Reagan Dewar -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 1944
PSEUDO : eachann/sandra.
AVATAR : Ginta Lapiņa
CREDITS : mrs.chaplin (ava).
ALTER-EGO : gaby.
ÂGE : 34
QUARTIER : willow street, petit appart cosy, avec une chambre en trop. (#121)
MÉTIER : ratée à temps plein, ancienne mannequin à succès, escort-girl à la retraite, camgirl.
COEUR : i just wanna get high with my lover.
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: hold myself in your debt - reid Sam 19 Oct - 1:14 | |
| Affalée contre le mur, Reagan attend sagement la sortie de son frère. Elle le voit à travers la vitre du poste de police, à reprendre ses affaires, saluer la secrétaire avec un sourire (parce qu’on ne change pas cet homme charmeur et désinvolte), puis rejoindre la rue et le trottoir. La blonde traverse alors la route pour le retrouver, et l’enlacer dans une accolade serrée, comme pour se rassurer qu’il est enfin auprès d’elle. Elle a fait une connerie, et elle sait que c’est elle aurait dû passer ses quelques heures en garde à vue, qu’elle aurait dû pourrir dans sa cellule et mourir de froid. Elle aurait raconté sa vie à d’autres meufs fracassées par la vie, et peut-être même qu’elle se serait fait quelques amis. Elle se serait sentie très bête, mais elle aurait été obligée d’assumer sa stupidité du moment. Boire deux-trois verres et danser dans la rue, c’est pas si grave, mais quand ça finit par s’imaginer invincible et par balancer son portable contre une vitre, c’est immédiatement plus compliqué à justifier. Reagan, elle ne pensait pas que son frère prendrait le chapeau pour elle. L’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit et pourtant, quand elle y repense, elle se dit que c’est bien quelque chose qu’il ferait pour elle. C’est un truc qu’elle aurait fait à sa place, alors y’a pas de raison pour que la réciproque n’existe pas. Reid a menti sur le portable, a sorti de beaux mensonges comme il sait si bien le faire et Reagan, elle n’a pas voulu contester. Elle aurait pu, mais peut-être que ça l’aurait encore plus agacé de la savoir en garde à vue que de lui laisser porter le chapeau. Elle a laissé couler. Elle n’aurait pas dû. Elle ne sait pas trop. Elle s’en veut, mais le sentir contre elle la rassure un peu. Il n’a pas esquivé l’accolade, il ne l’a pas encore repoussé, c’est qu’il n’est pas si en colère que ça. Peut-être qu’il ne l’est même pas, Reagan n’en sait rien, elle n’a pas pris la peine d’analyser son visage, elle s’est simplement jetée dans ses bras pour respirer l’odeur familière qui caractérise son frère, ou presque, car après ses quelques heures sombres, ça ne sent plus aussi bon que la maison. « J’suis désolée », qu’elle marmonne contre la veste de Reid. Ca aurait été un autre, Reagan n’aurait pas autant culpabilisé. Elle se serait dit que c’est pas si grave, y’a pas eu mort d’homme, c’est qu’une vitre cassée et y’aura pas de procès. On n’ira pas aussi loin pour deux petits carreaux, et puis il n’avait qu’à pas se dénoncer. Pour Reid, c’est différent, c’est le sang, et à chaque fois qu’elle fait une connerie et qu’il est là pour rattraper, c’est une nouvelle faveur qui s’ajoute dans la longue liste des trucs à compenser. A force, Reagan a bien quelques années à se revendre. Heureusement que Reid est toujours enclin à passer une nuit blanche. Reagan le lâche enfin pour fouiller dans son sac à main et lui sortir un petit donut d’une grande enseigne américaine. « C’est pour me faire pardonner. Dans mes souvenirs, on te donne pas trop de quoi bouffer. » Souvenirs lointains, Dieu soit loué, ça fait un petit moment qu’elle n’a pas retrouvé le sol froid de la cellule argentée. « Qu’est ce qu’ils t’ont dit ? »
@Reid Dewar _________________ ☆ La nuit si je sors, pour ne plus m’endormir sur des rêves d’enfant, c’est que je rêve encore.
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