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Elastic heart (Robin)

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Reid Dewar
-- we are vain and we are blind --
Reid Dewar

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 798
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : Luke Grimes
CREDITS : ultraviolences (ava), ethereal (icon sign), old money (code sign)
ALTER-EGO : A. Stanhope, D. Munroe, T. Hargreaves, R. Sullivan, C. Cartwright, G. Wilson, W. Brennan, M. McDonald
ÂGE : 38
QUARTIER : #12 Farming area, une vieille maison qu’il loue pour presque rien. L’altruisme paie.
MÉTIER : www.rh.youreallowedtosee.com
COEUR : every heart is a lonesome hunter
INTERVENTIONS RL : oui
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MessageSujet: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptyLun 14 Aoû - 3:41


Elastic heart
- Robin & Reid -

Il fait beau, fait chaud, le soleil se couche tard et Reid Dewar ne risque pas de passer sa soirée - ses soirées - à se morfondre, seul chez lui. Il l’a rencontrée par hasard il y a quelques jours et lui faire la conversation, insister un peu sur les regards, lui a valu une invitation ce soir. Ils sont une dizaine à partager ce grand pique-nique carrément hipster au bord de la rivière à grands coups de végé-pâté, mélange de lentilles et lait de soya. Il ne s’ennuie pas tellement, Reid, même s’il est clair depuis les premiers gloussements de sa compagnie du soir qu’il n’a pas l’intention de la ramener chez lui si l’occasion se présente. Il passe le temps, c’est tout, un peu comme elle l’a emmené pour l’exhiber devant son clan, et ils sont tous de quelques années plus jeunes que lui, début trentaine, déjà exténués de l’existence à en croire les conversations. Quand on lui demande ce qu’il fait, lui, l’entrepreneur se contente de répondre : « Tourisme. Je gère mon business pour ceux qui veulent découvrir la région, ça marche pas mal. » Il y en a certains auxquels ça tire un regard intéressé – il vient d’obtenir ses lettres de noblesse puisqu’il a de l’ambition. Il réalise bien vite que la plupart sont encore étudiants, post-post-doc’ way of life pour ne jamais quitter les bancs universitaires. Un genre de refus de sauter dans une routine qu’ils déplorent tous avec une grande vivacité, unanimes. Et pourtant, quand on lui offre un joint, Reid réalise qu’il est entouré de beaux parleurs, petits faiseurs. Funny how things go. L’évocation de son successful business a engendré un genre de d*ck measuring contest et quelque chose lui dit que ce type-là, qui le bombarde de questions, en pince pour sa cavalière et a terriblement besoin de lui rappeler qu’il est husband-material. Tant mieux, Reid ne l’est pas.

C’est l’ennui, plus qu’autre chose, qui le pousse à rouler un joint. Il ne fume plus, Reid, en tout cas pas la cigarette. Les bâtonnets magiques, c’est autre chose. Ça la fait râler, elle n’aime pas ça. Ce n’est pour autant pas aujourd’hui qu’il se pliera en quatre pour une fille qu’il oubliera demain, alors il lui fait grâce de s’éloigner pour fumer. Pas avant de l’avoir embrassée devant l’autre goujat qui fulmine et rien que ça, ça en vaut le détour. Quelques pas au bord de la rivière et une profonde inspiration. Il s’ennuie, Reid. He’s fuck*ng bored, à un point où c’en était exaspérant, mais au moins il en est conscient. Briquet en main, il couvre de l’autre son joint quand il aperçoit une silhouette étrangement familière s’approcher de lui. « Myers. Que me vaut l’honneur ? » Robin et lui n’ont jamais eu de grandes relations, autant dire qu’ils n’en ont pas du tout. Reid est quelqu’un de loyal et il le sera toujours envers sa sœur. Donc, Robin, ça a un temps été l’ennemie à abattre, la meuf à faire chier s’il y avait une occasion de le faire. Aujourd’hui, ça lui est bien égal, Reagan est passée à autre chose et la belle brune lui évoque un sourire goguenard. Ça ne lui échappe pas que sa compagne d’un soir jette un coup d'œil dans leur direction. « Si t’as envie de jouer l’ex reloue, ne te prive pas. Ça la mettra dans d’encore meilleures dispositions. » Qu’il frime en désignant l’autre brunette et sa salade de chou kale, rien que parce qu’il le peut, parce qu’il cherche aussi Robin autant qu’elle le trouve.


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Robin Myers
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MÉTIER : ancienne militaire, désormais responsable d'écurie au ranch
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MessageSujet: Re: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptyMar 22 Aoû - 16:26


elastic heart
Reid & Robin


Robin n’avait pas beaucoup de temps pour souffler. Entre son boulot au ranch et son fils de quelques mois, sans parler de la présence d’Elijah quasiment continuellement à la maison, il n’était pas évident pour elle de s’aménager du temps. De se retrouver seule. Un rythme qui n’était pas évident à prendre, un équilibre difficile à trouver, elle qui avait eu l’habitude de vivre seule la majeure partie de son existence et qui appréciait cette solitude, détestait au contraire qu’on empiète sur son territoire, son espace vital. Maintenant, elle avait tout gagné, mais elle était heureuse de compter sur Elijah en toute circonstance. Heureuse, enfin, que sa relation avec son fils semble s’améliorer, timidement mais sûrement. Elle n’avait pas eu cet instinct de mère comme chez toutes les autres, avait-elle l’impression, elle apprenait sur le tas et la moitié du temps, elle avait encore envie de fondre en larmes de fatigue ou de dépit, mais elle avançait. Ne se laissait jamais abattre, Robin. Ce soir-là, alors que le jour déclinait paisiblement, elle avait décidé de faire une petite excursion dehors, un footing comme elle en avait l’habitude, tant pour retrouver sa forme olympique d’antan que pour se vider la tête. Son fils était entre de bonnes mains, elle ne s’inquiétait pas pour lui. Elle ne s’était jamais inquiétée pour grand-chose, Robin, si bien que cela lui faisait bizarre de se dire tout à coup qu’elle s’inquiétait pour la vie d’un autre être humain. D’un bébé, qui plus est, elle qui les avait jugeait insignifiants et qui les détestait, très clairement. Sauf Leo. Elle ne pouvait détester son fils.

Elle courait le long de la rivière, dans sa tenue de sport préférée, baskets aux pieds et écouteurs dans les oreilles, s’efforçant de ne pas aller trop vite pour ne pas se blesser ou finir épuisée au bout de quelques minutes. Elle devait retrouver son rythme, désormais. Elle ralentit légèrement l’allure en remarquant du mouvement, un peu plus loin. Un grand groupe qui pique-niquait, profitant de cette belle et chaude journée d’été, mais elle ne chercha pas à identifier des visages connus, elle continua sa route. Pas envie de sociabiliser ce soir, elle n’était pas là pour ça – elle n’avait pas souvent envie de sociabiliser, en fait. Quelques mètres plus loin, à l’écart du groupe, elle ne put cette fois éviter une silhouette familière, un type qu’elle exécrait au plus profond de son être. Pas seulement parce qu’il était le frère de Reagan, ou peut-être un peu. C’était son sourire, narquois le plus souvent, sa nonchalance, ses remarques acerbes, qui lui donnaient des envies de meurtre. Elle n’en ferait rien, pas question de finir ses jours derrière les barreaux alors que son fils n’avait même pas six mois. Elle s’arrêta, puisqu’il s’adressait à elle, et ôta l’un de ses écouteurs pour l’entendre. « Dewar » qu’elle répondit sur le même ton, esquissant une grimace par la même occasion. Bon sang, ça lui faisait bizarre de prononcer le nom de famille de son ex. « J’te suivais pas, si c’est ce qui t’inquiète. Mais il se trouve que t’es sur ma route » elle désigna le chemin qu’elle avait emprunté pour courir, dont elle avait légèrement dévié pour le rejoindre. Parce que l’occasion était quand même trop belle pour passer à côté. Elle tendit légèrement le cou pour regarder dans la direction indiquée et repéra cette fille, au pique-nique. Parfaite inconnue au bataillon, nouvelle cible de Reid ? « C’est vrai ? J’ai l’droit de te foutre une baffe, alors ? Si je te casse le nez, ça sera p’tête plus crédible » lança-t-elle avec un sourire goguenard. Robin, trente-six ans, jeune maman, un boulot avec des responsabilités, lancée dans une relation qui s’apparentait à quelque chose de stable – plus ou moins – toujours aussi agressive, une attitude presque puérile. Elle n’avait pas changé, pas quand le passé lui revenait en plein visage à la vitesse d’un boomerang. « Où est-ce que tu l’as dégotée, celle-là ? » nouveau regard vers la fille, comme si Robin essayait de lire en elle, de répondre elle-même à cette question.  Quelque chose lui disait que cet échange s’annonçait haut en couleurs.


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MessageSujet: Re: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptyMer 4 Oct - 23:07

Il faut prendre les victoires, petites ou grandes, comme elles se présentent et le fait que Myers n’ait pas continué sa route en l’ignorant complètement lui donne des airs de conquérant, à Reid. Pas d’offensive pour autant – ou alors, si peu. Il n’est pas d’humeur à enquiquiner son prochain, pas même l’ex de sa sœur, ultime persona non grata s’il n’en tenait qu’à l’autre Dewar au féminin. Reid dirait qu’il n’y a jamais eu de véritable confrontation entre l’ex-militaire et lui-même, quand il pense. Rien qu’un pur et ô combien admirable soutien fraternel à toute épreuve. Il se demande bien comment Reagan aborderait ses exs, s’il les lui présentait. La vérité, c’est qu’il fait ses affaires dans son coin plus souvent qu’autrement, Reid, qui sait trop bien qu’un drama est vite arrivé et qui tient trop à faire ce qu’il entend de sa vie privée, qu’elle soit chaotique ou passionnée. « Parce que, parfois, c’est le cas ? » Ouais, c’est facile, trop facile de l’emmerder, Robin, mais ce qu’il y a de véritablement surprenant, c’est qu’il se contente d’un sourire moqueur, sans plus. « Relaxe. J’déconne. Je sais que tu peux m’ignorer superbement. » Il était bien arrivé à deux ou trois reprises qu’il la croise en ville et qu’ils se contentent, chacun, de changer de trottoir. Il n’y a pas toujours le temps d’en perdre. Cette fois, Robin - la terreur - Myers ne perd pas un instant pour proposer de lui refaire le nez et Reid se contente de lui lancer un air étonné et, un peu, surjoué. « Tant de sollicitude. Je croyais que la maternité t’aurait changée. Faire attention à son prochain, travailler à laisser un monde meilleur, tout ça. » Bien sûr, qu’il sait. Tout le monde sait, c’est comme ça par ici. Il faut quand même neuf mois pour mettre au monde un gamin, bien amplement de temps pour que les commères du village dégotent tous les ragots qui se peuvent.

Il renifle, Reid, peut-être parce que la menace de lui refaire le nez s’est scotchée quelque part dans son esprit. Robin, c’est la meuf qui va jusqu’à livrer en mains propres un gâteau fait de laxatifs à son ex – oui, il a eu vent de cette histoire –, c’est donc dire qu’elle ne recule devant rien pour manifester sa contrariété. Pour l’instant, elle veut savoir où est-ce qu’il l’a trouvée, sa compagne d’un soir au bord de la rivière, et l’entrepreneur lance un nouveau regard dans la direction du petit groupe, la main dans le sac. « Entre le rayon du tofu et des jus de fruits bio. » Si au moins ça avait été une vanne, mais nope, nope, juste la vérité. Malheureusement pour lui, Reid aime avoir le dernier mot et il ne peut s’empêcher d’en ajouter une couche : « Tu sais ce qu’on dit des brunes ? Ça faisait longtemps, je voulais m’assurer de ne pas passer à côté de l’épiphanie. » Là où il se plante royalement, Reid, c’est qu’il ignore que Robin sait qu’il était plutôt du côté des rousses, ces derniers temps. Enfin, avant qu’elle ne disparaisse et qu’il s’en retourne plus ou moins quelques vieilles habitudes, façon good old Reid. D’ailleurs, la brunette vient de se lever et elle se dirige vers eux. Ça n’enchante pas particulièrement l’entrepreneur qui, d’humeur joueuse, décide de se lancer dans un autre passe-temps. « J’y ai cru, mais sadly, c’est pas la femme de ma vie. Si tu me tires de là, je t’offre ma reconnaissance éternelle. Well, au moins pendant 24 heures – à prendre ou à laisser.. » Il y a de fortes chances qu’elle rejette l’offre, Robin, et qu’elle le laisse à ses affaires en retournant aux siennes. Dans tel cas, il songe qu’il ne perdra rien du tout, si ce n’est que la chance d’un bon divertissement. À voir, maintenant, si elle a vraiment changé, l’ex-militaire, ou s’il peut compter sur son impétuosité pour les amuser tous les deux – oups, trois. C’est qu’elle vient de s’accrocher à son bras, sa compagne, comme pour marquer son territoire. Elle lui pique même son joint et il a ce sourire moqueur au bord des lèvres.
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MessageSujet: Re: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptyVen 13 Oct - 19:36


elastic heart
Reid & Robin


Elle aurait dû mettre les voiles sans demander son reste, Robin. Tracer sa route en l’ignorant royalement comme elle savait si bien le faire, c’était son rayon. Surtout depuis qu’elle était devenue mère, qu’elle avait toutes ces responsabilités au ranch, elle se moquait du reste. Bullshit. En fait, Robin vivait avec un pied dans le passé parce qu’elle ne savait pas comment faire autrement, elle était terrorisée à l’idée de s’en détacher complètement. Pas prête à prendre le risque de mettre de côté son passage dans l’armée, à oublier ce qui avait fait d’elle ce qu’elle était devenue aujourd’hui. Alors, pour cette raison, elle gardait un fort ressentiment envers Reagan, qui avait appartenu à ce passé tumultueux. Et donc, envers Reid, puisque l’un n’allait pas sans l’autre. « Oui, et donner de mon temps aux associations de sans-abri, éviter le gaspillage, sourire à tout le monde, dire merci… je connais la chanson. Tu sais bien que j’emmerde le monde » égoïste, Robin ? Certainement. Et vulgaire par-dessus le marché. En réalité, naturellement, Robin avait changé depuis qu’elle était devenue mère, elle n’avait pas eu le choix, mais ce changement était difficilement perceptible à l’œil nu – surtout devant un type comme Reid devant qui elle ne pourrait se montrer vulnérable. « Par contre, j’essayerai d’apprendre à mon fils à être un type bien, et pas un connard comme on en voit trop souvent » elle y tenait, Robin. Mais en réalité, elle ne se projetait pas aussi loin, il était si petit, un être innocent et minuscule, comment imaginer l’après ?

Elle lui demanda ensuite où il avait trouvé cette fille qui leur jetait des coups d’œil soupçonneux, mais elle n’écouta qu’à peine la réponse, trop occupée à la dévisager en retour. Il n’avait pas choisi la plus moche, Reid, Robin reconnaissait qu’il avait un certain goût. Enfin, sauf dans sa manière de s’habiller, c’était absolument affreux. C’est pas la femme de ma vie. « Heureusement pour elle, hein ? » ses lèvres s’étirèrent en un large sourire, cette joute verbale lui plaisait particulièrement, parce que Reid avait du répondant et un caractère qui lui donnait envie de jouer davantage… et c’était probablement réciproque, d’ailleurs. L’homme devait prendre un malin plaisir à la titiller tout autant. Il avait besoin d’elle pour qu’on le débarrasse de la fille en question, en échange de quoi, il lui offrait sa reconnaissance éternelle – de quelques heures. Bon. Robin n’avait pas besoin de ça. « Comme tu voudras » sourire carnassier. La fille débarqua pour s’agripper à son bras tel un paresseux se suspendrait à sa branche, se pressant contre lui pour bien faire comprendre à Robin qu’il n’était pas libre. « Tiens, tu tombes bien, on parlait justement de toi ! » s’enthousiasma Robin. « Mais d’ailleurs… c'est pas la même que la dernière fois, non ? Quand est-ce que c’était… on s’est vu la semaine dernière ? » la fille en question écarquilla les yeux, avec l’air de se demander si Robin plaisantait. « Bref, Reid était en train de me dire qu’il cherchait le meilleur moyen de se débarrasser de toi, il te trouve un peu… enfin, pas à son goût, quoi. Par-rapport à la fille de la semaine dernière, je veux dire » la fille avait lâché le bras de Reid et semblait offusquée. « Et… ouais, t’avais raison. Ce parfum, c’est juste pas possible » le coup de grâce. Robin en avait trop fait, naturellement. La fille recula d’un pas, mais ne semblait pas savoir comment réagir. Robin nota toutefois que ses joues devenaient plus rouges, elle semblait bouillonner – contre elle ou contre Reid, difficile de le savoir. Robin s'attendait à tout.

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MessageSujet: Re: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptyDim 10 Déc - 22:04

Qui aime bien châtie bien, ainsi va l’expression bien connue. Reid a toujours pensé que se ranger derrière ces bons sentiments, c’est occulter la puissance créative d’une pure animosité. Ce qui est vrai pour sa frangine ne l’est pas pour lui. S’il cherche et trouve Robin chaque fois qu’il en a l’occasion – heureusement pour le reste du monde pas si souvent que ça d’ailleurs – c’est qu’il se délecte de cette simple et franche capacité de se faire les coups les plus bas. Pas de faux semblants entre eux, pas besoin de se demander des nouvelles du chien ou de la grand-mère. Robin emmerde son monde, première nouvelle. Ça lui tire un sourire carnassier, à Reid. « Outch. It hurts. » Qu’il commente en feignant de recevoir la flèche en plein coeur, celle du reproche adressé à tous les connards de ce monde. « Peut-être que c’est les autres qui transforment les gens en connards, c’est aussi à tous les autres qu’il faut apprendre la bienséance, t’y as pensé, ça ? » Il n’aura pas le dernier mot, c’est certain et c’est pour cela qu’il apprécie autant ces joutes verbales. Il n’y a plus qu’à attendre qu’elle vienne lui payer une session d’apprentissage à lui aussi, la scène le fait sourire d’avance, Robin en instit’ bonnes manières. Si on lui demande son avis, c’est principalement des gens trop lisses dont il faut se méfier le plus. Ceux-là qui ne relâchent jamais la pression et disent merci et bonne journée à la moindre occasion, de véritables foutues bombes à retardement programmées pour l’auto-annihilation à coups de burnout saisonniers. Non, Reid, est un fervent partisan de la liberté d’expression, premier amendement de la sacro-sainte Constitution américaine. À défaut de s’entendre sur l’éducation, ils semblent tous deux s’intéresser autant à la petite affaire sentimentale de l’entrepreneur. Un pas de travers, dirait-il, c’était divertissant jusqu’à maintenant, mais qui ne risque rien n’a rien. « Tu dis ça parce que tu ne sais pas ce qu’elle rate. » Sous-entendu, sauf qu’elle le sait peut-être un peu quand même, Robin. De là à prétendre que le frère et la soeur sont tous deux un bon coup, il n’y a qu’un pas. Un pas qu’il n’hésite pas à franchir, le Dewar, en riant sans gêne. Puisque le jeu change les idées, il relance, roule les dés de nouveau. Robin consent à l’aider, il sait d’avance que les choses ne tourneront pas si bien pour lui, c’est écrit dans les nuages ou ce genre de connerie.

Tout d’abord, il reste là bien sagement, Reid, tandis que sa compagne les retrouve et s’empresse de marquer son territoire. Ça doit l’intimider, il faut admettre que Robin est une très belle femme et qu’elle a cette aura de celle qu’on n’éclipse pas si aisément. Et ça, c’est sans compter sur sa langue de vipère, qui se fait bien assez vite entendre. S’il est surpris, Reid ? Pas vraiment, mais il a cette ombre d’un sourire en coin qui ne le quitte pas complètement malgré la dureté des mots. « J’sais pas, tu parles de quand. Cette fois où tu m’as suivi en douce après le boulot ou elle où t’as piqué une crise parce que je dinais avec une collègue ? » C’est clair: ils vont la perdre. Quoi que s’imagine la brunette, Robin et Reid ont déjà l’air d’un sacré numéro et d’un fichu paquet de problèmes qu’il vaut mieux éviter. L’ex-militaire en rajoute une couche et toute une: son parfum. Cette fois, Reid hausse un sourcil, c’est vil, c’est bas, même pour elle. « T’en fais pas, chérie, Reid m’a déjà parlé de toi, je vois clair dans ton jeu. » Impossible de retenir ce sourire grandissant, mais il en vient tout de même à le faire, lorsque la fille pose son regard sur lui. Oh oui, Reid, il peut jouer les innocents, lui aussi. « Les meufs jalouses, il y en a partout. J’espère que tu connais ta chance qu’il n’appelle pas la police pour bris de conditions. Visiblement, vous avez des choses à régler. Appelle-moi quand tu voudras, babe. » On voit quand même qu’elle hésite un peu, brunette. Cette histoire de parfum lui reste en travers de la gorge. Reid acquiesce et la laisse partir. Et de un, il est libre. Et de deux, il regarde Robin. « J’ai peut-être dit à un moment ou à un autre que j’avais une ex reloue pour laquelle j’avais dû demander une injonction d’éloignement. » Eh bah quoi ? Il peut bien dire ce qu’il veut, ça attire la sympathie. Il n’a eu besoin que de s’inspirer de quelques faits vécus et d’autres, connus. « T’as joué le rôle à la perfection, honey. » Mieux qu’il ne l’aurait espéré, même, pour parfaire sa propre crédibilité dans le rôle de la pauvre victime. Sur ce ! « Bon, tu veux profiter comment de ma reconnaissance, alors ? » Qu’elle en profite ou se taise à jamais, ce qui en soi n’est pas quelque chose qu’il s’imagine Robin capable de faire. Ce n’est pas tous les jours qu’un Dewar est prêt à l’accorder pour si peu.

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MessageSujet: Re: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptySam 13 Jan - 18:59


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Reid & Robin


Robin rangeait-elle Reid dans la même catégorie que tous les autres hommes ? Vaste question, mais elle ne fournirait pas la réponse au jeune homme. Parce qu’il se moquait de son avis, elle n’était rien pour lui et la réciproque était d’ailleurs vraie ; ils se croisaient par hasard à Redwood Hills, ce qui n’avait rien d’étonnant quand on voyait la taille de la ville, et le seul point commun qu’ils auraient pu posséder s’appelait Reagan. Et on ne pouvait dire que c’était très positif. Parfois ou rarement, Robin se demandait ce que la jolie blonde devenait. Ce qu’aurait été sa vie, si elle était restée en couple avec elle. Puis, elle se reprenait très vite – jamais elles ne seraient restées ensemble, elles étaient trop différentes (ou trop similaires), et Reagan avait brisé son cœur. Encore aujourd’hui, Robin en gardait les stigmates et elle ne pardonnait pas, ça non. Elle était incapable de pardonner à Reagan tout le mal qu’elle lui avait fait… et tout le bien aussi, probablement. Mais Reid n’était pas concerné par cette affaire. « Ce sont les autres, les connards » rétorqua-t-elle d’un ton qui n’admettait pas la réplique. La faute aux autres, la faute aux monstres. « Et je n’ai clairement pas envie de le savoir » elle esquissa une grimace exagérée. Reid & Robin, R&R. Comme cela avait été Reagan & Robin, R&R. Plutôt crever. Dans une autre vie, Robin aurait pu tenter une approche rien que pour embêter son ex copine, pour qu’elle sache ce que ça faisait, Reagan, de sortir avec la sœur puis avec le frère, mais dans une autre vie seulement. Dans celle-ci, Robin n’avait pas le temps pour ça.

Elle se lâchait, Robin, parce que ça faisait un bien fou. Parce qu’elle avait besoin de ça, de sortir de sa routine et de la bienséance, de s’extirper de ce rôle de mère plan-plan qui lui collait à la peau. Elle avait besoin de se défouler, de frapper, d’attaquer, de hurler tous ses silences. Elle ne fut pas déçue du voyage, et l’autre fille non plus – la pauvre, probablement, parce qu’elle n’avait rien demandé. Robin aurait probablement dû s’allier à elle pour faire chuter Reid, mais ce n’était pas dans ses habitudes non plus. Solidarité féminine, tu parles, Robin n’y avait jamais cru. Dès le départ fulminant de l’autre, elle se retourna vers Reid. « Mmh, j’imagine que ça me va bien, le rôle de l’ex reloue » en dépit de tout, Robin avait quand même (un peu) d’autodérision. Elle esquissa un sourire entendu quand Reid lui demanda comment elle espérait profiter de sa reconnaissance. « Pour le moment, je n’en ai pas besoin. Mais… t’as une dette envers moi, maintenant, Dewar, et un jour, ça pourrait me servir » elle n’oubliait rien, Robin. Si elle en avait besoin. Elle n’avait assurément pas envoyé paître cette fille pour lui rendre service à lui, mais pour elle. Robin faisait rarement les choses de manière désintéressée – elle attendrait quelque chose de lui en retour. Pas tout de suite, mais un jour. « Comment va ta frangine ? Toujours aussi… elle ? » son regard noisette luisait de beaucoup de choses, mais elle n’en dit rien pour l’instant. Inutile de s’attirer les foudres de Reid Dewar tout de suite. Mais cette question était inévitable, elle ne pouvait dissocier Reid de Reagan, impossible.      


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MessageSujet: Re: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptyMer 10 Avr - 20:22

Tiens, il se demande si c’est comme ça que sa sœur a renommé le contact de Robin dans son téléphone, l’ex reloue. Quelque chose lui dit que le langage de Reagan est plus coloré que ça, et encore faut-il qu’elle ne l’ait pas rayé de sa vie en même temps que de ses contacts. Ce serait l’avenue raisonnable, celle qu’elle n’a probablement pas emprunté soyons clairs, et c’est pour cela qu’ils ont toujours quelque chose à se raconter tous les deux, le terrible frangin et la tout aussi terrible frangine. Ces derniers temps, Reagan se veut plus mystérieuse, elle a toujours une bonne excuse pour ne pas lui partager sa dernière histoire. C’est louche. S’il ne s’agissait pas de Robin, il l’aurait peut-être partagé tout haut, Reid. Plus ça change, plus c’est pareil – il y croit, l’entrepreneur. Parce que les personnalités sont aussi immuables que le roc, c’est ce qu’il y autour qui se transforme et qui engendre les prochaines mauvaises décisions. « T’es dure en business, Myers, j’ai dit 24 heures. » Autant dire qu’il n’est pas ce qu’on appelle un bon joueur, Reid, mais au nom de la curiosité et de ces heures où il s’ennuie ferme, ces temps-ci, il veut bien laisser couler. « Pourquoi, ça t’intéresse ? » Bien sûr, que ça l’intéresse. De la même façon que sa frangine ne peut pas s’empêcher de pester contre l’ex-militaire chaque fois qu’il est question de sa délicieuse personne, il n’a aucun mal à croire qu’une petite partie de son interlocutrice ne démord pas. « Je peux te faire une séance de psy gratos, c’est une idée comme ça. Accro à son ex: Pourquoi vous ne pouvez pas vous empêcher de ressasser le passé. Tu me donnes une idée pour un best-seller, thanks love. » Ou un nouveau filon à exploiter sur les internets. Il le sait déjà, Reid, les gens sont prêts à payer pour tout et n’importe quoi, du moment qu’on les divertit un peu. C’est encore mieux s’ils en ressortent « grandis », l’être humain adore croire qu’il ne tourne pas en rond.

Théoriquement, c’est comme ça que ça devrait se finir, et chacun reprend son chemin. Sauf que Reid a une idée en tête, qui vient de germer là comme ça aussi spontanément qu’il a eu toutes les précédentes aujourd’hui. Reagan le remerciera plus tard de titiller la curiosité de son ex, pour de nouvelles et folles aventures – ou pas. « Bah en vrai, j’sais pas, elle m’inquiète un peu. » La carte sentimentale, celle qu’il ne sort d’ordinaire qu’en tout dernier recours. Elle mord, Robin ? Il n’est pas sûr, donc autant jouer le jeu jusqu’au bout. Il n’y a rien de tel que bluffer en se servant pourtant de la vérité. « Elle est un peu bizarre, dans sa bulle. Si je ne la connaissais pas mieux que ça, je dirais qu’elle s’est trouvé un mec bien relou, bien ordinaire, et qu’elle le garde pour elle toute seule de peur qu’on lui fasse peur. » On comme dans sa garde rapprochée, des gens que Robin a déjà côtoyés et de qui, vraisemblablement, elle n’a pas eu peur, elle. « Ou une nana, c’est entendu. » Qu’il ajoute en levant les yeux au ciel. Pas de discrimination chez les Dewar. Bon, quoi que lui, ça ne l’a jamais vraiment intéressé de sauter la clôture. D’ailleurs, la pensée lui vient comme ça, intrusive. Sourire mutin et regard émeraude, chevelure flamboyante. Il la chasse si tôt venue, Reid, pour se concentrer sur Robin. « Mais toi, alors, tu l’as pas fait tout seul ce gosse… Tu l’as caché où, le géniteur ? » Imaginez l’histoire de dingue : Robin et Reagan, toutes deux amourachées du même type relou que ni l’un ni l’autre ne souhaite présenter à son entourage. Ces deux-là ne peuvent tout simplement pas résister à la tentation de se trouver. Reid sourit en coin, moqueur.

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BURNING DOWN THE HOUSE

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Robin Myers
-- membre qu'on adore --
Robin Myers

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 4674
PSEUDO : Caroline + Linoa
AVATAR : alicia vikander
CREDITS : rivendell (av) & tiny heart (sign)
ALTER-EGO : Judson Howell, le président des girafes, Grace, la new-yorkaise, Danny l'extraterrestre, Eilin la fantasque, Edwin le pianiste et Levi le bb
ÂGE : 37
MÉTIER : ancienne militaire, désormais responsable d'écurie au ranch
COEUR : absent.
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: Elastic heart (Robin) Elastic heart (Robin) EmptyLun 22 Avr - 14:23


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Reid & Robin


Forcément. Robin n’avait pas tenu longtemps avant que le nom de Reagan ne revienne sur le tapis, elle ne pouvait pas s’en empêcher – probablement parce qu’elle ignorait quand l’occasion se présenterait à nouveau de pouvoir parler de la blonde. Non pas que cette dernière hantait encore ses nuits, tout de même, nooooooon. Il y avait bien longtemps qu’elle n’y avait pas pensé, et leur rupture était plus ancienne encore. Robin n’oubliait rien, elle pardonnait encore moins. Oui, mais voilà ; Reid était son frère, qu’elle le veuille ou non. Et Reagan avait compté, qu’elle le veuille. J’t’en prie, aime-moi rien qu’une fois. « J’m’en voudrais d’apprendre qu’elle va pas bien, ça voudrait dire que ma poupée vaudou a fonctionné, donc… ouais, j’prends de ses nouvelles » répondit-elle d’un air nonchalant. Elle était tendue sur ressorts, Robin, et ça n’allait pas en s’arrangeant. Il avait le don de la crisper exactement comme Reagan avant lui, était-ce un truc de Dewar ? De cristalliser les tensions partout où ils passaient ?  « Mmh, une séance de psy ? Je ferais mieux d’aller au bar du coin pour interroger les ivrognes complètement raides, ce sera sûrement plus utile que les conseils foireux que tu pourrais me donner » précisa-t-elle avec un sourire sarcastique. Un coup contre un coup, qui compte les points ? Il avait sûrement un peu raison, bien sûr. Le terme accro était seulement un peu fort, mais l’idée était là. Elle suivait la vie de Reagan, de très loin, de nuit, par temps de brouillard.

Ils auraient pu s’arrêter là. Chacun continuant sa route sans se retourner, maintenant que le sujet était clos – parce qu’il n’y avait plus rien à en dire, pas vrai ? Insister donnerait raison au bonhomme et ça, Robin ne pouvait se le permettre. Toutefois, à sa plus grande surprise, Reid rouvrit la bouche. Il s’inquiétait un peu. Elle fronça un sourcil, cherchant à déceler dans sa voix un éventuel mensonge. « C’est pas ton genre, de t’inquiéter, pourtant » lâcha-t-elle du bout des lèvres. Il poursuivit, rajoutant qu’elle était dans sa bulle, peut-être parce qu’elle s’était trouvé un nouveau mec… ou une nouvelle fille. Ses lèvres formèrent une moue peu convaincue. « Fais gaffe de pas retrouver le cadavre de sa malheureuse victime en lui rendant visite, qu’elle aura dévoré après avoir couché avec » et puis, précisant sa pensée, elle rajouta « J’ai toujours pensé qu’elle avait des gènes de succube, ta soeur » ah, si Reagan l’entendait ! Reid s’empresserait-il de rapporter ses propos ? Comment la blonde réagirait-elle ? Robin s’en délectait d’avance, preuve que l’opinion de la jeune femme comptait encore (un peu). Mais voilà Reid qui continuait la joute verbale en changeant de sujet, en s’engageant sur un terrain qui ne plaisait guère à Robin. Telle une huître, elle se referma. Parler du père de son fils lui déplaisait bien souvent, probablement parce qu’elle ne savait pas où se situer par rapport à cette histoire. Ne savait pas s’ils avaient un réel avenir, tous les deux, malgré la présence de Leo. Il voulait savoir où elle l’avait caché et, presque du tac-au-tac, elle rétorqua « Si je réponds chez ta mère, ça te va ? » trop violent, Myers ! Elle ne se savait pas aussi agressive ou, du moins, elle l’avait été plus jeune, mais plus maintenant. La roue tournait, apparemment, pour en revenir encore et toujours au même point. Elle continuait de le dévisager, une lueur sardonique dans le regard.  


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( Au commencement, nous sommes des enfants imaginant des fantômes qui nous effraient. Peu à peu, au cours de nos longues vies, nous devenons nous-mêmes ces fantômes, hantant les paysages perdus de notre enfance.  )
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