Josephine n’avait rien dit à personne de sa rencontre avec Van. Ni à son père, ni à sa tante. Personne. Sauf désormais Willow. Elle lui révèle donc sa rencontre avec la folle au couteau, dans un cimetière. La réaction de la blonde ne se fait pas prier. Une réaction normale, en comparaison de la façon dont Josie lui relate les faits. Comme si c’était une histoire banale, de se faire sauter dessus comme ça, mais au fond d’elle, tout ça lui donne des frissons. N’empêche, elle avait eu une discussion intéressante ensuite, avec Van, alors… L’épisode du couteau avait été relégué au second plan. “Je l’ai suivie. Je l’ai vue dans le cimetière, à la tombée de la nuit. Je me demandais ce qu’elle foutait là. Je l’avais jamais croisée avant alors… je l’ai suivie mais elle m’a vue et elle m'est tombée dessus avec son couteau.” Au fond, cette folle ne faisait que se défendre. Elle avait du avoir peur, elle aussi, de se sentir suivie comme ça. Enfin, ce n’était désormais qu’une anecdote puisque tout avait bien fini ! “Euh… ouais, ça m’arrive.” Elle n’y allait pas si souvent que ça, mais elle aime bien l’ambiance qui se dégage des cimetières, la nuit. Un instant, elle espère que Willow ne la prenne pas pour une cinglée. En même temps, elle, elle traîne dans les bois la nuit… Deux activités plutôt étranges à faire à ces heures de la journée. Peut-être qu’elles ont plus de points communs qu’il n’y paraît… “Y’a tout de suite une autre ambiance, à la tombée de la nuit.” Il lui semble que c’est pareil pour tous les endroits. La ville est tout de suite beaucoup plus calme, il y a autre chose à voir, ceux qui attendent que tout le monde soit au lit pour sortir de leur trou. “Tu photographies les étoiles ?” Elle lui avait bien dit, lors de leur première rencontre qu’elle est passionnée par les planètes, notre système solaire, et tout ça. “J’te suis.” Josephine n’a même pas fait attention du chemin qu’elles avaient pris, plus intéressée par leur conversation. Elle lève les yeux au ciel, cherchant la lune. “C’est la pleine lune ?” Parce que, si ce n’est pas le cas, elles devraient plutôt craindre la folle au couteau qu’un loup-garou… “Et… tu photographies d’autres trucs ?” qu’elle lui demande avant de prendre de nouveau quelques chips.
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MÉTIER : Etudiante en sciences et mathématiques, cherche actuellement un petit boulot
COEUR : Electron libre
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Sujet: Re: In a 'fuck it' type of mood (willow&josephine) Dim 21 Juil - 13:44
in a 'fuck it' type of mood
Josephine & Willow
Willow se pense glauque mais au final, Josephine qui se trouve à ses côtés l’est peut être plus qu’elle ou au moins est son égal. La blonde n’arrive pas à croire ce qu’elle vient d’entendre. Cette fille des bois est vraiment bizarre et flippante ! Sérieux qui se trimballe avec un couteau sur lui … Willow frissonne, resserre sa veste contre elle. Elle n’est pas très à l’aise avec ce genre de personne qui rode à RH mais après avoir discuter avec Van, elle se rend bien compte que cette fille ne ferait presque de mal à personne. Presque. « C’est flippant. Vraiment… Pas que tu rodes dans un cimetière en pleine nuit. » Dit Willow en se tournant vers elle, un sourire sincère sur les lèvres puis reprend. « Plutôt qu’elle te tombe dessus avec un couteau… Après tout, tu as le droit de t’y balader, le cimetière ne lui appartient pas. C’est comme la forêt. Elle m’a demandé pourquoi j’étais ici… comme si ça lui appartenait. » Elle secoue la tête et soupire. Elle n’arrive pas à comprendre comment on peut s’octroyer un lieu qui n’appartient à personne ou du moins pas physiquement. Van vit illégalement dans cette forêt et ça, elle le sait. Si jamais les autorités de RH venaient à le savoir, pas sûr que cette fille aux cheveux étranges reste dans sa cabane. « Pourquoi les cimetières ? » Demande-t-elle par curiosité. Parce que ça l’intrigue la blonde de savoir pourquoi Josephine s’y promène. Après, elle a aussi peur de commettre une erreur en posant la question. Dans le pire des cas, la brune arrêtera de lui parler ou alors coupera court à leur contre-soirée. « Comme la forêt. Je comprends. » Dit-elle finalement en lâchant un soupir de satisfaction. Willow adore se rendre à l’orée de la foret au soleil couchant pour pouvoir prendre des photos. C’est là que les animaux sortent de leur cachette, le calme revenu, les curieux partis pour laisser place à une autre forme de vie. Will adore ces moments. Peut être qu’un jour, elle y emmènera Josephine qu’elle vient à penser et elle se sent rougir. Heureusement pour elle, la nuit la camoufle sinon elle serait bien embêtée. Elle mange quelque chips, boit aussi une gorgée de la boisson qu’a trouvée Josephine et grimace. Elle avait oublié que ça pouvait être fort l’alcool. « Les étoiles, le ciel, la lune, le soleil. Souvent oui. J’adore les couleurs qui peuvent en ressortir. » Elle sourit et bute contre une pierre avant de reprendre une marche normale. « Les animaux, les humains. » Enumère-t-elle en saisissant son appareil pour prendre Josephine en photo, sourire aux lèvres. « J’attends le bon moment, parfois je n’en trouve pas. A d’autre moment, je reviens avec trop de photos qu’il me faut quelques jours pour tout trier. » Elle sourit avant de lever les yeux au ciel et de répondre à la brune. « Pas de pleine lune ce soir. » Elle n’y a pas fait attention à vrai dire mais vu la luminosité, ce n’est pas la pleine lune, elle en est certaine. Au moins, elles ne se retrouvent pas sans lumière par une lune cachée. Là, ça aurait peut être été flippant au point de se demander si elles ne rebrousseraient pas chemin. « On y est presque. » Dit-elle en poussant une branche qui se trouve sur leur chemin avant d’arriver dans une clairière déserte. Une chouette passe au dessus d’elles et Willow sourit pour savourer ce moment. Elle s’assoit par terre, pose les affaires et tape une place à côté d’elle pour montrer à Josephine de prendre place. « Il n’y a pas de musique, pas d’autres personnes mais le calme ici est apaisant. La nuit, tu peux y voir toutes sortes d’animaux. Tu peux aussi lever le nez et tomber sur une étoile filante. Tu peux y entendre les chouettes, les aboiements des chevreuils. Bref… » Elle s’arrête parce qu’elle ne veut pas être lourde pour Josephine, elle ne veut pas la faire fuir, bien au contraire ! Will attrape une autre chips et sourit en jetant un regard à la brune, attendant fébrilement son verdict.
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Josephine Burrows
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PERSONNAGE
I’ll keep a light on my soul. Keep a bluebird in my heart. Keep a bluebird in my heart. And the bluebird sings. Ooh.
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LITTLE TALKS : 1648
PSEUDO : vala29
AVATAR : Jenna Ortega
CREDITS : fassylovergallery (avatar) ; atlantis (code signature) ; linkin park - lost (lyrics) ; apara-dise-penguin tumblr (gifs)
Flippant… Willow lui précise que ce n’est pas elle qui est flippante, à traîner dans les cimetières la nuit, mais plutôt la folle au couteau. Elle l’observe du coin de l’œil. Josephine comprendrait si la blonde lui avouait la trouver flippante. Après tout, c’est un peu un genre qu’elle se donne. Au lycée, elle accentuait vraiment ce côté-là, s’habillant tout de noir, avec un bon trait de khôl sous les yeux. Elle a levé le pied sur l’eye-liner, mais elle continue d’avoir des réflexions ou des activités un peu… bizarre. Comme se promener dans le cimetière de la ville, en fin de journée, ou encore suivre une presque inconnue jusque dans les bois. Josephine hausse les épaules. Oui, Van est flippante et… particulière, mais au fond, elle n’avait pas l’air bien méchante. Il semble à Josie qu’elle vit surtout dans monde différent, dans le sens où elle n’a pas la même façon de penser qu’elles. Pour preuve, Josephine avait eu une conversation au sujet des esprits qui peuplent le cimetière. Alors quand Willow lui demande pourquoi elle va dans ce genre de lieu, la brune ne peut s’empêcher de répliquer sérieusement : “Pour voir des fantômes.” Elle tourne la tête vers la blonde, pour observer sa réaction. Elle ne se moque pas d’elle, mais c’est comme un petit test, pour voir comment elle va réagir. Elle précise ensuite qu’il y a aussi une autre ambiance quand le soleil se couche. Et quand il s’agit de déambuler entre les pierres tombales, il y a aussi ce petit frisson, une peur autant qu’un espoir que quelque chose de surnaturel se passe. Josephine demande ensuite à Willow si elle photographie les étoiles. Elle aime bien regarder les étoiles, B’, même si elle est tout à fait incapable de nommer les constellations ! Mais la blonde ne fait pas que photographier le ciel, apparemment. Elle n’a pas le temps de réagir que l’appareil est braqué sur elle et qu’une photo est prise. Elle ne dit rien, Josie. Elle n’a pas vraiment de problème à être prise en photo - sauf quand c’est son père pour se moquer d’elle. “Et tu les montres ? Genre sur Insta ?” Qu’elle sache si son portrait sera posté sur Internet. En tout cas, le résultat ne sera certainement pas très probant, en l’absence de pleine lune. Elles ne craignent donc pas les loups-garous en se rendant dans les bois. A peine quelques minutes plus tard, elles arrivent à destination. Une clairière entourée d’arbres. Elles sont comme seules au monde parce qu’il n’y a personne, en effet, et il y règne un calme absolu. Enfin, un calme relatif car si elle tend bien l’oreille, Josephine aperçoit quelques bruits. Certainement des animaux. Elle s’installe à côté de Willow, observant les alentours. Elle boit une gorgée d’alcool avant d’émettre son jugement. “C’est sympa ici.” Elle engloutit quelques chips et s’allonge sur l’herbe pour observer le ciel étoilé. Après quelques secondes de silence, elle pointe une étoile qui semble plus brillante que les autres et demande à sa camarade : “C’est l’étoile du berger ça ?”
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Sujet: Re: In a 'fuck it' type of mood (willow&josephine) Dim 1 Sep - 14:50
in a 'fuck it' type of mood
Josephine & Willow
Willow ne sait pas trop quoi penser de cette fille qui vit dans les bois. Elle l’a trouvée étrange, certes, un peu folle aussi avec ce couteau proche d’elle tout le temps… et maintenant Josephine lui dit qu’elle aussi a eu le droit à l’agression au couteau… elle ferait mieux de faire attention même si elle ne lui parait pas dangereuse, la blonde se méfie. On n’est jamais trop prudent par les temps qui courent, avec cette secte, les attentats et compagnie. La réponse de la brune la surprend mais pas plus que ça, elle sourit même, se disant que c’est bien son style. Ca ne l’étonne pas en fait, ça lui va bien de penser que les esprits existent. « Tu m’y emmèneras les voir un jour ? » Demande-t-elle sincère. Après tout, Willow ne croit que ce qu’elle voit et ce qui peut être prouvé, alors si Josephine vient à lui montrer que les fantômes existent, qu’elle en voit un, alors Willow s’inclinera sur le fait que les esprits existent. Ca prouvera peut être plus tard que les extra-terrestres sont aussi parmi eux. Elle l’écoute, hoche la tête et se dit que la prochaine fois au lieu de s’enfoncer dans la forêt, elles pourront aller au cimetière de RH ou d’une autre ville aux alentours pour une soirée. Bizarre n’est-ce pas ? Mais ça lui plaît à la blonde de faire des choses qui ne sont pas conventionnelles. Elle laisse le silence s’installer entre elles mais ça ne la gêne pas, Willow car elle profite des silences pour observer, écouter, se reposer. Elle pourrait passer sa vie enfermée avec des bruits de nature ça ne la dérangerait pas, elle pourrait étudier encore et encore avec un bruit de fond ça serait parfait. Parfois, elle se demande si elle n’est pas adoptée quand même à penser ainsi, à ne pas être comme les autres. Josephine la ramène sur Terre et elle sourit en la prenant en photo quand elle lui demande si elle les met sur instagram par la suite ou autre site internet. Willow hoche la tête, repose son appareil photo et soupire en prenant appui sur ses mains pour observer le ciel. « Oui, souvent Instagram, j’ai pas trop le temps en ce moment mais parfois je mets plusieurs clichés. » Elle tourne la tête vers son amie et sourit en piquant des chips les laissant fondre avant de les mâcher puis d’attraper la bouteille et de boire une gorgée à son tour, répondant ensuite à la brune. « Oui, c’est cool. » Elle sourit, soupire d’aise et ferme les yeux quelques instants pour s’imprégner de l’ambiance et essayer de deviner les bruits qui sont émis autour d’elles. Willow ouvre les yeux et regarde la direction que lui pointe Josephine qui s’est allongée pour regarder les étoiles, elle sourit et parle plus bas pour ne pas faire fuir les potentiels habitants de la foret. « Oui, c’est ça. C’est la plus facile à reconnaître. » Elle indique une constellation, la grande ours puis ensuite la petite ours, Orion et Cassiopée. « Ce sont les plus faciles à voir. Parfois, on aperçoit aussi les satellites ou encore, si tu as de la chance, une étoile filante. » Elle la regarde, lui sourit puis s’allonge à son tour pour profiter de ce moment. Bien meilleur que la soirée où elles étaient d’ailleurs. Enfin, ça c’est son point du vue, elle espère que Josephine ne s’ennuie pas et ne trouve pas cela ringard. « Ca va, c’est mieux que la soirée où on était ? » Elle ne peut pas s’empêcher de poser la question quand même, elle ne la regarde pas, se pince les lèvres et attend le cœur lourd sa réponse. C’est bête comme réaction, elle le sait.
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Josephine aimerait croire qu’il y a une vie après la mort, que tout ne s’arrête pas aussi brutalement comme ça. Forcément, elle pense à son père. Elle pense à Arthur qu’elle a retrouvé gisant au sol. Les images sont encore floues. Elle a des flashs, par moment, quand elle pense à lui. Elle le revoit, inerte. Bien vite, elle chasse cette image de sa tête, la refoule loin dans son inconscient. Elle ne veut pas se souvenir de lui ainsi. Elle veut le revoir au piano, à lui chanter une berceuse, ou le soir à lui raconter une histoire, ou dans un avion à la faire décoller. Alors, quand elle se promène entre les tombes d’un cimetière, elle se dit qu’elle apercevra peut-être quelque chose. Un signe d’une vie après la mort. Un signe qu’il est quelque part. Au paradis peut-être ? Elle est pas trop portée par la religion, Josie, pourtant… Elle est surprise d’entendre Willow lui demander si elle pourra l’emmener les voir, les fantômes. Bien sûr, elle ne laisse rien apparaître sur son visage. Elle pense, un instant, qu’elle se paye peut-être sa tête, cette fille. Ce ne serait pas la première, après tout. Faire semblant d’être sympa pour ensuite mieux se moquer d’elle… Mais en même temps, elle lui plaît bien, la blonde. Elle préfère ne pas trop s’emballer. Elle hausse alors les épaules. “Si tu veux.” Par la suite, Willow la prend en photo. Elle se demande bien quelle tête elle aura sur ce cliché, à moitié dans la nuit, Josephine qui ne s’y attend pas… Mais peu importe. Elle apprend surtout que Willow a un compte Instagram, et bien sûr, elle ne manquera pas d’aller y jeter un œil ! Elles arrivent ensuite à une clairière, entourée par des arbres. Elles s’installent et observent les étoiles. On ne dirait pas comme ça, mais en tendant l’oreille, Josephine perçoit plusieurs bruits. Certainement des animaux, se dit-elle. Elle tente de ne pas faire attention à la faune sauvage qui les encercle, et lève les yeux au ciel. Willow lui a dit être passionnée par les étoiles, alors, elle lui demande si elle ne se trompe pas en pointant l’étoile du berger. Elle lui indique ensuite d’autres constellations. Josie écoute attentivement, suit le doigt de la blonde avec les yeux, tente de mémoriser ce qu’elle lui montre. Les satellites, ça va, elle les reconnaît. Les petites lumières qui bougent rapidement. Même si elle aime à se dire que c’est des vaisseaux aliens ! “Et les extra-terrestres ?” Allongée dans cette clairière, elle commence à sentir le froid transpercer son manteau. Et puis, le sol n’est pas très confortable. Pourtant, Josephine n’a pas forcément envie d’arrêter ce moment. Elle tourne la tête vers la blonde quand elle lui demande si c’est mieux que la soirée où elles étaient plus tôt. “Vu que t’as pas encore essayé de me draguer avec une phrase nulle, ça va.” Elle ne sait même plus qu’est-ce que ce débile lui a dit… Elle était restée regarder le gars, sans dire un mot, jusqu’à ce qu’il se tire. La brune fouille alors pour trouver un snickers et en prendre une bouchée. “La bouffe est meilleure aussi !” Y’a rien de mieux que des snickers pour contenter Birdie. “Qu’est-ce que t’en penses ?”
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Sujet: Re: In a 'fuck it' type of mood (willow&josephine)