Une récolte de bonbons pour les enfants hospitalisés L'hôpital de Burlington, en partenariat avec l'école primaire de Redwood Hills, a mis sur pied une grande récolte de friandises. Les différentes classes se sont rendues dans les rues de notre charmante ville avec un seul objectif : récolter un maximum de bonbons. Un représentant par classe est ensuite allé à l'hôpital, accompagné d'un professeur, pour partager le butin avec les enfants qui n'étaient pas en état de prendre part aux festivités de saison.  Les généreux chasseurs se sont vus récompensés par un goûter d'Halloween au sein de leur établissement.  De merveilleux souvenirs pour beaucoup et un premier pas dans les démarches solidaires pour certains.

Il s'en passe...! - L'école maternelle de Redwood Hills organise une bourse aux livres et aux jeux le dimanche 3 décembre.  Vous souhaitez donner une nouvelle vie aux jouets dont vous ne vous servez plus et qui encombrent certainement vos armoires?  N'hésitez pas à vous inscrire. - La fondation DNO organise un grand bal à visée caritative entre Thanksgiving et Noël. Rendez-vous est pris le samedi 9 décembre. Toutes les informations sont disponibles sur leur site internet. - Le club de couture exposera ses pulls de Noël à l'entrée de la mairie.  N'hésitez pas à venir les admirer. Si vous tombez sous le charme, vous ferez une double bonne action puisque pour chaque achat, la moitié de la somme est reversée à la Redwood School pour financer ses activités de l'année prochaine. DELICES POUR LES GRANDS Les citrouilles, potirons et autres cucurbitacées ont envahi le Drop Of Milk. Nombreux ont été ceux qui ont succombé au pumpkin chaï, thé noir parfumé à la citrouille et à la carotte, avec une délicieuse note de caramel ou à craquer pour un délicieux cupcake à la citrouille. Nous sommes impatients de savoir ce que l'établissement va nous proposer pour les fêtes de fin d'année !

Une histoire d’épouvante

Citrouilles, fleurs fanées, miroirs brisés et chats noirs ; Si tout Redwood Hills se prépare consciencieusement à fêter Halloween, peu savent réellement d’où vient cette fête si particulière. Un point proposé par la société historique.

A tort, on attribue souvent l’origine de la fête d’Halloween à une tradition irlandaise remontant au XVIIIème siècle. Si son nom est bien la contraction de « All Hallows Eve » et que ses rites découlent effectivement des tournées de lanternes végétales qu’organisaient les enfants irlandais du siècle passé, il faut cependant remonter bien plus loin dans l’histoire pour en trouver les toutes premières traces - soit environ 600 ans avant notre ère. A cette époque, les Celtes célébraient le sixième jour de la lune de début novembre, qui correspond dans notre calendrier actuel à la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Façon de marquer le début d’une nouvelle saison, froide et bénéficiant d’un temps d’ensoleillement moindre : sur le plan symbolique, cette nuit était alors déjà considérée comme le point de passage entre le monde des ténèbres, avec tous les démons qu’il comporte, et le monde des vivants.

Si jouer à se faire peur est désormais un plaisir, on ne manquera pas de remarquer les nombreuses décorations qui transforment le visage de la ville : squelettes et sorcières fixent la forêt comme des témoins silencieux de ce que les battues du passé avaient fait revenir à la lisière des bois, et les lanternes joyeuses qui avancent sous les fenêtres en ravivant peut-être l’incendie de terreurs passées gagneraient sans doute à ne pas être suivies. Fête de tous les paradoxes, Halloween ressemble à une quête acidulée à la recherche d’un monde que nous redoutons pourtant, sans doute parce que nous savons que nous n’en sommes jamais tout à fait éloignés. Gare aux fantômes déguisés qui battront le pavée de nos rues sous la lune du 31 octobre : A Redwood Hills, certains draps blancs cachent davantage que de simples visages enfantins.

Tout savoir sur JUNE AUSTEN Enfant du village, June est issue d'une famille bien connue de Redwood Hills. Investie dans l'entreprise fondée par son père, elle parcourt le pays au volant de son camion. Elle n'a pas la langue dans sa poche et grâce à son caractère bien trempé, June a réussi à se faire une place dans un milieu majoritairement masculin. Mais elle est probablement bien plus connue pour ses histoires familiales que pour son parcours professionnel.

Entretien

Qu'est-ce qui vous a mené à choisir cette voie professionnelle?
J’ai toujours su que je voulais devenir chauffeur de camions, depuis toute petite. Dès mon plus jeune âge, mon père m’emmenait à l’entreprise pour voir les camions. J’ai été posée derrière un volant avant même de savoir marcher ! J’ai pas vraiment choisi, le métier s’est imposé à moi. Mais je ne regrette pas du tout d’avoir emprunté cette voie ! Je ne m’imagine pas faire autre chose.

Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs à quoi ressemblent vos journées de travail?
Je commence ma journée par récupérer la marchandise, savoir ce qui doit être livré, où et quand. Une fois le camion chargé, je prends la route ! Après, il faut juste rester concentrée, parce que des chauffards, y’en a, et pas que des femmes ! Faut quand même occuper un peu son esprit, sinon, le temps peut vite être long, alors j’écoute la radio, des podcasts, et j’ai même commencé à écouter des livres ! Le mec qui lit le bouquin à votre place là… Lire tout en gardant un œil sur la route. Et puis, arrivée à destination, il faut décharger la marchandise.

Comment vous êtes vous fait votre place en tant que femme dans un tel milieu?
Avec persévérance. Faut pas croire que ma place est acquise dans le milieu. Je continue chaque jour à leur montrer qu’une femme peut faire aussi bien qu’eux - voire même mieux. On est de plus en plus à choisir cette voie et pour certains hommes, c’est acté, mais pour d’autres… Ils n’acceptent pas qu’une femme fasse un boulot de mecs. Ils arrivent tout simplement pas à digérer qu’on peut manier un gros engin aussi bien qu’eux…

Travailler en famille, est-ce ce dont vous aviez toujours rêvé?
Je pense que mon père aurait eu du mal à accepter que j’aille bosser pour une autre entreprise que la sienne ! Je n’irai pas dire que j’ai toujours rêvé de travailler en famille, mais je ne m’imagine pas m’investir pour une autre boîte que celle que mon père a fondé. Ce n’est pas toujours facile, que votre père ou votre sœur soit votre boss, mais la famille c’est ce qu’il y a de plus important à mes yeux. Travailler pour la Austen Transportation c’est prêter allégeance à mon nom, en quelque sorte…

Auriez-vous des conseils à donner à la jeune génération qui voudrait suivre la même voie que vous?
C’est pas un boulot facile, ça faut le dire. Partir loin de chez soi, pendant des jours voire des semaines, à vivre dans un espace restreint avec un minimum de confort… Je vais pas engendrer des vocations avec un discours pareil ! Non, mais c’est aussi un boulot vachement sympa ! On croise plein de gens cool, on voit du pays aussi ! J’ai traversé les Etats-Unis en long, en large et en travers. Il ne me reste que l’Alaska à aller voir. Faut aimer conduire quoi…

Sur une note personnelle, comment comptez vous gérer les défis de votre travail avec la nouvelle vie de famille qui vous attend?
Papa restera à la maison s’occuper de bébé pendant que maman part à l’aventure en camion ! Je plaisante ! C’est clair que je ne pourrai plus partir pendant des jours comme je le faisais avant. Pas pour l’instant en tout cas. Je vais me contenter de déplacements courts, pour pouvoir rentrer à la maison tous les soirs et profiter de ma fille.

- Découvrez l'élégance et l'excitation chaque jeudi soir au bar The Garnet avec nos Ladies Night inoubliables ! Invitez vos amies à se joindre à une soirée pleine de glamour, de rires et de délices. Profitez de cocktails exquis à des prix spéciaux pour ces dames, de la meilleure musique pour danser, et d'une ambiance vibrante créée spécialement pour vous mesdames. The Garnet est l'endroit idéal pour partager des moments inoubliables entre amies. Messieurs, vous êtes invités bien sûr... Si mesdames le veulent ! - Plongez dans la nostalgie du gaming au Player's Corner avec les samedis soirs rétro. Préparez-vous à appuyer sur le bouton "Start" pour vibrer au rythme des manettes, revivre les aventures épiques et partager des moments de pure joie avec d'autres passionnés. Compétition amicale encouragée et friandises offertes à l'ouverture des portes. - Chaque dernier lundi du mois, rendez-vous du côté de Burlington au bar-concert The Headquarters où les micros s'ouvrent pour des soirées inoubliables. Ce mois-ci, en l'honneur de « Now and Then », le dernier chef-d'œuvre des Beatles peaufiné grâce à l'intelligence artificielle, plongez dans l'univers intemporel des Fab Four. Venez faire vibrer vos cordes vocales sur les classiques qui ont marqué l'histoire de la musique. Comme diraient les Beatles, 'All you need is love' et une soirée magique au The Headquarters pour célébrer l'histoire des grands de la musique.

Petites annonces Le Valhalla en quête de nouvelles vedettes Changement de direction, renouvellement de la scène artistique : le cabaret s'ouvre à de nouveaux horizons et recherche de multiples talents. Musiciens, chanteurs, en solo ou en groupe, de niveau débutant ou confirmé, chacun et chacune est invité.e à venir tenter sa chance lors des auditions qui débuteront le samedi 2 décembre à partir de 19h. Ne ratez pas l'occasion d'intégrer cette superbe aventure qui mettra à coup sûr des paillettes dans vos vies ! Les prestations auront lieu sur la scène du cabaret. En espérant que vous veniez nombreux et nombreuses ! - Darcy Morgan est la recherche d'un local où installer une chambre noire. Locateurs, voici votre chance d'abriter le travail d'un des photographes les plus talentueux des environs. DISCOUNTS #RECHO Avis aux cinéphiles accomplis : le Redwood Echo vous offre des coupons rabais pour le Stowe cinema. L'occasion de voir ou revoir les nouveautés de l'automne sur grand écran.

Du nouveau au royaume des cieux

C'est une surprise : le célèbre cabaret créé en 2010 change de propriétaires. Il semblerait en effet que les frères Amdahl, forts de leur succès à Redwood Hills, aient décidé de partir conquérir de nouvelles contrées et de laisser les clés à deux nouveaux associés. Selon nos sources, il s’agirait de l’homme d’affaires Castiel DeWitt et de l'avocat financier Søren Verstegaard. Un choix qui ne manquera pas de surprendre, aucun de ces deux hommes n'ayant a priori de lien avec le monde artistique ou nocturne.

Que savons-nous des heureux nouveaux propriétaires ? Le succès de l'empire hôtelier DeWitt n'est évidemment plus à démontrer. Quant à son associé, l'avocat évoluerait selon nos recherches dans les sphères les plus prestigieuses de la région. Il semblerait d'ailleurs qu'il ait été un proche de l'épouse défunte de DeWitt : de quoi confirmer que le monde des millionnaires est décidément très petit et très fermé.

Quelles conclusions en tirer sur le probable avenir du Valhalla ? Autrefois lieu de fête et d'expression artistique, tout porte à croire que le cabaret soit désormais voué à devenir une énième machine à fabriquer de l'argent pour ces deux hommes qui n'en manquent pourtant pas. De quoi s'inquiéter, forcément, pour l'identité culturelle de la région vermontoise.