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Aaron Dunn -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 21
AVATAR : Robert Pattinson
CREDITS : cheekyfire
ALTER-EGO : sophia, hailee, esther
ÂGE : 37
QUARTIER : Il squatte chez Griffin en attendant... en attendant.
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: (#23) morning glory? Dim 12 Mai - 17:51 | |
| morning glory?GRIFFIN ⅋ AARON Allongé dans le lit, les heures passaient devant les yeux de l’homme fatigué. Fatigué mais incapable de dormir. Un timide faisceau de lumière faisait déjà son entrée dans la pièce à travers les persiennes depuis cinq heures et demi, par là. Si Aaron souffrait déjà d’une mauvaise hygiène de sommeil en temps normal, le décalage horaire entre Londres et Redwood Hills allait davantage dérégler tout ça. En bonne et due forme. Le londonien regardait son téléphone de temps en temps, guettant un message de sa mère qui n’arriverait pas puisqu’elle devait être en train de travailler. A l’usine, pas le temps de regarder son téléphone, ça non. Pas trop le droit non plus, bref, c’était comme ça là bas. Il fallait qu’il attende encore quelques heures avant de pouvoir l’appeler et lui raconter à quel point le voyage s’était mal passé parce qu’il avait égaré son casque avant de monter dans l’avion, et qu’à la place de la douce mélodie du plus récent des albums de King Krule il avait dû écouter les plaintes incessantes d’un chiard à son pauvre père. Et comment on sort si l’avion tombe dans l’eau ? Et c’est possible de tomber de l’avion par le trou des toilettes ? Pas croyant, Aaron but DEAR GOD ! Il s’était retenu de répondre, avait ravalé ses sarcasmes dans un sourire compatissant à l’autre homme avant de porter son attention sur le film projeté sur les écrans : pour couronner le tout, une vieille comédie US qui manquait sacrément de subtilité. Qu’est ce qu’il lui manquait, ce casque… Il encaissait avec philosophie, parce qu’en réalité, s’il n’était pas capable d’encaisser le bruit et la lourdeur qu’il jugeait si caractéristiques de ses camarades des States, tout son petit projet allait vite terminer à l’eau. Il était bien parti pour un an, visa à l’appui. Pas du genre à renoncer pour si peu, mais pas non plus sado-masochiste, advienne que pourra…
Le silence était désormais complet, excepté quelques oiseaux qui chantaient, annonçant fièrement le début d’une nouvelle journée. Six heures douze. Dans un coin de la pièce, l’étui marron en cuir résidait humblement. Le musicien qu’il était l’observait depuis quelques minutes, plissant les yeux d’un air hésitant. Un dernier coup d’œil à l’heure sur son téléphone le décide. Il rabat la couverture pour s’en extirper, attrape délicatement l’objet convoité puis s’assoit sur le rebord du lit. Il sort lentement la guitare de sa housse, inspecte minutieusement l’instrument pour s’assurer qu’elle a mieux voyagé que lui. Tout semble okay. La voilà contre lui, et il caresse doucement ses cordes, accorde et raccorde en fonction du son qu’il entend quand il les pince. Il a cette chanson d’Olivia Rodrigo dans la tête depuis quelques jours, vraisemblablement impossible à chasser, qui revient dans chaque moment de silence. Ses doigts se fixent en haut du manche pour dessiner quelques accords à la suite, puis d’entonner les paroles.
Perfect, easy, so good to me so why’s there a pit in my gut in the shape of you Distract myself, say it’s something else Maybe i’m juste overwhelmed, maybe i’m confused
C’était sûrement un de ses petits défauts, Aaron, d’être un peu trop passionné, de ne pas savoir se discipliner face aux conventions sociales de type respect du sommeil des autres, surtout aux heures les plus matinales. Un peu dans les nuages, un peu jet laggé, on pourrait lui donner milles excuses mais la vérité était que le londonien avait un peu trop la tête dans les nuages, et ce de manière générale. La grasse matinée de Griffin devait passer après cette pulsion artistique dans son inconscient, et il en serait désolé plus tard, parce que ça ne semblait pas trop lui traverser l’esprit dans l’immédiat.
But I’m so scared of my guitar ‘cause it cuts right through to the heart Yeah, it knows me too well so I got no excuse I can’t lie to it the same way that I lie to you
Pourtant, la manière qu’il a d’effleurer les cordes, si discrètement, et le son calfeutré de sa voix trahit tout de même un certain effort à rester le plus silencieux possible.
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Griffin Wilson -- won’t get fooled again --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 1577
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Finn Jones
CREDITS : mrs chaplin (avatar) + ethereal (icons) + billy joel lyrics
ALTER-EGO : Archie, David, Tom, Rafael, Cha, Will, Reid & Marty
ÂGE : 36
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
MÉTIER : Directeur général chez Wruv-FM et propriétaire du bar-concert the Headquarters à Burlington
COEUR : How deep is your love? 'Cause we're living in a world of fools
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: (#23) morning glory? Sam 27 Juil - 6:42 | |
| Pour une surprise, c’en avait été une. Ni mauvaise ni vraiment à point, sans doute, mais j’en avais tout de même profité pour prendre l’une de ces rares journées de congé que l’on n’avait de cesse de me conseiller de prendre. Ralentir n’était pas exactement à l’ordre du jour de mes semaines toujours bien –trop– chargées. Un psy avisé aurait parlé de fuite par en avant; je préférais y voir de l’engagement. De quoi me pousser, en ouvrant les yeux, à machinement attraper mon smartphone sur la table de chevet pour actualiser mes e-mails pro, et ne trouver que des courriers indésirables. 6 h 14. Pas vraiment surpris, cette fois, mais peut-être bien un peu nostalgique. Il y avait longtemps, semblait-il déjà, que je n’avais pas fait place à quelque qu’invité que ce soit dans mon chez moi et une chambre pour invités inoccupée. Le tout avait une saveur de déjà vu dont l’empreinte était toujours aussi profonde. J’enfilais un t-shirt en tentant de discerner les notes qui parvenaient jusqu’à moi. L’instant suivant, je passais la tête dans l'entrebâillement de la porte et attendais un instant de silence pour lui glisser un : « Tant qu’à me faire la sérénade… Tu aurais pu opter pour quelque chose comme Behind the bars... » À croiser le regard d’Aaron, un inévitable sourire en venait à chasser les traits creusés par la fatigue accumulée sur mon visage. Peut-être. Peut-être bien que cela secouait un peu le mauvais sang d’avoir quelqu’un à qui parler de si bon matin. « C’est rien contre Olivia Rodrigo… » Ni contre sa voix mélodieuse à une heure si matinale. Sauf que, bien sûr, entre Elliott Smith et la Disney Alumni, le choix était vite fait. À son arrivée, la veille, nous avions à peine discuté. Trop imprévu, trop lent à la détente face au dit imprévu en ce qui me concernait, et un évident jet lag creusant un peu plus le fossé… Aaron Dunn en chair et en os, Mesdames et Messieurs. Aussi imprévisible qu’il l’avait toujours été, même au travers de nos correspondances. Un mode de vie qui était bien loin du mien, mais que j’admirais malgré tout, d’une certaine façon. À croire que j’avais bel et bien un genre, même –surtout– en amitié. Comme un besoin fondamental d’être bousculé dans mes habitudes, envers et contre tout, par des personnalités colorées. À mes pieds, une petite boule de poil orangée se montrait curieuse. Son frère ne devait pas être bien loin, et il était déjà étonnant qu’ils ne se soient pas montrés avant. « T’as déjà fait la connaissance de Thom et York ? » Le rouquin ne se privait pas de monter sur le lit dont les draps étaient défaits, histoire d’explorer le territoire désormais partagé avec l’Anglais. En fin connaisseur, York atterrissait finalement dans l’étui de la guitare, qui se retrouverait bien assez rapidement couvert de poils oranges – oops. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il ne les ait pas en horreur… C’était le genre de choses dont je ne savais rien de lui. Le genre de chose qu’on ne savait pas quand on se liait d’amitié avec un autre passionné de musique qui, néanmoins, avait l’habitude de vivre de l’autre côté de l’océan. « C’est du sérieux si tu as emmené ta guitare… Est-ce que c’est une Paul Fisher ? » Non pas qu’il avait besoin d’une excuse pour la traîner avec lui, mais quelque chose me disait qu’il n’aurait pas sauté dans un avion en mettant celle-ci dans la soute à bagages si ça n’avait pas été le cas. Après tout, il se vendait de très bonnes guitares de ce côté de l’Atlantique. « J’suis prêt pour la version longue. » Annonçais-je en référence à la veille, où ses explications quant à cette visite inattendue étaient demeurées bien laconiques. « Non, attends… Avant ça... Café ou thé ? » Et il avait de la chance parce que j’avais du temps devant moi aujourd’hui. Peut-être bien que j’en avais un peu, de la chance, moi aussi. La routine n'était pas au rendez-vous, enfin. |
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Aaron Dunn -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 21
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QUARTIER : Il squatte chez Griffin en attendant... en attendant.
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: (#23) morning glory? Dim 8 Sep - 18:05 | |
| morning glory?GRIFFIN ⅋ AARON Ses mains balayaient les cordes et sa voix défiait timidement le silence jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que ses ongles étaient beaucoup trop longs. Main gauche sous les yeux, voilà qu’il commençait l’inspection… jusqu’à ce qu’une voix rauque et familière le force à ranger sa main sous sa cuisse, réflexe étonnant. « Well, well, well. Premier matin et tu convoques déjà un débat sur le bon goût ? You’re killing me, mate. » L’anglais rencontra un gain d’énergie immédiat à la vue de son hôte, de si bon matin. « Bien évidemment. » Accent britannique aussi prononcé que son ton sarcastique, il regardait Griffin muni de son fameux sourire en coin de sale gosse. L’excitation d’être arrivé ici comme au nouveau chapitre de sa vie put furtivement se lire sur son visage comme un livre ouvert. C’était cet endroit, ce nouveau pays – continent, même ! Et c’était aussi de se retrouver face à Griffin, en chair et en os, pas devant ce fichu ordi ou ces cartes postales toutes plus moches les unes que les autres qu’ils s’envoyaient à l’occasion. C’était réel et palpable. S’il n’avait pas encore réalisé cela en passant la porte hier soir, c’était son mate, pile en face de lui en pyjama qui lui mit ce coup. Coup qu’il encaissa rapidement. Après tout, les britanniques étaient réputés pour leur pudeur et leur flegme à toute épreuve. Aaron n’y échappait pas. Il posa délicatement la guitare sur le côté, sur son reposoir qu’il avait déjà monté au préalable en arrivant hier. C’était déjà une manière de s’approprier cette chambre d’ami un peu austère que Griffin lui avait gentiment proposé d’habiter le temps qu’il trouve un endroit à lui. « Enfin on se rencontre, mon gars. » dit-il en avançant sa main vers l’animal, déjà monté sur son lit. Le rouquin n’en fit qu’à sa tête, en bon chat qu’il était, puis vint s’installer dans l’étui à guitare. Aaron ouvrit la bouche en fervent défenseur du dit-étui, puis se ravisa en voyant le chat se rouler en boule à l’intérieur. « How lovely. » fit-il, s’avouant vaincu par cette petite boule de poil attendrissante. Il n’avait jamais eu d’animal de sa vie mais ne résistait jamais à l’appel de la caresse lorsqu’il rencontrait un félin dans la rue. « Beaucoup plus beau en vrai qu’en photo ! » Et bien meilleure mine que le chanteur.
Aaron acquiesça à la question du connaisseur qu’il avait en face de lui. « Modèle 501, je te dis pas le prix… Elle ne m’aurait jamais pardonné de l’avoir laissée derrière moi. » Et lui non plus. Son plus gros achat de toute sa vie, sûrement. Des années d’économie, à enchaîner les jobs pas toujours dans la légalité. Il en jouait tous les jours, s’en occupait comme d’un être à part entière de sa famille. C’était d’ailleurs pour cela qu’il l’avait déjà mise dans un coin sombre de la chambre, à l’abri de la lumière et de l’humidité. Il n’y avait qu’un autre musicien pour comprendre cela. « Comment est l’humidité ici, d’ailleurs ? » Déjà qu’elle avait sûrement pris des coups dans la soute… Il la regarda une dernière fois avec cette attention particulière, presque avec soucis, avant de reporter toute son attention sur son ami. « Version longue, alright. » Il se leva en s’étirant de tout son long, imitant York quelques secondes auparavant. « Café le matin, puis lil cuppa à 10H bien sûr ! As-tu du lait ? » demanda t-il de manière excessivement distinguée en le suivant à ce qu’il imaginait être la cuisine. Tout était très silencieux, par rapport à son appartement londonien ou l’on pouvait entendre des coups de feu aux alentours dès les premières heures du matin. La campagne. « C’est pas tant long, cette histoire… En revanche il faut se préparer à écouter du pathos, du grand pathétique au sens le plus littéraire. » Ironie ou sérieux, mélange des deux? Il s’était appuyé contre la table d’un air grave, gagné par un premier coup de barre sournois, attendant patiemment que le café coule. Thom avait pointé le bout de son nez lui aussi et les deux félins s’enroulaient maintenant autour de ses jambes. Il y avait pire comme matinée.
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| Sujet: Re: (#23) morning glory? | |
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