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what can life be worth if the first rehearsal for life is life itself ? \ till

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Roy Fogarty
-- membre qu'on adore --
Roy Fogarty

PERSONNAGE
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PRÉSALIENSTOPIC
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LITTLE TALKS : 260
PSEUDO : mrs.chaplin, pascale
AVATAR : james norton
CREDITS : ava by mrs.chaplin // profil gif by david giuntcli tumblr
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → freya (ft. j.comer) la portugaise romantique → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic
ÂGE : 39
QUARTIER : Habite l'ancienne maison de sa mère, comme compromis pour sauver l'héritage familial.
MÉTIER : Anciennement politicien démocrate à New York. Maintenant, chef de mission au cabinet comptable Hartman.
COEUR : Célibataire
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: what can life be worth if the first rehearsal for life is life itself ? \ till what can life be worth if the first rehearsal for life is life itself ? \ till - Page 2 EmptyVen 23 Aoû - 0:55



what can life be worth if the
first rehearsal for life is life itself ?

feat till & roy
« Je travaillais pour le parti démocrate. » Bien qu'une certaine fierté habite ses mots, il n'est pas du genre à s'en glorifier. Contrairement à son père, qui portait sa carrière politique comme un étendard, la brandissant fièrement comme un trophée à chaque occasion, Roy a toujours préféré une approche plus modeste, presque effacée. Puis, évoquer sa campagne l’amènerait inévitablement à parler du chaos médiatique qui a suivi, et de son frère. Ce n’est pas un sujet qu’il évite, mais il ne le met pas non plus en avant, préférant garder cette partie de son histoire sous une certaine réserve. Il sait que chaque mot prononcé pourrait attirer des questions auxquelles il n’a même pas les réponses. Du moins, pas complètement. À Redwood Hills, la méfiance règne, avec raison. Et lui n’a aucune envie d’attirer l’attention sur lui, de se retrouver de nouveau au centre de rumeurs ou de suspicions inutiles. « Et j’ai été comptable dans une entreprise. » ajoute-t-il, d’un ton qui pourrait sembler anodin, mais qui sert en réalité à relier habilement son passé à sa profession actuelle, comme pour boucler la boucle.

Redwood Hills est une petite ville, méconnue de beaucoup, une de ces localités que l’on pourrait facilement traverser sans même remarquer qu’elle existe. Pourtant, il est curieux de constater que quelques personnes rencontrées à New York ont fini par s’y installer. Comme si les chemins de vie, d’apparence si distincts, avaient convergé vers ce même point isolé, caché dans le Vermont. Est-ce le fruit de simples coïncidences, ou pourrait-on y voir des signes, des destins entremêlés par quelque force invisible ? Roy, lui, a toujours été un homme de raison, un esprit ancré dans la logique. Pour lui, ce ne sont que les circonstances, ces suites d’événements aléatoires, qui l’ont mené ici. Rien de mystique, rien de prédestiné. Simplement une chaîne d’occasions et de choix qui ont tissé la trame de sa vie jusqu’à Redwood Hills. Mais même lui, parfois, ne peut s’empêcher de s’interroger, ne serait-ce qu’un instant, sur ce que cela signifie vraiment. Cette conversation sur la ville finit par l’amener à évoquer les raisons de sa venue à Redwood Hills, et Roy se laisse doucement guider par les faits. Il relate son parcours sans détours, mais sans chercher à s’appesantir sur les détails non plus. La perte de sa mère est racontée comme un élément parmi d’autres, une étape dans la chronologie de son histoire. Il ne cherche pas à susciter de la pitié ni à en faire un sujet de discussion lourd, habitué depuis longtemps à l’idée que cela était une partie de sa réalité. Mais l’arrivée d’Ethan a fait ressurgir des questions qu’il avait jusque-là enfouies, des questions auxquelles il n’avait jamais ressenti le besoin de trouver des réponses. Pour la première fois, il s’est senti presque triste de ne pas avoir connu sa mère. Cette absence, qui avait toujours fait partie de son existence, lui est apparue sous un jour nouveau, comme une perte réelle et tangible. Je suis désolé. Un mince sourire se dessine sur ses lèvres, un geste presque automatique, une manière d'atténuer les faits. Il secoue légèrement la tête, comme pour lui faire comprendre que ce n’est rien.

Et parce qu'il a l'impression d'avoir ouvert une brèche, il commence à expliquer une des raisons qui l’a mené à se joindre au club : comprendre. Ce mot, aussi simple soit-il, semble résonner dans l'air. Il remarque un changement chez Till : une légère hésitation, un recul imperceptible mais bien réel. Comme s’il venait d'entraîner l'autre sur un terrain instable. Il aurait dû s’y attendre. Après tout, certains sujets sont délicats, et il sait bien que le club historique a ses propres règles et limites. Roy acquiesce légèrement de la tête, un geste subtil qui traduit à la fois son respect pour ces décisions et sa compréhension des raisons derrière ces choix. Il ne cherche pas à contester. Malgré cela, Till reste ouvert à la discussion, prêt à aborder ces questions sensibles, mais dans un cadre plus privé et approprié. Cela dépendra sans doute de tes questions. Un sourire amusé se dessine au coin de ses lèvres. « Je crois pas qu’il n’y ait de mauvaises réponses. » Pour lui, chaque morceau d'information, aussi insignifiant puisse-t-il paraître, a de la valeur. Il contribue tout de même à peindre un tableau plus détaillé, plus nuancé de cette ville, ce lieu chargé de souvenirs où sa mère et son frère ont grandi. « On trouve tout autant de sens dans les petites histoires ordinaires. Elles aident à comprendre, d’une autre façon, » ajoute-t-il, sa voix se faisant plus douce, presque contemplative. Derrière ces mots, se trouve une volonté de faire de cet endroit une part de lui-même. Comme s’il cherche à se réapproprier les racines qu’il n’a jamais vraiment connues, à tisser des liens avec ce passé qui lui a été en partie étranger. « Et je t’avoue que je ne sais toujours pas ce que je cherche précisément. » Il a tenté de sonder son frère, mais ce dernier reste obstinément silencieux. À chacune de ses tentatives de conversation, Ethan glisse une information ici et là, sans jamais réellement révéler quoi que ce soit de concret. Roy se retrouve alors à jongler avec des fragments, des allusions, sans jamais pouvoir saisir la totalité de ce que cela signifie. Son père lui a demandé ce qu’il pensait gagner en apprenant la vérité, en cherchant pourquoi sa mère et son frère se sont dévoués corps et âme pour la Rose. Roy s’était retrouvé sans réponse, incapable de formuler précisément ce qu’il cherchait à accomplir. Mais ce qu’il ressent est bien réel, un besoin presque viscéral qui semble échapper à toute logique. Il marque une pause et amène de nouveau son verre à sa bouche, sirotant une gorgée. Dans tous les cas, Till ne semble pas totalement à l'aise d'avoir ce genre de conversation ici, et Roy respect cela. Il marque une pause, en profitant pour ramener son verre à ses lèvres. « Pourquoi l'Histoire ? » demande-t-il, sincèrement curieux. S'il y a bien une chose qui lui manque de la politique, c'est cette opportunité de rencontrer des gens passionnés, d'explorer ce qui les anime, de connaître leur histoire. « Je doute que ce soit seulement un simple concours de circonstances. » Les propos qu'il a entendus au courant de la soirée semble pointer vers quelque chose de bien plus substantiel.

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the world will little note, nor long remember what we say here, but it can never forget what they did here. it is for us the living, rather, to be dedicated here to the unfinished work which they who fought here have thus far so nobly advanced.
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Till Neuschwanstein
-- membre qu'on adore --
Till Neuschwanstein

PERSONNAGE
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LITTLE TALKS : 920
PSEUDO : Schnappi
AVATAR : Hugh Dancy
CREDITS : Avatar : mrs.chaplin
ALTER-EGO : Billie, Andrea, Søren, Ángel, Beth, Asael & Kat
ÂGE : 42
QUARTIER : Lilac Road
MÉTIER : Professeur d'histoire au lycée de Redwood depuis 6 ans, titulaire d'une thèse sur le traitement des homosexuels pendant la Shoah, président de la société historique de Redwood
COEUR : Célibataire
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: what can life be worth if the first rehearsal for life is life itself ? \ till what can life be worth if the first rehearsal for life is life itself ? \ till - Page 2 EmptySam 31 Aoû - 9:06

TW : mention nazisme

Roy & Till

what can life be worth if the first rehearsal for life is life itself ?

KoalaVolant

Je travaillais pour le parti démocrate. Un léger haussement de sourcil impressionné chez Till ; Plutôt rare de croiser des hommes ou femmes politiques dans le coin, du moins à sa connaissance. Le professeur d’histoire se sentirait aussitôt l’envie de poser davantage de questions – quelles campagnes, quelles fonctions, quels mots d’ordre- après tout il aime les discussions aussi sérieuses et les débats, sans particulièrement craindre d’y vexer qui que ce soit compte tenu de son tact extrêmement bien rodé. « Intéressant, à quel… » Roy poursuit néanmoins, la réponse ne s’arrêtait pas à cela, on aurait pu le deviner à l’emploi du passé. La bouche Till se referme dans un sourire entendu : il n’insistera pas. « Plutôt chouette, la comptabilité. J’aurais bien des choses à apprendre dans ce domaine. » Pas vraiment pour être honnête, l’Allemand fait preuve d’une minutie méticuleuse dans la tenue de ses comptes ; Simple small talk poli pour ne pas se laisser tenter de revenir sur cette carrière politique visiblement achevée – avortée ? Il n’en apprendra de toute évidence pas davantage à ce sujet ce soir, aura cependant largement de quoi satisfaire sa curiosité à d’autres égards. Un parcours de vie interrogé autour d’un verre, rien de particulièrement surprenant en soi, mais la tournure que prend cette conversation, elle, prend bel et bien l’enseignant de court. Tantôt touché d’apprendre le décès de la mère de Roy, tantôt réservé quant aux chances de la société historique de lui apporter des réponses à ce sujet ; Les eaux navigables de cette soirée ne sont finalement pas dénuées de remous et incitent Till à la prudence.

« Potentiellement, je pense au contraire qu’il peut il y avoir beaucoup plus de mauvaises réponses que l'inverse. » Sourire charmant tandis qu’il repose son verre, un soupçon de rire au coin des lèvres qui cache bien des préoccupations. « D’où l’importance d’un vrai travail d’historien. » Ses yeux se posent de nouveau sur son interlocuteur et l’observent avec bienveillance, bien que retenue. Le professeur n’expliquera pas s’être justement lancé dans un tel travail - seul, en secret. Son besoin de dissiper les idées reçues et de renouer avec la profondeur des parcours personnels, éloignés des explications simplistes. Il est sincère en affirmant à Roy qu’il s’expose à énormément de mauvaises pistes, les petites histoires ordinaires nécessitant un travail d’enquête tout aussi poussé que la grande, connue de tous, finalement bien plus simple à appréhender. « Je comprends. Et je suis d’accord pour la deuxième partie » concède-t-il sans la moindre difficulté, léger rire à l’appui et doigts qui se décollent du verre comme pour acter un signe de paix. « Je proposerais seulement d’avancer avec beaucoup de précautions parce que tu découvriras – ou nous découvrirons ensemble, si tu décides de nous demander de l’aide avec Tehau- que les petites histoires ordinaires sont souvent celles où se mêlent le plus de mensonges et de reconstructions a posteriori ; Parfois parce que ça arrange bien, parfois parce que c’est nécessaire. » Tant qu’il reste des vivants, le risque inévitable que leurs témoignages soient le reflet de leurs propres actes plutôt que de ceux de la personne sur laquelle on les interroge. Roy ne sait pas ce qu’il cherche, Till ignore ce qu’il pourrait trouver : suppose simplement que l’histoire de sa mère sera évidemment emmêlée à d’autres, possiblement déformée au profit d’autres. Une problématique qui lui est d’autant plus familière que lui aussi, s’est déjà lancé dans cette enquête pour sa propre famille.

Quelques gorgées de leurs verres respectifs, un bref silence avant que la discussion ne s’oriente justement sur cet aspect de sa propre vie. « Ah, bonne question. » Qui le fait sourire de nouveau, son regard plongeant dans son verre. Pourquoi vous faites ça, m’sieur ? Il a déjà répondu des centaines de fois à la question sans en développer la moindre lassitude ; Nul doute par ailleurs que sa réponse à Roy sera à la fois plus honnête et plus détaillée que celle préparée pour ses élèves. « Non, et en même temps, tout est toujours un peu un concours de circonstance ? » Nouvelle plaisanterie, les muscules du dos se détendent un peu. Pas que le sujet soit plus léger, il lui semble cependant moins immédiatement dangereux que celui de la secte. « J’avais envie de faire des sciences humaines et mon parcours personnel orientait facilement vers l’histoire. Ma famille a son lot de secrets et de tragédies. » Réponse entendue, classique, qu’il développe sans trop de difficultés. « Mes parents ont fui la dictature communiste peu avant la chute du mur de Berlin, ils ont toujours été très engagés, très ouverts pour en parler, aussi. Ça m’a donné envie de creuser, quitte à ne pas toujours trouver des choses très plaisantes au sujet de la génération précédente. » Aura-t-il besoin de préciser qui était cette génération précédente ? Les lettres et symboles qui alourdissent peut-être l’air de ce bar, pèsent sur les notes de la musique de fond que l’on perçoit à peine encore. « Comme je te le disais, même dans les petites histoires personnelles, on peut trouver beaucoup de mensonges qui arrangent. » Jamais il ne s’était doué, en fréquentant son grand-père, qu’il verrait un jour son nom sur un registre d’employés d’un camp de concentration. On n’en parlera plus ou on comblera les trous différemment : les vivants qui réécrivent leur propre passé, faute de pouvoir, justement, vivre avec.


_________________
Und mein Herz schlägt weiter, auch wenn es fürchterlich brennt, wenn alles hier zerfällt. Doch nichts tut für immer weh und die Welt dreht sich weiter.

•• amaaranth



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