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j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea)

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Charlotte Kershaw
-- membre qu'on adore --
Charlotte Kershaw

PERSONNAGE
j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) M1im
LITTLE TALKS : 28
PSEUDO : mellon collie.
AVATAR : gracie abrams.
CREDITS : draiochta (avatar) soeurdelune (icons) u2 (citation)
ALTER-EGO : ted, katey & alana.
ÂGE : 23
QUARTIER : 67, willow street.
MÉTIER : étudiante en médecine.
COEUR : en relation à distance.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP

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MessageSujet: j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) EmptySam 7 Sep - 20:11

Les clefs de la maison sont restées dans son sac, tout ce temps. Trois ans durant au fond d’une poche de sac à dos, le petit porte-clef ramené par sa sœur d’un voyage scolaire a tinté, légèrement, au rythme de ses pas, plus ou moins perceptible selon le bruit ambiant ; plus c’était calme autour et plus ce souvenir paraissait sonner fort, comme si la maison l’avait appelée depuis l’autre bout du pays – rappelle-toi rappelle-toi, rappelle-toi le fracas de la maison tombée en ruine. Charlotte avait conscience de la présence des clefs au fond du sac quand Victoria lui a dit, un peu avant qu’elle parte : tu vas aller le voir ? Le porte-clef tintait, quelle absurde tentation. Elle a baissé les yeux, elle se souvient de la couleur de ses chaussettes, elle a pensé c’est bête qu’on ne prononce même plus son nom en même temps que le goût de sa colère refluait, ferrugineux, amer. Et elle a répondu : je ne sais pas, peut-être pas tout de suite. Au bout du long voyage, revenir à Redwood s’est avéré plus perturbant qu’elle ne l’avait envisagé et tout en commençant à retrouver ces lieux connus, elle a senti le poids de sa colère lui oppresser le cœur. Il peut toujours courir pour que je fasse le premier pas.

Il est cinq heures ou à peine plus en cet après-midi grisâtre et Charlotte fouille le fond du sac pour attraper ces clefs. Elles ouvrent une porte située au bout de la rue et elle hésite encore à s’y rendre. Son père ne sera pas là, elle ne le pense pas, de toute façon si elle aperçoit le moindre signe de présence elle remettra son expédition à un autre jour. Elle a préparé un post-it, plié en quatre dans la poche de son jean, qui explique en une phrase qu’il ne doit pas appeler la police en découvrant que quelqu’un est entré et reparti avec la voiture de sa mère ; signé C, sobrement. Ça ne l’amuse pas de retourner à la maison mais ça ne l’amuse pas plus de vivre dans une bourgade où tout est compliqué si on n’a pas de véhicule. Alors elle a regardé son compte bancaire, s’est répété d’être pragmatique, l’idée de prendre la voiture de Luisa lui est venue assez vite finalement, enfin, à supposer qu’elle soit encore dans le garage. Ça, elle va le découvrir maintenant ; la rue est remontée et la maison est là. Charlotte serre la clef entre ses doigts et inspire, pragmatique. Prendre cette voiture, ça ne la gêne pas, c’est d’ailleurs celle qu’elle conduisait lorsqu’elle vivait ici, avant. Mais le contraste entre ce qu’elle risque de découvrir à l’intérieur de la maison et ses souvenirs, ça ça fait peur, un peu. Pragmatique. La clef tourne, la serrure n’a pas été changée, bon c’est ça, déjà, porte poussée et refermée derrière elle, elle tombe nez à nez avec l’entrée dont sa mémoire garde la trace. Elle est venue pour la voiture, pas pour le reste, mais c’est tentant. Tellement tentant de déambuler juste un peu, une minute. Ce cadre, là, n’a pas bougé lui non plus, elle se rapproche pour observer la photo de plus près, même si elle sait très bien qui y figure. Victoria, Maman, elle. Charlotte s’écarte dans un sursaut parce qu’elle a entendu du bruit. Il est impossible de ne pas comprendre ce qu’il va se passer, là d’ici quelques secondes, c’est tout ce qu’elle aurait préféré éviter, mais elle ne prend pas la décision de se cacher au cours de ces quelques secondes et quand son père se retrouve dans son champ de vision, on pourrait croire qu’elle l’attendait, debout au milieu du salon et l’air un peu surpris, mais très droite. Ses paupières battent très vite pour éviter que son regard s’attarde sur son visage. Trois ans, et on se reconnaît encore comme si on s’était vus hier. « J’ai besoin de la voiture de Maman, tu l’as gardée ? » dit-elle, très vite. Qu’il ne s’imagine pas qu’elle est venue pour pleurer dans ses bras, c’est purement matériel.

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Andrea Kershaw
-- membre qu'on adore --
Andrea Kershaw

PERSONNAGE
j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) W1r5
LITTLE TALKS : 280
PSEUDO : Schnappi
AVATAR : Adrien Brody
CREDITS : Avatar : dovahkiin
ALTER-EGO : Tillou, Billie, Søren, Ángel, Betty, Asael & Kat
ÂGE : 45
QUARTIER : Lilac Road
MÉTIER : Psychiatre, disponible la moitié de la semaine dans son cabinet, l'autre moitié à l'hôpital de Burlington
COEUR : Veuf, célibataire, inaccessible
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) EmptyLun 9 Sep - 11:49

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne
Charlotte & Andrea

Il fait sombre dans la maison et gris dans le cœur. Cinq heures ou à peine plus, Andrea ne devrait pas être déjà rentré chez lui mais il n’est guère maître de son emploi du temps : une secrétaire plus attentive que lui à sa santé aura évacué les rendez-vous de l’après-midi au cabinet, libéré le spécialiste surmené le temps de quelques heures. T’as mauvaise mine, Andy. Va prendre l’air. En effet. L’argument imparable ou presque – celui de la mine fatiguée, toujours fatiguée parce qu’on ne dort presque plus et que même lorsqu'on y parvient, Morphée demeure impuissant face à cette fatigue-là. Le surmenage est pourtant volontaire, salutaire en un sens ; Il évite de se noyer dans le vide d’une existence où les grains de poussière recouvrent lentement chaque souvenir. Les photos n’ont pas bougé, les sourires figés accompagnent toujours chaque pas dans chacune des pièces elles aussi demeurées intactes. Impossible de trier, ranger, jeter quoi que ce soit. En bon psychiatre, Andrea conseillerait pourtant à n’importe lequel de ses patients de ne pas s’enfermer dans ce qui ressemble désormais davantage à un musée qu’à une maison. Ici vécut la famille Kershaw. Trois ans ce n’est rien, et pourtant, comme le temps paraît long lorsque des pantoufles qui ne seront plus jamais portées se trouvent encore à leur place, sages, à côté du tapis de l’entrée. La femme de ménage affecte de ne pas voir le problème en passant minutieusement autour, ce ne sont que des détails et puis après tout, chacun vit bien comme il le désire, ce n’est pas son job de juger.

A l’étage, le bureau. Celui dont la porte n’a jamais été fermée, pas une seconde, pas même lorsque les dossiers s’empilaient à hauteur de migraine et que les rires de deux petites filles poursuivaient partout le médecin débordé. Pas même lorsque c’était des reproches de Luisa, dont il aurait fallu se cacher. Bien sûr que j’ai le temps. Dis-moi. Disponible, ouvert à la conversation, prêt à encaisser : Andrea l’a toujours été. Décidé à lutter contre ce qui rongeait son mariage de l’intérieur aussi, bien sûr qu’il a essayé, des années durant avec pour seul résultat ce silence pesant qui l’attend désormais dans chaque pièce. Un café, une cigarette, les documents rapportés du cabinet que l’on parcourt avec attention pour s’éviter de devoir relever les yeux sur le reste ; Ce canapé dans lequel Charlotte allongée a distraitement parcouru de vieux bouquins de médecine des heures durant, cette lampe à laquelle est resté accroché un collier oublié par Victoria – le pendentif en forme de note de musique luit encore à sa lumière, c’est bête de l’avoir laissé ici, les adolescents laissent toujours traîner leurs affaires dans les pires endroits. Puis le tiroir qui renferme des centaines de lettres, une par semaine depuis trois ans, des milliers de mots qui n’auront jamais parcouru les milliers de kilomètres les séparant de leurs destinataires. 3016, une lettre pourrait y arriver, pourtant. Fixe les contours de névroses qui ne sont pas les tiennes, Andrea. Un peu de cendre tombe sur le bois du bureau, dans un geste mécanique le psychiatre mouille la pulpe de son index pour la ramener au cendrier. Il ne s'était jamais autorisé à fumer à l'intérieur auparavant mais quelle importance désormais ? Il n’attend personne et personne ne l’attend, pour quelle raison dans ce cas croirait-il tout à coup entendre la porte de l’entrée s’ouvrir puis se refermer ?

Sans grande précipitation, les pas sortent du bureau pour rejoindre le couloir, descendre l’escalier dont la troisième marche grince toujours, se diriger vers l’entrée, le salon. Probablement une incompréhension avec l’employée de maison, erreur d’emploi du temps, cela arrive ; Qui d’autre possède encore la clé de cette maison, de toute façon ? Charlotte bien sûr. Charlotte qui fixe son père de ses grands yeux bruns, toujours aussi profonds, toujours aussi vibrants, qui manquent d’ailleurs d’arrêter le cœur de son père sur le coup. Charlotte est là. La vision semble créer une faille dans la ligne du temps et tout à coup, Andrea se retrouve des années en arrière : une journée banale de travail, Luisa est sortie (où ? il n’a jamais demandé), Victoria et Charlotte rentrent des cours en fin d’après-midi. Mais il n’y a que Charlotte, et bien sûr il ne croit pas que ces trois dernières années n’aient été un mauvais rêve, le psy : s’il demeure figé sur le seuil de la pièce, c’est justement parce qu’il a parfaitement conscience d’être ancré dans la réalité ; Celle où Charlotte n’apparaît plus jamais dans ce salon après sa journée de cours. « Bien sûr, les clés sont dans l’entrée. » Dialogue désincarné, hors du temps et de tout ce qu’on devrait théoriquement se dire à cet instant. Charlotte est là, réagis bon sang. Mais qu’est-ce qu’on dit, justement, quand on revoit sa fille après trois ans sans un mot ni un geste, et après ce surnom lâché si naturellement alors qu’il ne se réfère plus qu’à un souvenir hantant les murs de cette maison lui aussi, Maman. La gorge obstruée de toute la culpabilité mâchée et ravalée pendant ces années, rien ne vient à Andrea dont le regard ne se détache plus de la silhouette qu’il connaît par cœur, bien que légèrement changée.

« La batterie doit être morte, je vais te la changer. »
Des allures de banalités, un père qui a toujours été aux petits soins ; Jamais rechigné à arrêter tout ce qu’il était en train de faire pour répondre au moindre besoin de l’une de ses filles, peu importe qu’il ait fallu les emmener quelque part, les récupérer quelque part, maintenant changer une batterie dont on s’évitera bien de préciser que si elle doit probablement être vide, c’est parce qu’elle ne sert plus à personne depuis des années. Désincarné, encore, le corps qui se recule pour aller chercher la porte donnant sur le garage, le regard balayant malgré lui le reste de l'environnement. Où est Victoria ? Plus que sur son bureau, c’est désormais sur son palais qu’Andrea sent le goût de la cendre. Trois ans en arrière, il serait allé saluer sa fille d’un baiser affectueux sur la tempe -avec Charlotte les démonstrations n’ont jamais été autrement que naturelles- aurait bien vite posé la question sur les occupations et la localisation de sa cadette. Aujourd’hui, pas même un bonjour et l’absence entière de légitimité à poser la moindre question. Pourtant, une fois la première seconde de stupeur passée, il n’y a bien que des questions qui auraient voulu monter aux lèvres d’Andrea – des questions et des aveux de regrets, de peine, de soulagement de la voir, de douleur de l’avoir éloignée. Impossibles à articuler, seule cette conversation aux fausses allures de normalité parvient à se hisser. « Qu'est-ce que... tu es pressée ? Si tu en as besoin tout de suite, prends les miennes, de clés. » Une main sur la poignée du garage, les yeux qui désignent la même petite boîte accrochée à côté de la porte d'entrée, sans doute aussi vieille que leur emménagement même. Le welcome home peint en bleu sur le bois blanc semble désormais les narguer, ces deux membres d'une famille déchirée et sans foyer.

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They say an end can be a start
Feels like I've been buried, yet I'm still alive
•• amaaranth



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Charlotte Kershaw
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ALTER-EGO : ted, katey & alana.
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MessageSujet: Re: j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne (andrea) EmptyDim 15 Sep - 21:23

Une fois, une seule fois mais Charlotte s’en rappelle, à l’une de ces heures sombres où Victoria, lentement, glissait dans le sommeil, la tête sur son épaule encore humide des larmes qui y avaient coulé, elle s’était dit : il n’écrit pas, il n’envoie pas un mot parce qu’il a quelqu’un d’autre. Il nous a déjà remplacées, toutes les trois. L’idée était tellement horrible, insoutenable au-delà de la seconde nécessaire à ce qu’elle soit formulée, qu’elle l’a chassée, très vite, avec la peur vivace d’avoir transmis des cauchemars à sa sœur et celle aussi de ne plus pouvoir jamais dormir de son côté. Horrible. Elle n’a jamais imaginé son père en face d’un quelqu’un d’autre à la grande table de la cuisine, sous une lumière semblable à celle qui baignait leurs dîners, vingt ans durant ; jamais. Ça n’était pas la peine de se faire aussi mal, il faut vivre, continuer. Il n’y a rien à comprendre dans le silence qu’a désiré rejoindre sa mère, ni dans celui qu’a décidé de conserver son père. Si elle veut vivre, et elle n’a pas d’autre choix, il faut qu’elle en fasse abstraction, qu’elle se concentre sur Victoria et elle. Voilà, trois ans s’écoulent. Charlotte, maintenant, se tient les bras le long du corps comme si toute cette maison pesait trop lourd sur ses épaules et qu’elle devait pourtant former l’un des piliers, et lui revient l’idée horrible d’un autre soir de pleurs. C’est tout teinté d’amer mais elle se dit qu’elle est heureuse de ne pas avoir gâché son énergie à inventer un nouveau couple à son père. Chaque centimètre carré de la maison qu’elle redécouvre, le moindre objet lui crie que personne d’autre ne vit ici que Mr A. Kershaw, ainsi que trois fantômes. Fidèle, son père. Ou lâche, elle ne sait pas.

Mon père, ce héros. Parce que voilà, elle ne sait plus tellement quelles conclusions étaient pourtant les siennes chaque fois qu’elle refaisait ce calcul, retour dans le Vermont = le recroiser, assurément. Elle n’avait pas le moindre doute que cela finirait par arriver, et certains jours elle se disait qu’elle sonnerait à cette porte et l’affronterait à peine descendue de l’avion, d’autres qu’elle ferait tout pour l’éviter. Au final, elle en arrive à cette situation bancale, tout est gâché : elle qui se retrouve face à son père, on dirait que trois ans ne sont jamais passés, alors qu’elle est rentrée dans la maison telle une voleuse en possession d’un double. Face à face, les visages n’expriment rien, pas la moindre surprise, à moins que ce ne soit elle qui trop troublée ne parvient pas à ressentir. Alors elle se raccroche à la raison de sa présence ici, contente d’au moins pouvoir se la rappeler : la voiture de sa mère, elle est venue pour l’emporter, s’il l’a gardée. Andrea lui répond mais oui, bien sûr, ça paraît simple. Mon père, ce… Charlotte voudrait tout à coup crier des mots de rage, lui interdire de jouer encore au père qu’elle connaissait avant, celui à qui il ressemble tant, encore. Qui était toujours là, qu’elle soit malade, perdue ou triomphante, celui à qui elle racontait tellement de choses et vers qui elle savait qu’elle pouvait se tourner, parce qu’il serait toujours là à énoncer une solution, comme à présent : si la batterie est morte, Papa va la changer. Son père, fidèle au poste. Et elle, fidèle à sa colère plutôt que lâche. Elle secoue rapidement la tête. « Je peux la brancher sur la tienne, pour la faire démarrer, juste pour aller jusqu’au garage. » La mécanique n’a jamais été son point fort mais elle connaît l’existence de ce truc, elle préfère ça, se débrouiller le plus possible par ses propres moyens, plutôt que d’attendre bras croisés à côté de lui. Pas besoin de toi. Et par pitié, arrête d’être si parfait et si nul à la fois. « Je ne veux pas prendre la tienne » déclare-t-elle, tout en secouant de nouveau de droite à gauche la tête pour signifier que non, non, non. Pas tout de suite, pas la tienne, pas besoin de toi. Elle se débrouillera. Pourtant, d’un coup, elle lâche : « Tu as l’air fatigué. » Ça sonnerait presque comme une remarque un peu méchante, t’as mauvaise mine, t’es dans un sale état. Et Charlotte n’est venue que pour prendre une voiture, où elle aurait sans doute cherché la trace du parfum de sa mère, mais plus tard, à des centaines de mètres de cette maison. Mais elle ne peut pas occulter, pas tout à fait, qui se trouve devant elle.

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