You and I, we’ll be young forever.

Maxine & Eliot

Eliot avait décidé de profiter pleinement de ses vacances d’été. C’était une aubaine pour lui d’avoir plus de temps pour ne faire absolument rien. Honnêtement, il adorait ça, même s’il était monté sur des ressorts et que tourner en rond, ce n’était définitivement pas son truc. Il trouvait toujours quoi faire et la plupart du temps, c’était d’embêter ses proches jusqu’à ce que l’un d’eux craque et débarque chez lui.

Si ça ne tenait qu’à lui, Eliot aurait passé tout son été aux côtés de Maxine et il espérait bientôt la surprendre avec un week-end, sur les côtes du Vermont, mais en attendant, il avait concocté une petite « vengeance ». Si vous laissez trop de temps à Eliot, il se met à réfléchir et s’il était assez malin plus jeune pour dire qu’il était sous l’influence de son petit frère et de ses sœurs, et bien maintenant il ne pouvait plus cacher ce trait espiègle de sa personnalité. Bien sûr, il ne voyait rien de bien méchant, après tout, une farce un autre jour que le premier avril, c’est encore plus drôle, non ?

Eliot était donc passé prendre Maxine dans l’après-midi pour se rendre à l’annuelle fête foraine dans les rues de Burlington. Quoi de mieux que prétendre être encore des adolescents, l’espace de quelques heures ?

- Par quoi tu voudrais commencer ?

Il marqua une pause.

- La grande roue ?

Eliot fronça légèrement les sourcils en se rendant compte qu’il y avait encore des choses qu’il ignorait sur Maxine.

- Tu as le vertige ?

Puis bras dessus, bras dessous, ils pénétrèrent tous les deux à l’intérieur de la fête foraine, où l’ambiance laissait pressentir une bonne journée. Après tout, qui n’aimait pas l’odeur de friture, les énormes barbes à papa et les cris des enfants en panique dans les différentes attractions ?

- Après, on peut toujours commencer plus soft en allant dans la maison hantée ?

Un léger sourire au coin des lèvres, le regard d’Eliot croisa celui de Maxine. Il savait pertinemment que s’il y en a un qui devrait avoir peur, c’était lui, mais ça, il ne l’avouerait jamais.  

CODES c LITTLE WOLF.