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| Éclats de vérité - Castiel DeWitt et Rafael Sullivan - | |
| Auteur | Message |
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Castiel DeWitt -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 2947
PSEUDO : Elle
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ÂGE : 42
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MÉTIER : Dirige l'empire hôtelier DeWitt. Propriétaire du Point. Propriétaire du Valhalla avec Søren
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| Sujet: Éclats de vérité - Castiel DeWitt et Rafael Sullivan - Lun 1 Avr - 10:01 | |
| Éclats de vérité. « Monte. » L’ordre claque dès que la portière s’ouvre. Castiel ne compte pas tergiverser de longues minutes. Il n’a pas de temps à perdre. Il n’a aucune envie d’être poli, ni de mettre les formes. Il trouve qu’ils n’en sont plus là. Personne ne doit plus faire de manières. La Rose Lunaire et les habitants de Redwood sont dans une impasse malsaine avec le Corbeau et son infâme jeu de piste. Lui-même s’y est plié deux fois. Non, parce qu’il avait peur pour lui, mais pour aider des amis. Lorsqu’il fait le bilan de ces quêtes, il est plutôt amer. Certes, ils ont mis à jour un chantage, mais qui est-il pour venir faire la morale à cette Dewar dont il ignore tout. Pour l’instant, il n’a pris aucune décision la concernant. Il doit en rediscuter avec Peter et lire le dossier que Garensen a trouvé sur cette demoiselle. Et comme s’il n’avait pas assez de choses qui l’agaçaient, la réunion des Roses et les idées de Selene, ont finis de faire monter sa tension. Créant une atmosphère délétère qu’il ne supporte pas. Plutôt que d’apaiser les interrogations, la rousse a ravivé les dissensions au sein de leur groupe. Que lui est-il passé par la tête ?… Décidément, jamais il ne la comprendra. Mais là, il a une autre personne dans le collimateur. Sullivan. Il n’a toujours pas digéré sa trahison, car c’est ainsi que Castiel juge l’attitude de l’homme. Avec le temps, il est moins remonté contre lui. Après tout, il ne peut pas demander à ce que tout le monde soit réglo. À son âge, il devrait le savoir. Des coups de poignard dans le dos, il en a reçu beaucoup et en recevra encore d’autres. Castiel s’est pointé à la sortie du travail du hacker. Sans prévenir. Garensen lui a donné le planning de Raf. Il ne lui restait plus qu’à aller le cueillir à la fin de sa journée. L’homme d’affaires est tellement remonté contre les uns et les autres, qu’il est prêt à sortir de sa voiture et empoigner Sullivan par le col si celui-ci marque la moindre petite résistance. Tant pis s’il y a des spectateurs. Il veut des réponses. Il veut la vérité. Il veut savoir. Castiel en a assez d’être pris pour un idiot. Il en a assez que tout le monde accepte l’inacceptable. Il n’a pas de plan précis lorsqu’il arrive devant la boutique de jeu vidéo. Et il n’en a toujours pas. Il veut juste discuter et obtenir quelques réponses, franches, si possible. Il roule droit devant lui. Silencieux malgré le désir de questionner le hacker. Il veut pouvoir lire ses réactions sur son visage lorsque les questions tomberont, ce qu’il ne peut pas faire en conduisant. Alors il garde les mâchoires serrées et les mains crispées sur le volant. La ville a fait place à la rase campagne. Il ne sait pas où ils vont. Il s’en fiche. Ce n’est que maintenant qu’il songe que Sullivan doit le prendre pour un fou. Peut-être, croit-il qu’il a des envies meurtrières envers lui. Il coule un regard vers l’homme avant de revenir porter son attention sur la route. Peu importe les états d’âme du hacker. Castiel tient à cette discussion et rien, n’y personne ne le feront dévier de son objectif. La route défile lorsqu’il aperçoit un chemin à peine carrossable. Sans prévenir, il donne un coup de volant et y engage le 4X4. Les suspensions compensent les ornières. Au bout de quelques mètres, Castiel coupe le contact. Il n’a toujours pas tourné le visage vers Sullivan et ses mains sont toujours agrippées au volant. Il desserre enfin les mâchoires, ne serait-ce que pour articuler quelques mots. « On sera bien ici pour parler. » Il pivote lentement vers Sullivan tout en se détachant. « Tu crois peut-être n’avoir rien à me dire, mais moi, je suis sûr du contraire. De plus, j’ai des questions et je veux des réponses. » Le ton est donné et les intentions de Castiel dévoilées. « Regarde où nous mènent toutes ces cachotteries et non-dits. La population est au bord de la crise de nerf et nous, au bord de l’implosion à devoir se surveiller les uns, les autres. Il faut mettre un terme à tout cela. Et vite. » Castiel se tait quelques secondes avant de rajouter : « Si tu ne veux pas rentrer à pied et trouver une excuse pour expliquer à ta femme ce que tu fous ici, au milieu de nulle part, il ne te reste qu’une chose à faire. Parler. » |
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Rafael Sullivan -- Enjoy the silence --
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COEUR : Things get damaged, things get broken. I thought we'd manage, but words left unspoken left us so brittle.
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| Sujet: Re: Éclats de vérité - Castiel DeWitt et Rafael Sullivan - Ven 19 Avr - 23:34 | |
| Plus d’une fois, ces derniers temps, Rafael a envisagé la possibilité. Être suivi ou observé n’était pas quelque chose dont il s’émouvait particulièrement, pas lorsque, comme lui, on fouinait quotidiennement dans les affaires les plus intimes des grands de ce monde… Rafael avait donc appris à se méfier de tout et de tout le monde, à commencer par le propriétaire du 4X4 qui s’était mis en marche à l’instant où il avait quitté le Player’s Corner qui avait ralenti le suivant, lui ôtant alors tout doute quant aux intentions. S’il avait hésité une seconde, c’était moins pour jouer sur les nerfs de l’interlocuteur qui venait de se dévoiler à lui que pour jeter un coup d'œil sur la rue. Castiel DeWitt, seul ? Un ou plusieurs de ses hommes de mains se cachaient peut-être au coin d’un des bâtiments voisins, ou encore derrière une baie vitrée à prendre des notes… Il en fallait beaucoup pour voir l’homme d’affaires se montrer ainsi à découvert en plein jour, loin des galas et autres évènements de charité auxquels le magnat tenait à associer le nom de sa défunte épouse. Une fois à bord, un silence de plomb. Rien de bien étonnant d’ailleurs. Le Sullivan évaluait rapidement la situation; rien d'anormal en vue, rien qui n’aurait pu servir d’arme ou de poison même si la direction que prenait le conducteur laissait croire à une volonté de les éloigner des regards indiscrets. Lorsque les ordres tombaient, ils s’exécutaient, chacun d’eux. Force était tout de même de douter qu’on aurait choisi l’homme d’affaires pour lui donner ce genre de leçon ou pire encore. Pour autant, la posture du jeune homme n’avait rien de détendue, prêt à se défendre si les circonstances l’exigeaient. Son smartphone se trouvait dans sa poche, jusqu’alors, il n’avait esquissé aucun mouvement vers celui-ci, se contenant d’écouter le silence. Il peut la sentir dans l’air, l’écrasante tension qui anime Castiel DeWitt, il n’a pas besoin de laisser son regard s’attarder à la façon dont il presse le volant ni aux traits tirés de son visage. Rafael, lui, n’arbore rien d’autre que le masque habituel: stoïque, lointain. Mais pas moins attentif. Le jeune homme relevait finalement les yeux vers son « ravisseur ». Ainsi donc, Castiel les avait conduits au milieu de nulle part pour parler. Quelque chose lui disait qu’il espérait surtout le déstabiliser, et peut-être ainsi forcer sa langue à se délier. Castiel DeWitt était peut-être bien l’homme le plus obstiné qu’il lui avait été donné de rencontrer… Rancunier, également. Des questions, disait-il, et par un simple calcul de faits, des réponses qu’il s’imaginait Rafael posséder. Inévitablement, l’exaspération de son ami avocat à l’encontre de l’homme d’affaires occupait les pensées du hacker. Leo l’avait mis dans de beaux draps, lui faisant du même coup réaliser que toute loyauté lui coûterait cher, très cher. Un luxe qu’il ne pouvait pas se permettre en n’étant pas seul. « Je ne t’ai pas surveillé, d’aucune façon. » Laissait-il tomber, alors, optant pour la vérité sur cette question en particulier. « Ni ton chef de la sécurité, ni ta gouvernante, ni ton secrétaire… » Même s’il ne l’avait pas surveillé suite à la demande particulière de Selene, cela ne signifiait pas qu’il n’avait pas un portrait très clair de l’entourage de l’autre homme. « Mais toi, oui. » De toute évidence. « C’est mon nom qui était dans ton enveloppe. » Une supposition comme une autre – Selene aurait très bien pu se servir de l’animosité que voulait déjà Castiel à son encontre pour alimenter le sentiment de paranoïa de son bras droit. Après tout, lui-même avait reçu le nom de son interlocuteur. « Qu’est-ce que tu veux savoir ? » Des questions, avait-il dit quelques instants plus tôt. Alors, qu’il les pose, et Rafael déciderait ce qu’il pouvait lui offrir ou non. Castiel n’avait pas fait grand-chose pour démontrer à Rafael qu’il avait réellement intérêt à lui faire confiance. La seule chose à laquelle il avait eu droit, c’était une crise de nerf et des répliques vénéneuses devant le reste de leur… organisation. Il en faudrait davantage pour l’émouvoir. _________________ just hang on, suffer well, sometimes it's hard, it's hard to tell - (dm)
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Castiel DeWitt -- membre qu'on adore --
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| Sujet: Re: Éclats de vérité - Castiel DeWitt et Rafael Sullivan - Mar 30 Avr - 14:13 | |
| Éclat de vérité : une conversation nécessaire. Jamais Castiel n’aurait songé en venir à de telles méthodes. Cela ne lui plaît pas forcément, mais il se doit d’avoir des réponses et pour une obscure raison, il est certain que Sullivan peut le renseigner. Il le fixe de son regard azur et écoute avec attention les premières paroles du hacker, la tête légèrement penchée vers son interlocuteur comme pour lui signifier qu’il est tout ouïe. Il ne peut retenir un sourire en l’entendant énumérer les personnes qui vivent sous son toit. Son sourcil se hausse en entendant le nom de Garensen. Celui-ci ne doit pas être facile à pister. Pour Marty, cela lui arrache une petite grimace. Il n’a aucune envie que l’on surveille son personnel. Il craint surtout que son secrétaire pense que les ordres viennent de lui et le souvenir de leur conversation lui fait serrer les mâchoires. Il sait que Garensen passe outre ses directives. Garensen n’en a toujours fait qu’à sa tête. Castiel s’en accommode, car les services rendus pèsent plus lourd dans la balance que l’ego malmené de Marty. Il hoche la tête et ne peut s’empêcher de sourire à la suite des paroles. Enfin quelque chose qui le déride. « Absolument pas. Ce n’est pas ton nom que j’ai eu, mais celui d’Aspen et sache, que je ne compte pas la surveiller. Ni elle, ni personne. Et ni moi, ni aucun membre de mon personnel, ne nous abaisserons à cette sale besogne. Je suis contre cette idée. Je n’en vois pas l’utilité. Bien au contraire, je trouve que cela renforce les animosités et la suspicion et en ce moment, nous n’avons pas besoin de ça. » Il tâte rapidement les poches de sa veste à la recherche de sa cigarette électronique. De plus en plus, dès qu’il est seul, il fume. Cela le calme. Avant que les pensées de Sullivan ne s’enflamment à cause de son geste, il lance, un brin goguenard : « Reste zen, je ne fais que chercher ma clope électronique et non un flingue. Je n’en veux pas à ta vie, quoi que tu penses. Je n’ai pas apprécié ce que je considère comme une trahison, mais pas au point de vouloir te faire descendre.» Un sourire candide souligne cet aveu. Le clic de démarrage le fait presque soupirer d’aise. Quelques secondes plus tard, une odeur mentholée se disperse dans l’habitacle. Il entrouvre légèrement sa fenêtre afin de ne pas incommoder son passager. « En fait, j’aimerais comprendre certaines choses. » ... Comme beaucoup de personnes en ce moment qui doivent vivre dans l'angoisse qu'un pan de leur vie soit dévoilée. Il aspire une longue bouffée, ce qui fait crépiter sa cigarette. Son regard est toujours fixé sur son interlocuteur. Castiel a dépassé le stade du « dois-je lui faire confiance ou pas. ». Il espère que Sullivan a gardé une once de son ancienne intégrité. Qu’il lui répondra avec franchise. « Pourquoi n’as-tu pas tenté de retrouver le corbeau ? » La question est simple, mais cela ne l’empêche pas d’être importante. Depuis le début de cette histoire, Castiel se demande pourquoi le hacker n’a rien fait. Pourquoi il n’est pas parti sur les traces du corbeau. Cela doit être un jeu d’enfant pour un gars comme Sullivan. Même sans dire de le retrouver, au moins, s’en approcher. Obtenir quelques indices qui les mettent ensuite sur une piste. « Je suis étonné que cela ne t’ait pas traversé l’esprit. Tu n’as pas envie de savoir qui se cache derrière cette mascarade ? Trouver le ou la coupable et faire en sorte qu’il arrête ? » Son regard se fait suspicieux tandis qu’il rajoute, plus bas. « Sauf si tu es parti sur ses traces et que tu as trouvé... » Il fait un mouvement avec la tête qui montre son indécision. Est-ce que Sullivan connaît l’identité du corbeau et que pour une raison inexpliquée, il tairait cette information ? Il l’a déjà fait par le passé. Pourquoi ne recommencerait-il pas ? « … Et que pour une raison que toi seul connais, tu préfères ne pas divulguer son nom. Un ami proche peut-être ? » Un rictus déforme ses lèvres. « Y’a comme un air de déjà vu, tu ne trouves pas ?... » Une autre bouffée mentholée rafraîchit l’atmosphère pourtant froide de l’habitacle. « J’espère qu’il ne s’agit pas de la même personne que celle qui a bavé sur ma famille… Parce que je pourrai finir par en faire une affaire personnelle. » Cette fois, il n’y aura aucune pitié. Garensen saura comment gérer le problème. Garensen sait toujours gérer les problèmes. |
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Rafael Sullivan -- Enjoy the silence --
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| Sujet: Re: Éclats de vérité - Castiel DeWitt et Rafael Sullivan - Sam 21 Sep - 5:54 | |
| Le plus déroutant pour Rafael, c’est de ne pas arriver à savoir si l’homme d’affaires est en parfait contrôle de la situation ou si, au contraire, il est en train de perdre la carte. La méthode n’est pas habituelle. Même si l’image avait de quoi fasciner au fond, Castiel DeWitt au volant de son 4x4 dans la cambrousse redwoodienne. Le regard de Rafael s’y est attardé un peu trop longuement, d’ailleurs, à cette scène surréelle. Homme de peu de mots, il paraissait encore plus taciturne en comparaison avec son interlocuteur. Sauf que l’autre homme parlait souvent pour ne rien dire, une habitude qu’il avait probablement apprise de par son rang et sa position sur la scène internationale. Un discours de politicien – Rafael avait entendu l’expression récemment et elle lui semblait toute désignée. Entre « collègues », le Sullivan apprenait au moins que le « Boss » n’avait pas l’intention de se plier aux consignes qu’ils avaient tous reçus. « Chacun ses méthodes. » Commentait-il sobrement. Pour certains, il s’agissait de surveillance mutuelle, pour d’autres, d’une virée non-sollicitée. D’autres que lui se seraient montrés plus cinglants, mais Rafael n’avait pas cette propension. Il se contentait d’observer le paradoxe. « Je ne te vois pas avec un flingue. » Ou plutôt, cela l’aurait véritablement surpris. Si Castiel DeWitt en venait à vouloir faire disparaître quelqu’un, Rafael était presque certain qu’il y aurait quelqu’un pour s’en occuper en toute discrétion. Ainsi donc, il avait probablement moins à craindre à se retrouver avec lui dans l’habitacle de son véhicule que s’il avait dû se retrouver nez-à-nez avec son homme de mains en un lieu isolé. Comprendre, disait-il. Mais personne ne pouvait comprendre, songeait le hacker. La Reine des roses s’assurait que personne ne détienne toutes les pièces du puzzle, pas même lui. Castiel y allait de ses hypothèses. La première d’entre elles étant si insensée, qu’elle tirait déjà Rafael de son habituel mutisme. « Tu n’as vraiment aucune idée de ce que je fais. » Constatait-il simplement, tout d’abord. Sa façon de travailler, ce dont on s’attendait de lui. Ou bien, le magnat avait simplement oublié que ce n’était pas lui qui tirait les ficelles de cette organisation. Alors, en tout respect... « Ce n’est pas à toi que je dois des comptes. » Il le savait déjà, n’est-ce pas ? Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir cette curieuse idée qu’il suffirait de l’interroger pour obtenir de lui tout ce qu’il souhaitait, et ce, après s’être faufilé dans son dos pour proposer son aide financière à la fondation de sa compagne. « Ce n’est pas la même personne. » Pour peu qu’il se montre bien expressif, Rafael aurait presque semblé s’agacer à présent. C’était qu’il était tenace, le new-yorkais. Obstiné, d’aucuns auraient même dit. Cette histoire de coulage médiatique reviendrait encore le hanter jusqu’à sa mort et, pour cela, il ne remerciait pas celui qu’il protègerait tout aussi longtemps. Question de loyauté. Le hacker avait relevé les yeux vers son interlocuteur, dont il scrutait l’expression désormais. « Je ne sais pas de qui il s’agit, encore. Quelqu’un qui ne veut pas être retracé, assurément, et qui a des moyens. » Il n’était pas donné à tout le monde d’effacer ses traces comme ce corbeau le faisait jusqu’ici. Ni la police ni Rafael Sullivan n’avaient pu le coincer. « Je suis au courant de tes soupçons. » Henry, qui leur avait à tous été présenté comme un martyr. « Tu es plus curieux qu’elle. » Elle, la Reine des roses. Fait qui, à lui seul, suffisait à convaincre n’importe qui quelque chose de bien étrange se tramait. « Tu sembles déjà en faire une affaire personnelle. Tu es visé ? » En choisissant de dissimuler aux quatre coins de la ville ses fameux « sombres secrets », le corbeau s’était assuré de limiter sa traçabilité. Où il n’y avait pas de technologie, il y avait moins de risques. Brillant, avait songé Rafael. « On me surveille, mon ordinateur est compromis depuis quelques jours. » Ce fameux spyware qu’il avait repéré et dont il épargnait les détails à l’autre homme. S’il avait hésité avant de faire part de cette découverte à l’homme d’affaires, il choisissait à présent de faire preuve d’honnêteté. Il ne le quittait pas du regard, car s’il n’avait pas soupçonné DeWitt d’être à l’origine de cette surprenante surveillance, rien n’était à exclure complètement. « J’ai les mains liées et jusqu’à présent, tu es le seul que ça dérange. » Façon de pointer, de nouveau, que Selene ne se formalisait pas autant que Castiel de l’absence de réponses à ce sujet. _________________ just hang on, suffer well, sometimes it's hard, it's hard to tell - (dm)
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Castiel DeWitt -- membre qu'on adore --
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| Sujet: Re: Éclats de vérité - Castiel DeWitt et Rafael Sullivan - Lun 30 Sep - 10:07 | |
| Éclats de vérité Les mots de Rafael tournaient en boucle dans son esprit. Malgré son apparence calme et imperturbable, une tempête faisait rage en lui. Cette conversation n’était pas simplement un échange d’informations. Non, c’était bien plus complexe, un jeu d’échecs mental entre deux hommes habitués à naviguer dans des mondes où la confiance était une denrée rare et précieuse. Il n’était pas certain de savoir, si Rafael jouait un jeu ou s’il était réellement aussi impassible qu’il le montrait. ' Chacun ses méthodes', avait-il dit. Castiel l'avait entendu, mais cela le frustrait. Il avait toujours eu l’habitude de diriger, d’avoir le contrôle sur les situations, sur les gens. Mais avec Rafael, c’était différent. Castiel sentait qu’il ne pouvait pas simplement imposer sa volonté. Rafael ne se plierait pas, et cela le déroutait plus qu’il ne voulait l’admettre. Le hacker était une énigme, une pièce cruciale dans ce puzzle, mais une pièce qu’il ne pouvait ni contrôler ni comprendre totalement. Lorsque Rafael fit cette remarque apparemment anodine sur les armes, Castiel sourit intérieurement, un sourire qui ne toucha pas ses lèvres. Il répondit simplement « Je suis un homme d’affaires. Pas un mafieux et quoi que certains pensent, je ne veux du mal à personne. Je veux juste avoir des réponses, comme nous tous, je suppose.» Il en revenait toujours à la même chose, obtenir des réponses. Comprendre pourquoi la population de Redwood se retrouvait dans la tourmente. Il tira une longue taffe, plus pour tenter de se focaliser sur ses idées que pour réellement fumer. Cette odeur avait le mérite de l’apaiser. Finalement, il lâcha d’une voix atone « Toute la population est sur les traces du corbeau. Ça part dans tous les sens. » Il lui suffisait de penser à Peter, qui illustrait parfaitement ce chaos qui régnait dans les foyers. Las, il soupira. « Je sais que tu ne me dois rien, seulement, il m’arrive de ne pas être d’accord avec certaines décisions prises plus haut. » Castiel trouvait qu’il était souvent en désaccord avec les choix de Selene. Il ne comprenait pas pourquoi elle agissait ainsi. À croire qu’elle aimait patauger dans la fange. « Et non, je ne sais pas ce que tu fabriques. Je trouve seulement qu’il n’y a plus aucune cohésion. Cela me désole. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais en prenant part plus activement à l’organisation. » L’homme d’affaires était déçu et il comprenait mieux maintenant pourquoi ses parents ne jouaient que des rôles de financiers. En apprenant que la personne qui avait lâché des infos sur sa famille n’était pas la même que celle qui divulguait les secrets de toute la population, Castiel inclina lentement la tête en signe de remerciement. Ce n’était pas franchement rassurant, mais c’était au moins une réponse. Vague, certes, mais une réponse quand même. « J’ai l’impression que tout le monde est plus curieux qu’elle sur ce coup-là. Et c’est bien là le problème. » L’immobilité de Selene l’exaspérait. Peu arrivait à disparaître sans laisser de traces. À un moment donné, ils commettaient tous une petite erreur. L’erreur fatale. Le corbeau n’en était pas encore là, apparemment. « Non, je ne me sens pas visé. » Et c’était la vérité. Castiel n’avait rien à se reprocher. Du moins, rien de grave. « Mais, certains secrets ont fait remonter de vieilles histoires à la surface et malheureusement, certaines histoires sont liées à la Rose Lunaire. Il me semble que nous n’avons pas vraiment besoin de ce genre de publicité. » La suite le surprit et il ne put que murmurer un « Oh » avant d’enchaîner rapidement avec un « Tu sais d’où ça vient ? » Son regard azur était planté dans celui de Rafael. La commissure de ses lèvres remonta en une sorte de petit sourire tandis qu’il secouait la tête en disant « Ha non, ça ne vient pas de moi. Comme tu peux le constater, je viens te voir directement lorsque je veux des réponses.» Ses yeux se plissèrent tandis que son esprit tournait à toute vitesse. Il allait dire ' Selene ' mais se ravisa immédiatement. Cela ne tenait pas. Raf était le hacker de la Rose, il n’en connaissait pas d’autres aussi doués que lui. « Tu penses que cela vient du corbeau ? » Il secouait la tête, car cela générait encore des questions. « Dans l’éventualité où c’est bien le corbeau qui surveille ton ordi… cela signifie qu’il faut que cette personne sache ce que tu fais au sein de la RL et... » Castiel se tut, car il n’avait aucune envie de passer en revue tous les membres en faisant une liste de leurs motivations à nuire. Il ne doutait pas d’en trouver. « Si tu as besoin de matos sécurisé, la DeWitt doit pouvoir te dénicher ça. Matos, local, que sais-je. » L’homme d’affaires leva la main et rajouta « Tu ne devras pas me rendre de compte, si c’est cela que tu redoutes. Je veux juste que tu puisses retracer le corbeau. Et tant pis si Selene est contrariée. On a laissé cette situation traînée bien trop longtemps. » Une autre bouffée de vapeur mentholée s’éleva dans l’habitacle. « Si tu crains pour ta famille, Garensen a des équipes discrètes et très efficaces. Je ne suis pas ton ennemi. Je ne veux de mal à personne, même si parfois mes paroles dépassent ma pensée. Comme un être humain, quoi.» Cette fois, le sourire qu’il adressa au hacker était amusé, même si cette affaire était loin de l’amuser. Il espérait que Rafael saurait voir en lui un potentiel allié. « Je ne peux pas délier tes mains, mais je peux desserrer tes liens pour te permettre d’agir. À toi de voir ce que tu décides. » |
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