GROUPE 1 a écrit:

→ Astrée E. Lyons
→ Nevil Baloney
→ Pol Persen
→ Sæny H. Ægirdóttir
→ Samuel Ward
→ Sean Howell
→ Sephora Zacharyas
→ Sidney Kingston
→ Susan Persen
→ Terry A. Charles
→ Tobias Yaxley
→ Violet Yaxley

Règlement intérieur du marché de Noël a écrit:

→ privilégiez des posts courts. évitez de dépasser les 250/300 mots.
→ intégrez du mieux que vous pouvez tout ceux qui participent. même si vos personnages ne se connaissent pas, peu importe : les topics communs sont l'occasion de faire de nouvelles rencontres et de développer des liens par la suite.
→ ce n'est pas parce que "tout est permis" qu'il faut pour autant foutre le bordel et tout casser. le pnj peut intervenir à tout instant pour le faire lui-même.
→ pour toute question à propos de ce que vous pouvez faire/ce que vous ne pouvez pas faire, n'hésitez pas à contacter l'un des membres du staff : tobias yaxley, judson howell ou brooklyn fillmore.

Noël, la fin de l'année, les décorations et les cadeaux. Si Pol n'était pas un adepte de la médiatisation beaucoup trop exagérée de Noël et de l'ambiance j'aime-tout-le-monde-et-tout-le-monde-m'aime il appréciait cependant les soirées au coin du feu et les jolies installations faites par la ville. Justement, un marché de Noël était organisé et ça tombait à pic pour lui qui n'avait pas encore acheté tous les cadeaux et qui était du genre toujours très en retard chaque année. Espérant trouver quelque chose d'intéressant pour Sage (parce que, on est d'accord, il est difficile comme garçon) il enfila un pull sous sa veste et sortit dans le froid polaire de cette saison. Bon tout compte fait il n'était pas non plus un adepte de la neige. Frissonnant des températures glaciales il se retrouva bien vite entouré par une foule de gens, zigzaguant entre les stands, se demandant comment il allait trouver le type à qui il était censé offrir un cadeau. Pensant à la coolitude de son cadeau qui attendait sagement dans son sac, il se retourna en sentant un chien lui renifler les baskets.
- Imbécile, c'est plutôt sympa comme nom pour un chien.
Rigolant doucement, il se tourna vers une jeune fille qu'il n'avait, eh bien... jamais vu de sa vie à vrai dire.

Nevil avait sorti son manteau le plus chaud et pris ses chaussures les plus étanches pour sortir de la maison ce jour-là. Aller au marché de Noël était une tradition, même s'il n'était pas vraiment fan de toutes ces fêtes. Noël et ses foules de cadeaux, il n'avait pas trop connu avec un père catatonique et une mère absente. Il n'avait commencé à fêter Noël qu'en grandissant, plus étrange étant donné que c'était une fête pour les enfants. Chaque année, il offrait quelque chose à sa sœur, et à ses proches. Cette année, un nom serait ajouté à sa liste, celui de Grace. Oh, ils s'étaient mis d'accord pour définir leur relation, et Nevil en était infiniment content, bien qu'un tantinet triste.

Il sortit de chez lui en sentant presque aussitôt son nez lui piquer et ses oreilles lui chauffer. Il attrapa son bonnet dans la poche de son manteau et l'enfila, avant de descendre les marches du porche. Il décida de gagner le centre de Redwood à pied, et arrivé sur les lieux, tout de blanc maculés, il poussa un petit soupir. Il manqua même de se faire renverser par un chien, qui lui écrasa sympathiquement le pied de tout son poids, et il alla se réfugier près d'un stand qui vendait des boissons chaudes, se demandant s'il arriverait à reconnaître quelques visages familiers parmi tous les passants.

Nevil lorgnait l'étiquette avec le prix de boissons avec a furieuse envie de boire quelque chose lorsqu'une main se referma sur son épaule. Il sursauta quelque peu, et à vrai dire, bien qu'il détestait être surpris, il ne put s'empêcher de sourire nerveusement. La période des fêtes adoucissait les mœurs, disait-on.

L'homme lui demanda son nom, mentionnant un cadeau. Sur cette mention, le psychiatre fouilla machinalement à l'intérieur de son manteau, allant vérifier que le cadeau qu'il avait dû lui aussi faire se trouvait bien là. Puis, il répondit, bien qu'un peu bouleversé d'être ainsi interpellé : « Nevil Baloney, enchanté ! » Il tendit la main, même s'il savait d'ores et déjà que l'homme qui se trouvait en face de lui n'était pas la personne à qui il devait remettre son présent. Il n'était pas très fort pour choisir les cadeaux, il choisissait généralement en fonction des goûts de ses proches, alors pour un inconnu, ça avait été un peu plus compliqué.

Son interlocuteur se détourna un moment pour commander un verre de vin chaud, avant de lui demander d'un seul coup ce qu'il prenait. Nevil balbutia un peu dans sa barbe au début, avant de répondre : « Oh, euh, eh bien, la même chose, allons-y. » Il sourit. Les fêtes adoucissaient vraiment les mœurs, décidément ! Il attendit d'être servi avant de déclarer à l'intention de l'homme : « C'est très aimable à vous. Il ne me semble pas vous connaître, vous êtes... ? » Tant qu'à faire. Nevil n'était pas le plus sociable des habitants de Redwood, même pour un psychiatre, il était assez coincé. Aborder des inconnus dans la rue, ce n'était pas pour lui. Mais pour une fois dans l'année, et surtout avec cette histoire de cadeaux, il pouvait bien se détendre un peu.

Je résistais péniblement à l’envie de rajouter une autre épaisseur à Rory. Elle va avoir froid dehors et je vais devoir revenir à la maison plus vite. En fait, avec la température qu’il fait dehors, si je n’avais pas un cadeau à donner, ma fille ne mettrait pas le nez dehors ! Jamais je n’aurais cru que d’aller au marché de Noel deviendrait une activité qui ressemblait autant à un défi que ce que j’étais en train de faire. Ma fille installée dans sa coquille dort sagement et je suis là à vérifier que je n’ai pas oublié le présent, les couches, le biberon et tout le tralala qui accompagne un nouveau-né.

L’odeur du marché est la même qu’à chaque année et une certaine nostalgie m’envahit avec cette dernière. J’ai pratiquement envie de m’enfuir pour retourner à la maison. Me convainquant de faire un effort, je sors la coquille et je l’installe sur la poussette. Le vent frisquet me fait sortir une couverture que je rajoute et me voilà en marche. Un étal et puis un autre. Mon sapin sera triste cette année. Il y a quelques présents pour ma fille, mais rien d’autre. Et je me doute qu’à vingt jours, Rory soit d’humeur à déballer. Elle est trop petite pour ça. Mon regard scrute la foule et quelques visages familiers sont repérés. Mais je n’ai pas nécessairement envie d’aller vers les gens.

Sauf que sans le réaliser, j’accroche accidentellement un des deux hommes qui se retrouve devant le kiosque à boisson. Et voilà… plus le choix de socialiser. Je me sens rougir en articulant un « Vraiment désolé… »