Dossier spécial : la face cachée de l'homme d'affaire Castiel DeWitt
Castiel DeWitt. Un nom de plus en plus connu dans la région, associé au prestige de celui qui le porte. Cet homme d'affaires de trente-neuf ans qui passe sa vie entre New-York et, plus récemment Redwood Hills, menant d'une main de maître la gestion de son groupe hôtelier tout en s'imposant comme l'un des plus généreux donateurs de diverses causes locales. Mais qui se cache réellement derrière cette figure emblématique du rêve américain ?
Portrait.
Le jeune Castiel est né le 13 octobre 1982 à New-York. Fils unique, il ne manque de rien entre un père magnat de la finance, et une mère organisatrice de diners mondains et d'événements caritatifs. La famille fait partie des huiles de Manhattan, décrite comme impliquée dans tout, auprès de tout le monde. Une fois son diplôme de Columbia en poche, spécialisation
affaires internationales et publiques, le futur homme d'affaires utilise ses diverses relations pour entrer dans la vie active. C'est lors d'une soirée mondaine qu'il rencontre Sidonie DeWitt, à la tête d'un empire hôtelier, qui finira par devenir son épouse malgré leur très grande différence d'âge. C'est à ces noces que Castiel doit officiellement le patronyme DeWitt, sous lequel il est reconnu et admiré aujourd'hui. Son épouse décèdera mystérieusement d'un incident alors qu'elle était souffrante, évènement largemment médiatisé ayant à l'époque attisé des théories complotistes. C'est le début du règne.
Tout au long de sa vie, DeWitt a été sous les feux des projecteurs. Autant par choix - on ne compte plus les innombrables couvertures de magazines pour lesquelles il a posé - que pour faire les choux gras de la presse people. À Redwood Hills, son implication dans la communauté lui vaut d'innombrables éloges. Philanthrope, employeur et mentor, l'homme d'affaires réinvestit généreusement dans la collectivité en encourageant les fournisseurs locaux. Certains d'entre eux ont même reçu des subventions pour l'amélioration de leurs terres et bâtiments.
Des racines profondes
La générosité de Castiel DeWitt pour la région et ses habitants ne serait pour autant peut-être pas aussi ingénue. Le Redwood Echo a appris d'une source sure que les parents de l'homme, alors fraichement mariés, auraient élu domicile quelques mois à Redwood Hills au début des années 80. Connus sous les pseudonymes de Daisy et John Smith, une partie de la fortune du couple, issue de générations dans le commerce d'armes, aurait servi à financer les activités du groupuscule mieux connu sous le nom de la Rose lunaire. Les fonds en cause auraient notamment été employés comme appât pour faciliter le recrutement de certains partisans comptés, par la suite, au nombre des victimes du tristement célèbre suicide collectif de juillet 1985.
D'aucuns oseraient avancer que l'homme d'affaires est en position de se sentir redevable envers les héritiers d'une communauté marquée par une aussi sombre tragédie. Quelle est l'ampleur réelle de la dette de l'homme d'affaires envers Redwood Hills ? Nos demandes d'entrevue ont jusqu'à présent été déclinées.