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Movie night feat. Castiel

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Darren Callighan
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Darren Callighan

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LITTLE TALKS : 217
AVATAR : Jamie Dornan
CREDITS : ©Me, Myself and I
ALTER-EGO : Jayden Jackson
ÂGE : 38
QUARTIER : Lilac Road
MÉTIER : Investisseur et associé de multiples entreprises
COEUR : Divorcé depuis 2019
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MessageSujet: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyJeu 1 Aoû - 4:29

Cette fameuse soirée film se concrétisait enfin après près de trois mois écoulés. Il fallait avouer que Forster-Miller n’était pas des plus simples à fréquenter même si nous nous étions croisés régulièrement aux bureaux des New York. En outre, des échangés SMS avaient permis de maintenir le contact dans des échanges récemment agréables. Rafraîchissant. J’avais passé de nombreuses heures à cogiter sur sa sincérité avant d’en conclure que même lui n’était pas un si bon acteur. Je croyais enfin qu’une personne comme lui pouvait changer, que l’air de Redwood Hills avait eu de joyeuses conséquences sur sa mentalité. À ne pas s’y méprendre, il restait un requin dans le monde professionnel mais dans sa vie privée il s’était comme… payé de l’empathie et de l’humanité ? Il en aurait eu les moyens financiers si cela s’achetait en tous cas. Il avait donc suffi d’un rappel de ma part pour que le brun réussisse à s’organiser une poignée de jours plus tard. Castiel mettrait donc les pieds chez moi pour la première fois depuis mon emménagement. La maison, dans un coin un peu isolé de la commune et entourée de verdure, était simple mais charmante avec ses allures champêtres. L’intérieur avait subit un rafraîchissement mais j’avais opté pour ne pas changer drastiquement son apparence. Juste, j’avais été incapable de me résoudre à vivre avec une tapisserie datant des années 70.

Quant aux préparatifs et bien j’avais anticipé l’apéro avec des biscuits, des tomates cerises, aucune trace de caviar… Pas prise de tête quoi. Tout comme le plat principal qui serait constitué de pizzas livrées comme convenu par écrit. Après tout, ce n’était pas car nos comptes en banque étaient très fournis que nous étions incapables de vivre « normalement » ! Bon, dans le cas de mon invité, cela constituait plus une dose de rappel qu’autre chose même si nos pâtes au pesto n’avaient aucunement une aura de privilège (surtout cuisinées par nos soins). J’avais au moins fourni l’effort de cuisiner un gâteau au chocolat simple mais efficace. Au supermarché, je n’avais pas oublié la chantilly en cas d’envie irrépressible.

Lorsque j’entendis son véhicule glisser sur les graviers, je sortis et m’appuyai contre l’encadrement de la porte d’entrée. Un léger sourire se dessina sur mon visage lorsqu’il apparut dans mon champ de vision. Malgré l’heure tardive, le soleil brillait toujours haut dans le ciel, renforçant la chaleur estivale de ce mois de juin touchant à sa fin. De ce fait, j’avais adopté une tenue répondant à cette quête de fraîcheur avec une chemise claire à manches courtes et un short gris dans les mêmes tons. Ma main alla à la rencontre dans la sienne en guise de salutation même si l’autre, plus chaleureuse, vint se poser sous son épaule droite. « Bien joué, tu ne t’es pas perdu en chemin. » Il ne s’agissait pas du coin le plus évident à dénicher ! Je l’invitai ensuite à entrer. Le rez-de-chaussée que je lui fis visiter était composé de la pièce de vie plutôt chaleureuse avec son âtre, sa bibliothèque et son équipement Hi-Fi, de la cuisine ouverte, ainsi que du bureau et de toilettes qui évitaient de devoir grimper à l’étage. La baie vitrée à l’opposé de la pièce donnait sur un espace boisé où j’avais installé un transat. Idéal pour une lecture au calme. Le projet piscine trottait dans un coin de mon esprit mais était loin de constituer une priorité. « Comme je t’avais annoncé, c’est sobre comparé à chez toi. Mais j’avais zéro envie de grandeur en cherchant une propriété ici. » Le faux « Monsieur-tout-le-monde » incarné. Je lui épargnai l’étage composé de deux chambres et de la salle de bain.

« Qu’est-ce que je te sers ? Autant profiter de l’apéro pour choisir la torture que je vais t’infliger. » commentai-je en clin d’œil aux films tout en ouvrant plusieurs placards où, à l’intérieur, trônaient vins et champagnes entre autres boissons alcoolisées. Du soft était également envisageable. « De l’horreur pourrait être amusant. Sauf si tu es d’humeur romantique ? » L’avantage des services streaming était que j’avais tous les genres à portée de main.

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Castiel DeWitt
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Castiel DeWitt

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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyJeu 8 Aoû - 8:15

Movie night

Castiel gara sa voiture le long de l'allée, le crissement du gravier annonçant son arrivée. Dès qu'il aperçut Darren, adossé à l'encadrement de la porte, il ne put s'empêcher de sourire. Cela faisait un moment qu'ils parlaient de cette soirée, et la voir enfin se concrétiser ajoutait une certaine légèreté à l'instant. Alors qu'il sortait de son véhicule, il saisit les deux bouteilles de vin qu'il avait apportées, choisies avec soin pour leur soirée. "Je n'allais pas me perdre si facilement, surtout pour une occasion aussi rare," lança-t-il en réponse au sourire de Darren. Il portait aussi un sac blanc au logo du Point. "Je vois que tu as trouvé l'endroit parfait pour te mettre au vert," lança-t-il en arrivant à hauteur de Darren, sa voix teintée d'une touche d'amusement pour le cadre paisible. Comment Darren arrivait à rester ici après sa vie new-yorkaise des plus tumultueuses.

Après une poignée de main chaleureuse, Castiel tendit les bouteilles à Darren, avant de sortir les boîtes d'amuse-bouche qu'il avait fait préparer par son équipe. "Je sais que tu avais prévu quelque chose de plus décontracté, mais je me suis dit que ces petites bouchées ne feraient pas de mal," dit-il avec un sourire en coin, posant les boîtes sur la table du salon. "Un petit cadeau de la part du chef." Les bouchées étaient à la hauteur de la réputation du chef français et de son équipe.

L'intérieur de la maison était à l'image de son extérieur, simple mais accueillant, avec une chaleur palpable dans chaque coin de la pièce. Castiel s'imprégna de l'atmosphère, observant les détails que Darren avait choisis pour faire de cet espace son refuge. "Sobre, oui, mais c'est exactement ce qu'il faut pour décompresser," répondit Castiel avec sincérité " et si tu t’y sens bien, c’est le principal ". Cela contrastait avec son propre environnement, bien plus luxueux, mais c’était le choix du maître de maison.

Alors qu'ils s'installaient pour l'apéritif, Castiel observa les bouteilles alignées. Il se pencha pour mieux voir, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres. "Alors, quel sera mon supplice ce soir ? J'avoue que je suis intrigué," plaisanta-t-il en feignant une inquiétude. "Horreur, romance, ou peut-être une bonne vieille comédie des années 80 ? Je suis prêt à affronter le pire, surtout avec un verre de ce vin." Son ton était léger, presque taquin, montrant que, malgré le côté formel qu'il adoptait souvent, il appréciait ces moments où il pouvait simplement se détendre et profiter de la compagnie.

La soirée s'annonçait sous les meilleurs auspices, et Castiel se surprit à apprécier cette simplicité qu'il n'avait pas souvent l'occasion de vivre.
Pour le vin, j’ai amené une bouteille avec alcool et l’autre sans. Elles viennent toutes les deux du même producteur dans la vallée de Nappa. J'aimerais que tu goûtes et que tu me dises ce que tu en penses. En blind-test, les goûteurs se sont tous fait avoir. Personne n’a su faire la différence. Je l’ai fait mettre sur la carte du Point, mais aussi sur celle du Valhalla. "
Tout en trinquant avec Darren, il sentit que cette soirée marquait un tournant dans leur relation, quelque chose de plus personnel et moins superficiel que ce qu'ils avaient connu jusque-là. Il se rendait compte que ce moment, loin des lumières de New York et du rythme effréné de leurs vies professionnelles, était exactement ce dont il avait besoin. Tandis que la conversation continuait, fluide et sans effort, Castiel se sentait en confiance, ce qui était assez rare pour le noter. Depuis que Darren lui avait apporté son aide pour rechercher le secret planqué au cabaret, Castiel , n’envisageait plus l’irlandais comme un ennemi. Il savait qu’il pouvait compter sur lui, dans la limite du raisonnable.


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Darren Callighan
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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyJeu 8 Aoû - 19:59

Être satisfait d’avoir Castiel sous les yeux était une sensation nouvelle à laquelle je devais m’habituer. Tout comme à son sourire reflétant de la joie (et non de la satisfaction à l’idée de pouvoir m’écraser encore) en m’apercevant. Ce monde parallèle était bizarre mais étrangement agréable. La hache de guerre avait été enterrée jusqu’à preuve du contraire et j’espérais sincèrement que rien ne viendrait nous replonger dans notre haine commune. « Oui, c’était totalement le but. J’en avais vraiment ma dose de la ville et de sa cacophonie permanente. » J’avais comme trouvé un coin de paradis, loin des sirènes de police, des bruits de la circulation et des conversations, etc. Ici, j’étais en paix. « Si un jour tu as besoin de méditer mais que tu souhaites conserver ton confort… » Une invitation que je ne déguisais même pas. Comment pourrait-il se détendre autant dans son palace certes luxueux mais très moderne ? La nature n’y avait pas autant sa place que chez moi. Enfin, le repos ne serait sûrement pas au programme ce soir contrairement aux bouteilles de qualité qui me furent tendues par mon invité. Je les saisis avec un sourire alors que ce dernier posait désormais des boîtes sur la table basse. « J’aurais dû me douter que monsieur Gentleman-DeWitt ne serait pas venu les mains vides. » Sur ce, je m’inclinais légèrement. « Merci à toi. Et tu remercieras le chef de ma part. Il s’est sûrement douté que ton palais royal ne saurait se contenter de mes piètres Curly. » Je ris puis lui fis faire le tour du rez-de-chaussée tout en employant le terme « sobre » dans le but de le qualifier. Le millionnaire ne fit preuve d’aucune condescendance. Chose qui ne cessait de me surprendre tant j’attendais des commentaires désobligeants aux tournants. « C’est le cas. Bon, je t’avoue qu’il m’arrive d’angoisser bêtement lorsque j’entends des bruits bizarres mais je m’y fais. La maison n’est plus toute jeune et elle est encadrée par la forêt. À quoi je m’attendais ? » Présenté de la sorte, cette habitation était idéale pour figurer dans un film d’horreur. Pas sûr que mon interlocuteur y verrait là une source d’inspiration pour son yoga.

Je profitai de notre passage dans la cuisine pour récupérer des plateaux supplémentaires sur lesquels je déplaçai la nourriture provenant du Point. Rien qu’au visuel je pouvais déjà certifier que nous allions nous régaler. Mais d’abord nous devions faire un choix capital : celui du film à visionner ce soir. Castiel accueillait la situation avec une légèreté que je ne lui connaissais que très peu malgré qu’il s’apprêtât – selon lui – à vivre un supplice. Honnêtement : j’avais envie de tirer profit de la situation en testant ses limites et, qui sait, peut-être que cela m’aiderait à l’extirper de sa paralysie éternelle ? « Eh bien, puisqu’un nombre incalculable de possibilités s’offre à nous – nous forçant donc à réitérer cette soirée à l’avenir – je me dis qu’un classique est de mise. Une œuvre terriblement stéréotypée qui devrait te faire grincer des dents mais qui, j’en suis persuadé, réussira à te faire secouer tes miches en or. » Finalement, pas besoin de Netflix, j’avais le disque nécessaire dans l’une de mes bibliothèques. « Grease ! » m’exclamai-je en brandissant le boîtier avec enthousiasme. Oui, je jubilai intérieurement mais qui sait ? Peut-être accrocherait-il à cette comédie musicale ? « Si après ça tu n’embauches pas un chorégraphe… » Avec un peu de chance additionnelle, peut-être chanterait-il les titres les plus connus ? Il ne pouvait pas être autant déconnecté de la réalité !

Ma bouche s’étirait largement sur ma face, dévoilant mes dents blanches régulièrement entretenues. Je m’attendais à toutes sortes de réactions de sa part. Une fois que cette affaire fut éludée pour de bon, nous en vînmes aux boissons qui pourraient lui être d’un excellent soutien. Je nous servis la version alcoolisée tout en versant un peu de la soft dans un autre verre. « Intriguant. Je vais te dire ça tout de suite. » J’étais loin d’être un professionnel en la matière mais la curiosité me piquait. J’alternai plusieurs fois entre les deux, prenant mon temps afin de bien analyser ce que captaient mes papilles. « Hum. Il est délicieux en tous cas. Parfaitement fruité. » Aucun vin imparfait n’aurait trouvé sa place sur la carte d’un établissement tenu par DeWitt ! « Et pour te répondre… Oui. C’est parfaitement remarquable. Même en ayant conscience de celui que je goûte je ne perçois pas de différence. Qui a attiré ton attention dessus ? » Celui qui le lui avait conseillé prenait son travail au sérieux. Impossible de le nier ! Après un court débat, je partis mettre l’une des deux bouteilles au frais puis lançai le long-métrage. « Bonne dégustation et… bon film ! » Je lui jetai un coup d’œil malicieux et m’enfonçai confortablement dans mon fauteuil, laissant Castiel profiter du canapé. L’introduction lièvre sur la plage avec son duo célèbre, le générique animé… Je m’éclatai et n’hésitai pas à lever les bras pour encourager le brun à remuer. J’étais même à deux doigts de le tirer pour qu’il se mette à danser sur « Summer Nights », riant face à sa réticence lorsque j'entamai le premier couplet de Travolta et l'encourageai à enchaîner avec celui de Newton-John.

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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyLun 12 Aoû - 8:34

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Confortablement installé dans le canapé moelleux, un sourire amusé flottait sur les lèvres de Castiel, tandis que Darren s'affairait à déballer les boîtes de nourriture. Il était encore en train de s'habituer à cette étrange sensation de camaraderie qui flottait entre eux, un sentiment nouveau, certes, mais pas désagréable. Darren, de son côté, semblait toujours enclin à faire de l'humour. Castiel l'observait avec intérêt, se demandant comment ils avaient pu passer si vite d'ennemis jurés à... quoi, exactement ? Des amis ? Non, pas encore. Peut-être des complices dans ce monde bizarre où la haine avait cédé la place à quelque chose de plus complexe.
« J’admire le fait que tu aies tout plaqué pour venir ici. » Dit Castiel en haussant un sourcil. Il avait du mal à comprendre comment Darren, habitué au tumulte de la ville, pouvait trouver la paix dans cet endroit reculé. « Pas que je te juge, hein, je peux comprendre l’envie de fuir la ville, mais de là à s’exiler complètement...Enfin, je sais que tu retournes souvent à New-York. Non, Garensen ne te file pas, c’est juste que tu fais acte de présence pour les diverses fondations DeWitt que tu chapeautes. »
Castiel rit doucement aux paroles de l’irlandais, secouant la tête. « Méditer, moi ? Tu me vois vraiment assis en tailleur, les yeux fermés, à faire le vide dans mon esprit ? » Il leva les yeux au ciel, feignant l'incrédulité. « Mais qui sait, peut-être que ton petit coin de paradis pourrait avoir des effets magiques sur moi. Outre le fait que j’ai toujours un million d’idées qui me passent par la tête, je n’ai pas le temps de rester assis tranquillement à faire le vide, alors que ma vie est pleine à craquer. Néanmoins, j’en prends note. Qui sait. » Son regard azur se posa sur le brun. « C’est vraiment... toi, » finit-il par dire, sincère. « Ce genre d’endroit te correspond parfaitement. »
Il s’interrompit lorsque Darren posa des bouteilles de vin et des boîtes de nourriture sur la table basse. Castiel éclata de rire aux propos de son hôte « Je voulais simplement te faire plaisir. Je sais que la cuisine du Point est irrésistible. » , attrapant l’une des bouteilles pour l’inspecter. « Oh, je suis sûr que tes Curly ont leur charme, mais je ne pouvais pas prendre de risque pour ma première soirée dans ta demeure, » répondit-il avec un clin d’œil. « Et puis, il faut bien marquer l’occasion, non ? »
Un petit rire interrompit ses propos. « C’est vrai que ça pourrait faire un bon décor de film d’horreur. J’imagine bien la scène : un homme seul dans une grande maison isolée, entourée par une forêt mystérieuse... veux-tu que je demande à Garensen de t’envoyer quelqu’un pour veiller sur toi ? » Le tout avec une pointe amusée qui ne pouvait pas passer inaperçue.
« Et dis-moi, tu ne t’ennuies jamais ici, tout seul ? Enfin, je veux dire, c’est assez isolé, non ? Je ne pense pas que tu médites toute la journée.» Il se demandait ce qui pouvait bien occuper les journées de Darren dans ce coin tranquille, loin du tumulte de la ville.
Lorsque le sujet fut sur le vin, Castiel expliqua « Comme tu le sais, je ne bois que rarement de l’alcool et lorsque j’ai entendu parler de vins sans alcool, cela m’a intéressé. Je suis allé voir sur place des producteurs qui avaient décidé de se lancer dans cette aventure et j’ai été conquis. Tous mes établissements en proposent afin que les personnes qui n’aiment pas ou ne peuvent pas boire d’alcool puissent apprécier un verre de ‘vin’ » il mime des guillemets « et cela a beaucoup de succès. »
Il a même investi dans certains domaines, car il est certain que ces vins-là vont avoir de plus en plus de demande.
Darren évoqua un choix crucial pour la soirée : le film à regarder.
Castiel arqua un sourcil, curieux de voir ce que Darren allait proposer. Quand ce dernier brandit fièrement le boîtier de « Grease », Castiel éclata de rire. « Grease ?! Vraiment ? » Il secoua la tête, mi-amusé, mi-horrifié. « Si après ça, je n’embauche pas un chorégraphe comme tu dis ... » Il prit le boîtier des mains de Darren, l’observant comme s’il s’agissait d’un spécimen rare. « Eh bien, pourquoi pas. Après tout, il y a une première fois à tout, non ? Surtout que je ne l’ai jamais vu. Je sais, je devrais avoir honte de ne pas connaître les grands classiques du cinéma américain.»
Ils s’installèrent finalement devant la télévision, Castiel prenant une grande inspiration comme pour se préparer à l’épreuve à venir.
Castiel, pris au dépourvu par la proposition, éclata de rire. « Sérieusement ?  Mais attention, je ne suis pas responsable si tu t’évanouis devant mes talents vocaux. »
Castiel leva son verre, trinquant à cette soirée qui s’annonçait définitivement hors du commun. « À notre duo improvisé, alors. » Le film commença, et dès les premières notes de « Summer Nights », Darren entonna fièrement les paroles, tandis que Castiel, amusé, suivait tant bien que mal. Il massacrait allègrement la chanson, mais en avait cure. Après tout, son hôte ne lui avait-il pas demandé de chanter ? Loin de ses obligations, il pouvait pour une fois, se laisser aller à pousser la chansonnette. Il savait qu’il ne chanterait pas durant tout le film.
C’est amusé qu’il lança « Si tu ne sais pas quoi faire entre deux séances de méditation, tu pourrais monter sur scène. Tu n’aurais qu’à trouver une partenaire et le Valhalla aurait un nouveau numéro de chant. »
Rien que d’imaginer la scène, des larmes de rire perlaient au bord de ses paupières.


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Darren Callighan
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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyLun 12 Aoû - 19:21

Admirer. Pas un qualificatif employé par Castiel de façon positive que j’aurais cru entendre un jour dans ma vie. J’étais presque sous le choc. Et pourtant nous y voilà, à nous lancer des fleurs honnêtes et sans arrière-pensées. Nul doute que sa défunte femme n’en croirait ni ses yeux ni ses oreilles après avoir passé tant de temps à souffler à cause de notre rivalité. « Oh mais j’ai gardé un pied-à-terre là-bas. J’ai toujours mon appartement pour faciliter les allers-retours entre New-York et Redwood. » J’aurais été dingue d’opter pour le contraire même si je préférais m’abstenir. Trop de mauvais souvenirs hantaient ces murs mais je ne m’étais jamais résolu à m’en débarrasser. « Donc on ne peut pas dire que je me suis exilé « complètement » au final. Juste que je préfère être ici. Quoi ? Tu préfères encore les bouchons de la ville ? » N’existait-il pas un âge pour se lasser de toutes ces conneries ? Le besoin de reconnexion à la nature s’était fait ressentir naturellement de mon côté. Est-ce que cela s’expliquait par mes origines irlandaises ? Je me poserais la question si je découvrais que j’étais le seul dans ce cas. En outre, même la méditation ne paraissait pas au goût de mon interlocuteur qui, amusé par ma proposition, essaya tout de même de feindre une once d’intérêt. Vraiment, les progrès qu’il faisait étaient étourdissants. Était-il humain finalement ou avait-on remplacé son robot une nuit à l’abri des regards indiscrets ? Ce genre de réflexion était très difficile à étouffer, me faisant rire intérieurement. « Je parlais plus d’un état de méditation relatif. Se poser, prendre le temps de respirer et de se détendre. Traite-moi de cliché si tu veux mais il n’existe rien de mieux que de se poser dans le jardin avec une Guinness à la main. Tu n’es pas forcé de t’asseoir en tailleur ! » Puis je m’inclinai face aux probabilités évidentes. « Il y a peu de chances que je te contamine avec mon attitude « babacool » mais on a connu plus étrange toi et moi. » Comme cette soirée par exemple ! « Tu seras le bienvenu en tous les cas. » Sincèrement.

D’ailleurs, je n’étais pas le seul à relever le trait extraordinaire qu’arborait ce rendez-vous. Marquer l’occasion comme Castiel le suggérait était on ne peut plus approprié, en effet, tant tout cela paraissait presque irréel. Je lui répondis tout en disposant la nourriture dans les plats. « Tu as raison. Autant faire les choses en grand même si je suis à peu près certain qu’aucun de nous n’oubliera les prochaines heures de sitôt. Avec ou sans Curly. » Mes billes claires se posèrent dans les siens tandis qu’un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Une fois de plus : je n’étais pas le seul surpris par la tournure des événements. Dire qu’un an auparavant nous nous serions étripés à mains nues ! « En tous les cas, ton geste est très apprécié. » Un clin d’œil. « Bon. Je te laisserai quand même y goûter en premier. Juste par précaution. » Et s’il avait versé de la mort-aux-rats durant la cuisson ? Plus sérieusement : je n’y croyais pas une seule seconde. Toutefois, nous avions déjà développé l’habitude de nous moquer de notre ancienne mésentente. N’était-ce pas mieux que d’en pleurer ? Ce fut sur une lancée similaire que Forster-Miller dépeignit un tableau terrifiant de ma vie au milieu des bois. Il s’en amusait grandement, cela crevait les yeux. Scénario que mon cerveau avait déjà écrit une tonne de fois depuis mon emménagement… Vive les nuits blanches ! « Tu rigoles mais je suis tenté d’accepter ta proposition ! » Je me retins d’ajouter que je l’avais imaginé comme étant mon bourreau à de nombreuses surprises. Aujourd’hui je ne le considérais plus autant comme un psychopathe.

« Oh tu sais, entre le travail, l’entretien de la maison et de l’extérieur, le sport… Je n’ai jamais vraiment le temps de m’ennuyer. Je pense que si tu m’observais une journée entière tu m’insulterais de « faux riche » ! » Car oui, mon emploi du temps était on ne peut plus basique en dépit de mon compte en banque. « Pendant que j’y pense, c’est encore trop tôt pour te proposer de partager un entraînement ? » Car oui, son corps ne pouvait pas être aussi ferme naturellement ! Quant à moi, je devais avouer qu’un peu de compagnie lors de mon rituel de musculation ne serait pas malvenu. En revanche, nous devions nous méfier. Nous ne pouvions pas nous permettre le luxe de devenir inséparables ! (Blague je précise.)

Concernant le vin, l’intérêt pouvait se lire sur ma face. « Excellente initiative. Avec un peu de chance, cela participera à dé-banaliser la consommation d’alcool. Dieu sait qu’il y en aurait besoin. » Combien d’accidents se déroulaient encore à cause d’un individu sous l’emprise de ces boissons ? Combien de décès même en-dehors de la route ? Honnêtement : je félicitais son initiative. En revanche, nous ne risquions pas de régler ces problèmes sociétaux dans la journée. En particulier car je brandis sous son nez le boîtier de Grease plutôt qu’un tableau de prévention ! La réaction de Castiel m’effrayait presque. « Tu sais que ton manque de grognement commence à me faire flipper ? Tu es presque trop de bonne humeur aujourd’hui ! » Je plissai les yeux pour mieux le dévisager en détail puis riais généreusement. Que se passait-il ? Même en me montrant optimiste je n’aurais jamais imaginé que cette soirée se passe aussi bien. « Mais tu marques un point cependant : tu devrais bel et bien avoir honte. Donc tu ne peux plus y couper. » Je lui repris l’objet des mains puis insérai le disque dans le lecteur avant de me laisser tomber dans un fauteuil. Je n’étais pas convaincu de ma réussite à camoufler mon excitation à l’idée de concrétiser ce projet le mettant en scène. Nous trinquâmes puis j’appuyais sur lecture. « Je me prépare déjà psychologiquement à subir tes « talents vocaux » ! » blaguai-je alors que les logos défilaient. Je fus d’autant plus sur l’arrière-train lorsque le millionnaire se prêta bel et bien au jeu, accompagnant (approximativement) les paroles de Newton-John. À l’idée d’un numéro au Valhalla, je lâchai : « Tu en as déjà eu un aperçu à Noël dernier ! » Ce coup-ci, je troquerai le costume de Père noël pour un en cuir ? Le chant reprit de plus belle jusqu’à ce que cela devienne un bazar monstrueux. Castiel lâchait prise de plus en plus. C’était… très agréable à constater. Je ne pus taire un sentiment de fierté à cette vision.

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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptySam 24 Aoû - 11:21

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 Castiel s'adossa dans son fauteuil, un sourire aux lèvres, amusé par la tournure inattendue de leur soirée. Qui aurait cru que lui et Darren finiraient par partager un moment aussi convivial, après tant d'années de rivalité ? Le fait que Darren ait mentionné avoir gardé un pied-à-terre à New York ne l'étonna pas vraiment. Il savait que l’irlandais faisait pas mal d’aller-retour pour siéger dans les réunions de la fondation DeWitt.
« Tu sais, je ne suis pas vraiment surpris que tu aies gardé cet appartement. Il y a quelque chose dans les lieux que l’on ne peut pas complètement abandonner, même quand ils sont liés à des souvenirs douloureux. » Il marqua une pause, réfléchissant à sa propre expérience. « Parfois, c’est comme si ces endroits faisaient partie de nous, autant que nous faisons partie d’eux. Et puis, je crois que l’on ne peut pas quitter New-York comme ça. Trop de choses s’y passent. »
Soudain, un sourire taquin se dessina sur ses lèvres. Il n’avait pas envie d’être trop sérieux ce soir.
«  Si les écureuils de Redwood deviennent trop agressifs, tu pourras toujours t’y réfugier. »
Tout à coup, il eut une vision de Darren poursuivi par des écureuils en colère.
Castiel réalisa à quel point ils étaient devenus à l'aise en s’envoyant des piques. Les mots n'étaient plus des armes, mais des jeux, des balles de ping-pong envoyées avec un clin d'œil complice. Ce changement l’étonnait encore, mais d'une manière agréable. Il était presque étonnant de voir comment le temps et un peu de distance pouvaient changer la dynamique d'une relation. Sidonie aurait approuvé.
La réponse de Darren, bien que mi-sérieuse, laissa Castiel pensif. Il n'avait jamais vraiment imaginé Darren comme quelqu'un qui pourrait apprécier la tranquillité de la nature. Pour lui, Darren avait toujours été l'incarnation de l'agitation urbaine, du stress et du m’as-tu vu. L'idée qu'il ait pu se transformer en une sorte de philosophe rural était presque difficile à croire.
« Tu sais, si quelqu'un m'avait dit il y a cinq ans que toi, Darren, tu finirais par apprécier une vie tranquille à la campagne, je leur aurais ri au nez. J'aurais parié sur un scénario plus dynamique, pas sur une version modernisée de la petite maison dans la prairie. »
Castiel secoua la tête en riant.
« Mais bon, la vie est pleine de surprises, non ? Peut-être qu’un jour, on te verra vraiment méditer au bord d’un ruisseau, en harmonie avec les oiseaux et les lapins. »
L'idée fit sourire Castiel, et il ne put s'empêcher de visualiser Darren assis en tailleur, entouré de nature, tentant désespérément de faire le vide dans sa tête. L'image était à la fois hilarante et un peu effrayante. Il savait qu'il exagérait un peu pour le plaisir de la taquinerie, mais il y avait aussi une part de vérité dans ses mots. Les gens changeaient, parfois de manière inattendue, et peut-être que Darren n'était pas aussi rigide et prévisible qu'il l'avait toujours pensé. Il craignait juste que demeurer à Redwood un peu trop souvent, ait les mêmes conséquences sur lui.
En parlant de changements, leur conversation sur le vin et l'alcool le ramena à une réalité plus sérieuse. Castiel hocha la tête en écoutant Darren parler de l'importance de consommer de l'alcool de manière responsable. Il n'était pas homme à prêcher, mais il appréciait le geste de Darren. Ils avaient déjà une politique de prévention au Valhalla avec un service gratuit de transport.
L’attention de Castiel se porta ensuite sur le film, et il ne put s’empêcher de rire en voyant l’enthousiasme de Darren à l’idée de regarder Grease. C'était un choix de film qui ne semblait pas vraiment correspondre à l'image sophistiquée de Castiel, mais c'était aussi ce qui rendait la situation si divertissante et inédite. Que l’homme d’affaires accepte de jouer le jeu.
« Moi, chantant et dansant sur les airs de Grease, dans ton salon. C’est quelque chose que je n'aurais jamais imaginé sauf pour une bonne cause.  » Il lança un regard amusé à Darren. « Heureusement que personne ne nous filme. »
Alors que le film démarrait, Castiel se laissa tomber dans son fauteuil, un verre de vin à la main, prêt à profiter de cette soirée improbable. Les premières notes de musique résonnèrent dans la pièce, et il ne put s’empêcher de remarquer à quel point Darren semblait détendu. C'était comme si toutes les barrières, tous les vieux ressentiments, avaient disparu, ne laissant place qu'à une sincère camaraderie.
Il laissa échapper un petit rire à cette idée. C'était peu probable, bien sûr, mais ce n'était pas impossible. Après tout, s'ils pouvaient passer une soirée ensemble à chanter sur Grease, alors peut-être que tout était possible. Après un long moment à brailler, du moins, en ce qui concernait Castiel, ils finirent par se taire. Reposant son postérieur dans le canapé, il s’affala.
« Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te demander de reproduire ce duo dès demain. À moins que tu ne sois prêt à monter sur scène au Valhalla avec tes amis pour un numéro surprise ? » Il leva un sourcil, son sourire s'élargissant. « Allez, avoue, ça pourrait être amusant. On pourrait même lancer un défi à tout le monde : si on arrive à faire chanter toute la salle, le prochain tour est offert par la maison. Qu’est-ce que tu en dis ? Bien sûr, on fera déguster du vin sans alcool ou des cocktails. Sans alcool aussi.»
Alors qu’il se désaltérait, tout en engloutissant quelques petits fours, ses préoccupations revinrent et son esprit s’envola loin du film et de la comédie qui se déroulait sur l’écran de télévision.
« En parlant du Valhalla, j’ai eu de la visite. Pas forcément très agréable. »
Il reposa son verre sur la table basse.
« Figure-toi, que Roman a envoyé sa femme pour tenter de récupérer des parts du cabaret. Comme si j’allais les lui céder. »
Tout en parlant, il secouait la tête d’un côté, puis de l’autre. Son regard avait perdu cette lueur amusée et était redevenu froid et distant.
« Il ne manque pas de culot. »
Castiel souffla puis enchaîna :
« Tu te rends compte, qu’elle est venue me parler de cette affaire avec le pasteur O’Neil. J’te jure ! Comment peut-il croire que j’ai fait des avances à cette fille ? » Un rire amer ponctua ses paroles. « Je ne connais même pas cette Lucie. »
D’une main excédée, il chassa l’air devant lui. Ou une présence imaginaire. Ou détestée.
Lorsque son regard se posa sur l’écran, il n’était plus d’humeur à chanter.

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Darren Callighan
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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyJeu 29 Aoû - 18:25

« Adoptée un jour, adoptée toujours. » ajoutai-je simplement concernant la ville de New-York. Dingue comme Castiel savait se montrer empathique depuis peu. Qui lui donnait de telles leçons d’humanité ? J’étais sûr de ne pas pouvoir m’en créditer tout le mérite ! Il marquait un point en tous cas. Les lieux pouvaient être difficiles à laisser derrière soi, que ce soit par amour ou par… attrait malsain ? Sans compter l’aspect pratique et la flemme de me lancer dans de la paperasse supplémentaire que je pouvais éviter. « N’insiste pas trop. Je risque de devoir me réfugier chez toi si je fais trop de cauchemars cette nuit ! » blaguai-je quant aux écureuils démoniaques que la forêt voisine habitait potentiellement (et de manière totalement exagérée). « Tu te rends encore chez Sidonie ? » Pendant qu’on était sur cette lancée après tout… Techniquement c’était chez eux (ou chez « lui » si on se référait au testament) mais au moins cela rendait toute précision superflue. Il saurait d’instinct à quel lieu je songeais. Cela faisait une éternité que je n’y avais plus mis les pieds et je réalisai alors que j’ignorai s’il s’en était débarrassé ou non. Toutefois, j’avais beau reporté la discussion sur lui, mon interlocuteur semblait plus intéressé à commenter son opinion sur ma personnalité qui, à l’écouter, le prenait de court. Comment pouvais-je être un tel afficionados de la nature sans que le moindre signe avant-coureur ne lui ait mis la puce à l’oreille ? « Méditer avec eux est le meilleur scénario. Imagine si tu me surprends en train de leur parler voire, pire, de chanter avec eux. » Je fis mine de balayer de longs cheveux en arrière. « Je me suis toujours destiné à être une magnifique princesse Disney. » Conserver mon sérieux ne fut pas évident, ce fut pour cette raison que j’évitai de croiser ses billes claires pendant un instant. « Mais disons que le divorce m’a donné envie de prendre du recul. C’est agréable de prendre du temps pour se recentrer sur soi-même et de découvrir qui nous sommes vraiment derrière le tapage médiatique, les faux-semblants, etc. Et puis, maintenant ça me donne l’opportunité de faire mes photoshoot délurés dans la nature. » Je lui adressai un clin d’œil complice, connaissant son avis sur ma facilité à me dénuder. Sa mine me fit enfin éclater de rire. Je tendais vraiment le bâton pour me faire battre…

Les tensions étaient inexistantes. Même après plusieurs dizaines de minutes passées à proximité l’un de l’autre, rien ne vint perturber cette accalmie. Serait-ce désormais la norme ? Plus d’embrouilles ? Plus de méchancetés lancées à l’autre ? Je l’espérais. Nous en prenions la direction en tous les cas. Les remarques assassines avaient été remplacées par des taquineries douces, nos hurlements par des tentatives désastreuses de rivaliser avec le casting vocal de Grease. L’index enfoncé dans le creux de mon menton, je fis mine de réfléchir à sa proposition autour d’un nouveau numéro. « Si tu comptes vraiment mettre ton plan en place, j’exige que tu sois sur scène avec moi. La perruque blonde de Newton-Jones t’ira mieux qu’à moi. » Bah oui, un petit karaoké autour de ce film culte serait démentiel ! « Mais je ne crains pas le ridicule. Alors si tu penses vraiment organiser un événement pareil : je serais de la partie ! » N’avais-je pas dansé lors de la Pride après tout ? Je n’étais plus à ça près. « Tu ne vas pas en profiter pour me coller des plumes de paon au derrière hein ? » Mon regard se fit suspicieux tandis que je le dévisageai avec insistance. Les lèvres sur mon visage s’étirèrent.

Tristement, je fus forcé de mettre le long-métrage sur pause lorsque la conversation prit un tournant plus frais. Je fronçai les sourcils à l’annonce d’une visite « pas forcément très agréable » et me redressai sur mon fauteuil. Que s’était-il passé ce coup-ci ? Il me fallut une poignée de secondes pour resituer les noms, mon esprit étant à mille lieues du travail. « Le pasteur O’Neil ? » finis-je par lâcher quand il eut terminé. Là, j’étais paumé par contre. Visiblement j’étais passé à côté de la dernière newsletter ! « À croire que les ennuis finissent toujours par te trouver. » soufflai-je. N’avais-je pas été moi-même responsable de certains d’entre eux ? « Est-ce que je dois m’attendre à ce que ces tensions s’éternisent ou bien est-ce déjà de l’histoire ancienne ? Tu veux que j’intervienne ? » Que pourrais-je faire, moi, que Forster-Miller n’avait pas pu déjà accomplir ? Il était plus haut-placé que moi (forcément) et possédait toutes les ressources financières imaginables. « Quoiqu’il se passe exactement, je suis ravi que tu te confies à moi. C’est important de ne pas se laisser consumer en conservant tout en soi. » Et non, la raison n’était pas que je cherchai encore une faille dans sa carapace ou que jouissais de le savoir malheureux. Non. J’étais fier que notre relation ait évolué ainsi.

Le constatant meurtris, soucieux, je me levai puis me postai derrière le canapé sur lequel il se trouvait. Mes mains vinrent se poser au niveau de ses clavicules puis me penchai, lui chuchotant ensuite à l’oreille : « Tu veux qu’on aille tester la position du lotus dans le jardin pour nous détendre ? » Un sourire s’allongea sur ma face alors que je réalisai que je ne craignais plus une telle proximité physique. « Le soleil se couche, avec de la chance on apercevra Bambi. » Puis, ne pouvant retenir une boutade qui finirait bien par lui décocher un rictus si ce n’était pas déjà le cas, j’ajoutai : « Il paraît que la méditation fonctionne encore mieux lorsque l’on est nus. Tenté ? »

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Castiel DeWitt
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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyJeu 5 Sep - 11:19

movie night

Castiel resta silencieux un instant, ses yeux perdus dans le vide, comme s’il cherchait les mots justes. Il finit par soupirer et se passa une main dans les cheveux, signe évident de nervosité chez lui. « Tu sais, parfois j’aimerais vraiment pouvoir ignorer tout ce qui se passe autour du cabaret. Fermer les yeux et espérer que les problèmes disparaissent tout seuls, comme par magie. Mais ça ne marche pas comme ça. »
Il fit quelques pas dans la pièce, les mains glissant dans ses poches. « Avec le cabaret, les choses ne sont pas aussi simples que je l’aurais voulu. C’est pas juste une question d’organiser des soirées et de faire rire les gens. Il y a tellement de complications… et ces derniers temps, je me demande vraiment s’il n’y a pas une conspiration contre moi. »
Son regard azur se posa sur son interlocuteur tandis qu’il rajoutait, un brin sarcastique «  et non, je ne vire pas parano. »
L’homme d’affaires soupira et enchaina « Entre la réapparition de Larsen, les demandes saugrenues de Roman et ce fichu pasteur O’Neil qui fait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues... C’est épuisant. Pire, ils m’épuisent à toujours me chercher des noises.»
Il secoua la tête, visiblement frustré, avant de reprendre, d’une voix plus douce. « Søren et moi, on ne touche rien. Pas un centime. Tout l’argent qu’on gagne, il retourne directement dans le cabaret, pour payer les factures, les artistes, le personnel. C’est une entreprise qui gagne beaucoup, mais pour le moment, notre priorité est un salaire décent pour tout le monde. Alors, voir tous ces ennuis s’accumuler, c’est comme regarder quelque chose qu’on tente de faire fonctionner au mieux se faire détruire lentement sous nos yeux. »
Castiel regarda Darren, « J’ai vraiment besoin de toi là-dedans, Darren. Plus que tu ne le penses. Tu as toujours eu ce don pour voir les choses sous un angle différent, pour trouver des solutions là où moi, je ne vois que des impasses. Je sais que j’ai parfois l’air de tout prendre un peu trop à coeur ou bien me montrer alarmiste … mais, la vérité, c’est que j’en ai marre d’avoir toujours quelqu’un qui cherche à me faire un sale coup dans le dos alors que je ne demande rien. Et ne me dis pas que ce sont les affaires.»
Castiel posa une main sur l’épaule de Darren, un geste empreint de sincérité. Ses lèvres esquissèrent un sourire, « Alors, que ce soit pour repousser les démons en col blanc ou pour chanter du ‘Grease’ avec moi, dis-moi que tu seras là. »
Castiel soupira de nouveau, plus profondément cette fois, comme si un poids invisible pesait sur ses épaules. « Et puis, il y a Roman... » commença-t-il, sa voix teintée d’amertume. « Ce type pense pouvoir s’accaparer une part de ce qu’il nous a cédé. Comme si le cabaret était toujours à lui. » Il marqua une pause, les yeux plissés par la colère. « Il a envoyé son émissaire, Eli, pour me faire comprendre qu’il voulait des parts du cabaret. Comme si c’était une simple formalité, comme si j’allais juste dire oui et lui offrir tout ça sur un plateau. Tu me connais, Darren, je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, mais ce genre de pression... c’est inacceptable. Venir sous-entendre que je gère mal l’endroit...  »
Un rire amer s’échappa de ses lèvres.
« La vérité, c’est que je n’y mets jamais les pieds dans ce foutu endroit. »
Il se détourna, son regard se perdant à nouveau dans le vide, puis se retourna brusquement vers Darren, le visage résolu. « J’ai pas l’intention de céder quoi que ce soit à Roman. Ce cabaret est à moi maintenant. Et je suis prêt à me battre pour ça, quitte à y laisser des plumes. Mais... » Il hésita un instant, cherchant ses mots, avant de se lancer. « Si jamais les choses se compliquent, si je sens que je perds le contrôle, je préfère que ce soit toi qui aies une part du cabaret plutôt qu’eux. Tu as prouvé que je pouvais compter sur toi. Tu as été là pour moi, pour Sidonie. Je sais qu’avec toi, il serait entre de bonnes mains. Tu es un artiste contrairement à moi. Tu garderais son âme intacte. »
Castiel plongea son regard dans celui de Darren, sa détermination se mêlant à une pointe de défi. « Ce cabaret, sincèrement, c’est pas ma tasse de thé, mais si je dois partager, je veux que ce soit avec quelqu’un en qui j’ai confiance. Alors, dis-moi,  tu es prêt à prendre ce risque, pour que le cabaret reste ce qu’il a toujours été : un refuge pour ceux qui cherchent un peu de magie dans ce monde de fous ? Et surtout, faire un pied-de-nez à tous ceux qui me cherchent des noises. »
De son au-delà, Sidonie devait bien rire de les voir s’unir pour faire face à l’adversité.
La conversation revint sur un terrain moins conventionnel et chassant ses sombres pensées, Castiel éclata de rire, levant les mains en signe de défense. « Alors là, laisse-moi te dire une chose, Darren : tu ne me verras jamais, au grand jamais, assis en position du lotus, les fesses à l’air sur l’herbe ! Non mais imagine un peu la scène : moi, en pleine méditation zen, à me concentrer sur l’univers et à respirer profondément… et soudain, une fourmi décide de faire de mon postérieur son terrain de jeu. Non, merci ! » Il secoua la tête, toujours hilare. « La nature, c’est bien joli, mais je préfère la contempler avec un bon coussin sous les fesses et un pantalon bien ajusté. Et puis, entre nous, je doute que les écureuils apprécieraient la vue. Déjà qu’ils ont l’air de comploter contre toi, je ne vais pas leur donner une raison de s'en prendre à moi ! on se la regarde la fin de ce film que je sache comment ça finit.»
Soudain, il leva sa main et rajouta, amusé "Et par pitié, j'oublie le yoga, c'est définitivement pas pour moi." avant d'aller piocher une poignée de curly.





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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyDim 8 Sep - 11:12

Je vis Castiel se lever, faire les cent pas tout en se lançant dans un long monologue révélateur de son mal-être vis-à-vis de toute cette situation autour du cabaret. Je l’écoutai attentivement, mes sourcils se fronçant à de multiples reprises alors que j’essayais de tenir les comptes de tous les tracas qu’il rencontrait. Je refusais de perdre le film. Et dire que le Darren d’il y a peu aurait été si ravi de le savoir dans la panade complète… « Je ne pense pas que tu le sois. » glissai-je tout de même lorsqu’il m’assura ne pas être parano. La mention de la fille Larsen me fit baisser les yeux, coupable. Je me souvenais encore de notre entrevue visant à se lier pour abattre mon interlocuteur actuel (sa réputation du moins puisqu’aucun de nous n’était un meurtrier). Cela remontait à si longtemps… Je ne savais même pas que la blonde avait refait son apparition à Redwood après son départ précipité. Cherchait-elle encore à régler ses comptes avec lui ou avait-elle tourné la page ? J’étais surpris de ne pas avoir eu de ses nouvelles dans le cas contraire. Ce fut au tour de ce fameux pasteur d’être renommé à nouveau. Encore une fois, j’ignorai qui il était et en quoi il constituait un problème. M’étais-je tant isolé du monde ? Je choisis de ne pas l’interrompre ce coup-ci et le laissai poursuivre sur sa lancée. Je ne jouais pas un rôle si important dans son entreprise de spectacles et fus donc très surpris de l’entendre affirmer avoir « besoin » de moi. Ma bouche s’entrouvrit sans qu’un son ne s’en échappe. Depuis quand étais-je devenu si précieux au célèbre Castiel Forster-Miller (DeWitt) ? Le geste affectueux qui suivit ne me laissa pas moins pantois. Sa main posée sur moi, son regard clair se fixant dans le mien et l’expression douce qu’il adopta manquèrent de peu de me faire reculer. C’était si inhabituel et… complice. Bien plus que tout clin d’œil taquin échangé. « Dis-moi que tu seras là. » Cette phrase ne fit rien pour arranger ce sentiment. Dans un contexte différent, cet instant aurait été parfait pour instaurer une romance à l’eau de rose ! Cette réflexion m’aurait amusé si je n’étais pas tant déstabilisé.

« Tu sais que je le serai. Tu n’as même pas besoin de me le demander. » lui assurai-je avec sincérité. Que répondre de plus à cela ? C’était à peine si mon cerveau parvenait à intégrer tout ce qui se jouait depuis une poignée de minutes ! Suite à quoi mes lacunes concernant Eli furent rapidement comblées. Ainsi, la demoiselle était de mèche avec l’ancien propriétaire du Valhalla. Pourquoi n’étais-je pas surpris qu’elle n’ait pas lâché l’affaire ? Une donnée essentielle me manquait en revanche. Toutefois, je n’eus pas le temps de la formuler que, déjà, le millionnaire reprit la parole dans une discours d’alliance dont nos connaissances tirées du passé ne pourraient que rire. Il me proposait sérieusement de nous partager la propriété de l’établissement si la situation se corsait davantage ? J’étais sur le cul. Rien ne m’avait préparé à une telle proposition, moi qui n’avais fait que d’organiser une soirée film dans l’innocence la plus poussée. « Je… » commençai-je, totalement perdu. « Je ne sais même pas par où commencer. Tu me prends de court, je n’aurais jamais pensé que toi et moi… » Je passai ma main sur ma barbe, pensif. « Ce serait évidemment avec plaisir et je suis sincèrement touché par tes mots mais laisse-moi te poser une question. Qu’est-ce que possède ce cabaret de si génial ? Pourquoi est-ce que tant de personnes en désirent la propriété ? D’ailleurs, pourquoi l’as-tu acheté dans un premier temps ? C’était purement économique ? » Vraiment, je ne comprenais pas d’où cet attrait provenait. Quelle était la raison poussant tous ces individus à « s’entretuer » pour en obtenir les parts ? Alors oui, j’y passai de bonnes soirées lorsque je m’y rendais mais pourquoi se battaient-ils tels des chiffonniers pour lui ? Castiel lui-même venait d’avouer se foutre de ce qui s’y déroulait ! Un simple caprice de riche ? Je me levais, me mettant à sa hauteur. « À nous deux, nous sommes imbattables. Roman, Larsen, O’Neil – peu importe qui est ce type – ne peuvent rien contre nous. Pas uniquement car nous avons plus d’argent qu’eux mais parce que nous sommes des requins. » Je n’avais que peu affiché cette facette de ma personne mais, peut-être était-il temps de l’embrasser complètement. « Ils ne nous verront même pas arriver que... » Je claquai des doigts, provoquant un bruit sonore qui résonna dans la pièce. Mes lèvres s’étirèrent. « Tu n’as rien à craindre. » Faisais-je le bon choix ? Le brun était en droit de protéger le Valhalla. Il l’avait acquis légalement et n’avait pas à subir tant de désagréments. Peu importe les zones d’ombres que comportaient son passé, même moi était incapable de nier cela.

Je le poussai à se rassoir sur le canapé, posant alors mes doigts sur ses épaules avant de lui murmurer des âneries visant à faire redescendre la tension d’un cran. Nous nous étions tant emballés que les effluves de testostérones devaient être à couper au couteau ! N’avais-je pas moi-même ressenti une légère excitation ces dernières minutes ? Je me le reprochais presque. Je pouvais comprendre l’attraction exercée par le côté obscur de la Force désormais. Mes paroles eurent l’effet escompté puisque mon invité s’esclaffa. À croire que je détenais un don spécial pour le ramener sur Terre lors de ses montés. « Ou, au contraire, tu serais mon meilleur argument pour les empêcher de me massacrer. Car, contrairement à toi, je suis persuadé qu’ils apprécieraient. Or, ma mort empêcherait ce spectacle de se renouveler. » Oui, nous allions très loin là. J’en ris à mon tour. Une chose était sûre : la vue ne m’avait pas déplu lorsque j’y avais eu le droit. Est-ce que mes paroles en serait la confession indirecte pour lui ? Puis, j’ajoutai : « Je ferai de mon mieux pour le yoga. J’achèterai un jacuzzi dans ce cas. » Nous aurions bien besoin de nous détendre si les prochains mois se révélaient musclés suite à notre partenariat.

Ce coup-ci, je me laissai tomber à côté de lui puis relançai le film là où je l’avais mis sur pause. L’ensemble de clichés – parfait reflet de son époque – me froncer le nez à plusieurs occasions mais je ne laissai pas cela ternir mon expérience. Lorsque la chanson la plus célèbre de Grease fut diffusée, le karaoké reprit son cours naturellement et ma tentative d’adopter un ton aiguë similaire à celui de Newton-John se révéla être un échec cuisant provoquant l’hilarité. Au moins, j’avais essayé. Lorsque le générique de fin débuta, je me tournai vers Castiel et lâchai : « Alors ? Qu’est-ce que tu en as pensé ? » Nous échangeâmes puis je me levai pour rouvrir le volet. La nuit était tombée. « Chaud pour une balade nocturne ? Tu veux rester là cette nuit ? » De belles pistes pour la suite de cette soirée incroyablement surprenante.

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MessageSujet: Re: Movie night feat. Castiel Movie night feat. Castiel EmptyDim 15 Sep - 5:28

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Castiel avait du mal à se contenir. L’agitation le gagnait, et chaque pas résonnait dans la pièce comme un écho de ses tourments. Il n’en pouvait plus de cette mascarade autour du cabaret, de ces complots invisibles qui semblaient se tisser dans l’ombre. Pourquoi cela lui retombait toujours dessus ? Ses pensées étaient un flot incessant, et même s’il parlait, une part de lui continuait à cogiter, à ruminer. Est-ce que tout cela avait un sens, ou était-ce simplement sa paranoïa qui le rongeait ?
Pourquoi Larsen, revenait-elle maintenant ? Il avait un peu de mal à l’appeler Amdahl, eu égard à Ryan.
La présence du pasteur le rongeait également. Que voulait cet homme ? Pourquoi semblait-il avoir autant d’influence ? Castiel n’avait aucune réponse, seulement des doutes.
Puis vint cette révélation inattendue : avait-il réellement besoin de Darren ? Castiel se surprit à poser une main sur lui, cherchant un soutien qu’il n’avouerait jamais. Sidonie avait toujours eu de l’estime pour l’irlandais. Elle lui avait accordé toute sa confiance. Lui, avait préféré ne voir en Darren qu’un bellâtre. Un gars qui se trimballait en sous-vêtement sur des panneaux publicitaires. Il devait avouer que cela n’était inspiré que par une mauvaise foi évidente.
Un soulagement le traversa, mais il n'osa pas le montrer. Pourtant, l’assurance de Darren l’apaisait, et même s'il s'efforçait de rester stoïque, il savait que cette promesse comptait plus qu'il ne l'avouerait.
Lorsque Darren évoqua Eli et son alliance avec l’ancien propriétaire du Valhalla, Castiel fronça les sourcils. Eli, toujours en train de manigancer... Ce n’était pas vraiment une surprise, mais cela renforçait la nécessité d’avoir Darren à ses côtés. 
Puis vint cette proposition audacieuse que Darren semblait avoir du mal à digérer. Castiel le voyait, le sentait même. L’hésitation dans sa voix, ce « Je… » qui peinait à franchir ses lèvres. Castiel garda un sourire énigmatique, l’observant se perdre dans ses pensées.
« Tu ne t’y attendais pas... » lança-t-il doucement, presque amusé. Il voyait bien que Darren était sur le point de basculer, mais encore incertain de la direction à prendre.
La question sur le cabaret fit surgir une lueur dans ses yeux. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il se battait pour cet endroit ? Endroit qu’il n’aimait pas particulièrement. Castiel ne put s'empêcher de se demander la même chose.
« Ce cabaret… » commença-t-il, hésitant à se dévoiler davantage, « Ce n’est pas une question d’argent. Oui, c’était un investissement économique au départ, mais aujourd’hui… Il représente bien plus. Il y a des personnes qui comptent sur moi. Sur nous, avec Søren. »
Castiel s’assit plus confortablement, croisant les bras derrière sa tête, l’air pensif alors qu’il repensait à la manière dont le cabaret était entré dans sa vie.
« Tu sais, à l'origine, je ne cherchais pas à reprendre le Valhalla. C’est Ryan qui m’a fait cette proposition, un peu par hasard. À l’époque, lui et son frère semblaient lassés de Redwood, de ses intrigues et du poids que représentait la gestion de ce lieu. Ils voulaient voir ailleurs, se lancer dans autre chose. On pourrait presque croire qu’ils avaient des ambitions plus grandes, mais honnêtement, je pense qu’ils voulaient juste de la nouveauté. »
Castiel haussa les épaules, un sourire un brin ironique flottant sur ses lèvres.
« Ryan est venu me voir un soir, sans trop de cérémonie, et m’a dit : ‘Pourquoi pas toi ?’ Il savait que j’avais les moyens et, à l’époque, j’avais une réputation d’homme d’affaires qui savait flairer les bonnes opportunités. Et puis Roman est un ami. Il ne voulait pas laisser son cabaret entre n’importe quelles mains. L’association avec Søren me convenait. Seul, je n’aurai jamais accepté. Je ne suis pas très à l’aise avec ce genre d’endroit, alors devoir en gérer un, c’est presque au-dessus de mes forces. Mais cela constitue aussi un défi. »
Il fit une pause, fixant un point dans le vide, comme s’il revivait ce moment. « Au début, je n’étais pas vraiment convaincu. Qu’est-ce que je ferais d’un cabaret, après tout ? Je n’étais pas dans le milieu du spectacle, et ce genre d’affaire, c’est toujours un pari risqué. »
Castiel esquissa un sourire en coin, mais il était évident qu’une part de lui ne regrettait pas cette décision. Le cabaret était devenu bien plus qu’un simple investissement financier pour lui. Ryan faisait partie de la Rose Lunaire… Le Valhalla servait à faire tourner certains comptes, à ouvrir des portes, et il fallait quelqu’un pour en garder les clés.
Il leva le visage vers Darren, le fixant, comme pour ponctuer son discours.
« Et maintenant que je l’ai, je ne laisserai personne me l’enlever. »
Sa voix se fit plus ferme.
Lorsque Darren se leva, affichant cette nouvelle facette plus agressive, Castiel haussa un sourcil. Un requin ? Une étincelle d’amusement brilla dans ses yeux alors que Darren claquait des doigts, proclamant leur invincibilité. « J’aime cette énergie. Tu as raison, à nous deux, personne ne pourra nous arrêter. »
Mais au fond, une question restait suspendue : faisaient-ils vraiment le bon choix ?
« Rien à craindre, dis-tu ? » murmura Castiel avec un sourire, tout en masquant ses doutes. « Je ne voudrais pas que tu deviennes, toi aussi, la cible de toutes ces personnes. »
Castiel observa Darren se rasseoir, un léger sourire aux lèvres. Ses doigts se posèrent sur ses épaules avec une familiarité surprenante. Familiarité qu’il n’aurait pas supportée quelques mois plus tôt. Comme à son habitude, Darren murmura quelques bêtises, des mots à la légère, destinés à détendre l’atmosphère.
Lorsqu’il éclata de rire, Castiel ne put s'empêcher de sourire plus franchement. Oui, il avait ce don particulier pour apaiser les esprits. C’était une compétence qui servait souvent, surtout dans ce monde où la tension montait si vite.
« Mon meilleur argument, hein ? » répondit-il en riant doucement à son tour. Ils aimeraient me voir mourir ? Peut-être…L’idée était dérangeante et tellement réelle. Le jeu auquel ils s’adonnaient n’avait rien de léger, mais Castiel trouvait quelque chose d'étrangement libérateur dans cet échange.
« Un jacuzzi ? » reprit-il avec une lueur d’amusement dans les yeux. « C’est exactement ce qu’il nous faut. Un peu de détente avant la tempête. »
Il se pencha légèrement, son sourire s’étirant davantage. Assis côte à côte, fixant l’écran avec une certaine curiosité mêlée de scepticisme. Grease… Était-il vraiment en train de regarder ça ? Plusieurs fois, il fronça les sourcils, amusé par l’enchaînement de clichés. Malgré tout, il laissa le film suivre son cours sans trop se plaindre. Il grimaça juste lorsque Darren tenta d’imiter la regrettée Olivia Newton-John. Castiel tenta vaguement d’accompagner, mais ses propres tentatives étaient tout aussi désastreuses, provoquant une complicité inattendue entre eux.
Une fois le générique de fin lancé, il tourna la tête vers Darren, prenant un air faussement pensif. « Franchement, un chef-d’œuvre... pour l’époque. Mais je dois avouer, ça m'a plu... malgré moi. »
Il éclata d’un rire franc. Cette bluette avait eu l’avantage de lui faire oublier ses tracas durant quelques dizaines de minutes.
Quand Darren proposa une balade nocturne, Castiel jeta un coup d’œil par la fenêtre et secoua doucement la tête, amusé. « Balade nocturne ? Très tentant, sauf que moi et la nuit, on a un deal : je la laisse tranquille, et elle fait de même. » Il se leva avec un sourire taquin. « Quant à rester ici... mieux vaut que je rentre, sinon tu risques de me faire regarder un autre film musical et là, je ne réponds plus de rien. Plus sérieusement, je dois rentrer. Demain, une longue journée m’attend. Comme souvent. On tentera de remettre ça un de ces soirs.»



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