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Nova Collins
-- membre qu'on adore --
Nova Collins

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 548
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Emma Mackey
CREDITS : poets-dept (av), renegade (icons), ex crack in time (sign) & Izïa (lyrics).
ALTER-EGO : les boys Jamie et Owie.
ÂGE : 30
QUARTIER : Waterfall Avenue, une chambre au Woodhaven Inn qu'elle partage avec Poe (le chat).
MÉTIER : ancienne AS, nom de code pour Assistante Sociale. actuellement en 'pleine remise en question', le code pour nervous breakdown.
COEUR : pur (rigole stp)
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: this is how horror movies start ┆Levi. this is how horror movies start ┆Levi. - Page 2 EmptyMer 24 Avr - 0:49




{ this is how horror movies start }
@Levi Collins
 

Les mêmes interrogations, la même fascination, chez le frère et la sœur, sans le savoir. Ne s’attendait pas à avoir tant à rattraper, Nova ; le corbeau a fait comité d’accueil. C'est triste. Elle s’y est jetée corps et âme, occupant ses journées. Ça cogite là-haut, ça bloque les pensées, toutes les autres, quand elle n’a rien à faire, qu'elle ne pense qu’à Levi. Hm, changer de méthode ? Elle est sceptique. « C'est vrai qu'ils ont mis le paquet sur le marketing. » De ce qu’elle a vu. Elle pense à Selene bien sûr, à l'image qu'elle tente de redorer un peu partout ; pas eu à chercher bien loin pour tomber sur son blog, entre autres. « Mais je doute que la nouvelle gourou apprécie de se faire voler la vedette par un piaf. » Voulu ou pas voulu, stratégie ou pas stratégie. Tous les leaders recherchent la lumière, non ? Dans leur tête, Nova aimerait y être, malgré la peur de ce qui s'y cache, de ce que ça pourrait lui faire. Elle donnerait tout pour voir ce qui se passe dans celle de Levi, bien plus que percer les mystères de la secte ou ce secret qu’elle est venue chercher. Des pancakes. Dans un monde idéal, elle pourrait répondre je t’en ferai, si tu veux et ce ne serait même pas sarcastique. Dans la réalité cruelle du monde où ils sont, elle ne répond rien, parce qu'il n'y a rien à dire. Elle l’a envoyé valser, leur monde. Elle l’a détruit. Est-ce pour en mettre sur ses pancakes qu’il se fait des réserves ? Nova ne se donne pas cette peine. Quoi ? Ses yeux répondent aux billes incrédules de Levi, mais lui, c'est à une question qu’elle n’a pas posée qu'il répond. Du rhum. Elle ne veut pas savoir. « Ouais. » De quoi lui passer le goût du sucre. Elle serre les dents, ne veut plus le regarder. « Sans blague. » Acerbe, un peu âpre. Ça marmonne. Ça ravale. C'est plus fort qu’elle. Ça l’énerve, pour dire les choses. Elle ne pense pas qu’il l’ait fait exprès, juste une réflexion comme ça, dans toute son insouciance, mais ça marche. Tu peux pas laisser couler. Elle repense à l’autre fois, l’image glorieuse de Levi au dessus des toilettes gravée pour toujours, ses larmes... Ah comme ça l’énerve ! Le carton qu’elle referme en pâtit.

Non, ce n’est pas une bombe. Le blond semble autant perplexe qu’elle le serait devant n’importe quelle bouteille de rhum. Un complot, allons bon. L’imagination de Levi a le mérite de la dérider. « Je sais pas ce que je préfèrerais. » Être complices d’un complot mondial ou finir découpés. Pas le temps d’y réfléchir, il y a toujours ce truc -ce truc qui n’est pas une bombe- dans ses mains et elle cherche, elle cherche, réfléchit à voix haute par erreur, échappant le pronom malvenu. Un nous qui n'existe pas. Tout ce qu’il ne sont pas. Tout ce qu’elle a perdu. Elle s’est foutu de lui c'est vrai, juste un peu. C'était pour la bonne cause, elle peut le jurer ! chut la seule réponse qu’elle donne, l’ignorant totalement. Rien d’autre n’existe que ce bruit de moteur, aucune importance que de sortir de là. Ne pas rater ce foutu camion. Nova n’a pas fait tout ça pour rien, elle n’a pas entrainé son frère pour rien. Survient l'image de l’issue catastrophique, s’ils se retrouvaient comme deux idiots sur le parking, au même endroit que tout à l’heure, le camion parti, rétrécissant dans leur sillage, le ronron du moteur de plus en plus loin jusque n'être qu'un écho. Alors ils se quitteraient comme ça, la déception plus grande encore. Entre eux, un gouffre. Le silence et la colère. Elle refuse.

Dans sa détermination, Levi manque de partir en arrière et elle avec. Toujours Levi qui tressaille quand ils se touchent. Les réminiscences sont là, dans l'alcool et les envies de rhum, dans des gestes maladroit et lui qui la repousse. Ça pique à l’intérieur. Heureusement, la cage est ouverte. Elle se faufile, animal qui s’échappe, ébloui par les phares à l'extérieur. Regard jeté en arrière pour s’assurer qu'il suit, qu’il tient bon. Ils ont dû faire un boucan d’enfer. « Je sais. » Pas franchement fière, et c’est ridicule, parce qu’ils murmurent malgré tout. Ou pas. Levi laisse éclater sa colère. Le plan est foireux, Nova ne peut pas dire le contraire. « On va pas mourir ! » Elle ne chuchote plus non plus. Qu'est-ce qu'elle en sait ? Elle a se ton qui laisse penser qu'elle sait tout, que rien ne saurait remettre en cause. Avant, Levi l’aurait cru. Avant, ils auraient été invincibles. Avant. « Et si on est mort, ça veut dire que je le suis aussi, donc tu botteras rien du tout ! » Elle se remet à chuchoter. Elle chipote. Ça la détend, ces bêtises de fantômes, elle a moins peur, là sur le parking à se chamailler, couverts par le bruit du moteur qu’en plein silence, les lumières des feux éclairant leurs âmes terrorisées. Elle n’en oublie pas l’objectif pour autant, étonnée que ce ne soit pas le cas de Levi non plus. On hein? Ce n'est pas la première fois et cette fois-ci le sourire s’affiche, relève. « Sauf si tu préfères rester derrière. Moi j'y vais ! » Elle l'a fait taire, mais elle n’a pas oublié ses réticences pour autant. Quelque chose lui dit que Levi Lancaster n’est pas du genre à rester derrière et peut-être, peut-être, qu’elle n’a pas employé ce terme au hasard. Nova cherche à allumer l'étincelle. On survit ensemble, ou on meurt ensemble. C'est ça qu’elle cherche, dans la folie de cette nuit. Moi j’y vais. Avec ou sans toi. Mais elle espère avec quand même. Et elle y va, Nova, évite de s’approcher trop près des lumières, juste assez pour mieux voir le camion. Le moteur tourne toujours. Personne. « Il est où ce con ? » Le chauffeur. Elle ne le voit pas, sans savoir si Levi l’entend, s’il y a encore quelqu’un derrière elle. Nova se parle à elle-même alors que son cœur s’emballe : manquerait plus qu’il leur tombe dessus ! Faits comme des rats. « Qu'est-ce que... ? » Elle aperçoit quelqu'un sortir d'un bâtiment. Ils sont deux. Ils parlent fort, ou bien ce sont eux qui sont silencieux ? Son regard cherche Levi pour la première fois depuis son excès de confiance. Elle attend, le compte à rebours dans la tête, une ouverture, quelque chose. Doivent-il y aller ou pas encore ? Mon dieu comme ça lui parait long ! Puis le type retourne à l'intérieur et l'autre s'éloigne, clope au bec. Nova s'agite avant que la parole lui revienne. « Il va fumer ! » Là-bas, regarde! C'est leur chance ! Rasant le sol, elle franchit les lumières que par réflexe elle essaie d'éviter tant bien que mal. Il n'y a de nouveau personne mais elle n'est pas rassurée. Une fois à l'arrière du camion, elle s'arrête pour respirer. Et la question : alors tu viens, ou pas ? Ça n'a pas l'air différent du conteneur, vu d'ici, seulement... plus haut. On a dû faire un boucan d'enfer. Les mots de Levi résonnent comme un avertissement. Nova se hisse à l'intérieur tant bien que mal, à moitié à plat ventre, les jambes dans le vide, tout en s'évertuant à maintenir l'ouverture de la porte la plus maigre possible. S'il y en avait, les jurons qu'elle lâche dans le processus ne laissent aucun doute : elle a sacrifié la grâce au profit de la discrétion.


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ETOILE NOIRE
y'a que toi qui prend feu ce soir

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Levi Collins
-- membre qu'on adore --
Levi Collins

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 308
PSEUDO : linoa
AVATAR : rudy pankow
CREDITS : imaginelion (av) alcara (sign) chrysalis (icon sign)
ALTER-EGO : Judson, le président des girafes, Robin la révoltée, Grace, la new-yorkaise, Danny l'extraterrestre, Eilin la fantasque et Edwin le pianiste.
ÂGE : 22
QUARTIER : ici et ailleurs, partout à redwood hills
MÉTIER : sans emploi, si vous avez un plan, contactez-le (à vos risques et périls)
COEUR : en vadrouille
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: this is how horror movies start ┆Levi. this is how horror movies start ┆Levi. - Page 2 EmptyVen 3 Mai - 17:46


This is how horror movies start
Nova & Levi


Qu’est-ce qu’elle en pense, Nova, de cette histoire de secte ? Est-elle curieuse ? Inquiète ? Et Levi, lui ? Il n’a pas le temps de se poser toutes ces questions et pourtant, il se les pose quand même. Ce corbeau est sans doute lié à la Rose Lunaire, de près ou de loin, pas vrai ? Seul un givré qui n’a rien à faire de ses journées pourrait se livrer à un tel spectacle et Levi en est convaincu, la secte est pleine de ces fêlés-là. Du moins, c’est l’image qu’il en a. « Non, probablement pas » admet-il, songeur, quand elle évoque la gourou de la secte. « Mais bon, c’est pas notre problème le plus urgent à résoudre » ce qu’elle trafique dans son coin, cette fameuse Selene, Levi s’en moque comme de sa première paire de chaussettes. Il pense plutôt à survivre à cette nuit cauchemardesque, si possible en piquant sur son passage quelques trucs. Jusque-là, la pêche n’a pas été très bonne ; ce ne sont pas les bouteilles de sirop d’érable qui lui permettront de gagner le gros lot. Il le sent, Levi. Quand il parle de rhum, Nova se ferme comme une huître, le ton se fait plus distant, sec comme la dernière bouteille de vin qu’il s’est enfilé avec ses potes, une bouteille trouvée dans la cave des parents de l’un d’eux. Il ne s’en rend pas vraiment compte parce qu’il est déjà ailleurs, à chercher comment remplir son sac à dos. Il ne se rend pas compte de grand-chose, Levi, c’est bien son problème. Sans doute qu’il passe à côté de certains signaux, ça ne serait pas la première fois.  

Et puis, la libération. Unissant leurs ultimes efforts pour ouvrir la porte bloquée du conteneur, ils parviennent à retrouver l’air pur, mais ils ne sont pas pour autant sortis d’affaire. Déjà, Levi pense à s’enfuir pour s’écarter d’une potentielle bombe, même si sa sœur a affirmé quelques minutes plus tôt que ce n’est pas une bombe mais le camion, là, qui s’apprête à partir. Il ne pense qu’à faire de l’humour, à lui assurer qu’il reviendrait d’entre les morts pour se venger. « J’m’en fous, j’te botterai quand même les fesses » qu’il répète, boudeur, toute répartie ayant, elle, pris ses jambes à son cou – pas comme eux. Mais il finit par proposer de grimper dans le camion, même si sa conscience entière lui hurle l’inverse. Ils sont là. Ensemble. Ce ne sont pas les retrouvailles rêvées, Levi n’aurait jamais cru retrouver sa sœur dans ces conditions, mais c’est trop tard pour faire marche arrière. Nova, elle, est déjà prête à foncer. Levi ne répond pas mais lui emboîte le pas, pas question de renoncer. Elle ne le connaît plus, mais elle doit s’en douter. Moi, j’y vais. Ce coup de pression est salvateur, même si ça l’agace un peu, Levi. Comme si elle se moque de ce qu’il veut, lui, de ce qu’il décide. Silencieux comme deux ombres, ils se faufilent dans les ténèbres, évitant les lumières des bâtisses, vers le camion. Le cœur lancé dans une course effrénée, Levi essaie de garder son sang-froid. J’espère que tu sais ce que tu fais, No-va. La prière est silencieuse. Derrière elle, il ne peut s’empêcher de la dévisager alors qu’elle surveille les allées et venues des deux types comme un chat prêt à bondir sur ses proies. Il n’a jamais pris le temps de l’observer, Levi. Ce qu’elle est devenue. L’assurance qu’elle dégage. Aussi brune que lui est blond – un constat qui lui est toujours affreusement douloureux, parce que ça le renvoie à leur enfance. Il est pas d’moi, hein ? Evidemment. Il n’a pas suivi une seconde ce qui se passe là-bas, mais se réveille quand Nova bouge. Une ouverture, enfin. Levi voit sa sœur s’élancer ventre à terre vers le camion et il se mord la lèvre, avant de la suivre sans réfléchir. Il préfère être près d’elle, se sentant plus en sécurité que tout seul, derrière cet autre véhicule qui ne les masquait qu’à peine. A son tour, il grimpe à l’arrière du camion. L’action n’a duré que quelques secondes, il a l’impression que ça fait une éternité.

A l’extérieur, les types ne semblent pas avoir bougé, ils prennent leur temps. Levi sourit, il admire leur nonchalance. Ça n’a pas l’air d’être un boulot stressant, il pourrait peut-être postuler, non ? Maintenant qu’il connaît bien les lieux. « J’vais fouiller tout ça » décide-t-il en se redressant. Du menton, il désigne les nouvelles caisses, encore et toujours des caisses. Pas du sirop d’érable, espère-t-il. En bougeant l'une d'elles pour regarder ce qu'il y a derrière, il manque de la faire tomber et la rattrape au dernier moment. Ouf. Il n'ose pas imaginer ce qui se serait passé, s'il avait renversé quoi que ce soit. Cette fois, il n’a pas à chercher bien loin pour trouver ce que le corbeau a certainement laissé là à leur attention ; une grosse enveloppe de papier kraft, dénuée de la moindre inscription. Elle jure avec le paysage, c’est forcément ça. Avant, il jette un coup d’œil vers Nova, comme pour guetter son approbation. N’ouvre pas ça, c’est peut-être dangereux. Ou bien vas-y, fonce. Et puis merde. « C’est p’tête du fric, avec un peu de chance ? » chuchote-t-il, plein d’espoir. Sa main tremblante déchire maladroitement l’enveloppe. Il ne veut pas attendre de sortir de là, trop pressé de connaître le fin mot de l’histoire… mais dans sa paume ne tombe qu’une vulgaire clé USB. Les épaules de Levi s’affaissent et en même temps, qu’espérait-il trouver ? Le corbeau mentionne des secrets, sur son blog. Le secret est sûrement sur cette clé. « J’ai rien pour la lire » déplore-t-il. Il a pensé à tout, des jumelles, une corde, un kit de survie, des barres de céréales, un couteau-suisse… mais pas ça. Soudain, dehors, des éclats de voix lui font relever à nouveau la tête. Pas le temps de s’apitoyer, il y a du mouvement dehors. Et ils doivent filer en vitesse, avant qu’on ne leur tombe dessus.  


_________________
Ton absence est une corde qui m’étrangle, vole mon souffle et me brûle la chair aussi fort que je me débats. Parfois je me cramponne à elle pour retrouver mon chemin jusqu’à la surface du monde.
poussière d'homme
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