CREDITS : ava by mrs.chaplin // profil gif by david giuntcli tumblr
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → freya (ft. j.comer) la portugaise romantique → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic
ÂGE : 40
QUARTIER : Habite l'ancienne maison de sa mère, comme compromis pour sauver l'héritage familial.
MÉTIER : Anciennement politicien démocrate à New York. Maintenant, chef de mission au cabinet comptable Hartman.
COEUR : Célibataire
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: truth is stranger than fiction liam Mar 13 Aoû - 3:59
truth is stranger than fiction
feat liam & roy
Roy inspire profondément avant de pousser la porte du bureau de Liam. Il sent une légère tension dans ses épaules, mais son visage reste impassible, maîtrisé. Le plancher en bois massif craque légèrement sous ses pas, un bruit presque imperceptible qui, loin de perturber l'atmosphère, souligne discrètement son arrivée. « Hey, j’ai terminé l’analyse sur Barton & Fils. » Sa voix est posée, empreinte d’une assurance qui ne cherche pas à impressionner mais simplement à informer. La petite entreprise de menuiserie, un pilier de la communauté depuis des générations, avait récemment attiré l'attention lors d'une vérification fiscale de routine. Roy s'avance vers le bureau de Liam, ouvrant le dossier qu'il tient. À l'intérieur, des tableaux rigoureusement organisés et des notes méticuleusement détaillées se dévoilent. Il dépose le dossier avec soin devant Liam, puis le pousse légèrement vers lui, comme pour symboliser le passage de la responsabilité. « Leur système est dépassé, » explique-t-il, sa voix trahissant une légère teinte de reproche professionnel. « Ça a conduit à des erreurs dans leurs déclarations de TVA. Rien de catastrophique pour l’instant, mais c’est le genre de problème qui pourrait leur coûter cher si on ne fait rien rapidement. » Il marque une pause stratégique, laissant à Liam le temps de parcourir les premières pages du rapport. Le silence qui s’installe est épais, seulement brisé par le bruissement des feuilles de papier que Liam feuillette. Roy se force à garder son regard fixé sur Liam, observant chaque réaction, chaque micro-expression, prêt à répondre à la moindre interrogation. Pourtant, son esprit est ailleurs, tiraillé entre le rapport qu'il vient de présenter et les questions qui l’ont poussé à entrer dans ce bureau.
« Je propose qu’on leur recommande de moderniser leur logiciel de gestion des stocks. » Le chef de mission reprend la parole, sa proposition déjà mûrement réfléchie. « J’ai déjà quelques options en tête qui pourraient non seulement corriger ces incohérences, mais aussi améliorer leur rentabilité à long terme. » Il parle vite, presque machinalement, comme s'il récitait un texte préparé à l'avance. Il veut éviter que la conversation ne dévie, du moins pour l’instant. « J’ai aussi repéré un problème avec leurs créances. Certains clients tardent à payer, et ça commence à affecter leur trésorerie. » Sa voix reste ferme, traduisant une préoccupation légitime pour la santé financière de l’entreprise, mais aussi trouver une distraction de plus, un autre moyen de gagner du temps, de préparer le terrain pour ce qui doit venir. Il se recule légèrement, une façon subtile de signifier qu'il a fini de présenter son rapport, mais pas nécessairement ce qu'il est venu dire. L’attente de la réaction de Liam ne le met pas mal à l’aise ; elle lui permet au contraire de réfléchir à la meilleure façon d’introduire le sujet délicat. Le souvenir du policier qui l’a questionné ne cesse de revenir en boucle dans son esprit, une réminiscence désagréable qui refuse de s’effacer. Roy sait que tôt ou tard, il devra en parler à Liam. Mais comment aborder la question sans éveiller les soupçons, sans donner l’impression qu’il porte un jugement ?
_________________
— — — ✕ — — —
the world will little note, nor long remember what we say here, but it can never forget what they did here. it is for us the living, rather, to be dedicated here to the unfinished work which they who fought here have thus far so nobly advanced.
Liam Hartman
-- membre qu'on adore --
PERSONNAGE
----------
–– Every time that I look in the mirror. All these lines on my face getting clearer. The past is gone. It went by, like dusk to dawn. Isn't that the way. Everybody's got their dues in life to pay. Yeah I know, nobody knows, where it comes and where it goes.
CREDITS : Hedgekey (avatar) Siren Charms (signature) Alcara (header) Alcara, Space Corgi (icônes) Aerosmith - Dream on & Florence + the Machine - Rabbit Heart (Raise It Up)(lyrics & quotes)
ALTER-EGO : Le marginal ascète & l'outsider.
ÂGE : 40
QUARTIER : #10 willow street, chez June.
MÉTIER : Titulaire d'un doctorat en sciences de gestion, il exerce en tant qu'expert-comptable au sein de son cabinet. Il est également propriétaire de Catamount's Mechanics, petit atelier de restauration automobile.
COEUR : Clair-obscur
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Re: truth is stranger than fiction \ liam Aujourd'hui à 2:47
Brûlure oculaire augure d’une prometteuse migraine. Il n’a plus quitté sa chaise, mains soudées au clavier QWERTY. Le dossier ne peut attendre. Client de fraîche date, dont les états financiers désastreux laissaient présager du pire. Cas accepté en connaissance de cause – il pensait faire une différence. Erreur de jugement... Naufrage d’envergure qu’un délai trop court ne pouvait contrecarrer. Demeure le sentiment d'échec. La faillite suppose des fonctions de liquidateur. Ironie du rôle pour qui devait redresser la barre. Usé, Liam s'éloigne du poste informatique et revient à ses sens. Stagnent les ultimes effluves d’un café intouché. Un soleil absolu irradie la brousse citadine, et baigne dans un même temps le bois composite du bureau de fabrication suédoise. Le dos va contre l’assise souple du fauteuil ergonomique, soupir contenu. La main, elle, vient s’engouffrer dans un entrelacs de boucles brunes. À cette lassitude pesante qui coule comme du plomb fondu dans ses membres gourds, se joint le canevas tourmenté de ses pensées. Les stores ajourés ne laissent pour pleins visibles qu’un couloir déserté, au blanc immaculé. Le regard s’y perd un court instant, puis retrouve l’écran retina de son vieux MacBook pro. L’affichage freeze, processeur sursollicité. Le juron s’étouffe contre son poing. Sa faute. L’ordinateur accuse le poids des années. Il serait temps d’en changer. La souris s’agite en quête d’une réponse, le curseur prend vie. Liam replonge dans ses tableurs, l’index martelant nerveusement le coin de table. Il n’entend ni ne voit l’arrivée de son collègue, tout à son examen procédurier. Le craquement du plancher aurait pourtant dû l’aviser d’une approche feutrée. C’est en vérité sa voix qui vient à l’interpeller. Ses yeux se lèvent pour un rapide examen. Roy. Que lui vaut le plaisir ? Certainement pas une visite de courtoisie, ce que le propos confirme sans délai ni remise. Point de table à palabres, mais un échange qui convoque le plus grand sérieux. Les mains se referment sur le dossier déposé à son attention. Barton & Fils, l’historique client lui revient en mémoire, tandis qu’il parcourt les premières annotations que le chef de mission accompagne de quelques remarques orales. Examen concis, précision chirurgicale. Les failles sont soulevées, solutions apportées clefs en main. L’exposé témoigne d’une efficacité que Liam a toujours appréciée. En cela, Roy gagne un temps précieux. « Il leur faudra déposer une déclaration complémentaire de TVA, pour rectifier le tir. » Question d’éviter toute pénalité. Le comptable prend plus ample connaissance du rapport. Le regard navigue, silence cryptique requis à la réflexion qui se joue en toile de fond. Le compte rendu est interpellant, préoccupant. Il alimente cette tension galopante. Garants de la bonne santé de leurs clients, des mesures rapides et efficaces s’avèrent nécessaires. Plane autre chose, une nervosité palpable. Le poids du regard qui tombe à plomb sur sa tête. Le discours auquel manque le naturel du chef de mission. Liam s’y attarde un court instant, regard appuyé. Roy fait état d’arriérés de paiement. L’escogriffe acquiesce. Un flux de trésorerie déficitaire est un problème concret. Si l’argent sort plus qu’il n’entre, la solvabilité se voit remise en cause. « Plus un arriéré est ancien, plus il est difficile de le réclamer... » Au long terme, le montant des créances irrécouvrables peut atteindre des sommets tels, qu’il conduit au déficit d’exploitation. Sans parler du message envoyé au client… La culture de défaut de paiement s’aggravera à mesure que les prestataires constateront que les retards ne sont pas un problème. Liam et Roy en sont tous les deux conscients. « Ils vont devoir établir une charte claire et adéquate. Une mesure de prévention et de gestion des arriérés me semble opportune. Il faut comprendre la cause profonde du problème. » La solution la plus couramment adoptée par les entreprises est une hausse des prix pratiqués, il l’a souvent observé. Réponse temporaire, qui ne règle rien. Un soupir traverse ses lèvres, main pressée contre son front. « Tu permets que j’étudie tout cela plus concrètement ? » Son regard trouve le sien. Liam relève le subtil mouvement de recul, s’attend à ce qu’il prenne congé. Il n’en est rien. Roy demeure immobile. La posture laisse à penser qu’il n’en a pas terminé. « Autre chose ? » La liasse est déposée sur le clavier, regard soudain soucieux. « Tu as l’air préoccupé. » Comme un mauvais pressentiment qui rampe sous sa peau…
HJ:
Mes excuses pour le délai impardonnable.
_________________
- - We raise it up. This is a gift, it comes with a price. Who is the lamb and who is the knife? Midas is king and he holds me so tight. And turns me to gold in the sunlight. I look around, but I can't find you. If only I could see your face instead of rushing towards the skyline.