. Mais il a beau appuyer comme un malade sur la pédale, ces engins ne décollent pas. ANECDOTE 6 ★ Il a découvert le rock en pleine ''Satanic panic'' grâce à un copain qui lui avait passé une compile des Beatles pour son anniversaire. Elle avait glissé d'une poche à l'autre à la sortie de l’office. La provocation ultime. Tout ce qu’il en connaissait à l’époque, c’était leur nom et les prétendus messages subliminaux à la gloire de Satan cachés dans leurs chansons. Comme tous les enfants de l'étude biblique, il avait eu droit aux documentaires de prévention contre ''la musique du Diable'' dans lesquels des types vachement sérieux passaient des vinyles à l’envers. Effet garanti. Un mois plus tard, la frénésie était totale et le trafic de copies de cd prospérait au sein du petit groupe pastoral. ANECDOTE 7 ★ Adolescent, il était tombé amoureux d’une fille pour la première fois. Il avait voulu le lui dire. Tout lui dire. L'honnêteté le travaillait plus que les hormones. Elle avait trouvé ''merveilleux'' qu’il lui en parle et avait tenu à lui montrer quelque chose. Il ne s’attendait pas à ce que ce quelque chose soit un groupe de prières. And with God’s help we can say no to weakness, we can say no to all things unnatural. C'était quoi ça putain ? Le fin fond de l’Alabama ? Il a réalisé plus tard. Sur le coup, il s’était juste senti bête. Soulagé. Au moins, elle n'avait répété son secret à personne. ANECDOTE 8 ★ Prémices de ses relations désastreuses avec les femmes, Owen aurait dû en prendre de la graine. Ses relations avec le sexe opposé se comptent sur les doigts d’une main, mais il a accompli l'exploit qu'aucune ne se soit terminée autrement qu'en lui explosant à la figure. ANECDOTE 9 ★ Camden. Camden Clarks. Il se souvient toujours de son nom. CC, ça sonnait bien. Owen aurait voulu que ce surnom soit rien que pour eux, rien que pour lui. Haut comme trois pommes il jalousait déjà tous les autres. Toujours un crayola à la main, CC, et les filles qui s’arrachaient ses dessins, pendant que lui regardait ses mains à l’oeuvre, fasciné par sa manière singulière de tenir son feutre, le nez collé sur la feuille, les lunettes qui lui tombaient du nez. Il l’aurait regardé des heures s’il avait pu, O. Mais les autres enfants lui lançaient de drôles de regards. Il n’aurait pas aimé que CC se mette lui aussi à le regarder de cette façon. Le p’tit Camden, il a été son premier amoureux. Celui qui a éveillé un torrent de questions sans réponse. Celui qui lui a appris le sens du mot sentiments. Celui qui lui a montré sa palette de couleurs infinie, ses nuances claires-obscures. Camden, il a été à l’origine de tout. Cam, c’était son premier amour et il ne l’a jamais su. ANECDOTE 10 ★ Il appellait sa soeur ''Le nain de jardin'', petit surnom affectueux qui ne lui était pas exclusivement réservé. Avec le temps, sa fille a eu ce privilège, quelques ami(e)s aussi. Les personnes de son entourage plus petites que lui, mais seulement celles qui lui sont agréables et toujours dit avec le sourire. Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, autant dire qu’elles sont nombreuses. Il a essuyé les remarques sur sa taille dans son enfance, alors il a fini par prendre les devants. C’est le prix à payer pour se lier d’amitié avec un géant. ANECDOTE 11 ★ Tremblements essentiels. Le diagnostique était posé. 'Parait qu'il a toujours eu ça en lui, que ça dormait là depuis sa naissance. C'est sensé s'aggraver avec l'âge et le stress. Ça lui fait une belle jambe. O. n'a toujours pas compris en quoi ils lui sont essentiels. Il vivrait bien mieux sans. C'est Sarah qui a vu les signes, le tremblement furtif de ses mains dans l'agitation, quasi imperceptible. Mais Sarah voit tout, même ce qu'il ne voit pas. Il aurait préféré qu'elle s'abstienne. Il aurait préféré rester aveugle. Peut-être qu'il serait toujours dans le déni aujourd'hui. Peut-être qu'il aurait pu grappiller plus d'années sur le terrain, sans la peur de s'apercevoir qu'il n'était plus opérationnel. Tirer un peu plus sur la corde. Peut-être qu'aujourd'hui il vivrait avec la possibilité d'y retourner toujours dans un coin de sa tête. Alors peut-être que le fiasco de l'Afghanistan ne l'atteindrait pas tant. Mais il sait bien que c'était trop gros, tout ça. Il sait bien que c'en était fini pour lui, de toute façon. Il aimerait juste piloter à nouveau, n'importe quel coucou, même pour raser la cime des arbres, si seulement l'appréhension n'était pas si forte. ANECDOTE 12 ★ Il parle couramment français, sans cet accent ridicule qui confond "u" et "ou" et, contrairement à ce qui se raconte, ne fait craquer personne. Gamin, il avait été drôlement impressionné d'apprendre que sa grand-mère avait longtemps vécu en France, jusqu'à obtenir la nationalité. Française de coeur et de papiers, donc. Tout est parti de là. Une langue qu'il a toujours entretenue, parfois avec sa soeur histoire de faire enrager le paternel qui n'y comprenait rien, plus tard en apprenant quelques bases à sa fille. Par chance, c'est un savoir qu'elle a jugé suffisamment attrayant pour qu'il puisse lui transmettre un peu de sa personne. ANECDOTE 13 ★ Il ne croit pas en dieu, Owen. Ce n'est pourtant pas faute d’avoir essayé. Il a longtemps prié. Tous les jours de la semaine, deux fois plus le dimanche. Son rapport à la religion est compliqué, lié à un amour paternel qu’il n’a jamais vraiment trouvé. Celui du pasteur qui lui a donné son nom, d’abord, auquel il n’a jamais adhéré. Il ne s’est jamais senti à sa place dans son église, dans aucune église, toujours mal assis et mal à l’aise sur leurs bancs. Et puis il y a cet autre, cet inconnu qui lui a donné la vie et l’envie, malgré tout, de lui laisser une chance. Il a crû que ses origines juives expliqueraient tout. Que sa place n’avait tout simplement jamais été dans une église. Que sa foi l'attendait ailleurs. Mais il n’a pas eu de grande révélation, le mécréant, qu’une banale désillusion de plus. Impression d’éternel déjà-vu. Dieu n’est pas là, c’est tout. ANECDOTE 14 ★ Un premier saut en parachute désastreux. Dépucelage expéditif, tout juste le temps de dire ouf avant de se retrouver empêtré dans les broussailles. Même scénario pour son baptême de l'air, juste bon à voir qui ferait le meilleur chrono avant de tomber dans les vapes. Ou de vomir. Ou les deux. Pas forcément dans cet ordre. Pas de doute, l'armée savait mettre les formes. Pourtant Owen en avait redemandé. Il ne s'est jamais senti aussi léger que dans le vide, aussi libre ailleurs que là-haut. ANECDOTE 15 ★ Il est engagé contre les dérives de l'adoption dans le pays. Un condensé de ce qu'il y a de plus pervers et amoral aux Etats-Unis. Un combat qu'il menait avec Arthur en l'honneur de leur fille qui, paradoxalement, n'aurait probablement jamais été la leur sans ces même méthodes pernicieuses et laxistes. Publicité, bêtes de foire, ''ré-adoption'', échange d'enfants, familles perverses et autres joyeusetés, il a mis un pied dans ce milieu de marchandage d'enfants par hasard, tombant dans un gouffre duquel il n'est pas ressorti.
| Prénom/Pseudo ★ 'Pouvez m'appeler Meg', on s'connait maintenant Âge ★ vingt-huit, soit encore 2 ans et je ne répondrai plus à cette question Sexe ★ (non cette blague ne vieillit pas ) Comment as-tu connu RH ★ Il y a fort longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine... Ce que tu penses de RH ★ 'Parait que l'amour dure trois ans, attention Crédits ★ Cheekeyfire (avatar), poppywright (gif), mad’eyes (icon). Acceptes-tu que ton personnage, ses biens et ses proches puissent être l'objet d'actions de la part de la secte ? ★ oui /non. Un dernier mot ★ - Spoiler:
POUR UN PERSONNAGE INVENTÉ - Code:
-
oliver jackson-cohen → @"owen burrows"
|
_________________ Now I just wanna see you smile Come on dream on dream baby dream |
| | |
Owen Burrows -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE -- flirting with this disaster became me, it named me as the fool
who only aimed to be.
---- LITTLE TALKS : 3216
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Oliver Jackson-Cohen
CREDITS : cheekeyfire (vava), gracgifs (gif), ANESIDORA (sign), Chet Baker & Bruce Springsteen (lyrics).
ALTER-EGO : oh-Jaja, Supernova & Saul pleureur.
ÂGE : 38
QUARTIER : chez sa soeur au #090 sur Willow Street avec sa fille.
MÉTIER : ancien militaire, pianote pour apaiser l'âme dans l'attente d'un nouveau sens à sa vie.
COEUR : Almost Blue ♪
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 2:35 | |
| write your story "J’ai vu des choses que je pourrai jamais oublier. Elles me lâchent pas, et si ça arrivait, j’crois que je saurais plus quoi faire. Ni qui je suis. Non. Vraiment, j’peux pas en parler, parce qu’ils ont pas inventé les mots qu’on pourrait utiliser pour raconter ça fidèlement." -Lance Weller, Wilderness.
Burrows. La petite tête blonde a toujours su que son père n’était pas vraiment son père. Il ne se souvient pas qu’on le lui ait dit, presque certain qu’il n’y a jamais eu de grande discussion à ce sujet. Il n’a jamais osé demander réellement à sa mère, il sentait qu’il ne valait mieux pas, comme si c’était mal. Et puis, la réponse lui faisait un peu peur. Il se souvient par contre de discussions d’autres personnes à ce sujet. Ce n’était pas un secret pour les plus fidèles de la paroisse. Les adultes parlent trop, ne font pas toujours attention aux oreilles qui trainent, particulièrement celles des enfants. Et il écoutait tout, le blondinet. Il pigeait tout, enfouissait tout. Il est à peu près certain que c’est la grossesse qui a poussé sa mère à aller à l’église, peut-être pour la première fois de sa vie. Il ne pourrait dire si elle espérait un miracle ou juste une aide divine, mais il sait une chose : elle y a trouvé un pasteur et un mari. Il a fait d’elle sa brebis égarée. Elle avait dû l’écouter religieusement, comme tous les autres avant et après elle. Six mois plus tard, elle était une fervente croyante, repentie de tout péché, même celui de le porter dans son ventre et ils se mariaient. Un aperçu du pouvoir d’attraction qu’a cet homme, sur tout le monde sauf son ''fils''. Ce fils qui n’est pas vraiment le sien. Ce fils duquel il ne pourra jamais être totalement fier. Ce garçon qui lui rappellera toujours la pécheresse qu’était sa femme avant qu’elle le rencontre. Enfant, il suivait le mouvement, prenait l’église, les sermons quotidiens et l’école à la maison comme la norme. En grandissant, il a de plus en plus vu le décalage, s’est de plus en plus senti à l’écart. Il n’a jamais voulu être ingrat, Owen, envers cet homme qui lui a donné son nom, le seul père qu’il a connu. Il résistait à son emprise, souvent malgré lui, et peut-être que le pasteur ne s’en offusquait pas tant que pour ses autres brebis. Au moins, à lui, il lui fichait un peu la paix. Il n’a pas tant rechigné à le laisser entrer dans le schéma scolaire classique que pour sa soeur, par exemple. Elle a toujours eu moins de libertés. Il y a eu de bons moments, tout de même. Sa mère qui mettait de la musique moralement prohibée à l’heure du goûter, un des rares moments où ils n’étaient que tous les trois, dansant dans la cuisine. Réminiscence d’une folle jeunesse passée. Ça c’était chouette. Toujours du Bruce Springsteen, la musique et la danse dans un seul bonhomme. Deux péchés en un. L’hérésie. Il existe des plaisirs auxquels aucun américain, même le plus chrétien d’entre eux ne saurait résister. Owen s’est souvent demandé s’il avait quelque chose à voir dans sa conception, le Bruce, si c’était là-dessus que ses parents s’étaient rencontrés, peut-être aimés un court instant… À voir sa mère bouger, fredonner sur la musique, le fond de son regard... Il l'a toujours su.
Hailee. Il a souvent eu le sentiment d’être un fardeau, Owen. Jamais à sa place nulle part depuis le plus jeune âge, sauf quand il était avec Hailee. À côté d’elle, tout allait bien, depuis toujours. Avec Hailee, y’a jamais eu de ''demi'', y’a toujours eu un tout. C’était la paire ou rien. Hailee, il ne sait pas bien si elle comprenait vraiment quand, toujours une longueur d’avance sur elle, Owen atteignait l’âge de la rébellion et rejetait ce père qui n’était pas le sien avec excès et maladresse. Il s’en voulait immédiatement, mais pas pour ce qu’il avait dit, pour l’avoir dit devant elle. C’était comme lui dire qu’elle n’était pas vraiment sa soeur et ça, c’était terrible. Owen n’a jamais réussi à savoir si elle avait pris ses mots pour ce qu’ils étaient ou si elle ne voulait tout simplement pas comprendre. Hailee a toujours été sa soeur. Elle n’a connu que lui et il n’a connu qu’elle. Ils ont tout connu et tout fait ensemble, l’école et les prières et toutes les règles qu’ils pouvaient enfreindre. Sauf qu’Hailee demandait pardon, parce qu’elle a toujours été meilleure que lui. Elle a toujours pris la religion plus au sérieux, était plus réceptive, ce qu'Owen respectait. Il le respecte encore aujourd’hui. C’était comme ça jusqu’au Lycée, puis il est parti à l’armée. Il n’a jamais voulu la fuir, c’était tout le reste… Il a crû que ce serait plus facile mais c’était faux, rien n’est facile sans Hailee pour l’aider. Owen compte sur elle depuis toujours, même sans s’en rendre compte, même sans rien faire. Sa présence suffit. Parce qu’à elle, il a toujours pu tout dire. Parce qu’elle, elle l’a toujours aimé comme il est. Parce que c’est son frère et rien ne changera ça, même pas leur père, même pas Dieu. Parce qu’Hailee, il a beau avoir quelques années d’avance sur elle, en réalité, elle a toujours été sa grande sœur. Quand le jeune soldat qu’il était a tapé du point sur la table au repas dominical après avoir annoncé à ses parents l’existence d’Arthur et de Birdie, il aurait aimé que la foi d'Hailee soit récompensée. Il aurait aimé que leurs parents les surprennent. Frère et soeur voyaient juste : toujours s’attendre au pire… Ça vient de toi. avait dit son père à sa mère. He's bad blood. En réponse, elle avait parlé de sa vie qu’elle lui avait dévouée tout entière. Du reste, elle n’avait presque rien dit. L’expression employée est restée dans l’esprit d’Owen bien après qu’il ait claqué la porte. Un prénom qu'il connaissait déjà, Ilan, et une terre d'origine, l'Égypte, voilà avec quoi il repartit ce jour-là, pour ne plus jamais se retourner. Avant, il avait regardé Hailee droit dans les yeux, attendant qu'elle lui dise les mots qu'il avait tant besoin d'entendre. Ça ne change rien. Pourtant ça changeait tout. T'es mon frère et c'est tout. Il n'a jamais pu creuser plus loin. Il n’a jamais pu lui faire ça.
Arthur. Il avait déjà adopté Birdie quand Owen l’a rencontré. C’était quelque chose qu’il aurait aimé faire à deux, mais il en avait eu marre d’attendre. Arthur, il avait attendu toute sa vie avant de vivre pleinement. Sans lui, Owen aurait probablement attendu autant de temps avant d’avoir le déclic. Il avait de l’avance sur la vie, Arthur, plus d’années d’expérience, des goûts plus affirmés. Surtout, il avait ''major'' accolé à son grade. Il s’était fait respecter, quand O. n’était que le chouchou du sergent. Il l’a regardé commettre les mêmes erreurs que lui, inévitablement. Trop se soucier des autres. Ses parents, le corps armé, leurs supérieurs... Avoir peur que leur relation l’empêche de monter en grade, si ça se savait… Et il l’a accepté. Il a été patient, autant qu’il pouvait. Parce qu’il avait déjà fait ce chemin-là, Arthur, et il ne pouvait pas le faire à la place d’Owen. Lui, il aurait voulu que le chemin soit plus long, marcher plus longtemps à ses côtés. En 2009, ils fêtaient leur deux ans à la date symbolique de la légalisation du mariage gay dans le Vermont, entourés de proches convaincus qu’ils y passeraient. Six ans plus tard, ils vivaient comme des divorcés. Il y avait Birdie, cette espèce de garde alternée qui s’était instaurée insidieusement. Il y avait les missions, jamais ensemble au même endroit, les allers et les retours en décalé et la distance qui s’était immiscée entre eux, fatalement. Puis il y a eu Sarah. Owen ne s’était pas encore tout à fait trouvé. Owen n’était pas encore tout à fait prêt. Owen avait d’autres choses à vivre. Je crois que tu fais une connerie. Mais je crois que t’as besoin de la faire. Lui avait dit Arthur. Il comprenait. Il comprenait toujours tout mieux que lui, le connaissait mieux qu’Owen se connaissait lui-même. Il aurait bien aimé pouvoir le retrouver après s’être perdu, O. Sans lui il dérivait, l’impression que tout foutait le camp. Ou alors c’était lui qui sabotait tout. Mais la vie ne lui a pas laissé cette chance. Arthur est décédé en 2018. Accident. Chez lui dans Les Hamptons. Leur chez eux d'avant. Ça n’était jamais venu à l’esprit d’Owen avant ça, que le danger pouvait venir d’ailleurs que le terrain. Son monde s’est renversé, toute logique avait disparu. Sa tête a fini par intégrer l’information, mais son coeur n’a pas encore compris. Trop souvent encore, il le surprend à battre plus que de raison pour une personne qui n’est plus là. Comme s’il l’appelait, certaines nuits, dans l’espoir qu’il revienne. Et ça fait mal. Ça lui rappelle qu’il ne reviendra pas. Encore et encore. Il cogne. O. se réveille en sueur. Il a beau savoir, il se fait toujours surprendre, ne s’habitue pas. Chaque fois il croit que son coeur va lâcher et il s'accroche, assis au bord du lit, essayant de le faire taire.
Birdie. Owen l’a rencontrée un an après sa rencontre avec Arthur, quand elle avait quatre ans. Elle n’avait que deux ans quand Arthur l’a adoptée mais elle avait déjà essuyé une première famille. C’était une ré-adoption. Elle avait été ''rendue'' parce qu’elle ne parlait pas. Pourquoi, ça, c’est resté son secret. Son bagage. C’est à Owen qu’elle a fait entendre sa voix le premier. I’ll keep a light on my soul. Il chantait mal, mais jouait bien. Keep a bluebird in my heart. Ses doigts sur les touches, il rejouait le même refrain pour l’amuser. Keep a bluebird in my heart. Ses mains d’enfant couvrant les siennes. Ça avait l’air de lui plaire. And the bluebird sings. Ooh. Et Birdie a chanté. C’est de là que vient son surnom. De là et de Bird, le musicien favori d’Arthur. Elle a chanté avant de parler, Birdie. Il a longtemps soupçonné Arthur d’avoir eu une idée derrière la tête, mais il ne lui a jamais volé cette victoire. Birdie, Owen l’a aimée au premier regard, timide et tendre. Il ne savait même pas s’il aimait les enfants avant de l’aimer elle, encore moins s’il en aurait voulu un jour. Il ne le sait pas plus aujourd’hui. Ce fut elle, comme un heureux hasard, une rencontre. Il a bien grandi, l'oisillon. Cette année, elle chante ses dix-huit printemps. Owen ne l’aurait laissée pour rien au monde. Ils survivent à Arthur ensemble. Lui, il a eu besoin de repartir, de combattre. Elle, elle a été déracinée, encore. Il s’en veut, le sergent. Mais elle a retrouvé une certaine stabilité avec Hailee, ici à Redwood. C’est ce qu’Owen avait de mieux à lui offrir. Quand il est rentré en septembre dernier, c’est B. qui a su la première que ce serait pour de bon, cette fois. Elle lui a dit, le plus naturellement du monde en l’observant devant le journal télévisé qu’il ne pouvait quand même pas y retourner après ça. Non, il ne pouvait pas. Depuis, Owen essaie de se faire une place entre les deux femmes, d’être plus présent pour sa fille. Chez eux, ça n’a pas franchement des airs de famille traditionnelle, un père et sa fille et une tante et sa nièce. Ça ressemble plutôt à une drôle de fratrie. Pourtant c’est sa fille, il défend quiconque de prétendre le contraire. La frontière entre les liens du sang et les liens du coeur a toujours été très fine chez les Burrows. C’est sa fille, il l’aime et il en est fier. Il parle tout le temps d’elle. Il est fier d’elle sans raison, il n’en a pas besoin, juste parce qu’elle existe. Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle veuille. Il aspire à être l'opposé de son propre père, aime d’un amour absolu et inconditionnel. Il l’aime parce que c’est sa fille et c’est tout. C’est même tout ce qui compte.
Sarah. Il ne sait pas s’il l’a réellement aimée, Sarah, pas comme il aurait dû, pas assez bien, pas assez fort. La passion est éphémère, la leur n’a pas survécu. Elle ne joue plus pour lui depuis longtemps, il ne se sent plus unique et spécial en l’écoutant, pourtant il vibre toujours. Parce que c’est tout aussi beau, même quand elle joue pour tous les autres. Parce qu'il est toujours sensible à son talent, se languit encore de ce don qui soigne l’âme. C’est le plus cruel. Drôle de sensation, cette forme d’amour qui lui manque malgré tout, ce regret de ce qu’ils n’auraient jamais pu être. Il vibre toujours pour ses notes, pour sa voix. Son âme y trouvera toujours le repos. Ses yeux se ferment, son coeurs s’apaise, puis le monde autour disparait, disparait, jusque lui avec. C’est ce qu’il avait ressenti en la découvrant. Elle était bénévole, Sarah, dans sa bonté, dans ce genre d’association de soutien aux soldats qu’Owen évitait comme la peste, lassé par les habituelles représentations théâtrales déprimantes, à l’absence de décor et aux monologues surjoués. Cette fois, elle venait jouer et chanter. Cette fois, il pouvait juste s’assoir et profiter de la musique. Se détendre. Mais il les a ouvert, O., ses yeux. Il a été ébloui par elle. Sarah. Petit bout de femme à la grande voix, au sourire immense. L’angoisse est montée d’un coup à l’idée que les autres autour de lui ne sachent pas se tenir, qu’ils la regardent d’une façon dont ils ne devaient pas la regarder. Qu’il la hèlent ou la sifflent, certains en auraient été capables, ça il l’aurait juré. Certains homme sont des bêtes, ceux en kaki les mâles alpha. Il a eu du mal à écouter la musique à cause de ça, il a eu du mal à la regarder aussi. Il savait ce qu’il y avait dans son propre regard. Ils se sont parlés après la représentation, ont cherché à se revoir. Bien vite, ils se sont découverts d'autres points communs que leur amour de la musique et du jazz. Sarah, elle était perfectionniste, ne laissait rien au hasard, elle avait dû se battre pour arriver où elle en était, pour vivre de sa passion. Sarah, elle était aussi douce, maternelle. Et elle venait d’une famille, d’une culture proche de celle de son géniteur. Ça l’a intéressé, O. C’était comme se rapprocher d’une part perdue de lui-même. De qui il aurait dû être, dans une autre vie. Sarah aussi, elle avait voulu fuir les dictas imposés par une famille trop traditionnelle, seulement elle n’avait pas vraiment réussi. La famille, la religion, ça comptait beaucoup pour elle. O. lui a dit oui en 2016. Il s’est plié aux exigences de sa famille, au mariage en grandes pompes. Sans avoir le temps de comprendre, il avait dit oui à trop de choses qu’il savait ne pas vouloir au fond de lui. Il s’est retrouvé dans la famille de Sarah comme il l’était dans la sienne, pris au piège, se mentant à lui-même, à devoir cacher une part de son identité. Rapidement, ce qui le comblait hier a commencé à l’exaspérer. Elle ne cajolait plus Sarah, elle étouffait. Ce qu’il ne savait pas, c’est que Sarah étouffait aussi, à sa manière. Elle avait ses désirs, ses ambitions, ses secrets. Elle a essayé de composer avec Arthur, puis avec son fantôme, avec Birdie. Mais qu’Owen l’adopte, ça a été trop pour elle. Elle ne pouvait pas, Sarah, le regarder devenir père, quand elle savait qu’elle ne serait jamais mère, quand l'idée la faisait pleurer le soir sur l’oreiller. Alors Sarah, elle est partie… Quand il repense à leur mariage aujourd'hui, à la vitesse à laquelle il s’est consumé, il se dit qu’il lui a au moins offert une jolie valse.
Owen. L’armée, ça n’a jamais été une réelle vocation. Il n’a jamais crû aux beaux discours des publicités. Ça a juste été une opportunité comme une autre. Une qui l’arrangeait à l'instant T. Il savait qu’il allait voir des trucs. Mais le savoir et le vivre, c’est pas pareil. S’attendre à ce que ça finisse mal et se prendre la mauvaise fin en pleine gueule, c’est pas pareil. Ciao bye, retour au bercail. Les efforts et les sacrifices d’une vie réduits à néant. Tout ça pour rien. Il pense à ses camarades qui ne sont jamais rentrés à la maison, sûr qu’ils en mourraient une deuxième fois s’ils voyaient ça. Il n’arrive pas à penser autrement. Il n’arrive pas à aller de l’avant non plus. C’est pas parce qu’il a tendance à s’attendre au pire que le pire ne le touche pas. C’est pas pour autant qu’il s’en fout, qu’il n’a pas essayé de faire les choses bien, qu’il n’est pas déçu et en colère. C’est pas pour autant qu’il ne se sent pas trahi. Con, surtout. Il va falloir qu’il digère, un processus long et pas très agréable. Mais Owen a trouvé une parade. Il va aux AA une fois par semaine, un rituel qui prend de l’importance, plus qu’il devrait, qui l’aide à sa manière. À l’heure actuelle, il a dû faire toutes les réunions des villes alentours. Il n’a pas de problème d’alcool, le blond, mais avec sa tremblote et sa gueule enfarinée, il fait illusion. Pas très éthique, mais ça lui fait du bien de juste s’assoir et écouter. Parce qu’il y en a plein des comme lui, là-dedans, de ceux qui portaient l’uniforme ou pas. Juste des histoires similaires. Des trucs qu’on ne peut pas se sortir du crâne. Des trucs qu’on voit quand on ferme les yeux. Des trucs qu’on ne peut pas dire aux autres, à sa famille, à ceux qu’on aime. Des trucs qu’ils ne comprendraient pas, comme ils ne comprendraient pas qu’ils soient tous prêts à y retourner, à replonger, que ce soit la boisson, l’adrénaline du terrain ou autre chose. Owen ne parle pas, n’entre jamais complètement dans le processus. Il lui faudrait devenir réellement alcoolique pour suivre toutes les étapes du programme. Lui, il se contente d’un verre au bar après les réunions, le jeton de bienvenue dans la poche avant de rentrer chez lui. Ouais, c’est moche. Il a eu plus de marques de reconnaissance grâce à ce bout de plastique qu’avec ses médailles. Le brave soldat l’a bien compris, alors il le sort de temps en temps. C’est également pratique pour dissuader les gens de poser trop de questions. 'Sont toujours un peu gênés. Ouais, c’est vraiment moche. Mais il évacue ce qu’il peut comme il peut. Il a amassé trop de choses, enfoui plus qu'il ne pouvait contenir. Son coeur, sa tête, tout son corps le lui fait payer aujourd'hui. Alors tant pis si c’est pas joli joli. |
| | |
Sebastian Hargreaves -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 1350
PSEUDO : pascale, mrs.chaplin
AVATAR : lukas hoffmann
CREDITS : avatar by mrs.chaplin // gif by mrs.chaplin
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → freya (ft. j.comer) la portugaise romantique → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 34
MÉTIER : directeur des ventes chez toyota.
COEUR : not found
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 3:21 | |
| _________________ - ON SE BOURRE LE CORPS DE MORT EN ATTENDANT LA PROCHAINE EXTASE QUI NOUS REMPLISSE LES PORES. ☽ BASTET | |
|
| | |
Owen Burrows -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE -- flirting with this disaster became me, it named me as the fool
who only aimed to be.
---- LITTLE TALKS : 3216
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Oliver Jackson-Cohen
CREDITS : cheekeyfire (vava), gracgifs (gif), ANESIDORA (sign), Chet Baker & Bruce Springsteen (lyrics).
ALTER-EGO : oh-Jaja, Supernova & Saul pleureur.
ÂGE : 38
QUARTIER : chez sa soeur au #090 sur Willow Street avec sa fille.
MÉTIER : ancien militaire, pianote pour apaiser l'âme dans l'attente d'un nouveau sens à sa vie.
COEUR : Almost Blue ♪
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 3:25 | |
| |
| | |
Archibald Stanhope -- Everything in its right place --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 10733
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Aaron Tveit
CREDITS : mrs chaplin (ava + crackship), tumblr (gif sign) & endlesslove (code sign)
ALTER-EGO : D. Munroe, T. Hargreaves, R. Sullivan, C. Cartwright, G. Wilson, W. Brennan, R. Dewar, M. McDonald
ÂGE : 42
QUARTIER : 52 Lilac Road (Waterfall Avenue)
MÉTIER : Propriétaire du Snow Rose Café, co-fondateur de la Fondation ACT
COEUR : Hey, dark eyes ღ
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 5:40 | |
| Le voici, le voilà Rebienvenue, tu connais déjà la maison J’aime ce que je lis et j’ai hâte à la suite Amuse toi bien avec Owen _________________ God only knows i may not always love you, but long as there are stars above you, you never need to doubt it, I'll make you so sure about it, God only knows what I'd be without you ✹ |
| | |
Invité -- Invité --
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 7:49 | |
| Re-bienvenue à toi J'aime déjà beaucoup le début de la fiche et je me dis qu'Owen étant un as du volant, il pourrait apprendre à Lena à conduire comme il faut, pour le plus grand bien des habitants de RH . Non, promis je réfléchirai à une meilleure idée que ça par la suite. Bon courage pour la fin de ta fiche |
| | |
Oscar Kidd -- HERE COMES TROUBLE --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 4424
PSEUDO : blue, Angie
AVATAR : Jack O'Connell
CREDITS : mrs.chaplin (avatar) peachy (gif)
ALTER-EGO : Tristan, Amelia, et bébé Joe
ÂGE : 33
QUARTIER : willow street (#140)
MÉTIER : le facteur n'est pas passé...
COEUR : pour qui n'en voudra pas
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 8:48 | |
| Alors ça y est, le voilà celui qui va détrôner Jamie du cœur d'Oscar (mission impossible) J'ai hâte d'en découvrir davantage de ton Owen Ce caractère promet du lourd, ça va changer de te lire avec un perso comme ça Je suis sûr que tu vas en faire quelque chose de super intéressant Ah et rebienvenue du coup (Et pourquoi j'avais retenu que de nous deux c'était toi la plus vieille en fait ) _________________ I KNOW I'M A HANDFUL BUT THAT'S WHY YOU GOT TWO HANDS. |
| | |
Invité -- Invité --
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 9:19 | |
| re bienvenuuue |
| | |
Invité -- Invité --
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 9:37 | |
| Rebienvenuuuuuueee !!! J’ai hâte d’en lire plus mais ça l’air déjà bien cool **
Amuse toi bien avec cette nouvelle bouille !! |
| | |
Invité -- Invité --
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen Dim 30 Jan 2022 - 10:45 | |
| Rebienvenue bel inconnu (Plus pour longtemps cela dit ) J'ai beaucoup aimé découvrir les premières lignes d'Owen Bon courage pour la suite de la rédaction |
| | |
Contenu sponsorisé -- --
| Sujet: Re: Almost Blue. ┆Owen | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|