CREDITS : hedgekey (av) old money (sign) ssamiiex (icon sign)
ALTER-EGO : Judson la girafe, Robin l'ex-militaire, Grace l'avocate, Eilin la fantasque, Edwin le torturé et Levi le bb
ÂGE : 38
QUARTIER : around rh, la maison du gardien à côté du cimetière
MÉTIER : gardien du cimetière de Redwood Hills
COEUR : amoché, épris de Liberté (presque, ça commence pareil)
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Re: La beauté du monde | Ted Mer 8 Mai - 15:02
La beauté du monde
Danny & Ted
Danny apprécie énormément ces conversations avec Ted, parfois hautement philosophiques, parfois non. Il apprécie leur simplicité et leur idéalisme. Mais il ne peut s’empêcher de trouver Ted dure avec elle-même, surtout quand elle raconte son passé d’élève. « Ta vie n’est pas si mal, maintenant. Non ? » dans le fond, il n’en sait rien. Il a lu un jour que le bonheur est composé de tant de pièces qu’il en manque toujours, mais Ted semble heureuse, désormais. « Mieux qu’à la télé » précise-t-il, même si ce n’est pas vraiment utile. « Tu vas y arriver, c’est ce que je te dis toujours » et il est sincère, parce qu’il croit en elle. Elle ne mesure pas quelle force ardente brûle en elle, ne perçoit pas son courage et sa résilience comme Danny s’en rend compte, lui. Avec ses doutes et ses craintes, ses faiblesses, elle est extraordinaire. Il réfléchit un peu plus longuement à ce qu’il vient de dire ; les femmes qui craquent pour des poètes torturés, ça ne se voit que dans les livres. Ted n’est pas d’accord, ce qui lui arrache un sourire. Peut-être que c’est précisément ce que Louise aime chez lui, d’ailleurs – il n’en sait rien, il n’a jamais osé lui poser la question. Il ne sait pas ce qu’elle lui trouve, Louise, mais parfois, il se dit que c’est mieux comme ça. Un peu de mystère. Et puis, on s’en fiche de savoir pourquoi. Ce qui compte, c’est ce qui est.
« J’organiserai ça » assure-t-il en lui jetant un coup d’œil entendu. Danny n’organise pas grand-chose, elle doit le savoir. Plutôt du genre à suivre le mouvement ou aller à contre-courant, mais pas à être l’instigateur de quoi que ce soit – peut-être que, pour faire les présentations entre Louise et Ted, il serait prêt à sortir de sa zone de confort, même si cette histoire l’effraie considérablement. Qu’est-ce qu’il dira, avec Louise et Ted de chaque côté de la table ? Le malaise l’envahit alors qu’il imagine seulement la situation. Bien sûr, il en a cruellement envie. Rendre les choses un peu plus officielles, laisser leur relation éclater au grand-chose. Il en rêve un peu, Danny, mais il en est aussi parfaitement terrifié. Mais il a un autre problème plus urgent à gérer, avec Ted qui lui proposer de garder son fils un jour. Le regard de Danny se pose maintenant sur le bébé qui lui semble si vulnérable, si fragile. « Arrête, je suis très sérieux » proteste-t-il en secouant la tête. Pourtant, un léger rire franchit le seuil de ses lèvres. « Le FBI, carrément » elle semble avoir confiance en lui, elle aussi, ça le rassure un peu (mais pas suffisamment). Il se doute que c’est un passage obligé, il est bien le parrain de cet enfant, mais il a peur de mal faire. Une peur viscérale, poisseuse, qui s’accroche furieusement à lui. « Non, non ! Evidemment… j’en ai envie. Au contraire. C’est juste que j’ai pas l’habitude, c’est tout » les bébés, ça n’a jamais été son truc, depuis le début. Il ne sait simplement pas comment faire. « Mais si tu me montres, je devrais m’en sortir » il n’y a pas de raison, essaie-t-il de s’en persuader.
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Et le monde entier dira non. Mais nous, on dira oui, et la seule éternité qui comptera, ça sera nous.. --