ALTER-EGO : Tristan aka simplet, Scar, et Joe-le-pot-de-colle
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Sujet: fifteen years later Lun 10 Avr - 15:53
Est-ce qu'une mauvaise humeur ne peut jamais avoir de bonne excuse ? Non, la femme de ménage n'est pas très souriante ce matin, ni très causante, mais elle est 1) fatiguée, 2) pas payée pour ça. Faut croire qu'enchainer sa formation et son job alimentaire ne lui laisse pas assez de temps pour se reposer. Et dire qu'elle vient juste de commencer ! Sa formation, pas son travail dans cet hôtel. Petit boulot qui a tout pour être son dernier. L'instable Reed aurait donc enfin trouvé pied à terre ? Dans sa ville natale, ce n'est pas très originale tout ça. Oui mais qui a dit qu'elle ne pourrait pas continuer à sillonner les routes pour autant ? Elle n'ira peut-être plus aussi loin qu'avant – et pas pour son seul plaisir – mais elle a bon espoir d'enfin ne plus trainer des pieds en allant au travail tous les matins. Et puis elle n'aurait plus à répondre d'un patron, que demander de mieux ? Hors de question de rejoindre une compagnie de taxis existante ! Elle resterait à son compte, seule. Mais pour l'heure, elle doit encore s'en tenir à changer les draps et récurer les toilettes de cet hôtel. Si elle compte les jours d'ici à ce qu'elle n'ait plus à le faire ? Ce n'est peut-être pas le pire des jobs qu'elle a eu à faire, mais rien de bien stimulant non plus. Enfin, pour aujourd'hui, elle a presque fini ! Pas sûr qu'elle n'en devienne moins grognon pour autant. Ça ne se voit pas, qu'il vaut mieux garder ses distances de cette tête renfrognée ? Alors qu'un passant a la mauvaise idée d'être sur son chemin, lorsqu'elle passe finalement la porte de l'hôtel. Si c'est pas chercher les problèmes ça ! - Eh ! Vous pourriez... me laisser passer s'il-vous-plaît ? Non, avec ce ton-là, elle ne s'apprêtait pas à se montrer aussi aimable. Vous pourriez faire attention ! Pourquoi s'est-elle arrêtée dans son élan d'ailleurs ? C'est qu'elle a relevé la tête dans un même temps, pour tomber sur... un visage connu. Un visage d'un autre temps. Un visage qu'elle n'a pas vu depuis si longtemps, qu'elle met un temps à le replacer. Ou à croire que ça puisse vraiment être elle ? Là voilà projetée des années en arrière, à une époque de révolte et d'insouciance, et sans qu'elle n'y réfléchisse plus, son prénom s'échappe de ses lèvres. - Soph...ia. Soph, oui, c'est comme ça qu'elle l'appelait à cette époque – les habitudes reviennent vite, mais elle se reprend. Peut-elle le croire ? Sophia, ici, à Burlington. Ce n'est quand même pas si improbable, si ? Aux dernières nouvelles, son ancienne camarade de classe se trouvait à Chicago, de ce que d'autres ont pu lui apprendre. Ça ne peut donc pas vraiment être elle ? Comme si elle n'avait pas encore de la famille dans le coin. Comme si elle ne pouvait pas revenir dans le Vermont. En tout cas, Amelia a l'air bien bête, stupéfiée ainsi. Si elle cligne des yeux une dix-septième fois, et qu'en les rouvrant c'est toujours la jeune femme qu'elle a devant elle, elle se décidera à le croire pour le voir ? Merde alors !
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Sophia Rose
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Sujet: Re: fifteen years later Dim 23 Avr - 11:50
Fifteen years later AMELIA & SOPHIA
Quelle journée étrange. Sophia Rose avait émergé ce matin aux alentours de huit heures et demi, ce qui ne ressemblait pas à la lève-tard qu’elle était devenue ces derniers mois. Elle avait dit qu’elle ferait des efforts pour aller mieux et pour se sortir de ce cercle vicieux. Suivant une thérapie depuis quelques semaines, les mots étaient sortis : stress post traumatique, état dépressif. Elle avait encaissé la nouvelle, refusé de prendre des médicaments. Le fait d’avoir verbalisé les choses l’aidait déjà beaucoup. Elle sentait que sa relation avec son frère était de retour à l’apaisement (plus de secrets) et ça jouait énormément sur son processus de guérison. Une bonne chose de faite. La situation était également en bonne voie d’être réglée avec le cabinet de Chicago et elle allait enfin pouvoir passer à autre chose professionnellement. Son idée de donner de son temps au refuge pour animaux ne s’était pas concrétisée, manque d’énergie évident, alors elle s’était remise à chercher du boulot. Elle allait rester avocate, puisque c’était tout ce qu’elle pensait savoir faire. En plus de ça, elle le faisait bien. Après moult contacts avec des firmes de la région, elle avait programmé quelques rendez-vous pro. Rien de bien séduisant, rien dans son domaine de prédilection. C’était en partie pour cela qu’elle se trouvait à Burlington ce midi. Elle avait arrêté les soirées mondaines/rencontres professionnelles blablabla qui ne lui apportaient rien si ce n’est du dégoût pour son propre milieu professionnel. Le rendez-vous duquel elle sortait ne présageait en rien son retour prochain dans la branche. Du droit du travail, mais pas du côté des travailleurs. Elle n’était pas prête à aider des patrons à licencier ‘proprement’ leurs employés et les indemniser le moins possible. Elle n’en était sûrement pas là encore. L’avocate était sortie plutôt remontée de cet entretien qui lui prouvait encore à quel point le milieu du travail était injuste, inégalitaire et cruel.
Il lui fallait un café. Coûte que coûte, elle s’élançait à la recherche d’un lieu où s’en procurer dans Burlington. Elle savait très bien où aller, connaissant la ville comme sa poche ; elle espérait juste que ce petit troquet soit encore ouvert. La crise économique que traversait le pays était réelle, et les grandes villes comme Burlington étaient sans pitié avec les petits commerces locaux. Pour vérifier, elle jeta un coup d’oeil à son téléphone pour regarder le compte instagram du lieu… Comment s’appelait-il déjà ? Sophia plissa les yeux, si concentrée sur l’écran qu’elle n’en regarda pas sa route et buta sur une pauvre personne se trouvant sur son chemin. Au moment de la collision, elle reconnut immédiatement la voix légèrement tendue qui était prête à en découdre avec elle. Sophia releva la tête immédiatement et avant qu’un son ne sorte de sa bouche, elle arbora une mine stupéfaite. « Amelia ? » Sophia ne s’attendait pas à voir celle qui lui faisait face en ce moment même. Amelia Reed. L’écran du téléphone toujours allumé au bout du bras, flottant dans l’air, la rousse demeurait prise de court. Un flot de souvenirs passa sous ses yeux - elles en avaient tant créé à elles deux - et sa mine surprise laissa place à un large sourire. Ce devait être le même sentiment chez son ancienne camarade vue sa tête actuellement. « Amelia Reed ! Ça fait une éternité, dis donc. » Sophia rangea son téléphone dans sa poche de manteau puis croisa ses bras contre sa poitrine. Son langage corporel ne pardonnait pas : bras croisés, sourire beaucoup trop étendu pour ne pas paraître crispée, balbutiements… L’avocate, d’ordinaire à l’aise avec la parlotte n’en menait pas large actuellement face à cet ange tout droit venu du passé. Amelia Reed… C’était tout un pan de sa vie qu’elle avait mis de côté ces dernières années, à bien des niveaux. D’abord, on pourrait dire qu’elle s’était embourgeoisée en partant faire sa vie à Chicago. Elle ne militait plus vraiment, trop prise par le boulot, et s’en tenait à suivre les actualités, lire des blogs. Pourtant, elle n’avait jamais été aussi heureuse et ne s’était jamais sentie aussi vivante qu’en participant à des luttes qui lui tenaient à cœur. Amelia avait grandement joué aussi à rendre sa vie trépidante à cette époque. Sa camarade d’actions préférée… avant que ça ne dérape et que la nature de leur relation ne change à jamais. Du moins pour Sophia. Les joues de la trentenaire rosirent légèrement en pensant aux débuts de sa vingtaine, aux côtés de la brune, alors elle enchaîna sur une question quelque peu… vague. « Tu... » Elle montra la devanture de l’hôtel dont Amelia semblait sortir. Elle ne finit pas sa phrase, toutefois, le ton qu’elle avait pris semblait implicitement demander des informations sur ce qu’elle y faisait à l’intérieur.
Sophia restait assez perturbée par la situation. Amelia restait Amelia, même si elle se doutait qu’elle devait bien avoir changé depuis ces dernières années sans réel contact. Prise d’une énergie nouvelle, elle lui demanda en pointant du doigt un endroit au hasard au loin derrière elle. « J’allais prendre un café au Barista, si jamais il était encore ouvert ! Est ce que ça te dirait de... » Toujours cette même incapacité à finir une phrase, ce qui devenait presque comique. Depuis tout ce temps, elle était curieuse de savoir ce qu’il en était devenu de celle qui fut sa première relation intime gay. Celle qui lui avait fait comprendre qu’elle aimait aussi les femmes...
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Amelia Reed
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Sujet: Re: fifteen years later Lun 8 Mai - 3:46
Eh ! Vous pourriez... Et si elle avait gardé sa mauvaise humeur pour elle et n'avait pas relevé la tête pour poser son regard sur cette personne, est-ce qu'elles auraient continué leur chemin sans se voir ? Si elle était sortie une minute plus tard ou plus tôt de cet hôtel, les deux jeunes femmes se seraient-elles jamais retrouvés ? Lorsqu'elle comprend à qui elle fait face, Amelia ne saurait dire si elle regrette ce hasard tant elle ne s'y attendait pas. Sophia Rose... Avec quelques années en plus, mais c'est bien elle. Ça alors ! Elle va se remettre de cette surprise quand même ? Car ce n'est pas comme si c'était Mary Poppins et son parapluie qu'elle avait sous le nez : c'est pas si improbable de retrouver la rouquine ici, non loin de son Saint-Albans natal. N'a-t-elle pas pu l'espérer d'ailleurs ? Pas au début, pas juste après qu'elles se soient fâchées avec pertes et fracas, mais quelques temps plus tard, dès lors que les rancœurs se sont apaisées et que le manque a pris sa place. Et puis le temps a passé toujours plus, et elle y pensait un peu moins à chaque année qui défilait. Elle aurait pu reprendre contact avec son amie d'enfance à l'époque. Elle aurait pu vérifier si son numéro de portable était encore valide, ou s'enquérir de ses nouvelles coordonnées auprès de ses parents, toujours dans le coin. Mais elle ne l'a pas fait. Une question d'orgueil peut-être, et d'embarras sans aucun doute. Car comment briser la glace après toutes ces années de froid ? C'est sûrement aussi pourquoi elle reste bête présentement. Amelia ? Elle ne l'a pas oublié non plus. Évidemment. Sa bonne vieille Soph, avec qui elle a pu être inséparable si longtemps. Aux côtés de qui elle a repoussé toujours plus loin ses limites. Sa bonne vieille Soph, qui finalement lui sourit, et c'est tout ce qu'il manquait pour que la Reed reprenne vie : un sourire, pour réaliser que bien sûr que non, les différends du passé n'ont plus lieu d'être. Est-ce qu'elle est encore familière de ce ressentiment ? Non. Elle a grandi depuis, et a eu tout le temps de le regretter. De la regretter. Est-ce aussi le cas pour son ancienne partenaire de crimes ? À son tour elle lui sourit, sans même le choisir. - Tu peux le dire ! Ça fait quoi, dix, quinze ans ? Et tout en s'exclamant, elle ne s'en tient plus à son seul visage, pour la regarder de la tête aux pieds. Le moins qu'elle puisse dire, c'est qu'elle a la classe ! Au point où, à côté d'elle, elle ne doit pas avoir fière allure avec son uniforme tâché. Et puis elle ne trainerait pas une odeur de javel avec elle ? Elle en a bien peur. Parce qu'elle se gêne d'être si bas sur l'échelle sociale face à l'avocate maintenant ? Ça ne lui ressemble pas, et pourtant... Son sourire se voile rien qu'un instant, alors que sa camarade semble penser à la même chose. Tu... Elle vient serrer ses bras contre sa poitrine, comme si ça pouvait suffire à cacher la vérité. - Je... Je viens de finir ma journée. Sa journée en tant que femme de ménage. Elle ne le dit pas, mais c'est évident non ? - C'est récent. C'est pour payer ma formation. Elle était obligée de le préciser ça ? Elle s'agace pour ne pas se foutre des apparences pour une fois dans sa vie. Car c'est sans importance, non ? Ça ne suffit pas pour la pousser à abréger les retrouvailles en tout cas. - Euh, oui. Un café ne ferait pas de mal ! C'est donc seulement pour le café qu'elle accepte ? Surtout qu'elle n'en boit pas en fait, jamais, donc non, évidemment que c'est pour Sophia qu'elle saisit ce prétexte. Et tout en lui emboîtant le pas, c'est à son tour de lui retourner sa curiosité. - Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Tu rends visite à tes parents peut-être ? Tu as l'air en forme. Parce qu'elle en est toujours à la regarder : il faut qu'elle la voit pour le croire.
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Sujet: Re: fifteen years later Mer 19 Juil - 11:27
Fifteen years later AMELIA & SOPHIA
Pourquoi fallait-il toujours que Sophia s’embrouille avec les personnes qui lui étaient les plus chères aux pires moments de sa vie ? Souvent lors de départ ou de changements professionnels qui nécessitaient stabilité émotionnelle et tranquillité d’esprit… Des concepts que la rousse ne connaissait malheureusement pas. C’était dans une de ces atmosphères fracassantes qu’elle avait arrêté d’être amie avec Robin, n’acceptant pas son choix de rejoindre l’armée. Dans un autre style, son frère n’avait pas accepté qu’elle parte à Chicago six ans auparavant et les portes avaient claqué magistralement. Des au revoirs trop difficiles, des sentiments trop lourds et compliqués à assimiler. Alors s’était fait le choix de l’orgueil et de la mauvaise foi. Une histoire assez similaire avec Amelia était arrivée, à l’époque où Sophia avait fait le choix de partir faire des études de droit en vue d’être avocate. Un scandale à l’époque où toutes deux étaient en lutte contre ce monde de rapaces, monde contre lequel elles s’érigeaient en justicières discrètes. Sophia, poussée par sa vie de nanti, probablement trop lâche pour s’émanciper de la reproduction sociale, était persuadée à l’époque qu’elle allait lutter à sa manière de l’intérieur. Et c’était vrai. Elle avait eu un important rôle à jouer dans plusieurs batailles opposants des petits David contre d’immondes Goliaths. Parfois, elle regrettait sa vie d’avant. Chaque fois qu’elle prenait un dossier qui lui faisait grincer des dents. Dix, quinze ans, ça avait tout l’air d’une éternité pour l’avocate. Les souvenirs de cette dispute étaient flous, et elle constatait par le ton de son interlocutrice que l’eau avait coulé sous les ponts pour elle aussi. Ça lui fit repenser à sa rencontre avec Robin il y a quelques mois, juste après son retour à Redwood. Le temps fait bien les choses… « Oh, d’accord ! » trouva t-elle juste à répondre, juste avant de se rendre compte d’un probable malaise de la part d’Amelia. C’est que Sophia n’avait pas pris le temps de la regarder entièrement. Elle devina ce qui avait causé la gêne, ce qui l’étonna tout de même. Amelia Reed, embarrassée ? Si quelqu’un devait être embarrassée c’était Sophia, avec son attirail de requin de Wall Street. Elle exagérait à peine. Elle était vraiment heureuse que son ancienne amie accepte d’aller prendre la café avec elle, même si une sensation étrange commençait à l’envahir doucement mais sûrement. Elle essayait tant bien que mal de garder une prestance, marchant à la hauteur de la brune. « Je suis rentrée… Définitivement. » souffla t-elle, timidement. Cela lui faisait toujours bizarre de dire ça après huit mois de retour à Redwood Hills. « Telle que tu me vois, je cherche du travail. » Elle grimaça presque un peu trop dramatiquement, toujours un peu honteuse de ce style vestimentaire qui relevait de l’occasionnel. Elle ne pouvait que s’auto-flageller pour cela, en sachant que la dispute qui avait mis fin à leur amitié était en majeure partie pour la trahison de leurs idéaux quasi-révolutionnaire, contre ce monde qui piétine les petites gens, monde que Sophia avait décidé en toute connaissance de cause de côtoyer. Pire, de gagner sa vie avec. Une belle vie, en plus… Et si elle avait l’air en forme, et bien, elle était presque contente qu’Amelia ne l’ait pas vue quelques semaines auparavant où elle avait touché le fond. Elle essayait tant bien que mal de mettre tout cela derrière elle, récupérant des points d’estime de soi au fil de l’eau. Amelia elle aussi, avait l’air en forme. Quoiqu’un peu fatiguée, peut-être, ou nerveuse ? mais c’était normal si elle venait de finir un service de travail. Arrivée au fameux café, Sophia prit place sur une table de la terrasse. Elle ne pouvait attendre qu’on vienne les servir avant de poursuivre la discussion avec Amelia. « Et toi ? Dis moi, qu’est ce que c’est que cette formation ? » Elle aurait voulu demander plus généralement qu’est ce qu’elle avait fait depuis tout ce temps… Si elle avait trouvé des réponses à ses questions, ou au contraire, encore plus de questions, ce qu’elle avait fait depuis tout ce temps, si elle avait continué l’activisme… Le café n’allait pas aider cette ardeur qui la prenait, face à Amelia. Elle n’y avait jamais songé, ou peut-être parfois, dans des moments de vulnérabilité, mais elle lui avait manqué.
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Sujet: Re: fifteen years later Mer 9 Aoû - 10:47
Oh, d'accord. Autant en rester là oui. Enfin, pas en ce qui concerne leurs retrouvailles ! Mais pour ce qui est des nouvelles qu'elle a à donner, elle préfère ne pas s'étendre... La voilà bien embarrassée d'être embarrassée. Sophia ne veut pas parler d'elle plutôt ? De ce qu'elle devient. Faut croire que le temps fait des miracles, alors que ce fut là le sujet de leur discorde, en bonne partie – l'avenir de l'avocate, au détriment de son passé d'activiste. Amelia ne doute pas qu'elle est parvenue à faire sa place dans le monde du droit, d'autant qu'elle en a déjà eu la confirmation par d'anciens amis en commun, et elle semble prête à l'entendre. C'est donc ce qu'elle lui demande par ce qu'elle fait ici ? Pas seulement, c'est un tout, l'expression de sa surprise. Et si elle l'est, surprise, de la voir ici, qu'en serait-il d'apprendre qu'elle y est pour de bon ? Définitivement. Ah ça, elle ne s'y attendait pas, elle qui songeait plutôt à une visite familiale. - Vraiment ? Ici... à Saint-Albans ? C'est là-bas que se trouve la demeure de ses parents après tout. Aux dernières nouvelles. À croire que c'est la seule explication plausible à ce retour aux sources, les liens du sang. La Reed vient d'en finir avec son travail, et la Rose en cherche un. Voilà qui donne instantanément une autre réalité à sa présence ici. - Oh. Oh ? Comme si en chercher un nouveau implique nécessairement que ça a mal tourné sur son ancien lieu de travail. Peut-être que de sa volonté à déménager découle ce changement, et non l'inverse. Elle ne doute pas que c'est d'un nouveau cabinet dont elle est en quête en tout cas. - Enfin, je veux dire... Oui, elle veut dire ? Elle ne sait pas et regrette assurément sa maladresse. Les mains se réfugient dans les poches, et son regard au sol, un instant. Tant de confidences qu'elle a pu lui faire par le passé, et elle ne sait plus comment lui parler ? Sauvée par leur arrivée devant le café. Elle a tout juste le temps de prendre place en face d'elle, que l'attention lui revient. Forcément, à avoir mentionné cette formation. - Euh... chauffeur de taxi. Une autre façon de vadrouiller sur les routes j'imagine. Et il lui a fallu tout ce temps pour que la vagabonde réalise l'évidence ? Si c'était la seule évidence à côté de laquelle elle est passée. - Plus que quelques mois, et je serais mon seul patron ! Comme si c'était ça l'important. Sa grande réussite dans la vie. - Enfin, si tout se passe bien. J'y suis pas encore. Mais c'est l'idée. Elle lève les yeux, elle les baisse. Elle les lève et les baisse à nouveau. Face à Sophia, la gêne est toujours de mise, la gêne du temps qui a passé, du froid qui les a longtemps séparé. À quoi pense la jeune femme ? Il y a une époque où elle aurait pu se vanter de le savoir. Aujourd'hui elle la regarde, et elle ne peut que tenter de lire sur son visage. Ce sont finalement un bras et un autre caché sous un plateau qui détournent son attention : la serveuse dépose leurs cafés sous leur nez. Oh mais, quand est-ce qu'elles ont commandé ? Ah oui, c'est vrai, tout juste en arrivant, alors que ses pensées étaient tournées vers Sophia et qu'elle n'a fait qu'acquiescer. Mais c'est quoi le problème au juste ? - Hm, je bois pas de café en fait. Une autre façon d'avouer que ce n'est pas pour ça qu'elle est ici. Et elle dit ça maintenant que l'employée est repartie d'où elle vient ? Elle a l'air maline, à tourner la tasse entre sa main, à ne savoir qu'en faire. - Pas grave. Ça réchauffe les mains. Alors que la deuxième vient également s'y réfugier. Encore et toujours, Amelia en revient à regarder la revenante. Un silence passe, le temps d'un sourire. Elle prend conscience combien elle est heureuse de la retrouver. Et leur amitié, peuvent-elles seulement la retrouver ? Elle aimerait lui dire qu'elle est désolée... mais elle n'en est pas encore là. - Comment vont tes parents ? Comment tu vas toi ? C'est la question qu'elle a vraiment envie de poser, mais qu'elle ne pose pas.
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Sujet: Re: fifteen years later Sam 2 Sep - 7:37
Fifteen years later AMELIA & SOPHIA
Puisque c’était elle qui était partie, c’était dans l’ordre des choses que ça soit elle qui donne des nouvelles du pourquoi du comment elle se retrouvait ici à Saint-Albans. C’était comme ça depuis quelques mois maintenant, et même si ça se faisait de plus en plus rare, elle continuait de justifier sa présence dans le coin, révélant au passage son retour définitif au bercail. Retour au source ? Déclassement ? Les bruits courraient sans jamais qu’ils n’atteignent ses oreilles. Il fallait dire qu’elle avait d’autres chats à fouetter. « J’ai ré-emménagé à Redwood Hills. » Un sourire timide étira ses lèvres, elle était presque gênée de l’avouer. Redwood Hills n’était pas juste une solution de repli pour elle après ce qu’elle avait vécu à Chicago. C’était bien pour elle une base solide, où se trouvait son frère, sa cousine, Ryan. Parmi d’autres. Mais elle n’allait pas s’étendre sur le sujet, à part si Amelia y tenait, bien sûr. Pour le moment, elle n’était pas encore convaincue que la brune soit totalement enjouée par son invitation à boire un café. Amelia avait l’air gênée, l’air de chercher ses mots. Et en même temps, quoi de plus normal après tant d’années de silence radio ? « Oh, mais c’est tout à fait toi, ça ! » ne put s’empêcher de s’exclamer Sophia en entendant son projet professionnel. Amelia sur les routes, indépendante, fière et solitaire, ça lui allait si bien. Elle l’imaginait déjà au volant d’une voiture simple mais quand même dotée d’un charme particulier, les cheveux au vent, conduisant d’un air déterminé. Et ça lui mettait un franc sourire aux lèvres, cette fois, à la rouquine. Malgré qu’elle sentait toujours le regard d’Amelia se dérober lors de leur conversation. Leur échange était presque irréel, hors du temps. Parce que, même si les années et les joies et drames passés restaient dans leur mémoire, Sophia, nostalgique, aurait voulu qu’elles les dépassent. Surtout les embrouilles, évidemment. « Oh, je suis désolée, je ne me souvenais plus... » Encore un geste témoin du temps qui passent… Autrefois, elles savaient tout l’une de l’autre, se partageaient tout. Mais, elle trouva une leur d’espoir dans le sourire qu’elles s’échangèrent à cet instant. Un petit silence lourd de sens. A ce moment, Sophia se sent soulagée… Enfin convaincue. « Tu veux vraiment savoir comment vont mes parents, Amelia ? » Elle sourit en coin, la rouquine, persuadée qu’elle fait un pas vers Amelia. Elle sait très bien, Sophia, ce qu’Amelia pense de ses parents. « Je ne pourrais pas trop te dire, je les ai revus une fois depuis que je suis rentrée et on s’est fait virés du repas avec Victor. » qu’elle ajoute, amusée. Elle voulait lui montrer qu’il existait toujours en elle, ce feu de la rébellion. Malgré la fatalité de l’embourgeoisement. Elle n’avait pas effacé tout ce pan de sa vie, encore moins tout ce qu’elle avait vécu avec sa chère camarade. Surtout ça, d’ailleurs. Elle prit le temps de lui raconter les derniers échanges avec son père, ce qu’elle avait découvert en travaillant sur un dossier de certains des employés d’une de ses entreprises lui ayant fait appel, bref, tout ce qu’elles détestaient communément à l’époque avant qu’elle ne se professionnalise dans le droit. La rouquine espérait qu’en lui racontant sa bataille juridique contre son propre père, elle remonterait un peu dans l’estime de la brune. « Et toi, tu habites où maintenant ? » Parce qu’elle savait que la jeune femme passait son temps à vadrouiller, selon les dires des quelques amis qu’elles avaient en commun et à qui elle essayait de grappiller quelques nouvelles… Elle avait toujours été insaisissable, Amelia. C’est ce qu’elle avait toujours admiré en premier, Sophia. Cette femme respirait la liberté.
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Sujet: Re: fifteen years later Sam 16 Mar - 6:23
Redwood Hills. Elle l'a, sa réponse. Il ne faut pas s'y tromper : en mentionnant Saint-Albans, c'est une autre bourgade qu'elle avait en tête. Mais depuis combien de temps est-elle de retour pour qu'elles ne s'y soient pas encore croisées ? Pas longtemps, sûrement, si elle cherche du travail. Est-ce que l'idée de se manifester auprès de son amie d'enfance lui a traversé l'esprit ? A-t-elle cherché à savoir si elle aussi était en ville ? Peut-être qu'elle le savait et qu'elle n'a pas fait le premier pas. Peut-être pas. Ce n'est pas une chose qu'Amelia peut lui reprocher, quand elle n'a pas pris plus d'initiative. Et elles en sont là, au même endroit, au même moment. Un hasard peut-être, mais c'est un choix de ne pas continuer leur chemin chacune de leur côté. Pas tout de suite. Et si la femme de ménage ne pouvait réprimer l'embarras de cet uniforme sur son dos, elle l'est bien moins, embarrassée, lorsqu'il s'agit de partager ses véritables projets. Parce qu'il y a davantage de fierté à tirer à conduire un taxi ? Mais c'est ce dont elle a envie – ce qui ne saurait tarder, avec un peu de chance. En tout cas, Sophia lui confirme combien elle a été sotte de ne pas se rendre compte de l'évidence plus tôt : évidemment que c'est tout elle, et elles échangent un large sourire. Un franc sourire. Une complicité qui ne demande qu'à être ravivée, peut-être, mais un malaise s'accroche encore, encore un peu. Le malaise des premiers instants. C'est ce dont Amelia a bien conscience, et si elles sont deux à le ressentir, elle s'empresse de balayer ses excuses : elle n'a pas à être désolée pour ce café. Rien de grave, rien qui ne soit pas sa faute à elle. Rien qui ne la ferait pas s'attarder dans le coin. Et alors que, face à elle, elle tâtonne encore, elle envie sa camarade pour ne pas hésiter à lire entre les lignes : bien sûr que ce n'est pas après les parents Rose qu'elle en a. Bien sûr que ce n'est qu'une tentative maladroite pour renouer le dialogue. Elle en sourit, de sa bêtise. - Hm... non ? Elle ne les a jamais porté dans son cœur, c'est vrai... mais le temps a passé, une querelle a séparé les deux amies, et à présent elle n'aurait rien contre écouter la revenante sur le sujet de son choix, tant qu'elle continue de lui parler. - Disons que je préfèrerais savoir comment toi tu vas, admet-elle malgré tout, une lueur malicieuse dans les yeux. La rouquine mentionne tout de même ses parents. Et son frère. Ah, Victor... lui non plus, elle ne le porte pas dans son cœur. Sophia a toujours été l'exception. Celle qui n'était pas comme eux, qui ne gardait pas plus ses yeux que son esprit fermés. Qui n'hésitait pas à dire la vérité haut et fort. Et ça l'a impressionné, Amelia. Comme si la Rose devait faire ses preuves pour éviter son mépris. Elle ne se rend pas compte que c'est ce qui motive soudain tant de confidences, sur son père, sur ses affaires, que cette impression de devoir lui prouver quelque chose, à elle, la petite Reed qui a toujours oscillée entre pauvre et moyenne classe. Ne sachant que trop quoi dire après tout ce temps, elle se contente d'acquiescer, pas moins intéressée. Et puis c'est à son tour d'en dire plus. - Devine, s'amuse-t-elle. Le suspens ne dure pas longtemps cependant. - J'ai ré-emménagé y'a... pfiou, cinq ans. Ré-emménager. Il ne peut donc s'agir que de Redwood Hills. Elle la regarde, l'air de dire, eh oui, moi aussi. - D'abord chez ma mère. Parce que si elle n'en a pas à être fière, elle choisit quand même de s'en moquer. - Maintenant avec une amie. Qui l'aurait cru ? Elles deux, de retour au bercail... pour de bon. - J'ai bien peur que t'aies pas fini de me tomber dessus. On connaît la vie dans les petites villes... Elle préfère en plaisanter, quand tout ce qu'elle a à l'esprit, c'est et si on n'attendant pas que le prochain hasard les réunisse ? Sa bouche s'entrouvre, et se referme. Elle veut la revoir, la retrouver, oui, mais elle ne sait pas comment le dire. Alors elle se tait. Elle tourne cette tasse entre ses doigts.
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Sophia Rose
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QUARTIER : Dans une toooooute petite maison de Willow Street
MÉTIER : Avocate fraîchement débarquée au cabinet Shelby et associés.
COEUR : do you still think love is a laserquest?
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Sujet: Re: fifteen years later Mar 23 Avr - 12:03
Fifteen years later AMELIA & SOPHIA
Elle n’avait jamais trop invité Amelia chez ses parents, Sophia. Les rares fois où elle était venue, plus pour apporter soutien moral à la rousse plutôt que par envie de taper la discut’ à ses géniteurs, les choses ne s’étaient pas très bien passées. Mépris de classe, conversations froides et impersonnelles, ses parents avaient offert à la brune tout ce qu’ils faisaient de mieux. De pire, en fait. « Tu m’étonnes » commence t-elle en souriant en coin. Malgré tout, les nouvelles qu’elle peut lui apporter tournent beaucoup autour de sa famille. Elle ne sentait pas prête à déballer les vraies raisons de son retour. Trop violent, là, dans ce moment si doux. Elle ne voulait surtout pas le gâcher. Pour éviter tout ça, Sophia reste un peu vague. C’est toujours plus facile de parler des autres que de soi même. Mieux encore, elle se dépêche de lui demander de ses nouvelles à elle, beaucoup plus intéressant. Les traits d’Amelia se détendaient au fur et à mesure de la conversation. Sophia retrouvait petit à petit la jeune femme qu’elle avait connue des années auparavant. « Avec une amie ? » Comprendre : je la connais ? Elle ne savait pas trop, la rouquine, pourquoi elle posait cette question dont elle savait pertinemment la réponse. Bien sûr qu’elle ne la connaîtrait pas. Elle ne connaissait plus quoi que ce soit de la vie d’Amelia. Beaucoup trop de temps s’était écoulé et ça n’avait pas été facile de grappiller de ses nouvelles à droite à gauche. Elles n’avaient pas tellement eu d’amis en commun, plutôt exclusive dans leur type de relation. Ça n’était pas comme Robin, où elle avait pu demander des informations à sa sœur ou des copains d’enfance. Non, avec Amelia, ça avait même été mieux qu’elle n’en demande pas trop. Sophia sourit en réaction à la remarque de son interlocutrice. On a pas fini de se tomber dessus. Pas de rire, juste un fin sourire et la tête légèrement penchée sur le côté. Mais dis le Sophia ! Tu attends quoi ? « Ce serait si grave ? » s’avance t-elle, moue gênée au coin des lèvres. Question qu’elle posait à Amelia mais aussi – surtout – à elle-même. Elle ne savait pas si c’était l’émotion des retrouvailles après tant d’années, leur passif lourd de sens ou les raisons de son retour dans le coin, mais Sophia ressentait comme le besoin de ne pas en rester là. De ne pas attendre de retomber sur elle à un coin de rue. « Il faut que tu viennes voir où j’habite. Ça va te rappeler des bons souvenirs ! » commence t-elle en réfrénant un petit rire. « Si je te dis Mr Wilson, ça te dit quelque chose ? » En effet, Sophia avait loué une petite maison dans la même rue que ce cher Mr Wilson chez qui, de temps à autre, Amelia et elle allaient se baigner en toute illégalité. En journée parfois, la nuit, surtout. Quelle idée d’avoir une aussi grande piscine dans son jardin, dans le VERMONT ! En plein centre-ville, en vivant tout seul et étant souvent en déplacement ? Autant dire qu’elles avaient rentabilisé ce drame écologique autant qu’elles avaient pu, car c’était bien la seule piscine du coin. Aux dernières nouvelles – la dernière expédition nocturne de Sophia datant de quelques semaines – la piscine était toujours là…
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Sujet: Re: fifteen years later Mar 30 Juil - 7:20
Ça pourrait être si facile, de renouer avec une amitié perdue ? Ça étonne la Reed, et en même temps non. C'est comme de retrouver de bonnes vieilles habitudes, dépoussiérer une familiarité qui est toujours là dans leurs souvenirs. Ou c'est ce qu'elle aimerait croire ? Il ne faudrait pas tirer des conclusions trop rapidement, mais si un jour Amelia pensait retrouver son ancienne complice, elle supposait que ça serait plus difficile, plus embarrassant. Et embarrassant, ça l'est bel et bien, mais de moins en moins. Elles étaient deux jeunes adultes lorsqu'elles se sont quittées, deux jeunes femmes qui se cherchaient sûrement encore. Le temps a passé. Le temps, elles l'ont eu pour se trouver, et peut-être mieux se retrouver. Elle ne peut nier l'espoir que ça ne s'arrête pas là, dans ce café. Que ça ne puisse s'arrêter, parce qu'elles habitent dorénavant le même coin, mais surtout parce qu'elle ne le veut pas. Et Sophia, qu'est-ce qu'elle veut ? Elle s'intéresse à son amie, celle avec qui elle vit, et Amelia répond sans réfléchir. - Freya. Da Costa. Je crois pas que tu la connais ? Mais maintenant que j'y pense, je crois que vous vous entendriez bien. Elle ne sait pas pourquoi elle dit ça. Peut-être parce que si Sophia a posé ses valises en ville, elle ne serait pas contre faire de nouvelles connaissances. Peut-être parce que maintenant qu'elle l'a retrouvé, elle l'imagine bien trop aisément trouver sa place dans son cercle d'amis. Dans une petite bourgade comme la leur, elles n'ont pas fini de se tomber dessus, c'est vrai. Amelia dit ça comme si c'était un problème, et lorsque sa camarade le relève, son cœur parle pour elle dans l'instant. - Non ! Pas pour moi. Elle se mord la lèvre. Elle sous-entend que si ça doit l'être, c'est pour la Rose ? Heureusement qu'elle peut compter sur cette dernière pour s'exprimer clairement. Là voici invitée à faire le tour de chez elle ! Si elle s'attendait à ça. - Wilson ? Arthur Wilson ? Si ça me dit quelque chose ! Ce bon vieux Arthur. Cette bonne vieille piscine surtout, parce qu'elle ne croit pas qu'elles aient eu l'occasion d'échanger avec le concerné plus d'une ou deux fois, par hasard – entre deux éclats de rires étouffés. À sa connaissance, ce dernier n'a jamais su ce qui se passait durant ses absences répétées. Deux adolescentes qui s'éclaboussent dans une piscine qui n'est pas la leur. Première infraction, et tant d'autres suivront. Ces souvenirs communs affluent dans sa tête... et presse une confidence. Elle va même jusqu'à se redresser de son siège pour l'occasion. - Je dois avouer que j'y suis retourné, une fois. Toute seule. Pas récemment, mais... J'ai pensé à toi, forcément. Et pas seulement cette fois-là. Mais elle s'en doute, n'est-ce-pas ? Elle aimerait qu'elle s'en doute. - Mais attends... tu n'habites pas chez lui quand même ?? C'est vrai ça, pourquoi elle mentionne Wilson tout à coup ? Les choses ont changé depuis leur jeunesse, et elle sait que ce bon vieux Arthur a dorénavant mis une partie de sa propriété en location, pour toutes les fois où il n'est pas là. Se pourrait-il que... Elle en a un franc sourire aux lèvres, rien qu'à l'idée que ça puisse être vrai.
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Sujet: Re: fifteen years later Mar 8 Oct - 14:11
Fifteen years later AMELIA & SOPHIA
Freya Da Costa, ça ne lui disait pas grand-chose. Il y avait eu tellement de changement depuis qu’elle était partie de toute façon. Des départs, comme elle. Des arrivées, pour diverses raisons qu’elle n’expliquait pas vraiment. Redwood Hills, si petite, si lointaine. En réalité, la bourgade vermontoise était pleine de mystère et de charme. Pas étonnant qu’une poignée de gens s’y ramène tous les ans pour poser des valises. Et ses bagages. Sophia fait non de la tête en plissant des yeux en guise de réponse à Amelia. « Ah oui ? Faudra que tu me la présentes alors ! » La rousse n’était pas franchement contre rencontrer des nouvelles personnes. Revenir c’était aussi devoir refaire son réseau… Utile lorsqu’il est question de chercher du travail d’ailleurs. Même pas une semaine qu’elle s’y était remis et elle n’en pouvait déjà plus. Mascarade fatigante pour peu de résultats. Le highlight de cette matinée, c’était bien de tomber sur Amelia, et si elle pouvait tomber sur elle plus régulièrement comme elle semblait le supposer, ce serait avec plaisir. Sophia saute d’ailleurs sur l’occasion. Ça sort tout seul, tellement naturellement. En souvenir du bon vieux temps. « Arthur Wilson himself ! » L’avocate éclate franchement de rire avant d’écarquiller les yeux à la confidence de la Reed. « Comment ? Sans moi ? » s’exclame t-elle avant de sourire. « Forcément. » répète t-elle doucement comme un écho. Sophia marque une pause, laissant planer un silence propre à la réminiscence nostalgique. Derrière, une émotion complexe en latente. Elles avaient fait les quatre cent coups ensemble, alors oui, forcément, elles avaient continué d’occuper une place spéciale dans le coeur l’une de l’autre. Peut-être la rousse un peu plus différemment que la brune. Amelia avait-elle seulement conscience de ce qu’avait pu éprouver Sophia à son égard dans leur jeunesse ? La marque de ce souvenir précis, ce qu’elle avait ressenti pour elle à l’époque, semblait presque indélébile. Plus aucune amertume, juste le joli souvenir d’un amour mal digéré, pas accompli. La question d’Amelia vient rompre cette torpeur, et c’est un nouveau éclat de rire de la part de la Rose qui résonne dans l’air. « Eh bien… Au sens légal, on peut dire que si ? » Car c’était bien à Arthur Wilson qu’elle payait un loyer depuis quelques mois. « C’est pas la maison principale avec la piscine, bien sûr. » Elle grimace, mine déçue. « Mais maintenant ça n’est plus qu’une haie qui me sépare d’elle ! » Elle fait mine de regarder autour d’elles avant de s’approcher un peu plus près de son visage, pouvant sentir son doux parfum mêlé à celui des produits d’entretien. « Il est en déplacement pendant deux semaines, pour information. » Son regard amusé rencontre alors celui de la brune, avant de pouffer. « Il fait encore un peu frais mais ça nous a jamais vraiment arrêté à l’époque. » fait-elle avant de se renfoncer contre le dossier de sa chaise. Elles avaient la trentaine bien entamée, certes, mais Sophia n’avait jamais vraiment gagné l’âge de raison sur ces choses là.
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Sujet: Re: fifteen years later
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