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Prénom(s) & noms ★ June Austen. Voyez là un rapprochement avec la célèbre écrivaine. Sa grand-mère maternelle aimait beaucoup celle-ci et pour lui rendre hommage, du fait de son nom de famille, sa mère a décidé de l'appeler June. Date & lieu de naissance ★ Elle est née le 4 novembre 1990, à Redwood Hills. Elle est née ici, a grandi ici et y restera probablement jusqu'à la fin de sa vie. Âge ★ 27 ans. Statut social ★ elle n'a pas à se plaindre, elle gagne plutôt bien sa vie et ne dépense pratiquement rien. Situation maritale ★ célibataire. enfin officiellement. Son attirance grandit peu à peu pour un homme qu'elle ne devrait même pas regarder. Orientation sexuelle ★ hétérosexuelle. Métier ou études ★ chauffeur poids lourds. impressionnant hein ? Avatar choisi ★ daisy ridley. Groupe choisi ★ our broken garden.

Décrivez le caractère de votre personnage en 5 lignes minimum Dans un premier temps, vous trouverez June souriante et sympathique. Attentive aux autres, elle a tout de la bonne copine. Elle a le sens de l'humour et un second degré assez développé. Elle aime faire la fête et boire un verre avec ses amis et ses collègues. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Elle a beau avoir l'air frêle, June n'a pas la langue dans sa poche. Elle peut se montrer franche, directe voire rude. C'est ça de bosser avec des camionneurs ! Si vous la faites chier, elle vous enverra sur les roses. Elle reste toute de même assez sensible et derrière cette façade, elle cache quelques blessures. Elle ne se dévoile donc pas facilement et n'accorde pas sa confiance à n'importe qui. Elle accorde une grande importance à sa famille, même si celle-ci ne la lui rend pas toujours bien.

Quelle est votre position par rapport à la Rose Lunaire? La Rose Lunaire. Un nom a jamais associé à l'histoire de la famille Austen. Enfant, June en a souvent entendu parler, mais n'y a jamais prêté attention. En vérité, cela touchait avant tout sa demi-sœur et donc, cela n'était pas digne d’intérêt. Mais arrivée à l'âge adulte, June a mieux comprit cette histoire de famille. La mère de Serena, sa demi-soeur, est décédée lors du suicide collectif. On ne le souligne pas dans l'histoire, mais cela voulait dire qu'elle faisait partie de la secte. Le père de Serena, et de June, ne fut au courant que quelques jours avant le jour fatidique. Le projet de cette femme était de se tuer ainsi que son enfant, née quelques semaines auparavant. Leur père a éloigné Serena de sa mère, et celle-ci s'est suicidée sans sa fille. Depuis le jour où Serena est en âge de comprendre cette histoire, elle voue une admiration sans borne à son paternel. Quant à June, les rumeurs indiquant le retour de la Rose Lunaire lui font froid dans le dos. Elle sait les ravages que cette secte peuvent faire.

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Normal que ta mère se soit suicidée, avec une fille pareille ! Ces mots sont les plus durs que June aura jamais dit à sa sœur. Ce sera la première et la dernière fois qu’elle parlera de la mère de Serena dans une dispute avec sa sœur. Aujourd’hui encore, June se souvient avoir prononcé ces mots même si elle ne se souvient pas pourquoi. Elle se rappelle seulement voir sa sœur avoir une seconde d’effroi à ses paroles, lui tourner le dos et rentrer dans la maison. Serena retint ses larmes jusqu’à être dans sa chambre, seule. Leur père ne leur avait jamais caché le suicide de la mère de Serena, mais bizarrement, après cet incident entre les deux sœurs, il prit le temps de révéler à sa plus jeune fille la vraie histoire derrière ce suicide. June alla s’excuser auprès de Serena, mais jamais la haine et la colère ne disparut du regard de celle-ci quand elle posait les yeux sur sa petite sœur. Aujourd’hui encore, ce regard subsiste mais elles essayent tant bien que mal de se supporter, pour le bien de leur père. Heureusement, June compte à ses côtés son petit frère, Charlie. Bien loin de ces querelles, il est comme une bouffée d’oxygène dans cette famille.

Tu fais des heures supp’ ? June venait de revenir d’une livraison qui avait pris plus de temps que prévu. Il était pas loin de minuit et elle avait été surprise de voir une lumière allumée dans les bureaux de l’entreprise. Son père l’avait fondé il y a plus de vingt ans et aujourd’hui, les affaires marchaient comme sur des roulettes. Il avait formé Serena pour qu’elle reprenne le flambeau, ayant le sens des affaires. June, elle, avait préféré se tourner vers les camions. Depuis enfant, elle était fascinée par ces engins et après avoir fait plusieurs voyages aux côtés de son père, elle avait décidé d’en faire son métier. Elle était un peu comme chez elle dans les locaux de la boite ! Elle avait donc naturellement été jeté un coup d’oeil dans le bureau en question. Elle pensait y trouver une lumière solitaire, oublié par un employé désireux de rentrer chez lui au plus vite. Mais elle trouva un homme, penché sur des tas de papiers, seul. Le gars en question était le comptable de la boite, et au passage, son beau-frère. Serena veut ce rapport pour la réunion de demain matin alors... Alors tu obéis comme un gentil toutou. Il se mit à sourire. June avait du mal à l’encadrer celui-là et ce, depuis le début. Serena et lui se connaissant au lycée déjà, et tout le monde se demandait pourquoi elle côtoyait ce garçon qui semblait un peu bizarre et perdu. Le fait qu’il ait aussi perdu sa mère dans l’affaire de la Rose Lunaire devait expliquer la chose. Mais quand Serena se mit à sortir avec lui quelques années plus tard, tout le monde s’interrogea. Et puis, ils se marièrent. Franchement, June était assez perplexe sur cette union. Mais elle avait pris l’habitude de ne pas se mêler des affaires de sa sœur. Elle l’avait accueillit dans la famille, sans grand enthousiasme, et l’avait toléré aux repas de famille. Elle n’avait jamais pris vraiment le temps de le connaître. Un homme qui s’intéresse autant à Serena ne doit pas être très net pensait-elle. Mais bizarrement, ce sourire, ce soir-là, éveilla la curiosité de June.

Tu sais que fumer n’est pas bon pour la santé ? June se retourna et vit son beau-frère sortir de la maison. Comme à son habitude, June avait eu besoin de prendre l’air et de fumer une cigarette. Ce qui n’est pas bon pour la santé c’est cette famille. Elle tira une fois de plus sur sa clope tandis que l’homme derrière elle se mit à rire légèrement. Elle aimait sa famille mais parfois, elle n’en pouvait plus de les supporter. Il s’approcha d’elle jusqu’à être au même niveau qu’elle. Elle put finir sa cigarette sans qu’il ne prononce un mot de plus. Ils restèrent juste là, côte à côte, sans rien dire. C’était la deuxième fois en à peine quelques jours que June se retrouvait seule avec lui. Cela faisait des années qu’il était marié à sa demi-sœur et ce n’était jamais arrivé. Elle ne se sentit pas mal à l’aise en sa présence et trouva même sa compagnie réconfortante. Cette idée ne lui plaisait guère. Sa cigarette terminée, elle tourna la tête vers lui et l’observa un instant. Son regard se tourna vers elle et ses yeux plongèrent dans les siens. Le moment sembla lui durer une éternité. Elle ne savait pas comment décrire ce qui se passa mais ce contact visuel la troubla bien plus qu’il n’aurait du. Depuis ce moment, June commença à penser de plus en plus à son beau-frère, mais cela la dérangeait car elle n’arrivait pas à le cerner.

Il était maintenant clair que quelque chose de pas net se produisait en ville. La Rose Lunaire était-elle vraiment de retour ? June tentait de ne pas trop y penser, même si sa famille voyait d’anciennes cicatrices se rouvrir. Serena tirait encore plus la tronche que d’habitude, mais June ne pouvait lui en vouloir. Elle ne l’admettrait jamais à voix haute, mais elle était chagrinée pour sa sœur. Celle-ci s’enfermait dans une bulle qui ne consistait qu’à aller travailler et à rentrer chez elle. June n’en était pas encore là et elle fut ravie de participer au bal d’Halloween. En tout cas, au début car elle termina la soirée à l’hôpital. Elle n’avait rien de grave, heureusement mais fut très choquée par ce qui c’était produit. A partir de ce soir-là, elle ne voyait plus rien comme avant. Déjà, elle se posait désormais plus de questions sur la Rose Lunaire et craignait ce qui pouvait se produire dorénavant. Et puis, elle était aussi maintenant rongée par la culpabilité. Une culpabilité au goût de fruit défendu, avec une pointe de stupidité et une bonne dose d’incompréhension. Quand elle fut sortie de l’hôpital, June prit quelques jours de repos. Enfermée chez elle, elle passait son temps à dormir, à grignoter et à regarder des conneries à la télé. Elle ne voulait pas sortir de son cocon. Ses parents lui rendirent visite, ainsi que son frère. Mais ce fut la visite de son beau-frère qui la surprit le plus. Quand elle le vit sur le seuil de sa porte, elle crut un instant que Serena l’accompagnait, ce qui relèverait du miracle, mais il était seul. Elle trouva cela extrêmement étrange. Elle l’invita tout de même à entrer, ne voulant pas causer un incident diplomatique avec Serena. Il s’installa à ses côtés sur le canapé et fit preuve d’une véritable inquiétude à son encontre. June apprécia et, avec le recul, elle se dit qu’elle s’était peut être laissée attendrir trop facilement. Elle ne connaissait pas vraiment son beau-frère et elle ne pouvait s’enlever de la tête le malaise qu’elle avait ressentie parfois en sa présence. Mais à cet instant, dans son salon, cela ne lui frôla même pas l’esprit. Elle était sous le choc encore de cette foutue soirée sûrement ! Il lui avait pris la main pour la réconforter et elle lui avait sourit niaisement. Il avait réussi à la faire rire et à oublier un instant Halloween. Quand il lui avait dit qu’il fallait qu’il rentre, et qu’il lui avait effleuré la joue du bout de ses doigts, elle avait cédé à ses pulsions et l’avait embrassé. Elle avait posé ses lèvres sur les siennes et avant qu’elle ne se rende compte qu’elle embrassait le mari de sa sœur, il lui rendit son baiser. Un baiser tout d’abord chaste, puis emplit de passion. Dès qu’il fut partit, June s’était montrée horrifiée par son propre comportement. Elle n’en revenait pas et avait paniqué face à ce qui s’était passé. Elle avait fini par reprendre son calme et après une nuit blanche, avait décidé de faire comme si de rien n’était, avec lui comme avec tout les autres et surtout Serena. Mais cela se révéla plus facile à dire qu’à faire, surtout qu’elle avait envie de le toucher à chaque fois qu’elle le voyait.