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Sandstorm - Edwin

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Elizabeth Brennan
-- membre qu'on adore --
Elizabeth Brennan

PERSONNAGE
Sandstorm - Edwin Xnzc
LITTLE TALKS : 189
PSEUDO : Schnappi
AVATAR : Sophie Turner
CREDITS : littlewildling
ALTER-EGO : Till, Billie, Andrea, Søren, Ángel & Asael
ÂGE : 29
MÉTIER : Couturière de profession, tient une petite boutique de vêtements à Saint-Albans
COEUR : no, thank you
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Sandstorm - Edwin Sandstorm - Edwin EmptySam 11 Mai - 11:36

Sandstorm
Edwin&Beth

Le piano, le poney, les goûters, le parc, les bains. Betty qui déteste les enfants mais s’acharne dans le rôle de la parfaite baby-sitter, à traîner son marmot de place en place comme une jeune maman investie. En vrai, ce n’est pas aussi désagréable qu’elle voudrait bien le faire croire. Le petit job accepté parce qu’elle avait vraiment besoin d’argent s’est rapidement transformé en une relation tendre avec Diego, affectueuse malgré les airs un peu revêches de la rouquine qui exprime difficilement ce genre de choses. Pas la plus conventionnelle des nounous, mais tout de même sincèrement investie parce que ce gosse-là n’est pas juste un gosse, mais bien Diego. Puis, les cours de piano ont l’avantage indéniables d’être beaucoup plus confortables et tranquilles que les cours de poney – ces foutus cours de poney que Beth déteste très cordialement. Chez monsieur Stanhope, nul risque de marcher dans du fumier, nulle odeur de fumier, nul fumier tout court. Edwin wins sans conteste face au centre équestre qui représente à peu près toutes les angoisses de la citadine un peu pimbêche, refusant de quitter ses Louboutin même dans les situations les plus périlleuses. Chez monsieur Stanhope, il y a aussi monsieur Stanhope, bien sûr : une compagnie on ne peut plus agréable si on aime le genre artiste torturé, mystérieusement séduisant dans les tourments de pianiste maudit qu’on lui imagine. Ce n’est pas forcément son genre, à Beth, mais c’est un genre qui se laisse apprécier tout de même sans trop d’efforts.  

En tout et pour tout, les leçons de piano ne sont donc pas le rendez-vous hebdomadaire que Betty accompagne avec le plus de déplaisir. Ça ne dure pas très longtemps, il lui suffit de s’installer dans un coin et de se faire discrète, Diego est content : que demander de plus ? Pour une raison inconnue, la leçon du jour se déroule cependant avec moins de fluidité qu’à l’ordinaire. Au-dessus du magasine qu’elle fait semblant de lire, les sourcils de la rousse se froncent à de nombreuses reprises au cours de la séance et un vague sentiment de frustration va grandissant. Est-ce que c’est elle qui est trop susceptible aujourd’hui ? Diego qui est particulièrement inattentif ? Monsieur Sexy-Tourments qui est mal luné ? Toujours est-il que les petites réflexions sèches s’accumulent à l’égard du gamin dont on sent l’envie de bien faire, de faire plaisir à son prof surtout, de ne pas le décevoir en répétant sans cesse la même erreur sans pour autant parvenir à dépasser la difficulté. Et le prof qui semble malgré tout s’en agacer, ne voyant apparemment pas à quel point Diego demeure franchement craquant en recommençant mille fois le même enchaînement de notes avec toute la bonne volonté d’un p’tit truc de cinq ans qui peine déjà à faire ses lacets tout seul. Reposant son magasine sur le canapé, Beth croise les bras et se met à les observer, de plus en plus crispée. Quelque chose comme un instinct protecteur qui se réveille, pas vraiment maternel mais clairement louve tout de même. Avant qu’elle n’ait pu décider d’intervenir ou non, son portable sonne et l’arrache à son irritation. Une grimace, le fournisseur de la boutique. Probablement un truc urgent qu'elle ne peut pas envoyer directement sur messagerie.

« Vous avez déjà terminé ? » Revenant près du piano après avoir tenté de prendre son appel aussi discrètement que possible, le ton faussement enjoué, de ceux qu’on utilise pour cacher aux enfants la tension qui règne dans l’air ; A croire qu’ils sont idiots et ne respirent pas le même. « J’ai encore un exercice à faire. » Haut les cœurs. Dire qu’il a l’air aussi motivé que si on lui avait demandé de manger trois assiettes d’épinards serait un euphémisme. De quoi faire de nouveau plisser le nez à sa baby-sitter, contrariée de le sentir si déçu de lui. « Tu veux le faire tout seul, pendant que je discute avec Edwin du calendrier des prochaines séances ? » Une bonne excuse pour demander une explication sur le ton surprenant de la dernière demi-heure écoulée. Pas que Beth connaisse une chaleur particulière à l’homme, mais elle ne l’a jamais vu désagréable à l’égard de Diego pour autant. Plutôt patient, au contraire ; Du genre qui accompagne les premiers pas sans forcer la cadence ni casser l’entrain des maladresses enthousiastes. Pudique, la main qui se glisse dans le dos du gamin pour le frotter un peu trop vigoureusement, tentative de lui apporter un peu de réconfort tandis qu’il reprend mollement son exercice. Puis elle s’éloigne pour rejoindre la mutation des nains Prof et Grincheux, la frustration imprimant aux pas un bruit de talons insupportable. « C’était quoi, ça ? Une séance d’initiation au piano ou un entraînement pour entrer au conservatoire ? » Agacée sans chercher le moins du monde à le cacher, la rouquine qui ne se démonte face à personne ; Pas même face aux artistes torturés qui semblent tout à coup se croire trop biens pour donner des cours à des débutants.  

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I could lie, say I like it like that, like it like that
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•• amaaranth
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Edwin Stanhope
-- membre qu'on adore --
Edwin Stanhope

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 667
PSEUDO : linoa, caroline
AVATAR : richard madden
CREDITS : kidd (av) old money (sign) five or four (gif sign)
ALTER-EGO : Judson la girafe, Robin l'ex-militaire, Grace l'avocate, Danny le poète torturé, Eilin la fantasque et Levi le bb
ÂGE : 37
QUARTIER : Waterfall Avenue
MÉTIER : ancien pianiste professionnel reconverti en professeur de piano à l'université de Burlington
COEUR : brisé, encore
INTERVENTIONS RL : Oui
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MessageSujet: Re: Sandstorm - Edwin Sandstorm - Edwin EmptyHier à 14:50

sandstorm
beth & edwin

Edwin était exigeant à tous les niveaux, tant sur le plan personnel que professionnel. Il l’était donc naturellement, que ce soit à l’université où il donnait encore parfois quelques cours ou lors de ses leçons particulières avec ses élèves aux âges très variables. Exigeant, certes, certainement peu loquace également, préférant se concentrer sur la musique, mais rarement désagréable. Il avait toujours tenu à se montrer respectueux et courtois, c’était de naissance après tout. Jamais un mot plus haut que l’autre, des conseils toujours avisés, pas (toujours) de sarcasme mais de quoi progresser. Sévère donc, mais juste. Sauf ce jour-là. Comme tous ceux qui précédaient d’ailleurs, parce que l’humeur maussade d’Edwin ne datait pas d’hier. Des jours, des semaines à ressasser, à se morfondre, à haïr le monde tout entier. Forcément, cela devait finir par rejaillir sur sa vie quotidienne. Sur son boulot. Diego, son jeune élève du jour, ne jouait pas avec beaucoup d’entrain, pas suffisamment aux yeux du pianiste. Il n’était pas assez concentré et multipliait les petites erreurs qu’il ne faisait pas en temps normal. Edwin n’aurait pas dû en demander autant d’un enfant de cet âge, pour qui le piano devait d’abord rester un loisir, une sorte d’initiation, mais c’était plus fort que lui. Et puis, il n’avait jamais été doué avec les enfants de cet âge, il n’arrivait pas à les considérer comme autrement que des mini-adultes. Probablement parce que c’était ainsi qu’on l’avait toujours considéré lui, aussi loin que remontaient ses souvenirs. Mais ce n’était pas de cette façon que l’on traitait avec les enfants normaux, il aurait dû le savoir. Sans compter cette horrible sonnerie de téléphone qui interrompit la leçon, faisant dans un même temps sursauter le maître et l’élève. Edwin glissa un regard courroucé vers l’accompagnatrice de l’enfant, mais celle-ci avait déjà disparu prendre l’appel.

Il n’en fallut pas plus à Edwin pour décider de mettre un terme à la séance. Inutile de s’acharner davantage, ce n’était le jour ni pour Diego ni pour lui, autant arrêter les frais avant de sentir l’agacement se muer en un sentiment plus intense. Inutile d’en vouloir à ce pauvre enfant qui n’avait rien fait d’autre que de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Il lui proposa donc de clôturer sur un dernier exercice, quand Beth revint la bouche en cœur en demandant s’ils avaient déjà terminé. Edwin laissa l’enfant répondre et si son cœur se serra un peu en voyant son air de chiot battu, il n’en montra rien. Trop occupé à regarder ailleurs, faire semblant de s’intéresser à quelques papiers posés sur la table voisine. Beth ne semblait pas décidée à le laisser s’en tirer à si bon compte, puisqu’elle demanda à lui parler. Il leva les yeux au ciel, peu désireux d’avoir la moindre conversation avec elle, mais il ne pouvait décemment s’y soustraire. Alors, tandis que le garçonnet reprenait sa place derrière le piano, décidément bien trop grand pour lui, ils s’isolèrent un peu plus loin. Beth ne se perdit pas dans les amabilités d’usage, sa première remarque était franche, teintée de virulence. « Donc, je dois m’excuser d’être rigoureux et de vouloir qu’il progresse, c’est bien ça ? » qu’il répliqua sur le même ton, d’une voix sérieusement teintée de mauvaise foi. Au fond de lui, il se doutait un peu de ce qu’elle sous-entendait. Il n’était pas idiot, Edwin, loin de là, il avait conscience d’avoir parfois manqué de patience et de tact au cours de la séance. Mais le reconnaître, très peu pour lui. « C’est justement pour cela que je le prépare. Si un jour Diego souhaite intégrer le conservatoire, autant qu’il ait toutes les chances de son côté » l’enfant était jeune, mais doté d’un indéniable talent, Edwin en était convaincu. Mais il n’avait pas pour habitude de les préparer si jeune à faire carrière, il était bien plus exigeant avec ses élèves plus âgés ou même à l’université.  

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☆ ☆ J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.
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Elizabeth Brennan
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MessageSujet: Re: Sandstorm - Edwin Sandstorm - Edwin EmptyAujourd'hui à 1:06

Sandstorm
Edwin&Beth

Très sensible à l’injustice, la rouquine qui a observé l’ensemble de ce cours de piano en se demandant si elle avait raté quinze ans de la vie de Diego et le moment de lui faire passer des auditions importantes. Sans doute exagère-t-elle, bien sûr : Betty n’est pas connue pour sa tempérance extraordinaire et encore moins lorsque ce sont ses proches qui pâtissent d’une situation inéquitable. Diego est un bébé, certes pas selon la définition ordinaire du mot mais du moins aux yeux de sa babysitteuse aussi revêche que protectrice. On n’embête pas les bébés de cette façon, on ne leur demande pas de répéter cinquante fois la même combinaison de notes stupides jouées sur un piano stupide lui aussi. Pour qui se prend-il, Edwin ? Oh, évidemment : il se prend pour le grand pianiste qu’il est, enseignant à l’université, tout ça. Bravo, Edwin. D’ordinaire, Beth serait plutôt d’accord pour dire que le type a un CV impressionnant et une légitimité entière, n’irait pas spécialement lui chercher de noises même s’il n’est pas la personne la plus chaleureuse qu’elle ait rencontrée. Sur le moment cependant, il lui semble vraiment être le dernier des ploucs qui prend de haut un pauvre gosse un peu dépassé. Et en plus il lève les yeux au ciel lorsqu’elle lui demande un mot ? Voici donc un tourment supplémentaire à ajouter à sa liste : celui des rouquines facilement fâchables et donc très vite fâchées.

Assez peu diplomate, Beth. Trop honnête et trop impatiente pour tenter de mettre la moindre forme à ses reproches, se contente donc de les jeter au visage du prof sans davantage de manières. Le nez se fronce aussi rapidement que les sourcils tandis qu’elle secoue la tête, surprise que la vivacité de son ton lui soit renvoyée avec tant de mauvaise foi. « Ça dépend, par être « rigoureux » vous voulez dire être une telle… » stop, stop, stop, Beth. Tu es là dans le cadre de ton job, job que tu risques de perdre assez rapidement si tu te mets à insulter le prof de piano de tête de con « … une telle source de pression sur un gamin qui débute à peine ? » Mieux ? Mieux. Au fond, c’est surtout l’incompréhension qui suscite une réaction si vive chez elle, n’ayant pas été habituée à cette ambiance pendant les cours de piano qui d’ordinaire se déroulent sereinement. Quelque part dans l’imaginaire qu’elle a eu le temps de se constituer en assistant chaque semaine à ces trente minutes de la et de manqués un coup sur deux, Betty se représentait l’homme comme quelqu’un d’assez posé et patient. Comme quoi, on aime à prêter tout un tas de choses à des inconnus dont on ignore tout. « Le préparer ? » Incrédule, elle bat des cils en répétant la justification qui lui semble délirante. Et pointant du doigt le pauvre cœur toujours abandonné face à sa rangée de noires et de blanches : « Ce truc, là ? Ce machin trop petit pour attraper lui-même son goûter dans un placard, vous le préparez à intégrer le conservatoire ? » Ça lui arracherait presque un rire, si elle n’était pas à ce point sidérée par le sérieux de son interlocuteur feignant très visiblement de voir le décalage énorme entre ses prétentions et la situation réelle. « Pardon de vous poser la question mais : est-ce que vous allez bien ? » Pas vraiment le ton habituellement badin qu’on utilise pour poser cette question, plutôt un énorme combien d’heures d’insomnie avez-vous passées devant votre piano pour halluciner à ce point aujourd’hui ? Et a bien y regarder, il est vrai qu’on lui a déjà connu meilleure mine, à ce monsieur Sexy-Tourments.


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