La vie était un marathon, pas une course , ou un sprint, se rappelait Leo, la tête dans le guidon le matin-même, en se réveillant un peu à la bourre. Il se réjouissait déjà du soir. Pas forcément l’homme le plus disponible de la terre, il était parvenu à s’accorder avec Freya pour s’accorder sur une sortie, une danse de planning qui nécessitait une certaine flexibilité, une détermination ainsi qu’un esprit d’équipe s’ils ne voulaient pas avoir à se donner rendez-vous dans 6 mois. Si ces derniers temps, sa vie sociale avait subi un temps mort , il espérait voir son rythme de travail se calmer dans les semaines à venir. Il ne voulait pas crier victoire trop vite, mais avait charbonné pour rattraper le retard accumulé. De ce fait, il s'autorise une petite sortie, une sorte de célébration pour sa performance. Leo avait été miné par sa dernière audience, qui l’avait rongé, en effet, il avait eu l’impression que la partie adverse avait eu un avantage en ayant eu connaissance de certaines pièces avant lui, le mauvais perdant avait du repenser à sa stratégie , l’avocat avait envoyé un recours en express. Si les juges s’étaient renvoyés la balle, le recours avait finalement été accepté.
A Burlington, où il avait donné rendez-vous à son amie, Leo avait repéré un nouveau bar qui venait d’ouvrir. Le concept était assez amusant. Un bar qui comportait un petit circuit de mini golf, sport qu’il trouvait amusant, et pas vraiment contraignant. Au pire, ils jetteront l’éponge et n’y retourneront plus jamais. C’est histoire de changer, et de faire de nouvelles découvertes. Devant le bar, en question, il attend quelques minutes Freya avant de l'apercevoir. Hey, qu’il la salue d’une accolade chaleureuse. ça me fait plaisir de te voir, confession sincère tandis qu’il ouvre la porte en lui faisant signe d’entrer. Qui a dit que la galanterie était morte ? Après toi ma chère, un petit sourire too much tandis qu’il entre à son tour dans le bar dont la déco était plutôt sympa. Il relève sur un énorme tableau, les règles , les explications des différents terrains ainsi que le record détenu par un certain Jeff. Sacré Jeff. J’ai vu qu’il venait d’ouvrir, et ça change du HQ, d'ailleurs... t'as lu dans le Redwood Echo qu’il était en vente ? C’est vrai ou... ? Qu’il lui demande, sachant que c’est peut-être un lieu où Freya aimait se rendre, d’habitude. Si le journal disait vrai, elle avait peut-être remarqué la pancarte “à vendre”.
_________________
'Cause you dig your claws right into my heart so I won't forget ya ; 'cause you sink your teeth in every scar and it give me pleasure - - - - - - - - - - - - - - - - -
CREDITS : avatar by aphrodites / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: cream on chrome Ven 24 Mai - 8:18
cream on chrome
feat leo & freya
Depuis quelque temps, Freya apprend à poser ses limites et à ne pas surcharger son agenda. Elle se concentre sur l'essentiel, surtout en ce qui concerne son travail. Apprendre à dire non est une nouvelle compétence pour elle, et ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Habituée à vouloir tout faire, elle se retrouve souvent à accepter trop de tâches, simplement pour prouver qu’elle en est capable. Cependant, jongler avec toutes ces responsabilités n’est jamais facile. Chaque jour, elle planifie minutieusement le contenu de sa rubrique, coordonne les équipes avec précision, organise des réunions efficaces, supervise et révise les articles avec soin. En plus de cela, elle doit trouver le temps de lire des romans et d’en écrire des critiques détaillées. Bien qu’elle adore son travail, ces accumulations commencent à la fatiguer. Vaut mieux ralentir avant qu’il soit trop tard. Ce soir, elle aurait dû être dans une salle, entourée de collègues et de professionnels de l'industrie, à écouter une table ronde sur les solutions aux enjeux économiques de l’industrie du livre. Mais Freya a décidé de prendre une pause et a préféré accepter l’invitation de Leo à une soirée conviviale. Elle a donc confié la couverture de la table ronde à une autre journaliste, une jeune recrue talentueuse qui sera ravie de se faire connaître. Déléguer devient une seconde nature pour Freya et elle y prend de plus en plus plaisir.
Freya n’est pas une grande fan du mini-putt. En fait, ce n’est pas vraiment le mini-putt le problème, mais plutôt son incapacité à mettre sa balle dans le trou en peu de coup. Mais bon, il est vrai que ça fait changement des têtes-à-têtes au bar et avec Leo, ça ne pouvait qu’être drôle. Puis, depuis quelques jours, elle avait envie de discuter avec lui, de comprendre certaine chose. Bref, elle le rejoint, en face du bar auquel il lui a donné rendez-vous, et répond à son accolade en le serrant tendrement dans ses bras, lui rendant son sourire chaleureux. « On verra si ça te fera aussi plaisir quand je t'aurais mis une balle en pleine tronche parce que je sais pas viser », s’amuse-t-elle, préparant tout de suite son partenaire de parcours, à ce qui s’en vient. Vaut mieux mettre la barre basse tout de suite. Dernière fois qu’elle a mis les pieds sur un parcours de mini-putt, elle avait tendance à frapper trop fort, au point où elle jouait quasiment dans les terrains suivants - frustrant ceux qui y étaient, en gâchant leur coup. « Merci, mon cher. »
À l’intérieur, le regard de la blonde balaie les alentours, quand même assez impressionné par la déco. Depuis qu’elle est retournée à Redwood Hills, elle est beaucoup moins à l'affût des nouveautés de Burlington, si celles-ci ne sont pas mentionnées dans le Burlington Free Press. Ce bar, elle en a eu vent de quelques collègues et un article de quelques lignes à peine. C’était listé parmi les activités à ne pas manquer. À voir le décor, Freya comprend rapidement pourquoi. Le HQ aussi est un must, à Burlington. Pourtant, Freya y a mis les pieds pour la première fois, il y a quelques mois seulement et ce n’était même pas pour un concert, mais simplement pour visiter un ami et découvrir enfin cet endroit dont tout le monde parlait. La pancarte, elle l'a vue. Elle en a même entendu parler. Doit-elle vanter le fait qu’elle connaît personnellement le propriétaire ? « Doutes-tu de la véracité des informations publiées dans les journaux ? » demande-t-elle, d’un air faussement choqué. Elle se demande surtout quel serait l’intérêt du Redwood Echo de mettre de fausses informations à ce sujet. N’empêche que le fait qu’il lui parle du journal local lui donne envie de lui parler de la publication du Corbeau, mais par crainte de jeter un froid, elle préfère attendre que la soirée soit un peu plus avancée. « Ça t’intéresse ? » Devenir propriétaire d’un bar. S’il pose la question, c’est que ça doit l’intéresser un peu, non ? Après avoir examiné le tableau affichant tous les détails du parcours, les deux amis se dirigent vers la file pour récupérer leurs balles et leurs clubs, prêts à se lancer dans une partie de mini-golf, agrémentée de cocktails choisis avec soin pour les accompagner. « Je te vois bien tenir un bar. », lance-t-elle, un éclat d'amusement dans le regard. « T’objecter à toutes les anecdotes que te raconteraient tes clients. » Question de faire le pont entre son métier actuel et celui de propriétaire de bar. « Ce serait un bon concept. Si un client arrive à plaider sa cause, c’est un verre offert par la maison. Faudrait juste pas trop inviter tes collègues, si tu veux éviter la faillite. » Parce qu’il faut du revenu pour survivre.
_________________
— — — ✕ — — —
right when i felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift
Après s’être salués, Freya l’alerte de ses compétences au mini-golf, de quoi le faire rire - en espérant qu’elle était de ceux qui préféraient se la jouer modeste. Il secoue la tête, Alors je vais prier pour mon visage. Lui qui envisageait d’y faire un soin, il n’avait aucune envie de ressortir de cette soirée défiguré. L’avenir leur dira si le fameux Dieu a décidé d'œuvrer en sa faveur et d’écouter sa prière - la seule depuis de nombreuses années. Un brin galant, il laisse son amie entrer dans le bar atypique, et poursuit la conversation sur un autre bar, qui était tout aussi connu à Burlington. Leo mentionne le HQ, il pensait que la jeune femme fréquentait cet endroit et que cette information, plus digne d’une anecdote qu’une remise en question de la véracité de l’information publiée dans le journal. Sa réaction le laisse penser qu’il s’était peut-être trompé de personne ou d’anecdote. A croire qu’il ne pouvait plus se fier à sa mémoire pourtant si bonne d’habitude - un bon signe qu’il en avait certainement plein la tête en ce moment. C’est une bonne chose qu’il ait proposé cette sortie, histoire de se la vider - et de se concentrer sur des moments de qualité qui pourront le rebooster.
Jamais contre l’idée d’échanger, Leo qui avait facilement un avis sur tout et rien, trouve aisément de quoi répondre : Je peux être honnête ? On ne peut pas dire que ce journal soit la source la plus fiable. Elle avait beau être du milieu - ce n’était pas pour rien que son cabinet ait tenté une action en justice contre ce journal, dont les articles pouvaient rapidement frôler la diffamation. Pas envie de s’étaler pour autant sur un sujet qui pouvait contrarier, l’avocat secoue la tête à sa question. Pas vraiment, j’étais juste curieux et je pensais m’être rappelé que tu y étais allée mais je me suis trompé, oui oui madame, ça m’arrive ! C’est terrible. Lui dit-il enfin, en haussant les épaules mais sans perdre son sourire plein d’auto dérision ; ça arrive même aux meilleurs, right ? Pourtant, ça ne l’empêche pas de le voir tenir un bar. L’avocat arbore une moue, amusé à cette drôle de pensée; se demandant ce qui la poussait à se faire une telle réflexion : en grande diva, les métiers de l’hospitalité n’ont jamais été son truc. Dans sa lancée, elle lui décrit un scénario qu’il imagine, en se prêtant au jeu pour l’occasion. Il lui concède le concept qui pouvait toutefois être amusant. J’aime bien l’idée j’avoue, je te laisse volontiers la concrétiser cela dit! Hâte d’avoir des verres gratuits. Il laisse un rire s’échapper de sa bouche, pas vraiment tenté par l’idée de devenir entrepreneur. J’ai un collègue qui est copropriétaire du Valhalla, je pourrais lui proposer le concept.
Maintenant qu’ils étaient parés, équipés, et prêts à être hydratés, il est temps pour eux de se diriger vers le premier parcours. Prête ? Qu’il lui demande en haussant un sourcil : Tu vises le trou, pas ma tête, right ? La princesse qui essaie de se rassurer, car sa première confession le faisait craindre pour son faciès. A toi l’honneur, je veux voir si tu dis vrai, si ça se trouve t’es trop forte, et que c’est du mindgame pour me déstabiliser. Qu’il souffle avec malice, lui-même n’étant pas particulièrement doué, ce qui ne l’empêchait pas de trouver cette activité divertissante.
_________________
'Cause you dig your claws right into my heart so I won't forget ya ; 'cause you sink your teeth in every scar and it give me pleasure - - - - - - - - - - - - - - - - -
CREDITS : avatar by aphrodites / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: cream on chrome Ven 21 Juin - 9:48
cream on chrome
feat leo & freya
L’idée de Freya sur un parcours de mini-golf est mauvaise en soi, mais tout de même assez rigolote. La dernière fois, malgré tout, elle s’était amusé - après avoir accepté d’être nul à chier. Freya n’est pas une mauvaise perdante. Du moins, c’est ce qu’elle clame haut et fort chaque fois que le sujet est abordé. Elle aime se dire qu’elle est une joueuse fair-play, toujours prête à accepter la défaite avec le sourire. Mais en réalité, tout dépend du contexte et de la personne contre qui elle joue. Lorsqu’elle se retrouve sur un parcours avec ses frères, c’est une autre histoire. Leur rivalité fraternelle transforme chaque partie en un enjeu majeur. Freya joue alors comme si sa vie en dépendait, déterminée à prouver qu’elle est la meilleure. Et si elle perd, elle risque de bouder pendant des heures, incapable de cacher sa déception. Avec Leo, cependant, c’est différent. Il y a une légèreté dans leur relation qui lui permet de se détendre. Elle ne ressent pas ce besoin de prouver quoi que ce soit. Le jeu redevient ce qu’il est censé être : une simple source de plaisir. Freya se surprend même à espérer que Leo soit aussi mauvais qu’elle. Comme ça, ils pourront rire ensemble de leurs échecs, transformer chaque coup raté en une occasion de plaisanter et de se rapprocher un peu plus. « Promis, je vais faire de mon mieux pour épargner ton beau sourire. » lance-t-elle, en lui glissant un sourire taquin. Tandis qu’ils font leur entrée et se placent en file pour payer leur parcours, Leo lui fait part de son scepticisme, soulignant qu'il ne croit pas que le journal local soit la source la plus fiable. Cela fait rire Freya, qui est elle-même journaliste. Premièrement, ce n’est pas son journal. Elle n’a donc aucune raison de se sentir personnellement attaquée par ses critiques. Deuxièmement, il est vrai que parfois, certains journalistes se permettent d’écrire des articles sans trop s’informer, se souciant peu de la véracité de leurs informations. « Y a-t-il réellement quelqu’un de fiable dans cette ville ? » rétorque-t-elle, avant de préciser : « À part nous deux, je veux dire. » Un sourire léger arbore ses lèvres. Elle a l’habitude, Freya, d’entendre ce genre de remarque. Puis, en tant qu’avocat, Leo a toutes les raisons de remettre en question les médias, à cette ère surtout.
Elle pouffe de rire et secoue légèrement la tête. « Je suis plus Orlando’s que Headquarters, mais le propriétaire est quand même sympa, et pas trop moche, donc… » Elle hausse les épaules en laissant planer un sourire coquin en coin. Ses pensées dérivent un instant, son sourire s'élargissant à l'idée de comparer les bars et leurs propriétaires. Bref. Parlant de bar, une idée lui traverse l'esprit. Freya imagine Leo derrière le comptoir d'un bar, gérant avec aisance et charisme un établissement qui serait le reflet de sa personnalité. Hâte d’avoir des verres gratuits. Elle retrouve son air espiègle et rétorque : « Oh, parce que tu crois être capable de plaider ta cause, face à moi ? » Probablement. En fait, oui, il en est certainement capable, mais Freya est têtue et quand elle veut, elle peut sortir des arguments pas possible, simplement pour avoir le dernier mot. « Le Valhalla… Je doute que ce soit leur genre de concept. Ça semble plutôt être l’endroit parfait pour se faire mansplainer. » Elle exagère, ne connaissant pas vraiment l’établissement, se référant à tout ce qu’elle pu lire sur le sujet. En fait, elle ne serait pas surprise d’y trouver son père en fin de soirée, ce qui la motive encore plus à éviter cet endroit. « C’est une blague, c’est juste pas mon genre d’endroit » corrige-t-elle rapidement, adoucissant son ton. « Je suis difficile, que veux-tu. » Freya se fie surtout à son instinct premier et s’y tient jusqu’à ce qu’elle fasse face à la réalité de la chose. Elle sait qu’elle peut être intransigeante et rapide à juger, mais elle préfère cela à être déçue. Elle a appris à écouter ses impressions initiales et à les suivre, car elles lui ont souvent évité des situations désagréables. Ce trait de caractère, bien que parfois contraignant, fait partie de son charme et de sa force.
« J’ai fait une promesse, non ? » lance-t-elle, amusé, lorsque son ami la taquine pour finalement la laisser passer en premier, stratégiquement. « Si je fais des mindgames, ce n’est pas au premier trou que je vais dévoiler mon jeu. Tu me connais mieux que ça. » Elle plonge son regard joueur dans le sien, comme pour le faire douter un instant, avant de se placer sur le parcours, bâton en main. Elle pose sa balle et visualise les obstacles, un petit mur se dresse au milieu. Soit elle contourne, soit elle prend la rampe pour faire sauter la balle par-dessus. Contourner semble l’option la plus safe. Vaut mieux éviter de blesser le groupe devant. Du premier coup, elle contrôle sa force… un peu trop. La balle avance à peine. Elle pouffe de rire en tentant un deuxième coup, cette fois elle ne se gêne un peu moins, mais la balle vient frapper le mur et revient à la case départ. « Tu crois toujours aux mindgames ? » s’amuse-t-elle. Bref, elle recommence et réussit à faire le premier trou, en 7 coups. Au tour de Leo, elle en profite pour lui faire la convo, question de le déconcentrer un peu. « Sinon, quoi de neuf ? T’as réussi à convaincre un juge que quelqu’un n’avait pas à payer son loyer ? »
_________________
— — — ✕ — — —
right when i felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift
Une fois la promesse d’épargner son sourire faite, Leo se voyait déjà plus rassuré. Après tout, l’homme n’a pas porté des appareils dentaires à son plus jeune âge pour se retrouver sans aucune dent, un sacrifice d’une vie qui méritait de voir son sourire prospéré jusqu'à la fin des temps. La conversation dérive sur une réflexion de l’avocat au sujet d’un journal, celui de Redwood Hills. Il n’est pas un lecteur assidu, mais il lui arrive parfois de le lire, principalement parce que son cabinet se retrouve parfois en conflit avec certains de leurs articles. Une relation love/hate en somme. Il se permet d’être franc, quant à son avis sur la qualité de leurs articles. Il sait que la journaliste ne travaille pas pour eux, sa remarque n’était donc pas particulièrement passive-agressive et jamais il ne remettrait en question sa qualité de journaliste, tout comme il s’imaginait qu’elle ne porterait pas de jugement sur son job à lui. Sa réponse lui arrache un sourire amusé. A titre personnel, sa confiance, il ne l’accordait pas à grand monde, mais pour l’occasion, l’avocat se la joue optimiste. Hormis nous deux évidemment, doit bien y en avoir deux ou trois qui tiennent la route.
Et puis, en se basant sur ce qu’il avait appris dans le Redwood Echo, et en se fiant à sa propre mémoire qui lui faisait défaut, il évoque le Headquarters. Mauvaise pioche, la journaliste lui informe être une cliente assidue du Orlando’s. Alright, il y voit tout de même un lien - comme quoi tout n’était pas perdu pour lui et son début de sénilité, puisque la blonde mentionne le propriétaire du Headquarters. Sympa et pas trop moche. Qu’il répète d’un ton malicieux - il ne connait pas spécialement le propriétaire et la curiosité de Leo se voit piquée. T’as une photo ? Toi qui fait des compliments, c’est que ça en vaut forcément le coup d’oeil. Qu’il la taquine dans une moue amusée. Moue qui se change alors en rire à sa question quant à sa capacité de plaider sa cause avec elle. Ce sera un challenge, mais je pense que c’est faisable. Qu’il admet, pour donner du crédit au côté borné de la jeune femme qu’il avait en face de lui. Si dans le cadre de son travail, le brun a horreur de perdre et n’est pas spécialement un bon perdant, autant dire que, ce soir, dans le cadre du mini-golf, il met un frein à sa compétitivité naturelle, il sait qu’il ne peut pas absolument maîtriser tout ce qu’il faisait, et qu’il a le droit d’être moins performant dans d’autres domaines. Le sujet du Valhalla vient sur le tapis, Freya a un avis sur cet établissement, qui d’un premier abord ne semblait pas être sa tasse de thé. Je n’y suis pas retourné depuis la nouvelle inauguration, ça me semblait être un endroit assez inclusif. Peut-être se trompait-il, mais connaissant son ami, un vrai gentleman, pas certain qu’il approuve de gérer un établissement à la piètre réputation, bien que le Redwood Echo n’en faisait pas l’éloge. A suivre, sans doute.
Il décide donc de laisser son amie jouer la première, il aurait pu mettre ça sur le compte de la galanterie, mais plaisante au sujet de mindgames qu’elle pourrait jouer sur son esprit pour prétendre être nulle. C’est pas faux. Constate l’avocat, en la regardant finalement faire, histoire d’en avoir le coeur net. Le premier coup est un échec, le deuxième moins dans la retenue fait légèrement rire le brun. Bon, pas sûr qu’il fasse mieux, mais autant en rire, right ? ça s’trouve t’as fait exprès. Plus joueur, il place la balle à son tour. Il entend sa question, au sujet de son job, il se marre. Si ses affaires se composaient uniquement de non paiement d’un loyer, ce serait bien simple - et ennuyant. Hmm… Pendant qu’il réfléchit à une anecdote tout public, il tente de viser la rampe. Pas vraiment, je gère des affaires beaucoup plus compliquées que ça, vois-tu. Il bombe le torse, tandis que la balle prend la rampe à mi chemin avant de retomber sur le côté, à mi chemin de la rampe. J’ai un couple qui se bat pour la garde d’un perroquet et la femme apprend au perroquet à insulter son futur ex mari, c’est une situation particulièrement sensible et ça fait des mois que ça dure. Dit-il sur un ton qui se voulait extrêmement sérieux avant qu'un sourire venait illuminer son visage tandis qu’il poursuivait son ascension vers le trou en trois tentatives. Aucun blessé dans ce premier acte. Good for them. Ces temps, j’ai aussi dû faire quelques allers retours à New York pour le taf, d’ailleurs… Il ne sait pas si elle a réellement envie de savoir, mais souffle : J’ai croisé Erik à l’aéroport. Eh bien cela faisait bien longtemps qu’il ne l’avait pas vu celui là, autant dire qu’il ne lui avait pas spécialement manqué.
_________________
'Cause you dig your claws right into my heart so I won't forget ya ; 'cause you sink your teeth in every scar and it give me pleasure - - - - - - - - - - - - - - - - -
CREDITS : avatar by aphrodites / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: cream on chrome Ven 2 Aoû - 11:50
cream on chrome
feat leo & freya
« En tant qu’avocat, je trouve que tu devrais être un peu moins optimiste face à l’humanité » rajoute Freya, d’un ton plaisantin, un doux regard espiègle éclairant ses yeux. Elle observe Leo avec une affection mêlée de malice. Redwood Hills, avec son charme pittoresque et ses ruelles sinueuses, cache un mystère sous-jacent que peu osent aborder frontalement. Naturellement, les citoyens sont forcés de cultiver leurs propres secrets, des parcelles de vérité enfouies sous des couches de mensonges et de demi-vérités. Freya sait qu'elle-même ne fait pas exception à cette règle tacite. Leo non plus. Elle ne peut s’empêcher de penser à lui. Son instinct lui murmure que la publication récente du corbeau parle bien de lui. Et si celui ne ment pas, l’avocat aussi a ses sombres secrets. Le Headquarters devient rapidement le sujet central de leur conversation. La journaliste se demande si Leo ne l’aurait pas aperçu récemment en compagnie du propriétaire de l’établissement pour qu’il en vienne à aborder ce sujet spécifique. Après tout, si elle-même croisait Leo accompagné d’une jeune femme, elle n’hésiterait pas à chercher à en savoir plus. La tentation de gratter un peu pour obtenir des informations supplémentaires serait trop forte. Puis, Redwood est une petite ville, tout finit par se savoir. Sympa et pas trop moche. En réalité, Griffin est bien plus que ça à ses yeux, mais elle préfère se révéler, de peur de paraître trop intéressée. Elle s'en tient donc à cette brève et superficielle description, espérant masquer son véritable engouement. « Si t’arrives à faire un trou-en-un, je te montrerai une photo » le défi-t-elle, sachant bien qu’à la fin de la soirée, elle se fera probablement un plaisir à lui montrer une photo. Choisir laquelle, il est là le vrai défi. N’empêche qu’il est clair que les choix d’endroit où sortir sont bien plus diversifié à Burlington. À Redwood Hills, il y a le restaurant, le bar et le fameux Valhalla. Freya n’a pas encore trouvé le courage de s’y aventurer. Elle préfère s’accrocher aux préjugés qu’elle a à propos de ce genre d’endroit : bruyant, plein de monde, et souvent le théâtre de comportements douteux. Elle hausse les épaules : « Ça se peut, j’ai entendu de bons commentaires. Moi, je me suis juste arrêté au nom. » Son petit côté féministe ne peut s’empêcher de voir une ironie dans ce nom choisi, étant un symbole de glorification d'une masculinité guerrière et débridée. C’est assez pour la faire pencher en faveur du Garnet, lorsqu’un choix s’impose.
La partie débute et comme prévu, Freya galère un peu à mettre la balle dans le trou, mais elle y parvient sans blesser personne. Ça s’trouve t’as fait exprès. Le coin des lèvres de Freya s’étire en un sourire joueur. Elle croise son regard et laisse un air de malice se dessiner sur son visage. Avec une nonchalance, elle hausse les épaules et glisse un petit « Ah », le laissant dans le doute quant à ses véritables intentions. Pourtant, en réalité, elle n’a vraiment pas fait exprès. La chance et un peu de persévérance ont simplement fini par payer. Au tour de Leo, elle décide de faire la conversation. C’est clair que l’avocat traite de dossier beaucoup plus compliqué, mais elle joue le jeu, avec lui, acquiesçant de la tête, faussement impressionnée. C’est un rire étouffé qui quitte ses lèvres au dossier évoqué. N’importe quoi. Elle ne le croit pas, bien qu’elle doute un instant, fronçant légèrement les sourcils. Sait-on jamais, les gens sont tarés parfois. « Il me faut ce perroquet » ajoute-t-elle, en rigolant. « Si jamais ça ce rend la cour suprème, tu m’invites ? »
Deuxième parcours. Freya se met en place, sous les paroles de Leo. Elle ajuste sa posture, les pieds fermement ancrés au sol, et prépare son élan avec soin. Son objectif est de frapper la balle en douceur, avec précision, pour éviter l’obstacle juste en face. J’ai croisé Erik à l’aéroport. À ce nom, Freya se voit immédiatement déstabilisée. Erik. Un flot de souvenirs et de sentiments surgit en un instant. Son esprit vacille, et la concentration qu’elle avait si méticuleusement construite se dissipe. Le bout du bâton se heurte contre la balle avec une force qu’elle ne mesure plus, perdant tout contrôle. La balle s’envole, décrivant une trajectoire inattendue et heurte directement le mollet du gars en attente pour le parcours 3. Ce dernier se retourne en sursaut, lâchant un mince « ouch ». Freya court vers lui, en s’excusant mille fois, reprend la balle et revient près de Leo. « Toi, t’as fait exprès, avoue » lance-t-elle en lui rendant ses mots. Reste qu’il semble bien sérieux, malgré tout. Il a croisé Erik. Ça lui fait un choc, et plusieurs questions la submergent de l’intérieur. Comment est-il maintenant ? Où allait-il ? Tu lui as parlé ? Que fait-il de sa vie ? A-t-il l’air heureux ? Toutes ces interrogations tourbillonnent dans son esprit, mais une seule parvient à franchir ses lèvres. « Il était seul ? » De toutes les questions qu’elle aurait pu poser, c’est celle-là qui sort. Elle se replace au début du parcours, essayant de masquer le tourbillon d’émotions qui l'envahit. Elle tente de se montrer calme, de donner l'impression que ça ne l'affecte pas autant, mais son cœur cogne dans sa poitrine, trahissant son agitation intérieure. La dernière fois qu’elle a croisé Erik, cela doit bien faire quatre ou cinq ans. « Il va bien ? » Sa voix est plus douce, presque hésitante, alors qu’elle frappe la balle sans réellement se concentrer. Elle répète l’action trois fois, avec une certaine nonchalance, trop absorbée par ce que Leo pourrait dire pour prêter attention à son jeu. Chaque coup est maladroit, la balle rebondissant dans toutes les directions avant de finalement trouver le chemin du trou.
_________________
— — — ✕ — — —
right when i felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift
A sa remarque quant à son optimiste face à l'humanité, Leo ne réprime pas un rire. Il en a vu des choses moches, l'ego d'une femme ou d'un homme rejeté par l'autre poussait parfois à dévoiler l'inhumanité chez certains. La foi, en les autres, il n'y en a plus vraiment. Le paranoïaque n'a pas spécialement confiance en les autres, à quelques exceptions près, évidemment. Aussi ouvert qu'une huître au fond de la mer, le brun est friendly en surface, là où les relations et les échanges sont safe. La superficialité qui empêche d'atteindre la ligne des attentes et d'éventuelles déceptions. Dérivant le sujet sur Le Headquarters, établissement qui serait mis en vente, Leo se plante royalement en s'imaginant que c'était en endroit que la journaliste aimait fréquenter. Sa mémoire qui lui joue exceptionnellement des tours, confondant certainement avec quelqu'un d'autre, loin d'être un stalker, s'il l'avait vue en compagnie d'un homme, il l'aurait interrogée à ce sujet pour la taquiner plutôt que d'opter pour un échange subtil. Il réagit forcément en l'entendant complimenter le propriétaire des lieux. Ce n'est pas vraiment dans son habitude. Forcément, ça attise la curiosité du brun qui réclame une photo. Freya préfère le défier, se faisant désirer, en vraie gonzesse reloue qu'elle était. Bon joueur, Leo hoche la tête. Deal ma p'tite dame. Je me réjouis de voir l'élu de ton cœur. Gros taquin, évidemment puisqu'elle ne lui avait absolument pas dit ça. Il ne restait plus qu'à réussir, tâche qui n'était pas si aisée puisque lui-même n'était pas un expert au mini-golf. Par la suite, il cherche à défendre la réputation du Valhalla, mais qu'une fraction de seconde, n'ayant que trop peu d'intérêt en réalité, à ce qu'elle apprécie le lieu ou non. Il se contente d'assurer que l'établissement lui semblait plutôt inclusif dans sa clientèle, chose à quoi Freya lui explique s'être simplement arrêtée au nom de l’établissement. Ah. Il se marre. Ah ouais c'est léger comme jugement. Une chance qu'elle ne bosse pas dans la justice.
Passant à autre chose, la partie venait de commencer, et si Freya n'était en effet pas particulièrement douée, l'avocat, soit par encouragement ou soit par réelle suspicion, commente sa performance en évoquant l'éventualité qu'elle puisse avoir fait exprès. Leurs regards se croisent. Qu'en est-il ? Une anecdote, au sujet de son travail. Il ne ment pas, aucune raison de le faire à ce moment particulier, alors qu'il mentionne une affaire avec un perroquet. C'est léger, amusant, il a des dossiers plus lourds évidemment mais l'envie n'est pas de plomber l'ambiance. Il prétend cependant que cette histoire est lourde émotionnellement, qui a envie de se faire insulter par son animal de compagnie ? Personne. La jeune femme amusée, commente, en lui demandant de l'inviter si le cas remontait jusqu'au plus haut tribunal du pays. Il pouffe. Promis mais j'espère qu'on en arrivera pas là, en tous cas, force est de constater que le perroquet apprend très vite, plus rien ne l'arrête. L'avantage avec ce job, c'est qu'il en apprenait tous les jours, qui avait pensé qu'il se renseignerait sur les perroquets dans le cadre de son job ? Pas lui. Il apporte son verre à ses lèvres, et quand le tour de Freya est arrivé, poursuit naturellement la conversation, mentionnant son ex. Fausse bonne idée ou stratégie bien placée. Il se pince la lèvre en voyant sa performance. Elle en pète presque le mollet du type à côté. Après s'être excusée, Freya revient à la hauteur de leur parcours et l'accuse d'avoir fait exprès. Un peu, mais je pensais pas que tu… Un signe de la tête vers le type, tandis qu'il ne peut plus réprimer son amusement. C'était quand même drôle, de l'extérieur. Comme quoi, elle n'avait pas menti, en arrivant : ça pouvait être dangereux. Elle l'interroge, première question qui le fait hausser un sourcil. Y avait plus pertinent comme question. Lui qui pensait que c'était une histoire qui avait sa place dans le passé, regrette presque d'avoir mentionné l'autre tâche, le but n'étant évidemment de pas lui faire de la peine. On a échangé des banalités. Qu'il commence par dire, l'aéroport n'étant pas le lieu propice pour catch-up. A part ses cheveux, ça avait l'air d'aller, fidèle à lui même. Un petit tacle, lui qui ne l'avait jamais tant apprécié que ça, est bien content de ne plus l'avoir dans son entourage, un con en moins. Volontairement, il ne répond pas à sa première question, pas dans le but de la torturer mais préfère s'assurer de quelque chose : T'es passée à autre chose, right ? Un haussement de sourcil, il l'observe prendre une éternité à éventuellement parvenir à mettre la balle dans le trou. Un geste d'affection à la hauteur d'un grand-frère qui ne veut pas voir sa sotte de sœur porter plus d'importance que ça à un mec qui n'en méritait pas – il pose sa main un instant sur son épaule. C'est un gros naze, et paraît que quand on en est un, on commence à avoir de la calvitie, comme quoi y a une justice après tout ! Qu'il souffle, dans un léger sourire qui se voulait encourageant.
_________________
'Cause you dig your claws right into my heart so I won't forget ya ; 'cause you sink your teeth in every scar and it give me pleasure - - - - - - - - - - - - - - - - -
CREDITS : avatar by aphrodites / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: cream on chrome Mar 13 Aoû - 23:44
cream on chrome
feat leo & freya
Freya ferait une piètre avocate. La Da Costa est bien trop profondément ancrée dans ses émotions et son inébranlable sens de la justice pour jamais pouvoir se contenter des faits. Sa passion la dévierait sans cesse du chemin rationnel, l'empêchant de maintenir la distance froide et objective nécessaire. Elle serait incapable de plaider un dossier sans laisser ses convictions personnelles prendre le dessus, compromettant ainsi sa capacité à défendre impartialement ses clients. Prenons par exemple le cas du perroquet : elle n’aurait pu s’empêcher de se laisser entraîner par la narration émotive de la femme, et aurait probablement jugé, avec satisfaction, que celle-ci était dans son bon droit en demandant au perroquet d’insulter son futur ex-mari. Et une partie d’elle espère que Leo n’en fait pas moins, en tant qu’avocat. Dans tous les cas, elle tient à en savoir plus sur ce dossier. Avec un sourire malicieux aux lèvres, elle ne peut s'empêcher de plaisanter en déclarant d’une voix sérieuse, l’index pointé vers le plafond : « On demande le perroquet à la barre des témoins ! » Son éclat de rire, aussi léger qu'amusé, résonne dans la pièce. Ce n’était peut-être pas aussi drôle, mais pour elle, c’était très hilarant. M’enfin, vaut mieux rire un peu, parce que Leo lui réserve un sujet un peu plus délicat. Erik. Rien que le nom provoque une légère tension, un frisson de malaise qui parcourt l’air. Ce simple mot suffit à perturber le calme, à causer une petite scène sur le parcours. Leo en est amusé, même s’il tente de réprimer son rire, ses lèvres se tordent en un sourire qu’il essaie de dissimuler. Freya aurait pu partager son amusement, mais son cœur bat si fort, tambourinant dans sa poitrine, qu’elle peine à se concentrer sur l’instant présent. « Je plaisantais pas en disant que je pouvais tuer quelqu’un. » Elle a exagéré, mais pas plaisanté. Elle tente de retrouver un peu de calme, de faire redescendre son rythme cardiaque qui bat à tout rompre. Inspirant profondément, elle essaie de se remettre sur le parcours, comme pour se donner une seconde chance. Tentative numéro 2. Malgré tous ses efforts, son esprit reste enchaîné à cette seule pensée, cette obsession qui ne la quitte pas. Il ne lui faut pas longtemps avant que son intérêt pour son ex refasse surface, irrépressible. Elle pose une question, une question qu’elle juge essentielle, celle qui brûle sur ses lèvres. Mais Leo l'ignore délibérément, esquivant ce qu’elle considère comme le point crucial. Un soupçon d'agacement se glisse en elle, un pincement discret qui aurait pu se transformer en frustration plus visible. Elle se fait violence pour ne pas laisser cette irritation transparaître, se disant qu’elle parvient à la masquer. Toutefois, l’avocat semble envoyer une pique envers Erik, critiquant ses cheveux. Un sourire satisfait retrouve les lèvres de la jeune femme.
T'es passée à autre chose, right ? Instinctivement, son visage se crispe, une grimace s'esquissent avant qu'elle ne puisse la réprimer. Elle laisse échapper un léger « pfff », un souffle qui se transforme en un rire jaune. Ce rire forcé, presque sarcastique, trahit la gêne qu'elle tente de masquer, une tentative maladroite de balayer la question d’un revers de main, comme si elle n’avait pas la moindre importance. « Bah oui, j’suis passée à autre chose, » lâche-t-elle, sa voix empreinte d’un ton un peu trop défensif pour être réellement convaincante. Le manque de crédibilité dans ses mots est palpable, et elle le sent, ce qui la pousse à ajouter, dans un souffle un peu plus résigné : « Mais j’ai bien le droit d’espérer qu’il soit seul, laid et misérable, non ? » Après tout, n’est-ce pas ce que tout le monde souhaite pour un ex avec qui les choses se sont si mal terminées ? Une petite revanche imaginaire, une façon de se réconforter face à une douleur toujours présente. Elle termine son parcours avec difficulté, rien de nouveau. Elle doit attirer la sympathie de son ami, parce qu’il insulte finalement son ex. « Mais noooon ? » Il est bien en train de dire que Erik fait de la calvitie ? Elle l’espère. « Genre, ça remonte ou il a une couronne ? » Les détails, c’est important, surtout dans ce cas-ci. Elle pourrait en parler toute la soirée, mais Leo ne semble pas déterminé à insulter son ancien camarade de classe trop longtemps. Du coup, Freya le laisse faire le parcours, à son tour. « Et toi, c’est quand que tu vas rencontrer la femme de ta vie ? » Elle aurait préféré éviter le sujet Erik, mais reste que ça fait un très bon segway vers un sujet dont elle pensait possiblement abordé avec lui. Un sourire espiègle apparaît sur ses lèvres alors qu'elle ajoute, avec une pointe d’humour : « Tu devrais peut-être essayer mon truc : viser le mollet de quelqu’un. Je te jure, ça doit faire la quatrième fois que le gars se retourne pour me regarder, et honnêtement, j’sais pas s’il me trouve à son goût ou s’il a juste peur que je recommence. » Et ça commence à la déranger un tantinet.
_________________
— — — ✕ — — —
right when i felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift
Leo ne réprime pas rire, à sa suggestion de ramener le perroquet pour témoigner. Tu sais quoi, vu tout ce qu’il sait dire, y aurait moyen que ce soit intéressant. Il avait eu l’occasion de le rencontrer, ce perroquet, l’objet du litige entre les deux futurs ex-époux. Il animal qui sait causer, en voilà une terrible chose, la pipelette qui ne peut s’empêcher d’insulter son client à chaque fois qu’il passe dans le salon. Pauvre homme, encore une histoire débilos à laquelle le brun doit s’atteler, les histoires de famille, c’est toujours très compliqué. L’envie, cependant, de changer de spécialité n’est pourtant pas encore présente. S’il essaie de se diversifier, force est de constater qu’il est tout de même plus compétent dans son domaine de prédilection. Il ne s’attarde pas plus longtemps sur son job, mentionnant Erik, sans s’imaginer que son nom provoquerait une pareille réaction. Il en est presque désolé, bien que la situation soit tout de même amusante. Pauvre homme bis qui venait de se faire péter le mollet. Ah oui clairement j’ai sous estimé la situation. En tous cas, quand elle ne le voulait pas, elle visait particulièrement bien. Il l’observe, la culpabilité en se disant tout de même que le but n’était pas de ressasser de vieilles histoires, lui qui pensait qu’elle était passée à autre chose. Il élude la question de savoir s’il avait été accompagné ou non, craignant que sa réponse ne puisse lui faire un pincement au cœur qui n’était pas nécessaire. Il pourrait mentir aussi, pour l’épargner. Leo l’interroge directement, il l’observe grimacer, et pouffer. Pas vraiment convaincu par la scène qui se déroulait sous ses yeux, il a tout de même l’hypocrisie de faire comme s’il était devenu sourd et aveugle. L’avocat hoche la tête, sa tentative de réconfort n’ayant pas fonctionné, le pragmatique choisit de lui donner raison. Alright, alright, je te crois. Qu’il souffle dans un petit sourire, alors qu’elle plaide en justifiant le fait qu’elle souhaitait simplement qu’il soit seul, laid et misérable. Un peu petty pour quelqu’un qui serait passé à autre chose. Il ne peut pas lui en tenir rigueur cela dit, lui-même a la rancune tenace. C’est tout à fait ton droit, tu peux même espérer qu’il finisse brûlé sur un bûcher du moment que t’allumes pas la flamme. Il arbore un sourire amusé. Après, ça devient pénal, et c’est plus cauchemardesque qu’un rêve de vengeance qui n'apportent pas grand chose.
Cela dit, comme il ne dit jamais non pour bitcher, surtout quand il s’agit de personnes qu’il n’apprécie pas plus que ça, il sous-entend que quelque chose ne va pas avec ses cheveux. C’est à son tour, comme son amie venait de terminer son parcours. Elle semble ravie, et lui demande des détails quant à cette calvitie. Il rit, puis juge à son tour : Je t’assure… je dirais qu’on part sur une couronne. ça lui apprendra à se prendre pour le roi du monde, maintenant elle avait été dessinée sur le haut de son crâne. Il se concentre pour tirer. Il y a une petite progression comparé au premier parcours, mais ce n’est toujours pas ça. L’homme relève cependant la tête, lorsqu’elle l’interroge sur le fait de rencontrer la femme de sa vie. Moi ? Le bisexuel, qui fréquente sans réellement envisager quelque chose de sérieux sourit. Pas vraiment habile sentimentalement parlant, la question se posait s’il ne finirait tout simplement pas avec un homme. Jamais essayé, de se poser, qui sait ? Qui plus est, il venait de se faire ghoster comme une m*rde, par une femme avec qui le courant était particulièrement bien passé. Il glousse, alors qu’elle lui donne une technique qui lui semble bien violente pour approcher quelqu’un. Je la cherche, je la cherche… je l’ai pas encore trouvée. Qu’il commence par dire, un peu comme quand il répond à sa mère, sur le sujet. Flemme de deal avec le débat selon lequel il serait un fuckboy. Je préfère les approches un peu plus douces… mais visiblement, pour certains ça fait son petit effet. Qu’il constate en effet l’homme qui avait le regard rivé sur son amie. Il est pas mal, non ? Souffle Leo avec malice, comme pour l’encourager, ne peut que constater : Il a des beaux cheveux. Une taquinerie, allez vlan, Erik. Il termine le parcours, repose enfin son regard sur Freya.
_________________
'Cause you dig your claws right into my heart so I won't forget ya ; 'cause you sink your teeth in every scar and it give me pleasure - - - - - - - - - - - - - - - - -
CREDITS : avatar by aphrodites / gifs by specerhesting / code sign by atlantis
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: cream on chrome Ven 1 Nov - 17:05
cream on chrome
feat leo & freya
Freya s’imagine souvent la scène : elle le croiserait par hasard, en ville. Peut-être sur un coin de rue ou bien au café, exactement comme dans leurs souvenirs flous. Parfois, elle le voit même devant sa porte, comme un spectre du passé revenu pour tester sa résolution. Debout à quelques pas d'elle, elle revoit son demi-sourire figé aux lèvres, avec cette ironie qu’il avait toujours en réserve. Elle sait, elle le sait si bien, que tout ça appartient au passé et que c’est la meilleure chose qui ait pu arriver. Le temps passe, elle l’a pourtant bien appris, mais certaines cicatrices refusent de se fondre dans l’oubli ; elles restent, sous la surface, prêtes à rappeler que l’histoire, même terminée, a laissé une empreinte indélébile. Tu peux même espérer qu’il finisse brûlé sur un bûcher. La jeune femme hausse les épaules en silence, les mains levées dans un geste de dénégation. Aucun commentaire, mais le petit sourire accroché aux coins de ses lèvres en dit assez.. L’idée avait-elle déjà traversé son esprit ? Évidemment. Elle avait même caressé des pensées bien plus sombres, plus acérées, des idées tapies dans l’ombre de sa colère et de sa douleur. Elle avait imaginé mille et une façons de se rendre justice. « Le roi déchu, » s’amuse-t-elle lorsque Leo dit qu’Erik tend vers une couronne. « Son règne s’est effrité. » Elle rit, mais derrière son amusement, une question persiste, troublante et persistante. A-t-il quelqu’un d’autre, maintenant ? S’est-il assagi, ou reste-t-il ce même homme qu’elle avait connu, piégé dans ses illusions de grandeur ? Freya sent son cœur s’emballer à mesure que ses pensées dérivent vers cet ancien terrain familier, le terrain glissant des doutes et des questions sans réponse. Elle ne veut pas insister, elle ne veut pas retomber dans ce vieux piège.
Elle tourne alors toute son attention vers Leo, s’accrochant à ses histoires à lui, comme une échappatoire à ses propres pensées. Elle ne s’attend pas à des confidences profondes ; Leo garde toujours une distance lorsqu'il parle de sa vie personnelle, et préfère souvent transformer les sujets sérieux en blagues. C’est peut-être ce qu’elle apprécie chez lui, cette façon de tout alléger, de rendre les choses moins pesantes. Avec lui, pas de récits de vies bien rangées comme ceux de ses amis déjà casés, calmes et sûrs d’eux. En comparaison, la légèreté de Leo, son côté insaisissable, lui semble rassurante, un souffle d’air frais dans une vie où chacun semble suivre des chemins prédéfinis. Elle n’a pas à se questionner ou à se justifier, et peut simplement apprécier ce flottement, ce choix de ne pas choisir, de rester un peu en marge du reste du monde. « Chacun sa façon de se démarquer, » lâche-t-elle d’un ton amusé, alors qu’il dit avoir une approche plus douce. Il est pas mal, non ? La jeune femme regarde le concerné et acquiesce moyennement de la tête. « Pas mal, ouais. » Mais la réplique qu’il ajoute ,sur la bonne situation capillaire du jeune homme, la fait bien rigoler. « Un atout. » ajoute-t-elle, en s’aventurant vers le prochain parcours. Elle revient toutefois à la vie amoureuse de Leo. Il est vrai qu’il en parle jamais, voir même qu’il tente d’échapper à cette discussion. Cela la ramène à cet article récent qu’elle a lu sur le Redwood Leaks. Elle prend un air détaché, mais ses yeux pétillent d’une curiosité à peine dissimulée. « Tu sais, j’ai pensé à toi l’autre jour, » lance-t-elle en continuant ses gestes distraits sur le nouveau parcours. « T’as vu la dernière publication du Redwood Leaks ? » Elle n’a même pas besoin de préciser. Tout le monde dans la ville connaît ce blog, et chacun a son opinion à son sujet, entre fascination et méfiance. « Ça parlait d’un certain L. J. qui aurait vécu une histoire compliquée à New York. » poursuit-elle, feignant de ne pas trop s'en souvenir, même si elle a épluché chaque mot de cet article. « Une coïncidence ? » Elle se rappelle avec quelle appréhension elle a ouvert l'article ce jour-là, ses yeux balayant l’écran, craignant d’y voir le nom de son frère. Mais ce L. J. l’avait intriguée, lui rappelant un peu trop Leo pour que ce soit complètement innocent. Elle n’a pas pu s’empêcher de spéculer, de chercher entre les lignes un lien avec lui. Elle le regarde, le défiant un peu de lui dire la vérité, tout en lui offrant une sortie, un espace de non-jugement.
_________________
— — — ✕ — — —
right when i felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift