QUARTIER : willow street, petit appart cosy, avec une chambre en trop. (#121)
MÉTIER : ratée à temps plein, ancienne mannequin à succès, escort-girl à la retraite, camgirl.
COEUR : i just wanna get high with my lover.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: how villains are made (roy) Ven 19 Avr - 20:19
A travers les vitrines du restaurant, Reagan l’a immédiatement remarqué. Accompagné d’autres hommes en costume et à l’air sérieux – des hommes importants sans nul doute – il feuillette parfois son dossier et son paquet de feuilles en expliquant des choses qu’elle n’entend pas, mais qu’elle imagine très ennuyeux pour une dame comme elle. Y’a rien de plus boring qu’un rendez-vous d’affaires dans une taverne. Du bavardage insignifiant, de la fausse conversation, des sourires de convenance. On joue les bons copains et la bienveillance quand on cherche qu’à plumer l’autre. Il y a de l’argent en jeu, et un match qui se déroule sous ses yeux. Trop concentrés dans leurs histoires, ils ne l’ont pas vu, mais Reagan les regarde depuis quelques instants. Elle ne les épie pas, elle passait simplement par-là, et c’est là qu’elle a reconnu sa tête. Elle aurait pu dépasser l’enseigne, partir à ses affaires, et puis oublier ce petit con jusqu’à la prochaine fois, mais elle s’est dit que l’opportunité était trop grande. Il aurait été seul, elle aurait passé son chemin – mais il ne l’est pas, et c’est ça, la beauté du moment.
Elle attend encore de trouver une belle connerie à raconter pour relancer un peu les débats et rendre la situation plus drôle et intéressante. Elle sait qu’il la remerciera pour une telle attention, et qu’il sera ravi de cette distraction alors elle réfléchit à son rôle. Le coup de l’ex petite-amie détraquée qui fait une scène au milieu de rien, c’est du déjà vu, et si c’est gênant, ça n’a pas grand intérêt pour un partenariat financier. Non, il lui faut quelque chose qui tape dans le mille, en plein dans les bourses du monsieur à la coupe parfaitement réalisée et au sourire Colgate un peu trop sûr de lui. Il a du charme, ce bâtard, mais il a aussi cet air suffisant qui la rend folle. Il fait trop le malin, et Reagan, elle sait aussi très bien jouer au jeu de celui qui saura emmerder le plus l’autre. Peut-être qu’il ne le sait pas encore mais quand on se met à dos la Dewar, on le paie toute sa vie – et par chance, il est encore jeune et plein de vigueur pour supporter toutes ses machinations.
Reagan remet une mèche en place et décide d’entrer dans l’établissement. On l’accueille, et on lui propose de s’installer à une table mais elle demande s’il n’est pas possible de le faire plus près du groupe d’hommes. Le serveur hausse des épaules et la laisse rejoindre sa place, puis lui tend la carte du menu. Elle fait mine de regarder les quelques plats inscrits sur le carton, en jetant des coups d’œil réguliers avec les mecs. Y’en a un qui finit par le remarquer, et probablement qu’il trouve ça très étrange qu’une femme les épie de la sorte, mais c’est pas bien grave, elle ne lui laisse pas le temps d’en parler à ses coéquipiers qu’elle se lève pour les rejoindre. « Roy ? » L’interpelle-t-elle dans un grand sourire. Oh, elle a l’air ravi de le voir, et il peut trouver ça curieux de sa part, il aurait bien raison de s’en méfier. Reagan est surtout ravie de pouvoir balancer la bombe qu’elle se prépare à lui jeter à la gueule. « Je pensais pas te voir de si tôt après ce qui s’est passé, mais t’as l’air d’aller mieux, ça fait plaisir ! » Mais de quoi peut-elle bien parler, cette petite chipie ? Elle se tourne très rapidement vers ses partenaires pour les saluer dans un sourire – la politesse, toujours – avant de se concentrer de nouveau sur le Fogarty. « Il parait que vous avez trouvé un compromis pour éviter le procès. C’est génial, ça aurait été compliqué de justifier la suite avec une image de fraudeur qui te colle à la peau. » Comment ça, un mec comme lui, avec une plainte pour fraude ? Arf, c’est dur. « Enfin bon, au moins, t’as plus besoin de t’en préoccuper. » Elle a toujours ce sourire sur les lèvres, beaucoup trop contente d’elle, d’autant plus qu’elle a bien l’impression d’avoir refroidi l’ambiance. Il fait tellement froid qu’ils sont prêts à remettre leurs vestes.
CREDITS : ava by mrs.chaplin // profil gif by david giuntcli tumblr
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → freya (ft. j.comer) la portugaise romantique → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic
ÂGE : 40
QUARTIER : Habite l'ancienne maison de sa mère, comme compromis pour sauver l'héritage familial.
MÉTIER : Anciennement politicien démocrate à New York. Maintenant, chef de mission au cabinet comptable Hartman.
COEUR : Célibataire
INTERVENTIONS RL : oui
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Sujet: Re: how villains are made (roy) Ven 17 Mai - 10:51
how villains are made
feat reagan & roy
Le soleil de fin d'après-midi traverse les immenses baies vitrées du Old Maple, enveloppant le restaurant d'une lumière douce et dorée qui réchauffe l'atmosphère. Roy, installé à une table près de la fenêtre, ajuste légèrement sa cravate en jetant un regard furtif vers l'entrée du restaurant. Son client, Winston Harris, un entrepreneur prospère à la tête d'une PME en pleine expansion, fait son apparition, accompagné de deux autres hommes en costume sombre. Roy se lève et les accueille avec un sourire chaleureux et une poignée de main ferme. Les quatre hommes s'installent sur une banquette en cuir confortable, et un serveur s'approche aussitôt, prêt à prendre leur commande. Roy prend les devants pour la première tournée, un geste qui, bien que paraissant généreux, est en réalité une stratégie bien pensée pour instaurer un climat de convivialité et de confiance dès le début de la rencontre. Après les présentations et quelques échanges courtois, Harris entame la discussion en exposant les défis auxquels son entreprise fait face : une croissance rapide nécessitant une gestion financière rigoureuse et des soucis de conformité fiscale de plus en plus complexes. Roy, attentif, écoute chaque mot, prenant des notes sur les points clés à aborder. La conversation s'approfondit sur les stratégies d'optimisation fiscale, et Roy commence à esquisser mentalement des solutions possibles, lorsque soudain une voix familière l’interpelle. Relevant les yeux, il se prépare à accueillir cet intrus inattendu.
Le regard de Roy se fige un instant en y trouvant Reagan Dewar, debout, près de lui. Le sourire qu'elle arbore la trahit. Reagan ne sourit jamais ainsi par simple plaisir. Quelque chose se trame derrière cet air ravi. Le comptable maintient tout de même son sourire professionnel, presque figé, comme un masque qu'il refuse de laisser tomber devant ses clients. « Reagan ? » lance-t-il à son tour, sa voix feinte de sympathie cachant un avertissement subtil, un don’t you dare à peine perceptible. Il appréhende les prochains mots qui vont franchir ses lèvres. Avec Reagan, il faut toujours s'attendre à l'imprévisible, à une cascade d'événements qui pourraient bouleverser les plans les mieux établis. Lorsqu’elle enchaîne, Roy ne peut s'empêcher de froncer les sourcils, cherchant à comprendre ce qu’elle est en train de raconter. Pourtant, il garde un semblant de maîtrise, répondant par un faible « Merci », un jeu de rôle auquel il se plie malgré lui, bien qu’il se sente comme un acteur mal préparé sur une scène improvisée. En réalité, il ne sait pas trop à quoi ils jouent, ni où cette mascarade les mènera. Faut dire qu’il ne s’attend pas du tout à la suite de l’histoire. Alors que Reagan fait mention de fraude, une onde de perplexité envahit l’esprit de Roy, et ses yeux s'écarquillent légèrement, trahissant sa confusion grandissante. Sans même les regarder, il peut sentir Harris et ses partenaires s’agiter, une tension palpable qui fait légèrement grincer le cuir de la banquette d’en face.
Roy, lui, garde son regard planté dans celui de Reagan, comme si cette connexion visuelle pouvait révéler les intentions cachées derrière ce jeu énigmatique. Il espère secrètement que Reagan, dans un sursaut de lucidité, avoue que tout cela n'était qu'une plaisanterie de mauvais goût. Mais il sait que cette lueur d'espoir est aussi fugace qu'un éclair dans la nuit. Il comprend, à la manière dont son regard glisse sur les visages tendus autour de la table, que Reagan ne compte pas dévoiler son jeu de sitôt. C’est donc un rire que le comptable finit par lâcher, un rire teinté d'une pointe d'amertume et de perplexité. Il pouffe un instant, un son presque étouffé par la surprise et la confusion qui le submergent. Puis, dans un geste visant autant à rétablir l'ordre qu'à soulager la tension, il applaudit lentement, ses mains frappant doucement l'une contre l'autre dans un rythme mesuré. « Reagan Dewar, tout le monde », annonce-t-il enfin, sa voix résonnant dans le silence retombé, une tentative pour ramener un semblant de normalité dans cet instant où la réalité semble avoir vacillé. « Ne vous laissez surtout pas séduire par sa silhouette de mannequin et ses beaux yeux bleus, ça se termine rarement bien. » Les trois hommes sont clairement déconcertés, et Roy ne peut que les comprendre. « Vous nous excusez, un instant ? » demande-t-il poliment. Obtenant un signe de tête approbateur, il se lève immédiatement. Sa main attrape fermement le coude de Dewar, la guidant avec lui jusqu'à quelques mètres plus loin, se cachant dans le couloir menant aux toilettes. Une fois à l'abri des regards, Roy laisse échapper son exaspération : « Tu penses que tu fais quoi, là ? » demande-t-il, relâchant son emprise sur son coude.
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the world will little note, nor long remember what we say here, but it can never forget what they did here. it is for us the living, rather, to be dedicated here to the unfinished work which they who fought here have thus far so nobly advanced.
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Sujet: Re: how villains are made (roy) Mer 14 Aoû - 23:53
Qu’il est bon de tomber sur un vieil ami quand l’envie de manger un plat très froid se fait subitement sentir. Reagan a le sourire jusqu’aux oreilles, elle brillerait presque tant la lueur dans ses yeux trahit son ravissement et sa détermination. Son plan est machiavélique, et lorsque Roy lui fait face, elle n’a encore rien dit qu’il est déjà livide. Leurs regards se croisent, et c’est dans un ton parfaitement maitrisé qu’il l’interpelle, et pourtant, elle a presque l’impression d’entendre son cœur rater un battement et sa respiration perdre le fil. Qu’il écoute donc son récit, il en perdra l’équilibre. Autour d’elle, c’est l’effroi qui s’installe, et le frisson de l’erreur qui pourrait faire perdre une trop belle somme d’argent à des gens encore bien lotis. Y’a pas un mot qui sort de leurs bouches mais leurs visages hurlent déjà des mots qu’il vaudrait mieux ne jamais entendre. Roy la dévisage toujours quand elle termine sa tirade, et elle le soutient avec férocité, prête à en découdre s’il vient à se défendre. Elle a toutes les fausses preuves dans la tête, et les faux témoignages qu’elle connait déjà par cœur. Comment ça, tu t’en souviens pas ? Oops, fallait pas dire ça ? Navrée de la mauvaise surprise, Roy est une fraude, et Reagan a la ferme intention de le crier sur tous les toits jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. C’est bien la moindre des choses après le joli geste qu’il lui a fait – quel salaud.
Dans une mauvaise tentative de reprendre la main, Roy se met à applaudir, et présente Reagan à son audience. Elle lâche un sourire aux hommes, qui ne comprennent plus rien à cette scène de théâtre, et qui acceptent volontiers de la voir disparaitre aux côtés du comptable. « Aïeuuuh, » qu’elle grimace dans une moue boudeuse, après qu’il ait finalement décidé de lâcher son coude après l’avoir emmené jusqu’à un coin sombre. Toujours dans la tragédie, alors même que son emprise était aussi légère qu’une brise. « Je te connaissais pas aussi violent. J’dois porter plainte, moi aussi ? » Qu’elle lance, dans une mauvaise tentative de plaisanterie. C’est moche, mais Reagan n’a jamais fait dans la dentelle, et encore moins quand il s’agit de côtoyer ses anciens – plus ou moins – amis. « Détends-toi Roy, on dirait que j’ai tué ton père. On peut plus venir faire coucou à ses vieux amis ? Je voulais juste venir passer un peu de temps avec toi, comme au bon vieux temps, tu sais. » Et elle continue de sourire, de manière aimable, comme un enfant qui joue les innocents mais qui a des idées pleins la tête. Reagan se réjouit de sa mine déconfite, de voir comme il pourrait la fusiller sur place quand pourtant, il reste toujours aussi calme malgré le froid qui s’installe entre eux – presque glacial – si glacial qu’elle pourrait en frissonner. « Tu vas pas me jeter comme une merde devant tes beaux associés, hein ? Je sais crier très fort. Tu veux voir? » Reagan n’est là que pour créer la discorde et l’effroi chez lui. Et pour l’instant, elle a l’impression que ça a l’air de fonctionner. Il devrait la remercier : un peu de frisson dans sa vie bien rangée, y'a rien de mieux pour se sentir vivant.
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Sujet: Re: how villains are made (roy) Ven 20 Sep - 17:33
how villains are made
feat reagan & roy
Roy n’a jamais été du genre à se laisser perturber par les événements, peu importe la situation. Il porte une aisance naturelle, une confiance tranquille qui le met à l’abri des embarras. Dans les contextes sociaux, cette qualité lui a toujours donné un avantage : il sait comment lire une pièce, s'adapter et gérer les interactions, même les plus délicates. Cependant, Roy a appris une leçon au fil des années : tout le monde ne partage pas cette capacité à naviguer dans le chaos. La plupart des gens cherchent la stabilité, la clarté, et ils se braquent à la moindre perturbation. Ses mésaventures en politique lui ont montré à quel point l'ordre apparent est précieux aux yeux de ceux qu'il côtoie. Un mot de trop, une rumeur mal placée, et l’effet boule de neige devient inévitable. C’est pourquoi, lorsque Reagan fait irruption avec ses fausses histoires de procès, Roy sent immédiatement le malaise s’infiltrer dans la pièce. Il sait que ces allégations sont fausses, un tissu de mensonges destiné à attirer l’attention, mais ce n’est pas le genre de distractions dont il a besoin en ce moment. Pas devant ses clients. Sans perdre une seconde, il se lève, dissimulant son impatience derrière un sourire poli, et traîne Reagan un peu plus loin, avant qu’elle n'enflamme la conversation d’une étincelle qui pourrait faire Harris et ses associés.
Il décide d’ignorer sa première remarque, réprimant cette envie de lever les yeux au ciel. Il la connaît assez bien pour savoir que répondre ne ferait qu’alimenter son petit jeu. Fidèle à elle-même, elle ne déçoit jamais dans son rôle de diva faussement dramatique, une attitude qui avait, autrefois, réussi à lui arracher un sourire amusé. Mais aujourd’hui, cette exubérance perd de son attrait. « On sait très bien que t’es incapable de te contenter de simples politesses, » lâche-t-il finalement, son ton marqué par une légère pointe d'amusement, comme s'il se contentait de souligner une évidence. Il ne laisse pas transparaître une vraie irritation, mais plutôt une exaspération mesurée, celle qu’on réserve aux perturbations importunes. Je sais crier, tu veux voir ? Il la toise du regard, impassible, mais derrière ce calme apparent, ses pensées fusent. Il aurait bien envie de lui dire de faire ce qu’elle veut, de s’offrir le plaisir d’un spectacle dont elle seule a le secret. Dans un autre contexte, ça ne l’aurait pas dérangé. Mais ici, avec ses clients qui dépendent de cette impression de contrôle qu’il s’efforce de maintenir, c’est une toute autre histoire. Il sait exactement ce qui se passerait si elle élevait la voix : tous les regards se tourneraient vers eux, curieux et mal à l’aise, cherchant à comprendre ce qui se joue sous leurs yeux. De quoi aurait-il l’air ? D'un homme incapable de maîtriser ses affaires personnelles, et encore moins professionnelles.
« T’as jamais pensé à devenir lobbyiste ? » dit-il, presque sur le ton de la suggestion, ses mots imprégnés d’un certain sarcasme. « Avec ta façon de pousser les gens à bout, tu serais redoutable. » Un léger sourire flotte sur ses lèvres alors qu’il la toise, comme pour souligner le sous-entendu. Son regard se porte vers ses clients, toujours assis à leur table. « Je ne peux pas te jeter comme une merde devant eux, c’est vrai. » Durant les quelques mois qu’il a pu la côtoyer, il a bien compris qu’il n’était pas aussi simple de s’en débarrasser. « Donc... Tu veux quoi, Reagan ? » demande-t-il finalement, sa voix posée mais teintée d’une légère curiosité. Il sait qu’elle peut parfois se comporter ainsi par pur ennui, pour s’amuser à ses dépens. Mais cette fois, elle a l'air trop déterminée, trop focalisée sur lui pour que ce soit une simple distraction. Elle l’a dans sa ligne de mire, et il se demande bien pourquoi. « Si c’est pour t’occuper que t’es là, je peux certainement trouver moyen de te rendre utile. » Il n’a pas l’intention de rester là, planté debout à côté des toilettes, jusqu’à ce qu’un des deux finisse par céder sous la pression.
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