C’était une grande première pour elle. Ce matin, comme tout les matins, elle s’était lever avec le soleil, mais elle n’avait pas rien a faire de la journée. Au contraire, aujourd’hui elle allait travailler.  Pour la première fois de sa vie.  Alors elle était un peu excitée comme une puce. Elle avait passer une heure a choisir une tenue présentable et pas trop…Elle, afin que les clients ne la regarde pas de travers.  Elle avait l’habitude, mais pas sur que son patron apprécie.  Alors elle avait fini par opté pour quelque chose de simple. Jean noir, un pas troué, un débardeur tout aussi noir et la veste de son frère. Simple, basique, ca passerait bien.  Elle posa les yeux sur son couteau et hésita a le glisser a sa ceinture. Elle opta pour ne pas le faire. Ce n’était certainement pas autorisé ou bien vue. Et puis elle n’allait certainement pas croiser quelqu’un qui l’agresserait. Pas aujourd’hui.  Alors contrairement a d’habitude, aujourd’hui, il resterait a la cabane. Elle prépara ensuite son sac a dos, y mit son carnet de croquis, sa boite de crayon et un paquet de biscuit salé pour le dejeuner. Même si elle était presque sur que la mère de Peter lui aura préparer a manger. Cette femme était si généreuse avec elle. Van se rendit compte que depuis quelques temps, elle n’avait presque plus besoin de voler pour se nourrir, beaucoup de ses connaissances lui amener a manger régulièrement. Ca la fit un peu sourire en y pensant.  Et en plus, maintenant elle avait une perspective d’avenir.  Pour réalisé son rêve de gamine en plus ! Devenir tatoueuse ? Non, pour l’instant elle ne s’enflammée pas trop, elle ne serait qu’apprentie. Elle n’avait jamais fait ce genre de chose de sa vie, elle aurait besoin d’apprendre tout, de A à Z.  Finalement, ca n’allait pas si mal dans sa vie. Enfin, elle n’avait jamais penser le contraire en réalité.  Certes elle ne vivait pas comme tout le monde, mais elle était en vie, un bon début.  

Elle rejoint rapidement la route où Peter devait passer la prendre. Il passait souvent par là depuis qu’il l’avait pris en stop pour la première fois. Elle ne faisait jamais de stop habituellement, mais ce jour là elle avait était obligée au vue des trombe d’eau qui lui était tomber sur le coin du nez. Et lui, il avait eu la gentillesse de la prendre et la déposer plus loin. Et voila comment tout avait commencer, et comment, aujourd’hui, elle allait commencer son nouveau et premier emploie.  Elle ouvrit la portière et rit un peu en voyant le petit chien descendre du siège a la demande de son maitre. « Oh c’était pas mon coussin en fourrure ? » Dit elle en riant a nouveau avant de faire une caresse sur la tête du petit chien et monter.  Elle posa ses grand yeux vert sur l’homme et hocha la tête. « Salut. Ca va. Pourquoi je devrait stresser ? » S’il y avait une chose que Van n’était pas, c’était stresser. Enfin, pas pour ce genre de chose en tout cas. Elle se mettait rarement la pression, c’était loin tout cela.  Elle jeta un rapide coup d’œil a l’arrière et sourit a l’homme. « Tu lui dira merci encore de ma part ! » Dit elle simplement. La mère de Peter était souvent presque trop généreuse avec elle. Elle lui faisait toujours  presque trop a manger. Enfin, Van n’allait pas s’en plaindre, au moins elle n’avait pas de cuisine a faire et pas a voler de nourriture.  Elle regarda Peter avec de grand yeux quand il lui parla de l’invité a déjeuner au Mac Do ce midi.  « Oh, c’est super gentil, merci ! » Qu’elle dit avec enthousiasme. Van ne refuserait jamais une invitation a manger un repas, quel qu’il soit.  Elle ne compris pas vraiment pourquoi il la remercier. N’était ce pas a elle de le remercier ? Elle aurait était bien idiote de refuser un poste si gentiment proposer. Il lui avait proposer a elle, alors qu’il aurait put très certainement trouver bien mieux comme apprentie.  « Pourquoi tu me dis merci ? C’pas comme si j’avais mieux a faire dans ma vie hein ! » Dit elle en haussant les épaules. « Puis t’sais t’aurais put trouver sans doute mieux comme apprentie alors faut pas m’dire merci. C’moi plutôt qui devrait. » Dit elle simplement en posant ensuite a nouveau les yeux sur la route.  C’était sa façon de lui dire merci. Elle était pas spécialement douée pour les mots Van. Enfin, Peter devait s’en être rendu compte. « On va faire quoi aujourd’hui ? T’as genre beaucoup de gens a tatouer ? »  La elle était plutôt curieuse de voir. Elle aurait tout le temps de le faire, évidement, mais elle voulait savoir maintenant.

Elle fronça un peu les sourcils quand elle entendit Peter dire que sa mère s’inquiéter de savoir Van dans un endroit si isolé.  Elle, elle ne se sentait en danger que quand elle entendait des coups de feu, et elle savaient qu’ils passaient loin de la cabane. Sa cabane était dans un endroit où les chasseurs et randonneurs passait très très peu. Et peu de courageux s’enfoncer si loin vers elle. Non, elle ne se sentait absolument pas en danger au contraire elle aimait ce calme. Elle savait que personnes ne la trouvait facilement comme cela et elle ne voulait pas être facile a trouver de toute façon. Elle rit un peu. « Dit a ta mère que j’ai un gros couteau pour me défendre ! » Elle rit un peu. C’était pas une blague en soit, elle avait vraiment un gros couteau de chasse et n’hésiter pas a l’utiliser, elle savait le faire.  « Et j’ai aussi un fusil. » Dit elle en perdant cette fois son sourire. Oui, elle l’avait ce fusil qui n’avait pas tirer depuis presque une dizaine d’année, il était sagement poser dans un coin, enrouler dans une couverture. Objet maudit qui avait cause un trop grand malheur pour qu’elle ne veuille l’utiliser encore une fois. Mais elle le ferait s’il le fallait. Elle se demanda un instant si elle était encore capable de tirer. Elle avait toujours était une bonne tireuse, elle avait rarement manquer sa cible. Même Axel elle ne l’avait pas manquer.  Un frisson de dégout la traversa quand elle pensa a ce fusil, mais elle le chassa très vite. Elle n’était pas dans cette voiture pour aller faire une thérapie. Elle n’en ferait d’ailleurs jamais de la vie, elle n’avait pas assez de problème pour cela après tout… Qu’elle croyait du moins.  « Et j’suis pas seule. Déjà y’a les poilus et en ce moment y’a une truie et ses marcassins qui passe vers la cabane. Ils sont rigolo ils court de partout. » Qu’elle dit en souriant. Van, l’amie des bêtes. Elle était tellement plus a l’aise avec eux qu’avec les humains. Elle semblait avoir le contacte facile car Van était plus naturel qu’on puisse l’être, et comme elle avait une autre vision de la vie que les autres, elle semblait toujours positive et souriante. Et en soit elle l’était. Mais parce qu’elle ne voyait pas les choses comme toutes les personnes qui vivaient une vie « normal » dans la société d’aujourd’hui.

Elle l’écouta lui donner les raisons du remerciement. Peter semblait être un homme très occuper, il semblait sur tout les front et elle avait du mal a saisir le pourquoi du comment. Mais s’il aimait cela, pourquoi pas, elle n’allait pas lui dire quelque chose la dessus. S’il voulait se lancer dans la musique, s’il en avait l’occasion, il fallait qu’il le fasse. Rien n’était plus désagréable que le regret d’une opportunité manquer.  Et au moins, même s’il n’y arrivait pas, il pourrait avoir la fierté d’avoir ne serait ce qu’essayer.  Elle ne dit rien, parce que sinon elle lui demanderait pourquoi il le faisait si cela lui semblait impossible. Et ce n’était pas vraiment le moment de prendre le risque de se prendre la tête avec Peter. Elle se disait qu’il ne le prendrait peut être pas mal, mais elle savait qu’elle serait en contact de gens qui ne la connaissait pas, donc elle devait apprendre a réfléchir avant de parler, a ravaler certaine remarque ou question qui pourrait être mal prise. Les gens était du genre a interpréter parfois et elle avait horreur de cela. Van était certes d’un naturel sans filtre, mais elle essayait tout de même de parfois faire des efforts pour se tempérer.  Silencieusement, elle l’observa en train d’inséré un disque dans le lecteur de la voiture, et posa a nouveau les yeux sur la route. Van aimait la musique, elle en était rester surtout aux « vieux Rock » mais elle aimait la musique en général. Pas toutes, mais tous les goûts sont dans la nature parait-il.  Elle écouta sans rien dire au début. Le premier morceaux se faisait entendre dans l’habitacle et elle écoutait en caressant la tête de l’animal qui a ses pieds semblait demandeur d’affection. Elle tourna la tête et sourit un peu. « Ca s’écoute bien. J’aime mieux Queen, Nirvana ou Led Zeppelin, mais ca s’écoute bien ton truc ! » Qu’elle dit sans détour. Oui elle avait des gout musicaux un peu « vintage » selon les gens de son âge, mais pour elle, c’était des incontournable de la musique. Sans parler qu’elle avait un baladeur a casette, on ne trouve plus énormément de cassette a cette époque et surtout pas des casettes de musique « récente » alors elle, ca lui convient bien. Elle aime son univers et ne le changerait pour aucun chanteur de nos jours. Elle pencha un peu la tête. « Y’a pas des école ou j’sais pas quoi pour devenir tatoueur en vrai ? » Qu’elle demanda. Elle n’était clairement pas au fait sur les écoles, les études  et tout les possibilité de formation. Elle aurait put, mais même a l’époque où elle était encore scolarisé, elle  ne s’y était pas intéresser car ce n’était clairement pas pour elle tout cela. Elle n’avait a ce moment là de sa vie aucune perspective d’avenir, ses parents ne mettrait pas un dollars dans sa scolarité a elle.  Tout devait aller a Axel, comme toujours.  Alors qu’Axel il n’avait envie de rien faire de sa vie, comme son père. Et puis… Axel n’avait plus d’avenir lui non plus maintenant.

L’entendre expliquer ce qu’ils allaient faire de la journée ne la dérangea pas plus que cela, elle se doutait que tout n’était pas super intéressant. Et en fait elle ne savait pas ce qui était intéressant et ce qui ne l’était pas dans ce métier car elle n’avait jamais pratiquer. Oh elle avait bien jouer les tatoueuse des bacs a sable avec son frère, mais ca ne compter sans doute pas du tout comme un expérience. Elle s’en faisait aussi en quelque sorte, régulièrement sur la cuisse. Mais là encore ca n’avait rien d’une réelle expérience et c’était tracer au marqueur.  Pas de dermographe, elle ne traverser pas la peau, elle n’était pas invasive pour le corps, elle ne pouvait pas potentiellement se blesser avec ces marqueurs. Alors ca ne compter sans doute pas. N’empêche, qu’elle eu envie de le souligner. « J’crois, que j’sais faire un peu. »Dit elle d’un ton un peu détacher alors qu’elle regarder toujours le paysage qui défiler paisiblement a travers la vitre a coté d’elle. « Je faisait des faux tatouage a mon frère. Au marqueur mais j’sais dessiner a l’échelle j’crois. » Dit elle simplement. « J’en fais parfois sur moi pour… Ma cuisse. » Dit elle simplement. Elle n’avait pas des masses envie d’entrer dans le détails,  pas réellement envie de parler de cette chose qui barrait disgracieusement sa cuisse. « Mais j’crois qu’ça compte pas » Dit elle simplement.  Elle pourrait l’entendre. Elle ne pourrait cependant pas lui prouver avec des photos ce qu’elle avait déjà fait sur la peau d’Axel. Mais elle pourrait lui montrer quand il la laisserait dessiner.  En tout cas, elle avait envie d’essayer.

Elle l’écouta parler, et hocha un peu la tête. Oui, elle faisait attention. Tellement plus qu’on ne pourrait le croire. Van vivait sur le qui-vive, elle vivait l’oreille tendue, toujours prête a fuir. Elle vivait avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, cette menace constante que son père pourrait lui tomber dessus a chaque moment. Et avec ou sans son couteau, face a lui elle ne ferait surement pas le poids. Elle ne l’avait jamais fait, et ne le ferait jamais.  Et face a lui, elle aurait beau fuir, il était son ange de la mort, si elle le voyait, elle savait que s’en était fini pour elle. Alors elle était comme une petite souris dans une maison rempli de chat, elle avancer prudemment chaque fois qu’elle sortait de chez elle, elle avait tout le temps l’oreille tendu et l’instinct de survie en ébullition. Elle savait. Elle connaissait.  Elle faisait toujours attention.  Elle avait  tourner la tête vers l’homme aux cheveux rose quand il se remis a parler.  Elle l’observa, silencieuse, le laissant parler. Ca sens le vécu. Qu’elle ne put s’empêcher de penser en l’écoutant. Quelque chose s’assombri un bref instant dans le regard de la jeune femme aux cheveux décolorés. Une pointe de tristesse, d’empathie et un peu de compassion s’invita dans son regard.  Oh oui, elle ne savait que trop bien ce que cela faisait de tomber sur plus fort que soit. Elle savait que ca n’arrivait pas qu’aux autres, que personne n’était a l’abris de cela. Que parfois même les agresseurs était plus proche de vous qu’on ne pouvait l’imaginer.  Et aussi et surtout, elle savait que dans ces moment là, rien ne se passait comme on l’imaginait et comme on le voulait. Sinon, Axel serait encore là. Avec une cicatrice a la cuisse -lui aussi- mais encore en vie. Hors, il ne l’était pas. Elle posa une main sur sa cuisse mutilée et appuya sur la cicatrice, pour se faire mal. Se rappeler qu’elle avait fait quelque chose de mal. Puis elle ferma les yeux et chassa tout cela de son esprits.  « Tu veux en parler ? » Qu’elle dit simplement. Très calmement. Elle savait écouter, elle passait des heures et des heures a écouter la foret, alors pourquoi pas quelqu’un qui semblait avoir besoin d’évacuer une épreuve difficile de sa vie ?
Il lui avait fait écouter sa maquette. C’était plutôt bien. Loin des groupes qu’elle préférait, mais elle avait passer un bon moment a l’écouter.  Alors, évidement elle lui avait dit. Avec ces propres mots, avec sa façon de faire et sans filtre naturellement, mais elle ne s’était pas rendu compte que cela pourrait peut être blesser. Ce n’était sans doute pas le cas, mais elle avait tout de même du travail de ce coté là. Elle le regarda et sourit un peu gênée. « Oh… Pardon j’vais essayer de réfléchir avant de parler, promis. » Qu’elle dit simplement. Parce qu’elle ne voulait pas faire de boulette face aux clients, pas faire perdre des clients et sa réputation au salon de Peter. Pas alors qu’il avait la bonté de l’aider autant qu’il le faisait.


Elle avait demander pour les écoles, parce que ca lui semblait fou qu’il la prenne elle pour ce poste, alors qu’il y avait surement des gens plus qualifié qu’elle, des gens qui savaient déjà et qui avait était a l’école. Elle l’écouta et rit un peu, amusée.  Elle ne risquait pas de perdre de l’argents, elle n’en avait pas. Et aucune école ne l’aurait prise de toute façon, elle n’avait même pas fini le lycée.  « T’sais, j’ai pas d’argent moi. » Qu’elle dit d’abord. « Et en plus, ils m’auraient même pas pris dans ces écoles, j’pas fini le lycée alors… » Elle haussa les épaules.  Elle secoua doucement la tête quand il lui dit qu’il ne serait pas en capacité de lui donner un diplôme. Elle n’en voulait pas de toute façon. Un bout de papier, en quoi cela est il vraiment utile en fait ? Elle n’en voulait pas. Mais le fait que cela lui assurerait un travail, ca, elle aimait. « Je m’en fiche des bouts de papiers.  Mais, j’veux pas voler ton travail hein… » Qu’elle dit presque un peu gêner. Elle était une voleuse certes, pas nécessité cela dit, mais pas de travail. Elle ne voulait pas prendre la place de Peter, c’était son salon a lui après tout. Si elle pouvait aider c’était bien, mais elle espérait ne pas lui voler sa place.
Elle lui confessa avoir déjà dessiner sur de la peau, sur des corps. Bon au marqueur mais elle l’avait fait. Elle avait conscience que c’était différent, mais peut être que c’était déjà un début. Elle l’écouta et cligna doucement des yeux. Elle posa la main sur sa cuisse et appuya a nouveau un peu. Pour se faire mal, se rappeler a l’ordre. Elle fut un peu surprise des paroles de l’homme a coté d’elle. Scarification ? Mais de quoi es ce qu’il était en train de parler. Es ce qu’il pensait qu’elle s’était elle-même fait du mal ? Elle s’en était fait en quelque sorte quand elle avait enlever les agrafes de sa cuisse, mais c’était tout.  Elle secoua doucement la tête. « Peter… Je me suis pas scarifiée. »Dit elle d’abord, elle soupira doucement. Elle n’avait pas envie de rentrer dans les détails, elle n’était même pas certaine d’avoir envie de lui montrer sa cuisse. « Euhmm… C’est un accident de chasse. Je ne me suis pas fait ca seule. » Dit elle simplement.  Maintenant, il pourrait s’imaginer encore tellement de scénario. Il serait surement dans tout les cas très loin de la vérité, mais il pourrait arrêter de penser qu’elle s’était fait ca toute seule. Il ne saurait évidement jamais la vérité, elle n’était pas prête a lui parler de son crime et elle ne le serait sans doute jamais. Mais au moins il saurait plus ou moins ce qu’il en était. « Pourquoi tu tatoue pas sur les cicatrices ? Je sais que ca ce peux. Tu n’as jamais appris ? » Qu’elle demanda pour essayer de changer de sujet. Peut être qu’elle, elle voudrait faire ca. Tatouer sur des cicatrice, pour « soigner » les autres. Elle n’était cependant pas certaine d’avoir réellement envie d’avoir un tatouage sur la sienne. En fait, elle n’y avait jamais réellement réfléchi.

Un instant, elle observa l’homme qui conduisait. Son agression passé ne le dérangeait plus ? Elle avait un peu du mal a y croire, elle était bien placer pour savoir que  c’était quelque chose qui ne disparaissait jamais réellement. Ca restait dans la tête, dans les cauchemars et même sur le cœur. Et pourtant, elle l’admirait un peu de voir qu’il semblait plutôt en paix avec cela. Sans doute car ce n’était certainement pas sa faute a lui cette attaque. Alors qu’elle, elle l’avait provoquer en rapportant ce qu’elle aurait du garder pour elle.  Elle trouva un peu curieux qu’il lui précise comment était son ancien patron. Elle fronça un peu les épaules et haussa les épaules. « J’crois que mes parents, ils aimaient pas trop ca non plus les homosexuel. » Elle haussa a nouveau les épaules. « Moi j’m’en fiche. » Qu’elle dit simplement d’un ton très détaché, comme elle avait souvent. On ne lui avait pas réellement demander son avis vis-à-vis de cela, mais tant pis, elle le donnait quand même. Parce qu’elle était comme cela Van, elle donnait même si on lui demandait pas.  Elle parlait toujours, elle donnait son avis, elle ne mâchait pas ses mots non plus. D’ailleurs, elle s’en était excusée, elle voulait rarement blesser Van, elle disait juste ce qu’elle pensait, parce qu’elle n’avait pas la notions de l’hypocrisie. Ce n’était pas dans son caractère ou sa façon de faire. Elle disait ce qu’elle pensait et elle pensait ce qu’elle disait, et tant pis si cela blessait ou ne plaisait pas. Elle n’avait rien de méchant, elle n’avait que rarement pour but de blesser, mais elle disait les choses. Ca plaisait a certain et déplaisait a d’autre. Et c’était pour cela qu’elle s’excusait, elle ne voulait pas que ce trait de son être fasse perdre des clients ou froisse  Peter qui pourrait bien ne plus vouloir qu’elle travail pour lui.  Il ne savait pas qu’il l’aidait bien plus en lui offrant ce travail qu’en lui apportant a manger ou de la compagnie. Il ne le savait pas, mais il réveiller un de ses rêves d’enfant en lui accordant la chance d’apprendre le tatouage. Le vrai tatouage.  Elle baissa les yeux sur ses mains, poser sur ses cuisses, quand l’homme aux cheveux colorés en rose lui demanda de ne pas s’excuser de dire les choses. C’était bien gentil de lui dire cela, elle aimait pouvoir se sentir libre de dire ce qu’elle voulait, mais elle devrait quand même se tenir face aux clients. «  Ouais mais… » Elle haussa les épaules. « J’veux pas que les clients le prennent mal. »  Qu’elle avait dit en soupirant la fin de sa phrase. Parce que oui, ca lui faisait quand même un peu peur.  Elle releva les yeux quand il la rassura, elle ne lui volerait pas son salon, il portait son nom. Ca, c’était bien vrai. Mais elle n’avait pas envie de prendre toute la place dans ce salon qu’il avait créer lui-même. Elle sourit un peu amusé quand il parla de ses parents. Il avait l’air si proche d’eux.  Les Black semblait être une famille uni et soudée, et elle en était presque a l’envier de cela. Elle n’avait jamais vraiment connue ce genre de chose. Ses parents n’avait jamais réellement fait attention a elle, et son frère, même si elle l’aimait et qu’il l’avait sans doute aimer aussi, n’était pas quelqu’un de bien. Et de toute façon, leurs relation s’était très mal terminée. Les Scars n'avait jamais réellement attacher d’importance aux liens de famille. Ca ne compter pas pour eux, pas de place pour les émotions et les sentiments chez eux.  « Ca doit être chouette, d’avoir des parents comme ca. » Qu’elle dit simplement, en souriant toujours.  Elle hocha doucement la tête. « Je ferais de mon mieux. » Qu’elle dit simplement vis-à-vis du travail. Elle avait beaucoup a apprendre, mais Van apprenait vite quand elle était intéresser. Et puis, elle n’était pas stupide, elle comprenait beaucoup plus qu’on ne le pensait.


Elle haussa un sourcils en le regardant. « Parce qu’il y a des accidents cool ? » Qu’elle demanda un peu amusée. Non, aucun ne devait être cool, sinon cela ne s’appellerait pas un accident. Elle n’avait pas vécu quelque chose de cool elle en tout cas.  Elle l’écouta lui expliquer pourquoi il  ne tatouait pas sur les cicatrices et haussa les épaules, mais sans en dire plus. Et quand  il lui raconta une histoire sur une bêtise qu’il avait fait et qui semblait lui procurer un gros sentiment de culpabilité, elle l’écouta toujours sans rien dire. Et pourtant, il y avait quelque chose qu’elle ne comprenait pas vraiment. Pourquoi se sentait il coupable d’une chose qui n’était pas réellement sa faute. Oui, il avait évidement une part de responsabilité là-dedans, mais pas totalement. Il ne pouvait pas deviner qu’avec son ami, cette encre poserait problème, surtout si avec touts les autres, elle n’avait pas poser de problème.  « Tu pouvais pas savoir qu’avec ton ami ca ferait ca. » Qu’elle lui dit simplement une fois qu’elle eu poser ses yeux clair sur lui.  Elle haussa ensuite les épaules. « Ca arrive les erreurs, t’es un humain après tout. Et puis, il en est pas mort si ? » Elle avait essayer de sourire a la fin de sa phrase, elle voulait juste, d’une manière sans doute très maladroite, le réconforter un peu.   Elle posa les yeux sur le bâtiment devant lequel la voiture venait de s’arrêter et sourit un peu. Bientôt, elle viendrait très souvent ici. Elle ouvrit la portière pour laisser descendre le chien avant elle. Elle fut un peu surprise qu’il ne le fasse pas. Elle l’enjamba donc et le prit elle-même. « Bah dit donc gros fainéant, tu veux te faire porter ou quoi ? T’es plus un chiot pourtant ! » Qu’elle dit au chien en lui souriant.  Et puis, avec le chien sous le bras, elle alla jusqu’au salon. Elle entra après l’homme qui était maintenant son employeur et posa l’animal au sol. « On commence par quoi ? » Qu’elle demanda en regardant partout autour d’elle. Elle avait hâte de commencer, de tout découvrir, tout apprendre.