Le choc était sans appel. Dur. Sinistre. Traumatisant. Quand Alisha avait appris la disparition de Brooklyn, elle n'avait pas réussi à y croire. Il avait fallu qu'elle coure partout pour avoir la confirmation que toute cette histoire n'était qu'une mascarade... En vain. Celle qui avait été sa belle soeur et que la jeune Clarke admirait comme au premier jour n'avait plus donné trace depuis plusieurs jours. Redwood Hills était morose ce jour là et pour cause, ce genre de phénomènes n'étaient pas arrivés depuis les grandes heures de la secte... Et si c'était eux? Et si tout recommençait? Alisha ne voulait pas en arriver à des conclusions hâtives, tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment, c'était donner de sa personne pour retrouver les Fillmore. Elle était encore toute chamboulée lorsqu'elle arriva devant la demeure, déglutissant tant bien que mal en s'imaginant que bientôt une jolie blonde toute souriante allait lui ouvrir... La scène était toute autre: police, brouhaha, quête presque vaine. Et le silence d'Alisha au milieu de tout cela. S'activer, voilà ce qu'elle devait faire pour ne pas penser à tout ce qui avait pu mal tourner. Brooklyn allait bien, Brooklyn allait bien. Voilà ce que la sage femme se répétait de manière incessante en pénétrant dans la demeure en tentant de se rappeler où Fillmore pouvait dissimuler des indices de ses dernières heures chez elle. Fouiller, marcher, fouiller encore. Attendre. C'était tout ce qui attendait la troupe, Alisha en première ligne, n'abandonnerait pas. Voilà ce qu'elle se disait au moment où d'autres personnes arrivaient pour aider.

Nathan était également abasourdi par la nouvelle. En fait, il avait un peu du mal à réaliser qu’un pareil truc pouvait se produire à Redwood Hills. La ville où rien n’arrivait, où l’on se faisait chier à en mourir. Il espérait que rien de grave n’était arrivé à Brooklyn, jeune femme qu’il appréciait sans pour autant connaître si bien que ça. Cela n’empêchait pas l’étudiant de s’inquiéter, de vouloir se rendre utile. Depuis qu’il avait appris la nouvelle, il avait été incapable de faire quoi que ce soit d’autre, de toute manière et c’est pour cette raison qu’il déserte les bancs d’école pour rester à Redwood Hills. Nathan savait qu’il n’était pas le seul à chercher, et le fait que la police puisse trainé dans les parages où ses jolies feuilles d’herbe poussaient tranquillement ne le mettait pas à l’aise du tout. Il angoissait à mort, à dire vrai, même s’il avait une étroite collaboration avec le chef de la police, il n’empêchait pas qu’il n’avait pas la conscience tranquille sur l’instant. Sur le chemin qui menait à la maison des Fillmore, le jeune homme check son téléphone, relis machinalement les derniers échanges qu’il avait eu par SMS avec la jolie blonde, comme si ceux-ci allaient lui donner le moindre indice. Ils n’avaient rien de particuliers, rien qui puisse l’éclairer. Il soupire et s’engouffre dans la maison, presque comme un voleur finalement. Dans la chambre, le brun était surpris – sans savoir vraiment pourquoi – à quel point l’endroit était resté intact, comme si la jeune femme s’était contentée de partir faire des courses. Il y avait encore son odeur qui parfumait la pièce et les draps défaits. Il tourne en rond dans la pièce, se permettant de jeter un œil tout autour de lui. Après de longues minutes de recherches vaines, le jeune homme finit par s’égarer, le naturel revenant au galop alors qu’il se permet d’ouvrir l’armoire de la jeune femme. Un soutif dans la main, il se marre comme un con, en se disant qu’il irait sans doute en enfer.

La nouvelle n’avait pas mis longtemps à se propager dans la ville. J’avais remarqué à quel point les rumeurs se répandaient rapidement par ici et je me rendais compte que c’était aussi le cas pour les mauvaise nouvelle. Dans un sens je trouvais ça normal et rassurant de voir que la ville entière pouvait se trouver concernée. Pour ma part, je n’avais aucune idée des personnes qui avaient disparues. Il faut dire que je n’étais pas ici depuis bien longtemps et que je n’avais pas fait beaucoup d’efforts pour me faire des connaissances. Elles m’étaient plus tombées dessus sans que je cherche quoi que ce soit. En fait, je me retrouvais avec beaucoup plus de relations que d’informations sur la secte bien que mes relations se comptaient sur les doigts d’une main. C’était dire à quel point je me retrouvais démuni face à cette affaire. Personne ne savait qui j’étais ici, personne ne savait que j’étais flic, j’étais simplement le mec qui bossait au camping et qui venait de débarquer par ici. C’est pour ça que j’ai décidé de me pointer chez les Fillmore, prétendant connaître Luca depuis des années. Je n’étais pas un garçon qui se laissait affecter par ses émotions donc cela passait parfaitement lorsque j’arrivais avec peu de réaction au niveau de la maison. Des personnes étaient déjà là et tout à coup je me sentais comme un voyeur venu admirer le spectacle, là où j’aurais dû n’avoir aucun état d’âme de faire mon travail. Le problème était que les statistiques sur ces affaires étaient tellement mauvaises après 48h de disparition que je ne pouvais m’empêcher de ressentir de la peine pour ceux qui venaient donner de leur temps pour retrouver des disparus lorsque je sentais pertinemment que je devais chercher des liens avec la secte et non pas un moyen de les retrouver. En arrivant devant la maison je remarquais une jeune femme blonde, je ne lui trouvais rien de particulier mais elle semblait tout de même retenir mon attention, et pour cause… après deux minutes de réflexion je me rendis compte que je la connaissais déjà, que je la connaissais avant Redwood Hills et que je devais par conséquent l’éviter au maximum. C’est pour cette raison que je me précipitais donc dans la maison, montant directement dans la chambre de la jeune femme où je tombais sur un mec avec un sous-vêtement à la main. « Tu penses que c’est un indice ? » lançai-je sur ce ton légèrement sarcastique qui faisait partie inhérente de moi avec les années.

Putain, Brooklyn. Brooklyn Fillmore, avec qui il avait eu tant de démêlés par le passé, s’étant retrouvé dans un bar en sa compagnie (tous deux étaient assez éméchés), une femme que Judson n’appréciait pas franchement. Et disparue, envolée. Comment était-ce possible ? Si ça n’avait pas été aussi fondamentalement glauque, Judson aurait presque pu applaudir le mec qui avait fait ça, mais non, il n’allait pas le faire. Il était quelqu’un de (à peu près en tout cas) civilisé. Pourtant, curieux, malgré tout inquiet de la menace qui rôdait sur sa ville bien-aimée, il décida de se joindre aux recherches et prit le chemin de la maison des Fillmore. Si les flics n’avaient rien trouvé, pas sûr qu’il trouve quoi que ce soit non plus, mais sait-on jamais ? Il s’était toujours considéré comme au-dessus de ces primates décérébrés, alors bon. Il y avait déjà des gens à l’intérieur, des gens qu’il connaissait, d’autres non. Il les salua d’une voix blanche, sentant l’atmosphère électrique bon sang, c’est pas drôle maintenant, on a compris, tu peux sortir de ta cachette ! et grimpa à l’étage. Dans la chambre, il trouva déjà deux hommes, dont un tenant un soutien-gorge affriolant de la jeune disparue. « Bordel les gars, on est p’tête sur une scène de crime, vous pourriez être un peu plus sérieux ! » s’exclama-t-il nonchalamment. Il reconnut l’un des frères Myers, qu’il avait déjà croisé à Redwood, et le salua malgré tout d’un sourire. « Cela dit, j’dois reconnaître qu’elle a pas trop de mauvais goûts… » Il était sur le point de se demander si offrir ce genre de sous-vêtements à Olivia lui ferait plaisir, avant de s’engueuler mentalement. Ne pas perdre de vue l’objectif, retrouver la jeune femme et son frère. « On a trouvé des indices, déjà ? Des trucs qui pourraient expliquer leur disparition ? » s’enquit-il d’un ton plus sérieux, une lueur toujours inquiète dans le regard.

Si Nathan prenait les choses avec davantage de légérété, c’était sans doute parce qu’il avait du mal à croire que Brooklyn ait pu disparaître tout simplement. C’est sans doute une fausse alerte, une connerie du genre et il s’attend à la revoir débarquer dans ces lieux d’ici quelques heures ou même jours. Qui sait, elle a peut-être dû s’en aller d’urgence quelque part ! Ça lui paraissait tellement surréaliste que quelque chose d’affreux puisse s’être produit dans ces lieux. Dans la maison, on pouvait y sentir la présence de la fratrie Fillmore et ça n’aidait pas. Un peu intimidé au départ, il s’incruste quand même dans la chambre de la jeune femme, sans grand espoir d’y trouver quoi que ce soit, il sait que les flics ont épluché au peigne fins les lieux avant de laisser quiconque souiller ces lieux de leurs mains remplies d’ADN. La connerie revenant aussi vite qu’elle n’était partie, le jeune homme trifouille un soutien-gorge qui appartenait à la jolie blonde. Il est affriolant, plutôt sexy et il n’a pas de mal à l’imaginer avec. Ça le fait rire, forcément mais la voix qui se fait entendre derrière lui le fait aussitôt sursauter. Ses mains se crispent sur le vêtement alors que le brun fronce les sourcils. « T’es qui toi d’abord, hein ? » Dit-il, histoire de, alors qu’il arque un sourcil. Là, un autre type débarque, Judson. Il le connait de vue, forcément et affiche un sourire amusé en entendant sa remarque. « Je cherchais des indices moi, lui par contre, j’sais pas ce qu’il fout, je crois qu’il est jaloux que je sois tombé sur sa commode avant lui. » Balance le brun dans un sourire taquin, quel connard. Il ne pouvait qu’acquiescer aux propos du pompier. « Ouais, c’est trop une bonnasse. Bah tsais j’crois qu’ils ont rien trouvé, en même temps faut dire que les flics ils servent à rien. J’peux pas croire qu’il lui soit arrivé un truc, sérieux. Ya  forcément une explication. » Balance Nathan, qui daignait enfin reposer le sous vêtement, sans pour autant refermer le tiroir. Il trifouille encore et un soleil vient illuminer son visage. « ça se trouve elle est partie à une convention sadomasochiste. » Dit-il, en sortant une paire de menottes avec une moumoute rose autour. Ça ressemblait plus à un déguisement qu’à un accessoire sexuel mais sur le moment, ça le faisait triper.

En d’autres circonstances, Judson aurait ri (même s’il riait un peu malgré tout, il tâchait de ne pas le montrer). La ville avait tout de même deux disparus sur les bras, l’heure était grave ! Ainsi, après avoir une fait une réflexion joyeuse sur le soutien-gorge de Brooklyn, il retrouva son sérieux en demandant s’ils avaient déjà des indices, quelque chose qui puisse expliquer leur disparition. Il tiqua sur les paroles de Nathan et répondit « Ok, t’es en train de devenir mon pote, là. Rien que parce qu’on est d’accord sur une chose, les flics ! » Il rigolait comme un con, maintenant. Nathan avait l’air d’être un mec bien, qui ne se prenait pas au sérieux, le genre de personnes que Judd fréquentait en temps normal. Alors ça faisait plaisir. « Ouais, forcément… Mais c’est glauque, quand même. J’veux dire, c’est pas seulement Brooklyn qui a disparu, mais son frère aussi. Deux personnes qui disparaissent en même temps, c’est pas commun » Il poussa un soupir, il n’était pas sûr qu’ils trouvent quelque chose ici, ils pouvaient très bien avoir disparu ailleurs, dans les bois par-exemple.

Il manqua de s’étrangler quand Nathan retira de l’un des tiroirs une paire de menottes d’un goût douteux et s’exclama « Putain, j’me doutais que cette fille avait des pratiques bizarres. Je l’ai toujours su ! » Basse vengeance. Il devrait vraiment apprendre à modérer ses paroles, même s’il n’appréciait pas franchement Brooklyn. Quand elle allait revenir de ses vacances improvisées, avec son frère, elle allait probablement le buter en apprenant qu’il avait fouillé ses affaires pour dénicher ce genre de trucs. Si vacances improvisées il y avait, effectivement. « Ouais, et elle s’est faite kidnapper par un type louche, qui la garde dans une cage, un truc de ce genre. Tu crois qu’on devrait parler aux flics de notre théorie ? » Il n’arrivait décidément pas à garder son sérieux, malgré l’enjeu de la scène. C’était plus fort que lui, face à une situation inquiétante, face au stress, il devait toujours prendre le ton de la dérision, il devait en rire pour ne pas devenir cinglé. Il continua donc son inspection, à la recherche même d’une lettre, une note laissant penser qu’elle serait partie de son plein gré. Il n’y avait rien.

Il était vrai que dans l’idée je n’avais pas réellement ma place ici. Je ne connaissais ni l’un ni l’autre et personne ne savait que j’étais en fait un flic qui pouvait apporter son aide. Pourtant le ton de ce gamin – je me fichais bien de son âge, il agissait comme tel – me tapa sur les nerfs. J’étais conscient que personne ne le savait mais j’étais tout de même ici pour les aider alors que je n’en avais pas la moindre envie alors j’aurais apprécié un accueil au minimum cordial. « Moi je suis le pote du frère de la meuf dont tu tiens le soutif, et j’pense qu’il apprécierait pas. » Personne ne savait les liens qu’il y avait entre ce Luca et moi, le fait est qu’il était parti pendant des années de la ville et il n’y avait pas de raison pour que je ne le connaisse pas.

Il y a un autre homme qui est arrivé dans la pièce après, je ne le connaissais pas non plus, mais ça ne m’étonnait plus vraiment en fait. En entendant les paroles de l’autre je me contentais de lever les yeux au ciel, c’est sûr que c’était bien le moment de rigoler. Chacun sa façon de gérer les choses, mais il était sur une scène de fouille, pas chez lui en train de réfléchir avec ses potes et préférant se marrer pour ne pas penser au pire. « Oui, j’suis d’accord pour les flics, surtout quand on voit certaines personnes qu’ils laissent participer » Je me connaissais cinglant mais je ne comprenais pas réellement pourquoi je l’étais autant sur le moment. Peut être que j’avais été vexé des réflexions sur les flics après tout. Alors je me détournais d’eux, me concentrant sur une autre partie de la chambre avec des photos pour me permettre de voir les visages et peut être de remarquer certaines personnes que j’avais déjà rangé dans des membres potentiels.

C'était peut-être une hypothèse foireuse que Desmond s'était mise en tête. Néanmoins, cela méritait le coup d'oeil. C'était pour cette raison que le chef de police avait précipitamment quitté les bois, laissant derrière lui Caleb Maloney et Arthur Desmarins. Il avait cette sensation qu'il n'avait peut-être pas tout à fait fait le tour de la maison des Fillmore, l'un des endroits où ils avaient trouvé cette rose noire. Il y avait les différentes pièces, d'accord. Et s'ils avaient oublié une partie ? Plus Desmond y pensait sur la route, plus il trouvait l'idée stupide. Un sous-sol où les jumeaux seraient en fait retenus. Ce serait trop simple. Enfin, il regarderait. Dans le pire des cas, ce serait un tour de plus, une reconnaissance des lieux acquises. Sait-on jamais qu'il soit amené à un moment à être dans cette baraque en présence d'une autre personne aux intentions pas tellement bonnes, ce serait toujours intéressant de savoir par où il pouvait s'enfuir et à quels endroits se cacher.

Un regard sur l'heure l'informa sur le fait qu'il n'avait probablement pas respecté les limites de vitesse. Et peu importe. Il descendit précipitamment de sa voiture, saluant d'un signe de tête deux autres agents présents au pied de la maison. La porte d'entrée n'était pas verrouillée, ce qui ne l'étonnait pas tant vu les nombreuses allées et venues. Ce qui était plus surprenant, c'était de ne pas voir de policier à l'intérieur, mais d'entendre des voix à l'étage. Deux solutions ; soit un indice même quelconque avait été trouvé, soit ces gens n'avaient rien à faire là. Cet air froid collé sur le visage, Desmond grimpa silencieusement les escaliers, cherchant la provenance du bruit. Dans la chambre. « Oui, j’suis d’accord pour les flics, surtout quand on voit certaines personnes qu’ils laissent participer » Ses oreilles sifflèrent en entendant ces paroles. Bien qu'habitué à être critiqué par ses nombreux détracteurs, le chef de police restait toujours susceptible quand on mettait en cause le travail de son équipe. Surtout en ce moment où tous les moyens étaient mis en œuvre pour retrouver les Fillmore et enfin mettre un terme à ce bazar.

Il poussa la porte, et crut franchement halluciner. Commode ouverte, soutiens-gorge sortis, et est-ce que c'était des menottes avec de la fourrure qu'il voyait là ? Pour le coup, il resta ahuri quelques secondes. Les agents à l'entrée allaient prendre pour leur grade, très clairement. « Howell et Myers. Pourquoi est-ce que je ne suis pas étonné ? » Il planta son regard sur l'autre type qui ne lui disait absolument rien. Potentiel suspect, car de par leur connerie profonde, Judson et Nathan se trouvaient éliminés de la liste d'office. « Le dernier à sortir de cette pièce se fait embarquer pour intrusion sur une propriété privée, dégagez de là ! On va aller dans le salon s'installer cinq minutes le temps que je remette les pendules à l'heure. » Et, avec cet air froid qui n'admettait pas de mais, il se poussa, laissant le passage libre. Et définitivement prêt à botter des culs.

« T’as qu’à aller dans la chambre de ton pote et renifler ses caleçons, sinon t’sais. » Répond le jeune homme dans un sourire amusé, toujours avec le soutif entre ses doigts. Il le saoule, à se la jouer rabat-joie, sur le moment, il savait que ce n’était pas le moment de se marrer mais peu importe, il était comme ça, cherchant à alléger l’ambiance à chaque fois. Et puis heureusement, Judson débarque et sa présence le détend davantage, ses propos le font rire à son tour. « Bobby il a pas l’air d’accord avec nous. » Dit-il en entendant la remarque de l’autre type qui finissait par leur tourner le dos pour chercher dans son coin. Parfait, il repose son attention sur Judson, dont la compagnie l’intéressait davantage, il s’adressait d’ailleurs qu’à lui lorsqu’il reprenait la parole pour lui faire part de ses pensées. « Ouais je trouve ça grave chelou… ‘fin ça se trouve ils ont pas eu le temps de repasser par chez eux, genre y a eu une urgence… va savoir.. » Lance-t-il, en haussant les épaules. Il se remet à chercher à son tour avant de faire la découverte de l’année. Il s’empresse de la partager. Ses remarques le font forcément beaucoup rire mais le brun n’a pas l’occasion de répondre car voilà que Colombo fait son apparition dans la pièce. Nathan soupire, en lâchant les menottes et le soutif. « Mais on était sur une piste là ! J’ai cru qu’on était là pour aider et voilà comment on nous remercie. » Dit-il, en se dirigeant aussitôt vers la porte, histoire de ne pas se faire embarquer. « J’sais pas s’ils méritent notre aide précieuse vu comment on se fait accueillir ! » Balance le brun, à Judson. « J’veux pas dire mais le seul mec louche, c’est mister gadget là. » Il se marre, puis se dirige vers le salon, avec nonchalance.