Nous avons vu

- des chèvres s'échapper de leur enclos pour vagabonder joyeusement sur les bottes de foin. Il aura fallu le soutien d'une dizaine de visiteurs pour toutes les ramener... et quelques carottes issues du potager.

- la tente du stand de sandwichs s'envoler à cause du vent et finir sa course contre les véhicules de l'entreprise, quelques mètres derrière. Si l'incident a été impressionnant pour les visiteurs, il n'a fort heureusement fait aucune victime... seulement occasionné une sacrée frayeur pour ceux qui déchargeaient les véhicules.

- l'animation gérée par @Jamie Whelan et son équipe fonctionner à merveille, une chasse au trésor, sur les traces de la fleur emblématique du festival, où les binômes sont littéralement attachés l'un à l'autre... Idée lumineuse, le florilège de photos suite aux chutes  et autres joyeuses péripéties étant disponible à l'accueil de la mairie pour consultation.

- Peter Black se lancer sur les traces d'un enfant éploré, perdu au milieu de la foule... enfant qui s'est trouvé en réalité être @David Munroe, recherché par sa mère. L'essentiel étant qu'il ait été retrouvé, non ?

Nous avons aussi vu beaucoup d'autres choses, parmi elles : la tentative (grotesque) de vol d'un tracteur de l'exposition, bien vite arrêtée par une pile de bottes de foin en fin de parcours - un char qui tombe en panne au milieu de la parade - un oiseau non identifié voler la gaufre d'un enfant...

Nous avons entendu

« Tu viens de rater la performance de chamboule-tout la plus terrible de l’histoire » (@Sean Howell à @Phoebe Jenkins) à inscrire dans le guiness des records

« Il parait qu’il y a, genre, un peu plus de 3 millions de David en ce moment aux USA. » (@David Munroe) une information d'une importance capitale, assurément

« Il nous faut un chapeau, pour bien s’imprégner des festivités. » (@Philip King) on a toujours besoin d'un chapeau pour faire la fête, sinon, ce n'est pas une vraie fête

« Je suis d’accord, pour un trou perdu, ça bouge quand même pas mal. Y a même l’électricité ! Et crois-moi ou non, j’ai vu quelques personnes avec des téléphones » (@Levi Collins) redwood hills encore bloqué au moyen-âge

« Vous avez aussi prévu une équipe pour séparer en urgence ceux qui voudraient s’étriper ? » (@Tehaunui Kealoha) on ne sait jamais, que certains aient quelques comptes à régler...

« La bouffe, c'est la vie » (@Dana Wolff) la plus belle des conclusions

Les Black Velvet, un groupe de rock né en plein cœur de notre ville de Redwood, ont déjà réussi à conquérir le cœur des amateurs de musique locale grâce à leur énergie contagieuse et à leur passion pour le rock. Composé d'un chanteur charismatique, d'un guitariste virtuose, d'un bassiste envoûtant, d'une batteuse rythmée et d'une claviériste talentueuse, leur harmonie musicale est tout simplement ensorcelante.

Leurs concerts enflammés dans les bars locaux sont devenus des événements incontournables où l'adrénaline et l'émotion se mêlent avec audace. Les Black Velvet ont su créer leur propre son, un mélange captivant de riffs électriques, de mélodies accrocheuses et de paroles percutantes.

Leurs performances sur scène sont empreintes d'une sincérité évidente, charmant le public et les laissant avec l'envie d'en redemander. Les Black Velvet ont indéniablement trouvé leur voie et leur passion contagieuse les propulse vers de nouveaux sommets.

Nul doute que ce groupe de rock prometteur va continuer à se faire un nom bien au-delà de Redwood. Les Black Velvet sont destinés à briller et à conquérir le cœur des amoureux de rock partout où leur musique les mènera.

 

Célébrer la vie

Le 3 juillet dernier au soir, la Fondation ACT a convié les citoyens et citoyennes de Redwood Hills à une commémoration spéciale du tragique suicide collectif ayant eu lieu il y a trente-huit ans. Au Snow Rose café, les intéressés étaient invités à emmener avec eux des photos, des objets personnels ou tout autre souvenir de leurs proches disparus.

« On a tous les autres jours de l’année pour parler du drame et des impacts qu’il a eu sur nos familles et nos vies, mais on ne prend pas souvent le temps de parler d’eux et de redécouvrir les personnes qu’ils étaient avant que tout ne sombre », nous a confié une participante, aujourd’hui mère de famille, dont le père est au nombre des victimes de 1985. Ses enfants étaient présents à l’évènement, elle y tenait, nous explique-t-elle. « Je me suis sentie en sécurité, c’était intime et respectueux. »

Les organisateurs de l’évènement ont révélé à notre journaliste ne pas chercher à en créer une tradition. Il nous faudra attendre à l’année prochaine pour savoir si les citoyens et les citoyennes de Redwood Hills se réuniront de nouveau pour célébrer la vie de leurs proches disparus.

Toute l'équipe de Redwood Echo tient à offrir ses pensées aux proches des victimes disparues le 3 juillet 1985.

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