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ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic → roy (ft. j. norton) le politicien déchu
ÂGE : 33
QUARTIER : fraîchement propriétaire d’une maison sur lilac road, avec amelia comme pensionnaire.
MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
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Sujet: no body, no crime edith Ven 1 Déc - 15:13
no body, no crime
feat edith & freya
Freya se tient à la croisée des chemins, écartelée entre les lambeaux de sa famille déchirée. Son père et ses frères semblent déterminés à noircir le nom des Da Costa à chaque coin de rue, transformant la simple mention de leur nom en une source de honte pour elle. À chaque bêtise, chaque scandale dans lequel ses proches se plongent, elle sent sa propre réputation s'effriter. Alors que l'envie de s'éloigner de ces liens la ronge, une découverte récente fait naître un dilemme plus amer encore. Les preuves pointent du doigt Leo, son frère aîné, comme l’un des responsables des cambriolages qui ont sévit en ville. Elle n’aurait pas dû fouiner. Elle aurait dû s’écouter, ne pas s’en mêler et simplement espérer qu'après deux années derrière les barreaux, Leo aurait appris sa leçon. Mais l'illusion se dissipe, laissant place à une vérité brutale. La preuve se tient, là, entre ses mains. Un conflit intérieur secoue Freya, partagée entre le désir de dénoncer Leo et la volonté de préserver ce fragment d'humanité qu'il lui montre depuis sa libération. Et puis, il y a Nico. Doit-elle lui faire revivre tout cela ? Mais surtout, si tel est le cas, veut-elle endosser le blâme pour avoir renvoyé son frère derrière les barreaux ? Malgré leurs différences, sa famille ne l'a jamais trahie. Ainsi, la question persistante tourbillonne dans son esprit : doit-elle sacrifier sa propre paix pour la vérité, ou bien laisser le voile de l'ignorance préserver les lambeaux fragiles de sa famille ?
Alors qu'elle se trouve plongée dans un océan de solitude, submergée par le poids de son dilemme, Freya prend la décision de chercher du réconfort auprès d'Edith. C’est la seule personne en qui elle a vraiment confiance pour partager les complexités de sa vie familiale. C'est là, au plus profond de leur relation, que Freya trouve une compréhension mutuelle. Elle ne peut pas soutenir pleinement les actes irresponsables de sa famille, mais en même temps, elle n'est pas assez en désaccord pour s'en détacher complètement. Un équilibre fragile entre l'amour et la frustration, entre l'acceptation et le rejet partiel. Partager ses inquiétudes avec Edith lui offre toujours un précieux soulagement. Ainsi, c'est ainsi que Freya se retrouve face à la porte du numéro 6, motivée par une série d'échanges de messages évasifs avec sa tante. Ces messages, empreints d'un certain flou, expriment l'urgence de la voir. Il va sans dire que ce ne sont pas des détails qu'elle souhaite laisser négligemment dans sa messagerie. Lorsque la porte s'ouvre, c'est Edith qui accueille Freya. Sans perdre un instant, Freya franchit le seuil. Son tempérament ne lui permet pas de tergiverser longtemps, et elle plonge directement dans le vif du sujet. « Leo a fait une connerie », déclare-t-elle sans ambages. Il est important de noter que Freya ne pense pas seulement, elle en est convaincue. La preuve tangible qu'elle apporte avec elle ne fait que renforcer la véracité de ses dires. « Et je ne sais pas quoi faire », ajoute-t-elle, exprimant ainsi toute son incertitude face à la situation.
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Sujet: Re: no body, no crime \ edith Dim 10 Déc - 11:26
no body, no crime
i think he did it but i just can’t prove itLes messages de sa nièce par alliance étaient plutôt vagues, mais, sans qu’elle ne sache comment, Edith sentait qu’il y avait quelque chose de grave qui se tramait. Qu’elle demande à ce qu’elles se retrouvent, rapidement, fut un indice de plus. L’antiquaire prenait au sérieux la détresse de Freya et l’urgence de la situation. Edith n’était pourtant pas la meilleure personne vers laquelle se tourner. Égoïste et égocentrique, elle pense avant tout à elle-même plutôt qu’aux autres. Peu importe qu’ils soient de sa famille ou pas. Seulement, Freya était à part. Elle s’était attachée à la jeune femme, nouant une relation de confiance avec elle. Peut-être parce que la jeune femme se sentait à part dans cette famille. Tout comme Edith, qui n’en était qu’une pièce rapportée. Elle ne venait pas du même milieu qu’eux, n’avait pas les mêmes rêves qu’eux, ni les mêmes ambitions. Souvent, elle se sentait bien différente à leurs côtés. C’est dans ces moments qu’elles se retrouvaient avec Freya. Dans une curiosité, une soif d’apprendre et de s’élever intellectuellement. Une confiance s’est créée, elles se serrent les coudes dans cette famille pas toujours facile à vivre.
Edith a donné rendez-vous à Freya à la maison, où elles seront plus tranquilles pour discuter. Murphy est au travail, il ne rentrera pas avant ce soir. Le café coule dans la cafetière et elle a de quoi grignoter dans les placards, si jamais elles ont faim. Lorsque la sonnette de la porte d’entrée retentit, Edith sait qu’elle va trouver sa nièce sur le pas de la porte. Pas le temps de la saluer, elle entre dans le vif du sujet. Leo a fait une connerie. “Encore ?” Elle répond du tac au tac, Edith, en refermant la porte derrière la jeune femme. C’est une habitude dans cette famille. La seconde phrase de Freya fait lever un sourcil à Edith. Qu’est-ce qu’elle veut dire ? “On se calme, et on reprend depuis le début ! Un café ?” Pas d’urgence, elles avaient le temps de discuter. Elle sent sa nièce sur les nerfs. La curiosité d’Edith se réveille. @Freya Da Costa
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Sujet: Re: no body, no crime \ edith Lun 18 Déc - 20:25
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Au sein de la famille, Freya a su se tailler une réputation bien définie, principalement en raison de sa tendance à magnifier chaque petit événement et geste anodin. Cette réputation, bien que reposant sur des bases techniques, prend souvent des proportions exagérées grâce aux Da Costa eux-mêmes, qui, par une série ininterrompue de choix questionnables, semblent inlassablement approfondir le fossé dans lequel ils se trouvent, plongeant ainsi toujours plus profondément dans des péripéties parfois chaotiques. Heureusement qu’au milieu de ce tumulte familial, il y a Edith, une alliée précieuse qui ne se contente pas seulement de l'écouter avec bienveillance, mais qui prend également le temps de la comprendre avant de lui prodiguer des conseils réfléchis. Et lorsque celle-ci renchérit avec un encore, c'est comme une validation supplémentaire, une confirmation que Freya a trouvée en sa tante une confidente de confiance, prête à donner une voix à ses pensées. « Je veux bien, merci. » répond-elle pour le café, tout en se débarassant de ses chausseurs pour suivre sa tante, tout en continuant sa mini tirade. « Il m'a totalement bluffé. J'étais presque convaincue que son séjour en prison l’avait changé. » Depuis sa libération, il a manifesté une chaleur étonnante envers sa sœur, une attitude qui n'a pas échappé à l'observation générale. Bien que cette attitude suscite chez elle une certaine méfiance, une partie d'elle souhaite ardemment croire que Leo exprime une gratitude authentique envers elle pour avoir pris soin de Nico pendant son absence. Mais il devient de plus en plus évident que Leo essaie de duper tout le monde en se présentant comme un homme nouvellement transformé, vraisemblablement pour éviter d'éveiller des soupçons. Les apparences sont souvent trompeuses, et derrière cette façade de reconnaissance, Leo dissimule des intentions peut-être moins nobles, voire manipulatrices, dans le but de détourner l'attention de sa véritable nature.
Bien que la protagoniste s'emporte peut-être un peu trop, n'ayant pas encore entendu la version de Leo, il est difficile de ne pas sauter aux conclusions étant donné son passé. Même si elle est là, prête à partager ses découvertes avec Edith, elle éprouve des difficultés à aller directement au cœur du sujet. Elle semble presque mal à l'aise pour divulguer ces informations dans le dos de son frère, même si c'est à Edith, et il n'est jamais facile de révéler les agissements d'un proche, surtout lorsque cela risque de lui causer des ennuis plus importants que ceux avec la justice. « As-tu suivi les histoires des cambriolages en ville ? » Elle ne peut ignorer cette affaire qui a fait les gros titres et secoué la ville après la diffusion du documentaire. À ces mots, Freya plonge la main dans son sac pour en extraire la petite clé USB qu'elle a subtilisée dans l'un des tiroirs de son frère. « J’ai trouvé ça chez lui. C’était dans un tiroir, entouré de bijoux et d’objets de valeur. » Elle enchaîne en tendant la clé à sa tante. « Je crois que c'est la vidéo qui a été diffusée au Stowe. » Bien qu'elle n'ait pas assisté à cette soirée, elle ne peut être totalement certaine, mais les éléments concordent étonnamment avec ce qu'elle a pu recueillir sur le sujet.
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Sujet: Re: no body, no crime \ edith Mer 27 Déc - 21:31
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i think he did it but i just can’t prove itEntendre que Leo a fait une connerie, ça ne surprend pas Edith. Peut-être parce que la réputation des Da Costa les précède. D’ailleurs, le frère aîné de Freya sort à peine de prison… Il n’a pas perdu de temps, se dit Edith. Pourtant, le jeune homme semblait avoir repris le bon chemin. Il se montrait agréable et chaleureux. Une façade, certainement. Donc, Leo a fait une connerie. Mais Freya n’en dit pas plus. Et la curiosité d’Edith est piquée au vif. Elle va sans aucun doute se montrer une oreille attentive pour sa nièce. Sa nièce qui semble sur les nerfs, bouleversée, empressée… Difficile à dire exactement. Edith a besoin qu’elle se calme, qu’elle se pose pour lui expliquer ce qui se passe. Si la brune a hâte de savoir, elle peut se montrer patiente pour avoir les informations dans l’ordre et bien comprendre la situation. Elle se dirige donc vers la cuisine, sort deux tasses d’un placard et les remplit de café fumant. Elle invite Freya à s’installer à la table de la cuisine. Elle continue de parler, indiquant qu’elle avait été bluffée par son frère. Convaincue que son séjour en prison l’avait changé. Edith l’observe du coin de l’œil, pour vérifier qu’elle est sérieuse. Apparemment, c’était inscrit dans les gênes du Da Costa. La brune a des préjugés bien ancrés quand il s’agit de sa belle-famille. Délinquance, manque d’ambition, désinvolture… Elle se demande parfois si ça ne touche pas aussi les Hardings, quand elle voit sa belle-sœur qui reste simple caissière, ou son propre mari qui n’a pour seule ambition que de retaper une vieille voiture.
Elle s’installe à son tour, Edith, ne quittant pas des yeux sa nièce. Elle attend patiemment qu’elle lui dévoile ce qu’a bien pu faire Leo. Parce que, pour l’instant, Freya reste bien mystérieuse… “Les cambriolages en ville ?” qu’elle répète, intriguée. “Oui, j’ai suivi ça.” En même temps, difficile de passer à côté, ça avait fait les gros titres des journaux pendant des semaines. “Leo y serait mêlé ?” Elle se souvient de la psychose en ville, jusqu’à chez elle. Murphy avait été sur les dents pendant des jours, s’inquiétant que quelqu’un pénètre chez eux, ou dans la boutique. Son instinct protecteur avait pris le dessus, jusqu’à avoir une batte de baseball à côté du lit… Peut-être qu’elle y était encore, d’ailleurs… Freya sort de son sac une clé USB et la tend à Edith. Celle-ci ne peut s’empêcher de la prendre entre ses doigts. “Tu crois ?” Elle lève les yeux vers la jeune femme. Freya présume. “Tu n’as pas regardé ?” Elle est surprise de constater que sa nièce se base sur des présomptions. Elle sert dans sa main la clé informatique. “Assis-toi et explique moi depuis le début.” @Freya Da Costa
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Sujet: Re: no body, no crime \ edith Sam 20 Jan - 10:47
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Il est indéniable que la nouvelle apportée par Freya n'a rien de véritablement surprenant. Lorsqu'il s'agit de Leo, les frasques ne sont jamais bien loin. Malgré cela, la jeune femme a persisté à entretenir l'espoir et à tenter de croire que ses frères vont enfin grandir et devenir les adultes matures qu’ils devaient être. Une lueur d'évolution s'est déjà manifestée avec Austin, progressant lentement, mais sûrement. Il ne reste plus qu'à espérer que leur aîné emboîte le pas – et en ce qui concerne leur père, la probabilité de changement semble être une cause perdue. Toutefois, même si elle s'y préparait un tant soit peu, l'idée que Leo se livre à une nouvelle bêtise aussi grande la prenait au dépourvu. Il est vrai qu’elle peut se tromper et que le lien de son frère avec les histoires de cambriolages ne soit pas réel, mais la coïncidence demeure trop évidente pour être ignorée. Quelles sont les probabilités qu'une série de cambriolages survienne juste après la libération de son frère, lui qui a passé deux années derrière les barreaux précisément pour ce genre de délit ? Cette situation place la jeune femme dans une position délicate, oscillant entre la confiance en la possible rédemption de son frère et le poids des preuves évidentes qui s'accumulent contre lui. « Oui ! » énonce-t-elle d’un ton déterminé, avant de reprendre, plus hésitante : « J’sais pas. » Elle ne pouvait en avoir la certitude et ne pouvait que supposer pour le moment. Reste qu’elle détient une pièce importante à ce puzzle et que son aîné y soit mêlé ou non, elle doit faire quelque chose. « Ne me dis pas que tu n’y as pas songé, à cette possibilité, en voyant les grands titres dans le journal ? » Freya y a songé, elle. Alors qu’elle ne détenait aucune preuve à l’époque. Une simple supposition, vu l’historique du concerné. Difficile de le dissocier de ce genre d’événement. Celle-ci avait toutefois été étouffée lorsque la secte est devenue la cible des enquêtes. Son frère est bête, mais pas au point d’adhérer à ce genre de discours. Sauf que, plot twist, ce n’est pas la secte. Puis, le dernier article à ce sujet décrivait parfaitement la situation de son frère. Depuis, Freya ne semble pas arrivé à tourner la page, persuadée qu’il est, encore une fois, coupable.
La Portugaise sort sa fameuse preuve de son sac, donnant la petite clé USB à sa tante. « Si, j’ai regardé. » Plusieurs fois même. Assez pour réciter, mot pour mot, le discours qui s’y retrouve. « Mais j’étais pas à la soirée d’ouverture. Je peux pas être certaine que c’est la vidéo. » Pourtant, avec les détails rapportés par l'article et les commérages en ville, elle parvient à se construire une idée qui concorde avec le contenu de la clé. Assis-toi. Emportée dans ses tirades, elle ne réalisait pas qu’elle était encore vêtue de sa veste, de ses chaussures et toujours dans l’entrée de la maison. Du coup, elle vient s'asseoir, faisant face à sa Edith et inspire profondément, et prend une profonde inspiration, comme pour apaiser le tumulte de ses pensées. « Au début, ils accusaient la secte, alors je me suis tout de suite enlevé l’idée de la tête. Mais là, maintenant que le responsable est un prisonnier… », elle souligne le dernier mot avec une emphase significative avant de continuer, « … qui s’est fait des contacts pour faire le boulot. » Un regard significatif accompagne ses paroles, mettant en exergue l'évidence du lien potentiel entre Leo et le coupable. « Leo est bizarre, et presque sympathique avec moi. Il cache quelque chose. Il fait genre la prison m’a changé, mais j’y crois pas un mot. » La voix de Freya est traversée par un fil constant de suspicion, une méfiance profondément enracinée qui l'empêche de placer ne serait-ce qu'un soupçon de confiance en la bonté de son frère, voire même des gens en général. « Il m’a invité chez lui, alors je n'ai pas résisté à l'envie de fouiller. Y’avait des objets de valeur. » , confie-t-elle avec une pointe de perplexité, soulignant subtilement que ces biens semblent dépasser largement les moyens financiers de Leo. « Et la clé USB. » Son regard se fixe de nouveau sur l'objet, désormais entre les doigts de sa tante. Après avoir passé les derniers jours à réfléchir en solitaire, étreinte par une multitude de pensées tourbillonnantes, il lui fait du bien d'extérioriser ses inquiétudes. Évoquer la situation avec quelqu'un d'autre allège le fardeau qu'elle porte seule concernant son aîné. « Je sais pas si je peux fermer les yeux là-dessus. » Elle pourrait en parler avec Leo, mais après, elle fait quoi ?
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Sujet: Re: no body, no crime \ edith Dim 28 Jan - 20:52
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i think he did it but i just can’t prove itEdith observe sa nièce avec attention. Elle l’écoute avec attention. Elle oscille entre une grande assurance dans ce qu’elle affirme, et une voix plus hésitante. Comment en effet, ne pas penser à Leo quand il s’agit de cambriolages, lui qui vient tout juste de sortir de prison ? Bien sûr, qu’elle y a pensé, Edith, à son neveu qui aurait replongé dans des affaires louches. Elle n’a pas grande confiance en la nature humaine, la brune. La prison peut changer un homme, certes, mais pas toujours. Qui sait ce qui se trame dans son esprit ? Peut-être s’est-il dit qu’il ferait mieux cette fois-ci ? Qu’il ne referait pas les mêmes erreurs ? Qu’il arriverait à passer entre les mailles du filet ? Edith n’a pas de mal à imaginer Leo tremper de nouveau dans ce genre d’histoires, mais elle ne l’affirme pas avec autant de ferveur que Freya. Sauf que la blonde est une femme intelligente, réfléchie. Il doit y avoir autre chose qu’une simple intuition pour qu’elle accuse son frère. Elle sort alors une clé USB, qu’elle remet à sa tante. Elle regarde l’objet avec intensité comme s’il allait dévoiler tous ses secrets grâce à un simple regard. Mais celle qui peut l’éclairer, c’est Freya, dont les pensées et les paroles vont dans tous les sens. Elle demande donc à la jeune femme de s’installer, de se poser et de lui expliquer depuis le début toute cette histoire.
Les soupçons de la blonde se sont tout de suite portés sur son frère aîné, semble-t-il. Elle ne semble pas pouvoir envisager qu’il ne fasse pas partie de ce coup-là. Son discours est plein de soupçons et de méfiance à l’égard de Leo. Edith ne peut que la comprendre. A chaque fois qu’elle entend qu’il y a des histoires, une petite voix dans sa tête se demande lequel des Da Costa est impliqué… Mais Edith n’est qu’une simple “pièce rapportée”. Elle ne se considère pas beaucoup comme faisant partie de leur famille. Elle se voit plutôt comme une observatrice extérieure, qui a le droit de prendre part aux repas de famille pour être témoin de leurs disputes. La seule à qui elle porte un attachement particulier, c’est Freya, et c’est bien pour ça qu’elle prend le temps de l’écouter aujourd’hui. “Tu as fouillé chez ton frère ?” Edith est surprise d’entendre ça. Elle souffle tout en reculant dans son siège. “Et qu’est-ce que tu vas faire ? Dénoncer ton frère à la police ?” Elle sait que ce n’est pas une option, Edith. Si Freya faisait ça, elle perdrait sa place au sein de la famille. Elle deviendrait probablement une paria. Et même si les Da Costa ne sont pas la famille la plus aimante du monde, ils restent de son sang. Ils ont beau être différents, eux ne lui ont pas tourné le dos. Le regard d’Edith se pose de nouveau sur la clé USB qu’elle avait posée sur la table. “J’avoue que ça fait beaucoup contre lui, quand même…” Elle relève les yeux vers Freya. “Mais les flics ont-ils ces éléments pour le relier aux cambriolages ? A part le fait qu’il soit un cambrioleur ?” Elle prend entre ses doigts la clé USB, la soulevant jusqu’à ce qu’elle se trouve entre leurs deux visages. “Et si jamais ils obtiennent un mandat pour fouiller chez ton frère, une des preuves est ici…” Un bon avocat pourrait certainement trouver une raison à la présence d’objets de valeur chez Leo. La clé USB en revanche, pourrait être une preuve irréfutable de la culpabilité de Leo et de son implication dans toute cette histoire qui vise la Rose Lunaire. Seulement, elle n’est plus chez Leo… Edith n’affirme rien, ni ne sous-entend quelque chose. Elle laisse plutôt Freya faire ses propres conclusions.
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Sujet: Re: no body, no crime \ edith Lun 19 Fév - 22:40
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Freya sent le poids de la culpabilité s'enfoncer dans son estomac alors que les mots de sa tante résonnent dans la pièce : Tu as fouillé chez ton frère ? Elle accueille chaque syllabe, tel un reproche silencieux, un rappel amer de sa propre trahison envers Leo. Elle déglutit difficilement, luttant contre le nœud de remords qui se forme dans sa gorge. Elle n'aurait jamais imaginé se retrouver dans une telle situation, forcée de se confronter à l'impensable : fouiller les affaires de son propre frère. Pourtant, là, face à sa tante, il est impossible de nier les résultats de ses investigations clandestines. « J’avais pas le choix », murmure-t-elle enfin, ses mots chargés d'un mélange de désarroi et de détermination. Elle est poussée par une soif de vérité insatiable, même si une partie d'elle aurait préféré s'accrocher désespérément à l'illusion que Leo est innocent. Pourtant, ses découvertes cruelles dissipent tout espoir, laissant derrière elles un vide douloureux dans le cœur de Freya. Une émotion tumultueuse s'empare d'elle alors qu'elle se débat avec un dilemme moral écrasant. La loyauté envers sa famille se heurte violemment à son désir ardent de justice. Elle aimerait pouvoir protéger les siens, mais elle sait que la vérité ne peut être ignorée. Et pourtant, les conséquences de ses actes la terrifient. Dénoncer Leo risque de briser l'harmonie fragile qui semble enfin s'installer au sein de leur famille, après des années de tourments. Et puis, il y a la menace sourde de la Rose Lunaire, un spectre sinistre qui plane au-dessus de leurs têtes, prêt à frapper à la moindre erreur. « Je sais pas, Edith. Je sais pas quoi faire », avoue-t-elle avec un soupir résigné. « Une partie de moi a envie de crier vengeance, mais une autre… » Une autre partie de son cœur se serre douloureusement à l'idée de trahir son propre sang.
Elle se mordille la lèvre inférieure, s'abstenant de prononcer les mots qui pèsent sur sa conscience. Elle est incapable de les dire à voix haute, de les transformer en réalité. C'est pourquoi elle se tourne vers sa tante, cherchant désespérément un guide dans ce chaos moral. Les preuves qu'elle a trouvées sont-elles suffisantes pour condamner Leo ? Non, elle le sait. Rien n'est jamais aussi simple. Mais elles sont suffisantes pour le désigner comme un suspect, pour semer le doute dans l'esprit de ceux qui le connaissent. Comme cette vidéo, par exemple. Une des preuves est ici… Freya déglutit de nouveau en sentant le poids de leur regard se poser sur la preuve incriminante. Merde. « Tu ferais quoi, toi ? Admettons qu’il était sujet de Murphy », ose-t-elle finalement demander, cherchant un écho de compréhension dans les yeux de sa tante. Bien que leurs situations soient différentes, elle a besoin de savoir comment Edith réagirait si elle découvrait que son propre mari était recherché par la police, et possiblement par la secte sinistre qui hantait leurs pensées les plus sombres. « Tu ferais quoi ? »
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Sujet: Re: no body, no crime \ edith Dim 3 Mar - 13:39
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i think he did it but i just can’t prove itEdith ne cache pas sa surprise quand Freya lui indique avoir fouillé chez son frère. Parce qu’elle ne pensait pas la blonde capable de le faire. Elle ne l’accuse de rien, ne tente pas de la faire culpabiliser. Mais la petite voix avec laquelle elle lui répond trahit son malaise. Un petit sourire se dessine sur le visage de la brune, pour lui tenter de la rassurer. Elle ne la juge pas. D’ailleurs… “J’aurais probablement fait pareil.” Edith est de nature curieuse, et les notions de ce qui est bien et de ce qui est mal lui semblent différentes suivant les situations. Freya avait certainement besoin de savoir. Mais maintenant que ses soupçons devenaient de plus en plus plausibles, elle ne semble plus très sûre d’elle sur la marche à suivre. Edith peut la comprendre. Il s’agit de son grand frère après tout. Edith n’accorde pas la même valeur aux liens du sang que la plupart des personnes. Après tout, elle a coupé les ponts avec tous ceux qui partagent le même ADN qu’elle… Elle préfère accorder sa loyauté aux personnes qu’elle a choisies elle-même. Mais elle comprend tout de même la situation dans laquelle se trouve sa nièce. “Crier vengeance ?” Elle observe Freya un instant. “Réfléchis bien aux conséquences que cela pourrait avoir, pour ta famille, si tu dénonces ton frère.” Edith ne cherche pas à empêcher la jeune femme de faire quoi que ce soit. Elle lui conseille simplement de bien peser le pour et le contre.
Freya semble complètement perdue dans tout ça, tellement qu’elle demande à Edith ce qu’elle ferait s’il s’agissait de Murphy. “Bonne question…” réplique-t-elle. Son mariage n’est pas un modèle. Ils sont loin de nager dans le bonheur et de partager une complicité à toute épreuve. Pourtant, ils restent liés malgré tout. Au-delà de l’aspect financier, Edith soupçonne un reste d’amour entre eux. Leurs regains de passion de temps à autre en est la preuve. Elle réfléchit à son tour. Et si elle avait trouvé la clé USB dans les affaires de Murph’ ? “La situation serait différente, tu le sais. Murphy est mon mari. Mais…” Elle hésite un instant. “Je le confronterai à ce que j’ai trouvé. Je lui demanderai certainement ce qui lui a pris, à quoi il a pensé pour agir comme le dernier des imbéciles !” Elle serait certainement furieuse et complètement enragée si elle apprenait que Murphy trempait dans ce genre d’affaires. Mais parce qu’il s’agit de son époux. Le dénoncerait-elle ? Probablement que non. Pour un tas de raisons. Seulement là, il s’agit de Leo. Ses yeux se posent de nouveau sur la clé USB qu’elle avait reposée sur la table. Elle boit une gorgée de café, laissant Freya réfléchir. “Tu n’es pas obligée de dénoncer Leo aux flics. Ce ne sont que des cambriolages. Il n’a tué personne…” De ce qu’Edith avait lu dans les journaux, un ancien détenu était à la tête de tout ça, missionnant des gars pour faire le sale boulot à sa place. Si les flics étaient malins, ils auraient déjà dû se tourner vers Leo Da Costa, ancien cambrioleur… non ?
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MÉTIER : chef de pupitre arts et cultures pour le burlington free press. chroniqueuse et critique littéraire
COEUR : un coeur fragile qui ne cesse de briser.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: no body, no crime \ edith Lun 13 Mai - 20:15
no body, no crime
feat edith & freya
Freya s'est résolue à tracer son propre chemin, loin des sentiers battus par sa famille. Pour elle, l'impératif est de toujours choisir la voie juste. Du moins, c'est ce qu'elle se répète, mais cette règle semble souvent sujette à des exceptions, surtout quand cela sert ses intérêts personnels. L'incursion dans les affaires de son frère en est un exemple frappant, une démarche peut-être excessive, mais elle se sent poussée par une conviction profonde. Convaincue que ses soupçons sont fondés, et son désir ardent est de prouver que son frère n'a pas changé, qu'il est resté fidèle lui-même. « Et lui, tu crois qu’il réfléchit aux conséquences que ses actions ont sur la famille ? » Les Da Costa sont sur la pente glissante, en grande partie à cause des actions de Leo, et Freya pense qu'il est temps de dire stop. Cependant, même si sa tante Edith semble compatir à ses préoccupations, elle n'approuve pas forcément ses méthodes. Elle craint que Freya ne pousse les choses trop loin. Certes, les conséquences sont moins tangibles, mais elles sont bien présentes. Freya, pour sa part, ne peut s'empêcher de les envisager, de porter le fardeau de cette conscience seule. Elle pourrait ignorer tout cela, laisser les choses suivre leur cours, mais quelque chose en elle refuse de rester passive. C'est comme un poids constant au creux de son estomac. Malgré tout, elle doit admettre que sa tante a raison sur un point : ses motivations sont teintées d'égoïsme et se sert de ses convictions comme d'un prétexte pour assouvir ses besoins personnels. « J'aurais dû me contenter de mes soupçons », songe-t-elle avec amertume. Parfois, l'ignorance vaut mieux que la vérité.
Sa position est délicate, et les conflits persistants avec sa famille ne font qu'ajouter à sa charge. Le fait est que... Elle doit continuer à mener sa vie, tout en sachant que son frère a commis un cambriolage chez ses voisins. Est-il concevable de continuer à sourire en leur présence, comme si de rien n'était ? C'est pourtant ce que semble suggérer Edith à travers ses conseils, une sorte de compromis difficile à avaler. Si la situation était inversée, si c'était Murphy, elle le confronterait certainement, mais sans aller jusqu'à le dénoncer. Serait-elle vraiment capable de dénoncer son propre frère ? Cette pensée lui glace le sang, bien qu'elle affirme avec conviction le contraire. Ce ne sont que des cambriolages. Il n’a tué personne… Une grimace dessine ses traits, et un soupir quitte ses lèvres, telle une gamine à qui on dit refuse quelque chose. « Donc, on fait rien, on devient juste complice de toute cette affaire ? » Parce que oui, elle inclut maintenant sa tante dans cette décision. Comme ça, si ça retombe sur elle, elle peut partager cette responsabilité. « Et si elle l’apprend ? » Elle, étant la secte. Après tout, les cambrioleurs n’étaient pas que recherché par la police, mais possiblement par les fanatiques à qui ils ont mis ça sur le dos. Après tout, ça s’en est une, conséquence de ses actes. « Tu penses qu’elle, elle va rien faire ? »
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right when i felt the moment stop, glass shattered on the white cloth. everybody moved on, i stayed there, dust collected on my pinned-up hair. they expected me to find somewhere, some perspective, but i sat and stared, right where you left me ─ taylor swift
ALTER-EGO : june, juliet, tehaunui, josephine, alejandro, mila
ÂGE : 42
QUARTIER : #006 farming area, dans une maison avec son imbécile de mari.
MÉTIER : gérante de la boutique d'antiquités.
COEUR : mariée mais cela ne l'empêche pas de regarder ailleurs.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: no body, no crime \ edith Lun 27 Mai - 19:05
no body, no crime
i think he did it but i just can’t prove itFreya est dans une position inconfortable. Elle comprend, Edith, même si elle ne ferait pas un cas de conscience comme le fait sa nièce, si elle était à sa place. Bien sûr, elle se demanderait quoi faire avec cette clé USB, mais elle prendrait certainement sa décision bien plus facilement que la blonde. Elle semble complètement perdue sur la marche à suivre. Edith, quant à elle, tente de la faire réfléchir sur les conséquences que ses actions pourraient avoir. Sur elle, sur Leo, sur sa famille. Elle a un faible sourire à la réflexion de la jeune femme. “Connaissant ton frère, je ne pense pas.” Elle laisse passer un silence, plongeant son regard dans celui de sa nièce. “Mais tu n’es pas ton frère, Freya. Tu es plus intelligente et plus réfléchie.” Elle le pense vraiment, Edith. Et il faut savoir que la brune ne fait pas si facilement des compliments. “Je ne te dis pas de ne pas le faire. Je te dis juste de bien réfléchir et de ne pas dénoncer ton frère juste parce que tu veux te détacher de ta famille.” Edith sait bien la position de Freya par rapport au reste de sa famille. Elle n’a pas tort, sur le fond. Elle est différente d’eux, mais c’est autre chose de les trahir aussi franchement. “Peut-être, mais maintenant, tu sais.” Et tu dois prendre une décision, aurait-elle pu ajouter.
Freya ne semble pas entendre ce qu’elle souhaite, dans la bouche d’Edith. Sauf que celle-ci n’est pas là pour ça. Et elle ne veut pas non plus lui dire quoi faire. C’est son choix, pas le sien. Elle lui répond tout de même quand la blonde lui demande ce qu’elle ferait s’il s’agissait de Murphy. Mais c’est différent. Elle se crispe, Ed’, quand Freya l’inclut dans l’affaire. Au fond, elle a raison, elles sont complices, l’antiquaire inclut, la clé USB étant là, devant elle, dans sa maison. “Je ne sais pas. C’est ce que tu veux faire ? Rien ?” Edith n’aura pas de mal à enfouir ça dans un coin de sa tête. Et elle pourra toujours nier si quelqu’un venait lui demander si elle était au courant. Après tout, elle n’a pas vérifié le contenu de la clé USB… Elle fronce les sourcils. “Elle ? La Rose ?” Elle réfléchit un instant. “Tu crois que la secte voudrait se venger ?” Elle avait bien sûr suivi l’affaire dans les journaux. Le cerveau de l’affaire, actuellement en prison, avait tenté de mettre les cambriolages sur le dos de la Rose Lunaire. Mais cela valait-il une vengeance ? Surtout que la secte prône désormais la non-violence. Où veut donc en venir Freya ?