MÉTIER : Ecrivain, quatre thrillers au sujet de la Rose Lunaire à son actif, le cinquième sur le bout des doigts...
COEUR : And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Blind spot (Eli) Mer 2 Oct - 16:17
Le son strident de son téléphone portable prend Dorian de court, alors que pour la première fois depuis longtemps, il est assis devant son ordinateur et parvient à écrire sans trop de difficultés. À contre-coeur, il abandonne un instant les mots sur la page blanche pour lancer un regard meurtrier à son téléphone qui lui annonce fièrement qu’il est presque dix-neuf heures. Vraiment ? Il a programmé cette alarme tout à l’heure, pour ne pas oublier son rendez-vous avec Eli, sans vraiment imaginer qu’il en aurait l’utilité. Ça fait tellement longtemps qu’il n’a pas écrit plus de vingt minutes sans lever les yeux de l’écran, relire tout son travail d’un œil affreusement critique, tout effacer, recommencer, essayer autre chose, autrement… Finalement, ça y est : il a trouvé ce qu’il veut dire. Et n’a plus le temps de s’y pencher pour ce soir, alors que son invitée ne devrait plus tarder. Devoir s’arrêter alors qu’il s’en sort si bien l’agace brièvement, trop brièvement puisqu’il sait déjà qu’il n’aura aucun mal à s’y remettre demain. Tout ce temps perdu pour rien. De quelques mouvements experts, l’écrivain fait taire l’alarme de son téléphone, puis enregistre soigneusement le document sur lequel il vient de passer quelques heures avant de rabattre l’écran de son ordinateur dans un soupir. Dans le couloir, après avoir fermé la porte du bureau dans son dos, il retire son t-shirt et récupère la chemise propre qui l’attend à l’entrée de sa chambre, dont il attache les boutons en descendant les escaliers. C’est plus ou moins le seul effort qu’il se soit donné la peine de faire pour ce dîner. Ça, et les courses qui remplissent sa cuisine, parce que si la jeune femme doit cuisiner, il peut au moins acheter les ingrédients dont elle aura besoin. La bouteille de vin qui doit accompagner le repas, aussi, et qu’il va ouvrir dès qu’il arrive au rez-de-chaussé, histoire de la laisser respirer un peu. Quelque chose lui dit qu’il en aura besoin quand Eli lui racontera sa petite escapade à Cuba avec Søren. Il ne sait toujours pas s’il doit se sentir soulagé ou non de ne plus être impliqué dans ce qui se passe entre la jeune femme et ses ennemis haut placés. Il suppose que oui, bien qu’une part de lui, maladivement curieuse, vit mal le fait de ne pas être dans la confidence. Il n’y peut rien, il a toujours adoré collectionner les secrets.
Il vient tout juste de finir de mettre le couvert sur la table de la salle à manger quand on sonne à la porte, qu’il va ouvrir tranquillement. “Madame Amdahl.” salut-il d’un ton légèrement grandiloquent, quand il fait face à la jolie blonde. Il pousse même jusqu’à s’incliner un peu, mais ne parvient pas à retenir son sourire plus longtemps. “Entre, je t’en prie.” Il la conduit jusqu’à la cuisine et s’empresse de servir deux verres de vin, lui offrant le premier. Il pose le sien sur le plan de travail, puis lève un grand sourire - légèrement moqueur - sur Eli. “Je m’attendais à ce que tu reviennes un peu plus bronzée que ça.” Ce n’est que sa manière très personnelle de montrer son affection, rien d’autre qu’une taquinerie amicale. Et sur laquelle il ne s’attarde qu’un instant, alors que d’un geste de la main, il désigne le frigo. “Est-ce que je vais devoir attendre qu’on passe à table pour entendre les détails croustillants, ou j’ai une chance que tu mettes fin à mon supplice maintenant si je t’aide à cuisiner ? J’ai fait les courses ce matin, mais comme je ne savais pas exactement ce que tu voudrais nous préparer… Disons que tu auras l’embarras du choix sur les ingrédients. À quelques exceptions près.” Par habitude, il n’a pas pensé à acheter de viande, et n’a certainement pas eu l’occasion de réparer cet oubli pendant sa petite séance d’écriture de l’après-midi. “Bref, tu donnes les ordres, je m’exécute !” assure-t-il alors qu’il va se laver les mains.
De retour de Cuba, Eli est toujours pleine d’énergie. Elle n’a pas beaucoup dormi ces derniers jours, mais qu’importe, elle se sent bien, transportée par cette adrénaline et cette envie de vivre à fond. Grâce à Søren, Eli avait passé un moment qu’elle risque de ne pas oublier de sitôt. La seule ombre à cette escapade reste cette petite soirée où l’ivresse avait complètement envahie son corps, oubliant totalement qu’elle devait se méfier et faire attention à lui. Au lieu de ça, elle lui a carrément fait lire son article, éprouvant une confiance absolue à son égard. Sa vigilance s’était endormie, embuée dans ce nuage d’affection et de tendresse que pouvait lui offrir l’avocat. Søren sait la combler, il sait la rendre heureuse en quelques jours, en quelques heures seulement, c’est envoûtant et affolant à la fois. Tendre et en même temps terriblement dangereux. C’est perturbant mais elle ne le réalise pas encore, toujours autant transportée par les émotions de ce voyage. Evidemment, à son retour, elle a le temps de passer à l’hôtel. Elle ne retrouve pas Marius et c’est tant mieux, elle lui a fait faux bond en partant à Cuba sans rien lui dire, alors vaut mieux l’éviter. Eli prend une douche, se lave, s’essuie et se dépêche pour s’habiller. Elle est en retard mais elle cavale dans tous les sens. La température à l’extérieur n’est clairement pas la même qu’à Cuba, elle regrette ce temps puisqu’elle doit couvrir ses jambes, de danseuse de Salsa, avec des collants noirs. Eli a déjà envie d’y retourner. Elle enfile une robe plus chaude et tresse rapidement ses cheveux mouillés. Ils ne vont pas au restaurant mais elle fait tout de même un effort pour lui. Il est quand même son ex meilleur fiancé ! Ce n’est pas rien.
Eli récupère sa voiture et roule vers la maison de l’écrivain. Sur la route, elle pense aux différents messages qu’ils se sont envoyés. A ce smiley pour le prévenir, ou bien cet autre message sur Instagram pour l’avertir de la perte de son portable. Quel enfer ça aussi ! Elle a perdu quelques contacts, elle a perdu des infos, bref, c’est la merde. Et merci Leo ! Elle n’a pas récupéré son ancien portable. Naïvement, elle l’a laissé à Søren qui lui a gentiment offert un autre téléphone, bien plus performant que son ancien. Eli, aveuglée par l’argent et des petites attentions de l’avocat, ne se doute de rien, toujours dans ce nuage particulièrement doux. En pensant à tout ça, ses yeux se posent sur ce fameux portable qu’elle a laissé sur le siège passager. Elle l’attrape et relève le regard sur la route. Elle n’est pas concentrée et manque de se prendre le trottoir en quelques secondes. Le portable attendra. Elle le repose et se concentre de nouveau sur la route.
Elle arrive finalement devant chez l’écrivain, s’activant pour réduire son petit retard. La porte s’ouvre et voilà qu’elle est accueillie par une sorte de valet (?), s’inclinant presque devant elle. Le sourire sur les lèvres d’Eli est énorme, amusée par cet accueil rocambolesque. « Princesse Amdahl pour la prochaine fois. » Souffle t-elle avant de s’avancer vers lui pour le saluer, entourée d’une aura particulièrement chaude. Eli est heureuse et ça se voit. Elle est certainement toujours sur un nuage, sur un pic d’énergie qui risque de s’effondrer au bout d’un moment, mais qu’importe, Eli profite clairement de la vie. Elle finit tout de même par lui envoyer un regard assassin à sa remarque avant de sourire de nouveau : « On a passé notre temps à l’hôtel, puis dans les bars le soir. Pas le temps de voir le soleil. » Un sourire provocateur sur le coin des lèvres, Eli retire sa veste et vient s’installer dans la cuisine de l’écrivain, essayant d’ignorer la demande de cette commère de Dee. « Tu m’as demandé un risotto, alors je vais faire un risotto. » Explique la journaliste en regardant partout dans la cuisine. Il ne lui a rien demandé, il a simplement répondu à sa question sur son plat préféré. « Tu aimes le risotto aux champignons ? » Bon, maintenant elle espère qu’il a le nécessaire pour sa recette, elle aurait dû passer faire quelques courses… Mais avait-elle vraiment le temps ? Non. « Sous mes ordres ? » Répète Eli avec un sourire en coin. « Ne dis pas des choses que tu pourrais regretter. » Elle se met à rire avant d’abandonner sa recherche visuelle. « J’ai besoin de plusieurs ingrédients et ustensiles, je suis perdue ici. Sors-moi de l’huile, du beurre, le riz, champignons, échalotes, vin blanc… » Eli continue de lister les ingrédients avant de lui demander également les ustensiles. Elle n’aime pas fouiller une cuisine inconnue alors elle lui laisse lui sortir tout ce qu’il faut. Elle prépare le plan de travail en laissant son nouveau portable dessus afin de suivre la recette. Elle la connait par cœur mais elle veut être sûre de ne pas se tromper. « Il va falloir me servir un bon verre de vin si tu veux avoir toutes les infos croustillantes. » Le sourire aux lèvres, elle ne sait pas ce qu’elle doit vraiment lui dire, à part qu’elle reste toujours sur son petit nuage de douceur, incapable de réaliser cette ombre qui plane au-dessus d’elle.
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Not giving in
I tried to hide it through the silence while I played along I'm welling up behind my eyelids when I'm holding on to the rage, so badly, I hate it
Dorian Brooks
-- membre qu'on adore --
PERSONNAGE
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“To hold a pen is to be at war”
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LITTLE TALKS : 769
PSEUDO : Rainbow D.Ashe
AVATAR : Michael Fassbender
CREDITS : (av) harley
ALTER-EGO : Gabriel
ÂGE : 44
QUARTIER : Farming Area, au #30
MÉTIER : Ecrivain, quatre thrillers au sujet de la Rose Lunaire à son actif, le cinquième sur le bout des doigts...
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Sujet: Re: Blind spot (Eli) Mar 8 Oct - 18:25
De toute évidence, Dorian n’est pas le seul à être de bonne humeur, ce soir. Eli rayonne tellement qu’il a presque du mal à la regarder en face. Elle ne ressemble pourtant pas à quelqu’un qui vient de passer quelques jours à prendre le soleil sur la plage et si Dorian le lui fait remarquer sans aucune autre arrière-pensée que de se moquer un peu d’elle, il n’imaginait pas tomber si juste. “Seigneur…” Peut-être qu’il espérait que cette histoire avec Søren soit autre chose, plutôt. Ce qu’il voit ce soir, dès les premiers instants, l'inquiète un peu plus qu’il ne l’aurait envisagé. Il n’en perd pas son sourire pour autant, et invite plutôt la jeune femme à le suivre dans sa cuisine. L’écrivain ne perd pas de temps. Deux verres de vin remplis généreusement, et quelques encouragements pour convaincre Eli de se confier à lui. Elle ne l’entend pas de cette oreille, bien sûr. “Tu m’as demandé quel était mon plat préféré. C’était une réponse tout à fait innocente, pas une exigence.” Il sourit toujours, le ton léger malgré le regard perçant qu’il pose sur la jolie blonde. “J’adore le risotto aux champignons. Très bon choix.” Ce n’est pas une recette facile, en tout cas pas pour lui qui maîtrise tout juste la cuisson des pâtes, au point qu’il se sente presque coupable de la forcer à se prendre à ce point la tête pour lui alors qu’elle revient d’un voyage visiblement épuisant. Il va quand même se laver les mains et lui offre ses services avec joie.
Tranquillement, Dorian sort les ingrédients et ustensiles demandés du frigo et des placards pour venir les déposer sur le grand plan de travail au milieu de sa cuisine. Il pousse ensuite le verre rempli tout à l’heure vers elle. “Commence déjà par boire celui-là, tu pourras en avoir un autre ensuite, si t’es sage et que tes confidences valent le coup !” Il avale une gorgée de son propre verre, puis s’appuie sur un coin de l'îlot central, son regard clair toujours posé sur le visage de son invitée. “Tu parais… heureuse.” Il essaye réellement de faire cette remarque d’un ton neutre, mais une petite pointe d'inquiétude se fraie un chemin jusqu’à la surface contre son gré. “Dis-moi que c’est simplement parce qu’il est fantastique au lit et pas parce que tu es en train de tomber amoureuse de cet homme, pitié.” Elle en aurait le droit, bien sûr. Il sait bien qu’on ne choisit pas de qui on tombe amoureux non plus. Seulement… C’est une situation vraiment compliquée. Et même si Eli n’a jamais été réellement sa fiancée, il tient sincèrement à elle. Ça lui semble presque ridiculement familier, cette soirée, cette situation, comme s’ils étaient finalement un vieux couple marié pour les apparences, bien heureux de se retrouver autour d’un dîner de temps en temps à discuter de leurs aventures extra-conjugales et de leurs journées. La dernière chose que Dorian désire, c’est qu’elle souffre. Alors oui, de tout son coeur, il espère que cette liaison avec Søren n’est rien de plus qu’une histoire de sexe sans engagement, ou mieux encore une dangereuse manipulation pour obtenir des informations. Malheureusement, à la voir rayonnante comme ça, il a du mal à s’en convaincre. “Peut-être que tu pourrais commencer par m’expliquer enfin pourquoi, de tous les hommes sur cette foutue planète, il faut que Søren Vestergaard décide tout à coup de t’emmener à Cuba ?” Oui, voilà, Dorian voudrait déjà qu’elle commence par le début. Comprendre enfin ce qu’elle fabrique et ce qui se passe dans sa vie. Et si elle peut partir en vacances avec l’associé de son grand ennemi, elle peut bien raconter sa vie et ses projets secrets à un ami.
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Oh, simple thing, where have you gone? I'm getting old, and I need something to rely on
Eli Amdahl
-- membre qu'on adore --
PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 360
PSEUDO : Al'
AVATAR : Madison Iseman
CREDITS : Pinterest mallie
ÂGE : 27
QUARTIER : Recherche une maison, en attendant elle vit à l'hôtel sur Burlington
Eli ne peut s’empêcher d’éclater de rire à sa réponse, adorant grossir un peu les traits face à son ami. C’est simplement un peu de provocation, vu qu’il cherche à la taquiner, elle y répond sans filtre. Le pire c’est que c’est la vérité, ils sont vraiment restés à l’hôtel, à essayer de survivre à leur état d’ivresse ou bien aux fruits de mer qui passent mal dans l’estomac. Quoi qu’il en soit, elle se sent bien même si elle a l’impression que le fond de sa gorge la démange un peu, les prémices d’un petit virus ? Eli s’en moque, elle se concentre uniquement sur la soirée et sur ce verre de vin, généreusement rempli. La journaliste s’active en commençant à préparer son risotto. « Je voulais te faire plaisir. » Avoue la jeune femme en regardant un peu partout dans la cuisine. Quel enfer, elle ne connaît pas cette cuisine, et elle n’a pas envie de fouiller. Dorian l’aide à tout préparer en sortant les ingrédients et les ustensiles sur son plan de travail. Son regard finit par se poser sur ce verre qui glisse doucement vers elle. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres, repensant à cette soirée où elle avait trop bu et qu’elle avait dévoilé bien trop de choses à son amant. Décidemment, l’alcool va encore la perdre. « Doucement quand même. J’ai un peu abusé là-bas. » Mais qu’importe, elle fera le nécessaire pour se retenir un peu mieux qu’à Cuba. Eli commence la préparation, tout en écoutant les paroles de son ami. Elle est heureuse, oui, elle se sent bien. Son sourire s’élargit encore avant de se mettre à rire quand il évoque ses sentiments à l’égard de l’avocat. « Vous vous êtes donné le mot Castiel et toi ? Il m’a demandé la même chose la dernière fois. » Est-ce qu’elle est amoureuse de Søren ? Non. « Non c’est pas ça. Le séjour était vraiment bien. » Elle sait déjà que ces quelques mots ne vont pas suffire à satisfaire son écrivain préféré. « Faut-il être forcément amoureuse pour se sentir heureuse ? » Eli n’est jamais tombée amoureuse, elle ne sait pas ce que c’est véritablement. Elle est attachée à lui, mais ses sentiments s’arrêtent certainement ici. Enfin, elle l’espère.
Dorian ne lâche pas l’affaire. Bien que cela la concerne, elle a toujours apprécié ce trait de caractère chez lui. Toujours aussi motivé à connaître les moindres secrets de chacun. Eli commence la cuisson du riz, s’essuie les mains et revient sur le plan de travail pour boire une gorgée de ce délicieux vin. C’est vrai qu’il est bon… ! Elle pose le verre, s’humecte un instant les lèvres et repose son regard sur lui : « On s’est croisé à une soirée, ce n’était pas prévu. Bon, j’envisageais déjà de le rencontrer pour lui parler du projet de Roman. » Projet un peu à l’arrêt aujourd’hui. « Puis, il a commencé à flirter avec moi. Ca m’a surprise, je pensais vraiment qu’il allait me fuir, son associé lui avait certainement demandé d’être vigilant avec moi. Il a fait l’inverse puisqu’il m’a invité chez lui. On a beaucoup discuté dans son…. jacuzzi. » Eli s’arrête, son sourire revient jusqu’à ses oreilles. « Tu veux tous les détails ? » Eli se met à rire et secoue la tête pour continuer : « Je lui ai parlé de mon rêve d’aller à Cuba, j’adore la Salsa. Je l’ai tenté avec ça, le poussant à acheter des billets. Il a accepté très vite et on est parti. » Eli reprend une gorgée de son vin. Pour l’instant, elle ne voit pas le mal à tout ça, ne réalise pas non plus qu’il a joué la carte du « Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis. » Elle pense que c’est lié à elle parce qu’il l’apprécie et non parce qu’elle est une menace pour DeWitt ou pour l’organisation. Elle est clairement sur un nuage, sa vigilance est totalement endormie, bercée par toute l’affection et toute la tendresse qu’il a pu lui donner pendant ce séjour. Roman ne s’est jamais comporté ainsi avec elle, aucun homme finalement n’a agi de la même manière que lui. Alors Eli découvre, elle n’est pas prudente et ne réalise toujours pas qu’elle est maintenant prisonnière d’un attachement certain pour cet homme.
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Not giving in
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