Après avoir aidé l’équipe scientifique, Juliet et Castiel se retrouvent livrés à eux-mêmes. L’homme d’affaires ne peut que sourire à la remarque de la blonde. C’est donc tout sourire qu’il répond : "C'est rare, mais parfois, je fais une exception. Même si derrière le farniente, il y a toujours une session de travail." Il n’a jamais l’esprit au repos. Ou très rarement. Il y est habitué depuis les années. " Pour être différent, c’est différent. " Le brun ne peut s’empêcher de rire. Ce minuscule bout de terre perdue au milieu de l’océan est unique. À des millions d’années-lumière de Redwood. Il ne sait pas si dans quelques années, avec la montée des eaux, cette île ne sera pas rayée de la carte comme certaines. Encore une fatalité dont il ne peut que constater les dégâts. Castiel préfère revenir à des pensées plus positives. " Je prends à cœur tout ce que je fais. C’est ma façon de travailler. De m’investir. D’être vrai. " Sa façon de prouver aux autres qu’il prend en considération ce qu’ils sont, ce qu’ils désirent. Ainsi, il se sent toujours connecté avec la réalité. Il garde les pieds sur terre, même si son mode de vie peut dire le contraire. Ce n’est qu’une vitrine. Une façade. " Va pour une balade. Maintenant, que tu es bien protégée. " Il s’approche de Juliet et s’amuse à réajuster son chapeau. " Voilà, c’est mieux comme ça. On est prêt pour l’aventure. " La balade les mène jusqu'à une plage déserte de sable fin, bordée d'une mer turquoise. Ici, le temps semble s'arrêter. "Tu penses que cette paix pourrait devenir ennuyante ?" demande Castiel, contemplatif. Ils découvrent un petit lagon isolé, entouré de végétation dense. C'est un véritable coin de paradis. "C'est fou de penser qu'il y a encore des endroits aussi préservés," murmure Castiel avant de rajouter "Ça donne envie de protéger ces lieux encore plus." Autour d’eux, il n’y a pas grand-chose, mais le peu qu’offre la nature est juste magnifique. " On a l’impression d’être échoué sur une île déserte et d’être seuls au monde alors qu’à quelques mètres, il y a tout un complexe scientifique. " Tout en parlant, il secoue la tête, comme s’il avait du mal à réaliser cette réalité. En fait, l’île est minuscule et ils ont rapidement fait le tour. Une halte sur une plage déserte incite Castiel à une baignade improvisée et bienvenue. Le soir venu, toute l'équipe se réunit pour un repas sur la plage. Les plats locaux, préparés avec soin, ravissent les papilles de chacun. La conversation est animée, pleine de rires et d'histoires partagées. Les coraux sont souvent au cœur des échanges. " On dirait que Jun a toujours fait partie de l’équipe. " Il se dit que lorsqu’il faudra repartir, le départ risque d’être difficile. La soirée prend une tournure magique lorsque l'un des membres de l'équipe sort une guitare et commence à jouer. Les notes s'élèvent dans l'air doux de la nuit, et bientôt, une mélodie entraînante invite tout le monde à danser. Castiel tend la main à Juliet. "Tu m'accordes cette danse ?" Pour une fois, qu’il n’est pas engoncé dans un costume et qu’il n’a pas à épater la galerie. Aucun appareil photo à l’horizon. Aucun journaliste. Demain, aucun titre qui n'annoncera sa nouvelle idylle ou pire, son voyage de noces sur une île paradisiaque. Castiel peut vraiment profiter de ce moment.
Dezbaa pour Redwood Hills
HRP:
Désolée pour ce retard
Juliet Howell
-- membre qu'on adore --
PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 4308
PSEUDO : vala29.
AVATAR : blake lively.
CREDITS : wankyuniverse (avatar) + laurens-german tumblr (gif) + samurai (code signature) + florence and the machine (quote)
ALTER-EGO : june, tehaunui, edith, josephine, alejandro & mila
ÂGE : 40
QUARTIER : #029 waterfall avenue.
MÉTIER : gérante du salon de thé en ville, le Drop of Milk.
COEUR : célibataire. maman d'une jeune fille de 16 ans.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: Stage au bout du monde - Castiel et Juliet - Mar 8 Oct - 11:16
Stage au bout du monde
Elle se doutait un peu de la réponse de Castiel. Il semble avoir toujours l’esprit occupé, avec un - ou plusieurs - dossiers en cours. S’il avait partagé pas mal de moments avec eux à New-York, il s’était aussi réservé des temps pour travailler. Si Juliet s’investit énormément dans son travail, elle aime aussi avoir des temps off, des moments où elle ne pense plus au salon de thé et à son chiffre d’affaires. Comme aujourd’hui, à des kilomètres de Redwood Hills. Elle y a pensé un peu, quand même, à ses employés qui doivent gérer seule, en son absence. Elle a confiance en son équipe, mais elle espère quand même que tout se passe bien. Pour l’instant, elle profite de la vue, du sable fin et de l’océan qui s’étend à perte de vue. L’impression d’être dans un autre monde, dans un autre univers, bien loin des préoccupations du quotidien. Se concentrer sur les coraux est aussi une bonne façon de ne pas penser au Drop of Milk ! Première fois qu’elle s’adonne à ce genre d’activité. Curieuse, Juliet peut s’intéresser à beaucoup de choses, mais quand il est question d’investissement, il lui faut tout de même un peu d’intérêt. La cause étant louable, la blonde s’applique, tout autant que sa fille. Juliet se retrouve ensuite seule avec Castiel et lui propose de faire une balade. Son chapeau réajusté par l’homme d’affaires, ils se mettent en route. Sur une plage isolée, seuls au monde devant l’océan et seulement le bruit du ressac qui parvient à leurs oreilles, l’homme d’affaires se questionne sur cette paix, cette tranquillité… « Je ne pense pas que je pourrais me lasser de cette vue, mais… » Elle sourit en se tournant vers le brun. « Il me faudrait plus que la replantation de coraux pour m’occuper ! » Un endroit préservé, comme s’il n’avait jamais été foulé par le pied de l’homme, ce qui rend leur présence quelque peu gênante dans ce décor. Ils doivent se faire tout petit, le plus discret possible pour ne pas déranger. La blonde ne peut qu’acquiescer aux paroles de l’homme. Elle rit ensuite à l’idée d’être échouée ici, avec Castiel. « Tu crois qu’on arriverait à s’en sortie, tous les deux, échoués sur une île déserte ? » Juliet est plutôt débrouillarde mais surtout dans son petit confort. Elle ne s’imagine pas vivre la vie d’une aventurière, s’accommodant de toutes les situations et vivant avec presque rien. Et pour être franche, elle a dû mal à s’imaginer Castiel avec un sac sur le dos jouant les baroudeurs ! Plus loin, ils profitent d’une plage isolée pour se baigner. Combien de temps cela fait-il que la blonde n’est pas allée à la plage ? Elle n’en a jamais vraiment eu l’habitude ayant grandi dans le Vermont, dans les terres. Elle a plus l’habitude de la neige et du ski en hiver. Cela ne l’empêche pas de s’amuser et de se prendre pour une sirène le temps de quelques minutes.
Le soir, sur la plage, l’ambiance est détendue. Ils partagent un repas. Juliet apprécie les plats et récupère quelques idées de recettes. Elle discute avec les scientifiques, les stagiaires. DeWitt lui fait remarquer que l’intégration de Jun semble réussi. La blonde se demande si cette expérience pourrait provoquer un changement de vocation chez la jeune fille… Juliet ne dirait pas non à accompagner sa fille dans ce genre d’endroit, plutôt que de la savoir dans l’espace ! « J’imagine qu’elle ne manquera pas de revenir, si l’occasion se présente de nouveau ! » Le repas terminé, la soirée se prolonge autour du feu, avec des discussions animées, mais l’ambiance devient tout à coup plus festive quand des notes de musique sont jouées sur une guitare. Les corps commencent à danser sur le rythme de la mélodie. Forcément, quand Castiel invite Juliet à se joindre au mouvement, elle ne peut refuser, elle qui adore danser. Elle prend donc volontiers la main de l’homme d’affaires pour rejoindre la piste de danse improvisée. « Décidément, ce voyage me montre un tout autre visage de l’homme d’affaires ! » réplique-t-elle en riant.
Castiel, un sourire en coin, se déhanche doucement sur le sable avec Juliet. La soirée a pris une tournure légère, presque insouciante, loin des responsabilités qui pèsent habituellement sur ses épaules. Son costume d’homme d’affaires, rigide et calculateur, semble s’être évaporé sous la douce chaleur du feu de camp et la musique qui flotte dans l’air. Il serre légèrement la main de Juliet, l’entraînant un peu plus dans la danse, savourant ce moment de répit. « Tu sais, c’est agréable de se déconnecter un peu, » commence-t-il, ses yeux pétillants de malice. « Avec toutes les affaires qui m’accaparent, j’oublie parfois de simplement... respirer. » Son regard se perd un instant vers l’océan, la lumière des flammes dansant dans ses pupilles. « Mais vivre ici tout le temps ? » Il secoue doucement la tête en riant. « Je crois que je finirais par tourner en rond. Il me faut, à moi aussi, un peu plus que des coraux et des couchers de soleil pour me stimuler. Après, ce n’est pas ma mission comme c’est le cas de Thomas ou de ces étudiants encore plein de rêves.» Ces étudiants qui pensent encore sauver le monde et qui un jour se trouveront face au mur des intérêts commerciaux. Ils verront alors leurs rêves s’évanouir et la dure réalité les ramener à ce qu’est la vie ici-bas. Les vagues de la finance et de l'économie risquant de submerger leurs idéaux, transformant leur rêve en simple marchandise, comme tant d'autres ressources de cette île paradisiaque. Les investisseurs pourraient bientôt chercher à exploiter ces efforts pour leur propre profit, détournant l'attention de la conservation vers des enjeux économiques, et les étudiants, qui avaient commencé leur quête avec tant de détermination, pourraient se retrouver à naviguer dans un monde où les ambitions altruistes sont souvent sacrifiées sur l'autel du profit. Il préfère taire ses pensées qui ne sont guère en accord avec l’ambiance festive du moment. La mélodie se fait plus douce, mais Castiel continue de bouger, son attitude décontractée contrastant avec l’image sérieuse qu'il projette habituellement. Il penche la tête vers Juliet, un sourire taquin sur les lèvres. « Cela dit, je pourrais m’habituer à danser plus souvent. » Il la regarde, presque espiègle. « Pourquoi pas à Redwood ? Je suis sûr qu’on pourrait trouver quelques occasions, non ? » Son ton est léger, presque complice, tandis qu'il savoure l'idée de partager d’autres moments comme celui-ci, loin des attentes et des obligations. Alors qu'il tourne doucement avec Juliet sous les étoiles, une pensée traverse l'esprit de Castiel, teintée d'ironie. Sortir danser avec elle à Redwood… voilà qui ne manquerait pas de faire jaser dans les chaumières. Il imagine déjà les regards curieux, les murmures échangés derrière les vitrines du salon de thé ou au détour d’une rue. Redwood était une petite ville, après tout, et les rumeurs avaient une façon bien à elles de circuler. Pourtant, l’idée ne le dérangeait pas vraiment. Il s'en amuse même, visualisant les commérages avec un certain détachement. Après tout, il s’est toujours plu à braver les conventions. Sidonie en était la preuve. Castiel observe discrètement June, la fille de Juliet, alors qu'elle s'intègre avec aisance au groupe de scientifiques et de stagiaires autour du feu. Il apprécie cet esprit de cohésion qu’elle dégage, sa capacité à s’adapter et à trouver sa place, même dans un environnement aussi éloigné de son quotidien. Malgré son jeune âge, elle semble curieuse et impliquée, participant aux conversations avec un enthousiasme sincère. Castiel admire ce trait de caractère, cette facilité à créer des liens et à collaborer avec les autres, ce qui, à ses yeux, est une qualité rare et précieuse. June serait un excellent élément à recruter plus tard. « Alors, serais-tu prête à m’accompagner si, par hasard, je dois assister à une soirée dansante ? » L’invitation est lancée. Castiel ne précise pas qu’elle n’aura pas lieu sur une plage, ni sous les étoiles. Que les participants ne seront plus des étudiants et des chercheurs.
Dezbaa pour Redwood Hills
Contenu sponsorisé
-- --
PERSONNAGE
INFOS RP
Sujet: Re: Stage au bout du monde - Castiel et Juliet -