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Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren -

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Castiel DeWitt
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Castiel DeWitt

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Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Giphy
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MessageSujet: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyJeu 4 Avr - 17:56

Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ?

Il déteste conduire. Encore plus la nuit, car il ne reconnaît pas les endroits. À l’arrière de la limousine, il ne regarde jamais le paysage, il a toujours le nez plongé dans ses dossiers. Cette aversion à la conduite, il l’a toujours eu. Ce sont ses parents qui ont insisté pour qu’il obtienne son permis de conduire. Il s’est toujours demandé s’ils n’avaient pas soudoyé les inspecteurs pour qu’il réussisse à l’avoir aussi facilement alors qu’il n’est franchement pas doué. Il est vrai, qu’il n’a jamais fait beaucoup d’efforts non plus. Un énorme soupir vient corroborer ses pensées. Dans son rétroviseur, les phares de la voiture de Darren. Il ne sait pas s’il a bien fait de l’inviter chez lui. Après tout, il n’a rien à cacher et leur collaboration s’est bien passée. Darren l’a vraiment aidé. Il n’était pas là pour faire de la figuration.
Castiel se dit qu’il aurait peut-être plus à gagner en étant son ami que son ennemi. Quoique ‘ami’ soit un peu fort. Il verra bien ce que ça donne.
Il prend le temps d’appeler chez lui afin que les grilles restent ouvertes pour la voiture de l’irlandais. Il ne voudrait pas qu’il reste dehors, surtout en l’ayant invité. Il ne voudrait pas qu’il pense que ce n’était que des paroles en l’air ou pire, qu’il se moque de lui.

Castiel ralentit devant les grilles de sa propriété puis avance lentement. Il s’assure que Darren est entré lorsque les portes se referment. Il conduit jusqu’à la maison ou des lumières s’allument sur leur passage. Une véritable haie d’honneur.

Une fois hors de son 4x4, Castiel attend poliment l’irlandais et lui ouvre même la porte de sa demeure en s’effaçant pour le laisser passer tandis qu’il lance :
« Bienvenue chez moi. »
Le garde du corps est quelque part dans la maison. Ombre silencieuse.
Dans le salon, le feu crépite et le lampadaire diffuse une lumière tamisée. Castiel sourit.
Il se regarde et regarde Darren avant d’éclater de rire et de lancer :
« J’ai prié pour ne pas tomber sur un barrage de police. Je n’aurai jamais osé descendre de la voiture, fagoté de la sorte, même si je dois avouer que ces vêtements nous ont sauvé la mise. »
Il avance dans le salon tout en se déchaussant, laissant ses chaussures là où elles sont ôtées. Il les pousse juste un peu avec le bout du pied, histoire qu’elles ne restent pas sur le passage.
« Mets-toi à l’aise, n’hésite pas. »
Il ne précise pas qu’il ne parle que de retirer ses chaussures et non toutes ses fringues. Après cette trêve établie entre eux, Castiel décide de ne pas jouer les trouble-fête en étant désagréable. La soirée a été éprouvante. Il tient à la finir dans le calme.
« Que veux-tu boire ? Je crois qu’il y a pas mal de choix. »
Tout en parlant, il se dirige vers le bar où des bouteilles sont alignées, les unes à côté des autres.
« J’ai aussi des boissons sans alcool si tu préfères. »
Il regarde sans vraiment les voir toutes ces bouteilles, sachant qu’il son choix va se porter sur quelque chose sans alcool.
« J’ai du thé glacé si tu en veux. Je vais m’en servir un verre. Je te laisse choisir. Si tu as besoin de glaçons, tu demandes.»
Le temps que l’irlandais fasse son choix, Castiel a sorti la carafe de thé glacé et revient avec. Il s’empare d’un verre long drink pour y verser sa boisson. Puis repose le tout sur la table avant d’aller se vautrer dans l’immense canapé.
« Je crois qu’on l’a bien mérité. »
Il lève son verre vers Darren.
« À notre collaboration fructueuse. Je rajouterai bien ‘et aux autres’ mais je dois t’avouer que je n’espère pas qu’un autre taré sème la pagaille en ville. J’en ai assez de la chasse aux secrets. »


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Darren Callighan
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Darren Callighan

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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyVen 5 Avr - 0:48

Je passai tout le trajet à débattre sur ce que j’étais en train de foutre en acceptant l’invitation de Castiel à passer prendre un verre chez lui. Avais-je oublié qu’il était censé être un ennemi ? À quel moment la barrière entre deux opposés s’était-elle tant floutée ? Nos caractères s’alignaient mieux que jamais, notre entente étant totalement déstabilisante. Devais-je encore m’accrocher à de vieux soupçons dont je n’avais jamais eu la moindre preuve de leur véracité ? Cela semblait puéril tant d’années après… Son implication dans le décès de sa femme demeurait hypothétique. Notre semblait d’« amitié », lui, était bien réel bien qu’aucun de nous n’était encore prêt à l’accepter pleinement. Bref, je le suivis jusqu’à sa demeure où je me garai non loin de lui après avoir découvert la beauté de son extérieur si bien entretenu. J’étais surpris qu’aucun de ses employés ne soit déjà là à lui lécher les bottes. Pourtant, nous étions bel et bien seuls jusqu’à confirmation du contraire ! Je le remerciai d’un signe de tête puis entrai pour la première fois. L’élégance et la modernité transpiraient à travers un décor légèrement rustique en accord avec la région. Ces éléments dosés à la perfection permettaient aux lieux de dégager un sentiment de chaleur appréciable en totale opposition avec ce que j’avais connu de son propriétaire jusqu’à récemment. Mes yeux passaient en revue la pièce gigantesque qui servait de salon et s’arrêtèrent brièvement sur des dizaines de photographies encadrées. Sidonie était présente sur la majorité d’entre elles -si ce n’est toutes- et j’eus comme le sentiment d’être affreusement jugé. Je détournai rapidement le regard alors que je tentai d’oublier le pincement au cœur dans ma poitrine. Par chance, la blague de mon hôte aida à faire passer la pilule. Je ris tout en ôtant mes chaussures à mon tour, l’imitant.

- Te connaissant, tu préférerais commettre un délit de fuite que d’être surpris là-dedans ! répliquai-je en pointant du doigt ses fringues identiques aux miennes. Dis-toi que ça aurait pu être pire du genre mini-shirt hawaïen.

Ironique après mon séjour avec Wilson l’été dernier ! Il n’empêche que mon exemple aurait causé la mort de Forster-Miller. Avais-je donc enfin percé le secret pour le faire disparaître de ce monde ? Le moi d’il n’y a pas si longtemps aurait été si fier… Que se serait-il passé s’il n’avait pas débarqué tel un ouragan dans la vie de sa future femme ? Aurions-nous pu être amis depuis toutes ces années ? Tout le vin du monde ne serait pas suffisant pour apporter une réponse à cette interrogation. Autant laisser tomber et se vautrer dans le canapé qui se révéla être divinement confortable. J’étais en train de songer à repartir avec lorsque le millionnaire attira mon attention.

- Ne t’embête pas. Du thé glacé sera parfait. Avec le stress et la fatigue qu’on a accumulé, je crains que de l’alcool soit la pire des idées.

Nous avions beau nous être rapprochés, je préférais éviter d’être saoul en sa compagnie. Qui sait si je n’aurais pas la langue trop bien pendue sinon, me faisant dire des choses que je regretterai le lendemain ? J’acceptai volontiers quelques glaçons puis m’enfonçai avec plaisir contre le dossier avant d’être rejoint par le maître des lieux qui porta un toast.

- Sans compter qu’on se passerait volontiers des heures supplémentaires ! ajoutai-je avec décontraction tout en tapant mon verre contre le sien avec délicatesse. Tu crois qu’on devrait réclamer une écharpe « Super-héros de Redwood Hills » à la mairie ?

Malheureusement, cela serait impossible puisque nous serions obligés de nous justifier. Pas comme si j’étais sérieux de toute façon… Je profitai d’un court silence pour retourner à mon inspection visuelle. Le bruit du bois enflammé était si relaxant. J’aimais tant la danse hypnotisante des flammes et la douce odeur dégagée dans la pièce.

- Ta maison est vraiment charmante. Très… agréable. Je suis étonné que ton équipe ne soit pas là aux petits soins, soulevais-je, connaissant son fonctionnement. Tu as toujours le même majordome ? Tu sais, hum… Gustav ?

J’avais fait sa connaissance il y avait de cela ce qui paraissait être une éternité. Était-il encore de service voire même en vie ? Le vieil homme paraissait me détester toujours un peu plus à chaque fois que nous nous croisions. Est-ce que cela changerait maintenant que j’étais en meilleurs termes avec son employeur ? Tout du moins s’il était encore ici. Je bus une nouvelle gorgée et ne pus m’empêcher de m’étirer un peu. Je m’étais tellement tendu au-dessus du vide que je sentais déjà les protestations de mes membres. L’issue de cette soirée aurait pu être bien plus fatale… Dans un registre bien plus intime, je lâchai :

- Tu réalises qu’on ne s’est jamais vraiment retrouvés dans cette situation avant ? À boire un verre ensemble, au calme. Même du temps où Sidonie était encore parmi nous, on se fuyait comme la peste s’il n’y avait pas toute une foule pour nous séparer.

Un sourire se dessina sur mon visage tandis que nos regards se croisaient.

- Je crois que notre animosité l’un envers l’autre a toujours été très évidente. Sauf pour les plus stupides. Tu te rappelles de ce couple, là ? Les Martin ? Avec tout l’alcool qu’ils ingurgitaient je ne serais pas surpris s’ils nous prenaient pour la même personne !

Après tout, ne m’avaient-ils pas félicité pour mon mariage avec Sidonie ? Encore des individus dont j’ignorais tout de la santé actuellement. Ils avaient la soixantaine bien tassée quand je les avais rencontrés ! J’avais coupé les ponts avec tellement de gens une fois marié ! J’avais toujours détesté la majorité de la bourgeoisie et je savais parfaitement que, derrière les apparences, il en était de même pour Castiel.

- Qu’est-ce que je détestais ces réunions… Ça, ça n’a pas changé.

Oui, je venais de sous-entendre fortement que, désormais, j’appréciais mon interlocuteur.

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Castiel DeWitt
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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyVen 12 Avr - 12:00

Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ?

Il s’est allongé sur les coussins moelleux, faisant fi des bonnes manières. Ses bras sont repliés sous sa tête. Ses jambes sont négligemment entrecroisées. Et après avoir affronté la poussière, les toiles d’araignées, le vide et tout ce stress, il a mérité de se poser comme il le souhaite, surtout dans son canapé. C’est assez rare pour être souligné. Après quelques gorgées de thé glacé, il a reposé son verre sur la table basse afin de ne pas être encombré par l’objet.
Il écoute Darren et se met à rire en les imaginant avec une écharpe vantant leurs mérites.
« Je crains que madame la maire doive en distribuer plusieurs. D’autres personnes ont certainement dû se lancer dans cette recherche. »
Son regard erre quelques secondes sur les poutres du plafond avant qu’il ne tourne le visage vers la cheminée. Il se demande si cette Dewar a tenté de retrouver son secret. Encore fallait-il qu’elle sache que le corbeau allait le divulguer. Elle comme tant d’autres. Il est curieux de savoir qui a participé à ce vilain jeu de piste et surtout, pourquoi ? Il a compris que sous, c'est dehors de petite ville tranquille, Redwood renferme de nombreux secrets. Des deux qu’il a découvert, aucun n’est relié à la secte, comme quoi, les habitants n’ont pas besoin de la Rose Lunaire pour se mettre dans des situations délicates. Pire, ils sont trop habitués à dissimuler leurs turpitudes en accusant la secte. La Rose Lunaire a bon dos… Castiel garde pour lui toutes ses théories. Certes, ils ont fait un grand pas vers une relation beaucoup plus ‘amicale’, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont prêts à tout partager. Ni même qu’ils le seront un jour.
« J’aurais préféré remettre mes vêtements sales plutôt que de me retrouver avec un mini short. »
Il bascule la tête afin de voir Darren.
« On a ça dans la garde-robe des artistes ? Si on peut appeler, un aussi bout de tissu ‘costume’ et qui met ça ? »
Il ne lui semble pas avoir vu des danseurs accoutrés de la sorte. L’homme d’affaires a peut-être loupé cette représentation. Il n’est pas tous les soirs au Valhalla. Il ne peut s’empêcher d’imaginer Darren se baladant avec cet accessoire.
« Mon équipe a terminé sa journée, comme n’importe quelle autre personne. Ils ne sont pas à ma disposition H24. C’est un mythe. Il n’y a que les équipes de Garensen qui ont des horaires particuliers, mais eux, ça se comprend. »
Tout en parlant, il secoue la tête. Pourquoi les gens pensent-ils qu’il a une armada de personnes à sa disposition, prêts à assouvir ses moindres volontés, ses moindres caprices. Les fausses idées ont la vie dure.
« Sidonie ne l’aurait jamais permis. Moi non plus, d’ailleurs. »
Il quitte sa position allongée pour se surélever, prenant appui sur un coude.
« Gustav et Nanny sont toujours avec moi. Ils sont ma famille. Tout comme les personnes qui travaillent pour moi à New-York, qui veillent sur ma maison. Je les emploie, mais notre relation ne se cantonne pas à patron/employés. »
Castiel sait très bien qu’aux yeux de l’irlandais, il n’est qu’un arriviste, doublé d’un potentiel assassin et il n’est pas certain que cette soirée a changé l’image que son invité a de lui. Encore une fois, les idées reçues ont la peau dure. Il ne veut pas remettre leurs dissensions sur le tapis, et préfère éviter le sujet. Pour une fois, qu’ils ne se querellent pas, il aimerait en profiter.
« Tu n’as personne, toi, pour faire ton ménage et s’occuper de ton linge et de ta bouffe ? Tu es un homme occupé et en ce qui me concerne, je n’ai absolument pas le temps de gérer tout ce qui est domestique. Sans Nanny et Gustav, c’est certain, je finirai peut-être par n’avoir qu’un horrible short à me mettre.»
Il se met à rire en imaginant une scène totalement loufoque.
« Pas génial pour présider un conseil d’administration. »
Certains en feraient une crise cardiaque, c’est sûr.
Castiel rebondit sur les paroles de Darren.
« Le calme… c’était une notion que Sidonie ne connaissait pas. Elle avait besoin d’un tourbillon d’énergie autour d’elle. Je n’ai jamais compris pourquoi... Elle était comme ça. Tout simplement »
Un soupir rompt le flot de ses paroles avant d’être remplacé par un rire à l’évocation du souvenir.
« Et c’est vrai qu’on se fuyait. Encore aujourd’hui, c’est ce que l’on fait. Sauf ce soir. Je n’ai jamais pu te supporter. Désolé. »
L’aveu est dit sur un ton lucide, mais sans aucun apitoiement. Ce qui est fait, est fait. Ils ne peuvent pas changer le passé.
«  Je crois qu’il y a toujours eu trop de monde pour critiquer notre couple. J’ai dû me justifier tellement de fois. J’ai entendu tellement d’horreurs. Je me demande comment Sidonie arrivait à faire face à toutes ces attaques. Cela ne justifie pas tout, mais on avait besoin de s’isoler. De se couper des autres parfois. De faire le vide autour de nous afin de pouvoir respirer. sans parler de tout le reste ...»
L’évocation du couple d’alcooliques le fait aussitôt éclater de rire, tout en ramenant la conversation sur des sujets moins personnels.
« Ils étaient toujours imbibés comme des éponges. Faut être très alcoolisés pour nous confondre. »
Son rire redouble tandis qu’il dit, amusé :
« On ne se ressemble pas du tout ou bien, j’ai besoin d’une nouvelle paire de lunettes. »
Il fait mine de scruter Darren, à la recherche d’une quelconque ressemblance avant de conclure, faussement modeste :
« Je suis beaucoup plus beau que toi. »
Un grand sourire taquin étire ses lèvres. Castiel sait très bien que l’irlandais a du charme. Il sait qu’il a toujours beaucoup de succès lors des galas de charité. Si Darren anime la soirée, comme cela est parfois le cas, l’association constate que les dons affluent.
« Il n’est jamais trop tard pour bien faire. »
Il étire le bras pour s’emparer de son verre et le lever en direction de Darren, en unn salut muet avant de boire.

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Darren Callighan
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Darren Callighan

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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyMer 17 Avr - 10:04

- Comment ça ? Tu serais terriblement à ton avantage pourtant ! Je pense même que tu devrais troquer tes pantalons de costumes contre ça ! rétorquai-je avec humour concernant le short hawaïen.

Nul doute qu’avec ça, Castiel ferait toujours forte impression en réunion. Juste… Pas de la même manière qu’avec ses costumes coûtant des milliers de dollars ! Je le dévisageai un instant, le visualisant avec ce bout de tissu n’étant pas d’un goût très raffiné puis lâchai un rire avant de secouer légèrement la tête. Non. Mieux valait-il passer à être chose si je tenais à être en mesure de conserver mon sérieux. Qui plus est, j’avais une réponse à lui accorder afin de ne pas lui foutre de vent.

- Tu serais surpris de tout ce qui se trouve là-bas. Différentes formes de divertissement ont été exploitées par le passé via des soirées à thèmes. Pas uniquement des cabarets. En l’occurrence, cela devait être pour un sketch car quoi d’autre sinon ?

Je haussai les épaules puis bu une nouvelle gorgée de ma boisson non-alcoolisée puis enchaînai sur l’équipe domestique de mon interlocuteur. J’en appris davantage sur le fonctionnement de cette dernière et reçus la confirmation de la présence de Gustav et de Nanny qui ne l’avaient jamais lâché malgré les années écoulées.

- C’est une bonne chose qu’ils soient toujours là pour toi, confiai-je avec honnêteté. Avec nos vies sans cesse en mouvement et nos déplacements incessants, c’est bien que tu ais cette forme de stabilité. Et puis ce sont de bonnes personnes.

Au moins, ils ne pouvaient qu’avoir une influence positive sur leur patron, non ? J’omettais de prononcer ce passage à voix haute, satisfait de l’ambiance de cette soirée riche en surprises. Que la curiosité de Forster-Miller s’attarde rapidement sur mon propre fonctionnement ne rejoindrait pas ce lot en revanche. Bien sûr qu’il souhaitait en savoir plus. J’étais même étonné que ses pantins ne m’aient pas espionné à travers les vitres de ma maison afin de lui fournir un descriptif détaillé de mes faits et gestes. À moins qu’il faisait semblant ? Yep, la paranoïa liée au millionnaire avait encore de beaux jours devant elle.

- Plus depuis que j’ai emménagé à Redwood. J’ai envie de plus de simplicité. Moins de grandeur. C’est pour ça que j’ai choisi une habitation relativement modeste. Ça, commençais-je en écartant les bras pour désigner la pièce dans laquelle nous nous trouvions, c’est splendide. Mais je n’en ressens plus la nécessité. Donc non, j’essaye de me débrouiller seul. Si vraiment je galère, j’embauche temporairement une femme de ménage mais c’est tout.

Je ne me plaçais pas au-dessus de lui grâce à mon « courage ». Ce n’était pas formulé dans ce but et je doutais qu’il accueillerait mon monologue ainsi.

- Si tu veux, je peux t’apprendre à cuire des pâtes. J’ai compris comment on faisait maintenant !

Je pouffai, puis nous dérivâmes sur notre passé en commun. Nos connaissances, notre relation… À croire que nous perdions toute notion de tabou sans avoir la moindre trace d’alcool dans le sang. Castiel fut direct concernant ses sentiments à mon égard et je me sentis on ne peut plus concerné lorsqu’il mentionna les critiques sur son couple avec Sidonie. Il faut dire que les ragots y allaient à cœur joie à l’époque ! Toujours dans leur dos mais sans la moindre discrétion. Peu étonnant donc que cela leur soit remonté si facilement aux oreilles.

- Les riches n’aiment pas les alliances atypiques. D’autant plus lorsque la femme est l’aînée du couple. On ne vaut pas mieux que les autres contrairement à ce que l’on aimerait faire croire avec nos pseudos bonnes éducations, annonçai-je. Il n’empêche que les choses auraient pu être différentes si tu m’avais accordé une chance. Je le vois aujourd’hui. On aurait pu être d’excellents associés. On les aurait tous massacré.

Dans un geste théâtral et avec de la malice dans le regard, je portai mon verre jusqu’à mes lèvres. Castiel était déjà au sommet du monde et j’étais très loin de mal me débrouiller de mon côté (il s’agissait surtout de choix de ma part, pour ne pas dire d’humanité). Mais, ensemble, nous aurions encore plus repoussé les limites j’en étais sûr et, si le veuf n’était pas de cet avis dans le fond, sûrement ne me trouverai-je pas dans son salon à siroter quoique ce soit. Très vite, je me retrouvai à rire à nouveau.

- Tu as toujours été très modeste, répliquai-je après qu’il se soit auto-complimenté. Un exemple d’humilité ! Désolé mais tu es à peine plus canon que moi. Je préfère mon nez.

J’étais à deux doigts de lui proposer de nous reconvertir en strip-teaseur professionnels afin de comparer nos pourboires. Au moins, cela réglerait le problème ! Toutefois, il était tellement coincé qu’il risquerait l’infarctus rien qu’à l’imaginer une poignée de secondes. Quant à son « toast », je ressentis instantanément une pointe de culpabilité que je souhaitais extirper de ma poitrine.

- Puisqu’on en est aux confessions, je tiens à m’excuser pour ce qui s’est passé l’été dernier à la Pride, ou appelle ça comme tu veux. C’était de la pure provocation, dans la lignée de ce qu’on se fait subir depuis mon arrivée. Mais ça n’a pas plu à tout le monde.

En effet, ce baiser volé m’avait valu quelques remontrances par les responsables de mon image publique. Je ne l’aurai jamais fait à des inconnus mais, avec Castiel, les limites étaient devenues très floues dans notre petit jeu consistant à emmerder l’autre. Je n’aurais jamais pensé qu’il puisse en être réellement offensé ou quoique ce soit. Est-ce que cela avait été le cas ? Avais-je été trop loin dans notre délire ?

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Castiel DeWitt
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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyDim 21 Avr - 10:27

Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ?

Tout a l’air si facile entre eux que Castiel se demande s’il n’y a pas de l’alcool dans le thé glacé. S’ils ne sont pas déjà ivres pour se comporter comme des adultes responsables et non, comme deux gamins gâtés. Il est vrai que c’est relaxant. Certes, il y a toujours une petite alarme dans son cerveau qui lui dit que Darren l’a toujours soupçonné d’avoir un lien avec la mort de Sidonie et qu’il ne doit pas baisser sa garde. Cependant, en ce moment, il lui semble que cette vieille histoire est loin et qu’il y a plus urgent à penser. Surtout pour lui et cette histoire de corbeau et la Rose Lunaire qui part en vrille. Il y a aussi Selene et ses idées saugrenues auxquelles il n’adhère pas du tout. Donc en ce moment, il y a beaucoup plus que les chamailleries et ce soit, il s’est rendu compte que l’irlandais pouvait être un atout. C’est assez rare pour le souligner.
Il ne relève pas les explications concernant le mini-short. Après tout, ce n’est qu’un accessoire de spectacle et il devrait s’y faire. Il ne vit pas dans un couvent. Il a déjà vu des shows à Paris et ailleurs. Pourquoi est-il toujours étonné alors ? Un excès de pruderie. Il sourit. Sidonie se moquerait de lui si elle savait. Il a toujours été réservé malgré ses nombreuses apparitions devant les flashes des photographes et les caméras. Comme il le dit, ce n’est pas pareil, car c’est lui qui choisis ces moments.
Par rapport à Darren, il est prude et cela lui arrache un sourire qui s’agrandit à l’évocation de Gustav et Nanny.
« Je ne pourrais pas vivre sans eux et lorsque j’ai quitté la demeure familiale, je ne me voyais pas les laisser derrière moi. Nanny est ma seconde mère et Gustav...sans avoir une figure paternelle, il a toujours été là aussi. Me conseillant lorsqu’il me voyait indécis...»
Soudain, un rire interrompt ses confessions.
« Si tu savais le nombre de fois où il remet en cause mes jugements, à sa façon ‘très british’. Sans parler des fois où il me critique ouvertement. Si quelqu’un d’autre s’amusait, ne serait-ce qu’à dire le millième de ce qu’il dit, outre le fait que je l’aurai viré, je pense qu’il s’en mordrait les doigts jusqu’à la fin de sa vie. Seul Gustav a ce privilège. Je me demande si parfois, il n’en profite pas un peu. »
Castiel préfère ne pas penser au jour où ils ne seront plus là. Nanny vieillit et il a dû se fâcher pour lui adjoindre des aides en cuisine. Il sait que personne n’est éternel et cette séparation définitive risque de l’atteindre profondément. Pour le moment, ils sont là et il ne veut pas penser à l’après.
« Ils sont ma famille. »
Le seul moment où ils n’étaient pas avec lui, c’était durant son mariage avec Sidonie.  
La conversation se poursuit sur des sujets que jamais Castiel n’aurait cru un jour aborder. Ni avec Darren, ni avec personne d’autre.
« Oh...Hé bien, je dois t’avouer qu’entretenir une maison, même plus petite, ne me dit rien du tout. »
Il regarde son salon et n’arrive pas à s’imaginer en train de le nettoyer. Il ne saurait pas par où commencer.
« Faire cuire des pâtes. »
Castiel se remet à rire.
« Je pense que je serai capable de lire les instructions sur le paquet, mais... » il adresse un regard amusé à Darren « je ne suis pas certain de réussir à faire fonctionner la plaque, ni même le four. Gustav a dû me montrer comment mettre en marche la cafetière et l’utiliser correctement. »
Il secoue la tête tout en souriant.
« J’ai un peu de mal avec les appareils ménagers. »
Sans compter qu’il ne sait même pas où se trouve les pâtes dans sa cuisine. Les pâtes, mais aussi tout le reste. Il n’ouvre jamais les placards.
« Après, je pourrai toujours me faire livrer. Quoiqu’ici, je ne sais pas… à New-York, pas besoin de savoir cuisiner. »
Il marque une pause, se tortille un peu sur le canapé avant de reprendre sa place initiale.
«Ha ça... »
Sa mine se renfrogne un peu.
« Tu sais que dans d’autres circonstances, je pense que tu aurais pris mon poing dans la figure, mais bon, je n’allais pas faire un scandale, surtout dans une manifestation pour les droits LGTB.»
L’homme d’affaires avait aussi passé un savon à son service d’ordre en arguant que n’importe qui pouvait se jeter sur lui pour l’embrasser sans qu’ils ne lèvent le petit doigt et que c’était inadmissible.
« Disons que ton acte se sera inscrit dans la lignée de cette manifestation. À l’avenir, évite, surtout sans me prévenir. »
Il bascule le visage en arrière afin de rencontrer le regard de Darren.
« Excuses acceptées. On mettra ça sur l’irrésistible attraction que j’exerce sur le commun des mortels.»
Il fait un geste désinvolte de la main, signifiant que l’incident est clos avant d’éclater de rire.
« Je sais, je suis trop modeste. »
Castiel se redresse et vient enfin s’asseoir correctement.
« Ça te dirait de me donner ma première leçon de cuisson de pâtes. En fait, après ma réunion, je suis allé directement au cabaret, je ne voulais pas perdre de temps et je n’ai rien mangé. De parler de pâtes, cela m’a donné faim. »
Il a aussi envie de voir si Darren se débrouille aussi bien qu’il le dit. Il se redresse, ajuste sa tenue et lance, un brin amusé :
« Andiamo »
Si les pâtes sont infâmes, ils pourront toujours se rabattre sur les plats préparés qui inondent son réfrigérateur.

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Darren Callighan
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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyLun 22 Avr - 0:22

- Peut-être qu'il en abuse mais, soyons honnêtes, toi comme moi avons parfois besoin d'être rappelés à l'ordre tu ne crois pas ? le questionnai-je avec un rictus. Nous avons tendance à être très légèrement imbus de notre personne si tu ne l'as jamais remarqué.

Qui ne l'était pas franchement ? Sans compter que, objectivement, il était difficile de garder les pieds sur terre en permanence lorsque votre situation financière est incroyable et qu'on ne cesse de vous rappeler que vous n'êtes pas désagréable à regarder. Comment les chevilles peuvent-elles résister à un certain gonflement occasionnel ? En tous les cas, si  ce point de la discussion m'amusait grandement, j'étais également surpris que Castiel se laissa aller à tant de confessions. Nous ne nous étions jamais considérés tels des amis et, d'après ce que je savais de ses relations, ce type de conversation devrait davantage résonner dans les oreilles du fils Black ou de son employé, ce... Jayden ? Mais je ne m'en plaignais pas, au contraire. Et de façon entièrement désintéressée puisque, non, je n'étais pas en train de dresser un dossier dans l'espoir de le coincer pour tel ou tel acte diabolique. Comment pourrait-ce être le cas alors que nous abordions ses liens avec Nanny et Gustav ? Il ne devait être guère plus humain qu'en leur compagnie.

- Du peu que j'ai constaté en vous voyant interagir, j'ai le sentiment qu'ils te renvoient efficacement ton affection. Il n'existe pas d'employés plus loyaux qu'eux. Vous vous êtes bien trouvés tous les trois, conclus-je avant de froncer les sourcils. Je ne crois pas me souvenir ni même avoir entendu le récit de vos rencontres. Ils ont été embauchés par tes parents à la base ?

Pouvait-on me reprocher de ne pas connaître (ou me souvenir) de cette histoire ? Jusqu'à preuve du contraire, nous n'avions jamais eu de conversation aussi civilisée et intime ensemble. J'en étais le premier sur le cul. Heureusement que j'étais assis d'ailleurs... Et Dieu sait que parler cuisine était guère moins surprenant ! Pourtant, nous voilà en train de critiquer nos compétences culinaires, le brun soulignant même son incompétence complète à identifier les appareils ménagers. Je pouffai, non par moquerie, mais car je visualisais les scènes sans mal car... je les avais vécu. Taquin, je répliquai :

- Déjà, t'es mal barré si tu mets les pâtes crûes à chauffer dans le four.

On aurait dit les meilleurs amis du monde. Sidonie serait sidérée face à ce tableau qu'elle-même avait abandonné d'espérer une éternité avant son décès prématuré.

- Le Point ne livre pas ? demandai-je, réalisant ne m'être jamais posé la question auparavant. Enfin, pour te rassurer, la cafetière c'est un enfer selon le modèle. Tu as tout mon respect. Du moins... Si tu  te souviens encore de comment t'en servir ?

On frôlait le défi là. Peut-être plus tard ? En attendant, je décidai d'aborder « l'accident » survenu lors de la Gay Pride précédente. Le sujet semblait sortir de nulle part mais puisque nous en étions aux confidences, le timing me paraissait idéal. J'appris alors que j'avais échappé de peu à un poing dans le visage et que l'homme avait fait le point avec son équipe de sécurité par la suite. Je hochai la tête en guise de remerciement pour son pardon mais ne pus m'empêcher de relever, bon enfant :

- « Surtout » hein ? C'est que je ne dois pas trop mal me débrouiller.

S'il pouvait se lancer des fleurs, moi aussi ! J'ajoutai tout de même, révérence assise à la clé, pour la vanne :

- De mon côté, ce fut un honneur de vous approcher de si près, votre gracieuse Divinité.

Je m'esclaffai tant ma phrase était ridicule. Ok, c'était le but, mais l'entendre prononcée à voix haute était encore pire que ce que j'avais imaginé ! Vraiment, je m'amusais comme je n'avais jamais soupçonné pouvoir le faire en sa présence et sa proposition promettait que cela ne s'arrête pas de sitôt. Je me relevai dans une fausse nonchalance tout en soupirant exagérément.

- Soit, puisqu'il me faut partager mon talent inouïe avec des incompétents...

Je le suivi jusqu'à la cuisine irradiant de propreté ainsi que de beauté. Pendant combien de temps parviendrons-nous à lui faire conserver sa splendeur ?

- Déjà : tu as beaucoup trop de placards.

Comment étions-nous censés trouver ingrédients et ustensiles dans un labyrinthe de rangement pareil ? Je lui donnai une tape amusée dans le dos puis nous partîmes en exploration. Le tiroir à herbes me fit relever la tête dans sa direction tandis que je lui montrai un bocal contenant de la verdure.

- Ça a la gueule du basilic tu crois ? On pourrait se faire de la sauce au pesto pour que ce soit moins sec.

À nos risques et périls cela dit puisque j'avais zéro idée de la manière dont il fallait s'y prendre pour en cuisiner. Google était notre ami, certes, mais encore fallait-il réussir à identifier tout le nécessaire avec certitude... Déjà, je me surprenais à savoir que cette plante était nécessaire ! La fouille se poursuivit jusqu'à ce que, enfin, nous mîmes la main sur les féculents. Une poignée de minutes plus tard, nous avions réunis celles-ci et la casserole maintenant remplie d'eau.

- Bon, on n'est pas trop mal. Pour la sauce , hum..., commençai-je tout en lui montrant la recette trouvée sur le net. Des pignons de pin... Aucune idée de ce que c'est. Sinon, il nous manque juste le parmesan. Tu sais où sont rangés les fromages ?

Trouver le hachoir ne serait pas mal non plus. Nous aurions eu le temps de mourir de faim d'ici à ce que tout soit rassemblé puisque près d'un quart d'heure avait été nécessaire pour cela. Ce ne fut qu'à ce moment-là que je lus enfin une phrase qui menaça de m'achever.

- Sérieusement ! Le pesto est censé reposer au frais pendant au moins une heure ! C'est quoi ces conneries ? grondai-je. Vingt minutes feront l'affaire t'es d'accord ?

Au moins, nous aurions le mérite d'essayer ! Nous étions-nous lancés dans une entreprise à forte ambition aux vues de nos talents respectifs ? Très probable. Nous suivîmes ensuite les étapes de la préparation de la sauce, lisant deux ou trois fois chacune d'entre elles afin de ne pas commettre d'erreur. Le passage du hachoir aurait d'ailleurs été dangereux si notre entente ne s'était pas prouvée être autant exemplaire ce soir ! Puis, lorsqu'elle fut achevée (toujours sans être sûrs qu'il s'agissait de basilic), je ne pus m'empêcher d'y glisser un doigt propre que j'essuyai rapidement sur le nez de Castiel en éclatant de rire. La texture était si épaisse, si grasse et collante, que le contact avec mon épiderme en avait presque été désagréable. Alors sur la face...

- Le masque parfait pour votre Excellence !

Instinctivement, je reculai d'un pas par crainte des représailles alors que mon sourire aurait pu illuminer toute la pièce tant il était large.

- Les pâtes maintenant. Pour commencer..., débutai-je comme si de rien était et que cette diversion suffirait à m'épargner son courroux. Qui tente rien n'a rien, pas vrai ?

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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyVen 26 Avr - 14:05

Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ?

Castiel ne se trouve pas imbu de sa personne. Certes,il est parfois un peu autoritaire, mais c’est parce qu’il a de nombreuses responsabilités et qu’il ne peut pas laisser aller les choses. Il dirige un empire et il compte bien faire en sorte de le restituer plus florissant que lorsqu’il lui a été confié. Castiel n’est que de passage, et même s’il aimerait vivre éternellement, il sait que ce n’est qu’une utopie. Un jour, cet empire se retrouvera entre d’autres mains. Cette pensée lui donne un pincement au cœur. Il ne fait que prendre soin de tout ça avant qu’un autre ne prenne sa place et continue l’œuvre des aïeux de Sidonie. Tout est écrit. Rien ne peut être modifié. Il en va ainsi.
Alors, non, il n’est pas imbu de sa personne, mais il tolère les remarques de Gustav parce qu’elles sont souvent pleines de bon sens et d’un brin d’ironie.
« Oui, ils travaillaient pour mes parents et lorsque je suis devenu indépendant, ils m’ont suivi. »
Il inspire profondément avant de poursuivre.
« Beaucoup de personnes pensent que je suis, enfin, que je n’étais qu’un gigolo, un parasite qui vivait aux crochets de sa vieille épouse richissime. »
Son regard se perd vers une période difficile. Il a dû affronter de nombreux détracteurs.
« Ces personnes ont oublié que j’avais un emploi et qu’avec mes premiers salaires et primes, j’ai pu m’offrir mon appartement, que j’ai toujours. »
Il secoue la tête, comme pour chasser ces mauvais souvenirs.
« Heureusement qu’il y avait Nanny et Gustav. Mes parents aussi. Et Sidonie, bien sûr. Elle me disait toujours que je finirais par m’y habituer. Avec le recul, je crois qu’elle disait ça pour me rassurer, car on ne s’y habitue pas vraiment à toutes ces horreurs. Je n’ai jamais voulu quitter mon emploi. C’est elle qui a insisté en disant que si je ne venais pas travailler avec elle, jamais nous n’arriverions à nous voir. Qu’on ne ferait que se croiser entre deux réunions. Je ne sais pas comment se passait ton mariage, mais ce n’est pas facile de tout concilier si chacun a une activité prenante.»
Un autre soupir s’échappe de ses lèvres. 
« Je crois que c’est ce maudit corbeau et son venin qui font remonter tout ça.»
Cette fois, c’est avec un geste de la main qu’il chasse tout ça tandis qu’il se redresse en souriant.
« Puisque nous avons déjà les tenues, il ne nous reste plus qu’à nous prendre pour de vrais cuistots. »
Cette affirmation tient plus du délire, surtout lorsque l’on sait que l’homme d’affaires n’a aucune compétence en cuisine.
« Heureusement que le Point livre. En fait, il n’y a pas de livraisons. C’est juste un service qu’ils me rendent. J’essaie de ne pas en abuser, car je sais qu’ils sont souvent surchargés de travail et que mon chef déteste que son organisation soit perturbée, même par moi. »
Cette fois, c’est un rire franc qui jaillit.
« Alors, ces pâtes qu’il ne faut pas faire cuire au four, comment procède t-on ? »
Castiel préfère parler de cuisine plutôt que rebondir sur le baiser de Darren. En ce qui le concerne, il a tout dit. Il a juste eu de la chance que personne ne les prenne en photo... maudit irlandais et ses impulsions d’ado attardé. Afin de ne pas briser la belle entente qui règne, exceptionnellement entre eux, il ne dit rien du fond de sa pensée. Darren s’est excusé. L’incident est clos. D’autant plus qu’il n’aime pas trop parler de ses ressentis. Les positifs comme les négatifs.
« Comment ça trop de placards ? Si on avait écouté l’architecte, elle en aurait rajouté encore plus. Nanny a géré tout cela d’une main de maître. »
Il pouffe à ce souvenir.
« Tu aurais dû la voir donner des ordres et mener tout son monde à la baguette. Elle a scruté les moindres détails et lorsque ce n’était pas elle, c’était Gustav qui y allait de son petit commentaire. Alors, crois-moi, il y a exactement le bon nombre de placards, même si moi aussi, je m’y perds et que je mets un temps fou à trouver quelque chose dans cette cuisine.»
À l’évocation du pesto, Castiel écarquille les yeux. Déjà, cuire des pâtes à l’eau constitue un exploit. Réaliser une sauce, cela frise l’inimaginable. S’ils y arrivent, il enverra une photo à son chef. Un sourire se dessine déjà sur ses lèvres en imaginant la tête de Loic.
Dans le jardin d’herbes, un gadget que Gustav tenait à avoir, il y a effectivement un truc vert qui sent comme le basilic. Avec un haussement d’épaules, Castiel dit :
« Je crois que l’on peut faire du pesto avec beaucoup de choses, donc, pourquoi pas avec ça, qui sent comme le basilic. Ça ne peut pas être mauvais, non ? »
En ce moment, l’homme d’affaires à plus de doutes que de certitudes.
« Pignon de pin… Je sais ce que c’est et je sais aussi que nous n’en avons pas. Par contre » il lève un index conquérant vers le plafond « nous avons des amandes. Je sais où elles sont parce que j’en mange et ça fera sûrement l’affaire.»
Durant une fraction de seconde, il se demande quel goût ce pesto s’ils changent tous les ingrédients de base.
« Le fromage... » Il ne précise pas qu’il est conservé dans une cave high-tec qui régule l’hygrométrie et tout en tas d’autres paramètres  « par ici. »
Effectivement, il y a du parmesan. Castiel adore ça. C’est presque son péché mignon.
Il apporte sur l’îlot central son morceau de parmesan. S’en coupe un morceau, l’engloutit avec délice et s’assoit sur l’un des tabourets, prêt à regarder et encourager Darren.
« Vingt minutes seront parfaites. »
Castiel n’a pas le temps de réagir, qu’il se retrouve avec du pesto collé sur le nez. Il louche sur cet amas vert, ne sachant pas quoi faire. Avant, il aurait hurlé et aurait certainement le bol de pesto à la figure de Darren. Ce soir, il préfère prendre cela à la légère et en rire. D’un geste désinvolte, il s’essuie avec son index et porte le pesto à sa bouche.
« Son Excellence est ravie. Ce pesto est délicieux. Meilleur en bouche que sur la peau. »
Il jette un regard sur l’îlot, ne trouvant rien, il décide de s’essuyer avec la manche de sa veste de cuisine. Après tout, cela doit aussi servir à ça. Une trace verte macule sa manche. Il espère que ce pesto n’est pas indélébile.
« Alors, pour les pâtes, il faut de l’eau et un contenant.»
Castiel bondit de sa chaise et commence à ouvrir les placards jusqu’à trouver une grande casserole, qu’il brandit en direction de Darren. Une fois son approbation obtenue, il la remplit d’eau et rajoute du sel. Ensuite, il part à la recherche des pâtes. Après plusieurs essais infructueux, il trouve enfin son bonheur.
« Linguine. Reste plus qu’à trouver comment ça marche. »
D’un regard dépité, il fixe les plaques de cuisson. Un vrai mystère pour lui.
« J’espère que tu sais comment ça fonctionne parce que moi, je l’ignore. »
Après avoir trouvé qu’il en avait assez fait, Castiel se rassoit et attend que Darren s’occupe de la suite du repas.

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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyDim 28 Avr - 18:26

Castiel ne s’était jamais livré à moi de cette manière, à cœur ouvert. D’ailleurs, l’avait-il déjà fait dans son existence lui qui était si secret quant à ses sentiments ? Peut-être avec Sidonie à l’époque. Mais depuis ? Cela ne rimait-il pas avec faiblesse dans son esprit pourtant ? Et si tel était le cas, pourquoi Diable me choisissait-il pour ça ? Rien à comprendre d’autant plus que je ne respirai pas le parfum de la manipulation tandis que ses paroles continuaient d’être déversées. Je les écoutai attentivement, ne pensant pas qu’elles pourraient m’être utiles ultérieurement. Non, il s’agissait d’un intérêt véritable. Humain. Qu’est-ce qui nous avait conduit jusqu’ici lui et moi, deux ennemis depuis aussi loin qu’ils se connaissaient ? Pourtant, mis à part cette réserve, cela semblait étrangement naturel. Peut-être car nous comprenions tous les deux l’isolement que provoquait la célébrité ? Sans compter les pires rumeurs lancées par la presse people puis colportées par tous ? Oh et, point très important : l’obligation d’être constamment sur ses gardes. Entre menaces et mauvaises intentions (principalement motivées par l’appât du gain), il était complexe pour des hommes comme nous de se fier aux inconnus quand même nos proches étaient considérés comme des suspects. En tous les cas, puisque nous avions décidé de jouer la carte de l’honnêteté ce soir…

- Je me suis toujours méfié de toi. Pour un tas de raisons qu’il est inutile de ressasser. En revanche, je n’ai jamais douté un seul instant de ta détermination. Tu dois une partie de ta fortune au mariage en effet, mais tu as toujours possédé ce qui était nécessaire pour te faire un nom. Tu y serais parvenu sans elle et, comme tu as su le souligner, c’était déjà en cours avant votre rencontre.

Forster-Miller pouvait me qualifier de bien vilaines choses mais sûrement pas d’être un menteur. J’exprimais seulement ce que je considérais être la vérité, qu’elle soit blessante ou non.

- Et puis, elle marquait un point. Les emplois du temps opposés sont de véritables handicaps dans un couple. Tant que tu es satisfait de ta vie aujourd’hui, c’est que tu as fait les bons choix.

Sauf un, potentiellement. La discussion se poursuivit ensuite dans la cuisine où nous projetâmes de préparer un simple plat de pâtes. Cela paraît simple de premier abord mais il ne me serait pas d’une grande aide. D’ailleurs, c’était le but justement. À moins que son intention de se former était uniquement feinte le temps de se faire offrir une assiette toute préparée. Fort probable. Après une courte délibération sur le nombre de placards gargantuesque – pour lequel il fallait applaudit Nanny à l’en croire – nous nous lançâmes dans la préparation d’une sauce pesto. N’étais-je pas un peu trop optimiste alors que j’étais incapable d’assurer que je tenais bel et bien du basilic dans ma main ? À ça s’ajouta non pas des pignons de pin mais des amandes. Autant dire que nous prenions quelques libertés sur la recette de base ! Mais qui sait ? Peut-être que notre décoction serait divine pour le palet ? Ces quelques minutes sonnèrent le second effort collaboratif de la soirée pour nous et, soyons honnêtes, je l’appréciais autant que le premier, le frisson de possiblement mourir en moins. Merci. Quoique nous n’étions pas à l’abri de nous empoisonner…

- Dans une réalité alternative, tu es le parfait Tony Stark, lâchai-je dans ma référence geek du jour alors que je le vis grignoter, assis sur son tabouret.

Dès que j’eus terminé de préparer le pesto, mon espièglerie prit le dessus au point que Castiel se retrouva avec une tâche verdâtre au bout du nez. Fier de ma connerie, je jouais ensuite l’innocent en retournant aux fourneaux. Les représailles ne vinrent pas. À la place de quoi, je l’entendis rire puis commenter la qualité de la sauce. « Délicieux. » hein ? J’étais épaté s’il disait vrai. Cette blague l’avait réveillé, le faisant se lever dans le but de regrouper tout le matériel nécessaire à la prochaine étape : la cuisson des pâtes. Des linguines, donc. Il s’agissait-là de la fin de son investissement puisqu’il retourna se poser en me laissant l’allumage des plaques. Visiblement, ces dernières le terrifiaient !

- Hum. Ce ne sont pas les mêmes que celles que j’ai à la maison mais…, commençai-je tout en étudiant les différents boutons tactiles. Je crois avoir pigé le truc.

Effectivement, mon instinct (ou ma capacité de lecture de symboles) n’était pas si mauvais que ça. Le plus difficile étant finalement de jauger quelle température était préférable puisque j’évitais toujours la chaleur maximale pour faire bouillir l’eau. Appelez-moi « Parano » si vous le souhaitez, mais je craignais toujours de foutre le feu en abusant de la capacité des appareils électriques ! Il ne nous restait donc plus qu’à attendre. Je me tournais enfin vers le propriétaire des lieux et lâchai :

- Ça devrait être bon ! Maintenant, il faut que ça boue. Tu sais ? C’est lorsque l’eau fait des bu-bulles, l’embêtai-je avec un sourire gentiment moqueur avant de remarquer sa tenue. Et puis, franchement, je suis déçu. Moi qui pensais dîner en charmante compagnie, je me retrouve avec Shrek !

J’attrapai l’extrémité de sa manche et lui soulevai un peu le bras afin de bien souligner l’état discutable de cette dernière. Et oui, j’abusais tellement puisque c’était de ma faute ! Toutefois, l’ambiance était tellement au beau fixe que rigoler un bon coup me paraissait être une excellente façon de tuer le temps. Il n’y avait là rien de méchant. Pour une fois. Est-ce que Castiel ferait sa diva après une telle comparaison ? Je n’en serai guère étonné. Il était tellement précieux dès que l'on s'attardait sur son apparence.

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Castiel DeWitt
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MessageSujet: Re: Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ? - Castiel et Darren - EmptyLun 13 Mai - 7:33

Entre Collaboration et Répit : une nouvelle ére ?

Castiel ne peut pas dire qu’il n’est pas satisfait de sa vie. Il possède tout ce qu’un homme peut rêver. Il a le pouvoir. L’argent. Certains diraient qu’il lui manque le principal, soit l’amour, mais il sait très bien que cela ne l’a jamais vraiment motivé. Que ce n’est pas en haut de sa liste de priorités. Tout comme il sait, qu’il n’est pas prêt à abandonner tout ça pour l’amour. Il risque de passer le reste de sa vie seul. Il prend le risque pour le moment. Peut-être qu’un jour il regrettera ce choix. Au fond de lui, il sait que selon la direction qu’il choisira, il devra abandonner une partie de ses prérogatives, c’est écrit noir sur blanc sur les documents officiels qu’il a signé et il n’en a pas encore envie. C’est trop tôt. Il a encore trop de choses à vivre à la DeWitt pour laisser sa prison dorée.
Il sourit à la déclaration de Darren. Il y a toujours eu méfiance entre eux et certainement un peu plus aussi. Ce soir, le drapeau blanc est hissé et la trêve bienvenue.
L’homme d’affaires aime parfois rappeler à ses détracteurs qu’il avait une vie avec son mariage. Qu’il est issu d’une famille riche et qu’il aurait pu ses passer de la fortune des DeWitt, sauf qu’une telle manne est tellement impressionnante, qu’il n’a pas pu résister. L’argent et le pouvoir ont paré Sidonie de toutes les qualités et s’il doit être franc, Castiel préfère le pouvoir à l’argent.
« Je suis heureux de constater que tu as quelques pensées positives à mon encontre. »
Le tout est dit avec un grand sourire amusé.
« Toutefois, je suis loin d’être un super héros. Je ne me promène pas en collants moulants moi. Et c’est quoi ces références que tu as ? »
Un haussement de sourcil interrogatif accompagne ses paroles. Il a parfois du mal à suivre l’irlandais avec ses allusions. Castiel n’est pas un fan de bandes dessinées. Il a rarement le temps d’aller voir des films, ni de les regarder dans sa salle de cinéma. À la rigueur, il apprend parcœurr le synopsis et le nom des acteurs lorsqu’il participe à une première.
« Après le cours sur la cuisson des pâtes, il faudra que tu me coaches sur ton Tony et sur Shrek aussi. Tu as vraiment le temps de regarder tout ça ? »
Castiel secoue la tête, étonné.
« J’ai à peine le temps de respirer, alors ...le reste... »
Il n’ose pas dire, que pour lui, ce n’est que de la perte de temps. Qu’il n’y voit aucune utilité. Il se met à rire et rajoute :
« Et en plus, tu fais la cuisine et le ménage. Tu es bon à marier. » il est certain que l’irlandais trouverait rapidement une ou un candidat pour partager sa vie. Voire, se faire passer la bague au doigt.
« À qui la faute, si je me retrouve barbouiller de vert ? Alors, ne viens pas te plaindre. Et sache, que je sais qu’il faut que l’eau bouille avant de mettre les pâtes dedans. »
En fait, il y a une grande probabilité pour qu’il ait mis les pâtes dans l’eau froide… mais il ne l’avouera pas. De plus, cette probabilité est quasiment égale à zéro, car il n’aurait jamais cuisiné et aurait commandé pour que le Point lui livre un repas, ou il aurait farfouillé dans le réfrigérateur et aurait certainement trouvé son bonheur.
« J’irai bien me changer, mais cela ne serait pas juste envers toi, donc, tu devras faire avec. » Forcément, qu’il avait songé à filer dans sa chambre pour se changer, mais ils étaient deux dans cette galère vestimentaire et ils le resteraient.
« L’eau bout. »
Du doigt, il pointe la casserole où la vapeur monte à la verticale, aspirée par une hotte invisible.
« Je te laisse gérer les quantités, car je n’en ai aucune idée. » comme du reste d’ailleurs.
Castiel regarde Darren en souriant. Jamais il n’aurait cru qu’un jour, l’irlandais serait autorisé à passer le pas de sa porte, ni qu’il cuisinerait ensemble. Bon, 'ensemble’ est un peu exagéré puisque c’est Darren qui fait tout, ou presque. Castiel se contente d’ouvrir les placards et de goûter.
Quelques minutes plus tard, ils sont attablés devant un plat de pâtes fumant et odorant.
« Tout cela m’a l’air délicieux. »
Avec maestria, Castiel sert les linguine, qu’il enroule savamment en s’aidant d’une fourchette et d’une cuillère à soupe.
« Je ne sais pas cuisiner, mais j’ai appris à servir les pâtes. Joli, non ? »
Dans chaque assiette, trône un monticule parfait sur lequel Castiel râpe quelques copeaux de parmesan pour parfaire le goût tandis qu’il explique :
« J’ai voulu impressionner Sidonie et pour cela, j’ai appris avec un chef du DeWitt à New-York comment présenter les pâtes longues de cette manière. J’en ai bavé... » il éclate de rire à ce souvenir « et crois-moi que les taches que j’ai sur la manche ne sont rien à côté de mon état après plus d’une heure à tenter d’enrouler ces fichues pâtes. Je crois qu’elle avait apprécié mes efforts.»
Sidonie était sensible à ce genre de petites attentions.
« Il ne nous reste plus qu’à tester. »
Castiel joint le geste à la parole et plonge sa fourchette dans le monticule avant de porter le tout à sa bouche en prenant garde de ne plus se salir.
« Dé-li-cieux. Je ne me savais pas aussi doué.»
Il se met à rire, car il n’a pas fait grand-chose. Presque rien, même. Il a encouragé Darren, ce qui est une bonne chose en soi.
« Si un jour, on a le temps, on pourrait ouvrir un resto et se mettre aux fourneaux. »
Castiel rit toujours à cette idée. Il lève son verre vers Darren :
« À notre fabuleuse collaboration. »
Il marque un temps d’arrêt et demande innocemment :
« Tu sais aussi faire fonctionner un lave-vaisselle ? »
Parce que cuisiner, c’est bien, mais ils ont sali pas mal de choses pour faire ce plat de pâtes. Beaucoup trop même et il entend déjà Nanny gronder que sa cuisine est toute cochonnée. Tout comme il entend déjà l’avalanche de questions auxquelles il va avoir droit.


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