AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Merci de privilégier les nombreux scénarios, pré-liens et membres des familles lors de votre inscription ghost under my bed ~ tristan ♡ 3189630431
N'hésitez pas à interpréter un membre de la Rose (préliens) ghost under my bed ~ tristan ♡ 3843455399
N'oubliez pas de voter sur les top-sites pour faire connaitre le forum ghost under my bed ~ tristan ♡ 3118605328
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez

ghost under my bed ~ tristan ♡

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage

Gabriela Paredes
-- membre qu'on adore --
Gabriela Paredes

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ Tumblr_inline_nmarofQJqv1sccn28

TRISTANDARCYWILLIAMSACHA

---
LITTLE TALKS : 534
PSEUDO : sandra
AVATAR : lindsey morgan.
CREDITS : avatar, chubby-dumpling
ALTER-EGO : bitchy dewar.
ÂGE : 29
QUARTIER : en coloc avec sa soeur, rosa. (#119 lilac road)
MÉTIER : employée dans l'auberge d'eilin.
COEUR : c'était bien, hier.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyDim 3 Avr - 20:39

Il y a des yeux qui brillent dans la nuit. Des branches qui craquent sous le poids d’un talon. Des pas qui s’approchent à chaque seconde. Autour d’elle, y’a rien qui laisserait penser à une embuscade. Pourtant, il y a ces monstres cachés au fond de la rue qui n’ont jamais été aussi réels. Dans le quartier, il n’y a pas un chat qui circule, mais Gabriela est certaine qu’il y a quelqu’un. Depuis cette dernière aventure avec le roi du cimetière, elle a l’impression qu’on la suit partout. Tout le temps. Parfois, il y a comme des flashes qui éclaircissent ses chemins pour disparaitre dans le noir. Elle n’y aurait pas prêté attention si elle n’était pas hantée par cette voix dans la tête qui lui chuchotait mille et unes choses. Des trucs futiles, qu’elle aurait rangé dans un coin sans prendre garde en temps normal, mais après cette aventure dans les tréfonds du pays, elle se demande si elle n’est pas allée trop loin. Elle n’est pas vraiment croyante, elle respecte toutefois beaucoup les morts. Tenter de les réveiller et de les exorciser, c’est peut-être jouer un peu trop avec le feu. Sa mère lui aurait fait un tel sermon, Gabriela serait encore à l’église à cette heure-ci, à tenter d’expier toutes ses fautes jusqu’à la fin de sa vie.
Et tandis qu’elle rentre chez elle, peu sereine par la nuit déjà bien avancée, elle serre un peu plus son manteau contre elle et accélère le pas. Elle fait moins la maligne mais le quartier est très calme, et la sensation d’être suivie ne la quitte plus depuis un certain temps. Avec une secte qui règne encore dans le coin et ses innombrables recherches à leur sujet, Gaby a forcément énervé quelqu’un ici ou ailleurs, dans ce monde-là ou dans un autre univers ; quelqu’un qui va vouloir rendre des comptes. Lorsqu’elle arrive chez elle et qu’elle parvient à s’enfermer dans sa chambre, elle jette un coup d’œil par la fenêtre. Rosa n’est pas là ce soir, ne le sera pas non plus demain, et lui a laissé la maison pour l’occasion. Gabriela s’était réjouie à l’idée de pouvoir se balader toute nue ou de mettre la musique à un volume exagérément fort, mais elle réalise qu’elle aurait finalement préféré qu’elle soit là, avec elle. Et tandis que ses yeux guettent le moindre passage dans la rue, elle décide de préparer un sac avec quelques affaires et de quitter les lieux. Elle ne s’y sent étonnement pas en sécurité ce soir – comme si on continuait à l’observer et qu’on l’avait suivi jusqu’ici.
Après avoir envoyé un texto pour prévenir la personne de son arrivée – quand même – elle rejoint très vite son ami jusque chez lui. Elle sait qu’il ne lui en voudra pas de son intrusion, et saura trouver les mots pour calmer son angoisse et sa peur qui grandissent en elle. Lorsqu’elle fait face à sa demeure, il est déjà dehors. Elle lui avait demandé de l’attendre à l’extérieur, par précaution, et surtout parce qu’elle s’était imaginée se faire kidnapper avant d’avoir pu appuyer sur la sonnette d’entrée. Aussitôt, elle sort de son véhicule et le rejoint à grande enjambée pour se jeter dans ses bras. « Merci, merci, merci ! » Qu’elle s’exclame en le serrant un peu plus contre elle, profondément soulagée d’avoir survécu à cette folle aventure. Elle se fait très certainement beaucoup trop de films mais on n’est jamais sûrs de rien, et elle préfère encore prévenir que guérir. « Pardon de te déranger, je sais qu’il est tard et que je dois t’embêter mais… mais j’ai peur toute seule. » Ca a l’air stupide, et ça sonne enfantin, mais Gaby ne lui cache rien et elle sait que Tristan est bien l’un des rares qui puisse la comprendre.

_________________
☆ break my heart again.
Revenir en haut Aller en bas

Tristan Turner
-- KIND WORDS COST NOTHING --
Tristan Turner

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ 3t5IjSVX_o

LITTLE TALKS : 10954
PSEUDO : blue, Angie
AVATAR : Finn Cole
CREDITS : ethereal (avatar)
ALTER-EGO : Oscar, Amelia et Joe
ÂGE : 28
QUARTIER : midtown, en coloc avec Camilla et son fils (#13)
MÉTIER : cuisinier dans le restaurant de sa tante à Saint-Albans
COEUR : tout mou
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyDim 10 Avr - 11:13

Ses yeux s'égarent dans la pénombre ambiante, et Tristan a presque l'impression que l'obscurité lui rend son regard. Debout au pied de son immeuble, il attend, il guette. Il jette de furtifs coups d'œil aux quatre coins de la rue, au rythme de son cœur affolé. D'une main, il garde la porte ouverte, prêt à se réfugier dans le hall d'entrée à la moindre alerte. En attendant, il reste à découvert. C'était quoi ce bruit !? Probablement qu'un chat de passage, et pourtant il retient sa respiration. Il tente de se rassurer néanmoins : son quartier est le plus habité de la ville, il ne peut probablement rien se passer sans que quelqu'un s'en aperçoive. Non ? Pour une fois, il espère que des voisins l'épient derrière leurs rideaux. Mais quelle est la menace au juste ? Rien, si ce n'est qu'il n'aime pas la nuit, n'a jamais apprécié faire face à l'inconnu.
Et puis, Gabriela l'a appelé.
Effrayée, paniquée. La peur est communicative faut croire, d'autant plus pour un idiot impressionnable tel que lui. Il s'inquiète pour lui, oui, mais il s'inquiète bien plus pour elle. Rien d'étonnant donc à ce qu'un soupir de soulagement lui échappe, lorsqu'il aperçoit finalement sa voiture se garer de l'autre côté de la rue : il n'a pas le temps de cligner des yeux, qu'elle est déjà sortie du véhicule pour se jeter dans ses bras. De quoi en avoir le souffle coupé, rien qu'un instant. Ne s'habituerait-il jamais à sa proximité ? À son contact, ce corps contre le sien, ses effluves venant ravir son nez ? L'expérience lui dit que non. Après tout ce temps, il se demande encore ce qu'il a fait pour mériter son amitié. Et après tout ce temps, la serrer dans ses bras ne lui est toujours pas devenu banal. De ses deux mains gauches, hésitantes, il finit par l'étreindre, et il se retient d'enfouir son nez dans ses cheveux. Il espère que, tout contre lui, elle ne peut pas percevoir combien son cœur bat la chamade – et pas seulement parce qu'il a eu peur pour elle.
- Mais... Mais ? Mais non ! Tu, tu ne m'embêtes pas ! Quelle idée ! Y aurait-il une éventualité, rien qu'une, où elle pourrait le déranger ? Si seulement elle savait. Enfin non ! Si Tristan ne lui a jamais rien dit, c'est bien parce qu'il préfère garder ses sentiments pour lui, rien que pour lui (et une certaine jeune femme qu'il est prêt à payer pour garder le secret).
- Je suis content que tu aies appelé. Histoire de lui confirmer qu'elle ne le dérange vraiment pas (pas du tout du tout). Mais il y a quelque chose de tout aussi important que de la rassurer – peut-être même plus important – qui le presse : s'assurer qu'elle est saine et sauve.
- Tout va bien ? Tu, tu vas bien ? Question bête. Il est doué pour ça, et il s'en mord aussitôt la lèvre. De toute évidence, non, tout ne va pas bien. Et il le regrette. Après tout, son émoi le trouble plus que ses propres peines. Il voudrait pouvoir l'en délester, le prendre pour lui, et la regarder retrouver son insouciance. Mais il ne peut pas. Tout ce qu'il peut faire, c'est la repousser doucement, reculer d'un pas seulement, ses mains toujours sur ses avant-bras, pour pouvoir la regarder de la tête aux pieds. S'assurer que tout va bien physiquement au moins. Il pourrait aussi avoir la bonne idée de ne pas la laisser s'attarder dehors, non ?
- Pardon. Viens, en-entre. Il hésite à lui prendre son sac au passage, pour le porter à sa place. C'est ce que les hommes sont censés faire, non ? Finalement, il se contente de prendre sa main libre et de l'entrainer dans l'escalier : ils ne sont qu'à un étage de son appartement, où ils pourront s'enfermer à double tour.
- Que, qu'est-ce qui s'est passé ?

_________________
Revenir en haut Aller en bas

Gabriela Paredes
-- membre qu'on adore --
Gabriela Paredes

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ Tumblr_inline_nmarofQJqv1sccn28

TRISTANDARCYWILLIAMSACHA

---
LITTLE TALKS : 534
PSEUDO : sandra
AVATAR : lindsey morgan.
CREDITS : avatar, chubby-dumpling
ALTER-EGO : bitchy dewar.
ÂGE : 29
QUARTIER : en coloc avec sa soeur, rosa. (#119 lilac road)
MÉTIER : employée dans l'auberge d'eilin.
COEUR : c'était bien, hier.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyDim 19 Juin - 18:43

Elle n’aurait jamais cru que sentir Tristan contre elle serait aussi rassurant et réconfortant. Elle est rarement de celles qu’on impressionne par la peur, mais cette fois, il en était fallu de peu. Elle tremble encore quand ses bras se referment autour d’elle, et tout contre lui, l’angoisse des dernières minutes se dissipe peu à peu. Leur proximité et son odeur si familière, l’aident à reprendre ses esprits. Doucement, et avec une troublante lucidité, elle réalise qu’elle a été stupide. Stupide de l’avoir inquiété de cette manière – et probablement pour si peu, stupide de s’être montrée aussi vulnérable – elle, qui n’a jamais cessé de vouloir prouver au monde que c’était une femme forte et indépendante, stupide d’avoir accouru comme une petite fille à la recherche d’un réconfort. Pour autant, les mots de son meilleur ami lui font réaliser qu’elle ne regrette pas de l’avoir fait. Elle le serre plus fort encore quand il lui assure qu’il en est même plutôt content, et ça ne fait que confirmer ce qu’elle pensait déjà à son égard. C’est aussi pour cette raison qu’elle l’avait appelé, lui, et pas un autre, et qu’elle s’était tournée sans aucune hésitation vers lui. Tristan, bien que très souvent mystérieux et un peu gauche, avait cette aura consolante qui rendait toutes les situations plus faciles. « Ca va, oui, je crois. » Assure-t-elle en hochant de la tête, la gorge encore un peu serrée. Maintenant qu’elle n’est plus seule avec ses pensées folles, tout va forcément mieux. Elle aperçoit la bâtisse derrière eux, et les quelques lumières qui éclairent différents endroits. Tout parait plus habité, plus convivial et chaleureux malgré l’heure avancée, mais la simple présence de son meilleur ami y est sans aucun doute pour quelque chose. Chez elle, dans la maison qu’elle partage avec sa sœur, le quartier est plus calme, et peut se transformer en un parfait endroit pour un début de film d’horreur.
Gabriela acquiesce à sa proposition d’entrer, et main dans la main, elle le suit jusqu’à l’intérieur. Ils montent les escaliers, jette inconsciemment des regards derrière elle. Aucun bruit ne gâche le silence de l’endroit, rien qui pourrait les surprendre subitement, pas même un craquement de branches mais Gaby fait attention, et elle reste à l’affût jusqu’à ce qu’ils entrent enfin dans cet appartement et que Tristan ferme la porte derrière eux. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle se permet un soupir, et en profite pour déposer son sac sur le sol. « J’ai fait une bêtise, je crois. » Qu’elle annonce, dans un sourire désolé, comme si elle s’excusait de l’inclure – encore – dans ses aventures. Ce n’est rien de grave, ça ne reste que des histoires enfantines, des choses que ne vivent plus les adultes et pourtant, font vivre les adolescents. « Mais tu vas trouver ça tellement bête, tu vas te moquer, » précise-t-elle, dans l’espoir qu’il ne se moque pas d’elle parce qu’elle, elle aurait ri. Oh, elle l’aurait consolée mais elle lui aurait aussi avoué que ça manque de sérieux. « J’ai fait n’importe quoi, et ce soir, y’avait pas Rosa, j’avais l’impression d’étouffer chez moi, il faisait tellement noir dehors, et y’avait personne, et j’avais l’impression qu’on allait taper à ma porte, ou qu’on allait venir m’enlever ou m’attaquer, ou me tuer, ou je sais pas, et j’ai eu peur, et… » Gabriela part dans tous les sens parce qu’elle ne sait pas par où commencer, et surtout, elle ne sait pas vraiment ce qui s’est passé dans sa tête pour s’être sentie si soudainement, si brusquement, en danger. Alors elle décide de tout dire, tout ce qu’elle pense, tout ce qui lui vient en tête en espérant que Tristan fera le tri à sa place. « …et du coup, je savais pas quoi faire, et je me suis dit que tu comprendrais. »

_________________
☆ break my heart again.
Revenir en haut Aller en bas

Tristan Turner
-- KIND WORDS COST NOTHING --
Tristan Turner

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ 3t5IjSVX_o

LITTLE TALKS : 10954
PSEUDO : blue, Angie
AVATAR : Finn Cole
CREDITS : ethereal (avatar)
ALTER-EGO : Oscar, Amelia et Joe
ÂGE : 28
QUARTIER : midtown, en coloc avec Camilla et son fils (#13)
MÉTIER : cuisinier dans le restaurant de sa tante à Saint-Albans
COEUR : tout mou
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyMer 29 Juin - 13:11

Si Tristan n'avait pas eu ce message de son amie, il serait sans aucun doute en train de dormir à l'heure qu'il est. Il ne regrette pas pour autant cet imprévu, quand rien, pas un seul autre petit plaisir, ne fait le poids comparé à la compagnie de Gabriela (ça il le sait, il a un jour eu la drôle d'idée d'en faire la liste). Mais à cet instant, il a surtout drôlement besoin de s'assurer qu'elle va bien ! C'est pourquoi il est soulagé de la savoir ici, près de lui, plus près de lui qu'il n'ose jamais l'espérer : ces étreintes sont toujours une surprise, forcément, dès lors que ce n'est jamais lui qui en prend l'initiative. Ça va, oui, je crois. Si ça va pour elle, ça va pour lui aussi. Il lui prend la main – prendre la main, ce n'est pas la même chose que prendre dans les bras – et l'entraine à l'étage. Un peu trop vite peut-être, car il trébuche contre une marche. Il espère qu'elle ne l'a pas remarqué. Mais le plus important, c'est qu'ils sont à l'abri dorénavant : à l'abri, chez lui. Soupir. C'est la jeune femme qui soupire derrière lui, et il se retourne pour la voir poser son sac – remarque à lui-même, il aurait vraiment dû se proposer pour le porter ! Deux choses lui semblent alors invraisemblables : qu'elle puisse avoir fait une bêtise (qu'elle puisse être en tort tout court), et qu'il puisse vouloir rire d'elle. Il la regarde, incrédule.
- Non, tu sais que non ? Je me moquerais jamais. Jamais ! Promis. Il est presque solennel lorsqu'il lui fait cette promesse : lui-même ne craint que trop les moqueries, pour se risquer à faire subir ce sort à quelqu'un d'autre. Surtout à Gabriela ! Celle qu'il voudrait savoir heureuse, tout le temps – ou si c'est trop demandé, au moins pas secouée comme présentement. C'est qu'il l'écoute lui confier ce qu'elle a sur le cœur, et il ne peut pas s'empêcher d'effleurer ses avant-bras de ses mains, de les garder tout près. Il la regarde sans flancher.
- Oui, bien sûr. Ça arrive des moments comme ça ! À tout le monde ? En tout cas à lui, pour sûr. Mais qui ça étonnera vraiment ?
- Tu as bien fait de venir. Moi je, je serais terré chez moi toute la nuit, tout seul, à claquer des dents. J'aurais pas osé faire quoi que ce soit ! Tout ça pour dire qu'elle, elle a osé bouger, faire quelque chose, et qu'elle est donc courageuse. Tout pour essayer de lui redonner un peu de baume au cœur, même si ça implique de lui rappeler le couard qu'il peut être. Mais ce n'est pas pour ça qu'il finit par pincer ses lèvres.
- Je suis désolé. Qu'elle ait eu cette frayeur, il en est vraiment désolé. Qu'elle ait peur encore ?
- Il s'est passé quelque chose ? A-avant ça ? Tu, tu... Tu as peur que quelqu'un puisse te vouloir du mal ? Ou tu, tu as vu un film d'horreur ? Ma sœur m'en a fait voir un une fois, et bah... Il déglutit. Bah comment dire ?
- J'en ai plus jamais vu. Parfaite conclusion pour faire comprendre l'effet que ça lui a fait sans avoir à le dire (il l'espère). Parce qu'il ne va pas encore paraître sous son meilleur jour autrement : c'est qu'il a passé les nuits suivantes à en faire des cauchemars, de ce film d'horreur. Il ne supportait pas de rester dans le noir, il sursautait au moindre bruit. Et il sursaute encore aujourd'hui, alors qu'un bruit sourd parvient du fond de la pièce ! Son cœur se fait une frayeur, tandis qu'il fait volte-face. L'instant d'après, il réalise de quoi il en retourne, et retrouve son amie d'un regard pour la rassurer.
- India est dans sa chambre. Voilà qui explique tout. Non, non, ils ne vont pas se faire surprendre par un tueur fou, quand ce n'est que sa sœur qui semble avoir fait tomber quelque chose.
- A-assieds-toi. D'un geste, il lui propose le canapé.
- Tu veux un chocolat chaud ? Le remède à toutes les émotions fortes, sans aucun doute (pour lui).

_________________
Revenir en haut Aller en bas

Gabriela Paredes
-- membre qu'on adore --
Gabriela Paredes

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ Tumblr_inline_nmarofQJqv1sccn28

TRISTANDARCYWILLIAMSACHA

---
LITTLE TALKS : 534
PSEUDO : sandra
AVATAR : lindsey morgan.
CREDITS : avatar, chubby-dumpling
ALTER-EGO : bitchy dewar.
ÂGE : 29
QUARTIER : en coloc avec sa soeur, rosa. (#119 lilac road)
MÉTIER : employée dans l'auberge d'eilin.
COEUR : c'était bien, hier.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptySam 10 Déc - 0:03

La chaleur des lieux est réconfortante. Le calme de la maison la rassure. Le léger parfum qui flotte dans l’air, familier, réchauffant, apaisant, chatouille ses narines. C’est comme si le poids du monde, qu’elle avait porté sur ses épaules jusqu’ici, venait de s’évaporer et disparaitre entre les murs de la maison. Et maintenant qu’elle se sait en sécurité, elle s’autorise à abandonner ses dernières barrières et à lui raconter, avec peine, ce qui se passe. Elle a fait une connerie, et on va venir la chercher pour qu’elle paie le prix de sa bêtise. Elle a un peu honte, alors ses premiers mots sont légèrement hésitants, tremblants, parce qu’elle sait que c’est stupide. Elle sent qu’elle en a fait tout une histoire, que c’est de sa faute, parce qu’elle aime bien s’attirer des ennuis. Elle aime bien jouer avec le feu, et attiser les flammes quand ça fume pas assez pour elle. C’est normal que ça finisse par dégénérer. Mais est-ce que ce n’est pas non plus son esprit qui lui joue des tours ? Si elle avait vraiment été en danger, elle ne serait pas devant lui. Elle serait déjà trop loin pour pouvoir se remémorer cette sale soirée.
Fort heureusement, Tristan est conciliant. Il lui dit qu’il ne se moquerait jamais d’elle, et pour lui prouver sa bonne foi, il lui promet d’une manière si solennelle qu’elle n’a pas d’autres choix que de se lancer dans son récit. Elle n’est pas certaine qu’il ait tout compris, ni même que ça fait tout simplement sens, mais son ami semble la comprendre plus qu’il ne devrait, et c’est bien suffisant pour elle, qui, finalement, avait surtout besoin de quelqu’un sur qui compter. Et quand il lui répond qu’à sa place, il se serait enfermé chez lui, à flipper toute la soirée dans son coin, Gabriela ne peut s’empêcher de lâcher un rire nerveux. C’est vrai qu’elle a eu le bon sens de quitter les lieux avant de péter les plombs, et de se réfugier quelque part. Elle aurait aussi pu se ressaisir et réaliser que c’était peut-être sa folle créativité et son imagination qui l’avaient poussé à penser à de telles choses, mais non, faut pas trop en demander non plus. « Tu m’aurais même pas envoyé de messages ? Je serais venue, moi, » qu’elle murmure. Et elle ne ment même pas. Quand il s’agit de protéger les siens, Gabriela ne fait pas semblant. Quand il faut se protéger soi-même, elle est tout de suite moins courageuse, la gamine. C’est toujours plus facile quand on est porté par les autres.  
Tristan s’excuse. Elle l’observe, avec un regard d’incompréhension. Ce n’est pas de sa faute. Il n’a rien fait pour qu’elle vive une telle frayeur. Au contraire, il l’a sauvé d’une mort certaine, et pour ça, elle lui en sera reconnaissante pendant longtemps. Il cherche à creuser la question, et elle déglutit nerveusement. Elle a la gorge sèche, prise par l’émotion et le froid de l’extérieur. Si seulement ça n’avait été qu’un film d’horreur le problème ! Tristan se souvient de son expérience douloureuse, et sursaute subitement, effrayant par la même occasion Gabriela, déjà éreintée par son propre vécu. Ses muscles, crispés quelques instants plus tôt, sont de nouveau mis à rude épreuve, et elle sent que demain matin, au réveil, de belles courbatures la rejoindront dans ses folles aventures.
India. Ce n’est qu’elle. Il l’invite à s’asseoir. Gabriela acquiesce sans un mot, et rejoint le canapé pour s’y laisser tomber. Il est si confortable que la fatigue l’invite immédiatement à retrouver les bras de Morphée. C’est bon signe, c’est qu’elle sent que le danger s’est éloigné. De nouveau, elle acquiesce quand il lui propose un chocolat chaud. « Tu le bois avec moi ? » Qu’elle demande, timidement, gênée par l’idée qu’il se mette en cuisine pour lui préparer une boisson, à elle seule. Elle préfère l’idée du partage, et surtout parce qu’elle se sentira moins seule. Et tandis qu’il disparait pour s’affairer à la préparation de ce remède, Gabriela tente de reprendre ses émotions qui vacillent encore un peu.
Tout va bien.
Il n’y a plus aucune raison d’angoisser.
Elle n’est pas seule.
Elle n’est plus seule.
Tristan est de retour. Gabriela tapote une place à côté d’elle, pour l’inviter à la rejoindre près d’elle. Elle pose sa tête contre son épaule, s’y engouffre un peu, à la recherche d’un quelconque réconfort. Ce simple geste lui suffit pour confirmer un peu plus son choix de ce soir. « Tu crois aux fantômes, Tristan ? » Lui demande-t-elle dans un murmure, comme s’il s’agissait d’une conversation secrète, entre elle et lui, comme si elle ne voulait pas qu’on les entende sur ce sujet. « Parce que je crois que j’ai réveillé des esprits, et j’ai peur qu’ils m’en veulent. Je voulais pas les embêter, je voulais juste savoir s’ils existaient. » Elle lui jette un regard, le dévisage à la recherche d’une réaction, d’un mouvement, n’importe quoi qui pourrait la rassurer et lui prouver que c’est faux. Mais non, Gabriela, tu te fais des films. Tu débordes d’imagination, à tel point que tu risques de devenir folle. « Ou c’est peut-être que je deviens folle ? Tu crois que c’est la secte qui me fait tourner la tête ? » Il y a mille et une idées qui se promènent dans son esprit, qui s’entrechoquent dans sa tête, qu’elle aimerait partager avec Tristan. Elle a surtout l’impression que ça n’a aucun sens et qu’elle est incapable de formuler une suite cohérente. « Si c'est ça, tu me promets que tu resteras quand même avec moi ? » Elle lui attrape la main, de manière ferme et solennel, comme une promesse qu'elle lui impose.

_________________
☆ break my heart again.
Revenir en haut Aller en bas

Tristan Turner
-- KIND WORDS COST NOTHING --
Tristan Turner

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ 3t5IjSVX_o

LITTLE TALKS : 10954
PSEUDO : blue, Angie
AVATAR : Finn Cole
CREDITS : ethereal (avatar)
ALTER-EGO : Oscar, Amelia et Joe
ÂGE : 28
QUARTIER : midtown, en coloc avec Camilla et son fils (#13)
MÉTIER : cuisinier dans le restaurant de sa tante à Saint-Albans
COEUR : tout mou
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptySam 31 Déc - 9:04

Ça lui semble être une évidence ? Parce que lui, il la vit au quotidien, cette lâcheté qui est la sienne. Alors évidemment qu'un froussard tel que lui, il se terre dans son trou à la moindre panique (ou prend ses jambes à son cou, s'il n'a pas la chance d'être chez lui). Et il n'irait pas chercher le réconfort de son amie au passage ? Oui, mais s'il lui envoie un message et que ça la pousse à le rejoindre, il risquerait de la mettre en danger à son tour, non ? Comme s'il était vraiment en danger en premier lieu.
- Oh... Je serais venue, moi. Ça veut dire qu'il aurait dû venir jusqu'à elle ce soir, plutôt que de la laisser fuir jusqu'à lui ? Évidemment ! Pourquoi n'y a-t-il pas pensé à ça ? Il s'est laissé porter par la tournure des évènements, comme d'habitude, et il le regrette (il se pince les lèvres).
- Je serais venu, moi aussi. Je t'aurais jamais laissé seule ! Et il ne ment pas : il veut y croire. Si l'idiot n'a guère de courage lorsqu'il s'agit de lui-même, il ose penser qu'il en serait tout autrement si Gabriela était dans l'adéquation – la seule idée de l'abandonner à son sort lui semble intolérable en tout cas. N'en serait-il pas de même avec un membre de sa famille ? Ou peut-être même avec un parfait inconnu. Non pas qu'il en deviendrait un héros bravant tous les dangers, mais il resterait à leurs côtés, à claquer des dents avec eux. Ça compte aussi ? C'est trop tard de toute façon. C'est elle qui a dû faire le déplacement, et lui n'a plus qu'à faire de son mieux pour se rattraper. Pour la rassurer : d'abord, le confort du canapé, et ensuite, la chaleur d'un chocolat chaud.
- Bien sûr ! Bien sûr qu'il peut le boire avec elle, et il n'a même pas à se forcer – il est toujours partant pour un bon chocolat. Enfin, bon... il espère qu'il sera au goût de sa camarade, mais si elle n'a jamais rien eu à y redire jusque-là, c'est qu'il s'en sort pas si mal ? Il revient en tout cas avec deux tasses fumantes auprès d'elle, et sur son invitation, il s'assoit un tout petit peu plus près d'elle qu'il ne l'aurait fait de sa seule initiative : elle vient trouver le réconfort de son épaule, et lui, il lui tend sa boisson.
- Aux, aux fantômes ? De vrais fantômes ? Je, je sais pas... J'aimerais bien qu'ils n'existent pas, mais je sais pas. Spontanément, il lui dit la vérité, seulement peut-être aurait-il mieux valu qu'il lui assure le contraire pour la rassurer ? Ça l'embête quand même de lui mentir. Et puis, ça lui fait drôle de parler de ces spectres... à moins que ça soit cette proximité avec Gabriela qui le rend toute chose (oh non, il ne s'y habituera jamais).
- Si ce sont des esprits, ils doivent savoir que tu voulais pas les embêter, que tu voulais pas de mal. Donc ils t'en voudront pas non plus. Non ? C'est beau d'y croire – bien qu'il n'ait pas vraiment l'aplomb d'y croire en fait.
- La secte ? Ce sont eux, les fantômes ? Sûr que s'il devait y en avoir à Redwood Hills... plus d'un serait à mettre sur le compte de la Rose lunaire. Ça ne le rassure pas toute cette histoire ! Il déglutit pour tenter d'avaler cette appréhension croissante. Mais tout de même, il ne peut pas s'en empêcher...
- Mais non, tu n'es pas folle ! Ce qui voudrait donc dire qu'elle a bel et bien des raisons d'avoir peur ? Aucune de ces deux éventualités ne lui semblent acceptables. Par contre, ce qu'elle lui demande ensuite est une évidence.
- Bien sûr ! Toujours. Tu, tu peux rester autant que tu veux. Chez lui, c'est chez elle – pas seulement pour la forme, mais parce qu'il l'aime. Elle l'entend, la conviction qu'il veut tant lui donner par sa seule voix ? Sa voix, et cette main qui sert la sienne en retour. Et puis, à voir son amie si apeurée, il n'y tient plus, il prend une initiative qu'il n'aurait probablement pas osé prendre dans d'autres circonstances : il abandonne sa main, mais seulement pour pouvoir venir entourer ses épaules de son bras, et ramener ainsi sa tête contre lui. Il la serre, doucement. Il a bien fait, hein ? Toujours, il se demande ce qu'il peut faire pour l'aider.
- Tu te dis pas que... que tu devrais peut-être en parler à la police ? Tristan se risque à en émettre l'hypothèse, puisque sa sécurité lui tient à cœur, mais il a quand même l'impression de dire une bêtise.
- Tu peux en parler à mon père si tu veux. Et pas à n'importe quel officier donc. Gabriela est bien placée pour connaître la relation difficile qu'il a avec son père, mais il s'agit d'elle à cet instant, il veut croire qu'il serait à son écoute.
- Enfin, tu es en sécurité ici. Il y a moi... et India. Et Snoopy ! Peut-être pas un bon chien de garde, mais il est là, il dort dans son panier. Que peut-il dire d'autre pour la réconforter ? Il y tient tellement.
- Tu te souviens de la fois où on avait cru voir le croque-mitaine avec Rosa par la fenêtre ? Quand on était petits ? J'étais terrifié, mais toi tu es sortie, tu es allé vérifier, et c'était qu'un bout de bâche que le vent avait coincé dans le grillage. ... Et donc ? Peut-être que tout ça aussi se révèlera être aussi inoffensif que cette anecdote enfantine ? Si seulement tout pouvait être aussi simple que lorsqu'ils étaient enfants.

_________________
Revenir en haut Aller en bas

Gabriela Paredes
-- membre qu'on adore --
Gabriela Paredes

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ Tumblr_inline_nmarofQJqv1sccn28

TRISTANDARCYWILLIAMSACHA

---
LITTLE TALKS : 534
PSEUDO : sandra
AVATAR : lindsey morgan.
CREDITS : avatar, chubby-dumpling
ALTER-EGO : bitchy dewar.
ÂGE : 29
QUARTIER : en coloc avec sa soeur, rosa. (#119 lilac road)
MÉTIER : employée dans l'auberge d'eilin.
COEUR : c'était bien, hier.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyVen 5 Mai - 1:09

Gabriela l’observe, et elle a ce sourire sur ses lèvres, apaisé par les mots de son ami. Il serait venu, qu’il lui dit, et ses simples paroles suffisent à calmer la douleur qui grignote encore un peu son cœur. Elle a eu peur, et elle continue d’avoir ce pincement en elle, pas totalement sereine par ce qu’elle vient de dire. Pour autant, elle a envie d’y croire. Quand bien même elle connait le tempérament de son ami, et qu’elle rit souvent de ses réactions disproportionnées et peureuses, elle y croit. C’est peut-être ce qu’elle aurait dû faire, plutôt que de se faire une frayeur pareille. Elle aurait sans doute dû lui envoyer un message, l’appeler, et entendre sa voix aurait suffi à calmer ses angoisses. Ou peut-être qu’elle a bien fait en déguerpissant de chez elle. Peut-être qu’elle aurait mis Tristan en danger, et qu’elle l’aurait attiré tout droit vers un piège, vers la mort. Son imagination recommence à lui jouer des tours, mais heureusement, elle parvient à chasser les images de sa tête quand il revient avec les chocolats chauds.
Bien installée contre son épaule, Gabriela se permet des confidences. Elle a peur, parce qu’elle n’a pas écouté sa mère, et qu’elle n’en a fait qu’à sa tête, comme d’habitude. Elle a peur, parce qu’elle est certaine que cette histoire de fantômes va continuer à la hanter encore un peu, et au moins jusqu’à ce qu’elle se repentisse. Tristan tente de la réconforter en lui disant que ses intentions n’étaient pas mauvaises et que les esprits l’ont surement compris. C’est vrai, non ? Gabriela n’est pas méchante, elle aime jouer avec le feu, et elle aime percer les mystères de ce monde. Elle voulait juste aider la science en faisant une découverte majeure sur l’existence potentielle des fantômes. Alors pourquoi est-ce qu’ils chercheraient à l’embêter ? Au contraire, ils devraient la remercier de chercher à communiquer avec eux. « Mais peut-être qu’ils s’en fichent de ça, et que maintenant qu’ils ont réussi à créer un lien avec le monde vivant grâce à moi, ils vont plus me lâcher. » Elle jette un regard vers Tristan, à la recherche d’une réponse, de quelque chose qui saurait la ramener à la raison. Il trouve toujours les mots, alors elle sait que malgré toutes ses folles histoires, il arrivera à la raccrocher à la réalité, ou simplement à autre chose.
Quand Tristan demande si les fantômes concernent la secte, Gabriela acquiesce en se serrant un peu plus contre lui. L’idée la déplait, parce que si elle adore fouiller leurs histoires, elle a conscience qu’elle frôle parfois l’indécence en grattant un peu trop à la surface. Elle oublie parfois trop vite qu’ils peuvent se montrer dangereux. « Parfois… je traine dans le cimetière pour trouver des infos sur la Rose. Tu trouves ça fou ? » Et elle jette un nouveau regard vers lui, comme si elle cherchait son approbation. Elle se doute que ce n’est pas un hobby qui serait très accepté par les autres, et elle sait que Tristan n’approuverait pas non plus. Pourtant, elle espère qu’il pourra comprendre, et lui dire quelque chose qui la conforterait dans l’idée que ses activités ne sont pas totalement futiles et stupides.  
Fort heureusement, peu importe ce qu’elle pourra faire de sa vie, Tristan sera toujours présent pour elle, et elle le sait. Elle le savait déjà, mais qu’il le lui dire aussi clairement, la conforte dans cette idée et la rassure. Comme pour confirmer plus fort ses dires, il vient l’entourer de ses bras, lui permettant ainsi de poser sa tête tout contre lui. Tout proche d’elle, elle réalise que la chaleur de son corps lui met du baume au cœur. Elle se sent en sécurité, coupée du monde, perdue dans leur univers. A eux deux, ils peuvent vaincre toutes les peurs. Néanmoins, lorsqu’il fait référence à la police, Gabriela quitte ses bras réconfortants, se redresse et s’éloigne. Il ajoute qu’elle pourrait en parler à son père, officier de police, et elle se recroqueville, rabat ses jambes contre elle, les entourant de ses bras, posant sa tête contre ses genoux. « Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée, » finit-elle par avouer. Quand bien même elle a toujours eu de bonnes relations cordiales avec la famille de Tristan, elle n’a aucune envie de se rapprocher de la police, et de leur demander de l’aide – et encore moins avec son père, qui n’est pas l’homme le plus sympathique du monde. « J’ai pas besoin d’eux, puisque t’es là, » lance-t-elle, comme pour noyer le poisson et persuader son ami que ce n’est pas si grave puisqu’ils peuvent surmonter l’épreuve ensemble.
En plus, elle est en sécurité chez lui, avec India. C’est vrai ça. Alors pourquoi irait-elle emmerder la police avec ses histoires de fantômes ? On la prendrait pour une folle et on l’enfermerait. Gabriela se met subitement à rire lorsqu’il lui rappelle le souvenir du croque-mitaine. En temps normal, elle est plus téméraire, c’est vrai, et elle serait sortie avec une batte de baseball, en hurlant au vent de venir la chercher s’il en était capable. Ce soir pourtant, elle a eu la trouille de sa vie, et si Tristan n’avait pas été là pour lui offrir ses bras, elle serait probablement encore là-bas, sous sa couette. « T’avais tellement peur, tu voulais pas que je sorte, tu disais que j’allais me faire tuer. » Et elle rit de nouveau, tout doucement, en se rappelant de cette scène. Quelle inconscience quand même. « J’ai moins peur de mourir maintenant que je suis ici, » lance-t-elle dans un sourire. C’est probablement inapproprié, de parler ainsi de la mort, et sa mère lui aurait remonté les bretelles, mais c’est sincère. Elle préfère fermer les yeux aux côtés de son meilleur ami, pas seule dans sa chambre. « Désolée. Je crois que c'est la fatigue, elle me fait dire n'importe quoi, » finit-elle par corriger, en poussant légèrement son ami. C'est pas des choses qui se disent à une telle heure avancée, surtout à un ami comme Tristan. Elle ne veut pas l'affoler, ce serait contre-productif.

_________________
☆ break my heart again.
Revenir en haut Aller en bas

Tristan Turner
-- KIND WORDS COST NOTHING --
Tristan Turner

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ 3t5IjSVX_o

LITTLE TALKS : 10954
PSEUDO : blue, Angie
AVATAR : Finn Cole
CREDITS : ethereal (avatar)
ALTER-EGO : Oscar, Amelia et Joe
ÂGE : 28
QUARTIER : midtown, en coloc avec Camilla et son fils (#13)
MÉTIER : cuisinier dans le restaurant de sa tante à Saint-Albans
COEUR : tout mou
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyLun 22 Mai - 13:04

Décidément, leur sujet de conversation le rend toujours plus fébrile. Les fantômes. Sûrement qu'en parler avant d'aller se coucher, tard, la nuit, n'est pas non plus le bon moment pour ça – même si aucun moment ne serait probablement le bon avec quelqu'un comme Tristan. Est-ce qu'il en veut pour autant à la jeune femme d'avoir abordé le sujet ? Évidemment que non ! Il serait bien incapable de lui en vouloir pour quoi que ce soit – même si elle venait à dire du mal de sa mère ou à lui planter un couteau dans la main, il lui trouvera sans cesse une bonne excuse. Si seulement c'était impossible pour ces fantômes également de lui vouloir du mal... Parce qu'ils sont décidés à croire qu'ils existent vraiment alors ? S'il le faut... et, à l'inverse de lui, Gaby leur prête plutôt de sombres desseins. Le couard est pris d'un frisson rien qu'à cette idée – y'a-t-il une chance pour qu'elle ne s'en soit pas rendue compte, malgré qu'elle soit tout contre lui ? Il doit rester concentré pour ne pas se trahir complètement.
- Tu crois que les fantômes sont mauvais alors ? Qu'ils reviennent pour... pour persécuter ? Pour se venger ? Pourtant lui, s'ils doivent exister, il préfèrerait croire qu'ils ne sont pas bien méchants, même pas un peu farceurs. Mais oui, des gentils fantômes, heureux de les guider sur le droit chemin, comme le feraient des anges gardiens. C'est vraiment trop demandé ? Bon très bien, s'ils doivent envisager le pire.
- Il faudrait peut-être faire quelque chose pour, pour les apaiser ? Une offrande ou je sais pas ? Ou les faire retourner d'où ils viennent ? Il la regarde comme si elle détenait la réponse – c'est vrai que c'est elle qui a eu le plus à en dire jusqu'à présent. Parce que c'est pas mission impossible, hein ? Ils ne peuvent pas rester sans rien faire, Gabriela ne peut pas être en danger, il le refuse. Comment il ferait, lui, sans elle ? C'est impensable, d'autant qu'il n'a pas l'envie d'y penser. Il n'a pas non plus envie de penser aux fantômes et à la Rose lunaire, mais elle lui confirme que c'est pour percer les mystères de la seconde qu'elle en est venue à réveiller les premiers. C'est de la folie, non ?
- Non ! qu'il exclame un peu trop vite pour y avoir réfléchi. Rien n'est jamais fou dès lors que ça concerne Gabriela Paredes, elle ne peut pas être en tort. Même si... si c'était sa sœur qui lui avait avoué tout ça, il aurait trouvé que c'était de la folie, effectivement. D'ailleurs, maintenant qu'il a pris le temps de se l'imaginer, il la serre un peu plus fort – comme pour s'assurer qu'elle est bien là, et pas en danger dehors.
- Mais tu n'as pas peur ? De trainer comme ça dans le cimetière ? Enfin, là n'est pas le sujet, et il s'en rend bien compte.
- Comment... comment tu fais en sorte de les trouver, ces infos ? Car, là, tout de suite, il a du mal à imaginer ce qu'elle peut trouver d'autre que des tombes dans ce cimetière. Et elle ne peut tout de même pas les piller ? Peut-être qu'il ne pose pas la bonne question.
- Tu, tu en as trouvé ? Des infos ? Pas sûr que ça soit la bonne question non plus, pas celle qui l'interpelle le plus néanmoins : pourquoi ? Pourquoi faire ça ? Pourquoi tant s'intéresser à la Rose lunaire ? Ce n'est pas la première fois qu'elle mentionne et témoigne de son intérêt pour cette dernière, et lui ne s'est jamais résolu à s'en enquérir. En tout cas, il s'inquiète d'autant plus pour elle dès lors que ça concerne aussi la secte locale. Ça peut bien justifier qu'ils fassent appel à la police ? Ou à son père au moins, mais non, elle refuse. Il a dit la chose qu'il ne fallait pas, et elle a repris ses distances : il a soudain l'impression qu'il ne fait pas si chaud que ça dans l'appartement. J'ai pas besoin d'eux, puisque t'es là. Il pourrait si aisément se laisser emporter par ces mots, seulement il s'y refuse, pas maintenant. L'instant est grave ou presque. Il la regarde, elle recroquevillée, lui embêté.
- Comme tu veux. Tu as peut-être froid ? J'ai un plaid là, si tu veux. Au pied du canapé, celui-là même qu'il déplie déjà, mais tout compte fait, c'est avec un souvenir qu'il parvient à la réchauffer : elle rit aux éclats, et lui en sourit tendrement. Avant de saisir une nouvelle occasion pour s'en vouloir évidemment.
- C'est moi qui aurait dû sortir. Mais non, il avait encore une fois témoigné de sa lâcheté, et c'est Gaby qui avait couru ce danger. Quand il y repense... Pas longtemps cependant, dès lors que son amie ajoute quelques mots qui, mis bout à bout, ne devraient pas exister.
- Ne dis pas ça. Tu ne vas pas mourir. Ni aujourd'hui, ni dans cinquante ans – de sa toute petite voix, il ose en faire la requête. Elle s'excuse alors, et le rappelle à l'évidence.
- Oh bien sûr ! Tu veux peut-être te coucher ? Te, te reposer ? Déjà, il se lève, et l'invite à le suivre dans la chambre voisine. Dans sa chambre. Et dans cet ordre très précis : il regarde son lit, puis son invitée, encore le lit, et enfin le sol (tout en se grattant la tête).
- Je, j'ai changé les draps, ne t'inquiète pas. Tu as tout ce qu'il te faut ? Je serais dans le salon si besoin, tu n'hésites pas. Parce qu'il va de soit que, s'il lui propose de trouver le repos dans son lit, c'est que lui s'apprête à passer la nuit dans son canapé-lit : ils n'ont plus l'âge des pyjama partys, alors ça ne lui traverse pas même l'esprit.

_________________
Revenir en haut Aller en bas

Gabriela Paredes
-- membre qu'on adore --
Gabriela Paredes

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ Tumblr_inline_nmarofQJqv1sccn28

TRISTANDARCYWILLIAMSACHA

---
LITTLE TALKS : 534
PSEUDO : sandra
AVATAR : lindsey morgan.
CREDITS : avatar, chubby-dumpling
ALTER-EGO : bitchy dewar.
ÂGE : 29
QUARTIER : en coloc avec sa soeur, rosa. (#119 lilac road)
MÉTIER : employée dans l'auberge d'eilin.
COEUR : c'était bien, hier.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyMar 8 Aoû - 21:46

A la question de son ami, qui parait légèrement fébrile, Gabriela est pensive. Elle est partagée sur la question des véritables intentions des fantômes qui pourraient hanter la ville. Si pour elle, tout être vivant est forcément bon, elle ne pourrait en dire autant en ce qui concerne les âmes qui se trouvent bloqués sur Terre. Elle s’imagine coincée entre deux mondes, à errer dans les rues sombres, dans une maison abandonnée, sans que personne ne puisse l’entendre, ni la sentir, et elle se dit que y’a de quoi en perdre la tête. Peut-être qu’ils ne sont pas tous mauvais, peut-être que certains apprécient cette solitude forcée, et trouvent ce qu’ils ne sont jamais parvenus à avoir dans leur vie, mais y’en a très certainement un tas d’autres qui doivent se sentir abandonnés. Et puis, en admettant que les fantômes puissent communiquer entre eux, y’a quand même ce manque de ne pouvoir vraiment vivre qui finit forcément par grandir en soi, et qui rend fou. « J’en sais rien, j’en ai jamais vraiment rencontré. J’me dis quand même que ça doit faire tellement longtemps que t’es coincé, tu finis par péter les plombs. » Elle a également une autre théorie sur leur existence, qu’elle se permet de partager à son meilleur ami. « Je pense aussi que ça doit être forcément des gens qui ont eu une mort violente, et qui ont besoin de résoudre leurs derniers problèmes avant de partir. Ca doit pas aider à rester calme. » Parler de tout ça lui fait bien, et lui permet d’exorciser toutes ses pensées qu’elle garde souvent en elle, de peur qu’on la prenne elle-même pour quelqu’un d’un peu trop dérangé. Avec Tristan, ce n’est pas le cas, parce qu’il l’écoute toujours avec ses grands yeux brillants, et son sourire bienveillant. Il croit tout ce qu’elle lui raconte, même les choses les plus folles, sans jamais mettre en doute ses paroles, sans jamais invalider ses sentiments. C’est facile et apaisant, et c’est comme ça qu’elle parvient à relâcher la pression.
Tristan pose une question importante, et marque un point. S’il y a bien une possibilité qu’elle ait réveillé des esprits et qu’ils songent à la hanter, il doit y avoir une solution pour les faire partir – autre que d’y perdre soi-même la vie. « Peut-être qu’il faudrait juste les laisser venir et leur demander directement ce qu’on pourrait faire pour les aider à partir. Peut-être que c’est ça, peut-être qu’ils veulent juste partir mais qu’ils y arrivent pas. » Ah, en y réfléchissant, c’est ce qu’elle ferait, si elle était un fantôme. Elle viendrait tourmenter Tristan jusqu’à ce qu’il comprenne qu’elle a besoin d’aide. Qui d’autres que lui pour l’aider à apaiser son âme et retrouver le paradis ? Y’a que lui qui en serait capable, et leur conversation n’a fait que confirmer ses réflexions. Gabriela se retient de lui avouer cette pensée, de peur que ça bouleverse l’équilibre fragile de leur sérénité.

Elle lui a quand même confié l’un de ses plus grands secrets. Tristan la serre un peu plus fort contre lui, et elle accepte leur proximité chaleureusement, comme si elle avait elle-même besoin de cette étreinte pour la rassurer de sa folie. « Non, c’est étonnement assez reposant, » répond-t-elle en haussant des épaules. Les gens viennent pour se recueillir, il y a un certain respect entre les individus qui se promènent dans ces lieux. « J’ai fait quelques recherches dans les archives de la ville avant de commencer à trainer là-bas. Y’a des noms qui reviennent souvent. » C’est parfois des familles entières qui ont disparu, qui se sont suicidés, ou qui se sont fait tuer (?). Tout n’est pas toujours écrit, et plus c’est intrigant et mystérieux, plus Gabriela est piquée par la curiosité parce que ça ne peut que signifier qu’il y a bien quelque chose d’étrange qui est arrivé. « Alors je les note, et je tourne autour de leurs tombes. Je sais pas trop ce que je cherche, souvent je trouve rien, et parfois, je vois des personnes s’arrêter devant et revenir plusieurs fois. Du coup, j’essaie de les approcher, de leur parler. » Le problème avec cette secte qui fait du bruit, c’est qu’elle n’est sans doute pas la seule à avoir déjà tenté d’arracher des informations chez ces personnes alors elles sont souvent sur la défensive. Gabriela n’insiste jamais, mais ça ne fait qu’attiser un peu plus son obsession pour la Rose lunaire.
« J’ai surtout trouvé encore plus de questions. Y’a une dame qui s’est suicidée avec son mari et leur fils vient tout le temps. Il dépose parfois des objets bizarres et je le vois murmurer des trucs. Ca veut peut-être rien dire, mais c’est bizarre, non ? » C’est super bizarre, mais Tristan a peut-être une réponse. Elle n’y croit pas, mais ça ne coute rien de lui demander.

Tristan lui demande si elle a un peu froid, et elle acquiesce, en attrapant le plaid qu’il est déjà en train de déplier sur eux. L’adrénaline des dernières heures est retombée, et avec la nuit qui s’avance, le froid commence à y faire son petit effet. « Ca n’aurait rien changé, je serais venue avec toi. » Et ils seraient morts tous les deux, ensemble. Ca aurait été une idée totalement stupide, aussi stupide que ce qu’elle lance, au beau milieu de la pièce, alors même qu’elle n’a aucune raison de s’en faire. Elle ne va pas mourir, et il ne va rien se passer. Elle est juste fatiguée, elle dit n’importe quoi, et c’est l’heure d’aller se coucher.
Fort heureusement, il ne faut pas l’annoncer deux fois, Tristan l’emmène directement dans sa chambre. Il a l’air un peu perdu, et Gabriela ne comprend pas vraiment le problème. Sa chambre, elle y est souvent venue, tellement qu’elle en connait presque tous les recoins. Quand il annonce que lui, retourne dans le salon, elle fronce des sourcils, dans l’incompréhension. La situation lui parait illogique. Ils se connaissent depuis si longtemps qu’elle n’a pas l’impression que cela soit scandaleux ou grossier de penser qu’ils dormiraient ensemble, juste pour cette nuit. Entre amis, ça se fait, non ? « J’dois juste me changer, mais… mais non, tu vas pas dormir dans le salon ? Sois pas bête ! » S’exclame-t-elle en lui attrapant la main pour l’attirer sur le lit. « C’est ton lit en plus ! » Okay, l’argument est difficilement recevable mais ça reste un argument à entendre. « Et si les fantômes viennent me hanter dans la nuit, tu vas pas pouvoir me protéger en m’abandonnant ici. » Ah, ça, c’est une bonne excuse, et c’est pas si faux. Même si elle se sent plus en sécurité maintenant qu’elle sait qu’elle n’est pas seule dans la maison, elle se retrouvera de nouveau totalement seule, dans le noir, dans cette chambre. « Ca me rassurerait plus que tu restes… » avoue-t-elle, et c’est une vraie demande, sans sous-entendu, sans stratégie aucune. « Mais je t’autorise à sortir de la chambre deux secondes si t’as besoin de te changer, toi aussi. »

Spoiler:

_________________
☆ break my heart again.
Revenir en haut Aller en bas

Tristan Turner
-- KIND WORDS COST NOTHING --
Tristan Turner

PERSONNAGE
ghost under my bed ~ tristan ♡ 3t5IjSVX_o

LITTLE TALKS : 10954
PSEUDO : blue, Angie
AVATAR : Finn Cole
CREDITS : ethereal (avatar)
ALTER-EGO : Oscar, Amelia et Joe
ÂGE : 28
QUARTIER : midtown, en coloc avec Camilla et son fils (#13)
MÉTIER : cuisinier dans le restaurant de sa tante à Saint-Albans
COEUR : tout mou
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ EmptyLun 4 Sep - 17:38

Il n'aime pas ce qu'il entend. Il aime la voix qui se fait entendre, mais pas ce qu'elle dit, pas dès lors qu'elle valide l'existence de fantômes et leur donne toutes les raisons pour ne pas être bons. Pourquoi a-t-il posé la question aussi ? Il s'efforce d'être courageux, un peu, et d'essayer de comprendre, de l'écouter. Le plus dur à vrai dire, c'est de ne pas trahir sa fébrilité alors qu'elle est si proche de lui. Comment faire pour que son cœur ne bat pas trop vite ? Il n'a pas blêmit au moins depuis tout ce temps ? Il ne peut que l'espérer, il y tient, face à Gabriela. Et puisque c'est elle qui le dit, il la croit ? Puisqu'il n'oserait pas la mettre en doute, il la croit. Et puis un ingénu dans son genre n'a pas tellement de certitudes, il s'appuie sur les autres pour ça aussi. Il acquiesce et déglutit.
- Tu crois ? Au moins, il est heureux de savoir qu'elle n'en a jamais rencontré, pas si ça implique qu'elle se soit retrouvé en danger. Mais le soulagement est de courte durée : la jeune femme laisse la porte ouverte à une rencontre à venir. Car si la solution est de les laisser venir à eux pour les aider, ça veut dire qu'elle est prête à faire ça ? Et lui aussi devrait s'y plier, parce qu'il n'envisage pas d'abandonner sa Gaby. Tout ça ne lui plaît décidément pas du tout du tout – seulement c'est elle qui décide.
- Tu... tu veux vraiment faire ça ? Ils ne peuvent pas nous faire de mal de toute façon, si ? Je veux dire... ils peuvent pas toucher quoi que ce soit ? Ni pour s'en prendre à eux, ni pour saisir une arme ? Il espère vraiment, vraiment, qu'elle s'apprête à lui confirmer ça. Reposant n'est pas l'idée qu'il se fait d'une escapade au cimetière en tout cas, mais il se garde bien d'avouer sa couardise. Il apprend qu'elle a fait des recherches, qu'elle guette les proches des défunts et tente de les approcher : de quoi réaliser toujours plus combien elle prend cette affaire au sérieux. Pourquoi ? Encore cette question qu'il ne pose pas. Il ne doute pas qu'elle a ses raisons – et même si elle n'en a pas, c'est pas bien grave.
- Quel genre d'objets bizarres ? T'as pu entendre ce qu'il disait rien qu'une fois ? Il est si fébrile, qu'il pose ses questions avant d'avoir répondu à la sienne. Il prend tout de même le temps d'y réfléchir, il veut bien faire, quand bien même il a la fâcheuse tendance à toujours vouloir lui donner raison.
- Je, j'ai encore jamais perdu personne... je saurais pas dire. Ce que ça peut faire, d'avoir perdu quelqu'un. Peut-être que c'est comme ça qu'il fait son deuil ? Je sais pas... T'as peut-être raison. Peut-être que c'est suspect. Non pas qu'il voudrait l'encourager dans cette quête un peu trop dangereuse à son goût. À vrai dire, il serait bien tenté de lui demander de l'accompagner dorénavant, non pas par envie (parce qu'il n'en aurait pas du tout du tout envie), mais pour s'assurer qu'elle va bien. C'est qu'il s'imagine déjà faire son service du midi au restaurant, ou être Dieu sait où, et se demander où se trouve sa belle amie... si elle est en train de s'aventurer parmi les tombes, et s'il ne devrait pas s'inquiéter pour elle. Il va forcément s'inquiéter pour elle. Il devrait donc ne plus la lâcher d'une semelle pour s'assurer qu'elle va bien ? Comme s'il serait d'un grand secours si danger il y a. Une chose est sûre, il ne sait décidément plus quoi penser de tout ça. Et s'ils laissaient la nuit leur porter conseil ? Avec tout ça, il n'est pas sûr de trouver le sommeil tout de suite, mais il doit penser à son invitée. Évidemment qu'il lui laisse son lit, avec des draps tout propre, c'est promis ! Alors pourquoi il semble tout gêné comme ça ? C'est qu'ils n'ont plus cinq ans et qu'ils n'ont plus fait ça depuis longtemps. Et puis c'est sa chambre... Sa chambre qu'il s'est efforcé de débarrasser de tous objets compromettants en apprenant la venue de Gabriela. Il n'a rien oublié au moins ? Ça aussi, ça le travaille. Il tente de se rassurer en se disant qu'elle n'est pas du genre à fouiller, quand bien même il la laisse seule dans cette pièce. Parce qu'ils ne vont pas passer la nuit ensemble ? Dans la même chambre. Dans le même lit. L'ingénu ne l'envisage pas, pas avec les sentiments qui sont les siens, mais Gaby elle, elle n'a pas ces mêmes sentiments qui l'embarrassent, alors elle voit les choses tout autrement. Sois pas bête. Sa main dans la sienne. Elle essaye de l'attirer seulement l'idiot résiste. Ah ça c'est sûr qu'il se sent bête ! Il voudrait bien ne pas trahir son embarras, mais c'est à peine s'il arrive à soutenir son regard. Elle se demande pas pourquoi au moins, hein ? Heureusement qu'elle ne lit pas dans les pensées. Pour elle, il s'agit de vaincre la nuit ensemble. Peut-il le lui refuser si c'est pour la rassurer ? Peut-il seulement lui refuser quoi que ce soit ?
- Euh... hmf, je sais pas si... ok. C'est toujours plus facile d'abdiquer. Et avant qu'elle n'ait le temps d'ajouter quoi que ce soit, il disparaît de l'autre côté de la porte. Pour se changer donc ?
Et c'est qu'il en met du temps.
Finalement, s'il revient, c'est vêtu de son pyjama mais aussi avec une montagne de coussins dans les bras. Mais qu'est-ce qu'il va faire de tout ça ? Un lit, au pied du lit. C'est ce qu'il improvise, en espérant que la jeune femme n'ait rien à y redire. C'est bien pour ça qu'il s'exécute en s'efforçant de ne pas croiser son regard ? Il ne lui manque plus que son sac de couchage, qu'il va chercher dans l'armoire. Et maintenant ? Il ose enfin la regarder (il se sent toujours aussi bête).
- Tu as besoin de quelque chose ? Je peux ramener Snoopy si tu veux. C'est pas un chien de garde, mais... c'est mieux que rien. Non ?

Spoiler:

_________________
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
-- --

PERSONNAGE
INFOS RP

ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty
MessageSujet: Re: ghost under my bed ~ tristan ♡ ghost under my bed ~ tristan ♡ Empty

Revenir en haut Aller en bas

ghost under my bed ~ tristan ♡

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» (TRISTAN) well this is awkward
» And I do appreciate you being 'round ∩ Tristan
» TRISTAN + OSCAR + AMELIA + JOE / why so serious ?
» Darcy ☆ Haunted by the ghost of you

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
REDWOOD HILLS :: 
you're entering redwood hills
 :: Midtown :: Willow street
-
Sauter vers: