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it's not a one night stand if it turns into two ┆Marty

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AuteurMessage

Owen Burrows
-- membre qu'on adore --
Owen Burrows

PERSONNAGE
-- flirting with this disaster became me, it named me as the fool
who only aimed to be.


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LITTLE TALKS : 2764
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Oliver Jackson-Cohen
CREDITS : wiisemary (av), stannyramirez (gif), anesidora (sign), raindrops, renegade, lune (icons), Chet Baker, Bruce Springsteen (lyrics).
ALTER-EGO : oh-Jaja et superNova.
ÂGE : 37
QUARTIER : chez sa soeur au #090 sur Willow Street avec sa fille.
MÉTIER : ancien militaire, pianote pour apaiser l'âme dans l'attente d'un nouveau sens à sa vie.
COEUR : Almost Blue ♪
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: it's not a one night stand if it turns into two ┆Marty it's not a one night stand if it turns into two ┆Marty EmptyLun 22 Jan - 1:37




{ it's not a one night stand if it turns into two }
@Marty A. McDonald



Qu’est ce qui t’a pris ? Les mots envoyés à la hâte. La panique l’a saisi, un étau dans les côtes. Au visage dans la foule, le visage de Marty, il n’avait pas souri. Pris ses jambes à son cou, le blond, à la dérobée derrière le rideau, il se retrouvait à taper ces mots. L’ombre d’assistants, serveurs passait dans son dos, il sentait les regards sur leurs passages, les yeux rivés sur son téléphone. Fuck. Il aurait tout aussi bien envoyé ça. Fuck fuck fuck. Le comble, c’est qu’il l’avait tapé, effacé, tapé encore ce message, avant de l’envoyer comme sur un coup de tête, le pousse agressif. Les pulsations débordaient encore dans ses oreilles, noyées dans l’écho des applaudissements. Son cœur battait trop vite, de l’avoir vu, lui, l'amant d'une nuit, devant ses yeux à elle, tristes. Pas assez d'imagination pour penser l’initiative non-calculée. Un air de déjà-vu, Blondin, un piano et lui.
Un homme entre dans une église.
Un homme entre dans un bar.
Et l’autre est au piano.
Toujours la même rencontre.

Blue ♪ Note, New-York. La proximité avec le public caractéristique des clubs de jazz ; le genre de salle que Sarah affectionnait particulièrement. Le genre qu’il fréquentait, un peu plus bas, de l'autre côté de la scène. La lumière bleue qui se prolonge jusque sous les paupières quand jouent les musiciens. Le musicien c'était lui. Les yeux fermés, les yeux sur elle parfois, l'atmosphère donnait à toutes les âmes une mélancolie fabuleuse. Anomalie bleue. Et quand le jour revint éclairer la scène, la bulle avait éclaté. D’ordinaire, Owen aurait salué, pris un verre dans la foulée, avant de finir la soirée à fumer ; debrief entre zicos à l'abris des regards, le spliff qui tournait de mains en mains. Pas son truc, la foule, il la laissait à Sarah. C’était son élément, c’était là qu’elle brillait, qu'elle était admirée. Mais c’était sur lui qu’on était tombé ce soir-là, ce visage qui s’était retrouvé devant le sien, ce visage qu’il avait snobé. Avant que Sarah ne le surprenne, comme pris sur le fait, dans cette atmosphère bleue si propice à l'intime, illuminant les désirs, jetés en pâture au visage de l'ex-femme. S'esquiver, alors, avant qu’elle ne se retourne. S’excuser après. Qu’est-ce qui t’a pris ? Putain. Pas son truc les excuses, au blond. Les messages s’enchaînaient et l’excédaient, ne comprenant pas sa colère, ce qui pouvait tant le vexer, lui, l'indélicat, celui qui s'était invité.
Sarah Jaïs est ton ex-femme ? Ça aussi il peinait à y croire, mais il plaisantait. Trop tard. Son sarcasme ne prenait pas. Ça ne faisait pas tant mouche sans sa gueule d’ange, juste quelques mots jetés sur un clavier. Des mots secs, plus qu’il ne le voulait. Il ne pensait pas être compliqué, O', ne pensait pas l’avoir été avec Marty. C’est ce qui le frappa en premier, égoïstement, l’envie de réfuter. Puis la suite. J’ignorais être un secret honteux. Puis c’était trop. Sa main tremblait sur sa tempe. L'angoisse qu'on vienne le chercher, qu'on le trouve dans cet état, qu'on ne le lâche plus. Mais qu’est-ce qui te prend putain ? Il ne le redit pas. Fucki it. L'impression désagréable d'avoir fait de Marty son amant, au sens déshonorant du terme, d'être le putain de mari infidèle. J’ignorais qu’on avait défini être quoi que ce soit. Il effaça ces mots au profit d’une dérision lâchée au vent, juste bonne à le vexer pour de bon. O' le savait, le sentait venir. Il s’en foutait. Vexation partagée.  
Passé par la sortie des artistes pour aller prendre l’air, dehors l’ambiance des fêtes le saisit. Le nouvel an approchait, il se sentait froid comme la glace. Un froid plus grand le frappait chaque fois qu’il repensait à ce message, beaucoup trop déjà pour le peu de temps qui s’écoula. Les émotions à chaud, décuplées, il ne les maitrisait jamais. Mêler Sarah à ses aventures était la dernière de ses envies. Sarah qui portait encore ses lunettes noires pour cacher les stigmates de sa rupture. Sarah à qui il ne voulait pas donner un prétexte de plus à boire. Sarah qu’il préservait toujours. Je ne sais pas pourquoi avait-il dit à Josephine. Tu l’aimes ? Owen repensait à ses paroles, presque marrantes avec le recul, seul dans les rues blanches de New-York. C'était encore l’explication la plus logique, mais il n’était plus amoureux, sûrement ce qui l'agaçait le plus dans tout ça. Seul, Marty devait l'être aussi et seul, il devait être reparti. Owen s’en voulait. Preuve que Sarah et lui ne s’accordaient pas si mal, il s’apprêtait à faire ce qu’elle faisait de mieux : noyer ses déboires dans un verre. Ou deux. Ou trois. La troupe était là pour quelques jours à faire le rodage dans les petites salles new-yorkaises, il encaisserait.

Il ne prêta pas attention au nom de l’établissement dans lequel il entra, visant le bar, immense, dans la salle de réception, immense, qu’il eut l’impression de mettre dix plombes à traverser. L'enseigne avait eu le mérite de se faire remarquer plus que les autres à la ronde. Il reconnaissait les traits d'un hôtel 4 étoiles, le genre d’endroits qu’il lui arrivait de fréquenter autrefois, dans l’ombre de Sarah, dans celle d’Arthur. Un niveau de vie auquel il ne prétendait plus depuis longtemps. Les réminiscences étaient étranges, les stimulus trop nombreux. Plusieurs tabourets restaient libres, pourtant il ne s'assit pas, figé à deux mètres du Graal.
Un homme entre dans un bar…
Toujours la même rencontre. Il n’était pas au piano cette fois. Il dut rire sans s’en rendre compte, l’exaspération ayant atteint un stade où il n'y avait plus que ça à faire, en rire. Mais Blondin, qu’il reconnut de dos -et il crut bien reconnaître aussi un verre de coca dans sa main, lui ne rigolait pas. Il avait l’air crispé, les rôles s'étaient-ils inversés dans la même soirée ? « La même chose. » Il répondit à la question silencieuse du Barman. « Je peux le boire plus loin si tu veux, je voudrais pas repousser ton départ. » Celle-là, elle était pour Marty. C'était donc ça que ça donnait, le côté obscur de la flamme, celle qu'Owen attisait, provoquant jusqu’à faire tout l’inverse, s’accoudant au comptoir à deux tabourets d’écart. Ses yeux louchaient sur le cola. Il y trouvait un petit côté enfantin, forcément, et le petit sourire que ça lui inspirait le trahit. « Je pensais au moins mériter un whisky. » Pour y noyer sa déception, sa rancœur, peu importe ce qu’il avait causé chez lui. Il pensait avoir été clair, le pianiste, sûrement ce qui le peinait le plus, autant que ça l’accablait.


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Now I just wanna see you smile Come on dream on dream baby dream

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Marty A. McDonald
-- audi alteram partem --
Marty A. McDonald

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 540
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : William Moseley
CREDITS : (ava) mrs chaplin (ban profil) ethereal (signa) alaska + CCR lyrics
ALTER-EGO : Archibald, David, Tom, Rafael, Charlene, Griffin, William, Reid
ÂGE : 40
QUARTIER : 86, Lilac road (#4)
MÉTIER : Secrétaire particulier pour Castiel DeWitt
COEUR : Et si tu n'existais pas...
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: it's not a one night stand if it turns into two ┆Marty it's not a one night stand if it turns into two ┆Marty EmptyJeu 11 Avr - 6:40

Ça l’avait pris par surprise, Marty, lorsqu’il avait entendu son nom, le regard trop accaparé par les messages qu’il relisait pour la dixième fois au moins. Pendant un instant, il en avait oublié l’hôtel et les membres de son personnel dont il ne reconnaissait pas les visages, encore moins les noms. Eux s’entêtaient à lui témoigner une politesse bien trop formelle et il insistait, chaque fois, il n’était que Marty. D’ailleurs, il aurait pu être n’importe où dans l’espace et le temps. Surtout dans le temps. Des souvenirs de nuits solitaires à s’imaginer une nouvelle vibration de son smartphone qui ne venait pas, ça ne lui manquait pas. Avant ce soir, l’affaire lui avait semblé lointaine et classée; un vague agacement à l’idée que l’on s’était laissé prendre, mais une satisfaction certaine en pensant que l’on avait appris. Avait-il vraiment appris, Marty ? Le Barman lui demandait ce qu’il voulait et cette question, combien, combien de fois se l’était-il posée sans parvenir à y trouver une réponse. Rien, vraiment donnait bonne conscience. Je ne sais pas, une soupape de sécurité. Devine-moi, jamais il n’aurait osé. Comme tu voudras… Ce qu’il aurait voulu, Marty, c’était d’abord comprendre. La scène avait déjà été jouée mille fois et rejouée avec mauvais goût. Cette fois, la vibration était bien réelle dans la poche de son veston. Le vertige ne durait qu’une seconde, le temps de se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’une notification provenant d’une application de nouvelles locales en continu. Élégance et virtuosité : Sarah Jaïs éblouit lors d'un concert intimiste. Ça le faisait sourire, Marty, d’un de ces sourires sans joie. Il fallait reconnaître que sa fierté en avait déjà pris un coup, qu’il ne restait plus rien d’autre à faire qu’en rire, ne serait-ce que pour se donner un élan de vie là où ne brillait vraiment qu’une amertume beaucoup trop vive. Inutile de se renseigner sur ce qu’avait à en dire la critique, il s’y était trouvé lui-même en chair et en os, et il avait pu apprécier aux premiers rangs la magie portée par la chanteuse et son pianiste. Il ne l’avait pourtant presque pas regardée, elle, trop occupé par les mouvements qu’il connaissait instinctivement; sa posture, son aisance à survolter les touches. Il se mettait alors à vagabonder dans les méandres numériques, Marty. Comme si les malheurs du monde pouvaient suffire à rendre les siens un peu moins lourds, le temps d’un verre.

Sa voix, il l’avait reconnue aussitôt. Il ne s’était pas retourné pour autant, une ombre lui passant au fond du regard. On s’imaginait bien souvent ce genre de scénario, pour autant, on ne s’attendait pas à ce qu’un malencontreux hasard en fasse la réalité. Il ne voulait pas repousser son départ, vraiment ? Marty relevait le regard pour capter le sien avec prudence, ou méfiance. La dernière danse lui avait laissé un goût amer, il ne savait pas quelle version d’Owen prenait place à ce comptoir, quel chapitre de cette non-relation s’amorçait contre sa volonté. « Pourquoi ça le repousserait ? » Il n’avait pas craché les mots, Marty, il s’était contenté de demander. Il était plus que clair à présent qu’Owen n’avait pas l’intention de l’inviter à fêter leurs retrouvailles improvisées plus tard, et qu’il ne risquait pas de manquer de sommeil cette nuit. « Tu te donnes beaucoup d’importance. » Constatait-il simplement. Oh, il aurait peut-être voulu, mais ça n’avait duré qu’un instant. Marty n’était pas en colère ni même offensé. C’était une profonde lassitude qui masquait ses traits. Il laissait son regard flotter sur lui, l’envie de dire quelque chose ne s’estompant pas. Le silence non plus. Jusqu’à ce qu’il ne se fende d’un rire silencieux, ravalé. « Sur ma note. » L'acquiescement immédiat du Barman témoignait des habitudes du blond. « J’imagine que tu ne savais pas que je travaille ici. Sort of. La DeWitt possède des établissements partout à travers le monde.  » Autant dire qu’il ne souhaitait pas étaler les détails de sa vie privée en ces lieux, le moins possible. Il pouvait presque entendre les différents bilans des gestionnaires en réunion, la liste des accomplissements de leur grande société. Il n’avait jamais demandé, Owen, et Marty s’était contenté de dire qu’il était dans les affaires. Ils avaient été si intimes dans certaines de leurs conversations qu’il était difficile de croire qu’ils avaient laissé cela de côté. Ce que l’un faisait dans la vie. Avec qui l’autre avait été marié.
Ils auraient pu rester là, à siroter chacun leur verre et à se ménager des émotions d’un peu plus tôt. Sauf que Marty était fidèle à lui-même, ne voulant perdre ni son temps ni celui des autres. « Je peux te la demander, la clef ? » Un instant, rien qu’un instant, il s’amusait de l'ambiguïté. « Celle que je n’ai pas pour comprendre ce qui s’est passé tout à l’heure. » L’affolement qu’il avait vu dans ses yeux, l’empressement de le voir disparaître de sa vue et les reproches qu’il avait devinés derrière les mots pianotés sur l’écran de son téléphone. Le message avait été très clair, sauf qu’il était là, Owen. Qu’il cherchait à en amuser, qu’il le cherchait lui, Marty, et cette complicité naturelle qui s’était nouée au fil de leurs dernières rencontres et échanges. « Je ne vaux pas un whisky non plus, apparemment. » Il ne souriait toujours pas, pas vraiment, mais il y avait cette lueur d’amusement – comme l’on s’amuse d’une coïncidence impossible. Qu’est-ce que tu veux de moi, finalement ?

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   bad moon rising ~

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