Les mois continuaient de défiler et nous étions déjà en mai. La chaleur estivale faisait peu à peu son apparition et les teintes grisâtres du ciel tiraient leur révérence pour un bleu immaculé. Aujourd’hui en était l’exemple parfait avec sa vingtaine de degrés qui m’avait permis d’abandonner ma veste dans la voiture d’Angel en direction de la boutique de comics. Nous avions mis du temps à poser une date à cause de nos obligations respectives mais nous en passions enfin le seuil. Là, j’eus l’impression de me téléporter dans la série à succès The Big Bang Theory alors que je me retrouvais entouré de bustes et autres statuettes de superhéros ainsi que d’une avalanche de BD. Comment avais-je pu louper cet endroit pendant si longtemps ? Bon, je n’avais jamais été un grand passionné de Marvel ni de DC bien que je connaissais leurs protagonistes principaux mais tout de même ! Honte sur moi. De loin, j’aperçus une bibliothèque dont les ouvrages touchaient plus largement à la Pop culture à en croire l’écriteau. Je doutais fortement y trouver un ouvrage sur Dirty Dancing à envoyer à Heathcliff cela dit ! Est-ce qu’au moins ça existait ?

Émerveillé par le magasin dont le propriétaire nous salua avec bienveillance, mes yeux se posèrent ensuite sur une représentation de Harley Quinn. Pas celle de Margot Robbie, non. Celle de la série animée culte des années 90 qui avait tant popularisé le personnage !

- T’as vu ça ? Les détails sont incroyables ! clamai-je sans être capable de me retenir de zieuter le prix. Ça me ramène tellement loin en arrière. J’ai passé des heures devant quand j’étais gosse.

Et dire que je parlais d’un temps où les téléviseurs à écrans plats n’étaient pas si courants, que ces derniers étaient cathodiques et en 4/3. De cette décennie, il se dégageait toujours une certaine nostalgie. Tant de magie qui, aujourd’hui, n’existait plus selon moi tant les temps étaient durs et que les individus semblaient tant déconnectés des uns des autres… tout en étant ultra connectés. Ou bien devenais-je déjà ce vieux con pensant que « c’était mieux avant » !

- Tu regardais toi aussi ? J’étais toujours scotché devant les dessins-animés, des X-Men à Princesse Sarah, riais-je.

Certains – comme le dernier cité – étaient tellement déprimants ! Je doutais que ce soit encore le cas aujourd’hui tant tous les programmes pour enfants paraissaient aseptisés. Je continuai mon tour puis m’arrêtai ce coup-ci devant un bac regorgeant de comics. Superman. À croire que j’avais le flair pour les classiques ! Les vieux numéros semblaient tirés d’une époque si lointaine malgré qu’ils dussent être des réimpressions.

- Alors, je vous écoute monsieur. Que me conseillez-vous ?

Je me tournai vers Angel avec un sourire accompagné d’un soupçon de défi. J’étais vraiment content que ce projet ait vu le jour. Nous ne nous connaissions pas encore à merveille mais j’avais toujours apprécié sa compagnie. Quelque part, pouvions-nous remercié le chef d’avoir été aussi désagréable ?

Si me trouver ici me ramenait loin en arrière, mon compagnon de la journée ne pouvait pas en dire autant. Privé de télévision ? Bien que j’eusse tendance à plaindre chaque personne dans son cas, je positivais en partant du principe qu’ils devaient être plus productifs pendant ce temps. Mais était-ce vraiment le cas ? J’eus mal au cœur en apprenant qu’il était forcé de se planquer pour lire… De quel milieu venait-il exactement ? Car je n’étais en aucun cas désireux d’échanger mon passé avec le sien si la liberté en avait été un concept étranger. Avais-je touché un point sensible ou Angel s’était-il fait une raison après toutes ces années ? Je tentai de dissimuler mon embarras en accordant un regard supplémentaire à la figurine devant laquelle je me trouvais puis fis volte-face, le dévisageant.

- Eh bien, voilà ce qu’on fera quand tu auras du temps libre ! J’ai tellement de dessins-animés à te faire découvrir ! m’exclamai-je avec enthousiasme dans l’espoir de lui donner le sourire. Certains sont incontournables, je suis sûr qu’ils te plairont !

Un petit coup sur l’épaule puis je me retins de lui tourner le dos dans la poursuite de ma fouille. Si je m’arrêtais là, je craignais de paraître indifférent. Ce n’était pas le cas. Fallait-il mieux revenir sur mon choix de faire comme si de rien n’était ? Je me sentais un peu con. Après un instant d’hésitation, je lâchai :

- Tu sais pourquoi tout ça t’était interdit ?

Était-ce une crainte de la part de ses parents de lui enseigner des éléments à l’encontre de leurs convictions ? J’étais heureux que le responsable du Point ait réussi à combler ses lacunes depuis, faisant un loisir de la lecture des comics. En tous les cas, j’espérais ne pas faire preuve d’indiscrétion tant le sujet était glissant. Toutefois, même si nous nous connaissions encore relativement peu, j’espérais qu’Angel se sentait suffisamment en confiance pour se confier au besoin.

Puis, je lui demandai ses recommandations. Visiblement expert de cette boutique – constat confirmé par les salutations personnalisées de celui que je supposais être le propriétaire des lieux -, ce dernier me décrivit les rayonnages des deux étages disponibles. L’option de tout explorer se révéla alors extrêmement alléchante tant je ne savais pas où donner de la tête !

- Alors, ne changeons pas tes habitudes ! répondis-je en rigolant. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de choses ! Je suis épaté. Le vendeur a l'air de bien t'apprécier d'ailleurs.

Je ris, le visualisant repartir lui aussi avec deux énormes sacs d'achats. Ainsi, je continuai de fouiller autour de moi, tombant sur la collection Joker avec notamment Killing Joke dont la couverture était plus qu’attrayante à mes yeux. Je saisi la bande-dessinée puis en lu le synopsis. Rien d’ultra original en soi mais j’étais captivé. Je regardai le brun, lui demandant silencieusement s’il me le recommandait. Il était désormais évident que je ne repartirai pas d’ici les mains vides. La grande question était plutôt : à quel degré seraient-elles pleines ? Je ne m’étais imposé aucun budget et je commençai à penser que cela était peut-être la pire des erreurs !

- D’ailleurs, tu aimes les mangas toi ? rebondis-je bien après qu’ils étaient été mentionnés alors que je continuai de regarder les propositions signées DC. Je n’ai jamais trop accroché je t’avoue. J’ignore pourquoi. Demon Slayer est sympa à regarder mais…

Yep, je n’en avais jamais fait une folie même si j’admirais particulièrement les visuels de certains animés de grande qualité.

Lorsque mon interlocuteur m’avoua ne jamais avoir l’autorisation de se prélasser devant les dessins-animés lors de son enfance, je ne pus retenir un sentiment de tristesse à son égard. Était-ce injustifié ? Peut-être. Il n’y avait rien de dramatique à ne pas avoir passé ses dimanches matin devant Batman ! Tout dépend du point de vue sûrement. Toutefois, je m’interrogeais sur la nature de son éducation. Était-il trop pauvre pour avoir eu la télévision ou avait-il été éduqué à la dure ? Les paroles qui suivirent firent pencher la balance vers cette seconde option. De mon côté, j’avais des souvenirs très tendre de cette première partie de ma vie. Les soirées à la ferme après l’école, l’odeur du chocolat chaud au réveil, les programmes à la qualité d’image médiocre sur le téléviseur cathodique du salon… Je ne pouvais pas me plaindre, sauf peut-être de l’absence d’un père bien trop indifférent à l’existence de son fils. Chose qui n’avait pas changé depuis. Si Angel ne tirait pas un triste bilan de cette même période, pourquoi le plaindrais-je ? J’acquiesçais avec un sourire lorsqu’il m’assura qu’il serait ravi de rattraper le temps perdu en matière de nostalgie. Alors même que nous nous trouvions dans l’antre du geek, j’étais déjà impatient.

- Génial ! Avec un bon tas de cookies fait maison à grignoter, ce sera géant ! Il ne manque plus que le plaid mais avec l’été qui arrive…, rappelai-je en haussant les épaules. À moins que tu sois plus team brownie ?

Amusé, je le regardais avec intérêt. Je ne connaissais rien de ses goûts en matière de pâtisseries mais le moment d’y remédier était arrivé. Étrangement. En effet, j’avais décidé de ne pas chercher à creuser davantage la question familiale par crainte de m’aventurer là où je n’étais pas invité. C’était sûrement trop tôt pour ce type de confidence, s’il devait même y en avoir un jour. Après tout, nous étions là pour fouiner parmi les comics et non pour improviser une séance de psy ! Les doigts autour d’une bande-dessinée focalisée sur le Joker, je demandais l’avis du brun. Pouvait-il m’en apprendre davantage sur l’intérêt de cette dernière ?

La réponse fut un haut et fort « Oui ». Je le fixai un instant, incrédule, tandis qu’il réussissait à me ressortir des données étourdissantes. Je me sentis tel Penny dans The Big Bang Theory, à savoir complètement larguée et à la ramasse. Étais-je censé connaître ses noms ? Probablement étaient-ils incontournables dans l’univers de la BD, non ? Je me retins de justesse de l’applaudir lorsque je retrouvais mes esprits.

- Ok, je suis en admiration. Largue ton taf et viens bosser ici, tu ferais fureur ! m’exclamai-je en riant de bon cœur alors que je glissai l’article sous mon bras. Je te fais confiance, je le prends. Il faut bien commencer quelque part alors autant partir sur un classique.

Pas que je comptais m’arrêter en si bon chemin ! Je serais le dernier surpris si je quittais la boutique avec minimum un sac bien rempli et ce, sans compter une possible figurine. Moi qui avais toujours échangé avec un Angel angoissé, en retrait, j’étais là confronté à une tout autre facette de sa personnalité. Il était dans son élément naturel. J’adorais. L’homme prenait carrément les devants pour la suite alors qu’il me proposait de le suivre au sous-sol. Je hochai la tête, toujours aussi enthousiaste, avant de lui répondre.

- Carrément ! Je te suis ! D’ailleurs, j’ai regardé quelques épisodes de SNK il y a un ou deux ans et… Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si gore ! avouai-je en me rappelant la mort d’un personnage féminin important dès le premier épisode. Je venais de regarder la première saison de Fairy Tail donc ça n’a pas aidé.

Autant dire que les deux étaient très différents ! Il y avait bien eu une époque où j’avais tenté de me lancer dans ce type d’œuvre mais mon intérêt s’était rapidement affiné jusqu’à disparaître complètement. Au moins, on ne pouvait pas me reprocher d’avoir l’esprit étroit et de parler sans avoir regardé ! Promised Neverland était cool par contre. J’essayais de restituer le fil rouge de la première saison tout en descendant les marches puis lâchai, dans un hors-sujet complet :

- Ça se passe bien avec Aspen ? Vous arrivez toujours à vous voir ? Son emploi du temps est encore plus ingérable que le mien.

Le temps d’Instagram et du Drop of Milk paraissait si lointain… Yep, je n’étais pas au courant des derniers rebondissements entre eux. La présentatrice m’aurait dit s’ils s’étaient enfin embrassés, pas vrai ? De mon côté, je n’arrivais toujours pas à cerner les intentions de mon interlocuteur à son sujet. La percevait-il uniquement comme une amie ? Était-ce susceptible de changer dans un avenir plus ou moins proche ? Je doutais que la réponse du brun m’éclairerait beaucoup là-dessus.

- Non, pas vraiment. Je peux te faire les deux et tous les autres gâteaux que tu veux, répondis-je avec un grand sourire. Par contre, je t’interdis de me blâmer pour ta prise de poids. Je te ferai signer un contrat pour me préserver de toutes accusations !

Je fis mine d’écrire dans l’air tout en adoptant un air concentré puis souris avant de me remettre à mes fouilles. Le courant passait bien entre nous malgré sa timidité. Ainsi, même si j’ignorais encore si ces plans prendraient vie un jour, cela ne blessait personne de les imaginer ! La saison ne serait pas idéale pour le plaid mais rien ne nous empêchait de nous goinfrer de bonnes choses devant un programme on ne peut plus geek. À y réfléchir, c’était dommage que l’endroit ne comportât pas une pièce de visionnage. Est-ce que ça se faisait quelque part dans le monde ? Pas à ma connaissance. Toujours dans cet élan de bonne humeur, je me laissai aller à l’art des compliments en flattant l’égo de mon interlocuteur. Qui étais-je pour nier son talent pour la pop culture ? Honnêtement, j’étais impressionné et refusais de le cacher. Ce ne fut pas sans faire rosir ses joues. Je m’abstins de tout commentaire là-dessus.

Toutefois, parler manga ne suffisait pas pour tarir ma curiosité. Notre amie commune fit donc son apparition dans la discussion tandis que je partais à la pêche aux infos. Je savais depuis longtemps qu’Aspen avait le béguin pour lui mais qu’en était-il de son côté ? Avec sa personnalité introvertie, peut-être avait-il besoin d’être boosté ? Sauf s’il ne ressentait absolument rien d’autre que de la pure et simple amitié à son égard évidemment… Nous formions un sacré duo de bras cassés en matière d’amour elle et moi. Dingue. En tous les cas, force était de constater que ses propos ne m’aidèrent pas à rayer la possibilité de l’existence de sentiments romantiques. « La meilleure. » Alors ok, il s’agissait-là de mots que je prononçais moi-même pour la décrire mais c’était prometteur, non ? Sans même mentionner ce beau sourire attendri à la mention de la présentatrice…

- Ok. Sympa. Qu’est-ce vous êtes allés voir ? l’interrogeai-je.

La blonde aurait totalement été capable de choisir un programme à l’eau de rose dans l’espoir de lui planter quelques idées dans le crâne. Cette pensée m’amusa. Dingue comme passer autant de temps avec elle me manquait… J’avais d’ailleurs le sentiment de m’isoler de tout le monde depuis mon voyage à Paris. Trouver un équilibre entre vie professionnelle et privée était quasi chose impossible lorsque le taf prenait une part aussi importante de l’existence.

- Je ne sais pas si tu es déjà au courant mais il aurait pu se passer quelque chose entre elle et moi au début. On s’est rencontrés à cause d’un pote en commun qui nous avait organisé un rendez-vous. Sauf que je n’étais pas au courant…, me rappelai-je en soupirant en dépit du rire à peine étouffé dans ma gorge. Mais ça n’a pas fonctionné comme il l’espérait. Je l’ai vite considéré comme la petite sœur que je n’ai jamais eue.

Et je n’aurais pu rêver d’une meilleure au sein de mon arbre généalogique. Maintenant en bas, je jetai des coups d’œil dans toutes les directions, repérant majoritairement les mangas tirés de multiples franchises. Une caverne d’Ali Baba. L’endroit était d’ailleurs plus bondé que l’étage. Puis, mine de rien, j’ajoutai :

- Et toi, tu vois quelqu’un ? Car même si je ne suis pas sorti avec Aspen, je te mets au défi de trouver une fille plus parfaite qu’elle. Si tu veux mon avis : vous seriez adorables ensemble.

Ok, l'approche était très frontale mais ces deux-là n'avançaient pas depuis une éternité ! Au moins, peut-être serions-nous fixés une bonne fois pour toutes après ça ?

- Meilleur film ever ! jugeai-je avec enthousiasme lorsqu’il me révéla le titre du long-métrage qu’il avait vu au cinéma aux côtés d’Aspen. Longue histoire mais j’ai énormément d’affection pour lui. Ça devait être incroyable de le revoir sur grand-écran !

Dommage que j’eusse loupé ma chance… Mais je n’arrêtais pas entre le taf, ma nouvelle colocation, etc. Accordez-moi un break s’il vous plaît ! Tout ça pour dire qu’Angel n’avait pas à se sentir embarrassé car Dirty Dancing était en général associé aux « films pour filles ». Il me ramenait si loin en arrière, à l’époque où mon ami d’enfance résidait toujours à Redwood Hills. Cet idiot me manquait. Enfin, ma confiance commençait à s’effilocher quant au « Aspengel » si assister à une romance aussi cultissime n’avait pas suffit à les rapprocher. Tout de même, il me faudrait poursuivre mon enquête et… La première étape pour laquelle je me décidais fut de faire preuve de transparence quant à ma relation avec la présentatrice. Est-ce que cela l’encouragerait à en faire de même ? J’étais encore tellement incertain quant à la possibilité qu’il puisse ressentir quoique ce soit de plus poussé que de l’amitié ! Qui plus est, vu sa timidité, j’étais sûr qu’un petit coup de pouce ne pourrait pas faire de mal si tel était le cas.

Alright, j’avais peut-être été un peu trop fort par la suite vu la réaction du brun qui s’empressa de détourner la conversation en guise de réaction. C’est ce qui s’appelait « mettre les pieds dans le plat ». Je jetai un regard sur la même étagère que celle qu’il décrivait, lui accordant ainsi plusieurs secondes pour reprendre ses esprits. J’espérais qu’il n’en profiterait pas pour prendre ses jambes à son cou ! En tous les cas, sa réponse fut l’occasion de faire le point. 1) Il était à côté de ses pompes la concernant. 2) Être en couple n’allait pas aider la blonde à voir son rêve se réaliser. Décidément, elle était autant destinée que moi à être malheureuse en amour… Je tâchai de cacher ma déception pour ma sœur d’adoption et répondis avec détachement dans le but de ne rien laisser paraître. Je m’étais déjà suffisamment incrusté dans leur histoire pour le restant de mes jours.

- Oh, cachottier ! m’exclamai-je avec un grand sourire même si, en soi, rien ne l’obligeait à me conter quoique ce soit de sa vie privée puisque nous ne nous connaissions pas des masses. Il faut vraiment que tu me donnes des cours de séduction car je suis un boulet niveau romance. J’enchaîne les désastres !

Nul doute que j’étais repoussant. Je haussai les épaules de dépit puis pris le manga des Trois Mousquetaires que je feuilletai distraitement. Les dessins étaient soignés, typiques de ce type de publication. Aucune œuvre ne paraissait épargnée par les adaptations désormais !

- Concernant Aspen, je disais juste ça car t’as l’air de correspondre à ses critères. Du moins, ceux que j’imagine. Mais la question ne se pose plus du coup. Je suis vraiment le grand-frère stéréotypé : gênant, maladroit mais qui veut la savoir heureuse et épanouie. Ça me rendrait dingue qu’elle sorte avec un mauvais gars.

Sous-entendu : toi, je te respecte et t’apprécie. Tristement, même si je dénichai le meilleur type sur cette planète, rien ne garantissait le succès de la rencontre. Rencontrer l’âme-sœur était un défi absolu au point que, malgré que tout puisse coller sur le papier, la réalité pouvait aboutir sur un phénomène totalement différent à celui anticipé.

- Bref, retournons à nos moutons. Tu as un inculte à convertir je te rappelle ! lançai-je avec un petit rire tandis que je tenais toujours le bouquin de Dumas. T’en penses quoi de ce type de manga ? Ça doit zapper vachement d’intrigues !