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Echoes roars dinosaurs (Esther)

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Marty A. McDonald
-- audi alteram partem --
Marty A. McDonald

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 543
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : William Moseley
CREDITS : (ava) mrs chaplin (ban profil) ethereal (signa) alaska + CCR lyrics
ALTER-EGO : Archibald, David, Tom, Rafael, Charlene, Griffin, William, Reid
ÂGE : 40
QUARTIER : 86, Lilac road (#4)
MÉTIER : Secrétaire particulier pour Castiel DeWitt
COEUR : Et si tu n'existais pas...
INTERVENTIONS RL : Oui
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MessageSujet: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptySam 6 Mai - 20:44


Echoes roars dinosaurs
- Esther & Marty -

Marty avait toujours aimé compartimenter les choses autant qu’il avait toujours échoué à le faire complètement. Sa présence à cette grande réception en était un nouvel exemple, s’il en fallait. Beaucoup de curiosité et une touche d’ennui étaient à l’origine de cette décision de dernière minute. Mai-Linh et lui avaient, après tout, continué d’entretenir quelques liens de courtoisie, soit une amitié professionnelle, après la fin de son contrat chez son ancien employeur. Le relatif anonymat qu’il trouvait ce soir à Burlington lui offrait le luxe d’observer. Chose qu’il faisait énormément, ces dernières semaines, à prendre ses marques dans son nouvel environnement. En un rien de temps, le jeune homme s’était retrouvé propulsé au cœur même de l’un des groupes d’affaires les plus importants du coin. Mais ce n’était pas à titre du nouveau secrétaire particulier du groupe DeWitt, et plus particulièrement de son âme dirigeante, qu’il était invité ce soir. Il n’était que Marty, Marty McDonald, je travaillais pour la SRC, enchanté. Jusqu’à présent, personne n’avait jugé bon de lui demander pourquoi l’emploi de l’imparfait ni pourquoi un membre de la direction de la société canadienne se trouvait invité ce soir. C’était dans l’ordre des choses, il y avait des gens d’affaires du quatre coins du globe. Mai-Linh avait vu en grand et avait sorti son carnet d’adresse au complet pour l’occasion : rien n’était trop beau pour financer l’un de ses projets caritatifs. D’ailleurs, quelques instants auparavant, le blond s’était éclipsé poliment d’une conversation animée sur l’état de la situation en Ukraine. Bien sûr, Marty compatissait et admirait le travail des reporters. Mais cela réveillait également quelques souvenirs personnels de la période où les médias avaient commencé à s’emparer de la nouvelle et où il avait été l’amant d’un présentateur télé particulièrement animé par la volonté de faire passer son travail avant tout le reste. Égoïstement, certes, car l’on ne pouvait pas comparer cela à l’enfer de la guerre, l’ex-juriste n’avait pas eu très envie de les laisser remonter à la surface.
Armé donc de quelques bouchées de très grande qualité gastronomique – Mai-Linh avait déboursé une fortune pour que les convives soient comblés –, le blond s’était instinctivement réfugié près de la petite scène où un ensemble de musiciens animait la soirée avec du jazz. Marty suivait du regard les gestes langoureux du pianiste, de longs doigts dont le toucher était précis, aérien. Les notes lui resteraient en tête, il en était certain, alors qu’il avait toujours été fasciné par le jazz et son caractère imprévisible. Ainsi perdu dans ses pensées, il ne l’avait pas vue s’approcher. L’aurait-il seulement reconnue ? Il fallait bien souligner qu’au moins deux longues années s’étaient écoulées depuis qu’il n’avait plus croisé Esther Ramsay. La fille de Mai-Linh. L’un de ces esprits brillants, stimulants même, qu’il lui avait été donné de croiser dans les réceptions de sa mère par le passé, et ce, malgré son jeune âge. La jeune femme était promise à de grandes choses, il en était plus que certain. « Oh, pardon, excusez-moi… » Commençait-il au moment de sentir son épaule frôlée. Il n’avait pas bougé, mais la politesse y obligeait. Pas question de tenir une compétition d’ego dans un lieu de ce genre, entouré de grosses pointures comme il s’en trouvait autour de lui. C’était à ce moment qu’il reconnaissait pourtant son interlocutrice. « Esther ? » Impossible que ce ne soit pas elle. Même si elle avait changé et que ses traits avaient pris en maturité, elle avait ce même sourire, cette même lueur curieuse au fond du regard. « Quelle surprise, comment vas-tu ? » Il était surpris, Marty, ravi aussi. Bien que la surprise lui serait sans doute retournée. Leurs précédentes rencontres avaient eu lieu à Montréal et à Toronto, là où l’ex-directeur adjoint avait eu beaucoup plus de raisons de se trouver qu’au Vermont. « Mai-Linh n'a pas eu le temps de me dire que tu étais de retour en Amérique. » À vrai dire, cette dernière s'était jusqu'ici contentée de le saluer et de le remercier pour sa présence. Elle avait tant à faire en tant qu'hôtesse et une part du jeune homme se plaisait de toute manière à cet anonymat relatif. « Tu en as eu assez de l'Europe ? Je suis prêt à entendre tes récits de voyage. » C'était même la première conversation dont la perspective le stimulait réellement ce soir. Au même moment, on venait leur offrir des consommations. Pendant un bref instant, Marty allait s'opposer, avant de se rappeler qu'elle devait avoir l'âge aujourd'hui. « Je sais qu'on ne demande pas ça aux femmes, mais, wow, le temps file, n'est-ce pas ? » Tant de choses s'étaient passées depuis leur dernière rencontre. Tout comme tant de choses s'étaient passées auparavant également, certaines dont ils avaient pu discuter dans des réceptions en tout point semblable à celles-ci. D'autres qui demeuraient flottant dans une zone de non-dits, où il était néanmoins permis de compatir avec le coeur.

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Esther Ramsey
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Esther Ramsey

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 297
PSEUDO : lulilou
AVATAR : Courtney Eaton
CREDITS : fassylover (tumblr)
ALTER-EGO : Soso, Leelee
ÂGE : 23
QUARTIER : Waterfall Avenue
MÉTIER : étudiante en licence de sciences politiques, majeure sociologie politique, mineure économie. Elle rêve d'être journaliste internationale.
COEUR : free as a bird, unbothered
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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptyMar 16 Mai - 1:29

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MARTY ⅋ ESTHER


Voilà bientôt deux ans qu’Esther n’a pas mis les pieds dans une des fameuses réceptions de sa mère. Et ça lui a manqué ! Si Mai-Linh n’a pas brillé de sa présence le long de son enfance, force est de constaté qu’elle n’a pas chômé niveau besogne. Sa mère a bâti un empire qu’Esther ne peut faire semblant de ne pas respecter. Bien sûr, elle aurait aimé voir sa mère plus souvent à la maison. Toutefois, elle est admirative de tout le travail abattu par cette femme qu’elle aime mais ne connaît finalement que trop peu, hormis sa personnalité de façade, celle d’une femme forte, puissante, intimidante parfois. « Félicitations, maman. » lui glisse t-elle à demi mot, à peine arrivée sur les lieux des festivités. En retour, sa mère lui offre un sourire en guise de remerciement – la pudeur est de rigueur entre elles deux, et continue sa parade de salutations. Esther est habituée. Elle sait que ce genre d’évènement ne leur permet jamais de discuter plus de trois secondes, tant Mai-Linh est sollicitée de partout. En plus de cela, tristement, que pourraient-elles se dire… ?
Un sourire fané persiste sur les lèvres de la jeune étudiante alors qu’elle regarde sa génitrice parcourir la grande salle de bras en bras, ces embrassades occasionnant quelques pensées parasites qu’Esther a tôt de chasser, par réflexe. Il apparaît dans ses pensées malgré elle à chaque fois qu’elle voit sa mère aussi heureuse. Elle n’y peut rien, c’est comme ça, impossible d’y échapper. La brune, vêtue d’une robe rouge et noire aussi élégante que coûteuse, décide de se mouver à son tour à travers les pièces, avec une idée en tête. Marty sera là, il me semble, lui a dit sa mère ce matin. C’est une des raisons qui l’ont poussée à venir ce soir, plutôt que passer la soirée avec sa joyeuse bande à Redwood Hills. Deux salles, deux ambiances aux antipodes. Elle est toujours restée simple, même si l’influence de son milieu social d’origine aurait pu la rendre infréquentable aux yeux de certains de ses amis actuels. Caméléon social, elle évolue avec brio entre ses deux mondes : la petite bourgeoisie et les gens normaux, sans le moindre effort d’adaptation. Son niveau de vie a même permis à plusieurs occasions d’aider les plus démunis de son entourage qu’elle aide sans compter. Après tout, elle les considère comme les siens depuis toujours, surtout depuis qu’ils ont été là pour elle comme une vraie famille au moment le plus dur de sa vie.

Les yeux bruns d’Esther s’illuminent d’un coup en fixant un point stratégique près de la scène des musiciens. Sa mère a dit vrai, ce matin. Marty est bien présent ce soir ! Son visage se fend d’un large sourire alors qu’elle se met en marche pour le rejoindre. Arrivée à sa hauteur, ou presque, elle attend qu’il la remarque d’une mine espiègle, ce qui ne tarde pas à arriver alors qu’elle le frôle légèrement. « The one and only ! » déclare t-elle en mimant une discrète arrivée théâtrale, mains en l’air de chaque côté, tada. Il n’a presque pas changé de prime abord, possède toujours cette expression polie, bien qu’elle pense déceler de la surprise dans ses yeux, chose confirmée par ses dires par la suite. « Ça va super ! » Elle est si contente de le voir que ses zygomatiques lui font presque déjà mal. « Est ce qu’elle a seulement eu le temps de te dire quoi que ce soit ce soir à part bonsoir ? » Il y a fort à parier que non, Mai-Linh n’a déjà pas le temps d’échanger plus de trois mots avec sa propre fille... Un jeune homme muni d’un plateau rempli de coupes de champagne arrive à leurs épaules, et Esther en profite pour en saisir une, pouffant au passage du vieux réflexe de Marty. « N’est ce pas ? Vingt-deux ans, majeure et vaccinée. » Elle trinque son verre contre celui de son acolyte du soir avant de boire une gorgée. Élevant la voix pour surpasser celle du chanteur qui performait devant eux, elle lui dit : « J’ai de quoi écrire un super papier, il faut juste que je trouve le temps, je fais trop de trucs en ce moment ! » Un euphémisme. Récemment promue co-présidente du club nature de Redwood Hills, stagiaire au Redwood Echo, étudiante en deuxième année de sciences politiques, photographie, tricot, peinture, vie sociale bien remplie… C’est comme ça depuis 2019. Pas une minute pour penser, la vie à 100 à l’heure. Alors qu’elle va ajouter quelque chose, elle est coupée par un énorme solo de trompette. Après un éclat de rire, elle se penche vers Marty pour qu’il l’entende : « On s’éloigne un peu ? » Elle tourne les talons pour se replier vers le fond de la grande salle, près d’une grande fenêtre style baie vitrée, contre laquelle elle vient prendre appui, toujours le verre en main. « « C’était extraordinaire, j’ai rencontré des tas de gens incroyables. Je n’ai même pas eu de mal à faire les micro trottoirs toute seule, pas eu d’ennuis ni rien. A part quelques relous, mais ça… » Esther affiche une mine entendue, mais ça c’est notre lot en tant que femmes, elle aurait voulu ajouter, mais au lieu de ça, elle embraye : « Le retour a été un peu dur, après des mois à vadrouiller un peu partout sur le vieux continent… Mais c’était une super expérience. » Elle prend une nouvelle gorgée. « Assez… Introspectif, je dirais. » Songeuse, elle récupère assez rapidement son sourire chaleureux. « Et toi, alors ? Tu es de passage ? Qu’est ce que tu fais dans le Vermont ? » C’est vrai, ça? Jusqu’ici, elle ne s’est pas posée la question. Trop ravie qu’il soit juste présent, Marty, avec qui elle apprécie tant avoir de longues discussions sur les choses de la vie. Légères ou pas, jamais trop graves. Elle observe ses traits, tente de vérifier à nouveau si quelque chose a changé chez lui en l’espace de deux longues années… En tout cas, il est toujours aussi à l’écoute des déblatérations d’Esther, qui se demande chaque fois dans un coin de sa tête si elle ne l’ennuie pas trop. Elle espère que non, ce serait bien dommage.





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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptySam 17 Juin - 0:49

La seule et l’unique, Marty aurait pu le dire aussi à l’égard de l’étudiante. La seule, de loin, à engager de véritables conversations qui ne se contentaient pas de la surface, comme il était pratiquement de coutume de le faire dans ce genre d'événement. Le blond était taillé de ce bois-là depuis l’enfance, mais d’aucuns ne se surprenaient plus de le trouver à l’écart, parfois, cocktail à la main. Ou, comme à cet instant, à écouter respectueusement les musiciens, alors que leur travail ne servait que de toile de fond aux diverses interactions des convives. Le jeune homme était probablement à la croisée des chemins : ni entièrement introverti, ni parfaitement extraverti. Il savait surtout jauger ses interlocuteurs et s’adapter aux circonstances, comme à cet instant où c’était un franc sourire qu’il offrait à la jeune femme. D’autant plus qu’elle semblait en grande forme, lumineuse. « Je suis persuadé que c’était plus que bien. » Il s’en souvenait très bien, du plus loin qu’il le pouvait d’ailleurs, Esther lui avait toujours parlé de sa passion. Rien, ni personne, n’aurait pu se mettre en travers de sa réussite, il l’avait toujours pensé. Quelque part, il se trouvait néanmoins soulagé de constater que le hasard n’avait pas glissé quelques embûches imprévus sur sa route. « On dit que la seule personne qui n’est pas autorisée à s’amuser, dans ce genre de réception, c’est l’hôtesse. » Sa mère à lui le disait, en tout cas. Cette dernière avait brillé à de nombreuses reprises dans les vernissages de son père. Non sans confier en cercle restreint, par la suite, l’étendue du stress qui l’avait animée. Ainsi, il n’en tenait absolument pas rigueur à Mai-Linh, alors qu’il n’avait pas particulièrement cherché à s’immiscer bien longtemps dans les cercles de discussion où il aurait pu la recroiser, lui non plus. Flûtes de champagne désormais à la main, il ne se faisait pas prier bien plus longtemps pour trinquer à l’initiative de la brune. « Presque le meilleur âge. » Commentait-il sobrement. « Je dirais que la trentaine est plus sereine. » La sienne l’était ou, à tout le moins, avait fini par prendre cette trajectoire. « Mais rien ne presse, n’est-ce pas ? » Pas quand elle avait toute la vie devant elle pour réaliser le moindre rêve qu’elle pouvait nourrir - oh combien c’était cliché de le dire, mais néanmoins vrai.
Esther s’enthousiasmait de tout, mais surtout des possibilités devant elle, de quoi ravir le blond. Jusqu’à ce que la conversation si près de la scène ne soit plus possible, à moins de vouloir être partie à cette extraordinaire impro de la part du saxophoniste - beau garçon, avait-il pensé sans arrière-pensée avant d’acquiescer à la requête de son interlocutrice. Puis, le récit des expériences par-delà l’Atlantique reprenait, auquel Marty accordait toute son attention. Certes, il devait toujours y avoir quelques antagonistes lorsque l’on se rapprochait d’une réussite. Cela avait tendance à gérer son lot d’envie. « Tu ne les as pas laissés faire, rassure-moi ? » Quelque chose lui disait qu’Esther s’en était assurée. Après tout, elle était devant lui, plus forte que jamais. Grandie, aussi. « Quelqu’un de spécial que tu as dû laisser derrière toi ? » Demandait-il enfin, projetant peut-être son propre vécu sur celui de l’étudiante. Il y avait quelque chose de très étrange à construire une vie autre part, loin de chez soi. Comme des vies parallèles. « J’ai eu envie de changement. » En plusieurs sphères de sa vie, à vrai dire. « Je suis venu pour une offre d’emploi en particulier, puis je me suis retrouvé autre part. » Secrétaire. Marty ne méprisait pas ce mot ni les fonctions qu’il occupait à présent, mais on ne l’avait pour autant jamais encore entendu le prononcer tout haut, encore moins pour se présenter. « Je travaille pour Castiel DeWitt. L’empire hôtelier ? » Lui expliquait-il, attentif à la réaction de la jeune femme. Il avait eu tôt fait de réaliser que peu de gens se montraient indifférents envers l’homme d’affaires. Le lot de toutes célébrités, certes, mais cela semblait être un peu plus que cela. « Alors, je serai dans la région pour un moment. Je l’espère. » Il ne lui semblait ne jamais avoir désiré quelque chose davantage que de se sentir à la maison. « Introspectif… C’est une bonne chose ? » Lui demandait-il, alors qu’ils se retrouvaient finalement sur une terrasse intérieure. Il faisait frais, à cette heure, mais l’été commençait à s’inviter petit à petit et donnait envie de profiter du clair de lune. « Je suis ravi que nos chemins se croisent à nouveau, ça donne envie de croire qu’il n’y a pas que de mauvaises surprises. » C’était bien plus souvent de celles-là qu’on se souvenait, dont on parlait. Esther, pour son jeune âge, avait déjà vécu de grandes pertes, au moins une en particulier.

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Esther Ramsey
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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptyMar 8 Aoû - 23:32

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MARTY ⅋ ESTHER


Elle ne sait trop comment l’expliquer vu la différence d’âge – 17 ans tout de même ! mais elle a ressenti cette connexion avec Marty dès leur premier échange. Les deux s’étaient rencontrés à l’époque dans une énième réception de sa mère et il avait été le seul à ne pas la traiter comme une enfant ou pire, la fille de Mai-Linh. Etre la fille de Mai-Linh, c’était soit être infantilisée au maximum, soit être prise avec les pincettes, voire flattée de manière exagérée et surtout intéressée. Sa mère est puissante, respectée, et enviée. Faire partie de leur cercle (au moins) professionnel est pour certaines personnes un goal de vie. Esther est intelligente et elle remarque tout de suite les rapaces. Elle s’était d’ailleurs méfiée à l’époque de la tête blonde, juste avant qu’ils ne débutent leur conversation. Elle avait pu le sentir, dans le ton, dans les sujets choisis… Il ne faisait pas partie des gens avides de la notoriété de sa mère. Il semblait à l’époque authentiquement intéressé par ce qu’elle avait à raconter. Un ton doux et avenant, espiègle parfois. Dans son for intérieur, elle sait pertinemment que Marty lui rappelle celui qui lui manque tous les jours depuis quatre ans. Heureusement, la mécanique de l’inconscient la protège de faire ce rapprochement lorsqu’ils se retrouvent ensemble ce soir. Ça se voit à sa mine enthousiaste et insouciante alors qu’ils trinquent ensemble. « Pour l’instant ça va ! » Pour l’instant, c’est vrai que ça va. Esther vit sa vie pleinement. Elle a de la chance de pouvoir tout tester, voyager, prendre le temps de faire des erreurs (bien qu’elle n’en fasse pas) et dévier sa trajectoire de façon illimitée, mais pour l’instant, elle se sent sur la bonne voie. Elle finit par acquiescer. En effet, rien ne presse, même si ça n’a jamais été son fort de prendre le temps et d’être impatiente de connaître la suite. La suite de quoi ? De tout !
Arrivés dans cet endroit du lieu un peu plus calme, elle prend le temps de raconter quelques anecdotes de son voyage, et son ton n’est absolument pas vantard, loin de là. « Je sais me défendre, aucun soucis ! » Elle a du caractère, Esther, mais pas le genre impulsif et irréfléchi. Non, elle a de la répartie et sait gérer les situations conflictuelles de manière subtile et intelligente. C’est bien pour cela qu’elle joue la médiatrice lorsque c’est nécessaire avec ses amies, même avec ses parents à l’époque. Calme et réfléchie. Grâce à ces traits de qualité, elle sait toujours désamorcer des situations fâcheuses avec bienveillance et pédagogie.
Elle arque un sourcil à cette question précise, celle où Marty évoque une personne spéciale qu’elle aurait laissée en Europe et qui aurait pu ternir son retour aux Etats-Unis. Elle a rencontré un tas de gens, au fil de son voyage, mais elle avait pu les quitter sans soucis. Difficile pour elle d’établir de véritables amitiés à partir du moment où elle a décidé que créer des amitiés pendant ce voyage ne serait pas sa priorité. Pragmatique, Esther. Elle a des nouvelles via des story instagram, de temps à autre, sans trop chercher. Quand ça lui tombe dessus. C’est très bien comme ça. « Non, je dirais que c’est plus de retrouver ses marques ici à Redwood après être partie longtemps. » Dans la nouvelle maison de sa mère, jamais présente de surcroît, oui, ça avait été compliqué. Pas trop longtemps, car elle est comme ça Esther, elle s’adapte vite.

Mais que fait Marty dans le coin ? La réponse du blond l’interloque un peu. « Tu travailles avec Castiel DeWitt ? » Mais elle sourit tout de même. « Mai-Linh ne l’aime pas trop, je crois. » Peut-être à raison, puisque tout le monde sait que DeWitt a des liens plus ou moins étroits avec la secte du coin. « Mais il est quand même sur la liste des invités de ce soir, je pense ! » Elle souffle du nez avec un petit air blasé signifiant toute l’ironie de l’envergure de ces somptueux évènements caritatifs.
Soudain elle réalise. « Mais où habites-tu ? » Marty qui s’installe dans la région ? Elle ne peut cacher son enthousiasme mais essaie toutefois de relaxer ces fichus zygomatiques qui la trahissent. Elle est encore plus heureuse de la nouvelle lorsque Marty vient la rassurer (même s’il ne sait pas que c’est ce qu’il est en train de faire) sur ce qu’il pense de leur rencontre fortuite de ce soir. Ça a l’air sincère et ça la pousse à être entreprenante. « Tu dois absolument passer à la maison ! J’ai récupéré des partitions qui pourraient te plaire en plus. » Le piano. Sujet tendu. Mais c’est un de leur point commun à tous les deux dont ils ont parlé la première fois qu’ils se sont vus. Esther ne touche plus à l’instrument, peut toujours à peine en entendre le son sans ressentir le besoin urgent de courir dans la direction opposée de son émission. C’est irrationnel, mais c’est là. Dès fois, elle regrette mais elle se dit que ça finira par passer. « Tu fais toujours du piano j’espère ? » Elle ne l’a jamais entendu, pourtant elle est sûre qu’il est très doué. Et son intuition lui fait rarement défaut. En ce qui la concerne, elle redoute d’avoir perdu toute sa maîtrise de l’instrument… Peut-être une autre raison qui fait que l’objet prend la poussière dans une pièce rarement fréquentée de la maison, pièce lui étant pourtant consacrée entièrement. What a waste.





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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptyDim 3 Sep - 3:19

Pour ainsi dire, il n’avait mal à l’imaginer se défendre très bien sans avoir à requérir la moindre aide, Esther. Si elle n’était que la moitié de sa mère, cela signifiait qu’elle saurait tracer sa voie dans ce monde. Marty était bien placé pour savoir que l’on ne se définissait pas en fonction de ses parents, mais il lui semblait presque impossible de supprimer complètement leur influence, qu’elle soit positive ou l’inverse. Sa propre relation avec Mai-Linh était difficile à décrire. Des amis, dira-t-on, mais l’hôtesse de la soirée n’avait pas eu davantage de temps à lui accorder qu’elle n’en avait à l’égard de la majorité de ses autres amis présents. De cela aussi, il avait l’habitude, forcément. Côtoyer des personnes aussi influentes était forcément synonyme d’agendas surchargés dont il fallait se plier aux contraintes. « Je comprends. » Lui assurait-il, l’esprit ailleurs pendant quelques instants. Cela ne l’empêchait pas de l’écouter, et de se montrer présent, entièrement présent dans l’instant, comme il savait le faire. « Même si je ne crois pas avoir déjà vécu quelque chose de similaire. » L’ex-juriste l’admettait derrière un sourire calme, qui se départissait rarement de cette lueur mélancolique. Quelque chose à propos de ces yeux bleus, lui avait-on dit un jour. Et pourtant. Le blond était loin d’être porteur de cette paix intérieure que semblait lui prêter des traits doux. « Peut-être qu’on peut trouver, ou retrouver, ces marques tous les deux, alors. Qu’en dis-tu ? » Marty savait qu’ils ne se verraient pas tous les jours – loin de ça. Il n’y avait pour autant aucun mal à partager le poids – le fardeau ? – d’apprivoiser ce nouveau quotidien d’une part et de l’autre. Nouveau pour lui et retour aux sources pour elle. L’étudiante n’avait, en tout cas, pas fait état de relations particulièrement marquantes lors de son temps de l’autre côté de l’océan. Il s’en félicitait, Marty, inconsciemment peut-être. Il lui semblait qu’elle avait le cœur encore trop fragile pour vibrer si fort, une perte qui n’était pas encore guérie. Sans le vouloir, il éprouvait à l’égard de la jeune femme un sentiment protecteur, aussi bienveillant que possible. Elle était forte, Esther, brillante, dégourdie, fearless.
Et voilà que la réaction de sa jeune amie lui donnait raison et le faisait rire par la même occasion. Où qu’il aille, évoquer Castiel DeWitt ne laissait personne indifférent, c’était le moins que l’on pouvait en dire. « On aime ou on déteste Castiel, j’ai l’impression, mais tout le monde a un avis. » Ce qui faisait écho à quelques-unes des toutes premières conversations qu’ils avaient pu avoir tous les deux, avec son patron. Le lot du succès, sans aucun doute. Quelque chose que la mère d’Esther devait connaître, elle aussi. « Je connais suffisamment son agenda pour affirmer qu’il n’y sera malheureusement pas ce soir. » D’autres engagements accaparaient l’homme d’affaires. Pour tout dire, Marty se sentait plus libre ainsi, ce soir. Il n’était pas venu à cette réception à titre de secrétaire de Castiel DeWitt, il n’était que Marty. « Qu’est-ce que Mai-Linh lui reproche ? » Esther était suffisamment habile pour reconnaître ces dynamiques et leurs particularités. Elle baignait, après tout, dans ce monde-là depuis sa naissance – un autre point qu’ils avaient en commun, même si le point de départ différait.

Quant à l’autre question, le blond fronçait les sourcils une seconde. « Lilac Road ? » Maintenant, il en riait, Marty. Il aurait pu lui donner son adresse à Montréal, celle qui ne l’était plus depuis plusieurs semaines déjà, mais il ne pouvait se souvenir de celle qu’il avait à présent à Redwood Hills. Cela viendrait, bien sûr. « Un logement dans un quadruplex de Waterfall Avenue. Je n’étais pas certain de rester, au début, j’ai loué rapidement et sans visiter. Mais c’est très bien. » Comme s’il lui fallait expliquer ce pied à terre en tout en sobriété. Marty ne roulait pas sur l’or comme d’autres autour d’eux, ce soir, mais il avait toujours vécu dans une certaine abondance. Il aurait certainement pu se permettre l’achat d’une maison de campagne, quelque chose de plus adapté à ce genre de nouveau départ. Un sourire s’ajoutait, alors qu’elle évoquait des partitions. Ça le touchait, qu’elle y pense. Après tout, la tête de l’étudiante était pleine de projets, bien des choses qui auraient pu éclipser le souvenir que Marty était pianiste. « De temps en temps, oui. » Cette fois, c’est une lueur amusée, presque joueuse, qui traverse son regard. Disons que le piano l’a aidé à connaître de nouvelles personnes, depuis qu’il est arrivé. Le piano a plus d’une fois joué ce rôle-là pour lui, sans qu’il ne le cherche vraiment pourtant. « J’en serais ravi. Tu as mon numéro de téléphone ? » Peut-être bien que ça trahit son âge, à Marty, alors qu’il y a les réseaux pour faciliter la communication sans avoir à vraiment échanger ce genre d’information. Néanmoins, il n’avait pas le temps d’y penser davantage qu’un jeune homme s’approchait d’eux pour saluer Esther. Marty adressait au cavalier potentiel un sourire poli, il n’allait pas s’interposer si la demoiselle avait envie de converser avec ce dernier, de son âge. Il ne pouvait s’empêcher de la toiser du regard quelques instants, à la recherche de la lueur dans son regard qui lui indiquerait si cette démarche était plus intéressée qu’honnête, ou un peu des deux. Puisqu’elle était la fille de Mai-Linh, elle avait probablement appris à les déceler plus rapidement que lui ne savait le faire encore, les vautours.

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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptyDim 15 Oct - 19:19

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MARTY ⅋ ESTHER


Esther a beaucoup d’amis. Des anciens, des nouveaux, certains qu’elle voit exclusivement en cours, d’autres qui ont pris des chemins différents que ceux des bancs de la fac, tous ayant plus ou moins le même âge. Le fait est que, si elle le désire, si elle en ressent le besoin, elle pourrait ne jamais se retrouver seule. Mais elle en a besoin, parfois. C’était aussi ça, le but de ce grand voyage. Se retrouver seule pour faire face à un chagrin que la présence de ses amis ne peuvent pas atténuer. Peuvent-ils seulement comprendre ? Elle même s’est retrouvée démunie. C’est une chose que de perdre son père… Mais de cette façon, ça a été encore plus déroutant. Pour elle et aussi pour ses proches. Personne n’est préparé à ça, et personne n’a, n’aura jamais les bonnes réponses ou explications adéquates. Elle s’est faite à l’idée, Esther. Et par pur instinct de préservation, elle a décidé de ne jamais trop en parler à ses amis. Ça a l’air d’arranger tout le monde, et par conséquent, elle y trouve son compte. Pas de vague, la vie suit son cours.
Mais quand Marty lui fait cette douce proposition, elle sent les vannes s’ouvrir légèrement. C’est comme une envie de tout lui dire, les choses les plus futiles comme les plus graves. Qu’elle s’est mise à la poterie mais aussi qu’elle souffre pas mal de cette solitude dans la grande maison vide, sans sa mère. Que même avec sa mère à l’intérieur, ça ne change pas grand-chose. A la place, elle se contente d’un large sourire. « J’en dis que ça me paraît une excellente idée. » Mesurée, maîtrisée, même.
Sa remarque sur son patron la fait sourire. Il lui semble qu’elle n’a pas d’avis sur Castiel DeWitt pour le moment, ne s’étant jamais vraiment penchée sur la question. Pour elle, il n’est qu’un riche pseudo-philanthrope qui donne à des œuvres caritatives pour se donner bonne conscience et entretenir son image. Un peu comme Mai-Linh ? Elle s’en veut immédiatement de faire cet amalgame entre DeWitt et sa propre mère. Il ne manquerait plus qu’elle crache dans la soupe. « A vrai dire, je n’en sais trop rien. Mai-Linh est juste très méfiante de base alors c’est possible que ça soit juste son instinct qui parle sans réalité concrète. » fait-elle en souriant espièglement avant de réaliser que si Marty travaille pour Castiel, c’est qu’il est dans le coin pour un moment, ce qu’il vient confirmer par la suite. « On est dans le même quartier en plus ! » ce qui ne manque pas d’élargir ce sourire qui perdure sur son visage. « Génial, non dis moi, je vais t’enregistrer dans mon répertoire » dit-elle enthousiaste en sortant son téléphone. C’est vrai qu’elle imagine mal Marty avoir pris le réflexe des dm instagram et poster quinze mille stories par jour. L’idée la fit pouffer discrètement.

Elle s’apprête à l’écouter épeler le numéro en question quand un jeune homme qu’elle pense reconnaître d’une précédente soirée s’approche d’eux, ou plutôt d’elle, clairement. « Oh bonjour Theo ! » Oui, elle le reconnaît bien. C’est ce même Theo dont les messages demeurent non lus dans ses dm instagram depuis la dite soirée, justement. « Quelle belle soirée oui c’est clair… Non je ne vais pas y aller, je suis fatiguée et j’ai cours demain. Mais une prochaine fois, oui, bien sûr ! Salut ! » Et voilà, le jeune homme éconduit en deux temps, trois mouvements avec toute la diplomatie du monde. Charmé, Theo ne s’est même pas tant battu, probablement ravi d’avoir pu échanger quelques mots (même aussi peu) avec Esther. Comme si de rien n’était, l’étudiante reporte toute son attention sur son interlocuteur d’origine. Au même moment, Mai-Linh passe près d’eux et prend trois nano-secondes pour saluer Marty d’un signe de la main en coup de vent. « Elle t’aime bien, toi, en tout cas. Ça doit lui briser le cœur que tu travailles pour Castiel DeWitt. » souffle t-elle en regardant d’un air mélancolique sa mère partir au fond de la salle. « Qu’est ce qu’elle fait ta mère ? Vous vous entendez bien ? » Et voilà, les choses graves. Parler des parents, elle le sait mieux que personne, c’est quitte ou double. Elle choisit avec précaution de l’entendre parler du côté maternel plutôt que paternel afin qu’il ne lui retourne surtout pas la question… quoi qu’elle l’aurait cherché. Consciemment ou pas, d’ailleurs. Elle parle rarement des choses graves, Esther, mais elle se sent en confiance avec l’homme devant elle, alors les barrières tombent un peu. C’est peut-être aussi cette coupe de champagne qui semble s’être vidée plus vite que prévu au cours de leur conversation…





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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptyMer 13 Déc - 1:32

L’impression qu’elle était sur le point de lui confier un secret ou simplement sa peine le prenait souvent, Marty. Avec Esther, il y avait une facilité à converser, les petites comme les grandes choses d’une vie. Il le savait, pourtant, il y avait certains sujets qui demeuraient plus sensibles que d’autres. Il avait été quelques fois aux premières loges pour voir Mai-Linh s’inquiéter pour sa fille. Celle-ci n’en prenait peut-être pas la mesure, d’ailleurs, comme les enfants ne savaient jamais exactement comment leurs parents se tourmentaient pour eux. Cette idée le faisait sourire, Marty, d’un sourire un peu pâle – triste. Mais cela était l’histoire d’une poignée de secondes tout au plus, parce que même s’ils ne gênaient rien, les silences ne duraient jamais bien longtemps aux côtés de l’étudiante. Ils en étaient à dresser l’état de sa vie professionnelle, sujet qui ne laissait apparemment personne indifférent. Le tout nouveau secrétaire se notait mentalement de tâter le terrain avec la femme d’affaires lorsqu’il en aurait l’occasion, ce qui ne serait vraisemblablement pas au cours de cette soirée bien animée. Castiel était exactement pareil lorsqu’il agissait comme hôte, Marty était bien placé pour le savoir et être en mesure de décrire parfaitement la prestation parfaitement mesurée qui s’opérait dans ces cas-là. Son patron avait, lors de ces soirées, le bon mot pour tout le monde, mais plus que jamais un masque à porter. En somme, pas le bon moment pour quelque confession que ce soit. L’occasion leur serait peut-être donnée d’en changer, puisqu’Esther lui apprenait qu’ils étaient presque voisins. « Cette ville est décidément très petite. » Largement plus que Montréal, et nulle comparaison ne tenait la route avec la métropole américaine dont il était originaire. Ce n’était pas la première fois qu’il se passait cette réflexion dernièrement, et pourtant, l’idée lui plaisait bien. Être plus près de la collectivité, avoir un rôle plus décisif à jouer au sein de celle-ci… Au-delà de la proximité de leur résidence, l’échange des numéros risquait fort bien de participer à faciliter les communications. Sauf qu’un jeune homme s’approchait d’eux et n’hésitait point à aborder Esther.
Theo, donc. Esther opérait d’une main de maître et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, leur nouvel interlocuteur n’était plus de la conversation. Marty ne pouvait retenir le rire léger qui le secouait et le voilà qui annonçait déjà : « Tu vas détester ce que je vais dire. » Mais, bien sûr, il allait le lui dire tout de même. Le blond n’était pas connu pour avoir la langue dans sa poche, même s’il possédait également un certain tact qui lui évitait de commettre de trop importants faux pas. « Ton assurance, ton aisance… On aurait presque dit Mai-Linh. » C’était un compliment. Même s’il décelait sans mal les quelques reproches silencieux que la fille adressait parfois à sa mère, notamment quant à sa disponibilité, Marty avait beaucoup d’affection pour leur hôtesse de soirée. D’aucuns admettraient sans mal qu’elle se méritait le respect, si pas l’admiration, de bons nombres de personnes. Lui ressembler était quelque chose de souhaitable, bien sûr. Bien que cette pensée, d’autre part, tirait quelques réflexions plus sombres au blond. La principale intéressée le saluait, ponctuant ainsi le tout d’un sourire adressé en retour par Marty.

« Tu crois qu’elle m’aurait embauché ? Elle a déjà un assistant personnel ? » Plaisantait-il à cette curieuse idée qui semblait avoir été évoquée par Esther, ou alors, ce n’était que lui qui faisait ce raccourci mental. Marty n’avait jamais travaillé pour Mai-Linh. En revanche, ils avaient eu de nombreuses occasions de travailler ensemble. Puis, ils avaient entretenu le lien professionnel, bientôt devenu amical, et Marty s’était taillé une place de choix dans son répertoire de contacts. « Il ne faut pas, peut-être que nous aurons de nouveau l’occasion de collaborer. La DeWitt s’implique dans un très grand nombre de causes, elle aussi. Rien qui ne puisse vraiment déplaire à ta mère. » La DeWitt ou plutôt Castiel DeWitt en personne – l’un n’allait pas sans l’autre. Marty McDonald était-il donc devenu un fervent défenseur de la mission de son employeur ? En quelque sorte, oui, puisqu’il passait chacune de ses journées à faire de son mieux pour que les objectifs de celui-ci soient atteints. Lorsque Castiel était heureux, au moins sur le plan professionnel, c’était qu’il avait bien joué son propre rôle… Esther lui posait une question délicate au moment où un des employés du service leur proposait une nouvelle coupe. À Esther, du moins, car la sienne était toujours à moitié pleine. Marty ne se permettait pas de répondre à sa place, bien sûr, même s’il ne pouvait s’empêcher de garder un œil soucieux sur la fille de son amie précieuse. « Ma mère est à la retraite… Depuis un moment. Elle enseignait la musique, le piano, dans un collège privé de l’Upper East Side. » En somme, quelque chose d’assez prestigieux. Sa mère avait bien gagné sa vie et elle avait côtoyé de nombreux talents très prometteurs. « On est ensuite déménagé au Vermont, elle a continué à donner des cours en privé et quand mon père l’a quittée… » Bien sûr que non, les choses n’avaient jamais été aussi simples que ça. Son père n’avait pas seulement quitté sa mère, il lui avait demandé de ne plus venir le voir en prison. Ça s’était produit après que Marty lui-même n’ait quitté le domicile familial. Des cassures, il y en avait déjà trop eu. « … Elle a arrêté. Enfin, je crois qu’elle a eu quelques élèves au cours des années, mais plus comme avant. Elle pouvait se le permettre, elle a tout ce qu’il faut pour vivre. » Espérait-il apaiser une certaine culpabilité en parlant du confort financier de sa mère ? Marty, lui-même, l’ignorait. Ces sentiments-là restaient la plupart du temps bien enfouis. « On ne se parle pas régulièrement, principalement quand il y a un anniversaire ou une occasion spéciale. » Et encore, il ne s’était pas montré très assidu à retourner les appels ces derniers temps. Encore moins que d’ordinaire. La probable libération conditionnelle prochaine de son père y était évidemment pour quelque chose. « Parfois… Il y a des choses que l’on ne sait pas dire, même si on le voulait. » Quelque chose lui disait qu’elle pouvait comprendre cela, Esther. Même sans savoir de quoi avait été faite la vie familiale des McDonald. « La tienne est là tout de même, malgré son emploi du temps de premier ministre… Ça compte pour quelque chose. Non ? »  Esther avait peut-être une autre perspective sur la question. D’ailleurs, il ne cherchait pas nécessairement à la convaincre de quoi que ce soit, il ne l’avait jamais fait. À son tour, maintenant, de prendre une longue gorgée.

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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptyMar 2 Jan - 1:58

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Enregistrer son numéro dans son téléphone lui fait l’effet étrangement agréable d’avoir franchi une étape dans leur relation. Marty habite dans son quartier, et en plus de cela, il est joignable. L’effet est agréable mais aussi rassurant, quelque part. Il est là. Près d’elle.
Esther n’a pas peur d’habiter seule aussi fréquemment dans sa grande maison. Elle n’a jamais eu peur d’être cambriolée, qu’on la kidnappe ou qu’on lui fasse quelconque mal. Elle aurait pu, pourtant, car se retrouver livrée à elle même est plus la règle que l’exception depuis quatre ans. Au contraire, elle a toujours préféré voir le positif. Elle peut inviter qui elle veut, quand elle veut, elle a sa petite routine que personne n’entrave. Ça a eu pour conséquence inévitable de la rendre autonome et férocement indépendante.
Bien sûr, il n’est pas question d’envoyer des messages à Marty tous les quatre matins. Il y a juste quelque chose de rassurant à se dire qu’un ami comme lui est dans le coin. De plus, il lui semble que s’il lui a donné son numéro, c’est bien qu’il souhaite se rendre disponible, selon ses limites évidemment. L’étudiante croit qu’elle lui a suffisamment fait sentir qu’elle est responsable et équilibrée pour ne pas abuser de sa gentillesse. Car c’est bien une des choses qu’elle apprécie chez lui, sa gentillesse. Jamais elle n’a ressenti une once de gêne ou quelconque maladresse venant du trentenaire. Pourtant ce sont des choses qu’elle a pu ressentir en côtoyant d’autres hommes plus âgés qu’elle. Et l’étudiante est plutôt vigilante de ce côté là. Elle est féministe, Esther. Elle n’accepte pas qu’un homme soit condescendant avec elle ou un peu trop avenant. Parce que c’est facile pour elle de les repérer. Ces hommes plus vieux, de bonne figure en apparence, avec des idées abominables sous le crâne. Ce n’est pas ce qu’elle ressent lorsqu’elle est en la présence de Marty, et elle oublie parfois qu’ils ont dix sept ans d’écart.
Théo est gentiment éconduit, et la technique avec laquelle cette cascade a été réalisée vaut à Marty d’y faire son petit commentaire. Au début, sa phrase annonciatrice lui fait peur. A t-elle eu l’air trop fausse ? Hypocrite ? Elle s’en voudrait que Marty ait cette image d’elle. Au lieu de ça, il la compare à nulle autre que sa propre mère. Esther baisse la tête, petit sourire aux lèvres quand même. « Thanks, I guess. » Elle relève la tête et la penche sur le côté, plongeant un regard faussement vaincu dans celui, rieur, de Marty. Bien sûr qu’elle le prend comme un compliment. Esther dissocie parfaitement la femme et la mère, et elle sait à quel point Mai-Linh est merveilleuse dans toute situation sociale. Un vrai caméléon. Elle a donc été à bonne école, à mimer sa mère dans les soirées mondaines depuis qu’elle est en âge de faire la conversation. Très tôt, à vrai dire.
Soutenant son regard, la brune essaie de déceler à quel point Marty admire lui aussi Mai-Linh. Il lui semble tout à coup qu’elle ne sait pas grand-chose de ce qui les lie ensemble. Est-ce une relation strictement professionnelle ? Y aurait-il pu y avoir plus, à un moment donné ? La relation qu’elle entretient avec sa mère ne lui permet pas de le savoir, mais elle peut quand même déduire à travers les rares conversations qu’elles ont eu à propos de lui que Mai-Linh l’apprécie et surtout, le respecte, ce qui est plutôt remarquable. Il est d’ailleurs probable que l’estime que sa mère éprouve pour l’homme en face d’elle ait joué dans la confiance qu’Esther lui voue aujourd’hui. « Elle en a déjà trois… Garde ça pour toi mais ça l’a surprise que tu prennes ce poste. Pour elle, ta place est... » Esther pèse ses mots, pas comme Mai-Linh qui peut parfois manquer de tact. « Elle pense que tu mérites un plus haut standing, je crois. » Là, elle grimace. « Cet avis n’engage qu’elle, en ce qui me concerne, je ne me permettrais jamais d’insinuer qu’il existe des métiers plus dignes que d’autres. » Elle parle maintenant d’une voix ferme, sûre d’elle. Là dessus, l’avis de la mère et de la fille divergent sans doute. Question générationnelle, peut-être ?

Mai-Linh finit toujours par être le centre des discussions, et au fil du temps, Esther a fini par s’y faire. Ces moments où elle parle de sa mère viennent se substituer à ceux qu’elle aimerait passer avec elle. Mai-Linh n’existe jamais plus en qualité de mère que lorsqu’elle est au centre des conversations entre sa fille et leurs convives. Esther en a tout de même assez, alors elle se risque à poser une question à propos de la mère de Marty, cette fois. Il lui semble qu’ils n’ont jamais parlé de la famille de l’homme. Et puisqu’ils ont subtilement évoqué la relation entre Esther et sa mère, elle se permet de lui demander qu’elles sont les leurs. Au même moment, un des serveurs arrive à la rescousse, laissant planer dans l’air la question sensible. Esther reprend une coupe furtivement, non sans remercier chaleureusement l’employé de service, avant de reposer toute son attention sur son interlocuteur. Jamais ils n’ont eu l’occasion d’apprendre à se connaître de la sorte. Alors qu’il ouvre la bouche pour lui répondre, Esther se rapproche doucement de lui pour mieux l’écouter. Elle fait abstraction de tout ce qui les entoure, se focalisant sur la voix sérieuse mais calme de Marty, alors qu’il commence le court récit de la vie de sa mère. Une pianiste, ça la fait immédiatement sourire. Le fait que Marty ait grandi avec une mère musicienne l’attendrit, elle qui a grandi avec un père lui ayant transmis l’amour de la musique. Toute sorte de musique, d’ailleurs. Son visage s’assombrit légèrement alors qu’il évoque la séparation de ses parents, et ses traits trahissent son inquiétude. Tout ce qui est de l'ordre de la rupture, séparation, abandon, bref, tout évènement qui peut se rapporter à la fin d’une union familiale la ramène toujours à son propre vécu, sans qu’elle ne puisse le contrôler. « Bien. » est tout ce qu’elle peut lui répondre à la fin, lorsqu’il lui indique qu’elle vit décemment, à la hauteur de ses besoins. Esther apporte la coupe à ses lèvres et boit une bonne gorgée. « Oh. » Malgré les liens effilochés avec sa mère, Esther reste une personne attachée à la famille. Elle regrette de ne pas avoir réussi à construire quelque chose de solide avec Mai-Linh à la mort de Dan, son père. Quelque chose de viable.
Elle a ces éclats de lucidité parfois, de cynisme même, qui font qu’elle n’est pas surprise des précisions de Marty. Lorsqu’on devient adulte, qu’on quitte le foyer familial, on se rend compte que les relations familiales ne sont pas acquises. C’est du travail, ça prend du temps, et parfois, on ne prend pas le temps justement. Les choses de la vie, le temps qui passe, les appels qui s’espacent… Son regard se voile alors qu’elle y pense.
Parfois il y a des choses que l’on ne sait pas dire, même si on le voulait.
Les non-dits, la distance qui s’installe et qui ronge. Qui donne froid. « J’ose espérer que j’ai encore le temps, Marty. » avoue t-elle dans un murmure, faible sourire en coin qui trahit une vive émotion qu’elle a du mal à dissimuler. S’asseoir avec sa mère, parler, poser les questions auxquelles elle désespère d’avoir des réponses… Elle lui avoue qu'elle y croit toujours. Ça finirait par arriver… ?
Elle aperçoit la silhouette de sa mère qui s’affaire près des musiciens qui s’accordent une pause sans son avis, ce qui suscite une scène plutôt amusante à regarder de loin. « Bien sûr, ça compte. » s’accorde t-elle à lui répondre avant de reposer son regard sur lui, son sang froid retrouvé. Il est rare qu’Esther se laisse submerger par ses émotions, mais Marty a cette rare capacité à la faire parler, ressentir. A le voir prendre cette longue gorgée, il lui semble que la conversation touche également un point sensible chez lui. « Ce serait moins intéressant si tout cela n’était pas aussi complexe, pas vrai ? » elle laisse échapper un petit rire pour détendre l’atmosphère. En réalité, elle sait à quel point toutes les familles sont dysfonctionnelles à leur manière. La perfection n’existe pas alors inutile de se fustiger.
Elle lui demanderait bien de parler de son père, mais elle ne peut s’y résoudre, de peur d’ouvrir la boîte de Pandore. Au lieu de ça, elle vient faire cogner doucement sa coupe contre celle de Marty avant de la finir d’une traite, signe implicite de la reconnaissance de la difficulté d’aborder les sujets de la famille. Autrement dit, I relate. Une lueur complice dans le regard de la jeune femme accompagne son geste. I relate, my friend.





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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptySam 16 Mar - 14:18

Ce n’était pas la première fois qu’une soirée mondaine ouvrait la porte aux confidences entre Esther et Marty. Pour peu, tout était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés pour les occupations qui avaient été les leurs ces derniers mois, voire années. C’était bien ce qui lui avait tout de suite plu chez la jeune femme: l’authenticité. La plupart des gens valorisaient bien d’autres choses dans ces occasions spéciales, ce qui avait tendance à le faire mourir d’ennui. Le blond était certes coutumier de l’étiquette et il savait sans mal jouer les caméléons, lui aussi. Un point en commun qui leur venait tout droit de leur héritage familial respectif. S’il s’en amusait pour la faire rire, Marty, il était bien moins sûr qu’il aurait apprécié ce genre de comparaison en retour. Sous aucun prétexte, le jeune homme ne souhaitait être comparé à son père ou mis sur un même pied d’égalité que les souvenirs que certains pouvaient avoir de sa personne dans des circonstances semblables. C’était différent pour Mai-Linh. Cette femme ne brillait que par son succès – autrement que par son absence, de l’avis de sa fille. C’était avec amusement qu’il écoutait les théories d’Esther à propos de l’avis que devait avoir sa mère de son nouvel emploi d’ailleurs. « Rien que trois… » Plaisantait-il cette fois. Il n’y avait rien de bien surprenant à cette idée, sachant que Castiel possédait lui-même une petite armée de secrétaires avec lesquels Marty était en contact direct tous les jours. « C’est drôle, car ce n’est tout de même bien qu’un mot. Secrétaire. Ça a tendance à faire hérisser le poil de plus d’un, mais c’est très prenant. » Il s’en amusait, Marty. Il le faisait depuis qu’il avait accepté ce poste parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire pour se détourner des questions plus ou moins indiscrètes qu’on lui posait à cet égard. Pourquoi, oui, avoir choisi d’être le secrétaire de quelqu’un d’autre, alors qu’il possédait les compétences pour en engager un lui-même ? « Je ne m’ennuie pas du tout. Le jour où ce sera le cas, je changerai. » Marty restait constamment évasif sur le sujet. Peut-être parce qu’il se satisfaisait très bien de ne pas avoir à porter ce poids sur ses propres épaules. Aider à porter celui d’un autre était à bien des égards gratifiant… Peut-être aussi parce qu’il avait eu si cruellement besoin de changement et parce que les possibilités s’étaient malencontreusement trouvées un peu trop limitées. Toujours était-il qu’il ne regrettait rien du tout et qu’il appréciait où il se trouvait aujourd’hui, soit dans la même ville que la jeune étudiante qui n’avait pas fini de le divertir.

Pourtant, ce soir, la conversation prenait des allures plus sérieuses. L’un comme l’autre éprouvant le besoin de faire la lumière sur ces zones d’ombre, soigneusement gardées à l’abri des regards. Il n’avait pas vraiment hésité avant de lui répondre, Marty. Les questions de la jeune femme ne l’avaient, surtout, pas poussé à se braquer comme il en avait l’habitude. Il lui semblait presque qu’elle cherchait ses propres réponses au travers des questions qu’elle lui posait, à lui. Quant au temps qu’elle espérait avoir, il lui adressait un sourire complice. « Il faut le prendre, mais oui… » Façon de dire qu’il avait bien plus de choses que ce qu’on voulait bien admettre, sur lesquelles on pouvait avoir le contrôle. Il suffisait parfois d’un réel effort… « Ou convaincre les autres de le prendre. » Ajoutait-il avec une légèreté perspicace. Oh, il ne pouvait que se douter que les choses étaient bien loin d’être simples lorsque l’on était la fille de Mai-Linh. Cette dernière se rendait tellement disponible pour toutes les causes qu’elle défendait qu’elle ne pouvait qu’en être plus invisible encore pour sa fille. Ce n’était pas quelque chose qui lui était inconnu, à Marty. « Ça peut paraître évident, mais j’ignore si elle le réalise. » On s’y faisait à l’indépendance des autres. Esther n’avait besoin de personne pour s’accomplir, mais ce n’était que ce dont l’histoire se rappelait. Sans doute ce qu’elle se disait, elle aussi, Mai-Linh, pour mieux dormir le soir lorsqu’elle réalisait qu’elle n’avait pas été là. Marty et elle avaient déjà eu cette conversation, un verre à la main, en fin de soirée. L’un comme l’autre, à cette époque, aurait pu parler de tout ce que creusait un manque au fond du cœur. Il aurait aimé, le blond, savoir ce que la mère et la fille pouvaient avoir ces conversations-là, elles aussi.
« Mmmh. » Il n’était pas certain, Marty, qu’il aurait choisi ce mot. Complexe. Les choses étaient simples, dans le fond, c’était les sentiments que l’on pouvait avoir à leur égard qui rendaient les choses compliquées. Leurs coupes s’entrechoquaient délicatement. Il ne buvait pas cette autre gorgée tout de suite, suspendu à ses propres pensées. « Tu penses à lui ? » Il n’en aurait pas fallu beaucoup plus pour qu’il fasse ce lien, bien sûr. « Je pense au mien beaucoup plus souvent que je ne le voudrais. Et certainement bien plus que je ne veux l’admettre. » Confessait-il alors, Marty. Ces choses-là ne se contrôlaient tout simplement pas. Le dernier rempart contre la vérité était parfois le mensonge, mais il ne jouait pas dans ces eaux-là avec elle, pas ce soir. En comparaison avec l’ambiance festive de la soirée, les deux acolytes s’aventuraient sur des territoires minés. Il relevait les yeux vers Esther, le blond, question de s’assurer qu’il ne la mettait pas trop mal à l’aise. Le temps, comme ils l’avaient évoqué quelques instants plus tôt, était toujours là, mais ce n’était pas toujours ce qui posait vraiment problème dans le fond.

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Esther Ramsey
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MessageSujet: Re: Echoes roars dinosaurs (Esther) Echoes roars dinosaurs (Esther) EmptyJeu 25 Avr - 3:13

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Le champagne fait à coup sûr effet car elle sent un léger effet de coton qui entoure son crâne.  La sensation est délicieuse et tout son corps semble se décontracter encore plus qu’au premier verre. « Je veux bien le croire. Surtout que sans eux, elle n’en mène pas large. » renchérit-elle pour aller dans le sens de son interlocuteur. L’alcool a beau la détendre, elle n’en reste pas moins concentrée. Peut-être est-elle un peu plus avenante, entreprenante, mais jamais trop. Esther a cette capacité à rester maîtresse d’elle même et de ne jamais tomber dans les excès. Deux coupes de champagne, c’est sa limite dans ce genre d’évènement. Elle le sait, et elle s’y est toujours tenue. C’est tout de même sa mère qui est responsable de ce gala et elle ne ferait jamais rien qui pourrait la mettre dans l’embarras. Elle veut d’autant plus garder le contrôle lorsqu’elle sent la conversation déviée vers un registre plus sérieux. Quelque chose shift en elle lorsqu’elle l’entend parler de sa mère à lui. Sur le moment, ça reste subtil. Mais les confessions nocturnes qu’ils sont en train de se faire, aussi personnelles, dans cet espace qu’ils occupent comme si personne n’existait autour d’eux, ça change forcément la nature de leur relation. C’est qu’ils n’en sont jamais arrivés à ce niveau de confidence, de ce que la brune se rappelle.
Pour la première fois de la soirée, Esther laisse son regard dériver dans le vague. La voix douce de Marty la berce, autant dans son timbre que dans le contenu de ses paroles. Il la rassure, lui apporte un soutien qu’elle n’espérait pas ce soir. Dont elle ne pensait pas avoir besoin, surtout. Sa vue se stabilise enfin dans ses yeux bleus, les sourcils légèrement froncés. Il ignore si elle le réalise. C’est donc possible qu’il en sache plus, Marty. Pendant quelques secondes, elle imagine qu’il a déjà eu ce genre de conversation profonde avec Mai-Linh, ironiquement, au sujet d’Esther et du lien quasi rompu entre la mère et la fille. L’idée la rend perplexe, cependant, pas sûre qu’elle soit à l’aise avec le fait qu’il ait ce même rôle pour elles deux, sans trop savoir pourquoi.

Elle porte la coupe à ses lèvres, Esther, juste après avoir trinqué implicitement à leurs déboires familiaux. Au lieu de boire cette nouvelle gorgée, le liquide doré reste en suspend entre sa bouche et le verre. Zone interdite, danger. Marty s’aventure sur un terrain tendu, miné, sur lequel elle n’a aucune réelle maîtrise. A ce moment là, une lueur inquiète traverse ses pupilles alors qu’elle regarde le champagne buller dans sa coupe. Elle le sait, elle le sent. L’imprévu. Pourtant, elle aurait du le voir venir. Au fond, elle se dit qu’elle l’a presque cherché. S’il y avait bien quelqu’un avec qui elle se sentait capable d’aborder ce dur sujet, c’était lui. Lui qui venait sûrement, lui aussi, de lui confier quelque chose qu’il lui coûtait d’admettre. Elle prend donc une inspiration maladroite, montrant signe d’une rare vulnérabilité.
« Tout le temps. » confesse t-elle à son tour dans un murmure étouffé, après avoir marqué une pause. Son index répète nerveusement le contour des bords de la coupe de champagne. La boîte de Pandore. « Il n’y a rien que je puisse faire pour le sortir de ma tête. » Elle la baisse, cette tête, prise d’une émotion qu’elle n’arrive pas à déchiffrer.  « Du matin au soir, du soir au matin. Il est dans tous les silences, quand je ne réussis pas à mobiliser mon attention ailleurs. » Un rire fatigué s’échappe d’entre ses lèvres avant de rapidement se transformer en un soupir. Elle ramène sa main sur sa hanche en secouant doucement sa tête, tentative de regagner un peu de sang froid. « Je suis désolée. » dit-elle presque rigide, en se pinçant discrètement l’arête du nez. Elle n’a pas pour habitude de se montrer aussi fragile, Esther. Ça la rend beaucoup trop inconfortable. Mais Marty avait pile touché la corde sensible. Il ne réalise sans doute pas à quel point elle lui fait confiance, pour se révéler ainsi devant lui. Elle regarde autour d’eux avec vigilance. « Dès fois j’aimerais qu’on me l’efface de ma mémoire. » L’étudiante ramène son regard vers le secrétaire, espérant rencontrer dans son regard de la compassion face à ce douloureux aveu. Elle le sait, au fond, que ça n’est pas son souhait et que ce serait la pire chose à faire, mais parfois la souffrance prend le dessus sur la raison.





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